Elle ne peut que rire légèrement Elsa à ce que lui dit Stan. Protecteur imprévu, il se montre attentionné alors qu'il la connait à peine. Et ça fait du bien à la jeune femme qui se sent perdue dans cette bourgade fraichement intégrée. Les inconnus qui vous aident sont bien rares, et encore plus dans les grandes cités comme Chicago. Elle accepte donc avec plaisir la proposition de Stan de la raccompagner chez elle. Elle prend les devants, lui non loin derrière comme un genre de garde du corps. En d'autres circonstances, cela pourrait être drôle. Là, c'en est surtout pathétique. Ou pas loin en tout cas. Par deux fois, elle prend peur avec les voitures qui passent non loin d'elle et des flaques disséminées partout sur le chemin qu'elle fait. Mais non, plus de peur que de mal en fin de compte. Son appartement n'est plus très loin, ça devient bon. Une fois chez elle, Elsa sera enfin en sécurité. Pour la soirée et la nuit du moins. Demain sera un autre jour. Espérons le en tout cas.
Une fois devant la porte de son immeuble, elle se stoppe et se retourne vers Stan pour le remercier une nouvelle et dernière fois. "Merci beaucoup en tout cas. Pour... tout. Pour la soirée. Je te l'ai déjà dit mais c'est rare des personnes comme toi." Elle le remercie sincèrement. Faire le trajet sans encombre l'a apaisé la blonde on dirait. Elle se met ensuite à chercher les clés dans son sac et au moment où elle les trouve enfin, celles-ci tombent au sol dans... une flaque. Bah oui ! Bien évidemment ! "Bon bah ... quand ça veut pas, ça veut pas hein !" Elle ricane légèrement. De tout ça. De toute cette journée, de ces catastrophes qui ne font que s'enchainer. Vaut mieux en rire non ? Elle se met à secouer les clés et se prend, bien évidemment, plein de gouttes en pleine tête et arrose même Stan au passage. "Oh pardon !" dit-elle en se permettant même "d'essuyer" le bon samaritain. Elle, c'est peine perdue, elle est déjà trempée de la tête aux pieds.
Le badge posé devant le capteur, la porte de l'immeuble s'ouvre et elle l'entrouvre pour rentrer. "J'te paie un dernier verre ?" Aucune proposition indécente dans ces mots. Juste l'envie de vouloir le remercier et qu'il tienne sa promesse aussi, peut-être, de la raccompagner jusqu'au bout. "J'ai des bières, de la vodka, du rhum et du whisky ! Mais j'ai aussi du café ou des sodas si tu préfères..." Elle ne le force pas à accepter ou même à consommer de l'alcool. C'est lui qui choisit. Et en sachant qu'elle va commencer par prendre une douche en arrivant chez elle, il ne peut pas la laisser toute seule !!! Bah oui ! Imaginez qu'elle glisse, se cogne la tête ou pire encore !!! Il ne peut vraiment la laisser comme ça. "Alors ? Tu décides quoi ?"
Contrairement à la jeune femme, tu ne te soucis pas vraiment des voitures qui passent parfois à toute vitesse et roulent, ou non, dans les énormes flaques d'eau présentent sur la route. Trempés comme vous l'êtes déjà par la pluie, il te semble que vous n'êtes plus à ça près. Un peu plus ou un peu moins ... Ce n'est pas ce qui changera la face du monde. C'est donc en silence que vous faites le trajet qui vous permet d'atteindre l'immeuble dans lequel, de toute évidence, elle vit. C'est une fois devant la porte qu'elle prend le temps de s'arrêter et de pivoter pour te remercier. Tu n'as pas besoin de ça alors tu lui offres un petit geste qui signifie justement : c'est rien. Ou en tout cas, ce n'est vraiment pas grand chose. Mais non, n'importe qui aurait fait la même chose. Tu sais bien que ça, c'est totalement faux. Mais par principe, tu ne peux et ne veux pas trop en faire. Ce serait tout juste bon à te mettre mal à l'aise alors autant éviter ça si tu le peux. Alors que tu t'apprêtes à tourner les talons pour t'en aller et la laisser tranquille, un bruit de son côté t'interpelle. Elle vient de faire tomber ses clés dans une flaque d'eau. En les récupérant, elle les secoue. Et ne manque pas de t'asperger un peu plus encore. Ce qui te fait plus rire qu'autre chose en fin de compte. Pas de drame en vue. Franchement, je ne suis plus à ça près.
