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Behind the masks + DUNCAN
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Mer 2 Sep - 18:57
MR LE MAIRE &
DR ROSWIN

Behind the masks
Journée pas comme les autres pour le docteur Roswin. Pour la première fois depuis son premier jour de résidence, elle est nerveuse lorsqu'elle doit passer les portes de son lieu de travail. Mais ce n'est pas pour opération, ni parce qu'une garde difficile l'attend. C'est simplement à cause d'un homme, un seul. Un homme dont le visage souriant la traque, sur les quelques affiches qui ont été placardées sur les murs, pour annoncer sa venue.

Micah, avoir peur d'un homme ? Non. Seulement que celui-ci la reconnaisse, et en gagne du pouvoir sur elle. Le pouvoir de son secret.

Cet homme, c'était Duncan Bender, le Maire de Chicago. Rien que ça. Elle avait toujours vu les choses en grand. Trop grand, peut-être.
Elle ne serait jamais arrivée à rien, sans une ambition démesurée.

Elle passe se changer dans les vestiaires, échanger sa tenue classe et féminine pour "l'uniforme" hospitalier. Cheveux soigneusement remontés dans un chignon pratique et élégant, baskets... Micah à moins l'air de la femme fatale, plus de la femme médecin, blouse blanche à l'appui. Elle inspire, expire, devant le miroir, son reflet lui fait l'effet d'une étrangère. Qui était cette femme, aux yeux sombres hantés par l'inquiétude ? Elle avait connu bien pire, bien plus dangereux, comme situation. Il faut qu'elle prenne sur elle, rajoute un peu de maquillage pour se calmer.
Après avoir fait en sorte que son apparence soit parfaite, et son agitation cachée, elle va rejoindre ses collègues déjà réunis dans le hall. Le directeur de l'hôpital est là, et s'adresse bientôt à eux, l'air très nerveux.

« Bon, tout le monde, écoutez moi, quoi que le Maire demande, vous le donnez. L'hôpital à besoin de tous les appuis possibles, alors à la moindre erreur, vous êtes privés de chirurgie pendant une semaine. Ou deux, si je suis d'humeur. Compris ? » Tous les médecins, internes, et personnel soignant font signe qu'ils ont bien compris, ce n'est pas comme s'ils avaient le choix. Il continue son discours énergique, comme s'ils ignoraient les difficultés financières de l'hôpital, malgré qu'il soit le plus réputé de la ville. Chicago était la ville avec le plus de crimes, les guerres de gangs coûtaient chers en heures de travail et frais médicaux.
Sombre ironie.

« Docteur Roswin ! » Son chef de service la prend à part, l'air sérieux. « Chef ? » « Je me suis arrangé pour que Jefferson prenne ta garde. Si besoin, c'est toi qui t'occupera de faire miroiter tout ce que l'hôpital à de mieux à offrir au Maire. » « Je ne suis pas certaine d'être la mieux placée pour ce faire, monsieur. Si c'est pour cirer des bottes, je pense qu'un homme serait plus adapté. Quelqu'un qui a de la trempe. Vous, en l'occurrence, mons- » « -Je te coupe tout de suite, Roswin, ce n'est pas le moment pour tes sarcasmes. Tu es bien plus convaincante que moi, je le crains. Sur tous les plans. » Comme par hasard... Les internes avaient du exagérer leurs compliments, et malheureusement elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même : elle faisait tout pour être la meilleure et plus digne de confiance aux yeux de ses supérieurs autant que des étudiants. Et qu'il n'essaie pas de lui faire croire que le fait qu'elle soit plutôt jeune et belle ne soit pas pris en compte dans l'équation. Le sexisme avait sa place dans leur profession aussi. « Oh, chef, ne vous dévalorisez pas comme ça, vous êtes-vous regardé dans un miroir dernièrement ? Si j'étais à la tête de Chicago, c'est vous assure que je vous choisirais pour me faire le tour des locaux... » Elle hausse les sourcils, avec un sourire mutin, et sans attendre de réponse lui tourne le dos pour aller attendre avec les autres collègues que le Maire finisse de s'adresser aux journalistes et viennent les voir, eux, simple commun des mortels.

« Tu as de la chance que je t'aime bien, Roswin ! L'ironie ne te sied pas aussi bien que tu le crois ! »

Oh, il avait tort, tout lui seyait. Le dernier client qu'elle avait eu ce week-end, un fou de cosplay, pourrait en attester.

Le temps lui semble terriblement long, parce que depuis sa discussion avec le chef, elle sait qu'elle n'a aucun moyen de passer inaperçu et restant dans le fond. Alors Micah prend sur elle, comme souvent, plaque un sourire factice sur ses lèvres, se donne l'air le plus professionnel possible... Jusqu'à ce qu'il arrive, vision d'élégance et de charisme. Monsieur le Maire, qui serre des mains et donne de paroles de politicien. Est-ce qu'il l'a déjà remarquée, ou pas encore ? Parmi les femmes, elle est la plus grande, une taille de top-model qu'on lui jalouse souvent, mais qui ne lui permet pas d'être discrète. Elle essuie sa main sur sa blouse, discrètement.

Et c'est son tour.

Elle lui serre la main, sans hésitation, les yeux plongés dans les siens, avec assurance. « Monsieur le Maire, c'est un honneur de vous rencontrer. » Et son sourire se fait peut-être un peu trop charmeur, pour le Maire, un peu trop séducteur (ou un peu trop "je sais quelque chose que les autres ne savent pas, Mr Bender"). Chassez le naturel, il revient au galop. Elle préfère sourire, pour cacher ce qu'elle ressent, le mécontentement, la honte, d'être vue sous son visage de jour par quelqu'un qui l'avait connue derrière le masque, qui avait connu ses talents les plus illégaux... Et charnels. « J'espère que vous retirerez une vision positive de notre hôpital. »

Elle espérait surtout qu'il n'allait pas poser trop de questions. Elle laissait les histoires de gangs à la porte, une fois la blouse enfilée. Le plus possible, du moins.
Pando
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