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Dance with me
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Lun 4 Oct - 11:15


La dernière fois que Lola avait quitté une boîte ou un club, ça lui avait donné l’un de ces pires souvenirs de toute une vie. Un vrai traumatisme qui lui avait laissé des bleus et l’achat compulsif d’un nouveau verrou pour la porte de son appartement. Chicago avait sa réputation et elle ne l’avait pas usurpé. Mais ce soir, l’ambiance était à la réconciliation avec ces « retours à la maison ». Lola venait de poser ses fesses sur la banquette arrière d’un Uber, Stan était avec elle et il avait cette attitude qui se voulait peut-être seulement câline mais qui sonnait comme un peu protectrice dans sa tête aussi. Et c’était bien. Psychologiquement, c’était parfait. Sentimentalement, pareil. C’était un peu comme avoir toutes les étoiles alignées ce soir et ça n’arrivait pas souvent. « Demain était un autre jour » et Lola ne savait pas s’il pourrait être meilleur.

Stan « casse l’ambiance » selon ses propres termes et Lola lève les yeux au ciel, balayant ces quelques mots d’un geste de la main.

« Moi je dis que c’est le destin. J’aime cette idée. Ça a un petit quelque chose de mystique qui me plaît. »

Pas qu’elle soit spécialement superstitieuse ou quoi… Encore qu’elle était du genre à remarquer les occasions d’être 13 convives, les chats noirs, les vendredi 13 et les 7 années de malheur liées aux miroirs brisés… Un truc qui lui avait transmis ses parents plus ou moins consciemment et qui tenait finalement moins à de la superstition (en tout cas dans sa tête à elle, allez savoir pour ses parents) qu’à une habitude maintenant bien ancrée chez elle et sans réelle conséquence. Là tout de suite, ça tenait même à une version plutôt romantisée de tout ça.

« De toute façon je n’ai pas réellement envie de faire le calcule. »

Lola pose sa tête contre l’épaule de Stan, se souciant peu du chauffeur pour honnête, sans aller jusqu’à l’ignorer ou le snober. C’est juste qu’il était secondaire dans sa petite bulle de bien être immédiate. Elle allait bien dormir. Ça tenait à pas grand-chose de le dire. C’était juste comme ça qu’elle le sentait et puis rien à voir mais avec Miguel chez sa mère, elle pourrait peut-être même gratter une de ses trop rares grasse matinée sans petit déjeuner à préparer ou gamin à faire garder par la télévision le temps qu’elle sorte du brouillard.

Stan se fait confirmer leur rendez-vous du lendemain et Lola acquiesce.

« Demain soir. Tu passes me chercher ? A quelle heure ? »

Elle aimait l’idée de se faire prendre au pied de son immeuble et ramener, c’est vrai ! D’ordinaire elle était plus indépendante mais bon, c’était le jeu de ce pseudo romantisme qu’elle essayait de distiller un brin disons.

« Je vais demander à mon frère de garder Miguel. Si tu l’entends dire qu’il veut sortir, met lui un stop ! »

Parce qu’elle n’avait pas envie de justifier à sa mère qu’elle sortait deux soirs de suite et que prendre une baby-sitter à la dernière minute c’était toujours très compliqué. Même Kat, si douce et si serviable, méritait plus que de se faire prévenir au pied levé. Bref. La voiture s’est lancée dans le trafic… ça ne prendra pas tellement de temps pour arriver à destination. C’est dommage et en même temps, le manque c’est ce qui donne envie de se retrouver, comme on dit. Le regard de Lola se perd par la fenêtre, observant sans réellement le voir le décor de la ville… De ses ongles peints elle joue avec la couture du pantalon de Stanley au niveau de son genoux, distraite. Elle tente d’enregistrer l’odeur de son parfum, celui de ses cheveux ou le naturel de sa peau. Sa chaleur aussi et la douceur de son regard posé sur elle-même si elle ne le voit pas. Le silence est retombé dans l’habitacle et il est confortable. Le chauffeur a le mérite d’avoir bien compris qu’ils n’avaient pas envie de faire la conversation avec lui ce soir. Et lorsque Lola reprend la parole, elle chuchote, sans y penser :

« Merci pour ce petit bout de soirée. »

Elle n’aurait jamais imaginé que Stan puisse à nouveau lui faire éprouver ce sentiment de plénitude, lui qui l’avait habitué à l’exaspération et la frustration. Et si quelque part au fond d’elle Lola redoutait que ça arrive encore que ça n’arrive, elle arrivait pour le moment à faire taire cette crainte.