Dans la foulée, elle te propose un dernier verre. Et ce n'est pas proposé sur un ton qui se veut provocateur, séducteur ou quoi que ce soit du genre. Tu sais qu'elle veut seulement te remercier. Et peut-être qu'elle craint de se casser la figure dans son appartement, de se blesser et de n'avoir personne pour la secourir. Ce qui, franchement, ne t'étonnerait même pas. Parce qu'elle a l'air particulièrement maladroite quand même. Tu n'as jamais vu ça chez qui que ce soit d'autre. Et ça t'inquiète quand même un peu de l'imaginer rentrer chez elle toute seule après la journée de péripéties qu'elle vient de vivre. Tu as la sensation qu'elle est sur une série noire qui pourrait bien ne s'achever que lorsqu'elle sera couchée et enfin en position pour dormir. Enfin tu l'espères pour elle. Qu'elle n'aille pas s'étouffer dans son sommeil ou tu ne sais quelle autre connerie du genre. Va pour un soda ! Que tu finis par trancher. Parce que tu ne veux pas boire d'alcool. Tu réserves ça aux folles soirées qui se terminent avec toi dans un taxi ou la banquette arrière d'un Sam choisit au préalable. Le reste du temps tu préfères éviter de boire pour tout un tas de raisons. Alors chez elle ce sera un simple soda. Vraiment histoire de dire que tu pourras repartir l'esprit léger ensuite, parce que certain qu'elle va bien.
Elsa secoue la tête aux paroles de Stan. "Non, pas n'importe qui. Mais bon !" finit-elle par dire en haussant les épaules. C'est ce qu'il lui dit depuis le départ mais pour Elsa, il est évident que peu de personnes auraient fait ce qu'il a fait. Mais bon, ça ne sert à rien d'en parler et reparler. Ils ont de toute évidence un point de vue différent sur cette situation et sur le côté bon samaritain des humains de façon générale. Le coup des clés qui tombent dans la flaque n'est que la continuité de la journée et ça vous fait rire plutôt qu'autre chose. "Ouais, en effet !" dit-elle en riant légèrement aussi. Autant prendre ça à la rigolade. Ce qui est bien plus simple à faire quand on est au moins deux à partager ce genre de moments. La soirée touche quand même à sa fin mais Elsa tient à remercier Stan une dernière fois en lui proposant de venir boire un verre. Rien de provocateur, aucun mot ou geste de séduction dans cette proposition. Vraiment pas. Et c'est peut-être pour ça que Stan accepte d'ailleurs.
Elsa lui tient alors la porte le temps qu'il entre dans l'immeuble. Elle le laisse le suivre dans les escaliers non loin pour accéder au premier étage, palier de son appartement. Les clés - trempées - en main, elle ouvre la porte sans mal. Point positif depuis le début de la soirée quand même ! Ils entrent dans le petit appartement - cosy - d'Elsa et elle referme la porte derrière le brun. "Entre, vas-y et installe-toi sur le canapé si tu veux." Ou pas. C'est lui qui décide où s'asseoir après tout. Sans perdre de temps, elle part vers le frigo pour en ressortir coca, fanta, limonade et jus d'orange qu'elle met sur la table basse avant de retourner chercher deux verres. Bien évidemment, en voulant se saisir des verres, l'un d'eux s'échappe de ses mains. Voulant le rattraper avec son pied - quelle idée franchement !!!! - elle se met à faire un genre de danse plutôt drôle (ou pathétique au choix) avant que, finalement, le verre gagne et se fracasse au sol. Dépitée, elle n'a même plus envie de s'énerver la blonde et soupire de lassitude sans rien dire. "Ne bouge pas !" se croit-elle obligée de dire pour ne pas qu'il vienne. Autant éviter qu'il se blesse aussi lui ! Elle nettoie le tout rapidement et ramène enfin les deux verres sur la table. "Sers-toi ce que tu veux. Moi, pendant ce temps, si ça t'embête pas, j'vais aller prendre une douche pour me réchauffer et me changer." Elle ne lui laisse pas réellement le choix en fait. Le pauvre...
