Et ... Boum. La voiture explose sous tes yeux. Et tu ne manques pas de mimer le son, de ta bouche. Dans le bleu de tes prunelles, dansent les flammes qui s'agitent maintenant au milieu de la route. Tu as attendu qu'elle soit rentrée chez elle, pour forcer la portière de sa voiture, lâcher le frein à main et lui permettre de descendre de quelques mètres. De quoi s'éloigner de sa maison et rejoindre la route. De sorte à ce que l'explosion n'atteigne pas la demeure. Le but n'étant pas de la tuer. Pas encore. Dans le fond, tu oses espérer que tu n'auras pas à en arriver là. Ce serait dommage de la buter avec le passé qui est le votre. Et en même temps, tu n'es pas prêt à lui accorder ton pardon. Tu veux surtout t'assurer que le message va bien passer. Qu'elle réalisera que ce qu'elle a fait est impardonnable et que tu tires très officiellement un trait sur ce qui a été autrefois une amitié sincère. Et parce qu'il faut qu'elle paie pour tout le mal qu'elle a fait. Volontairement ou non, ça importe peu. Ce n'est même qu'un détail dans ton esprit.
Tout naturellement, la police et les pompiers arrivent. Rose est de sortie pour expliquer qu'elle ne comprend pas. Qu'elle ne sait pas ce qui a bien pu se produire. Toi, tu profites du remue ménage pour entrer chez elle en passant par derrière pour n'être vu de personne. Et tu prends tout naturellement place dans un couloir sombre. Pour le cas où un "gentil" agent de police aurait l'envie de la raccompagner à l'intérieur pour s'assurer qu'elle va bien et n'est pas trop bouleversée. Tu parles. Et tu dois ainsi patienter durant une bonne demi heure, avant que la voiture ne soit évacuée et Rose effectivement raccompagnée jusque dans son salon, par un cinquantenaire prévenant au possible. Tu attends qu'il soit parti et que la voiture de police ait totalement disparue, pour rejoindre à ton tour le salon. Les mains dans les poches de ta veste noire. Bonsoir Rose. Tu as aimé mon présent ? Le ton est à l'ironie. Le regard à la froideur. Elle ne connaissait pas encore cette facette là de ta personnalité Rose. Tu doutes qu'elle ait encore beaucoup de sentiments pour toi après ce soir. Si sentiments, elle a vraiment eut. Tu n'es pas sûr de ça. Et dans le fond, tu t'en fiches pas mal.
Quelques jours sont passés depuis que Rose a avoué ses sentiments à Robin, qu’elle a blessé Mia avec ses mots et qu’elle a replongé. Quelques jours où elle ne savait plus trop où elle en était. La vétérinaire était retournée au travail, mais fonctionnait à deux de tens. Ses collègues se demandaient ce qui se passait, mais n’osaient pas lui demander. Elle était agressive, semblait avoir perdu du poids, ne mangeait plus, restait avec les animaux... Quelque chose s’était passé dans la vie de la blondinette et personne n’osait lui demandé. Elle restait au travail seulement parce qu’elle avait besoin d’argent pour se payer les doses qu’elle prenait chez elle...
Ce jour là, elle avait fini un peu plus tard que d’habitude. Elle avait tourné pendant de longues minutes pour trouver son revendeur. Il était en retard, elle l’avait engueulé et voilà qu’elle rentrait chez elle, fatiguée, affamée, mais elle n’avait pas la force de se faire à manger. Elle attendait juste ce moment pour rentrer, prendre son verre d’alcool et sa dose. Une soirée tranquille non ? La jeune femme se gara dans son entrée, sortit de sa voiture et la verrouilla et entra chez elle. Personne ne l’attendait et c’était parfait. Ses sentiments pour Robin refaisaient trop souvent surface. Pourquoi est-ce qu’elle avait avoué tout ça ? Est-ce qu’elle avait vraiment eu besoin de tout raconter ? Le fait qu’elle ai entrainé Asthon dans la drogue des années plus tôt n’aidait pas non plus. Et voilà que Robin avait décidé de la rayer de sa vie. La blonde laissa tomber son sac dans l’entrée, attrapa sa dose planqué dans une poche, jeta ses chaussures dans l’entrée et se dirigea vers la cuisine pour attraper son verre de vodka. Avant toute chose, elle laissa tombé de la poudre sur le comptoir avant de la respirer. Elle était en train de se servir un verre lorsqu’elle entendit du bruit dehors. Elle leva la tête et entendit le bruit d’une explosion qui fit tremblé les fenêtres de la maison. Qu’est-ce qui se passait ? Rose se précipita vers l’entrée, rangea son sac sous la chaise au cas où et sortit sur son balcon . Sa voiture, qui se trouvait dans son entrée quelques minutes plus tôt, était au milieu de la rue, en flammes.