Le décor se fait familier dehors tandis qu’ils approchent de son chez elle d’abord. Sa main sur le genou de Stan glisse jusqu’à sa main à lui, ses doigts s’emmêlent aux siens, sa paume se colle contre la sienne.

« J’appréhende. Mais c’est une bonne appréhension. »

Il a un petit sourire plus incertain malgré ses certitudes et ses espoirs.

« On est capables de faire les choses bien. »

Même si l’expérience leur avait pour le moment prouver le contraire…

« On n’est plus des gamins. Promettons-nous de ne pas agir comme tel, prochainement. »

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Lun 11 Oct - 17:24
Dance with me.
Ca te fait quand même sourire qu'elle insiste tant pour te faire entendre son point de vue. Même si tu comprends bien pourquoi. Sa façon de voir la chose est quand même plus jolie que la tienne, presque déprimante en comparaison. Mais surtout nettement plus terre à terre. Pas de quoi rêver. Je ne te savais pas portée sur tout ce qui est mystique. Que tu souffles, un petit sourire amusé au coin des lèvres. Et relativement attendri, au passage. Parce qu'elle est quand même adorable dans son approche de la chose. Même si, surtout, ça parvient à te rassurer. Elle a l'air tout aussi ravie que toi par vos échanges et semblant de retrouvailles du soir. Parce que tout s'est beaucoup mieux passé que tu n'aurais pu l'imaginer et l'espérer. Avec ce rapprochement venu couronner le tout. Encore meilleur que tout ce que tu aurais pu espérer. Parce que tu étais persuadé que tout au plus vous retrouveriez votre amitié d'antan. Parce qu'elle était vachement belle cette amitié. Quand vous étiez inséparables tous les trois. Jusqu'à ce que tu ne l'uses de trop la jolie Lola et qu'elle ne décide de te laisser disparaître, avec le lien qui était le votre.

La tendresse reste de mise durant le trajet en voiture. Elle demeure collée à toi. Et c'est tout à fait agréable pour le coup. Son épaule ainsi posée contre ton épaule. Tu aimerais pouvoir la garder plus longtemps. Pourtant vous finirez par arriver devant chez elle. Et ça te fait presque paniquer, l'idée de la voir descendre de voiture. Tu aurais préféré que ça dure plus. Quand bien même vous prévoyez de vous revoir rien que tous les deux, dès le lendemain soir. Pour un vrai rencard comme tu n'as pas l'habitude d'en faire. Je viens te chercher. Que tu lui confirmes, un sourire presque rêveur sur les lèvres. On se dit vingt heures ? Que tu l'interroges dans la foulée. Ca te semble être une heure tout à fait correcte pour un dîner. Surtout avec son fils avec lequel elle voudra sans doute passer un peu de temps avant de sortir. D'autant plus qu'elle est déjà sortie ce soir. Qu'est-ce que je dois lui dire ? Je peux pas l'empêcher de sortir. L'idée même te fait rire. Il est tout aussi libre et indépendant que toi tu peux l'être.

Mine de rien, tu finis par reposer ta tête contre son crâne. Tout à fait apaisé et bien. Satisfait d'être ainsi contre elle et de pouvoir pleinement en profiter. D'autant plus qu'elle a tout autant de gestes tendres à ton encontre. Avec cette main qui gratte distraitement la couture de ton pantalon. Quand vous arrivez dans la rue de son appartement, sa main remue pour retrouver la tienne et permettre à ses doigts de s'entremêler avec les tiens. Elle se tend, elle aussi, à l'idée de la séparation à venir. C'est en tout cas ainsi que tu interprètes la chose. Pas l'un envers l'autre en tout cas. Parce que tu ne peux pas promettre de passer de gamin à adulte dans la vie de tous les jours. Tu resteras sans doute un inconscient tantôt survolté, tantôt déprimé. Il te faudra d'ailleurs lui en parler. Certainement au cours de ce fameux dîner. Cette idée te tend d'avance. Boule au ventre qui s'alourdit plus encore. A demain. Vingt heures. Que tu lui souffles quand la voiture s'arrête. Et tout naturellement, tu ne résistes pas à la tentation de lui voler un baiser. Son visage sur lequel reposent tes doigts avec beaucoup de douceur. Baiser léger et délicat. Même si tu es tenté de lui voler un peu plus encore, tu la laisses s'échapper.

CODAGE PAR AMIANTE
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