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terrifying magnificent space (g/b)
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Jeu 7 Mai - 23:52


I hear you be the block
but I'm the lights that keep the streets on

What d’ya think ? Sourcils arqués, œillade appuyée. Le t-shirt lui va à ravir, Gaspar Moore n’a pas idée de ce qu’il vient de perdre – probablement bien plus qu’un bout de tissu.
L’impression d’être à nouveau dans sa chambre d’enfance d’Amarillo l’agrippe par les cheveux et tire sur son cuir; en tendant l’oreille, elle pourrait même entendre le son de la télévision allumée non-stop au rez d’chaussée et en fermant les yeux, elle pourrait même se concentrer suffisamment pour s’imaginer assise en tailleur sur son lit, à humer l’odeur des Virginia Slims fumées par son éternelle ado de mère. A cette loterie là, l’on peut affirmer que la jeune femme n’a pas remporté le moindre butin, la baraka décidant ouvertement de la snober – Suck it up, Cinderella. Elle pourrait sentir la fabrique rêche du couvre-lit sur sa peau, faire un rewind accéléré de ces innombrables scénarii créés par sa psyché pour échapper au caractère hautement dérangeant de cet environnement néfaste dans lequel elle a grandi – miraculeusement (Holly Barbara of Washington lane ofc) – presque l’incipit d’un ouvrage réaliste.
Les vendredis soirs, tous les prétextes étaient bons à prendre pour fuir les incessantes disputes – les délires maternels, les gueulantes d’un père amouraché d’une femme incapable de se ‘’tenir’’ l’enfant tampon essayant constamment de raisonner les deux têtes butées. Au début, elle était seule à temporiser les terrifiants friday nights puis il y a eu Colson, de cinq ans son cadet et Olivia de sept ans sa cadette - des leurres. Barbie s’est mise à croire qu’elle aussi avait le droit de vivre sa vie, selon ses propres termes – jamais selon ceux d’une tierce personne (qu’importe le degré de familiarité d’un arbre dont elle se serait bien amusée à détruire les racines à l’eau de javel avant de tailler les branches en copeaux auxquels elle aurait foutu le feu sans éprouver le moindre scrupule).
Yeah, wuteva – suggèrent ses grands yeux de biche, on y distinguerait facilement tous les échecs vécus et toutes les attentes qu’elle a bien pu avoir évoluer dans une ritournelle intemporelle dont elle ne connaîtrait ni la teneur, ni le mot ‘fin’. On ne lui demande pas souvent ce qu’elle veut faire, ce qu’elle aimerait faire, ce qu’elle se verrait faire – et bien plus fréquemment qu’elle n’aimerait le reconnaître, trop peut-être même au goût de ses pairs- elle n’a pas de réponse à fournir. Elle se compose un rôle sur mesure, dans cette vaste scène qu’elle occupe , et elle mériterait une flopée de récompenses : parce qu’elle a réussi à parfaire certains traits, Barbara West. C’est une tragédienne des rues, elle n’aurait rien à envier à une Antigone – minus mort et dilemme et tout le tintouin auquel l’on pourrait s’attendre (addition surnuméraire d'audace et d'opportunisme).
Les jambes ramenées vers elle, ses mains encerclent son corps ; dans cette position là, on dirait cette petite fille qu’elle a un jour été. Avant : avant que la fée des attributs féminins ne vienne se pencher sur elle, faisant de sa vie de fillette une vie de femme nettement plus compliquée. Avant : avant que la nostalgie vienne se caler sur ses molaires et vanner comme le ferait le chewing mentholé qu’elle mâcherait pour se donner un genre. Cowgirl born and bred, to the very core, okurrr ? Son attention oscille – elle se pose sur l’écran qui lui fait face – le théâtre d’une existence- et dans les iris azurés de son interlocuteur peu causant – d’ailleurs – qui attend une réponse. La bouteille de bourbon installée sur le canapé, pile entre lui et elle – entre Gaspar friend with a dick et Barbie dude with boobs,  – l’individu à pénis ayant préféré s’installer le plus loin possible de la jeune femme ; probablement parce que sa seule présence lui file des sueurs froides.
L’assistante sociale glousse, c'est du grand délire; elle attrape la bouteille et déguste les centimètres, calanche la distance - respectueuse de cet espace qu'elle ne souhaite pas polluer, de cette retenue dont il semble s'être armé. - Fortnite, GTA ou autre je cale pas devant le mode multijoueurs. T'inquiète pas pour moi, j'arriverai à me synchroniser - lance-t-elle. Elle a un défi à relever, cette légère intonation décelée dans la voix du barbu, comme la perplexité évidente, lisible sur ce visage auquel elle essaye de s'habituer : t'oublies à qui tu as affaire - en forme d'éclairs qu'elle darde dans sa direction. De ses mains, elle dévisse le bouchon et boit une gorgée directement au goulot. Ses lèvres luisent, le liquide ambré anesthésie le mal et renvoie les souvenirs charriés jusqu'à elle aux tréfonds (là où est leur véritable place). Ne me regardes pas comme si un troisième téton venait d'pousser en plein milieu d'ma tronche - débute-t-elle, tournée dans la direction du jeune homme. J'essaye juste de te comprendre - d'investir son monde, d'y trouver une petite place. Juste pour, probablement jouir de ce sentiment de sécurité qu'il lui procure sans même s'en rendre compte. Lui et peut-être pas un autre. En plus, crois-moi, je n'en suis pas à mon premier rodéo. Je n'ai fait que ça de mes quinze à mes dix sept ans. Avant: avant l'éveil et les garçons.
Chicago.
Et ce petit appartement.

