Voilà plusieurs jours qu’Ethan Davis se cassait la tête à trouver deux personnes de confiance pour remplacer les deux cons qui avaient merdé pendant la soirée où la fille avait été frapper et blesser. Comment une chose pareille avait pu arriver ? Il se le demandait encore. La visite de son patron le lendemain de l’accident ne l’avait pas aider non plus. Il était à un niveau de stress qu’il n’avait jamais connu avant. Il devait maintenant faire attention à toutes les poupées qu’il avait sous sa surveillance. Alors, il avait du prendre une décision : Faire le tour de tous les endroits où les poupées travaillaient pour être certain que ses hommes les protégeaient bien. Alors, il ne dormait plus beaucoup et il se réfugiait souvent dans son travail de mécanicien. Il avait un peu perdu du poids. Il s’inquiétait aussi pour l’une des poupées, l’une des premières qui avait intégrer le gang. D’habitude, c’était toujours lui qui y allait, mais ces derniers temps, il devait faire attention aux autres. Oh, bien sûr, il avait son numéro de téléphone, mais il n’osait pas l’appeler pour savoir si elle allait bien. Mélangé le travail et la vie personnelle, ce n’était pas une bonne idée et clairement, Ethan le faisait un peu trop ces derniers temps.
Ce jour là, il était dans son garage après avoir dormi à peine deux heures dans la nuit. Il allait finir par s’écrouler de fatigue, il le savait. Il fallait qu’il fasse attention. Son patron comptait sur lui. Il avait finalement trouvé deux hommes pour remplacer ceux qui avait échoué. C’était deux petits dealers qui, trop contents de sortir de la rue, lui avaient dit qu’ils seraient au top. Leur première soirée était la veille et ils s’en étaient pas trop mal sortis, mais il n’y avait pas eu d’accidents à déplorer. Le jour où il se passerait quelque chose, Ethan allait voir ce qu’ils valaient. En attendant, il devait leur faire confiance. Le mécanicien était plongé sur la voiture qu’il réparait depuis cette histoire avec la poupée, trop occuper à déviser un vis récalcitrant pour entendre les pas d’une demoiselle qui venait de passer la porte de son garage. C’est le manque de bruit de ses employés qui lui fit relever la tête. D’habitude, il y avait toujours un boucan d’enfer dans le garage et là plus rien. Ethan leva la tête et regarda derrière lui. Une jeune femme était là, très jolie ce qui avait fait arrêter les hommes dans leur travail. Ethan fronça les sourcils et haussa la voix :
«Vous n’avez rien d’autre à faire que de regarder la demoiselle ?»
Ses hommes toussèrent puis reprirent doucement leur travail. Le patron du garage secoua la tête avant regarder la jeune femme devant lui et lui demander :
«Je peux vous aider mademoiselle ?»
