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revenge [ft. billy]
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Jeu 21 Mai - 14:49


revenge

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Tu guettes la moindre de ses réactions, le moindre froncement de sourcils, le moindre petit tic. Pour l’instant tu es en phase d’approche, de test. Le but étant de voir comment il réagit face à toi, face à ce que tu dis, face à ce que tu fais. Pour l’instant tu le trouves très calme, même quand vient remettre le dessous de verre à sa place. Tu vas laisser sa maniaquerie de côté pour le moment. C’est pas sur ça que tu pourras jouer pour réussir à le faire flancher, à baisser sa garde. Parce que tu sens qu’il cache quelque chose. Oh oui tu les connais assez bien les tarés, t’en es toi-même une et t’en as côtoyé plus d’un durant toute ta vie. Tu les connais assez pour presque affirmer que Billy cache des petits secrets. De toute façon, tout le monde cache quelque chose. Mais certains cachent des choses plus inavouables que d’autres. Tu ne sais pas ce que cache Billy mais t’es bien décidée à le découvrir et à t’en servir contre lui. Tu sais qu’il est marié, mais de ce que tu as pu observer au cours de tes petites missions d’espionnage, son couple n’a l’air très stable. Tu sais qu’il passe beaucoup de temps au travail. Tu sais que son travail lui tient à cœur. C’est là-dessus que tu voudrais jouer pour le moment. Tu veux qu’il souffre, tu veux qu’il perde tout. Sa famille, son travail… Tu n’épargneras pas Billy Reynolds, il n’y a aucun risque….Et ses petits sourires et sa voix douce et apaisante ainsi que ses mots réconfortants n’y changeront rien.

Et là il t’étonne Billy. Tu fronces légèrement les sourcils en penchant la tête sur le côté. C’est bien la première fois qu’on te dit en quelque sorte que tu as raison de taillader le visage de cette pourriture. Tous les psys, les juges, les policiers t’ont répété sans cesse que tu n’avais pas à faire ça, que tu aurais dû trouver un autre moyen, comme appeler au secours, prévenir la mère de ta famille d’accueil. Mais même quand elle l’a su –et d’ailleurs tu t’es toujours demandé si elle n’était pas au courant depuis le début- elle a continué de défendre son mari et de dire que c’était toi qui avais cherché. Comme si une gamine de douze ans peut avoir envie qu’on lui fasse subir de telles atrocités… Tu as l’impression qu’il est sincère, qu’il le pense vraiment. « Vous êtes la première personne à me dire ça. Tout le monde m’a répété que j’aurais dû demander de l’aide… Comme si c’était de ma faute s’il avait continué pendant trois ans. » Tu l’as toujours ressenti ainsi. Tu t’es toujours dit qu’au fond les autres se disaient que tu le méritais. Après tout t’étais la fille d’un tueur en série qui avait fait bien pire que ce qu’on t’a fait à des dizaines de femmes. Tu ne méritais pas qu’on éprouve de la compassion ou de la peine à ton égard. Tu te mords la lèvre. Peut-être que si tu te montres plus honnête, tu pourrais devenir plus intéressante aux yeux de Billy. Après tout, il est habitué aux pires psychopathes… « Pour être honnête. Sur le moment j’ai ressenti du plaisir quand je l’ai vu souffrir. Je l’ai regardé, comme si j’étais hypnotisée par tout ce sang, par ses cris. Et je n’ai pas réussi à éprouver de la culpabilité ou de la peine. Je me suis dit qu’il le méritait. Et je me suis même dit que j’aurais peut-être dû lui faire encore plus de mal… » Que tu avoues en plongeant ton regard dans le sien. C’est la première fois que tu avoues ça à quelqu’un. « Est-ce que ça fait de moi un montre ? »