«Non...»
Elle descendit les escaliers et voulut s’approcher de sa voiture, mais un policier l’attrapa par le bras. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il faisait là ? Il y avait des pompiers aussi qui essayait d’éteindre l’incendie. Le policier lui demanda alors ce qui s’était passé... Rose, un peu perdue, pied nues sur le bitume de son entrée.
«Je ne sais pas... j’avais serré le frein à main... Peut-être que j’ai oublié aujourd’hui... Perdue dans mes pensées.»
La jeune femme passa une main contre son nez, espérant que la poudre qu’elle venait de prendre ne se voyait pas sur son visage. C’était pas le moment. Elle regarda sa voiture et le policier lui dit alors que c’était sans doute un accident, mais que l’explosion de la voiture, c’était autre chose. Il lui demanda si elle avait des ennemis ou quelque chose comme ça.
«Non... non je ne crois pas... Je ne sais pas ce qui s’est passé...»
Rose ne comprend pas... Qui est-ce qui voudrait s’en prendre à elle ? Et si elle était restée dans sa voiture quelques minutes de plus ? Elle était en train de réfléchir lorsque le policier lui dit alors qu’il allait la raccompagner chez elle. On venait d’évacuer la voiture et Rose n’en revenait pas... Les effets de sa dose commençaient à faire drôlement effet. Mais ça avait l’avantage de la laisser stoïque et qu’elle semblait sous le choc. Le policier la laissa dans son salon après s’être rassurer qu’elle allait bien. Après son départ, la jeune femme regarda ses mains tremblées. Manque de sommeil ? Manque de nourriture ? Manque d’alcool ? Elle allait se lever lorsqu’elle entendit une voix lui demandé si elle avait aimé son présent. Rose sursauta et fronça les sourcils pour voir qui était dans son salon. Robin. Aimé son présent ? Elle fit un pas en avant et lui dit alors :
«C’était toi ?»
Rose ne connaissait pas cette facette de Robin, mais d’un coté, est-ce que c’était prévisible ? Elle lui avait avoué tant de choses cette fameuse soirée qu’elle n’avait pas pensé qu’il aurait pu lui en vouloir... La jeune femme contourna le canapé, passa devant Robin sans vraiment le regarder et aller chercher son verre de vodka sur le comptoir et en bu le contenu. Le contenu de son sachet était en partie sur le comptoir puisqu’elle en avait prit une partie avant l’intervention des policiers et pompiers. Elle se pencha sur le comptoir, pointant son verre vers Robin et lui dit :
«J’aurai sans doute du m’en douter n’est-ce pas ? Qu’est-ce que je ne sais pas de toi Robin ?»
Elle se servit un autre verre et en but une partie avant de rajouter :
«J’en ai rien à foutre en fait.»
Elle posa son verre brusquement et le regarda pendant un moment.
«Pourquoi tu m’as pas tué directement ? Parce que clairement après ça, je crois que tu peux y arriver, tu peux le faire...»