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Jeu 14 Mai - 18:55
rencontre
Ethan & Amy
J'imagine qu'un malheur n'arrive jamais seul. Les poisses s'enchaînent en ce moment et je dois dire que j'ai un peu de mal à faire face. Rien ne peut dépasser l'histoire insensée que ma petite soeur est en train de vivre bien sûr et je ne dis pas que ça a un quelconque rapport, ce serait complètement stupide. Sauf que ces derniers temps, j'ai vraiment l'impression que le sort s'acharne sur notre famille. Je ne roule déjà pas sur l'or et voilà que ma vielle Ford impala a décidé de me lâcher. Je l'avais acquise à un très bon prix à l'époque, j'aurais dû me douter qu'il y avait un truc qui n'allait pas. Le garagiste qui m'a cédé la voiture a fermé boutique depuis, je ne peux donc pas me retourner contre lui. Ce serait inutile de toute manière. J'ai appelé une dépanneuse qui m'a remorqué jusqu'au garage le plus proche et tandis qu'il s'occupe de décrocher la Ford, je prends les devants et entre dans le bâtiment pour parler avec le patron. Je n'aurais certainement pas les moyens pour les réparations donc je préfère ne pas lui faire perdre de temps. Quand j'entre, les mécaniciens stoppent leur travail pour me regarder. A croire que je n'ai rien à faire ici. J'ai pourtant pris la porte où l'entrée était indiquée. Un seul homme continue de travailler et c'est quand il comprend que le silence règne qu'il lève la tête et me voit. Je souris à la remarque qu'il fait à ses collègues, un peu gênée tout de même d'avoir ainsi perturbé leur travail. Je m'avance vers le type qui s'est adressé à moi pour lui expliquer la situation. "Bonjour. J'ai appelé une dépanneuse qui est en train de déposer ma voiture devant votre garage. Elle ne démarre plus et vu l'odeur qui sort de sous le capot, j'ai peur qu'elle ne soit morte." Je n'y connais rien cela dit. Ce n'est peut-être pas grand chose et j'essaie encore d'être un peu optimiste. Mais dans le cas où le problème serait plus conséquent, autant que les choses soient claires d'emblée. "Pour être honnête, je n'ai pas les moyens de la faire réparer. A moins que ça ne soit pas grand chose. Mais j'en doute." Du coup qu'est-ce que je fais ici ? Je n'ai plus de moyens de locomotion fiable et j'ai beau prendre les transports en commun autant que possible, je sais qu'il va me falloir une nouvelle voiture à un moment ou un autre. Rien que pour suivre les formations que je souhaite faire et qui se passe à l'université. Je me gratte la tête, mal à l'aise par ce contre temps, même si l'homme en face de moi ne montre aucun signe négatif à mon égard. Au contraire, il est même avenant et plutôt beau garçon, ce qui ne gâche rien. "Du coup si les réparations sont trop conséquentes, je devrais vous céder la voiture.." que j'ajoute pour conclure, espérant que ce procédé là ne soit pas trop coûteux non plus.
Pour Ethan, le travail était essentiel. Il pouvait penser à autre chose pendant qu’il travaillait sur la voiture qui était devant lui. Il était en train de remettre un vis en place quand il se rendit compte du silence dans le garage. Ethan leva les yeux et vit une jeune femme qui traversa le garage. Ses employés la regardaient et le patron leur demanda de retourner au boulot avant de se tourner vers la jeune femme. Il s’essuya les mains avec le torchon pendant qu’elle lui expliqua la situation. Sa voiture était tombée en panne et elle ne démarrait plus. Sans doute le démarreur à première vue. Puis elle enchaîna sur le fait qu’elle n’avait pas les moyens de la faire réparer. Ethan haussa les épaules avant de l’entendre lui dire que si les réparations étaient trop conséquentes, elle devra lui céder la voiture. Le patron des lieux lui fit un signe de le suivre et lui dit :
«Avant de parler de malheur, on va regarder tout ça. Ce n’est sans doute rien du tout.»
Ethan sortit du garage et vit l’Impala devant la porte du garage. Effectivement, c’était une voiture qui avait un certain âge, mais en règle général, la voiture semblait être en parfaite condition. La jeune femme semblait en prendre soin malgré tout. Il se tourna vers elle et lui demanda :
«Je peux regarder ? La voiture est ouverte ?»
Après la réponse de la jeune femme, il ouvrit la porte de la voiture et ouvrit le capot de la voiture. Il passa devant la brune et alla se plonger dans le moteur de la voiture. Il regarda le moteur, le démarreur, la conduite d’essence... Cette dernière semblait être un peu trop sale pour être récente. Il fronça les sourcils. Il retourna à l’intérieur de la voiture et essaya de démarrer la voiture. Ce n’était pas le démarreur puisqu’il faisait le bruit caractéristique d’un démarreur en bonne santé. Donc, la conduite d’essence. Il sortit de nouveau de la voiture et attrapa son torchon pour s’essuyer les doigts et regarda la jeune femme. Cette dernière semblait être mal à l’aise avec le fait qu’elle ne pourrait pas payer la réparation. Ethan lui dit alors :
«Lorsque vous avez pris votre voiture la dernière fois, est-ce que vous aviez de l’essence ? Je crains que vous ayez eu une fuite ou alors, on vous a prit l’essence directement dans votre réservoir...»
