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church of noise // robin&charlotte
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Jeu 30 Avr - 20:32
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CHURCH OF NOISE //
@robin hartwood.

t'étais là. assise dans ta cabine de douche, tes jambes repliées contre toi. tes p’tits bras enroulant celle-ci tandis que l’eau chaude coulait sur son corps fin, recouvrant la vitre de ta douche d’une fine buée. tu fixais un point invisible tandis que tes larmes se mélangeaient avec l’eau, probablement la raison pour laquelle c’était toujours à cet endroit particulier que tu craquais. parce que tu pouvais facilement faire disparaître les dernières traces de ces larmes dans cette eau qui brûlait ton corps. t'étais le genre à prendre des douches chaudes, peut-être un peu trop chaude et parfois, tu montais tellement la température que ça laissait quelques traces rouges sur ta peau pâle. tu savais pas pourquoi, peut-être que c’était un peu comme une auto-flagellation. tu trembles, alors que t’avais même pas froid. non. t’es juste totalement niqué psychologiquement.
tu attrapes le savon et tu frottes. tu frottes ta peau, de manière presque un peu trop énergique, tu grattes presque, comme si d’une manière ou d’une autre t'arrivais à retirer les résidus de toute ces années, du poids de celle-ci. d’ces différents corps, et hommes que tu vois. t’es plutôt chanceuse dans l’lot, et tu le sais. être une escort, c’est pas totalement pareil que faire les trottoirs, tes prestations sont plus élevées parce que c’est un service de luxe. tu gagnes probablement plus que tes consoeurs, et surtout, les hommes qui achètent ta compagnie sont souvent bien plus classieux que le genre camionneur qui se stoppe sur le bord de la route pour te demander tes tarifs. ou presque. c’est une double mesure. soit c’est une extrême, soit c’est l’autre. parfois, t’as même affaire à des gamins à peine majeur, qui veulent juste se vanter devant leurs potes. ce sont tes préférés, parce qu’au final, ils attendent rien de plus que toi. ils veulent juste impressionner un peu, tu mens un peu, tu parles pas beaucoup, t’acquiesce et ils te laissent un jolie petit montant derrière. mais t’es absolument pas dupes charlottes. parce que tu sais que là plupart du temps, acheter ta compagnie, c’est aussi acheter tes services. et si à une époque t'étais plutôt réticente à l’idée d’aller vraiment plus loin, aujourd’hui, l’appelle du fric est trop fort. puis une fois que t’as mis l’doigt dans l’engrenage, c’est foutu. puis c’est quoi vingt minutes dans une journée? quand ca doit arriver, tu fermes les yeux, t'attends qu'ça passe, tu simules un peu. t’as juste le luxe de pas avoir à toujours le faire. heureusement pour toi. alors ouais, au final, tu te dégoutes et t'espères presque pouvoir chasser tous ces démons invisible qui dansent sur ta peau pâle. comme si tu pouvais laver ta conscience, mais tu peux rien y faire. t’arrives pas. encore moi aujourd’hui, jeudi matin. comme tous les jeudis matin depuis quelque mois, t’es dans un état pathétique. parce que t’as encore plus envie d’te barrer, mais tu peux pas. tu sais même pas pourquoi tu peux pas. peut-être parce que t’as peur, qu’au final, t’as l’impression que si tu sors d’ce milieu, c’est ecris sur ta tronche que t’es une travailleuse du sexe. t’as juste peur, au final, t’es pas aussi forte que t’en as l’air, charlotte. et ca te ronge de l'intérieur. ouais putain. t’avais qu’une seule mission au final, c’était de pas t’attacher. et il a fallut que ca t’arrive. t’as pu tenir autant d'année sans rien ressentir, et maintenant, tu tombes dans le piège. mais c’est quoi ton putain de problème ? ouais, t’as un problème quelque part charlotte. et t’as pas la force, là tout d’suite. tu veux juste rester dans ton lit et dormir. mais pour ca, t’as juste un truc à faire. un seul.