Et tu retrouves ton côté fragile quand il te propose de rejoindre un groupe de soutien. Tu jongles entre la Lily et la vraie Lily, de quoi le décontenancer un peu. Tu t’imagines qu’il va le griffonner ça sur son carnet, que tu es instable. Et c’est peu de le dire. Mais pour le moment tu te montres inquiète et bien sûr il ne se fait pas prier pour te rassurer. Alors tu hoches la tête en esquissant un joli petit sourire. « D’accord, je veux bien essayer. J’ai eu peur que mon cas ne vous intéresse pas assez ou que vous me considériez comme un cas désespéré comme beaucoup des psys que j’ai pu voir… » En temps normal, tu n’es pas du tout le genre de personne qui aime se plaindre et surtout qui aime qu’on la plaigne. Tu détestes ça. Pour toi, ça c’est réservé aux faibles. Mais il faut bien que tu flattes son égo de psychiatre. Et puis ça colle tellement bien avec ton personnage… Quand tu te permets de poser sa main sur la sienne, tu attends de voir sa réaction. Tu remarques sa mâchoire qui se tend un peu, tu le sens un peu moins détendu là. Et ça te fait tellement plaisir ! Apparemment il n’aime pas trop qu’on le touche comme ça sans prévenir. Intéressant. Tu t’attardes quelques secondes, pour bien l’embêter. Et enfin tu retournes à ta place. « Je pense que j’ai besoin de parler et d’être écoutée, comprise. J’ai besoin de savoir que je peux vous faire confiance, que vous ne me jugerez pas, même quand je vous avoue avoir fait certaines choses peu acceptables… » Que tu réponds en hochant la tête d’un air pensif. Puis, tu changes totalement de sujet, histoire de le tester encore un peu. Tu te montres imprévisible pour le perturber davantage. « Vous êtes marié ? » Que tu demandes tout naturellement, sans la moindre gêne en pointant du doigt l’alliance à son annulaire gauche.

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Nicholas Crain
Nicholas Crain
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Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
➤ EMPLOI / ETUDES : Photographe professionnel. Ancien acteur. Très connu dans le milieu de la mode, de l'art et de la photographie.
➤ HISTOIRES : 600
Nicholas Crain
Jeu 21 Mai - 15:56


revenge.
ft @Lily Mayfair


Tu es toujours aussi honnête que possible avec tes patients. Tant que tu ne risques pas de les blesser ni de les mettre vraiment mal à l'aise tout du moins. Tu connais les limites, la majeure partie du temps. Alors tu n'hésites pas à lui affirmer qu'elle a eut raison de réagir comme elle l'a fait. Tu ne vas pas nier que c'est normal de vouloir se défendre. Et de vouloir, surtout, faire du mal à la personne qui nous en fait depuis bien trop longtemps. Trop longtemps dans son cas. Tu ne veux pas lui mentir et affirmer qu'elle aurait mieux faire de s'y prendre autrement. Tu n'as jamais trop compris les conseils de ceux qui osent dire qu'il faut en parler, qu'il faut prendre les choses de façon plus calme et qu'il faut mettre l'agresseur devant le fait accompli. Tu n'es pas forcément pour les règlements de compte. Mais quand il est question de légitime défense, c'est une toute autre histoire. Et dans le cas de la jeune femme en face de toi, il semble qu'elle a enduré bien trop longtemps et qu'il est logique qu'elle ait fini par craquer de cette façon. Quoi qu'en dise les experts, les policiers et les différents psy qu'elle a bien pu rencontrer au cours de sa vie. C'est la société qui veut ça. Garder une frontière aussi évidente que possible entre le bien et le mal. Avoir un geste violent est considéré comme "mal" même lorsqu'il s'agit de défense. Tu ne penses pas pareil. C'est sans doute ce qui fait de toi le monstre que semble voir ton épouse à chaque fois qu'elle pose le regard sur toi.

En revanche, la suite de sa confession te fait un peu froncer les sourcils. Elle est définitivement sur une limite dangereuse. Sur un fil bien fin qui sépare le bien et le mal. Mais là encore, tu ne vois qu'une jeune femme qui a connu le pire et qui n'a rien fait d'autre que se défendre. Avant de tenter par tous les moyens de retrouver le droit chemin. A moins qu'elle ne soit sur le point de t'apprendre qu'elle est ensuite devenue un réel monstre. A moins qu'elle ne t'avoue avoir tué ou tenté de tuer depuis cet épisode. Le vrai monstre est celui qui fait du mal pour le plaisir. Celui que vous avez ressenti à ce moment très précis, n'était dû qu'au soulagement. Vous vous êtes défendu, vous étiez en train de vous libérer de son joug ... Il souffrait comme il vous avez fait souffrir, vous. Et qu'importe si ton avis sur la question n'est pas le plus correct. Tant pis si tu passes toi même pour un monstre parce que tu valides l'acte désespéré d'une gamine bien décidée à faire payer celui qui lui faisait du mal depuis des années. Il te semble quand même de plus en plus que tu as en face de toi une jeune femme perdue entre deux monde, deux personnalités. Une jeune femme qui a échappé de justesse à quelque chose de bien plus sombre. Elle aurait pu très mal tourner. Mais dans le fond, tu ne sais pas encore vraiment ce qu'il en est. Elle a peut-être connu cette dérive et n'est déjà plus du tout dans le bon chemin.