C’était une possibilité. Si la jeune femme n’avait pas regardé sa jauge d’essence, elle pouvait ne pas avoir remarquer si quelqu’un s’était servi dans son réservoir.
«Je vais regarder s’il n’y a pas de fuite dans le circuit d’essence. Je ne vous ferais rien payer.»
Il lui fit un rare sourire avant de demander de l’aide à l’un de ses employés pour emmener la voiture à l’intérieur à la force de leurs bras. En mettant la voiture sur le point mort, ils la poussèrent la voiture pour la monter sur le pont. Ethan se pencha en dessous de la voiture avec une lampe torche. Il semblait ne pas y avoir de fuite, juste un peu de saleté. Il prit son torchon pour essuyer le circuit et regarder s’il n’avait pas de trou, visible à l’oeil nu. Rien. Il sortit de dessous la voiture et alla récupérer une jerrycan avec de l’essence dedans.
«Je pense que ce n’est qu’une histoire d’essence.»
Il mit de l’essence et regarda la jeune femme en lui demandant :
«Je peux vous demander où vous avez acheter cette voiture ? Il me semble qu’elle est parfaite, avec quelques défauts que vous n’avez sans doute pas remarquer. Les freins. Il faudra penser à les changer bientôt...»
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Mer 20 Mai - 11:43
rencontre
Ethan & Amy
Je n'y connais pas grand chose en mécanique. Tout ce que je sais, c'est que si une odeur étrange se dégage du capot, ce n'est jamais bon signe. Je n'ai pas beaucoup de moyens mais je fais tout de même les révisions nécessaires pour entretenir ma voiture pour qu'elle tienne le plus longtemps possible. Elle a un certain âge déjà, je ne me fais pas d'illusion sur sa longévité mais je ne pensais pas pour autant qu'elle lâcherait si vite. Surtout pas alors que je n'ai absolument pas l'argent pour en acheter une autre si tel devait être le cas. J'explique la situation au mécanicien en face de moi, sans omettre que je ne pourrais pas me permettre des réparations trop onéreuses. Je tiens à être franche dès le départ et ne pas lui faire perdre son temps. Il y a des entrepreneurs plus ou moins véreux dans ce milieu. Et souvent, voir une femme galérer avec sa voiture, ça donne des idées à certains pour alourdir la facture sans raison. Là au moins, cette idée ne lui viendra pas à l'esprit. Je lui suis à l'extérieur et le laisse faire un premier tour de la voiture. "Oui, les clés sont restées sur le contact." que je lui réponds en restant à distance pour ne pas le gêner dans son diagnostic. Il ouvre le capot et inspecte l'intérieur de son oeil expert. Pendant ce temps, je me mords la lèvre, stressée par ce qu'il pourrait trouver. Sa question me prend un peu au dépourvu et je fronce les sourcils en réfléchissant. "Euh oui. Je ne pourrais pas vous dire combien mais je fais toujours le plein avant que la jauge ne soit sur la réserve." Avec les bouchons qui peuvent se produire en plein Chicago, je préfère éviter de jouer avec la chance et me retrouver en panne d'essence en pleine rue. Le premier diagnostic du mécano est assez rassurant en soi. S'il ne s'agit que d'un soucis d'alimentation en essence, peut-être qu'aucune réparation ne sera nécessaire. Je le laisse donc pousser la voiture jusqu'à l'intérieur du garage pour confirmer ou infirmer son idée. Il semble très bien savoir ce qu'il fait, ce qui est rassurant pour moi. Je l'observe avec attention, presque intriguée par sa façon de procéder. Je ne suis jamais restée lorsqu'on s'occupait de ma voiture, alors le voir à l'oeuvre est nouveau pour moi. Mon sourire s'étire lorsque le verdict tombe. "Vraiment ? Ce serait fabuleux !" Il