Off my mind @Natanaël Lundgren Elle ne peut s'empêcher d'avoir déjà un large sourire sur ses lèvres à l'idée de pouvoir passer une soirée entière en la compagnie de son ancien amour de jeunesse. Qui aujourd'hui est encore et toujours son amour, bien qu'ils ne se soient pas encore avoués leurs sentiments de manière tout à fait officielle. Ils doivent bien s'en douter, c'est certain. Pour une raison inconnue, l'expression de sentiments, quelle que soit la personne est toujours une étape relativement compliquée. Preuve donc d'un engagement certain lorsqu'on ouvre son cœur. En attendant, ce qu'elle ouvre Viktoria, c'est l'idée d'une soirée avec elle, pour Nate. « Ça te fera du bien, on pourra boire à en perdre la tête » par certaine ceci dit qu'il accepte cette idée. Elle qui est habituée à boire parfois plus que de raison. Évidemment, elle sait aussi faire la fête sans, mais rien n'est jamais aussi dingue qu'avec un peu d'alcool qui coule dans les veines. « On pourra sortir, comme avant » au moins, ça, ils pourront le retrouver.
Le temps leur a peut-être retiré quelques étapes de leurs vies. Certains moments qu'ils auraient pu vivre à deux, toutes ces premières fois ratées ne pourront jamais être rattrapées, mais ils feront de leur mieux. Elle en est certaine. Elle qui émet l'idée qu'elle sera prête à attendre que tout soit clair de son côté pour le réintégrer pleinement dans sa vie. Cette vie qui, malgré tout, a été vécue sans lui. Elle ne l'a pas attendue dix longues années pour pouvoir la vivre. Elle s'est brûlé les ailes à plusieurs reprises ceci dit. Comme quand elle a fait le mauvais choix d'avoir plusieurs -trop- de partenaires dans sa vie. Ces partenaires qui n'étaient là que pour éponger un peu les larmes et essayer de réparer les pots cassés à la place d'un Nate inexistant. Car lui, contrairement à elle, savait, qu'un jour, il aurait l’opportunité de la retrouver. Elle, n'a jamais pu être certaine de cette hypothèse. Elle l'a juste espérée, un peu trop pour être lucide. Un peu trop même, allant jusqu'à en perdre la tête et la raison pour la même occasion.
Allant jusqu'à faire les mauvais choix, pour son propre bien. Évidemment qu'elle voit à travers même ses paupières closes, qu'il est déçu, qu'il semble même dégoûté de ne pas avoir pu être le seul ou du moins pas uniquement un parmi tant d'autre à avoir profité de son corps. L'air encore plus abattu avec son ''woaw'' qui n'a d'autre effet que de l'agacer un chouia, l'électrique Viktoria. Elle se retient cependant de rentrer dans une colère qui ne mènerait à rien et heureusement il tempère un peu la chose. Comme il l'a toujours fait, la tempérer, la calmer, l'adoucir. « Tu ne pouvais pas t'attendre à me retrouver comme tu m'as laissé et moi non plus je te signale ... » elle aussi aurait aimé le retrouver de la même manière qu'elle l'a laissé. Célibataire et sans enfant. Mais l’innocence de cette relation semble révolue et surtout évoluée. Pas forcément de la meilleure manière, autant chez l'un que chez l'autre. Des choix de vie qui on fait d'eux, qui ils sont et ce qu'ils font aujourd'hui.