Non ce n'est pas mon avis. Et tu as un peu de mal à comprendre et même à croire que de nombreux psy aient pu dire qu'elle était un cas désespérée. Dans le pire des cas, il n'y a rien à faire pour elle parce qu'elle doit trouver la solution toute seule. Mais personne n'est tout à fait désespéré. T'en es intimement convaincu. Tu regrettes juste un peu qu'elle ait ce besoin de tenter un contact physique avec toi. La seule raison pour laquelle tu ne te recules pas, c'est qu'elle se contente de loger sa main sur la tienne. Qu'elle ne te retient pas tout à fait. Qu'elle ne semble pas chercher davantage. Il te faut seulement faire preuve d'un peu de patience avant qu'elle ne se recule de nouveau et ne te libère. Je peux toute entendre, je vous assure. Et si ça peut vous rassurer, je suis tenu par le secret médical et je m'y tiens. Tu as beau travailler avec la police, tu ne divulgues jamais aucune information qui pourrait t'être confiée au cours de l'une de ces séances. Tu n'es tenu de dévoiler des informations que lorsqu'il est question de vie ou de mort. Or, tu doutes qu'elle ait tué quelqu'un la jeune femme. Tu te voiles peut-être la face mais tu ne penses pas qu'elle ait plongé à ce point. Ton regard se porte sur ton alliance, à ton tour. Et tu te contentes d'un "oui" en guise de réponse. Façon de lui faire poliment comprendre que tu n'as pas l'intention de parler de toi. Mais nous ne sommes pas là pour parler de moi. Que tu lui rappelles également, avec un semblant de sourire.
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Jeu 21 Mai - 16:42


revenge

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Dans d’autres circonstances, le docteur Reynolds aurait pu être le genre de psy qu’il te fallait. Il t’épargne des grands discours moralisateurs. Il est même en train de te dire que tu as réagi normalement. Alors qu’au fond tu as toujours pensé que tu devais avoir un fond mauvais pour avoir pris tant de plaisir à voir un homme souffrir. On t’a tellement répété que ton père était le diable en personne et que ce ne serait pas étonnant que tu tournes mal comme lui. Certains se sont même plus à dire que tu étais mauvaise dès la naissance et que C’est pour ça que ta mère est morte en te mettant au monde. Tu as entendu un paquet de vacheries qui en auraient fait craquer plus d’un. Mais toi au lieu de te laisser démonter tu en as fait une force. Ton passé, tes douleurs, tu ne t’es pas contentée de les oublier ou de les utiliser pour te faire plaindre. Tu t’en es servis pour te forger du caractère et du courage. Alors oui, comme tout le monde, souvent tu craques, tu pleures, tu hurles de rage et de douleur. Mais tu le fais rarement et tu le fais quand tu es seule. Les seules fois où tu pleures en public, tu joues la comédie, c’est pour amadouer ou pour toucher les gens avant de les manipuler. Et c'est en aucun cas pour qu'on ait pitié de toi. Tu ne peux qu’acquiescer à ses paroles. C’est exactement ce que tu penses. Et c'est bien pour ça que la société dans laquelle tu vis te donne envie de vomir. Une société où on fait culpabiliser les victimes ou on ne s’intéresse pas assez sur ce qui motive les gens à commettre des crimes, même les pires qui soient. Tu sens que Billy est habitué à écouter les pires criminels lui raconter leurs pires actes.

