Dans 1 mois j'allais avoir 21 ans j'avais tellement hâte d'être enfin majeur, j'attendais cela depuis un moment et je savais que dans quelques mois j'allais pouvoir partir de chez mes parents c'était le deal que j'avais fait avec mon père, je faisais le métier que je voulais tout en suivant des études pour devenir avocat comme ma mère dit depuis toujours la beauté se fane, tu ne seras pas mannequin toute ta vie, mais je devais rester vivre avec eux jusqu'à mes 21 ans. J'avais déjà regardé quelques appartements et j'avais quelques critères bien précis qui faisaient que j'étais très exigeante dans mes recherches. L'appartement devait être à Hype Park pour ne pas être loin de mes parents, mais aussi de mon grand frère Kylian enfin je devrais dire mon grand frère adoptif. Car Kylian a été adopté quand il avait 2 ans par nos parents et 3 ans après cela ils m'ont eu. J'ai découvert le jour de mes treize ans qu'il n'était pas mon vrai frère, car nos parents ne me l'ont jamais dit et on a demandé à Kylian de me cacher cela.
Aujourd'hui, je ne travaillais pas et n’avais pas de cours alors je pouvais profiter un peu, j'avais commencé par une séance de sport puis une douche et maintenant je me prépare pour aller voir Kylian que je n'avais pas vu depuis un longtemps par manque de temps dû à nos emploi du temps. On était toujours très proche malgré ce que j'avais découvert, mais au delà de ça j'avais commencé à ressentir des petites choses pour lui, des choses que je ne devrais pas ressentir mais auxquelles je ne pouvais rien. Une fois préparé je sors de la maison familiale et part en direction du penthouse de Kylian, j'y vais en marchant, car ce n'est pas loin de là maison. Au bout de 10 minutes de marche j'arrive devant son immeuble, je rentre et le portier me sourit comme toujours et je le salue avec le sourire. Je me dirige ensuite vers l'ascenseur, il me suit pour faire fonctionner la clé pour avoir accès au penthouse de mon frère. Après quelques minutes les portes s'ouvrent dans l'entrée.
- Kay tu es là??
Je me dirige vers le salon pour essayer de voir si il est là ou pas.
La veille, j’avais joué avec mon équipe et aujourd’hui, pour une rare fois, nous étions en congé. Ni entraînement, ni match. Hier soir, nous en avions donc profité, avec les gars, pour aller prendre une bière au bar, qui s’était terminé avec quelques bières au final. Il y avait bien quelques demoiselles intéressantes qui nous avaient fait de l'œil, mais nous avions besoin d’une soirée entre mecs pour une fois que nous pouvions nous relaxer. Je ne me souviens pas de l’heure à laquelle nous sommes rentrés, mais je sais qu’il était tôt, tôt, parce que les oiseaux commençaient à chanter et le soleil à se pointer le bout du nez. J'étais tombé dans mon lit sans même me changer. J’avais ouvert les yeux dans la dernière heure, mon cellulaire était mort à côté de moi, après l’avoir branché je sautai sous la douche. J’avais ma journée devant moi et je me demandais à quoi j’allais employer ce temps. J’avais bien quelques idées, des demoiselles à emballés dans la majorité des cas, mais il y avait longtemps aussi que je n’avais pas vu ma mère, donc je me pose encore la question en sortant de la salle de bain, une serviette autour de la taille, les cheveux encore mouillé quand j’entend les portes de mon ascenseur privé s’ouvrir dans le salon. Un des gars doit vouloir choisir pour l’équipe pour ce soir encore et comme je ne répondais pas à mon téléphone il est arrivé. Il n’y a pas grand monde que mon portier laisse passer pourtant. Il se dirige vers son entrée, quand il entend la voix de Nastya s’élever dans le penthouse. Il est loin d’être habillé pour voir sa “soeur”, même s' il pourrait en profiter pour blaguer un peu.
- Nastya.. un peu plus et tu me trouvais sous la douche.