copyright acidbrain
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
En pénétrant dans la maison, tu as vite fait de comprendre que la blonde était en train de s'en mettre plein les narines. Ton regard flotte brièvement sur le plan de travail de la cuisine où traîne encore un peu de poudre. Ainsi que -tu le portes à ton nez pour le humer- un verre de vodka. Elle s'est replongée dans ses vices, tête la première. Et tu n'arrives pas même à éprouver la moindre trace de pitié à ce constat. Ce n'est plus ton problème. Rose n'est plus du tout ton souci. Il est grand temps qu'elle assume le poids de ses conséquences. Et si elle y perd sa vie, ce sera entièrement de sa faute. Son problème à elle et uniquement à elle. Tu sembles être parfaitement capable de laisser votre amitié derrière toi. Parce qu'elle s'en est prit à trop de choses d'un seul coup. Soit, l'histoire avec ton frère semble être du passé. Mais les conséquences sont encore d'actualité et ça, tu ne peux le pardonner à Rose. Quant au bordel qu'elle a foutu dans ton couple encore tout neuf, tu ne peux lui pardonner non plus. Tu as faillis perdre Mia par sa faute. Alors que vous étiez tout juste en train de construire quelque chose ensemble. Alors que tu étais à peine en train de réaliser l'étendu de tes sentiments pour elle. Des sentiments qui n'ont fait que se confirmer depuis. Dont tu es maintenant tout à fait sûr. Tu es fou amoureux d'elle. Et rien ni personne ne viendra se mettre en travers de votre route.
Bien vite, Rose est de retour chez elle. Et tu attends sagement que les officiers de police soient partis et bien loin de la maison, pour t'approcher du salon. Pour y entrer tout à fait. Tu te contentes d'un sourire ironique quand elle demande confirmation. Est-ce que c'était toi ? Tu penses que ton sourire en dit long et est une réponse bien assez éloquente comme ça. Elle reprend la parole en rejoignant le comptoir sur lequel traînent toujours ses restes. Tu ne réponds pas. Tu t'installes dans l'un des fauteuils comme si tu étais ici chez toi. Les jambes croisées. Tes mains qui attrapent les pans de ta veste fine pour la remettre correctement. Elle s'emballe Rose. Affirmant qu'elle "n'en n'a rien à foutre". Certes. Pourquoi pas. Toi, tu ne te sépares pas de ton petit sourire ironique et tu la suis du regard. De tes yeux clairs dans lesquels semblent encore danser les flammes qui léchaient sa voiture il y a de ça quelques minutes à peine. Te tuer ? Rose, si j'avais eus l'intention de te tuer, tu serais déjà morte et enterrée. Le ton toujours à l'ironie. Le sourire, un peu plus mauvais encore. Je ne suis là que pour discuter et mettre certaines choses au claire. D'ailleurs, tu as l'air parfaitement bien installé là, dans ton fauteuil. Et apparemment, pas du tout prêt à t'en aller. Pas avant d'avoir eut sa promesse qu'elle ne recommencera plus, ne viendra plus traîner près de chez toi et se tiendra loin de Mia.
Tu attends toutes ces promesses et un peu plus encore. Avec un peu de chance, tu auras même le temps de lire une petite lueur de peur et de panique folle dans ses yeux noircit par la drogue qu'elle s'est déjà mis dans l'organisme. Tu as ouvert la porte à des policiers, de la poudre plein le nez. Quel toupet ! Tu uses de mots ironique et condescendant. Tu affiches toujours la même expression. Parce que tu prends ton pied. Parce que tu es celui qui dirige actuellement les choses. Qui les domine tout à fait. Et tu prends forcément plaisir à tout ça. Fut un temps où c'était la seule façon de te rendre tout à fait heureux. C'est une mise en garde Rose. Si je te vois rôder près des Hartwood ou de Mia, je ferai pire encore. Une fois, ce sera ta maison. Deux fois, ce sera ta petite cervelle. Est-ce que j'ai été bien clair ? Le ton revient à la menace. Comme ton regard des plus sombres qui ne quitte plus son visage. Que tu trouvais attendrissant autrefois. Qui te répugne aujourd'hui. Parce qu'elle t'a foutu en rogne Rose. Et que généralement, ce genre de sentiment est imprégné en toi pour de bon ensuite. Tu le gardes bien ancré dans ton esprit et rien ne peut venir changer la donne. Et elle va s'en rendre compte à ses dépends, dès aujourd'hui.