Et justement il en vient à te donner sa définition du monstre. Pour lui, ton père était un monstre. Pour le monde entier il était un monstre. Mais ils ne le connaissaient pas comme toi tu le connaissais. Tu ne peux pas imaginer que l’homme qui te racontait des histoires et qui venait te réconforter lorsque tu faisais des cauchemars, puisse avoir été un monstre. Même si tu sais ce qu’il a fait. Alors tu prends un air très sérieux soudain. Tu penches légèrement la tête sur le côté. « Mais justement. Certaines personnes commettent des crimes horribles par vengeance, directe ou indirecte, parfois elles se sentent obligées de faire du mal à des gens qui leur rappellent ceux qui leur ont fait du mal dans le passé. Est-ce que ces personnes là, vous les considérez comme des monstres ? » Tu t’éloignes un peu du sujet, à savoir toi. Normalement tu es là pour parler de toi, uniquement de toi, mais ça t’intéresse vraiment de connaître son opinion sur ce sujet. Alors tu te redresses sur ton fauteuil et tu le fixes. Tu espères qu’il ne va pas éluder la question et se défiler, les psys adorent faire ça dès qu’on sort un peu des sentiers battus. Ça t’intéresse vraiment de savoir s'il est prêt et s'il a déjà été capable de trouver une excuse aux psychopathes qui viennent se confier à lui.

Une fois de plus il veille à te rassurer, à te mettre en confiance. Tu joues bien le jeu en ouvrant tes grands yeux de biche et en hochant la tête. Et après ce petit contact physique que tu as engagé, tu décides de te montrer un peu plus familière. Sa réaction ne t’étonne pas, en général les psychiatres n’aiment pas parler d’eux. Ils préfèrent écouter les problèmes des autres, sûrement pour se rassurer en se disant que leur vie est normale et pas si mal comparée à celles de leurs patients. Tu fais une petite moue. Dommage, il avait l’air assez ouvert d’esprit. Mais justement tu viens de toucher quelque chose du doigt. Tu sens que tu pourrais jouer de ça pour le mettre mal à l’aise. Et peut-être qu’il finirait par baisser sa garde. Qui ne tente rien n’a rien. « Désolée je ne voulais pas me montrer indiscrète. Mais j’ai toujours trouvé ça injuste de raconter nos plus gros problèmes à une personne dont on ne sait rien. » Que tu lances sur un petit ton malicieux, la tête penchée de côté. Tu pousses un long soupir et tu jettes un coup d’œil autour de toi. Tu te mordilles l’intérieur de la joie, pensive. « Vous m’avez dit que vous pouviez tout entendre alors je voudrais vous faire une confidence Billy. Depuis le début de la séance je meurs d'envie de vous inviter à boire un verre mais je ne sais pas trop comment m’y prendre pour que vous ne refusiez pas… » souffles-tu d’une voix presque désolée et toujours avec ce petit regard timide. Nouveau test pour le mettre mal à l’aise, jouer le coup de la patiente qui craque pour son psy. C’est tellement commun qu'il ne devrait pas se poser de questions.

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Nicholas Crain
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Nicholas Crain
Jeu 21 Mai - 17:36


revenge.
ft @Lily Mayfair


Tu ne pensais pas que tu pourrais avoir une conversation aussi profonde avec la jeune femme que tu viens tout juste de rencontrer. Pourtant, tu tâches de lui donner ta vision du Monstre avec une majuscule. Tu ne penses pas qu'elle en soit un sous prétexte qu'elle a ressenti du plaisir à blesser l'homme qui lui faisait du mal depuis des années. Tu trouves même que c'est normal dans le fond. Mais peut-être que c'est parce que tu n'es toi même pas un modèle d'innocence. Tu n'es pas tout blanc. Et dans le fond, tu penses que personne ne peut l'être tout à fait. Tout le monde est fait de différentes teintes de gris. Certains se laissent simplement trop submerger par l'obscurité de temps à autre et ça provoque des meurtriers sans trace de pitié ni de sentiment comme ça a été le cas pour les nombreuses personnes que tu as laissé se faire enfermer. Que tu as même aidé à faire enfermer. Parce que c'était pour le bien de tout le monde. Pour autant, tu ne détestes pas ces personnes. Chacun est ce qu'il est. Certains se laissent sombrer parce que personne n'a rien fait pour les sortir de cette obscurité. Parce qu'ils n'ont pas eut droit à des mains tendues. Un peu comme la jeune femme en face de toi. Tu doutes que les violences qu'elle a subit, aient été inconnues de tous. Pour toi, ça ne fait même aucun doute que la mère de famille de l'époque était au courant. Impossible qu'il ait fait autant de mal pendant autant d'années à cette gamine, sans qu'aucun membre de la famille ne se rende jamais compte de rien.