Je m’adosse au cadrage de la porte du salon ou se trouve cette soeur que j’aurais mieux aimée tout simplement rencontrer au lycée, j’ai des pensées beaucoup trop impure pour qu’elle ne soit que ma soeur, je soulage souvent ma conscience en me disant que nous n’avons pas de liens de sang du tout, simplement, sur papier, c’est une autre histoire. Si il n’y avait que le paternel Clark, je m’en moquerais bien, parce que je me fous de ce qu'il peut penser aujourd’hui, mais notre mère est là, et elle j’ai peur de comment elle pourrait réagir. J’ai toujours mon sourire suffisant au lèvre, mais je sais que ma serviette est bien attachée à ma taille, je vais la regarder rougir, puis, j’irai m'habiller. J’adore la voir rougir.
Hier soir il y avait un match de football américain à la télé, le truc que certaines filles que je connais ne regardent jamais à la télé, elles sont horreurs de ça mais moi j’adore les matchs de football américain surtout quand l’équipe des Bears joue. C’est mon équipe préférée sûrement parce que Kylian joue dans cette équipe. Quand il jouait au lycée, on allait toujours le voir jouer ma mère et moi, on ne ratait aucun match, mon père lui ne venait jamais, j’ai compris pourquoi il était froid avec mon frère le jour où j’ai appris qu’il n’était pas mon vrai frère, mon père ne voulait pas l’adopté, mais ma mère l’a supplié, car ce petit garçon est arrivé à l'hôpital où elle travaillait, il était couvert de bleus et abandonné. Elle avait dit à mon père que c’était un cadeau envoyé, car elle ne pouvait pas avoir d’enfant, mon père ne croit en rien, et même si ma mère est médecin elle croit en quelque chose sans que cela ne soit forcément un dieu, sûrement son côté espagnol qui parle. Mon père a donc accepté et finalement 3 ans plus tard, je suis arrivée et j’ai cru comprendre qu’il avait regretté au moment de ma venue au monde ce que je n'avais jamais compris. Ma mère en revanche était plus que comblée d’avoir deux enfants, mais à croire que ce en quoi elle croyait était joueur, j'étais finalement tombée amoureuse de mon frère et je m’en cachais depuis le moment où je l’avais compris.
Ne pas travailler et ne pas avoir cours aujourd'hui était vraiment rare alors il fallait que j’en profite au maximum, j’allais en profiter pour aller voir Kylian que je n’avais pas vu depuis longtemps, car entre mes cours, mon travail et lui ses entraînements et ses matchs, on n'avait pas le temps de se voir beaucoup. On était toujours très proche lui et moi et encore plus je dois dire quand j’avais appris qu’il n’était pas mon frère de sang, après les choses était devenus légèrement bizarre entre lui et moi enfin surtout de mon côté, car j’avais commencé à ressentir des choses pour lui-même si j’avais tout fait pour ne plus penser à lui d’une autre manière que comme mon frère. Encore maintenant, j'essaye toujours de lutter contre ses sentiments.
Après m'être préparé pour aller chez Kylian en espérant qu’il soit chez lui, j’arrivais chez lui au bout de 10 mins et son portier m’ouvrir l'accès à son appartement avec le double des clés qu’il avait pour les visiteurs en m’assurant que Kylian était bien chez lui. J’en fus plus que contente et je le remercie en rentrant dans l’ascenseur et lui fis un sourire au moment ou les portes se fermer. L’ascenseur monta donc et j’en profitais pour consulter mes mails chose que je n’avais pas faite de la journée ce qui était rare de ma part. Les portes s'ouvrent et j’appelais mon frère, je le vis, quelques secondes, après appuyée dans l’encadrement d’une porte le sourire aux lèvres avec une serviette autour de la taille, il me dit que si j'étais arrivée quelques minutes plus tôt, je l’aurais surpris sous sa douche. Cette pensée me fait rougir tout autant que saliver, je me mordis la lèvre une fraction de seconde avant de me reprendre.
- Va t’habiller, car ce n’est pas une tenue pour accueillir sa sœur préférée.
Je disais cela, mais en fait, j’aurais aimé le voir sans sa serviette et pouvoir passer mes mains sur son torse.