 
@gaspar moore
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Joe Beckford
Joe Beckford
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Fonda ▬ Bad and crazy.
➤ LIEU D'HABITATION : Un petit studio minable du côté de Rogers Park.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu sors tout juste de tôle, après une peine de prison de trois ans. Tu cherches un petit boulot parce que t'es sous conditionnel.
➤ HISTOIRES : 430
Joe Beckford
Ven 8 Mai - 10:57
https://c-t-t-e.forumactif.com/t109-lost-boy#1355
terrifying magnificient space
@Barbie West
(c) princessecapricieuse


Dans ce cas ... Et tu hausses les épaules. Parce que ça ne sert à rien de remettre en doute sa parole et de lutter contre l'envie évidente qu'elle a de partager un jeu avec toi. Tu ne dois pas juger sous prétexte que vous ne parlez jamais jeux alors même que c'est le seul sujet de conversation sur lequel tu es incollable. Tu ne dois pas émettre le moindre doute simplement parce que tu n'es pas bien certain de savoir si elle sera ou non à la hauteur du joueur invétéré que tu sais si bien être. C'est un fait que tu es bon. Il faut dire que tu passes ton temps avec une manette entre tes doigts tatoués. Chez tes parents déjà c'était le cas. Trop souvent ta mère t'a surpris au petit matin, après une nuit entière passée devant la console. Et à tous les coups, elle te condamnait à rejoindre le collègue, puis le lycée et plus tard la fac, malgré ta nuit blanche. Punition violente mais ô combien méritée. Mais aussitôt de retour de cours, tu t'endormais dans ton lit en tentant de faire tes devoirs. Et aussitôt réveillé de cette sieste improvisée et du repas en famille, tu te perdais de nouveau dans ton coin de chambre, face à ton écran. Tu le sais que beaucoup de gamins connaissent ça un jour. Le seul problème, c'est que toi tu n'as pas été capable de connaître la moindre évolution. Tu as continué d'être ce joueur incapable de s'arrêter.