C'est une question compliquée. Que tu souffles tout bas. Tu ne prétends pas avoir réponse sur tout. Tu ne prétends pas être le seul à détenir toute la vérité, rien que la vérité, non plus. Chaque personne qui fait du mal a une raison de le faire. La seule chose qui compte vraiment, c'est d'arrêter cette personne avant qu'elle n'en fasse trop. Dans le meilleur des cas, on peut l'aider à arrêter ... Dans le pire des cas, il est déjà trop tard et elle finit derrière les barreaux. Ou pire, avec une injection létale pour l'arrêter tout à fait. Tu es plutôt bien placé pour le savoir, toi qui bosses de près avec ces "Monstres". Tu aides dresser un portrait aussi fidèle que possible de l'homme ou la femme que tu imagines être derrière une série de meurtres et autres méfaits violents. C'est parfois pour la suite de ces enquêtes ou pour de toutes autres, que tu dois donner ton avis en tant que psy. Coupable ou pas vraiment. Conscient de ses actes ou pas du tout. Tu ne prends plaisir à aucune des décisions que tu es alors susceptible de prendre. Tu n'es jamais profondément heureux de faire enfermer qui que ce soit en hôpital psychiatrique ou en prison. Mais tu dois le faire pour éviter que trop de personnes ne soient blessées, voire tuées, par ces êtres dangereux. Quoi qu'il en soit, parler de ce genre de choses n'est pas vraiment ce qui était prévu jusque là. Et tu le regrettes aussitôt qu'elle se permet de poser une question nettement plus intime.

Tu gardes une façon polie pour ne pas la brusquer mais tu lui fais bien comprendre qu'il ne faut pas entrer sur ce terrain là. Les séances sont pour parler de vous. Pas de moi. Que tu lui rappelles, toujours avec le sourire. Mais un sourire qui commence à s'éteindre alors qu'elle reprend la parole pour te faire une confidence qui commence à te mettre mal à l'aise. Ce n'est pas la première fois qu'une patiente tente de te faire du rentre dedans. Mais d'ordinaire il s'agit de jeunes femmes accrocs au sexe ou dépendantes affectives. Ou, dans le pire des cas, de jeunes femmes qui s'imaginent ressentir des sentiments pour toi après plusieurs séances parce qu'elles se sont largement confié à toi. Jamais une personne ne t'avait fait le coup dès la première rencontre. Tu ne pensais pas être son genre. Et surtout, tu ne l'as pas vu venir. Ce qui prouve que tu l'as mal jugée et que tu es sans doute à mille lieux de réellement savoir quel genre de personne elle peut bien être. Vous vous doutez bien que je ne peux pas faire ça. C'est contraire à la déontologie de mon métier. Et parfois ça t'arrange d'avoir cette réponse là à fournir. Qui t'évite d'être trop honnête avec certaines personnes. Avec elle aussi, entre autres. Elle n'est qu'une gamine un peu paumée qui cherche certainement une figure paternelle qui ne soit pas aussi violente que la dernière qu'elle a subit.
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Jeu 21 Mai - 18:20


revenge

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Tu es agréablement surprise et très ravie qu’il te réponde très honnêtement. Il a du cran, il te plait de plus en plus, enfin dommage qu’il ait envoyé ton père dans le couloir de la mort, sinon tu l’aurais peut-être gardé comme un vrai psychiatre, ou peut-être plus… Après tout, Billy est un homme plus que charmant, très charismatique et surtout très mystérieux. Mais tu gardes ton objectif en tête, le détruire, briser tout ce qu’il a de bien dans sa vie, comme il a brisé la tienne. Tu l’écoutes attentivement, néanmoins, parce que ça t’intéresse de connaitre son point de vue sur ce sujet qui te passionne beaucoup. « Oui je pense aussi. Je pense qu’il faut prendre en compte plein de choses avant de juger quelqu’un. Même si on n’est pas forcément objectif. Par exemple, je n’ai jamais essayé de savoir si ce gros porc de Charlie –oui c’est son prénom- avait subi des choses quand il était enfant, ou s’il avait une quelconque raison de faire ça… » En même temps qui pourrait trouver des excuses à un sale pervers de pédophile ? « J’ai vu que vous étiez profiler, ça doit quand même être dur d’entendre des criminels de la pire espèce se confier à vous non ? Je ne sais pas si j’arriverais à supporter écouter un meurtrier se plaindre et se trouver des excuses. » que tu ajoutes en fronçant les sourcils, véritablement pensive. « Vous avez déjà réussi à soigner un criminel ? A le guérir de ses pulsions ? »