Comme je l’avais prévu, elle rougit et me demande d’aller m’habiller. Je souris et lui fait un clin d'œil explicite avant de quitter pour retourner à ma chambre au deuxième étage pour m’habiller. Alors que je retire ma serviette en haut des escaliers, je me demande pourquoi elle est venue ici aujourd’hui, bien entendu, je suis loin d’être fâché de la raison, je suis simplement surpris. Agréablement surpris. Nu, sur le palier, je sais que je suis loin de ses yeux, mais pas loin de ses oreilles, elle peut encore m’entendre.
- Tu aurais eu du mal à te trouver un copain après m’avoir croisé nu.
Puis, j’éclate de rire. Je m’amuse à la draguer ouvertement, toujours sur un ton à la blague pour ne pas qu’elle sache que dans le fond, j’aurais été aux anges de la voir arriver quand je suis sorti de sous la douche, ou encore quand j’étais sous la douche. J’aurais eu du mal à lui cacher qu’elle me plaisait, par contre, mon anatomie ne cessait de réagir en sa présence. J'enfile un chandail ample gris sur des jeans bien simple, les premier que je trouvai et qui était confortable. Essorant rapidement mes cheveux qui dégoûtait encore, j’accroche ma serviette et prend une respiration. Ses visites à l’improviste c’est aussi pour cela que quand je vois des femmes, je les vois à l’hôtel, chez elles ou encore dans les toilettes du bar simplement pour une petite vite. Elle sait que je vois des femmes, je n’ai pas honte de le cacher, mais le plus que je peu, je ne veux pas qu’elle arrive un matin, comme aujourd’hui et tombe sur une femme à moitié nu, alors que dans mes rêves les plus érotique c’est elle qui est dans mon lit quand je me réveille le matin, et nu. Je pousse un soupire, un jour je devrai essayer de passer par-dessus ses sentiments, je lui dois bien cela. Je ne peux pas lui imposer un amour aussi bizarre que cela, je dois être brisé quelque part. Je descend les escaliers pour ne pas trop la faire attendre et lui souris quand je la retrouve.
- Pas trop déçu, je suis habillé.
Je vais vers la cuisine, il me faut un café. Peu importe l’heure qu’il est, j’ai besoin de cela là, pour ne pas boire un verre afin de faire passer la gueule de bois, que j’aurais penser serait pire que ce qu’elle est finalement, quand je me retourne vers Nastya, je me demande si elle y est pas pour quelques chose, vu la joie que j’ai de la voir ce matin, c’est fou comme elle m’avait manqué.
Voir Kylian comme ça me faisait bizarre, je l’avais déjà vu comme ça par le passé quand il habitait encore avec nous, mais c'est vrai que depuis presque 5 ans je ne l’avais plus vu comme ça et cela m’avait manqué je doit l’avoué. Je détourne légèrement le regard pour que cela ne paraissent pas bizarre, aucune sœur ne mate son frère comme moi je dois le faire à ce moment-là. Il monte à l'étage pour s’habiller et je patiente tranquillement avant qu’il ne redescende. Il me dit que si je l'avais vu nu j’aurais eu du mal à trouver un copain après ça. Kylian me dragouille comme à son habitude, mais il le fait avec tout le monde c’est une façon de se protéger, je le connais tellement bien.
- Tu es tellement sûr de toi Kay, tes chevilles vont bien??
Il éclate de rire et il redescend quelques minutes plus tard habillé d’un jean et d’un sweat gris. Je suis déçue de le voir habillé, mais je ne peux rien lui dire. J’aurais tellement aimé qu’il ne soit pas mon frère et le rencontré au lycée malgré nos quelques années d’écart et sortir avec lui, car je suis sûr que j’aurais réussi à sortir avec lui. Oui je suis sûre de moi, mais c'est normal étant mannequin. Il me demande si je ne suis pas déçue qu’il soit habillé.
- Non, tu es très beau comme ça.
Je lui fais un petit compliment, même si je ne devrais peut-être pas. Il part vers la cuisine et me demande si je veux un café ou autre chose à boire. Je le suis dans la cuisine et lui sourit.