Plus de voiture, descente aux enfers, replonger dans ses vices. Oui, Rose était en train de perdre pied, sans doute plus facilement que lorsqu’elle avait quinze ans de moins. L’explosion l’avait secoué certes, mais le fait qu’elle soit à coté de la plaque actuellement faisait qu’elle s’était rendue compte des choses sans vraiment y faire attention. Les policiers venaient de partir, les pompiers aussi et elle se retrouva seule dans son salon... Enfin, pas tout à fait seule apparemment puisqu’il y avait Robin derrière elle. La jeune femme le regarda, fronçant les sourcils. Est-ce qu’elle l’avait su capable de faire ça ? Peut-être. Lui exploser sa voiture, c’était la preuve qu’il pouvait faire quelque chose de pire non ? Il garde ce sourire ironique sur ses lèvres. Elle a juste une envie, c’est de lui sauter dessus et de le frapper jusqu’à ce qu’il perde ce sourire merdique. Oui, la blonde était agressive ces derniers temps, elle gardait tout pour elle et la première personne qui allait la mettre en colère allait sans doute le regretter. Mais s’en prendre à Robin, c’était comme si elle s’en prenait à un arbre : Elle n’était pas à la hauteur. Le voilà installé dans un des fauteuils de son salon. Magnifique ! Il avait l’intention de rester un peu. Il semblait être un peu trop confiant, mais Rose s’en fichait. Elle a reprit son verre, lui demandant pourquoi il ne l’avait pas tué directement. Il lui répondit alors que s’il avait eu l’intention de la tuer, elle serait déjà morte et enterrée. Elle eut un rire mauvais.
«Bien sûr... tu dois avoir certains contacts... Qu’est-ce que tu es exactement ?»
Loin de se douter qu’il est plus qu’un simple patron de restaurant. Loin de se douter qu’il est à la tête du plus gros gang de la ville. En fait, elle est un peu à l’ouest avec son mélange. Elle continue de le regarder lorsqu’il lui dit qu’il était là pour discuter de certaines choses au clair. Rose hausse les épaule et lance :
«Parle alors.»
La jeune femme le regarde toujours. Dans un coin de sa tête, elle pense à l’arme qu’elle cache dans l’un des tiroirs du meuble à l’entrée. Seulement au cas où. Est-ce qu’elle aurait le courage d’aller la chercher ? Robin avait été important pour la jeune femme et l’était encore. Ses sentiments, elle ne pouvait les cacher, il le savait. Mais il ne ressentait rien pour elle. Le simple fait qu’il ai fait sauter sa voiture le confirmait. Qu’est-ce qu’elle en avait à foudre en fait ? Elle allait faire comme elle avait fait il y a dix ans : Vivre avec ses regrets et disparaître. Elle se ressert un verre avant de s’approcher du salon, là ou Robin s’est installé. Elle ne lui propose pas un verre, elle n’a pas l’intention de le voir trainer chez elle. Ironiquement, il lui dit qu’elle avait quand même ouvert la porte à des policiers, la poudre plein le nez. Rose gronde et lui balance :
«T’es là pour m’faire la morale ou tu veux me mettre en garde ? Vas-y, j’ai pas que ça à faire.»
Arrogante, elle l’était. Peut-être qu’elle ne se rendait pas compte des conséquences que cela pourrait avoir, mais tant pis. Le mélange alcool/drogue lui donnait ce sentiment d’être forte ce soir. Pourtant, elle ne l’était pas du tout, mais elle pouvait tout se permettre. Robin enchaine sur le fait que c’était une mise en garde. Que s’il la voyait roder autour de sa famille ou de Mia, il fera pire. La maison puis elle même. Le regard de son ami, ex ami, la touche, mais elle ne réagit pas. Bien sûr, elle devrait avoir peur. Bien sûr, elle devrait prendre ses jambes à son cou. Mais non. Elle reste là, sans bouger, son verre dans sa main.
«Oh, ce ne sera pas très difficile de suivre tes conseils Robin. J’ai clairement plus envie de fréquenter des tarés dans votre genre. Au moment où Ashton s’en est prit à moi, j’aurai du me barrer. Fuir. Mais non, comme une petite stupide fille, je suis restée parce que j’avais des sentiments pour toi... Faut vraiment être débile. J’espère vraiment que votre histoire avec Mia fonctionnera. Vraiment.»