Cette conversation devient de plus en plus intéressante. Tu ne pensais pas que tu finirais par laisser de côté ton rôle pour véritablement t’intéresser à ce que Billy te raconte. Le sujet de votre conversation dévie complètement, mais tu lui fais confiance pour continuer d’observer ton comportement, tes réactions. Il te laisse croire que tu mènes la conversation, mais il garde bien son rôle de psy, tu le sais. Néanmoins ça ne te dérange pas qu’il voie un peu de ta vraie personnalité. Tu penses que ça te rendra plus intéressante à ses yeux, lui qui a l’habitude de travailler avec des êtres de la pire espèce. Quand on a commencé à entrer dans la tête de tueurs sanguinaires, on doit trouver les séances avec des patients lambda bien ennuyantes. Et tu pousses le vice un peu plus loin en lui parlant de sa vie privée. Tu roules des yeux face à sa réponse toute faite. Oh non il va commencer à devenir ennuyant s’il parle comme tous les autres. Tu serais déçue, toi qui commençais à le trouver vraiment intéressant. « Oh mais le but de ces séances, c’est que je parle, qu’on échange. Peu importe du sujet qu’on aborde, vous continuerez de m’analyser. » Et pour appuyer tes propos tu désignes du doigt le stylo qu’il tient toujours dans sa main. « Moi j’aimerais bien qu’on parle un peu de vous. J’aimerais bien savoir comment vous faites pour tenir le coup, pour ne pas craquer à entendre toute la journée des gens qui racontent des histoires sordides et tristes. Je vous admire, vous devez être très courageux… »

Et tu franchis une nouvelle étape, tu provoques, tu lui fais du rentre-dedans. Ca en met mal à l’aise beaucoup. Tu l’as déjà fait avec certains psys à qui tu refusais de dire quoi que ce soit, en agissant comme ça, tu t’assurais une certaine tranquillité parce que bizarrement, ils ne désiraient plus te revoir après. Tu sens que Billy pourrait être différent. Il n’acceptera sûrement pas ton invitation. Mais tu meurs d’envie de voir comment il va s’en sortir. A nouveau, il te balance une phrase toute faite. Tu ris doucement en secouant la tête. « Ah non, vous me décevez là… Je n’ai jamais compris ce qui pouvait empêcher un psychiatre d’aller boire un verre avec un ou une patiente. Je ne vous ai fait aucune avance, c’est juste que j’aime bien discuter avec vous, vous êtes fascinant. » Tu hausses les épaules en balançant légèrement la tête en arrière. « Bon. Vous êtes tout à fait charmant aussi, je ne vous le cache pas. Mais je ne m’attaque pas aux hommes mariés…Ce n’est pas mon genre.» Tu marques une petite pause, tu fronces les sourcils, l’air pensive. « Je ne comprends pas ce tabou, les gens qui n’osent pas se dire clairement quand ils se plaisent, je ne vois pas ce qu’il y a de honteux à dire à une personne qu’elle est à votre goût. Vous n’êtes pas d’accord ? Pourquoi toujours se cacher derrière une pseudo bienséance alors que certains n’osent pas dire les choses clairement mais n’hésitent pas à reluquer en douce une jolie femme. Pourquoi ne pas lui dire franchement qu’elle leur plait ? Je ne comprends pas…»

