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Mer 13 Oct - 20:25
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@Maeena Alqahtani  

Il y a quand même des jours plus simples que d'autre et en l'occurrence, ce matin, ça semble être un jour un peu compliqué. Ce genre de journée ou un seul café ne pourrait pas suffire pour le rendre meilleur ou du moins productif. C'est la tête dans la pile de dossiers qu'elle doit traiter qu'elle se fait déranger par l'assistante de son père qui entre dans son bureau sans même frapper. Elle n'est pas du genre à se prendre pour ce qu'elle n'est pas Cloé, mais la moindre des choses avant de faire irruption dans un bureau ou la matière grise est en ébullition, c'est d'au moins frapper ou prévenir de sa venue. Avec son chewing-gum qu'elle mâche comme une gamine écervelée, la fameuse assistante de son père vient lui balancer un dossier sur son bureau. « Maître Patel m'a demandé de donner ce dossier à ... Maître Patel junior » et c'est un rire strident qui s'échappe de ses lèvres. Cloé n'a jamais compris ce que son père trouvait à cette assistante, si ce n'est le fait que son cerveau étant plus ou moins vide, elle est d'accord d'obéir à chacun de ses ordres sans jamais omettre aucune objection, raison pour laquelle il travaille avec elle depuis des années à présent. Cloé ne rigole pas franchement à sa blague douteuse sur le fait qu'elle soit un junior. Si c'est le cas avec son père, dans ce bureau d'avocat, c'est bien elle qui est la plus douée. Raison pour laquelle son père aime lui balancer des dossiers de dernière minute du genre. Un remerciement à la blonde pour la forme. Elle n'est pas bien contente de voir le post-it qui traîne sur le dossier où elle reconnaît l'écriture de son paternel avec comme indication ''Audience dans une semaine'' c'est en s'essoufflant qu'elle ouvre donc celui-ci.

Dans ce cabinet, travail aussi une de ses amis, Maeena. Elles se sont connus à l'université et se sont aidés durant les cours et durant les examens, il y a toujours eu un petit jeu, une petite compétition entre les deux, même si finalement, elles s'apprécient plus qu'elles ne veulent l'avouer. Cloé est admirative du parcours de Maeena qui est un peu plus âgé et qui a plus d'expérience. Elles se sont spécialisés les deux dans le même domaine. De plus, le passif de la belle à de quoi faire tomber n'importe qui à terre, mais elle, a su se relever. Après avoir pris connaissance de ce dossier, Cloé lèves les yeux au ciel, c'est direction le bureau de Maeena qui travail aussi dans le cabinet de son père qu'elle se rend. Introuvable. Elle essaie alors le coin clope. Introuvable.

C'est finalement quand elle passe la cafétéria, qu'elle la voit en train de boire sa boisson, assise à table avec les autres collègues. Un regard vers elle pour comprendre qu'elle donnerait n'importe quoi pour arrêter d'écouter Lila parler de ses quatre mioches à longueur de journée. « Maeena, tu peux m'aider pour ce dossier ? » elle se lève enfin et vient rejoindre Cloé à la même table qu'elle. Patel junior tout sourire. « Je viens de te sauver d'une conversation mortelle, n'est-ce pas ? » elle lui doit bien un café pour le coup.
© CRIMSON DAY
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Ven 22 Oct - 15:00
Tight lipped at the salt lakes
The birds sing but the heart aches
Wading in the shallows
As he watched you from the shadows

@Cloé Patel -- HAUX • Salt

« La discussion est close, maître Alqahtani. »  Et le ton de sa voix ne me donne pas envie de répliquer. Ce qui, quand on me connait, est tout de même assez dingue. Parce que je déteste ne pas avoir le dernier mot. Mais, ce que je déteste encore plus, c’est qu’on me retire un dossier sur lequel j’ai déjà énormément travaillé et qui est parfaitement aligné avec mes valeurs. Avec la raison même pour laquelle j’exerce le métier que je fais aujourd’hui. Et là, je ne comprends pas. Incrédulité posée sur mon visage, les yeux qui manquent probablement de tomber au sol. À moins que je ne sois en train de le brûler vif dans mes prunelles, parce que je suis furieuse. Je déteste qu’on me parle comme il vient de le faire. Je déteste qu’on ne me laisse pas aller au bout des choses. Pourtant, je ne souffle pas. Je ne réagis pas. J’inspire seulement, serrant les dents pour ne pas me mettre à la lui caquer à la figure comme un chien enragé. Il a beau être « mon boss », là, il fait surtout figure d’un sacré connard. Parce qu’il ne se justifie pas, parce qu’il impose sa volonté et c’est l’une des choses qui me ronge le plus dans ce monde. Surtout, parce que personne mieux que moi ne peux porter ce dossier et gagner la partie, les yeux fermés. C’est pour ça qu’on me choisit. Pour ça que je fais peur à mes adversaires. J’aboie et je mords. Aussi fort qu’il le faut pour que les victimes soient entendues. Ça passe. Ou ça casse. Mais au moins, personne ne peut dire que je ne vais pas au bout des choses.

Alors, forcément, je fais encore la gueule à midi quand je m’aventure à la cafétéria. Je n’ai pas faim. Je n’ai pas envie de parler. J’ai juste envie de retourner dans mon bureau pour ronchonner et avancer sur le reste des dossiers impeccablement rangés sur mon bureau. Mais, forcément, il y a toujours quelqu’un pour venir taper doucement à la porte et me demander si « on mange ensemble ». Parce que je ne suis pas un monstre, en général. Les gens m’aiment bien. Plus que moi je ne les aime, sans aucun doute. Et mon binôme de ce midi saura se tenir compagnie à elle-même quand elle remarquera que je n’ai pas envie d’être un élément au charme social indéniable aujourd’hui. Et c’est prouvé, aussitôt qu’elle nous installe avec d’autres collègues et commence un monologue sur je-ne-sais-quel-sujet, en oubliant presque son plateau repas. À proportions, je mange plus qu’elle alors que j’ai seulement choisi un yaourt et des fruits avec un soda énergisant pour surmonter l’après-midi et surtout, cette conversation à en dormir. Et finalement, j’entends mon prénom, ce qui me tire de je ne sais quel monde dans lequel j’étais partie. Cloé. La fille du boss. Cette journée n’est, définitivement, pas la bonne. Elle est gentille, Cloé. On s’entend bien. Mais aujourd’hui, ce n’est pas le jour. Malgré tout, elle m’offre une sortie que je ne refuse pas, car c’est plus simple de travailler que de faire semblant. Sourire de mise, pour les uns et les autres, je n’attrape que ma bouteille et la barquette de fruits que j’ai entamé. Cloé elle, se félicite déjà. « Je ne sais même pas de quoi elle parlait. » J’avoue, sans la moindre honte. « J’aurais préféré que tu me sauves le coup avec ton père ce matin… Enfin. En quoi puis-je être utile ? »

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