t’es pas le genre qui appelle. encore moins le jours même. tu t’deplaces, toujours. t’estimes que c’est la moindre des choses. t’as toujours peur, parce que t’aimes pas faire ca. mais au final, tu te dis que t’as le droit. tu demandes jamais rien charlotte, t’es probablement parmi les plus disciplinés. tu fait bien ton travail, tu rapportes de l’argent, tu te plains pas et quand t’es pas contente, tu exprimes doucement ton point de vue. mais jamais un mot plus haut que l’autre. jamais une raison de te reprendre. et quand on te dis de rester à ta place, tu restes à ta place. ironique, quand tu oses te prétendre féministe. celles qui s’battent vraiment pour leur droit, elles te cracheraient à la gueule. t’es limite une honte pour leur combat, tu l’sais, mais ca te fait du bien d’te dire que quelque part, y'a des nanas qui s’battent pour vos droits à vous. t’auras au moins le luxe de pouvoir dire que, parfois, tu gagnes un salaire identique si ce n’est plus que ceux des hommes. dépendant de c’que tu ramènes, au final.
t’avance, doucement, dans les rues d’la ville, tes écouteurs sur les oreilles et tes lunettes sur le nez. t’as faim, un peu. mais tu peux rien avaler tant que t’as pas résolu cette histoire. t’as pas envoyé de message, t’as supposé toi même. tu pousses la porte du restaurant, tu le traverses d’un pas rapide. tu te retrouves même nez à nez avec un type, un client. drôle de surprise quand tu reconnais le type de lundi soir. tu lui fait un immense sourire en redressant tes lunettes de soleil, et lui, il baisse le nez et t'évite. tu tournes le regard en sa direction quand tu le vois rejoindre une femme d’approximativement son âge qu’il embrasse rapidement sur les lèvres. tu lèves les yeux au ciel. ces foutus riches, incapable de garder leur queue dans leur foutu pantalon. mais c’est pas ton problème. t’es pas payé pour resoudre leur probleme. t’es pas leur putain de psy.
alors tu continues, tu descends les quelques marches qui mènent au bureau et tu tapes à la porte. t’attends d’avoir l’autorisation pour entrer, et tu prends une grande inspiration. tu trembles un peu, parce que t’as peur d’la réponse. un peu. tu finis par pousser la porte et par passer timidement la tête à travers l’ouverture de celle-ci.“bonjour.” que tu dis, avant de simplement te faufiler à l'intérieur de ce bureau en voyant robin assis, la. t’as le regard baissé. tu sais qu’il est pas méchant si on lui cherche pas des ennuis, mais quand c’est en rapport avec le boulot, t’as toujours peur de faire un faux pas. “jui désolé de débarquer sans prévenir, c’est juste que j’avais une petite question et je voulais pas juste appeler.” tu sais pas trop par ou commencer. tu joues nerveusement avec tes mains, fixant celles-ci, tu sens presque les larmes qui montent parce que tu imagines déjà le refus. “est-ce que … je peux prendre ma soirée?” c’est tout con, tellement simple. t’as jamais rien demandé, t’as toujours tout respectée. tu sais même pas si c’est lui en charge de tout ca, mais tu savais pas vers qui te tourner d’autre. “je me sens pas très bien. et je suis venue parce que j’estime que c’est la moindre des choses, surtout si je demande du jours pour le soir même. et je sais même pas vers qui me tourner, alors … me voila.” t’as pas trop le genre à vraiment t’investir dans tout ca. tu fais ta part du boulot, et le reste, tu t’en préoccupes pas vraiment. tu t’salis pas plus les mains que tu le fais déjà : après tout, le simple fait d'être une call girl c’est pas très légal. tu veux pas t’attirer plus de soucis. tu mens déjà bien assez à ta famille comme ca.
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Ven 1 Mai - 13:36
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Charlotte Hartmann


Elle quittera peut-être la table autour de laquelle vous vous réunissez de façon régulière.
Il faudra peut-être venir à bout de sa boîte de nuit, finalement.
A moins que tu ne l'égorges, une bonne fois pour toutes ?