Et pourtant, tu parviens encore à faire des rencontres et à lier des amitiés. Aussi improbables puissent-elles être. Comme c'est le cas du lien que tu es en train de nouer avec Barbie. Elle ne s'est pas arrêtée à vos premiers échanges. A ton incapacité à répondre à ses tentatives de conversation. A ton écart aussi quand tu as tenté de l'aider face à un homme d'une lourdeur sans pareille. Tu pensais bien faire. Elle a eut vite fait de te faire comprendre que cette aide n'était pas du tout la bienvenue. Tu as compris la chose par la suite. Tu n'es pas fermé à l'apprentissage de la vie. Tu as compris son besoin de se démerder seule. Son besoin d'indépendance. Parce que c'est une femme forte qui ne tient pas à dépendre d'un quelconque homme. Parce qu'elle n'a pas besoin de ça du tout, plus simplement. Tu le sais et le découvres un peu plus à chaque fois que tu as l'occasion de passer du temps en sa compagnie. Elle s'assume toute entière la blonde qui se trouve maintenant installée sur ton canapé. A moitié nue sans que ça ne semble lui poser le moindre problème non plus. C'est juste que la seule femme avec laquelle je joue, elle n'accepte que les différents Mario ... Mario party et Mario kart en tête de liste, bien entendu. Soit, il y a aussi les joueuses que tu rencontres en ligne. Mais comme tout le monde, tu ne peux t'empêcher de leur imaginer une apparence bien particulière. Qui ne colle définitivement pas avec une femme comme Barbie elle même.

Ok. Jouons à Fortnite alors. Tu as quand même hâte de la voir tenter de te mettre la pâté. Tu choisis un jeu auquel tu ne joues pas à longueur de jour et de nuit, histoire de lui laisser une toute petite chance. Tu doutes pourtant qu'elle soit en capacité de gagner face à toi alors que tu as des années et des années de jeux derrière toi. Contrairement à elle et à sa -très- longue pause dans le domaine. Malgré tout, te voilà à lancer le jeu sur la PS4 et à lui tendre l'une des manettes. Qu'elle continue d'avaler le whisky comme s'il s'agissait d'eau et bientôt, elle n'aura vraiment plus la moindre petite -micro- chance de gagner la moindre partie face à toi. Mais ça ne t'empêchera en rien, d'apprécier le jeu. Parce que dans tous les cas tu prends plaisir à jouer. Qu'importe que tu sois seul, accompagné d'une personne plus douée encore que toi ou accompagné d'un(e) novice. Avant d'être réellement plongé au coeur de l'action, tu prends quand même le temps d'extirper une clope de ton paquet que tu abandonnes ensuite sur la table basse. Le temps de l'allumer et de tirer une première latte dessus, et tu lances le jeu.
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Ven 8 Mai - 22:19