Comme à son habitude, il arrive très vite à détendre l'atmosphère, gardien des clés du paradis et la bulle de bonheur dans laquelle ils se trouvent ce moment. Ce tatouage qui la chamboule bien totalement et ces baisers qui viennent d'abattre sur son visage. Au même titre que sa barbe qui vient la gratter, elle en rigole follement lorsqu'il s'amuse ainsi. Elle aime s'amuser avec lui, comme à l'époque où les problèmes d’aujourd’hui n'existaient pas, ces problèmes d'adulte, de société. « Comme toi tu as toujours adoré que je te morde » qu'elle plaisante à la seconde où elle vient mordre le bout de son nez. Il paraît qu'on a toujours envie de mordre ceux qu'on aime. Elle le prouvait bien à l'époque et aujourd'hui encore. Iris et sourire assortis pour ce moment de bonheur avant de l'embrasser et de mêler sa langue à la sienne. Après quoi, elle s'allonge sur ce lit, Nate posant sa tête sur sa poitrine. « Moi aussi je suis bien, là, avec toi ... » Une de ses jambes prisonnière sous ce corps musclé et l'autre qu'elle replie un peu vers elle. Ses mains qui passent sur ses cheveux qu'elle caresse et le long de son dos. « Cette soirée m'inspire beaucoup pour ces pages vides qui n'attendent que ma plume » elle dépose encore un baiser sur le dessus de son crâne et relève de ses doigts fins son visage pour l'embrasser encore et encore et encore. Passionnément et à la folie, faisant picoter son corps tout entier d'une vague de sentiments incroyables au contact de ses lèvres. Elle ne sait pas quand elle le retrouvera, alors elle en profite. « Mon corps a envie que je te fasse vraiment prisonnier et que tu ne puisses plus jamais partir. La raison a une autre version » elle en rigole un peu. L'envie de l'attacher à elle est pourtant bien présente, mais, décemment, impossible. CRIMSON DAY
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
Tu souris rien qu'à l'idée qu'elle puisse s'amuser à te faire boire plus que de raison. Tu ne t'attendais pas à moins de sa part. Elle a toujours été la plus survoltée de vous deux. Là où, toi, tu es beaucoup plus calme et posé. Deux personnalités relativement différentes mais qui arrivent pourtant à fonctionner l'une avec l'autre, envers et contre tout. Et sans surprise, c'est une complémentarité qui fait beaucoup de bien. Ca fait longtemps que je n'ai pas bu à ce point. Quelques bières de ci de là ... Quand vous vous offrez quelques apéros avec des amis. Mais l'on boit moins autour d'un apéro qui dure une heure ou deux, qu'au cours d'une soirée à faire la fête comme ce qu'elle a apparemment à te proposer. Idée fort alléchante pour toi. Même si ce n'est pas quelque chose que tu as encore l'habitude de faire aujourd'hui. En soit, ça ne te tente plus tant que ça. Mais si c'est avec elle, c'est une autre histoire. C'est plus intéressant et plus motivant. C'est la compagnie de Viktoria qui inverse la tendance et te tente plus que tout le reste, bien entendu. Faire la fête jusqu'au bout de la nuit ... Que tu réponds d'une voix douce, l'air presque rêveur. Vivre comme une personne de ton âge, plus simplement. Parce que depuis que tu es père, ce n'est plus tout à fait ça. Tu es nettement plus posé, parce que tu n'as d'autre choix que d'être extrêmement sérieux la majorité du temps.
Et justement, les différences entre vous semblent s'être pas mal creusées depuis le temps. Ainsi tu apprends qu'elle a eut pas mal d'aventures et histoires au cours des années qui sont passées. Alors que de ton côté, tu n'as eus que peu d'histoires de ce genre. Mais pour finir en couple et père, il est vrai. Ce n'était pas prévu. Mais ça n'empêche pas que tu es aujourd'hui dans cette situation et elle, dans son contraire absolu. Faire Je ne dis pas le contraire non plus, Viktoria …[b] Que tu ne peux que soupirer un peu. Pas tout à fait agacé, mais pas non plus d'humeur aussi légère que précédemment. Pour autant, ça devrait quand même revenir. Le but n'étant certainement pas de gâcher ce que vous étiez en train de partager tous les deux. Le but étant plutôt de profiter du peu que vous pouvez vous offrir. Conscients que ça pourrait bien ne pas durer longtemps. C'est même une absolue certitude. Ca ne durera pas, pour des raisons plus ou moins évidentes. Alors, contre toute attente, tu fais quand même ce que tu sais faire le mieux. A savoir, détendre l'atmosphère. En lui bondissant dessus pour embrasser sa peau de façon plus taquine qu'autre chose. Ainsi elle rit. Ainsi vos regards se retrouvent et sont brillants d'une tendresse tout à fait évidente. Toi aussi tu ris de bon cœur. Plus encore quand elle vient mordre le bout de ton nez. Tu aimais autant que tu détestais. Comme elle avec ta barbe, tout simplement. L'essentiel, de toute façon, réside dans les rires qui vous échappent.
