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trade mistakes. (stan)
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Mar 15 Mar - 15:45
TRADE MISTAKES

I may never sleep tonight
As long as you're still burning bright
If I could trade mistakes for sheep
Count me away before you sleep
@Stan Turner  --

dans le métro bondé, la rouquine semble exténuée. une autre journée à rayer sur le calendrier. il ne lui reste plus qu’à rentrer sagement pour pouvoir se reposer. il doit être à peine dix heures et la rame est silencieuse à souhaits. il n’y a que quelques jeunes prêts à s’en aller en soirée. quelques adultes qui comme elle semblent exténués. enfin un peu de calme et de tranquillité. pilar n’a que quelques stations avant de devoir s’arrêter. elle prend les transports en commun car ses genoux sont ankylosés à souhaits. ses muscles sont raides après avoir été tant figés. son job n’est pas des plus physiques, il y a son rôle de maman pour la maintenir en forme et musclée. en parlant de son fils, stan n’a pas répondu à ses messages depuis un moment et la mexicaine espère sincèrement ne pas retrouver son appartement entrain de brûler. elle espère secrètement pouvoir se décapsuler une bière et poser ses fesses sur le canapé. demain son planning est plus léger, ses parents seront rentrés de leur croisière et maèl aura fini son date avec sa peroxydée. il va lui falloir un moment, à pilar, avant de redemander un service au tatoué. devoir lui être redevable n’est pas franchement quelque chose à laquelle la rousse semble vouloir s’habituer. elle n’est plus la môme à qui il tirait les couettes lorsqu’il s’ennuyait. aujourd’hui c’est elle qui le tourmente, bien décidée à lui rendre sa monnaie.

***

il fait désormais nuit noire et c’est les clefs de son appartement en main que la mexicaine foule le pavé. son ventre crie famine après une journée sans rien avoir avalé. et la douce odeur émanant des petits restaurants du quartier est loin d’aider. un mètre après l’autre pilar accélère le pas jusqu’à pouvoir discerner son immeuble un peu plus loin et toujours entier. pas de catastrophe à signaler. avec un peu de chance elio sera déjà au lit et elle n’aura plus qu’à le border. son petit homme est facile à vivre, il l’a toujours été. les dieux ont été clément avec la jeune femme qui se posait mille et une question face à la maternité. sa naissance a été des plus douces et depuis ce jour rien n’a changé. la rousse était faite pour ça. elle devait passer par là. la jeune femme ne croit pas en grand choses mais elle a foi en le destin et en les dés qui ont été jetés. il fait frais et le bout de son nez se met à rougir comme toujours. tout ce qui lui reste à traverser est un carrefour. arrêtée sur le trottoir, pilar se dit qu’un bon bain chaud et moussant pourrait être une bonne idée. histoire de se décrasser un coup et de pouvoir décompresser. le feu piéton passe au vert et la jeune femme se presse de traverser. grimpe quelques marches et passe son badge pour pouvoir rentrer à l’intérieur du bâtiment dans lequel elle vit depuis quelques temps. sept ans. l’ascenseur est là, à l’attendre sagement au rez-de-chaussée. les portes se referment derrière elle et la cage d’acier se met à s’élever. la tour dans laquelle la rouquine vit n’est pas bien haute mais dix étages suffisent à lui faire oublier les escaliers. elle ressort donc une fois sur son palier, déverrouille la porte de l’appartement et rentre à l’intérieur sur la pointe des pieds. pilar dépose son sac, se débarrasse de sa veste et de sa paire de creepers qu’elle délaisse dans l’entrée. son petit chez elle est bien calme et la lumière est feutrée. la mexicaine rejoint le salon où elle retrouve stan et elio endormis l’un contre l’autre sur le canapé. pendant un instant son souffle est comme coupé. le myocarde rate un battement devant la scène qui lui est jouée. pourquoi il lui fait ça, pourquoi est-ce qu’il lui fait ce genre d’effet? elle se mord la lèvre et reste un instant immobile à les observer. qu’ils ont l’air paisible malgré le foutoir régnant dans la pièce désordonnée. quelques minutes passent avant qu’elle ne se décide à avancer. la rousse s’accroupit aux côtés de stan et tente, en douceur, de le réveiller. pour récupérer elio et aller le coucher elle a besoin qu’il reprenne son gros bras tatoué. « eh la bella durmiente, j’suis rentrée. » qu’elle chuchote pour ne pas trop les brusquer. profondément endormi stan ne semble pas prêt de capituler ni d’abandonner morphée. elle entreprend de bouger son avant-bras. mission périlleuse mais quelle mène à bien et récupère elio ronflotant tout bas. elle sert sa petite tête brune tout contre elle et hume son parfum qui lui a tant manqué. « je vais coucher le petit, je reviens même si t’auras sûrement pas bougé. » car stan semble lui aussi être bien claqué. pilar n’en rajoute pas. pour une fois. ou du moins pas encore mais son fils a besoin de son lit et elle de manger. elio n’ouvre pas les yeux, reste dans le pays des rêves sans même le quitter. la jeune maman le borde, coince bien la couette sur ses côtés. il est tout ce qu’elle a de plus précieux, tout ce dont elle a besoin pour exister. son monde gravite autour de lui et de son sourire à qui il commence à manquer quelques dents de lait. elle replace une de ses mèches de son front derrière l’une de ses oreilles, allume sa veilleuse et quitte la pièce dont elle laisse la porte légèrement entrebâillée. la rouquine revient sur ses pas et pose enfin un bout de fesse dans le canapé. elle envoie voler son poing contre l’épaule de l’endormi qu’elle passe son temps à martyriser. « t’es mort, t’as cané? t’as pas dormi hier soir c’est ça? c’était quoi son prénom cette fois? » qu’elle raille avec un rire mesquin. elle s’étire de tout son long comme le ferait un chat et c’est peut dire à quel points les craquements lui font du bien. pilar est de bonne humeur malgré la faim. l’ogresse n’est pas sur le point de tout casser. enfin pas maintenant, qui sait.
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Mar 15 Mar - 19:53
TRADE MISTAKES
T'as eus beaucoup de mal à ne pas sauter de joie comme un fou furieux quand tu as reçu cet appel de Pilar. Difficile pour toi de contenir ton excitation digne d'une vraie crise d'euphorie, quand elle elle t'appelle à l'aide comme elle l'a fait là. Alors soit tu n'es pas idiot, naïf ou encore aveugle. Tu ne doutes pas un seul instant du fait que tu étais son dernier recours. Le seul sur la liste des possibilités après qu'elle ait sans doute écumé tout son répertoire dans l'espoir de trouver quelqu'un d'autre. Tu ne peux t'imaginer autre chose alors que tu sais à quel point elle te déteste depuis toujours. A tort ou à raison, qu'importe. Le résultat reste celui là. Celui d'une amitié foutue en l'air pour de bon. D'une relation qui est montée assez haut pour finalement redescendre tout en bas. Et plus bas encore. La seule raison pour laquelle il existe toujours un semblant de lien entre vous, c'est que ton meilleur pote / frère de coeur est son frère à elle. Frère de sang. Impossible et impensable pour toi de rompre cette relation que tu entretiens avec lui depuis bien longtemps. D'autant plus que c'est une amitié qui t'apporte énormément. Qui t'aide à garder le cap et à avancer dans la vie. Toi dont le cerveau n'est pas en aussi bon état que tu veux bien le montrer. Tu as mis longtemps à dévoiler tes failles devant ton meilleur ami. Mais maintenant il est dans la confidence et tu sais que tu peux compter sur lui pour garder le secret.