I hear you be the block
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Manette en main, Barbie West  est aux commandes – comme à son habitude, du moins, aime-t-elle le penser – lorsqu’elle ne se berce pas de phrasés surfaits (des femmes ont brulé leurs soutifs !) (des femmes ont fait de la taule !) (des femmes ont subi de la discrimination !) féministe à deux kopecks qu’elle se révèle être entre deux épisodes de ce que les hommes de l’an deux milles vingt appellent ‘des crises mishtos’ (hustle for life songe-t-elle, switchant la position dans laquelle elle se trouvait, assise désormais en tailleur, elle ne se préoccupe nullement de sa nudité – elle est à l’aise (Gaspar Moore ne lui donne aucune raison que cela change et elle le remercie silencieusement de ne pas être comme tous ces mecs lubriques qui essayent constamment de se faufiler entre ses cuisses)). – Tu t’attends à ce que je sois un Bambi ? – demande-t-elle, sourcil arqué.  Et c’est peut-être bien ce qu’elle représente, à bien des égards, dans cette jungle urbaine où elle peine parfois à trouver sa place. Une débutante – une putain de xena la guerrière pourtant ! -, avec des tools, des skills et l’intention de se construire une existence, de le faire seule  et parfois, de le faire accompagnée (Barbie n’est pas un animal solitaire, elle ne survivrait surement pas laissée à l’abandon dans la nature). Elle pique la cigarette de son compagnon de jeu, subtilise une longue bouffée avant de la lui rendre (le sevrage est pénible, coûte une somme impressionnante en nicotine patchs et en gomme à mâcher et lui vaut parfois des rechutes intempestives – comme à l’instant).
Les minutes défilent, les heures, les jurons – la menace du ragequit comme une épée en constant flottement au dessus de sa tête. Bataille royale– mon œil, songe-t-elle, mauvaise perdante ; elle se contorsionne et souffle, porte le goulot à ses lèvres pour la énième fois (et elle devrait se douter que sa concentration s’est faite la malle entre sa première gorgée et sa dixième, sachez qu’elle a arrêté de compter depuis, puisque de toute façon l’entreprise lui aurait été impossible à mener à terme). Un plus un, vous dites ? Sur les dix chiffres qui existent, elle en mordille neuf et n’en recrache qu’un  seul : zéro. Il se pourrait bien qu’il s’agisse de la note qu’elle s’auto octroie alors qu’elle balance la manette au grand gagnant qui la flanque, moue boudeuse aux lèvres, regard porté sur la pénombre qui règne à l’extérieur ; elle pense : shit, it’s gettin’ late  mais révoque le bon sens, ce que le ‘plus prudent’ suggère. Elle défait son chignon et passe les doigts dans sa chevelure – ça coince dans les nœuds, lui tire une grimace ou deux et autant de petits cris de douleur. – On aurait dû pimenter le jeu en pariant quelque chose – et quoi, genius ? – elle se passe une main lasse sur le visage, étire ses bras au dessus de sa tête – le tissu du t-shirt remonte dangereusement et relâche. Barbara West s’est levée beaucoup trop tôt, excitée de se rendre à un vernissage avant que ses maudits plans ne tombent à l'eau (littéralement) ; le sommeil la racole depuis vingt bonnes minutes. Un coup d’œil à l’écran fissuré de son cell phone pour constater ce qu’elle savait déjà : il est grand temps de quitter cet appart, Gaspar Moore, ses cernes adorables – l’oiseau de nuit pourrait continuer son jeu jusqu’aux premières lueurs de l’aube. Pas Barbara, non, Barbara a un shift squizzé à la dernière minute le jour-même (pas le lendemain car à minuit ce chat là n’a pas l’intention d’avoir le pelage gris). Gotta go – déclare-t-elle, légèrement pompette, elle chemine vers la porte où elle a déposé son sac à dos qu’elle enfile prestement. - C'était cool, Moore ! lance-t-elle, ouvrant la porte; elle se saisit de ses chaussures encore trempées - ambitionne de les mettre avant de se souvenir que des compensées se trouvent dans son sac; les plateformes sont superbes mais combinées au t-shirt masculin, lui filent une sacrée dégaine - personne ne serait surpris de l’apercevoir à un croisement défendant son bout de trottoir avec force et courage. Résistant à l'envie de lui planter un troisième baiser sur la joue, la jeune femme attrape la poignée dans l'optique de refermer la porte derrière elle. Keep in touch. - Don't be a stranger, butterfingers menace-t-elle de son index peinturluré de rose.
Avant: de quitter l'espace exigu, Gaspar Moore et le sentiment de sécurité - la bulle.
 