Pourtant vous savez tout autant l'un que l'autre, qu'il vous faudra vous détacher. Accepter que tu t'en ailles pour retrouver la vie sérieuse qui est la tienne depuis quelques années maintenant. Un peu plus de deux, précisément. Depuis que Sören est entré dans ta vie, de façon soudaine et inattendue. Depuis qu'il est là, tu n'as d'autre choix que d'accepter la chose, bien entendu. Ce qui, en soit, ne te demande pas non plus des efforts dingues. C'est quand même ton fils et, tout naturellement, tu en es fou. N'empêche que tu peux sans mal mettre cette vie là entre parenthèses, quand tu es entre les bras réconfortants et aimants de celle de qui tu es finalement amoureux depuis des années maintenant. Tu ne l'as jamais oublié et ton corps se rappelle tout à fait du sien.[b] J'aurais le droit de lire les ébauches ? Ou je dois attendre la publication ?Que tu l'interroges, plus ou moins innocemment. Mais assurément avec le sourire au coin des lèvres. Tu es curieux de voir comment elle pourra mettre ces moments, en phrases. Mais aucun doute qu'elles seront toutes plus belles les unes que les autres. Et que ça ravivera plus encore les émotions que tu as au cœur et au creux du ventre. Un frisson te parcourt tout entier quand elle embrasse ton crâne avant de te faire relever le visage, de ses doigts fins. Nouveau baiser, tantôt tendre, tantôt plus passionné. Nouveaux échanges relativement chauds. Plaisants au possible. Hm … Ne me tente pas trop ... Que tu souffles doucement. Avant de te redresser, justement. En appuie sur tes mains pour la regarder. Je ferais sans doute mieux d'y aller avant que ça ne devienne trop dur de le faire ...
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Ven 10 Sep - 18:18
Off my mind @Natanaël Lundgren Elle se demande si c'est le fait qu'il soit devenu père de famille qui fait en sorte qu'il ne soit plus en mesure de sortir et de s'amuser. Pourtant, à cet âge, c'est bien le moment de profiter de pouvoir sortir. Elle se doute bien que son nouveau mode de vie y est pour quelque chose et c'est bien pour cette raison, qu'elle a terriblement envie de le faire sortir. Ne serait-ce que pour le voir un peu dans un état second et certainement profiter pour faire des conneries. C'est avec lui d'ailleurs qu'elle s'est toujours le plus amusé lorsqu'il leur arrivait de faire le mur pour sortir et boire des bières dégueulasses, mais assez alcoolisé pour les faire rire toute une nuit durant. « Ce sera alors l'occasion de te rappeler les bienfaits de l'alcool en ma compagnie » elle ne peut s'empêcher de sourire un peu. Elle devient encore plus joviale et amoureuse de l'amour, sans limites aucune lorsqu'elle boit Viktoria. Elle n'a pas l'alcool mauvais, bien au contraire. Son ton rêveur quant au fait de faire la fête jusqu'au bout de la nuit la fait un peu rire. Elle peut la sentir l'envie, cette envie de goûter un peu à des sorties. « Jusqu'à ce que l'arrosage automatique nous réveille » et à cette phrase, c'est un rire franc qui accompagne ses paroles. L'arrosage automatique des Smith qui leur avait servi de réveil une ou deux fois lorsqu'ils n'ont pas eu le courage de remonter par la fenêtre pour faire comme de rien, ou lorsqu'ils ont perdu les clés de l'entrée. Il s'en rappellera, sans doute.