- Je veux bien un thé glacé s’il te plaît. J’ai un peu chaud.
J’ouvre un peu plus ma veste qui va avec ma jupe donc je ne peux pas la retirer enfin si je pourrais, mais en dessous je suis juste en soutien-gorge donc pas le choix de la garder.
Je me demande toujours si je suis sain d’esprit d’osé la draguer comme cela, et si quelqu’un nous entendais ? Et si notre mère cessait de me parler ? Cette femme m’avait sauver la vie et moi j’étais là à vouloir mettre sa fille biologique dans mon lit, même si c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas faire autrement. Je pars à rire lorsqu’elle me demande si mes chevilles vont bien, c’est sans doute pour cela que si je l’avais rencontré au lycée, j’aurais pas retenu mes envies et il y aurait maintenant plusieurs années que j’aurais eu la chance d’au minimum goûter ses lèvres.
- Comme à leur habitude, tu veux vérifiez ?
Je sais qu’elle ne le fera pas, mais elle est chez moi, à l’abri de tout les regards et des langues indiscrète qui pourrait dire à notre mère que la façon dont je lui parle est loin d’être la façon dont un frère devrait parler à sa sœur, même si au fond, nous n’avons que des liens sur les papiers et que son père me pendait sur la place publique déjà qu’il ne m’aime pas depuis tellement longtemps. Je suis presque déçu lorsqu’elle me dit me préférer habillé, encore là, si elle n’était pas ma sœur je lui aurait montré que je suis bien mieux sans vêtement et elle ne pourrait plus s’en passer. Je lui avais offert quelque chose à boire beaucoup plus pour me changer les idées, j’avais besoin de faire quelque chose qui pourrait m’occuper l’esprit ou boire quelque chose de froid, à défaut de pouvoir retourner sous une douche, froide de préférence. Elle me demanda un thé glacé, par automatisme je me baissai dans mon frigidaire pour ramasser le siens, le froid me fit du bien, surtout qu’elle venait de me dire qu’elle avait chaud. J’étais parti de la maison depuis 5 ans, et une chance, je n’aurais sans doute pas pu garder mon self contrôle aussi bien qu’aujourd’hui, et effectivement j’avais déjà du mal lorsqu’elle disait ce genre de chose. J’ai déjà à la main la bouteille depuis quelques secondes qui s’éternise. Je pousse un soupire, je ne peu pas me cacher au froid pendant trop longtemps, je finirai par attirer les regards, je me redresse donc, et lui tend sa bouteille. Je me concentre à me faire un café assez fort pour me réveiller et y glisse une petite dose d’alcool pour le sucré, une crème que je ne sais même pas qui à emmener chez moi, mais aujourd’hui ça fera l’affaire. Je me retourne vers elle et prend une grande gorgée qui me brûle la gorge en même temps de complètement me remettre les idées en place. Cette fille me rend fou, et le pire c’est que j’aime ça.
- Alors que me vaut la visite de Madame aujourd’hui ?
J’aime la taquiner, c’est toujours drôle, et en même temps j’aime notre relation entre nous, même si certaines journées je voudrais que sa se termine à l’horizontale, et pourquoi pas à la verticale, je ne suis pas difficile. Enfin, notre relation d'amitié me plait aussi beaucoup et me fait du bien et je ne veux pas perdre ce que nous avons construit au fil des années, malgré les petits désaccords que nous avons pu avoir tout de même.
Je savais au fond de moi que venir ici n'était pas une bonne idée, car cela voulait dire me retrouver seule avec Kylian et que résisté à ne pas l'embrasser allez être très dur. Enfin je serai venue avec ma mère cela aurait été bien, car quand notre mère est là je ne veux pas la décevoir alors je pense à tous sauf à Kylian ou du moins j'essaie. Mais là arrivé et le voir à moitié nu était une véritable torture pour moi. Je sentais monter en moi une envie irrésistible de lui retirer sa serviette alors pour penser à autre chose je le taquine. Quand il me dit que j'aurai du mal à me trouver un copain après l'avoir vu nu je ne pu résister à lui demander comment aller ses chevilles. Ce à quoi il me demanda si je voulais les voir.