@gaspar moore
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Dim 10 Mai - 11:58
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@Barbie West
(c) princessecapricieuse


Barbie elle semble bien décidée à profiter à fond de cette soirée en ta compagnie. Quand bien même elle se déroule finalement dans ton appartement minuscule et devant une console de jeux. Tu ne pensais pas du tout qu'elle serait le genre de personne à apprécier des heures passées de cette façon. Mais parce que c'est le cas, tu ne te feras pas prier. Parce que tu apprécies de jouer, peu importe avec qui et dans quelles circonstances. Tu prends le risque de jouer avec elle sans être certain qu'elle soit à la hauteur. Parce que c'est une amie Barbie, à son niveau. Même quand elle joue surtout à te provoquer. Tu sais que ce n'est pas son intention pourtant, quand elle s'assoit en tailleur sur le canapé alors même qu'elle porte l'un de tes tee-shirt. Tu en fais abstraction parce que c'est le plus simple pour toi de toute façon.Honnêtement ? Oui ... Et tu hausses les épaules parce que tu assumes tout à fait penser de la sorte. Le fait est que tu ne la pensais pas amatrice de jeux vidéos alors tu doutes qu'elle soit à la hauteur d'une personne qui passe ses jours et ses nuits à jouer comme c'est ton cas. Mais elle peut toujours essayer, quoi qu'il en soit. Tu n'es pas fermé à l'idée et dans tous les cas, tu prendras plaisir à tout ça. C'est du moins ce que tu aimes croire. Dans le fond, tu es le genre de personne qui rage assez vite devant les jeux vidéos.

T'es pas trop surpris quand tu constates qu'elle n'est effectivement pas à la hauteur. Tu aurais sans doute eus bien honte si ça avait été le cas. Si elle avait été en mesure de gagner face à toi. Mais tu l'emportes finalement sans trop de mal. Partie après partie. Même quand tu les démarres en n'étant pas tout à fait prêt. Parce que trop occupé à porter une énième clope à tes lèvres. Le paquet se vide petit à petit. Comme la bouteille qu'elle n'a de cesse de porter à ses lèvres. Chacun son vice, certainement. Et finalement elle abandonne. Parvenant à t'arracher un rire léger avec sa réaction un brin excessive. Tu ne doutes pas qu'elle ne s'attendait pas à une autre finalité que celle ci. Impossible qu'elle se soit imaginée pouvoir te battre si facilement que ça. Tu fais un peu la moue quand elle parle de pari que vous auriez du faire. Parier quoi ? De l'argent ? Tu lui offres un regard qui en dit long sur ce que tu penses de cette éventualité. L'un comme l'autre, vous en croulez vraiment pas sous l'argent. Impossible de jouer à ce genre de petit jeu là. A moins de vouloir vous ruiner plus encore. Et ce n'est pas tellement ton cas. Parce que toi, tu vis réellement avec le stricte minimum. A la moindre dépense non prévue, ton compte en banque vire au rouge. Non tu n'aurais jamais accepté de parier de l'argent. Les heures ont défilé beaucoup trop vite. Tu en prends conscience quand elle remue plus encore à côté de toi. Tu lances un coup d'oeil à ta montre. De ta part, ce n'est pas si surprenant d'oublier l'heure.

A vrai dire, t'es bien parti pour passer le reste de la nuit devant ton écran comme tu l'as si bien commencé en compagnie de Barbie. Qui, de son côté, est bien décidée à lever le camp. Tu ne peux t'empêcher de te lever à ton tour alors qu'elle se précipite déjà vers la sortie. Tu ne te soucies pas beaucoup du tee-shirt qui t'appartient et qu'elle a toujours sur le dos. Elle peut bien le garder si elle le souhaite. Tu en as d'autres des tee shirt, malgré tout. Ca va aller pour rentrer, t'es sûre ? Tu veux pas que j't'appelle un Uber ? Que tu l'interroges, quand même un peu inquiet alors que tu viens de la voir tituber un bref instant. Elle a quand même pas mal bu Barbie. Et même si elle rentre chez elle à pieds, tu sais que les risques d'agression sont réels. Surtout à porter une tenue comme celle ci. Alors tu sais bien que Barbie n'a besoin de rien et de personne. Tu sais qu'elle est libre, indépendante et que son caractère la protège de bien des choses. Mais tu sais aussi qu'il existe des personnes dérangées là au dehors. Qui ne prennent pas peur devant un caractère comme le sien. Qui ne prennent pas peur, tout court.
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