Cette vie passée qu'ils semblent retrouver ce soir, entre caresses et baisers tendres et fougueux à la fois. Pourtant, il réside toujours ces dix dernières années loin l'un de l'autre, qui met en lumières certaines différences évidentes. Si Nate n'a jamais cherché autre chose que le plaisir charnel chez certaines conquêtes, Viktoria l'a cherché lui, chez tout le monde. Il en a fallu du monde qui plus est. Des erreurs qu'elle regrette lorsqu'elle capte son regard. Elle sait bien qu'il ne s'attendait peut-être pas à tout ça et une inquiétude certaine vient la gagner quand elle se remémore pleins d'autres choses écoulés durant tout ce temps, qu'il apprendra certainement au fil de leur échange. Elle continue alors, simplement de caresser ce tatouage quand il parle. Quand il est assez lucide pour se rendre compte, que lui aussi a changé aux yeux de la belle. Ce petit désagrément ne dur cependant pas très longtemps. Le blond a vite fait de détendre l'atmosphère et la rendre même un peu tendu avec ses baisers qui se faufile sur sa peau, le long de son corps, sur ses lèvres.
Son corps ainsi collé à celui de la belle et ils profitent de ce moment de tendresse qui plane dans l'air pour se caresser de leurs mains. Se dire à quel point ils sont bien l'un avec l'autre, comme si ce n'était pas déjà assez évident. « Mmmmh, j'en sais rien … Est-ce que tu mérites réellement d'être le premier à lire mes histoires ? » évidemment que oui, mais elle aime le taquiner. Comme elle aime le retenir encore un peu alors qu'il doit partir, ils le savent. Ses baisers ne font rien pour calmer la chose, elle ne fait que propager le feu et la flamme en eux en agissant de la sorte, volontairement ou non. « Ne me tente pas non plus ... » ses mains qu'elle passe sur ses bras qu'elle caresse et chatouille presque au contact de sa peau, tandis qu'il est redressé sur elle. La tension est tout à fait palpable et il suffirait d'un rien pour remettre le couvert. Elle reste figée dans son regard quelques instants avant de le faire basculer sur le dos. Une jambe sur la sienne, collé à son flanc. Elle l'embrasse avec ardeur, sa langue vient se mélanger à la sienne pourtant, elle repousse enfin son visage du sien. « Ce qui est dur, c'est de ne jamais pouvoir dormir dans tes bras. Autant que résister à la tentation que tu représentes pour moi » un sourire au coin de la bouche. Elle sait bien qu'un jour, elle pourra enfin dormir à ses côtés et s'y réveiller, mais pas ce soir. Soren vient se mélanger à tout ça et il n'a rien demandé, lui. Il mérite de revoir son père demain matin. Elle soupire donc longuement, résignée. « Si tu ne t'en vas pas, je vais vraiment te garder ici » elle ne plaisante d'ailleurs même pas. Il peut le voir dans son regard. Elle se relève alors, prenant appuie sur ses bras dos contre la tête de lit. Sa main qui continue à caresser son torse. « Au moins, je sais que je vais te revoir » et ça, c'est une certitude qui ne peut que nourrir l'envie qu'elle a de lui. CRIMSON DAY
Natanaël Lundgren
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➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
Elle n'a pas besoin de mentionner que ce sera pour "te rappeler" pour que ça fonctionne sur toi. Tu es déjà en train de te rappeler de certaines fameuses soirées au cours desquelles vous buviez plus que de raison. Deux jeunes idiots qui faisaient la fête et buvaient pour la première fois. Il faut dire que vous avez vécu un paquet de premières fois ensemble. C'était beau cette relation que vous aviez. Tu n'auras pas assez d'une vie pour cesser de regretter le fait que vous avez eus à y renoncer. Même si vous semblez bien être en passe de retrouver un bout de cette relation. Vous en avez très envie tous les deux. Il n'y a pas de raison pour que ça ne se fasse pas. Sauf si ta nouvelle vie ne vient faire barrage. C'est une possibilité également. Une piqure de rappel ne serait pas de refus, en effet. Une piqure de rappel pour tout ce qui a autrefois fait votre relation, à vrai dire. Parce que tout ce que tu souhaites au fond, c'est la retrouver elle, entièrement. C'est retrouver ce que vous aviez, mais version adultes. Puisque que, que cela vous plaise ou non, c'est bien ce que vous êtes devenus. Elle t'offre d'ailleurs un petit retour en arrière, quand elle mentionne un certain arrosage automatique qui vous a bel et bien fait la vie dure à une époque. Quand vous finissiez à moitié amorphes sur la pelouse des Smith et que l'eau avait tôt fait de vous réveiller pour vous forcer à rentrer. Un rire tout naturel t'échappe à ce souvenir.