Quoi qu'il en soit, ce soir plus que jamais, ça n'a pas d'importance la raison pour laquelle la jolie Pilar t'a contacté pour te demander ce service. Non seulement parce que tu es très heureux de lui rendre service. Mais aussi et surtout parce que tu adores le petit. Et que tu ne te fais jamais prier pour passer un peu de temps en sa compagnie. Malheureusement, Pilar faisant en sorte de passer le moins de temps possible en ta compagnie, il en va forcément de même pour son fils. Et tu ne peux pas vraiment lui en vouloir tant c'est d'une logique imparable.  Tout ce qui importe pour elle, c'est que vous fassiez chacun votre vie de votre côté. Sans vous croiser plus souvent qu'il ne faudrait vraiment. Surtout quand vous êtes dans une période tendue. Parce qu'il y en a des moments durant lesquels vous avez beaucoup de mal à vous supporter l'un et l'autre. Elle surtout, qui ne peut apparemment plus te voir sans avoir l'envie soudaine de t'étrangler. Ou de te faire du mal, peu importe comment. Au fond de toi tu sais que tu ne peux pas lui en vouloir tant tu as lui en as fait voir de toutes les couleurs autrefois. Malgré tout, tu es peiné par la situation. Sans pour autant être en mesure de trouver une solution pour arranger les choses. Et encore, pour ça il faudrait encore que tu essaies de trouver une façon de te comporter qui pourrait arranger tout ce qui déraille entre vous. Au lieu de ça, tu continues d'être le petit con immature qu'elle ne supporte plus. Comme s'il était nécessaire de lui donner raison et de lui offrir de bonnes raisons de poursuivre de cette façon.

Tu dors comme un loir quand Pilar rentre. Tu ne sais pas quelle heure il est et tu n'es plus sûr de savoir où elle était. Ton dernier souvenir c'est que tu t'es endormis dans le canapé après que le gamin soit venu se blottir contre toi. Et tu étais apparemment bien partis pour poursuivre toute la nuit comme ça au vu de l'état dans lequel tu es quand il te faut commencer à émerger. Et ça te fait un peu râler qu'elle soit là à insister pour que tu te bouges un peu. Juste de quoi libérer son fils avec lequel elle disparaît. Tu entends à peine ses mots. Et tu réponds par un vague grognement. Pour signifier que tu as plus ou moins entendu. Sans plus. Tu ne fais toujours pas attention au temps qui passe. Quand elle revient, elle est peut-être partie seulement quelques secondes. Ou quelques heures. Tu ne sais pas bien mais tu as probablement somnolé durant le temps que ça a duré. Mais ça ne tarde pas à remuer sur le canapé et tu finis par entrouvrir les yeux. Regard qui se pose sur son visage aux traits parfaits selon toi. Ce que tu t'es évidemment toujours bien gardé de lui faire remarquer.  Tu soupires et te passes une main sur le visage dans l'espoir d'effacer le sommeil qui s'attarde. Tu crois que j'prends la peine de mémoriser l'prénom à chaque fois ? T'aimerais y mettre de l'ironie dans ta voix / ta question. Mais tu n'as pas la force de jouer à ce point à ce petit jeu là. Pas tout de suite du moins. Plus tard peut-être. Tu rentres tard non ? Il est quelle heure ?

CODAGE PAR AMIANTE
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