Elle ne savait pas trop si elle était ironique ou pas, mais elle se fichait bien de savoir comment il allait réagir. Elle lui tourna le dos, retourna à la cuisine. Le provoquer n’était pas la bonne solution, mais aujourd’hui, est-ce qu’elle avait vraiment quelque chose à perdre ? Elle avait tout perdu. Elle posa son verre, débarrassa sa dose du comptoir pour la ranger. Elle tira un tiroir et y regarda les couteaux qui y étaient rangés. Il serait si facile de s’en prendre à lui. Tuer l’homme pour tuer les sentiments qui la bouffaient. Parce que oui, Rose était vraiment amoureuse. Elle n’en voulait pas Mia ou Robin, mais elle s’en voulait à elle-même d’avoir été stupide et balancer tout le rester.
«Tu m’as reprocher d’être partie... mais est-ce que tu as seulement chercher à me revoir Robin ? Pendant dix ans ? Mes parents sont morts, j’ai arrêté la drogue au même moment, mes études commençaient... Je me suis retrouvée toute seule, mais je me suis éloignée de vous parce que je savais que j’étais toxique. Tu vois bien aujourd’hui. Mais est-ce que tu as jamais chercher à reprendre contact avec moi ? Finalement, est-ce que je n’étais pas qu’une personne passagère dans ta vie ?»
Elle ne regardait pas Robin, mais les couteaux dans le tiroir. Elle glissa ses doigts dessus, les caressa. Il serait si facile... Elle pensa alors à Mia qui devait sans doute attendre le beau Robin. Rose s’était tout de suite rendu compte que la jeune femme était tombée amoureuse du blond et elle ne pouvait pas lui en vouloir. Rose avait juste raté sa chance dans le passé...
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Dans le fond, tu n'imagines pas Rose être suffisamment téméraire et stupide pour essayer de te défier. Pas alors que tu viens de lui prouver, sans grand mal te semble-t-il, que tu peux être vraiment très dangereux. Tu n'hésites pas le lui prouver. A lui faire une sacré démonstration même, en faisant ainsi sauter sa voiture. C'est que ça aurait pu être bien pire que ça encore, forcément. Tu aurais pu la buter directement, si ça avait été ton intention véritable. Or, tu n'as pas encore particulièrement l'intention de l'éliminer. Quand bien même l'idée reste dans un coin de ta tête pour une fois prochaine. Si elle tentait vraiment de se foutre de toi pour de bon. Malgré tes menaces et promesses des plus sombres. Oh non Rose ... Je me serais occupé de ça, personnellement ... Que tu prends un malin plaisir à lui faire remarquer, toujours un petit sourire ravi -voir sadique- sur les lèvres. Tu n'es pas venu ici pour être sympa avec elle alors tu te fous bien de prendre le risque de la traumatiser pour de bon. Si ça pouvait lui éviter de retenter sa chance, ça t'arrangerait pas mal. Tu ne veux plus rien avoir à faire avec elle et tu ne manques évidemment pas de le lui faire comprendre par tous les moyens possibles. Sans encore être tout à fait sûr du fait que ça fonctionnera ou pas. Pour l'heure, Rose semble bien décidée à te tenir tête. Ce qui t'arrache quelques soupirs de lassitude. Tu ne vas pas lui permettre d'avoir la parole trop longtemps ...
Et arrive le moment où elle se permet de dire le prénom de Mia. Tu vois rouge. Et ton regard qui retrouve sa teinte orageuse, est là pour le lui signaler. Tu écoutes ses micro discours, sans intervenir. Tu te contentes de la regarder. Conscient que tu ne pourras te retenir de cette façon trop longtemps non plus. Conscient qu'arrivera le moment où tu deviendras dingue si elle continue à parler à tord et à travers. Ses mots sont vides de sens pour toi. Tu ne lui as jamais reproché d'avoir disparu. Parce que tu t'en fous. Tu ne peux simplement pas digérer le fait qu'elle soit partie alors qu'elle savait ton frère dangereux et en danger. Tu restes silencieux encore un moment alors qu'elle glisse ses doigts dans l'un des tiroirs. L'air presque rêveuse. C'est finalement de façon assez subite que tu te lèves pour t'approcher d'elle. Que tu l'attrapes par sa chevelure blonde pour tirer brutalement dessus. Tu attrapes un couteau dans le tiroir que tu refermes ensuite sèchement. La froideur de la lame vient se loger contre la peau de sa gorge dévoilée par la position que tu la forces à prendre et à maintenir. Tête basculée en arrière par ta poigne ferme toujours autour de ses cheveux. Tu voulais jouer avec ça Rose ? Un bref ironique t'échappe. Est-ce que tu as seulement l'idée de la sensation que c'est de glisser une lame dans des chairs ? Est-ce que tu penses que c'est simple de planter un couteau dans un corps humain ?