Les échanges entre vous finissent pourtant par se tendre. Parce que tu réalises à quel point elle a changé au cours des années. Et tu as beau savoir qu'il en va de même pour toi, tu as quand même un peu de mal à te faire à l'idée qu'elle ait à ce point changé. Parce qu'il est quand même question du nombre de partenaires, hommes comme femmes, qu'elle a eut en neuf ans. Et que ça marque une immense différence entre vous. Malgré tout tu sais que tu es mal placé pour parler, toi qui es quand même en couple depuis un peu plus de deux ans maintenant, en plus d'être père de famille. Mais quand même. L'idée qu'elle puisse désormais être à ce point délurée, te fait quelque chose. Loin de l'innocence toute relative que vous aviez en commun autrefois. Même s'il est évident que tu n'as aucun droit de lui en vouloir, ça te fait quand même quelque chose et tu n'arrives pas à faire autrement. Tu n'es pas même capable de le lui dissimuler alors que ta peine est évidente. Et que ça a tout naturellement le don de la foutre en rogne, elle. Tu ne peux pas lui en vouloir pour ça. Fort heureusement, vous parvenez à revenir rapidement à de meilleurs sentiments. Ni elle ni toi n'ayant l'envie de gâcher l'instant présent avec de vaines disputes. D'autant plus que vous ne savez pas quand et comment vous pourrez de nouveau vous retrouver tous les deux.
Ainsi la tendresse est-elle rapidement à nouveau de mise entre vous. Echange de douceurs du bout des doigts qui caressent le corps de l'autre, entre autres. Vous ne semblez vraiment pas prêts à vous quitter tous les deux. Au contraire, vous avez l'air bien partis pour profiter du reste de la soirée ainsi dans les bras l'un de l'autre. Pourtant vous savez que ça ne peut se passer ainsi. Ainsi quand elle mentionne le tome deux de son livre dont elle semble maintenant connaître la teneur, tu te montres curieux et désireux d'en savoir plus. Même si de son côté elle te taquine en te demandant si tu mérites. Oui. Premièrement parce que, que tu l'admettes ou non, je suis l'un des personnages principaux de ce livre. Deuxièmement, parce qu'autrefois j'avais toujours le droit de voir et lire tes œuvres en avant première. Aucun doute qu'elle se rappellera évidemment de tout ça. Elle qui s'est rappelée sans mal d'un fameux arrosage automatique qui avait pour mission de vous réveiller après vos nuits d'ivresse. Et mine de rien, un arrosage automatique pour calmer vos ardeurs ce soir, ne serait pas de refus non plus. Quand ce n'est pas l'un qui provoque, c'est l'autre. Vous jouez clairement avec les flammes du désir qui dansent entre vous. Et quand elle te fait basculer de nouveau sur le lit, ça n'aide pas du tout à calmer les choses. Finalement elle se détache un tant soit peu de toi et te rappelle, à sa façon, que tu es attendu ailleurs. Tu le sais bien sûr. Mais ça n'empêche pas que c'est difficile de se convaincre de s'en aller. Finalement, tu prends ton courage à deux mains et te redresses pour quitter le lit. Non sans la regarder avec insistance alors que tu récupères et enfiles tes fringues. Elle est tellement belle là, étendue et nue. Ce n'est qu'une fois que tu es rhabillé, que tu te penche pour l'embrasser encore. Avec plus de tendresse et de retenue cette fois. Même si l'une de tes mains en profite pour caresser son corps nu, glissant entre ses seins et sur son ventre plat, avant d'échouer sur une cuisse. Il faut que tu m'envoie un message ou que tu me fasses sonner pour que j'ai ton numéro. Parce qu'il te semble normal que ce soit toi qui, le premier, la recontacte.