Elsa est loin d'être la fille la plus adroite du monde et Stan a dû le remarquer. Entre ça et sa malchance du jour, autant dire que bon, elle se rend rassuré que quelqu'un soit là. Juste au cas où quoi. Elle ne lui laisse pas le temps de répondre qu'elle est déjà partie dans la salle de bain pour se laver. Elle se dépêche la demoiselle, ne voulant le faire attendre plus que de raison. Y'a des limites quand même ! Sauf que, en voulant se dépêcher comme ça, elle en a oublié de prendre des vêtements propres et secs. Alors, elle sort de la salle de bain, vêtue de deux simples serviettes : une pour ses cheveux et une pour son corps. "Désolée désolée ! Ne regarde pas ! J'ai oublié de prendre des vêtements !" Et bien évidemment, sa chambre se trouve à l'opposé de la salle de bain... Eh oui, tout le monde s'y attend et c'est forcément ce qui se passe... Les pieds humides, courant à moitié... Elsa glisse et tombe dans un énorme fracas sur ses fesses pas si potelées que ça. "AÏE !!!! Putain..." Les larmes lui montent de nouveau légèrement car, bah là pour le coup, ça fait mal quoi. Tournant sa tête vers Stan, elle esquisse un demi-sourire. "Tu crois que j'suis maudite ?" Elle ne voit que ça, là tout de suite... Il est évident que cette journée était une des pires journées de sa vie. De là à dire qu'elle est maudite, peut-être pas mais bon. Par deux fois, elle tente de se relever mais re-glisse aussitôt et retombe là où elle a déjà mal. Et elle se met à éclater de rire. De toute évidence, c'est un rire nerveux. Elle parvient enfin à se relever, et part vers sa chambre en boitillant légèrement. Elle s'habille avec les premiers trucs qu'elle trouve tant bien que mal. Son corps lui fait un petit peu mal mais elle ne s'en plaindra pas.
Quand elle revient dans le salon, Stan ne peut que constater une fois de plus qu'il n'y avait vraiment rien d'ambigüe dans la proposition de la blonde à venir boire un dernier verre chez elle. Short en coton gris arrivant au-dessus du genou et un tee-shirt (celui de Vice qu'elle a gardé) vraisemblablement usé et bien trop grand pour elle, Elsa a plutôt tout d'un repoussoir ambulant. Mais elle s'en moque pas mal. "Bon. Journée... éprouvante ! Encore heureux qu'elle se termine !" dit-elle en se moquant d'elle-même tout en grimaçant légèrement en prenant place sur le canapé à son tour. Pauvre Stan... S'il avait su, il ne lui aurait probablement jamais adressé la parole !
C'est donc chez la jeune femme qui est encore une totale inconnue pour toi quand même, que tu échoues pour terminer tout à fait la journée. Tu le fais en grande partie pour t'assurer qu'elle termine sa course dans un pas trop mauvais état. Alors peut-être bien qu'elle a raison quand elle appuie sur le fait que tu es un type bien. Puisque tu fais ça sans penser à ce que ça pourrait t'apporter. Parce que pour le coup, tu n'as rien à y gagner toi. Tu le fais par bonté de cœur. Et apparemment tu fais bien puisqu'elle est déjà en train de faire une connerie. Et tu la vois faire en direct. T'es même carrément tenté de rire tant tu trouves le tout absolument ... Hilarant. Ouais. Sauf qu'elle s'est quand même sans doute fait un peu mal au pied et que le verre explose en éclats en atterrissant par terre. Mais même si tu es tenté d'aller l'aider, elle te demande de ne pas le faire. Alors tu restes sagement à ta place, près d'une fenêtre. Tu es toujours intéressé par la vue qu'ont les gens de chez eux. Tu ne sais pas bien pourquoi d'ailleurs. Pas de problème. Merci. Que tu réponds juste quand elle décide d'aller prendre une douche. Tu espères juste qu'elle ne va pas s'y faire mal dans la salle de bain. Tu sens que tout pourrait encore lui arriver ce soir.