Tu appuies juste assez sur la lame pour qu'elle te prenne tout à fait au sérieux. Moi je sais ... Et je ne pense pas que tu sois assez forte pour aller au bout d'un tel geste. Mais l'idée qu'elle ait envie de s'y essayer malgré tout, parvient seulement à t'amuser. Elle est loin de te faire peur en tout cas. Tu viens de commettre trois erreurs Rose. T'imaginer que tu pourrais jouer avec ce genre de jouet ... Penser que j'aurais un jour eus l'idée ou l'envie de te retrouver. Tu penses vraiment avoir autant compté pour moi ? Tu fais entendre un nouveau rire froid. Troisième et dernière erreur, prononcer le prénom de Mia. Plus. Jamais. Et parce que tu n'as absolument pas peur d'elle et de ce qu'elle pourrait faire avec, tu lâches le couteau pour lui permettre de retomber sur le plan de travail. Elle pourrait toujours tenter de s'en servir contre toi, tu es bien assez entraîné pour pouvoir contrer de stupides attaques. D'autant plus que, sous ta veste, une arme n'attend que ça d'être utilisée. Tu ne nous approche plus. Tu nous rayes définitivement de ta vie. De ta putain de mémoire aussi. J'espère que c'est clair pour toi. Et si ça ne l'est pas encore, tu n'oublies pas ta promesse de faire sauter sa maison. De lui faire sauter, à elle, sa putain de cervelle. Tu le feras sans hésitation aucune.
Rose ne sait pas si c’est l’effet de la drogue, de l’alcool ou un mélange des deux, mais elle se sentait presque invincible. Si elle savait vraiment qui se tenait devant elle, la blonde pourrait trembler de peur. Mais son jugement était faussée par ses années passées aux cotés de Robin lorsqu’ils étaient enfants. Jamais, il n’aurait fait de mal à qui que ce soit contrairement à Ashton donc elle connaissait les penchants. D’accord, elle n’en avait pas parlé à Robin, mais est-ce qu’elle ne voulait pas plutôt les protéger de tout ça... ou alors c’était pour se protéger elle-même ? Les années passées avec les Hartwood avaient été les plus belles de toute sa vie. Elle avait eu l’impression d’avoir trouver une véritable famille... Mais apparament, ce n’était pas le cas pour Robin. Elle n’avait sans doute même pas compter...
La jeune femme parlait, parlait encore et elle se rendit compte que ses mots pouvaient dire tout et n’importe quoi. Pourquoi est-ce qu’elle avait prit cette drogue ? Mais est-ce qu’elle savait que sa voiture allait explosé et que Robin allait se pointé ? Non. Elle parla d’elle, d’eux et... de Mia. A ce moment précis, Rose aurait du sentir que le danger ne venait pas d’elle, mais de Robin. Ce dernier se contentait de la regarder, mais elle voyait bien qu’elle avait toucher un point sensible, sans doute plus sensible que tout ce qu’elle connaissait chez lui... Mais alors qu’elle glisse sa main dans le tiroir qui contient les couteaux, elle ne l’entend pas se lever et venir se placer derrière elle. Il l’attrapa par les cheveux, tire fortement, la faisant gémir de douleur. Elle n’a pas eu le temps d’attraper le couteau, mais lui si. Elle sent la lame contre son cou et elle n’ose plus boucher. Il lui demanda alors si elle voulait jouer avec le couteau. Il lui demanda alors si elle connaissait la sensation que c’était de glisser une lame dans la peau de quelqu’un, de planter dans un corps humain. Elle réussit à attraper le bras du jeune homme et d’essayer de lui faire enlever, mais il est trop fort. En temps normal, elle aurait pu se défendre, mais défoncée, elle avait moins de force. Si elle tirait trop sur le bras de Robin, la lame allait glisser. Elle siffla :
«Curieusement, t’es pas le seul... à avoir appris à se défendre...»