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Lun 13 Sep - 19:22
Off my mind @Natanaël Lundgren L'idée qu'il ne soit pas contre une soirée avec Viktoria la réjouit, plus encore compte tenu du fait, qu'ils risquent donc de boire et de bien s'amuser, c'est en tout cas ce qu'elle semble vouloir lui faire entendre et il n'a pas l'air contre. Une piqûre de rappel qui risque de rester indélébile. Les soirées entre ces deux, restent toujours mémorables. Prêts à faire les quatre cents coups et même s'il est père de famille, ils sont encore assez jeunes pour continuer à vouloir sortir et s'amuser de la sorte. En tout cas, Viktoria, qui n'a pas d'obligation, compte profiter encore un moment de sa jeunesse pour s'amuser. Plus encore, maintenant, qu'elle peut imaginer le compter parmi ses convives en soirée. « Un ami fait une soirée le week-end prochain, ce serait cool que tu viennes » sourire jusqu'aux oreilles. Il a donc une semaine entière pour pouvoir mettre ses obligations paternelles de côté le temps de cette fameuse soirée.
Soirée qui risque d'être forte en émotions diverses et variées. Plus encore que les émotions actuelles qu'ils semblent échanger l'un envers l'autre lorsqu'ils se rendent compte qu'ils ont les deux vécus des vies séparés et qu'à présent, ils se rendent compte que certaines choses ne leur plaisent pas. Natanaël qui est devenu père, Viktoria qui a profité des plaisirs de la chair de manière démesurée. Ce qui amène tout de même la belle à s'imaginer qu'ils vont encore avoir le loisir de se raconter leurs vies séparées l'un de l'autre et se rendre compte d'autres choses qui risquent de ne pas leur plaire. Comme, certainement, la consommation de drogue dont elle fait parfois usage. De manière relativement rare de toute évidence, mais ce n'est pas quelque chose qui lui est impossible. Elle imagine alors sans mal, Nate ne pas être tout à fait d'accord avec cette idée.
Mais, l'heure n'est pas au remords ni aux rancœurs. Elle s'adoucit bien vite avec des baisers tendres et des envies folles de s'appartenir encore et encore. Après quoi, blottis contre le corps l'un de l'autre, ils parlent un peu. Se caressent avec des gestes tendres et enfin, Viktoria, comme à son habitude, provoque et se retrouve devant un partenaire de jeu un peu plus fort qu'elle quand il mentionne le fait qu'il est le personnage principal. « Et bien, je vais continuer à laisser ce droit au … Au personnage principal de notre livre » dit-elle en lui caressant le dos, ainsi allongé sur elle. Évidemment, elle n'a pas de peine à lui avouer, après tout, c'est la vérité et ce livre, c'est bien le leur, comme elle le précise en appuyant le ''notre'' de sa phrase. Sourire aux lèvres, voix mélodieuse. Les baisers qui suivent se veulent un peu plus forts et porteurs de sentiments forts. Porteurs d'une flamme folle qui les consume depuis le début de cette soirée. Provoquant l'un et l'autre avant qu'elle ne mette fin à ce supplice qui les aurait porté vers un énième échange d'amour comme ils savent le faire, mais qui aurait aussi vidé Nate de ses dernières ressources.