En son absence, tu te sers donc un verre de coca et prends place sur le canapé. Le nez dans le téléphone portable pour t'occuper. Jusqu'à ce qu'elle n'ouvre la porte de la salle de bain et que tu relèves toi même la tête. Sourcils levés haut quand tu constates qu'elle ne porte que des serviettes pour se couvrir. T'es à détourner le regard quand elle se casse la figure, sans vraie surprise. Tu veux de l'aide ? Tu espères un peu que non, parce qu'elle est nue sous cette serviette qui la couvre à peine. Mais dans le doute, tu préfères quand même proposer. Parce que tu t'en voudrais si elle continuait à galérer comme elle est en train de le faire là et qu'elle finissait par se faire mal ... Mais tant bien que mal, elle se remet sur ses pieds et tu la regardes faire. Maudite, je ne sais pas. Mais il y a quand même quelque chose ... Et ça te fait presque de la peine pour le coup. Tu n'as jamais vu quelqu'un qui galérait à ce point. Elle fait un bref passage par sa chambre de laquelle elle revient vêtue d'un ensemble qui ne fait aucun doute quant à la finalité de cette soirée. Même si tu n'avais déjà aucun doute à ce sujet. Au moins tu ne t'es rien cassée malgré toutes ces péripéties ... Si c'était le cas, elle aurait l'air beaucoup plus en souffrance que là. Tu ne t'es pas fait trop mal quand même ?
Non mais quand même ! En pire journée du monde, celle-ci se place dans le top 3 dans la vie d'Elsa. Elle en a eu quelques unes des journées pourries oui mais là, c'est quand même le summum ! Truc de dingue. Et le pire c'est que ça ne semble pas terminé... A peine sont-ils entrés chez elle qu'elle casse déjà un verre. Un petit bout lui a même coupé un peu le dessous du pied mais elle ne s'en rendra compte qu'une fois dans la salle de bain. Aaaah... Pauvre Stan qui n'a rien demandé ! Elle ne le connait pas mais elle remercie du fond du coeur d'avoir été aussi sympa et attentionné envers elle ce soir. N'empêche, y'a de quoi rire quand on y pense. Même elle aurait tendance à rire. Du coup si jamais il voulait se moquer elle ne lui en voudrait pas le moins du monde. Les éclats de verre ramassés, le tout nettoyé, Stan servi pour boire ce qu'il veut... Elsa lui dit qu'elle file à la douche. Oui, elle se cogne quelques fois dans la salle de bains. Bien sûr ! Sinon ce ne serait pas drôle ! Rien de grave ceci dit. Non. Le truc 'grave' elle le laisse pour la sortie. Quand elle tente de traverser son mini appartement à moitié vêtue/nue (au choix) et qu'elle se rétame au sol. Pour le coup, ouais, elle se fait mal. Mais ça passera. Quelques bleus feront certainement leur apparition d'ici quelques heures ou jours mais elle s'en remettra. On peut dire qu'elle y est habituée la blonde. Malheureusement. "Non ça va aller merci. Tu en as déjà assez fait..." Et c'est vrai. Il est bien trop gentil, bien trop bon cet homme inconnu.