Lorsqu’elle était plus jeune, elle avait du se rendre à l’évidance que pour avoir sa dose, elle allait devoir se défendre et/ou se battre contre d’autres personnes. Plus d’une fois, elle s’était servit d’un couteau, faisant des blessures superficielles à chaque fois pour ne pas être accuser de meurtre. Elle savait s’en servir, mais c’était il y a si longtemps... Il lui dit alors qu’il pensait qu’elle n’était pas assez forte pour aller jusqu’au bout. Un petit sourire ironique se dessina sur les lèvres de la jeune femme qui maintenait son équilibre en s’aggrippant au bras de Robin. Elle ne dit rien. Il ne la connaissait pas. Il lui dit alors qu’elle avait commis trois erreurs. Imaginer qu’elle pouvait jouer avec ce genre de jouets. Oh mais ce n’était pas une erreur, c’était seulement que Robin ne la connaissait pas. Il rajouta que la deuxième erreur avait été de penser qu’il aurait un jour eu l’idée ou l’envie de la retrouver. Elle serra les dents. Elle n’avait pas compter... Le coup venait s’enfoncer dans son coeur. Elle n’avait pas compter... Elle ne réagit pas, mais dans sa tête, il y avait un millier de choses qui se passa. Puis, il lui dit que sa troisième erreur avait été de prononcer le prénom de Mia. Il relâche le couteau sur le comptoir, mais ne la lâche pas pour autant.
«Elle sait ce que tu fais actuellement Robin ? Elle sait ?»
Rose en doutait fortement. Loin d’avoir peur de Robin. Sa vie n’était plus rien à présent alors s’il lui prenait vraiment l’idée de la tuer, qu’il le fasse maintenant. Elle allait faire un truc lorsque Robin lui dit qu’elle ne devait plus les approcher, qu’elle devait les rayer de sa vie. La blonde eut un petit rire et lui dit :
«C’est parfaitement clair, monsieur le méchant»
Clairement, elle n’aurait pas réagit de la sorte si elle avait été dans son état normal, mais la drogue et l’alcool faisaient qu’elle se sentait invincible. D’un coup, elle donna un coup de pied dans la jambe de Robin, juste assez pour le faire lâcher ses cheveux. Elle se retourna vers lui et attrapa le couteau en le tenant devant elle.
«Je ne te crois pas lorsque tu me dis que je n’ai pas compter dans ta vie. Tu mens. On s’est toujours considéré comme frère et soeur. Je n’ai pas été honnête avec toi concernant Ash, mais est-ce que c’est vraiment une raison de s’en prendre à moi ? Sérieusement Robin, t’as un sérieux problème !»
Elle fit un pas en avant, prête à reculer à la moindre charge du jeune homme. Elle ne savait pas qu’il avait une arme puisqu’elle ne savait pas ce qu’il était.
«Tu dégages de chez moi. Et vite. Je sais très bien m’en servir contrairement à ce que tu sembles croire. Mais comme tu l’as dis, je n’ai jamais compter pour toi hein ? Tu n’as jamais fait attention à ce que je faisais.»
Rose sentait ses jambes tremblées, mais ses bras eux, restaient immobiles, le couteau devant elle. Elle fléchit un peu les jambes et siffla :
«Je n’ai pas peur de mourir Robin, mais tes raisons, elles sont mauvaises. Tu peux m’en vouloir, me dire tous ce que tu veux, mais putain, essayer de me tuer parce que je t’ai caché une chose et que je t’ai avoué mes sentiments ? Ok, ce n’était pas malin de ma part, mais putain tu es vraiment aussi taré que ton frère !»
Elle se jeta sur le jeune homme, mais laissa tomber le couteau contre sa jambe au dernière moment. Elle ne voulait pas le blesser. L’arme glissa sur le sol et elle se servit seulement de ses poings et de ses jambes pour le frapper. Ses leçons de self-défense et d’arts martiaux étaient loin, mais elle se souvenait de tout. Ses mains n’arrivèrent pas à frapper Robin parce que lui aussi savait se défendre.
«Je ne te crois toujours pas quand tu dis que je n’ai pas compter !»