Il trouve enfin le courage de se lever et durant tout ce temps, elle ne peut s'empêcher de le regarder se mouvoir pour rhabiller ce corps parfait et emplit d'encre qui vient embellir encore plus son être, si tant est que ce soit possible. Elle reste uniquement redressée contre la tête de lit et sait que cette soirée touche à sa fin. Sa main qui vient se promener sur son corps, pendant que sa bouche l'embrasse une énième fois, tout à fait tendrement. Elle se relève à son tour, récupère sa petite culotte qu'elle enfile et son t-shirt. Pour enfin s'approcher du bureau sur lequel se trouve son téléphone. « T'es le seul à qui je vais donner mon vrai numéro » plaisantant un peu sur le fait, qu'elle ne donne jamais son numéro correctement. Elle récupère le petit bout de feuille posé là et enregistre surtout son numéro à lui, qui n'avait pas encore sa place dans son répertoire. Enfin, elle se rapproche de lui, ses bras qu'elle enroule à sa taille et l'embrasse tendrement, son regard planté dans le sien. « J'vais t'envoyer un nude dans la soirée, ça ira pour enregistrer mon numéro ? » elle sait surtout être très provocante et sait bien que si Mikayla tombe là-dessus, il risque d'avoir des problèmes. Le fait est, qu'elle ne sait pas encore si elle plaisante ou si elle est tout à fait sérieuse à cette idée. CRIMSON DAY
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
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Tu affiches quand même un petit sourire quand elle mentionne une certaine soirée qui arrivera bien assez vite. A croire qu'elle avait déjà tout un plan en tête tiens. Et en soit, tu ne peux pas dire que ça te dérange vraiment. Au contraire, tu es tenté par l'idée. Tu es sûre que je vais y trouver ma place ? Parce qu'avec la maturité que tu as déjà tout naturellement et celle que tu as encore gagné en devenant père de famille, tu te poses vraiment la question de savoir si tu te sentiras à l'aise et à ta place dans une soirée avec un tas de jeunes sans obligations réelles. Pas comme les tiennes en tout cas. Et à la fois, il est évident que c'est pour être avec elle que tu iras. Alors les autres n'ont que peu d'importance. Parce que c'est elle que tu continues de retrouver dans la chaleur et la tendresse ce soir. Et cette autre soirée ne sera qu'une délicieuse continuité de tout ça, à n'en pas douter. En attendant cette fameuse soirée, il se pourrait qu'elle prenne effectivement le temps de commencer l'écriture de son tome deux. Que tu es bien curieux de commencer à lire mine de rien.
Je préfère ça. Parce qu'il n'y a pas de raison pour qu'elle ne te fasse pas lire ce bouquin en cours d'écriture, alors qu'il est quand même clairement question de toi dedans. Tu n'es pas assez idiot pour ne pas avoir compris que c'était votre histoire déjà dans le premier tome. Alors vous ne savez pas tout à fait de quoi va être fait cet avenir que vous espérez commun. Mais il ne fait aucun doute que ça va l'inspirer pour qu'elle en fasse un voire deux tomes. Mais même si tout ça est fort agréable et que tu ne serais pas contre l'idée de t'attarder dans cette chambre, il te faut te lever. Et t'habiller dans la foulée. Avec le regard de Viktoria que tu sens peser sur toi. Aussitôt rhabillé, tu t'approches d'elle pour l'embrasser avec tendresse. Arrête de me regarder comme ça. Que tu râles aussi pour la forme, contre sa bouche que tu continues de taquiner de la tienne. Avant de lui rappeler que tu n'as pas son numéro. Tu as peu de doutes quant au fait qu'elle veuille te le filer pour le coup. Alors qu'elle parle elle même d'une future soirée.
Mine de rien, tu viens te coller à elle quand elle se concentre sur son téléphone dans lequel elle enregistre enfin ton numéro. Je suis certain que non ... Il ne fait aucun doute que d'autres ont eut droit à son numéro avant. Puisqu'il est évident qu'elle a eut quelques aventures qui ne se sont pas arrêtées à une seule nuit. Tu ne penses pas avoir à mentionner une nouvelle fois ce fameux ex violent. Tu souris de toutes tes dents quand elle vient finalement enrouler un bras autour de ta taille pour t'embrasser. Dents qui viennent mordiller tendrement sa lèvre inférieure ensuite. Ne me tente pas. Que tu te contentes de répondre quand elle émet l'idée de t'envoyer un nude. Vous savez très bien tous les deux que tu ne peux te permettre ça, vis à vis de Mikayla qui pourrait sans mal tomber sur ladite photo. Mais pourquoi pas ... Parce qu'il y a quand même peu de risques pour que ta petite amie tombe dessus. Elle ne fouille jamais dans ton téléphone et n'y met tout simplement pas le nez. Tu glisses tes mains sous le tee shirt pour caresser un peu ses fesses. Une dernière fois. Avant de lui voler un baiser et de trouver un semblant de courage pour enfin te détacher d'elle. Et t'en éloigner dans la foulée. Pas de dernier regard qui te ferait surtout changer d'avis.
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