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Nicholas Crain
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Nicholas Crain
Jeu 21 Mai - 20:41


revenge.
ft @Lily Mayfair


T'es bien conscient que vous êtes totalement en train de dériver du sujet principal. Que vous n'êtes plus en train de parler d'elle comme vous êtes pourtant supposés le faire. Mais tu continues, parce que tu ne vois pas d'autre chose à faire. Tu ne vas pas l'ignorer alors que la conversation reste très intéressante et qu'elle est aussi là pour la rassurer. Pour lui confirmer qu'elle n'a rien d'un monstre contrairement à ce que l'on pourrait tenter de lui faire croire. La conversation se poursuit donc ainsi et tu dois bien admettre que tu y prends goût. Tu as rarement l'occasion de rencontrer des personnes comme elle. Tu lui offres un nouveau sourire quand elle mentionne une nouvelle fois l'homme qui lui a fait tout ce mal. Tu n'iras pas lui faire remarquer que les déviances sexuelles sont une vraie maladie. Parce que tu n'as aucun mal à imaginer qu'elle n'a aucunement l'envie d'entendre pareille chose. Pour elle, ce type est un monstre et pour elle, il ne mérite certainement pas de vivre. Tu ne peux lui donner tort. Mais tu ne peux pas tout à fait lui donner raison non plus. Quoi qu'il en soit, il s'agit là d'histoires et avis très complexes et tu n'es pas certain qu'en parler avec une patiente soit vraiment la chose à faire. C'est plus compliqué quand ils prennent plaisir à raconter ce qu'ils ont fait. Tu préfères encore ceux qui tentent de se défendre et de mettre en avant des circonstances atténuantes. Même lorsqu'ils font seulement semblant de regretter.

Quand une personne passe à l'acte, il est déjà trop tard pour espérer la soigner. Que tu ne peux que lui avouer, le plus honnêtement du monde. Mais jamais aucun de mes patients n'est devenu un criminel. Peut-être que je ne m'en sors pas si mal.  Que tu conclus avec un sourire un poil plus amusé. Dans le fond, rien ne te dit qu'ils seraient devenus des criminels si tu n'avais pas été dans leur vie. C'est pourquoi tu prends le ton de l'humour pour souffler ces quelques mots. Tout naturellement, tu te tends quand elle essaie d'en découvrir davantage à ton sujet. Tu n'as aucune envie de lui parler de toi. Tu ne le fais pas. Jamais. Et pas uniquement parce que ton métier t'en empêche. Tu n'es pas très causant. Et tu n'aimes pas que l'on tente de tout savoir de ta vie personnelle, de toute façon. Ce n'est pas en parlant de moi que nous parviendrons à apaiser vos cauchemars et à chasser vos démons. Que tu insistes avec un peu plus de fermeté. Elle ne te fera pas changer d'avis, pour toi c'est une certitude. Alors que de son côté, elle semble persuadée du contraire. Ce qui commence à t'inquiéter. Tu n'aimerais pas avoir à mettre fin à vos séances, de façon définitive. Mais elle ne te laissera peut-être même pas le choix ... Tu te recules pour de bon pour te coller contre le dossier de ton siège, quand elle te répond après un petit rire. Elle n'a plus grand chose à voir avec la gamine fragile et timide qu'elle était quelques minutes plus tôt.

Tu ne sais pas encore si elle est intéressante ou si elle est tout bonnement une grande manipulatrice. Ta seule certitude, c'est que tu ne peux et ne dois pas la laisser trop entrer dans ta vie. Peut-être même qu'il te faudra bel et bien arrêter les séances. Tu loges tes coudes sur les accoudoirs de ton siège et permets à tes doigts de s'entremêler les uns avec les autres. Ton regard posé sur elle. Ta bouche résolument fermée alors que tu te contentes de l'écouter en silence. Tu ne veux pas intervenir. Tu veux lui permettre de terminer son petit monologue qui ne te pousse pas du tout à réfléchir. Le sujet te fascine bien moins que le précédent.  Et surtout, tu n'es pas certain qu'il soit bon de parler de ça. Une certaine distance doit être maintenue pour éviter les nouvelles désillusions et déceptions qui pourraient vous faire davantage de mal encore. Les relations humaines sont beaucoup trop complexes pour que ce risque ne soit pas réel. Si vous ne pouvez pas l'accepter, il faudra renoncer à venir dans mon cabinet.  Tu tiens évidemment à ce que les choses soient aussi claires que possible. Parce que tu ne changeras aucunement d'avis sur la question. Je vois d'ailleurs que cette séance touche à sa fin. Libre à vous d'en fixer un second ou non.
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Jeu 21 Mai - 21:55