- Hmmm, non merci, j'aime les chevilles normales et pas celle de footballeur.
C'était faux complètement faux même, j'adorais les hommes musclé comme lui qui pouvait nous prendre dans les bras pour nous protéger et faire d'autres chose avec les muscles comme nous porter pour plein d'autre raison que je ne penserai pas sinon je savais que j'allais devoir lui demandé pour prendre une douche froide. Quand il revient après s'être habillé je fus déçue, mais je ne laissais rien paraître je savais le faire à la perfection était une bonne mannequin donc c'est ce que je fit comme je le faisait depuis plus de 5 ans c'est peut-être ça qui a fait que je suis une bonne mannequin ne pas montrer que j'ai des sentiments pour mon frère, adoptif certes, mais ni ma mère et encore moins mon père accepterait cette relation si Kylian ressentais la même chose que moi ce qui n'est pas le cas du tout vu comment il se comporte avec moi. Il sorti du frigo en me tendant une bouteille de thé glacé, je l'ouvrit et bu une longue gorgée j'avais extrêmement chaud sûrement dû à la proximité de Kylian j'aurais tout donné pour être à la plage en ce moment en maillot de bain tellement j'avais chaud et au moins je pourrais me jeter à l'eau pour évité la surchauffe et me rafraichir l'esprit. Pendant ce temps il se faisait un café et me demande pourquoi j'étais venue le voir aujourd'hui en m'appelant Madame chose que j'avais horreur et il le savait bien.
- Arrête de m'appeler Madame je t'ai déjà dit, j'ai même pas encore 21 ans que je me sens vieille avec toi.
Je bu de nouveau une gorgée et poursuivit.
- Et bien j'étais en congés aujourd'hui alors je suis venue te voir et aussi t'inviter à un repas de famille pour mon anniversaire.
J'espérais de tout cœur qu'il allait dire oui, passé une soirée en famille le jour de mes 21 ans puis sortir officiellement en boîte avec mes amis après était pour moi la soirée idéal, mais Kylian devait accepter pour cela de venir manger à la maison, je savais qu'il allait dire non, mais j'avais su hier soir que mon père serait en déplacement donc Kylian pourrait venir sans le voir, mais je voulais savoir si il était prêt à supporter notre père pour moi.
L’entendre me dire que mes chevilles n’était pas son type me dérangeait beaucoup, mais pourquoi ? Ce n’était que mes chevilles de toute façon et pourtant tout ce que j’ai le goût de faire, c’est de lui montrer que même mes chevilles devraient lui plaire. Après avoir pris une grande inspiration, je pousse un léger soupire, un soupire à peine audible, mais qui équivaut à une claque au visage que je me fais à moi-même. Comment puis- je peut avoir des pensées comme cela pour ma soeur ? Même si nous avons le même sang, nous avons été élevés ensemble et je ne crois pas que montrer à Nastya que dans le fond elle me trouve attirant soit la solution pour arranger les choses avec mon “père” du moins si cela me dérangeait de le décevoir un peu plus, notre “mère” est toutefois celle qui réussi à m’arrêter dans tous les élans de désirs que je pourrais avoir devant la demoiselle qui se tient dans ma cuisine.
La regarder boire me force à détourner les yeux, j’ai sans doute effectivement pas assez dormi la nuit dernière, parce qu’aujourd’hui j’ai beaucoup de mal à me retenir. Pourtant, elle réussit à me faire rire en entendant se fâcher contre moi uniquement parce que j’ai le don de l’appeler Madame. Détournant les yeux de sa nouvelle gorgée qui venait de franchir ses lèvres et qui prenait ma tasse dans mes mains et la portait de même à mes lèvres.
- Tu vas avoir 21 ans bientôt, c’est déjà bien assez vieux.
Vieux pour prendre des décisions toutes seules, pour être considéré comme un adulte. Si je n'étais pas tombé dans cette famille cette journée-là, il y a tant d'années, j’aurais pu être celui qui lui annonce à ses 21 ans que je veux la voir en dehors. Que je veux plus qu’une des histoires sans lendemain avec elle. Pourtant, je n’aurais pas cette chance.