Elle lui demande alors si elle est maudite. Et même s'il est gentil - encore - dans sa réponse, il se montre malgré tout un peu taquin et ça fait sourire Elsa. "Ah tu vois ! Si ça se trouve on m'a jeté un sort !" Et elle éclate de rire entre deux grimaces avant d'aller s'habiller dans sa chambre pour en revenir quelques minutes plus tard. A sa tenue, les choses sont claires. Il ne se passera rien entre eux. Enfin... elle ne cherche pas à ce qu'il se passe quelque chose déjà. Et en plus, nul doute que Stan n'aura aucune envie d'une fille à ce point là malchanceuse. Pas vrai ? "J'suis super résistante !" dit-elle en montrant ses biscottos en carton. "Rien de cassé mais j'me suis un peu ouverte sur le côté du pied avec le verre tout à l'heure." lui dit-elle avant de montrer le pansement recouvrant les dégâts - certes mineurs mais dégâts quand même ! Elle tente de se caler un peu plus dans le canapé en grimaçant quelque peu. "Un peu au dos, et aux fesses. Mais ça va passer. Au pire, je me mettrai de la pommade avant d'aller me coucher." dit-elle en souriant avant de se relever pour aller se chercher une bière au frigo. Oui, elle a besoin d'un remontant. Un petit... Quand on n'a pas le sexe comme exutoire, on fait avec ce qu'on a ! Ah ah ! Hum. Elle prend son briquet pour ouvrir sa bière et... oui bingo ! Elle s'érafle la main avec la capsule. Dans les pires clichés de blessure du monde on ne fait pas mieux franchement ! "PUTAIN MAIS C'EST PAS VRAI !" hurle-t-elle contre elle-même avant de porte sa main à ses lèvres pour en sucer le sang qui s'écoule un peu. "Punaise... J'en ai vécu des journées pourries mais comme celles-là jamais je crois ! On m'a vraiment jeté un sort c'est pas possible j'te jure." Elle souffle, soupire, prend une gorgée de sa bière avant de reporter sa main à ses lèvres. La flemme de se relever... Et elle ne veut pas abîmer le tee shirt de Vice qu'elle porte. "Tu devrai partir avant que la malédiction ricoche sur toi..." dit-elle en riant légèrement. Elle en rit mais peut-être que c'est vrai ! Il en a déjà beaucoup fait pour elle et il se peut qu'il prenne peur, un peu, quand même... vu les galères qu'elle enchaine depuis qu'ils se sont croiser. Si ils se connaissaient mieux, elle oserait lui demander de jouer l'infirmier pour sa main - et son dos peut-être - mais non. Il en a déjà vraiment beaucoup trop fait pour aujourd'hui. "T'en fais pas, toutes mes journées ne sont pas comme ça. Promis !" Elle sourit, porte la bière à ses lèvres, puis sa main... "Je pourrai te le prouver un jour ou l'autre si tu veux !" A voir s'il serait partant pour qu'ils se revoient dans d'autres circonstances. Mais étrangement, elle en doute. Qui aimerait d'une nana aussi catastrophiquement poisseuse dans son entourage franchement ? Y'a rien d'engageant du tout.
Tu n'oses même pas imaginer l'état de son corps et de sa peau après une journée pareille, pleine de maladresses et de péripéties en tous genres. Mais il ne faut aucun doute dans ton esprit, qu'elle sera en piteux état. Certainement pleine de bleus et autres blessures plus ou moins apparentes. Mais certainement rien de trop grave. Enfin normalement. Du moins tu oses l'espérer pour elle. Qu'elle n'ait pas subit tout ça pour en plus souffrir des journées entières parce qu'elle aura eut tout ça à encaisser. Mais la suite ne te regard pas plus que ça. L'état dans lequel elle sera les jours prochains, ce sera son problème et uniquement le sien. Tu peux uniquement espérer et lui souhaiter que ça n'ira quand même pas trop mal. Histoire de dire. Mais sans plus t'en mêler que ça non plus, pour autant. Contre toute attente, tu parviens même à rire un peu de ses malheurs. Parce qu'elle même n'a de cesse de le faire et parce que tu penses qu'elle préfère aussi en rire.
Quand elle revient de sa chambre où elle s'est enfin habillée, tu t'enquières plus sérieusement de son état. Au moins quand tu quitteras son appartement, tu seras certain qu'elle ne va pas trop mal. Si possible, surtout, qu'elle n'aura rien de cassé. Et elle te répond donc que ça va, à part une coupure avec le verre cassé un peu plus tôt. Tu l'écoutes et lances un bref coup d'oeil audit pied blessé. Ca aurait pu être pire. Bien sûr que ça aurait pu être pire. Bien pire, même. Autant dire qu'elle ne s'en sort pas trop mal. Quand elle s'installe avec une bière, tu ne te poses pas la question de savoir si elle va ou non se blesser. parce que tu ne t'imagines pas qu'elle puisse vraiment se blesser de toutes les façons possibles. Même les plus ridicules. Pourtant, c'est ce qu'elle semble avoir fait alors qu'elle hurle de nouveau. Ton regard dubitatif sur elle. Je ne vais pas tarder de toute façon. Et ça n'a rien à voir avec cette supposée malédiction. Même si tu vas quand même commencer à te poser des questions ...