Dans tous les cas, il te faut trouver une solution aussi rapidement que possible. Tu ne peux plus la laisser jouer à ses petits jeux. Il est grand temps qu'elle retrouve la place qui était supposée être la sienne. Au moindre nouveau faux pas de sa part, sans doute que tu iras toi même plus loin encore dans la punition. Et tant pis pour les apports positifs qu'elle avait à offrir jusque là. Tu ne peux te permettre d'avoir une personne comme elle au sein de ton gang. Sous tes yeux, le dossier de Jane Sullivan. Une épine dans le pied depuis trop longtemps. La pointe de ton stylo glisse sur le papier sans y laisser d'encre. Tu ne sais pas encore. Tu ne sais toujours pas ce que tu vas bien pouvoir faire d'elle. Elle a fait la promesse de se tenir à carreau. Peut-être que tu devrais simplement lui offrir cette nouvelle chance. La dernière. En espérant que les autres ne verront pas là une preuve de faiblesse de ta part. Tu n'es pas faible. Tu n'es pas un lâche non plus. Quand une tâche ingrate comme celle qui consiste à ôter une vie, se présente à toi, tu vas au bout. Tu n'as jamais eus peur de te salir les mains. Au contraire.

Finalement, tes doigts referment le dossier. Un soupir qui s'échappe de tes lèvres et ton buste qui bascule vers l'arrière pour permettre à ton dos de retrouver le dossier de ton siège. Elle a le don de te coller de sacrés migraines la Jane. Parce que tu es encore incapable de prendre une décision. La plus évidente, celle que tu devrais accepter de prendre, est pourtant on ne peut plus claire. Tu le sais que tu dois te débarrasser d'elle. Mais trop de choses sont encore en jeu. Il y a encore des raisons pour lesquelles tu ferais mieux de t'abstenir. Et c'est bien pour ça, et uniquement ça, que tu n'es pas encore allé au bout. Rien à voir avec un quelconque attachement. Tu n'es pas homme à t'attacher à qui que ce soit. Il n'y a que de rares exceptions en dehors de ta famille proche. Des exceptions qui se comptent sur les doigts d'une seule main. Et qui ne t'empêchent pas de faire ton boulot sans jamais faire dans le sentiment. Tu veilles à garder quelques distances avec ceux qui bossent pour toi. C'est aussi une façon comme une autre de leur rappeler et de leur faire sentir que tu es important. Que tu es dangereux surtout. Tu n'aurais aucun mal à en éliminer quelques uns si le besoin ou l'envie se faisaient ressentir. Tu penses qu'ils en sont tous conscients, que tu ne feras jamais de cadeau aux traîtres et aux lâches qui abandonnent le navire.

Avec la distance que tu mets entre eux et toi, tu as pour habitude de rappeler que la porte de ton bureau n'est pas ouverte à tout le monde. Que, la plupart du temps, elle ne reste ouverte qu'à ceux qui font partis de la table elle même. Les plus proches. Les plus importants. Alors quand l'on vient frapper à ta porte à l'improviste, ça te surprend, bien sûr. Tu offres quelques secondes d'hésitation, à la personne qui se trouve là dehors et qui semble pourtant attendre poliment une réponse de ta part. Tu ouvres un tiroir de ton bureau pour ranger le dossier qui porte le nom de Jane et prends le temps de le verrouiller. Avant d'inviter la personne à entrer. Sous ton bureau, une arme que tu n'auras pas la moindre hésitation à utiliser si tu venais à courir un quelconque danger. Mais c'est le visage de l'une de tes perles, qui apparaît. Charlotte ... Que tu souffles, surpris par l'identité de la visiteuse. Tu n'as pas l'habitude de la voir traîner par ici. A vrai dire, tu ne la croises que rarement. Et quand elle s'avère être libre à ce moment là, tu fais en sorte de faire durer un peu l'instant. Elle a un pouvoir certain sur toi, Charlotte. Sa douceur te touche, quand bien même tu devrais demeurer froid avec elle comme tu l'es avec toutes les personnes qui travaillent pour toi. Mais Charlotte, elle n'est pas comme tout le monde. Pas tout à fait.