revenge

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Tu veux bien le croire et tu ne caches pas ton accord quand tu hoches lentement la tête. Tu n’imagines même pas comment il peut rester assis et rester stoïque alors qu’une personne lui raconte le plaisir qu’elle prend à faire du mal ou à ôter la vie de quelqu’un d’autre. Tu te demandes vraiment comment il fait pour tenir le coup, pour ne pas sombrer dans la folie à son tour. Tu te dis qu’il faut avoir un sacré mental pour sortir d’une journée de travail comme la sienne et pouvoir retrouver sa famille comme si de rien était, en oubliant toutes les confessions et révélations, aussi tristes, aussi horribles puissent-elles être. « Heureusement qu’il y a des gens comme vous qui sont capables d’entendre ça sans devenir dingues. Moi je n’y arriverais pas. » que tu avoues d’une voix pensive. Tu te demandes si ton père était le genre à avouer ses crimes et à prendre du plaisir à les raconter ou s’il était plutôt du genre à les regretter. Mais t’as quand même une petite idée. Ton père n’a jamais été du genre à regretter quoi que ce soit. Tu l’imagines trop appartenir à la première catégorie. Et tu te demandes comment s’est passé son interrogatoire. Comment s’est comporté Billy avec lui. Est-ce qu’il a fait preuve d’autant de calme et de bienveillance qu’avec toi ? Tu penses à tout ça et ton regard s’assombrit légèrement, t’en perds même ton sourire le temps de quelques secondes, avant que tu ne reprennes.

Tu lui rends son sourire. C’est vrai que c’est très intéressant de parler avec lui. Billy est un homme qui a l’air passionnant, très mystérieux, mais passionnant et fascinant. « C’est plutôt bon signe alors. En tout cas je ne doute pas de vos talents de psy, vous êtes très à l’écoute et très ouvert d’esprit. C’est rare ça… » Parce que toi t’es tombée sur des mauvais psychiatres, des psys qui te jugeaient juste en lisant ton nom, ton passé, qui ne cherchaient pas vraiment à comprendre quelle personne pouvait être la fille du célèbre tueur en série. Tu fais une petite moue, ah dommage qu’il ne soit pas plus détendu Billy, tu aurais bien aimé parler de lui, en apprendre un peu plus sur sa vie privée, sur ce qu’il aime à part entrer dans la tête de psychopathes dangereux. Ce sera peut-être pour une autre fois, mais tu doutes réellement qu’il accepte de plus s’ouvrir à toi. Peut-être que si vous vous voyiez en dehors de son cabinet, ça pourrait le faire, et encore tu n’en es pas sûre à cent pour cent. « J’ai compris doc. Chacun reste à sa place. Dommage, je suis sûre que vous avez une vie passionnante. J’aurais bien aimé en apprendre plus sur vous, mais c’est vous le patron… » que tu souffles sans cacher ta déception.

Mais tu pousses le vice encore plus loin. Trop loin apparemment parce qu’il perd patience, il se recule dans son fauteuil. Tu sens que tu perds le contact. T’as été trop loin, tu t’es laissée emporter. Tu t’empêches de grimacer mais tu n’es vraiment pas fière de toi. Tu t’es laissée aller à cette conversation passionnante et t’en as presque oublié ton objectif. Tu fais une moue désolée. Tu essayes de revenir un peu en arrière, de reprendre un peu le rôle de la douce et fragile Lily mais de manière subtile pour qu’il n’aille pas se douter de quelque chose. « Excusez-moi. J’ai dépassé les bornes. C’est juste que je n’ai pas l’habitude de me lancer dans des longues conversations intéressantes avec quelqu’un. Je ne recommencerai pas pardon. » Que tu t’excuses en levant les mains en l’air à la hauteur de tes épaules. Tu essayes de calmer le jeu pour ne pas prendre le risque qu’il décide de ne plus te voir. Et malheureusement cette séance touche à sa fin. Tu fais une petite moue déçue. Et tu plonges un regard amical dans le sien, un joli sourire aux lèvres. Tu te radoucis. « J’aimerais bien oui, si ça ne vous dérange. Si vous êtes prêt à me pardonner mes écarts. » que tu souffles d’une voix suppliante. Il est encore trop tôt pour stopper ces séances, même si tu n’es pas complètement sûre que ça porte ses fruits.

(c) oxymort

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