Franchement, si ce truc là n'est vraiment pas contagieux, j'ai rien contre l'idée. Que vous vous revoyez à l'occasion. Mais tu aimerais quand même être sûr que tu ne risques rien. Parce que pour le coup, tu ne peux pas t'empêcher d'avoir quelques doutes tant c'est allé loin tout ce bordel. Bien sûr que t'en viens à te poser quelques questions, alors que ce n'est pas ton genre du tout de croire à des choses pareilles.
Il est vrai qu'il arrive souvent à la blonde d'être couverte de bleus. Pour ne pas dire tous les jours. Se cogner est dans ses habitudes, un peu tête en l'air qu'elle est, il faut bien l'avouer. Mais c'est son quotidien - malheureusement - et elle n'y est que trop habituée. Elle n'y fait même plus attention. Sauf avec des journées comme celle qui vient de s'écouler. Journée qui ne finit pas et qui fait enchainer les évènements malheureux. Fort heureusement, il y a souvent plus de peur que de mal. C'est qu'elle est solide la blonde ! "Oui ça aurait pu être pire. Mais j'ai l'habitude." dit-elle dans un haussement d'épaules. D'avoir des bleus, quelques coupures - parfois un peu plus profondes. C'est comme ça. La journée s'achève enfin et elle espère que son lot d'évènements fâcheux va s'arrêter. C'était sans compter sur l'envie de boire une bière et sur sa capsule récalcitrante, bien entendu. Elle dit même à Stan qu'il vaudrait peut-être mieux qu'il s'en aille. Juste au cas où... Elle fait une légère moue quand il dit qu'il ne va pas tarder. "Je me doute." Par peur ? Par envie de fuir très loin ? Peu importe. Mais de toute façon, elle a déjà bien trop abusé de son temps.
Elle lui lance quand même la perche de se revoir si jamais il en a envie et contre toute attente, il ne semble pas contre. "Sérieusement ?" Oui, elle est surprise. Beaucoup même. Elle secoue ensuite la tête. "Non non c'est pas contagieux promis !" dit-elle avant de rire. "Les gens qui me côtoient vont très bien, je te promets. Ils sont tous en vie et en pleine santé si ça peut te rassurer !" Forcément que ça va le rassurer. Espérons juste qu'il la croit. C'est la vérité. Tout le monde va bien dans son entourage mais vu la poisse accumulée aujourd'hui, il est normal qu'il finisse par se poser sérieusement la question. Il est vraiment super gentil Stan. Elsa croise certes - que- des beaux gosses ici mais elle peut se vanter de croiser aussi pas mal de mecs supers gentils en plus d'être agréables à regarder. Entre Caleb, Elijah et Stan... Trois vrais gentils, attentionnés et tout et tout. Dans un autre monde, parallèle certainement, elle aurait pu avoir un truc/ une histoire avec l'un d'entre eux. Ou avec les trois d'ailleurs. Pour un soir ou pour plusieurs... Ah la la ! Mais on s'égare là ! Oui, Elsa est un peu en manque. Mais elle se contient très bien vous pourrez le noter ! Et la preuve ultime pour aujourd'hui, ce soir, avec Stan, c'est quand même sa tenue débraillée. Rien de glamour et sexy. Tout le contraire même !