Lorsqu’elle m’annonce qu’elle voulait m’inviter à un souper de famille pour son anniversaire. Je pousse un soupire, un souper avec cet homme n’était clairement pas dans mes projets futurs, encore moins dans si peu de temps. Si je pouvais ne jamais le revoir, j’en serais grandement enchanté, malheureusement pour lui, s' il voulait écouter le foot, il devrait endurer de me voir marquer, pour son plus grand malheur. Le café alcoolisé que je tiens dans mes mains se retrouve en quelques gorgées vides, et la tasse dans l’évier. Je me retourne vers ma sœur qui attend toujours ma réponse. J’avais vraiment l’intention de lui dire non, de lui dire que je préférais l’invité moi même pour souper, seul à seul, mais quand mon regard à croiser le sien, mes défenses se sont toutes abattues unes à unes.
- S'il me parle une seule fois de travers, je t’avertis que je quitte immédiatement !
Cette femme serait ma perte si je ne faisait pas attention, elle était ma plus grande faiblesse, et la seule à qui mes essaye de dire non, s’avérait bien souvent infructueux.
Je pouvais parfois aimer Kylian à en mourir, mais quand il m'appelait Madame je n’avais qu’une envie c’était de le frapper, les autres pouvait m’appeler comme cela, mais entendre ce mot de sa part me faisait comme un effet d’une balle en plein coeur, comme si je n’avais rien pour lui même pas sa sœur alors que je ne voulais qu’une seule chose qu’il m’appelle princesse ou mon amour. Je lui disais alors que je ne voulais pas qu’il appelle Madame, car je n’avais pas encore l'âge pour. Il me dit alors que bientôt j’aurais 21 ans et que c’était déjà bien assez vieux, alors que lui était plus vieux que moi.
- Tu es plus vieux que moi Kylian donc non je ne suis pas vieille, je suis encore une jeune femme en pleine fleur de l’âge.
Je le regardais mais évitait son regard, car en ce moment précis je n’aurais pas pu résister à l’embrasser. C’était de sa faute en même temps, il était venue m’accueillir en serviette de bain et dès lors j’avais voulu lui sauter dessus. Je me sentais gêné de penser comme cela. Durant longtemps j’avais pensé que quelque chose ne tourné pas rond chez moi et j’avais finit par changer d’avis en regardant des films et des séries ou une jeune fille avait eu les même sentiments que moi envers son frère adoptif, j’avais même lu des livres ou c’était également le cas et donc je m’était déculpabiliser à force des années.
Quand j’ai posé la question à Kylian pour la soirée en famille je pensais qu’il dirait non et n’accepterais jamais. Au moment où il a accepté je suis tombé des nues, certes il avait accepté sous condition que notre père ne devait pas lui parler, mais c’était déjà cela. Je lui sourit et me mets debout pour sauter de joie.
- Oh ouiiii merci Kay. Mais ne t'inquiète pas, notre père ne sera pas présent. Il est en déplacement ce soir là. Trop occupé avec son travail pour passer une soiréee avec sa fille le jour de son anniversaire.
Je baissais la tête en disant cela pour retenir les larmes qui auraient pu éventuellement couler et que Kylian ne voit rien du tout.
- En tout cas merci Kay au moins je peux compter sur toi même si tu aurais dû le supporter toute une soirée.
Je me dirigeais vers lui et le pris dans mes bras, je ne savais pas trop si ça le dérangeait ou pas, mais à cet instant précis j’avais eu envie de le sentir contre moi, même si je savais qu'après je me serais senti mal à l’aise.