Avec grâce elle entre dans le bureau et referme la porte derrière elle. Tu peux sentir sa nervosité. Elle est palpable. Elle encombre l'habitacle restreint de la pièce. Elle te fait froncer les sourcils aussi. Tu comprends que tes "employés" ne soient jamais trop à l'aise à l'idée de venir te parler. Mais tu n'as jamais été ni brutal ni vraiment mauvais avec elle. Tu crains donc le pire. Tu n'as jamais envisagé l'idée que Charlotte puisse décider de quitter le confort qu'offre sa place de Perle. Pourtant, tu connais son histoire. Tu sais bien qu'elle n'exerce pas de gaieté de coeur. Je t'en prie ... Tu attends, patiemment, qu'elle trouve ses mots pour poser sa question. Tu poses tes avants bras sur le bord du bureau et croises tes doigts. Lorsqu'elle te demande sa soirée, tu ne lui offres aucune réaction. Rien. Pas même un semblant de clignements d'yeux. C'est bien la première fois qu'elle te fait pareille requête. Qu'elle te demande quoi que ce soit, même. Alors bien sûr que tu es relativement surpris. Que tu ne t'interroges que plus encore à son sujet. Assieds-toi... Tu pourrais le lui ordonner. Tu choisis plutôt la carte de la douceur en lui désignant les sièges qui se trouvent de son côté du bureau, d'un simple mouvement de menton. Loin de toi la moindre envie de la brusquer. Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu es malade ? Fatiguée ? Déprimée ?
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Sam 9 Mai - 18:54
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@robin hartwood.

tu t’fait pas vraiment prier. il te demande de t’asseoir, tu t’executes. tu sais très bien que plusieurs s’amusent un peu trop de leur privilèges, vous parlez entre vous. pourtant, toi, t’es toujours un peu en recul. peut-être parce qu’au final, tu sais qu’c’est privilèges, ils peuvent t’être pris du jours au lendemain. faut pas trop faire la maligne, c’est le but même de ton job. alors elles t’enerve peut-être même un peu, les autres. mais tu dis jamais rien, parce que t’as toujours été le genre à éviter le conflit. t’es tout sauf celle qui fait le plus semblant. tu joues les potiches, mais tu joues pas les rebelles. vous avez toute votre histoire, vos raisons. pour la plupart c’est du fric, le même motif qui vous a faite tomber dedans à l’origine. parfois, tu t’dis que si tu t’etais prise un sugar daddy, limite, les choses auraient été plus facile. et tu serais peut-être pas dans cette merde actuelle. ouais, t’as de l’argent de côté, un peu. sauf que derrière, tu sais que tu peux pas te permettre de gaspiller cet argent, car si il t’arrive quoi que ca, il faut que tu gardes cet argent. puis rentrer pour dire quoi ? admettre ton échec ? au final, c’est peut-être plus facile de se dire qu’au moins, sur tous les crevards que vous étiez au lycée, toi, t’as pu t’expatrier.  tant de choses, toute minimalistes qui sont peut-être même ridicule mais qui t'empêches de rentrer. ton ego aussi, principalement. t’es déjà au fond du trou, tu supporterais pas de devoir affronter le regard des autres relevant de ton échec. disons que au moins, tu peux t’payer un appartement pas trop dégueulasse et avoir une vie à peu près convenable en dehors du travail. et c’est probablement une des nombreuses raisons, même là principale pour laquelle tu raccroches pas : l’argent. comme vous toute.  certains restent dans un job pour l’ambiance, toi, tu restes parce que tu sais que derrière tous tes sacrifices, t’as une bonne petite somme qui tombe sur ton compte en banque bien régulièrement. et c’est suffisant pour calmer ta tristesse. t'achètes ton bonheur, disons. t’es triste, tu t’offres un restaurant en tête à tête avec toi même, tu vas faire les boutiques, des trucs stupides qui t’aident à compenser disons.
mais apparemment, c’est difficile de faire eternellement semblant. comme tout, t’as l’impression que tout est écrit sur ton visage, si t’avais su t’aurais peut-être fermé ta gueule et t’aurais fait ta soirée comme chaque fois.