"Bon. Je vais te libérer. J'ai assez abusé de ton temps comme ça..." Bien plus qu'elle n'aurait dû d'ailleurs. Bien sûr que ça ne la gênerait pas qu'il reste un peu plus, qu'il fasse plus ample connaissance aussi mais non. Faut savoir quand s'arrêter et il vient de dire qu'il n'allait pas tarder de toute façon. Du coup, Elsa se lève après avoir terminé sa bière. De s'être levée trop vite, elle en a la tête qui tourne et se rassoit aussitôt en achevant sa chute à moitié sur Stan. "Désolée. Me suis levée trop vite." Elle lève la tête, lui sourit et se relève plus doucement cette fois. Levant les mains pour tester sa stabilité, elle sourit une nouvelle fois en regardant Stan. "C'est bon !" Boitant légèrement à cause de son pied légèrement estropié, elle se dirige vers la porte. "J'veux pas te chasser tu sais. Bien au contraire. J'te dirai bien de rester et qu'on se commande une pizza si tu veux même." Elle a un petit creux et elle sait qu'il lui reste du liquide quelque part dans sa cuisine. "Mais j'veux pas abuser. T'as déjà fait beaucoup pour moi." Et encore c'est un euphémisme. Maintenant, c'est à lui de décider du reste de sa soirée. Soit il reste manger un bout avec elle et papoter encore un peu - voire plus (non faut pas déconner non plus !!! )- soit il décide de s'en aller et de regagner son logement. Ce qui, en un sens, serait plus logique et bien plus compréhensible ! Qui passerait autant de temps avec une nana qu'il connait à peine ? Un mec qui aurait certainement envie de la culbuter oui mais ça n'a pas du tout d'être le genre de Stan. A moins qu'Elsa se trompe. Ce qui ne serait pas la première fois. Mais là, non, elle est sûre et certaine qu'il n'est pas comme ça. Sinon, il aurait déjà tenté un truc. Et là, rien du tout. Rien de rien. Peut-être qu'il est gay d'ailleurs ? Noooon... Enfin qu'est-ce qu'elle en sait au fond ? Rien. Mais un mec comme ça, mignon et super sympa et tout et tout... Y'a forcément un truc qui cloche nan ? Donc soit il est gay soit il est maqué. La seconde option semble plus plausible. Mais ça, Elsa ne le saura probablement jamais.
Tu n'es pas surpris du tout d'apprendre que c'est une question d'habitude pour elle, que de se blesser et d'avoir sans doutes des bleus et autres blessures apparentes ici et là. Parce que tu doutes que la maladresse qui semble être la sienne, ne date que d'aujourd'hui. C'est un truc qui doit faire partie intégrante d'elle depuis toujours ou un paquet d'années au moins. Et si ça t'amuse un peu, tu n'imagines pas que c'est une partie de plaisir pour elle le reste du temps. Tu es même certain que ça tient plutôt du calvaire. Même si tu ne penses pas un seul instant que tout ça puisse vraiment être contagieux, tu confirmes quand même que tu ne vas pas tarder à lever le camp. Parce que tu ne vas évidemment pas rester indéfiniment chez elle de toute façon. Je te crois sur parole. Que tu réponds avec un petit sourire amusé, quand elle croit utile de préciser que les personnes qu'elle côtoie, sont en parfaite santé. Si ce n'était pas le cas, tu pourrais effectivement commencer à croire qu'elle subit une mauvaise malédiction. Dont le but n'est pas tout à fait certain mais est clairement effrayant pour le coup.
Il n'empêche que tu ne vas pas rester indéfiniment chez elle. Il te faut même lever le camp, histoire de ne pas rentrer beaucoup trop tard. La météo étant pourrie, tu n'as pas envie que la nuit soit noire de chez noire quand tu quitteras cet appartement pour rejoindre le tien. On aura bien l'occasion de se faire une soirée pizza. Que tu conclus, amusé. De toute façon j'ai ton numéro. T'en fais pas, je t'appellerai. Et tu es du genre à tenir tes promesses alors tu vas bel et bien le faire. Si tu n'es pas dans une période des plus sombres à ce moment là tout du moins. Puisque tu passes ton temps à chuter et à te faire mal. Bonne pizza alors. Et à bientôt. Que tu conclus avec un sourire tout ce qu'il y a de plus sincère et de plus gentil. Avant de tourner les talons pour la laisser tranquille. En espérant vraiment que ça ira et qu'elle ne va pas se rompre le coup dans les heures à venir.
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