Je savais que l'appeler Madame ou dire qu’elle était vieille était synonyme d’arrêt de mort pour moi, pourtant, je ne pouvais pas faire autrement. Autant je pouvais aimé ce petit bout de femme, autant j’avais besoin de son attention, que ce soit bon ou mauvais comme maintenant. Parce que pendant que j’avais son attention elle ne me tournais pas le dos. Au final, ma plus grande hantise c’était qu’elle et notre mère me tournent le dos un jour. Je n’avais après tout que des papiers pour dire que je faisais partie de la famille et il fallait avouer que le patriarche avait déjà décidé que des papiers ne valaient rien pour son lien avec moi. Notre relation à tous les trois autres était bien meilleure, bien sûr, mais je ne pouvais m’enlever cette peur de me retrouver sans plus personne. C’est aussi pour cela que je me devais de taire les sentiments si fort que j’avais pour Nastya, que dis-je que j’ai, puisque je ne pense pas pouvoir l'oublier de sitôt et ce, malgré que j’essaye, la preuve étant le nombre incalculable de fille, bon en fait c’est très calculable puisque pas si nombreux, qui passent dans mon lit.
- Ça c’est qu’un détail ma jolie !
Bon, pas le surnom du siècle quand on le pense, en fait Nastya n’est pas simplement jolie, c’est la plus belle femme que j’ai vu de ma vie. Oui, mon jugement est faussé par mon coeur, mais je reste sur ma mentalité. Pourtant, dans cette phrase c’était beaucoup plus pour la narguer que pour lui annoncer mes sentiments pour elle. Mon plaisir numéro un dans notre relation si compliqué: La draguer en passant cela pour des blagues.
Aussitôt après avoir accepté son invitation pour sa fête, je vois la surprise naître sur son joli visage. J’aurais tant voulu la prendre dans mes bras, lui montrer que je serais toujours là pour elle. En plus pour ses 21 ans. Pourtant, là maintenant, je ne me faisait pas confiance. La prendre dans mes bras était beaucoup trop dangereux que mes lèvres terminent sur les siennes ou encore que je l'entraîne dans mon lit. Elle paniquait bien si je me laissait faire et que je la couchais sur mon lit ou juste que mes lèvres touchent les siennes. Je la perdrais, je perdrais celle que je considère comme ma mère aussi, tout ça pour quelques secondes à avoir flanché sur mon self-control et qu’elle me voit comme un monstre. Lorsqu’elle se lève pour sauter de joie je mime un mal de tête et que c’est trop fort.
- Hey, j’ai trop bu hier.. moins fort.
Je sais que c’est pour me protéger que je fais cela, parce que la voir si heureux me rend aussi heureux, sans doute plus que ce que je ne devrais vraiment au final. Après tout, je ne suis que son “frère”. Je suis heureux toutefois qu' au final il ne soit pas présent. Sans le savoir, elle vient de m’enlever un bon poids et beaucoup d'appréhension de le voir sur les épaules.
- Je n’aurais pas pu te garantir que ta soirée aurait été calme ou comme tu le voulais. Il ne mérite pas une famille comme la sienne c’est tout.
Sans qu’elle ne le sache, je m'exclus de cette famille, malheureusement j’avais du mal, malgré que maman et Nastya me considèrent comme une famille je savais que ma famille a moi n’avait pas voulu de moi et ce nouveau père non plus au final. Je regarde l’heure et mon ventre me crie famine. Je vais commander quelque chose pour essayer de combler un peu mon ventre et m’occuper l’esprit de ma “soeur” qui est toujours là devant moi, si désirable.
- J’ai faim. Je vais commander. Tu veux manger avec moi ?
Et même si je sais qu’elle doit vouloir préparer sa fête, ses sorties avec ses amis, j’espère qu’elle dira oui.
- Tu fais quelque chose de spécial pour ton anniversaire avec tes amis après le souper ?
À chaque fois qu’elle me parlait de sortir avec ses amis je n'arrivais pas à me sortir de la tête tous les garçons qui avaient les yeux rivés sur elle. À chaque fois, sans exception je m’imagine la suivre tel un stalker, et d’éclater les dents de chacun d’entre eux qui oseront poser les yeux sur elle. Oui, je suis déranger. Si je le pouvais, personne ne serait autre que moi. Parfois je me dis que si je ne peux pas l’avoir personne ne le pourra, mais je trouve cela vraiment psychopathe au final. Ces soirées là c’est souvent les soirées ou des femmes finissent dans mon lit afin que je réussisse à la sortir de ma tête. Sans succès.
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