tu t’retrouves un peu mitigée. t’as pas envie de parler d’ta vie, de tes échecs de à quel point tes rêves ont été brisés, alors tu pourrais mentir. vraiment prétendre que t’es malade, que tu t’sens pas bien. en soit, t’es vraiment pas bien, seulement, c’est ta santé mentale qui fait défaut. c’est tout aussi important, mais aussi beaucoup moins évident.  
tu glisses une mains dans tes cheveux, ramenant une mèche derrière ton oreille tandis que t’hausse les épaules. tu sais pas trop quoi dire, parce que tu sais aussi que robin c’est pas le genre de mec avec qui on ment. c’est peut-être trop évident même. pourtant, t’as aussi l’avantage de pouvoir dire qu’avec ton job, tu peux choper une quelconque IST. mais t’es tellement vigilante sur toute ces conneries qu’au final, c’est perdre toute ta crédibilité. “un peu des trois.” que tu te contentes de dire simplement, optant pour la sincérité. simplement. la triste et déchirante réalité. t’es reconnaissante. parce qu’au final, t’es quand même protégé dans un pays ou le port d’armes est légal, ou il peut t’arriver quelque chose, quoi que ce soit. t’es tout aussi exposé, mais plus indirectement que celles qui sont sur le bord du trottoir. parce que toi, tu tiens ton job des hommes puissants. ces politiciens, ces hommes d’affaires qui détiennent plusieurs hôtels dans là ville, le pays, voir le monde. et ils font l’erreur de t’dire des trucs, parfois. souvent, c’est utile, alors tu rapportes les informations comme une bonne petite fouine que tu peux être quand tu veut, mais c’est aussi tout aussi dangereux pour toi. au moins, ici, tu as une certaine sécurité et tu sais que si y a une menace à ta vie, le problème sera résolu dans les vingt quatre heures qui suivent et tu pourras rentrer chez toi, dormir sur tes deux oreilles sans aucun soucis. “c’est trois fois rien, ca va passer.” que tu dis, pour tenter d’le convaincre que t’es pas aussi pathétique. enfin, plutôt pour te convaincre toi même. “j’ai juste besoin d’une vraie nuit de sommeil et j’me sentirais mieux.” et tu l’penses. t’as tellement pleure sous ta douche que t’es épuisé, tu te sens epuise, physiquement, mentalement. alors une soirée chez toi, probablement à te vider du reste de tes larmes te fera du bien, dormir particulièrement bien et ensuite une bonne journée à prendre soin de toi et tu seras de nouveau d’attaque. “enfin, ca arrive. y a juste des jours ou on se réveille et on se sent triste. et pas bien. well, c’est ce genre de matin pour moi. je peux pas expliquer pourquoi c’est juste …” t’hausses les épaules encore, y a de l'émotion dans ta voix car tu les retiens. tu sais d'où il vient l’probleme. t'étais pas très heureuse, mais c’est encore pire depuis qu’tu le connais lui. parce que t’es bien dans ses bras. t’aimes ces baisers, ces mots doux. t’aimes t’endormir dans tes bras. mais comme à chaque fois, c’est toi, qui t'lèves en première pour partir. parce que t’as pas le choix et tu sais, que rester pour le petit déjeuner serait probablement la pire idiote possible. alors tu files, doucement, pendant qu’il dort non sans avoir le coeur qui se brise encore et toujours à chaque fois que tu prends tes distances. mercredi prochain paraît beaucoup trop loin. une éternité à attendre.