prend une jerrycan et commence à remplir le réservoir. Du coup, si ce n'est vraiment que ça le problème, cela voudrait dire qu'on m'a volé pendant ma journée de travail. Je vais devoir parler avec ma patronne pour savoir si une caméra de surveillance filme le parking et si je peux visionner les images pour trouver le coupable. Je me concentre de nouveau sur le mécanicien qui s'adresse à nouveau à moi. "Un garage qui n'existe plus aujourd'hui. Je crois que le nom se trouve encore sur une des factures de révision que j'ai dans la boîte à gants." Il m'informe ensuite que mes freins devront bientôt être changer. Je savais bien qu'il y aurait un hic. "C'est urgent vous pensez ?" Histoire que je m'organise. Que je prévois le montant des réparations en conséquences. Avec un peu de chance, j'ai encore quelques mois devant moi avant de devoir m'en préoccuper. Mais je ne veux pas pour autant jouer avec ma sécurité. Les freins sont une partie essentielle de la voiture, je ne serais pas rassurée si je roulais sans que tout fonctionne parfaitement. J'attends déjà de voir si remplir le réservoir d'essence à régler le problème ou s'il y a un vice caché. Parce que malgré une panne sèche, cette odeur suspecte que j'ai senti lorsque j'étais à l'arrêt n'est certainement pas normale.
Ethan regarda la voiture de la jeune femme parce qu’il avait clairement l’impression que ce n’était pas la voiture en elle même qui avait un soucis. Peut-être que quelqu’un s’était servit dans son réservoir ce qui arrivait tellement souvent à Chicago ces derniers temps. Il lui demanda alors si elle se souvenait si sa voiture était sur la réserve ou pas, mais apparemment elle prenait toujours le soin de ne pas être sur la réserve donc, la théorie du blond était la bonne. Il poussa la voiture sur le pont avec un collègue et regarda le circuit d’essence pour être certain qu’il n’y avait pas une fuite caché. Rien. Donc, c’était vraiment qu’une question de manque d’essence. Il prit un jerrycan et rempli le réservoir de la voiture avant de demander quel était le garage qui lui avait vendu la voiture. La jeune femme lui dit que c’était un garage qui n’existait plus et qu’elle pensait avoir une facture avec le nom du garage dans la boite à gants. Ethan la regarda et approuva d’un signe de tête avant de lui dire que ses freins étaient à changer. La jeune femme semblait un peu ambarassé et lui demanda si c’était urgent. Il fronça légèrement les sourcils et lui dit :
«Ils leur restent à peu près 30% d’efficacité à vue d’oeil. Il faudrait que je vous fasse un diagnostic pour en être certain. Il ne faut pas trop attendre par contre. Je ne voudrais pas savoir que vous avez eu un accident dans quelques semaines.»
Il rangea la jerrycan et fit démarré la voiture qui semblait être comme neuve. Il éteignit le moteur et regarda une nouvelle fois sous le capot. La jeune femme avait dit qu’il y avait eu une odeur lorsqu’elle était à l’arrêt. Possiblement le manque de carburant et donc la poussière qui a brulé à la place du caburant dans le moteur. Pour le moment, il n’y avait pas d’odeur.
«Et pour l’odeur, c’était sans doute votre moteur qui à surchauffer un peu à cause du manque de carburant. Comme il faut brulé le carburant pour avancer et que vous n’en aviez plus, ça sentait le bruler. Si ça le ferait, appellez moi, je viendrais vous dépannez.»
Il prit le torchon qu’il avait dans sa poche arrière et regarda la jeune femme avant de lui dire :
«Pour les freins, n’attendez pas, vraiment. C’est important.»
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