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
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Robin Hartwood
Jeu 21 Mai - 10:56
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Old sins have long shadows.
ft @Charlotte Hartmann


Tu es un peu surpris par la présence de Charlotte. Ce n'est pas tellement dans ses habitudes de se présenter de façon improviste comme ça. C'est qu'elle a certainement quelque chose d'important à te dire ou à te demander. Alors tu te montres aussi doux et patient que possible. Forcément, tu t'inquiètes un peu. Tu crains qu'elle n'ait soudainement pris la décision de vous quitter Charlotte. Parce qu'elle est l'une de celles qui te rapportent le plus et qu'à côté de ça, elle n'hésite jamais à faire parler ses clients pour te rapporter quelques intéressantes informations. Que tu n'utilises d'ailleurs que lorsque ça peut vraiment être important et utile à la suite des événements.  Alors forcément que tu y tiens à la présence de Charlotte à tes côtés. Mais dans le même temps, tu sais déjà que tu ne la retiendras jamais de force. Parce que tu l'apprécies presque dans le fond. Parce qu'elle ne t'a jamais fait de coup bas et ne t'a jamais donné la moindre raison de douter d'elle et de son boulot. Elle a toujours été droite dans ses bottes et respectueuse du contrat implicite qui vous lie l'un à l'autre. Ce sera une grande perte pour ton business, le jour où elle souhaitera s'en aller. Mais tu feras avec plutôt que de la retenir de force. Tu ne le fais qu'avec celles qui n'ont pas toujours été très respectueuse de leurs engagements ça. Et tu es également beaucoup plus dur avec les poupées qu'avec les perles. Il faut croire que tu as davantage de respect pour ces dernières.

Un peu des trois ... Que tu répètes tout bas en t'enfonçant dans le fond de ton siège. Le regard toujours sur elle. Tu ne sais pas vraiment quoi en penser. Tu ne sais pas non plus si tu dois t'inquiéter pour elle, pour sa future disparition du rang des perles ou pour tout ça en même temps. Ta seul certitude pour l'heure, c'est qu'elle a effectivement l'air assez mal.  C'est un vrai fantôme que tu as en face de toi. Le pâle reflet de ce qu'elle était jusque là et tu en es bien désolé. Mais elle affirme que ça va passer. Tu ne sais pas si c'est vrai. Tu ne sais pas si elle même est convaincue par ses propres mots. Mais tu n'as évidemment pas d'autre choix que celui de l'écouter te souffler ces quelques mots. Tu hoches la tête de haut en bas et lui offres un sourire léger. Pas le plus chaleureux qui soit parce que ce n'est pas vraiment dans ton tempérament. Mais un sourire tout de même. Elle t'affirme ensuite, sans avoir l'air de vraiment douter, qu'elle a simplement besoin d'une nuit de sommeil. Tu as envie de la croire, bien sûr. Et dans le fond, tu n'as pas de vraie raison de douter. Tu l'écoutes attentivement et l'observes en silence.  Tu ne la pensais pas d'un naturel mélancolique Charlotte. Pourtant, sa douceur et son calme à toutes épreuves auraient sans doute dû te mettre la puce à l'oreille.

Elle souffle quelques autres mots qui ont une teinte bien terne et bien triste. Et tu hoches encore une fois la tête, sans la quitter du regard. Je suis désolé d'entendre ça. Et tu l'es. Sincèrement. Parce que tu l'aimes bien la brune. Justement parce qu'elle ne fait jamais de vagues. Qu'elle est calme, mesurée et qu'elle fait son boulot sans jamais se plaindre. Alors bien sûr que tu peux lui accorder une soirée et une nuit sans le moindre travail si elle en ressent le besoin. C'est la première fois qu'elle fait une requête de ce genre, là où d'autres n'hésitent pas à te faire faux bond sans même prendre la peine de te prévenir de quoi que ce soit au préalable. J'avais l'intention de monter en cuisine me préparer un truc à manger. Tu veux m'y accompagner ? Que tu lui proposes tout naturellement, en éloignant déjà ton siège de ton bureau, prêt à te lever. Proposition simple que tu ne ferais pas à tout le monde non plus. Surtout pas à n'importe laquelle des filles qui bossent pour toi. Le but n'étant pas d'envoyer le mauvais message. Mais tu sais que Charlotte est suffisamment mature et réfléchie pour saisir que ton intention est seulement d'avoir un geste humain pour elle qui te semble un brin en détresse. Peut-être qu'elle te confira alors la vraie raison pour laquelle elle semble si mal se sentir.
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