Elle hurla la dernière phrase et dans l’énergie du désespoir, essaya de gifler Robin, mais ce dernier avait l’avantage d’être plus fort, plus grand et surtout, d’être complètement sobre. Si elle voulait mourir, c’était bien parti pour... Mais elle n’en avait pas envie au fond. Elle voulait juste lui faire comprendre qu’elle n’était pas une petite chose fragile. Certes, il venait de la heurter avec ses mots, mais elle pourrait s’en remettre. Elle l’avait toujours fait...
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Un rire froid t'échappe quand elle te fait remarquer que tu n'es pas le seul à savoir se défendre. Tu doutes que ce soit comparable. Elle ne passe pas ses nuits à cogner des mauvais payeurs ou de potentiels traîtres Rose. Elle ne prend sans doute pas même de plaisir à coller son poing dans la gueule de types plus ou moins calé en matière de combat. Sans parler des heures de sport que tu fais toutes les semaines pour te maintenir en forme et avoir de quoi offrir des coups pour le moins violents. Quant au couteau, tu ne le manies plutôt bien. Peut-être même mieux encore que les armes à feu. Le sang jaillit davantage avec une lame bien affûtée. Alors non, la menace sous-jacente ne te fait pas peur. Au contraire, elle parvient seulement à t'arracher un semblant de rire froid et ironique. Arrive le moment où tu mentionnes Mia. Faisant ainsi comprendre à Rose qu'elle n'a aucun droit de parler d'elle. Parce que Mia vaut tellement plus qu'elle. Parce que Mia est intouchable. Hors de portée. Parce que personne n'a le droit d'avoir de sombres pensées la concernant. Et tu n'as pas honte de le lui faire comprendre. Froidement. Elle saura bientôt absolument tout de moi. Que tu réponds en évitant clairement de répondre correctement à sa question. Elle ne sait pas que tu te trouves là. Tu ne sais pas à quel point Mia paniquera quand elle réalisera tout à fait le genre de personne que tu es. Mais tu finiras par lui parler de tout. Par lui en montrer même une partie ...
Tu fais un pas en arrière pour la libérer enfin quand elle te flanque un coup de pied. Qui se veut sans doute violent. Qui te fait plutôt ricaner dans les faits. Elle juge ensuite bon d'attraper le couteau et de le pointer dans ta direction. Ce qui est loin de te faire peur. C'est tout juste bon à te faire lever les yeux au ciel à vrai dire. Tu ne te sens pas du tout menacé. Elle est pourtant droguée et, tu n'en doutes pas, capable d'aller au bout de son geste. Mais tu n'auras aucun mal à te défendre. Tu soupires et lèves une fois de plus les yeux au ciel quand elle se la joue jeune femme blessée dans son orgueil et ses sentiments. Elle refuse de te croire quand tu lui fais remarquer qu'elle n'a jamais compté pour toi. Ouais t'étais un peu comme une soeur de plus quand on était gamins. Et puis t'as disparu alors je t'ai oublié. Parce que quoi qu'on ait pu faire par le passé, tu n'as jamais réellement été un membre à part entière de notre famille. Tu exagères un peu les faits. Parce que tu sais qu'elle était très aimée et choyée par les membres de ta famille. Simplement, elle a sombré dans la drogue. Et tu as beau baigner là dedans depuis ton plus jeune âge, tu n'as jamais beaucoup apprécié les toxicos ...
C'est moi qui ais un problème Rose ? Tu as fait tomber mon frère dans la drogue, tu l'as laissé se montrer violent avec toi et tu es partie sans prévenir qui que ce soit, du fait qu'il avait potentiellement besoin d'aide. Si tu avais fais ça au lieu de juste te barrer comme une voleuse, on aurait peut-être pu le soigner. Alors qu'il est maintenant beaucoup trop tard. Et qu'à ce rythme là, il pourrait bien échouer en prison. Parce que tout ton argent ne réussira pas à le sauver indéfiniment si la justice commence à mettre le nez dans vos affaires. Dans ses affaires. Tu soupires de lassitude quand elle fait un pas dans ta direction, couteau en main. Elle a tout l'air de vouloir te menacer avec ça et te faire peur. Ce qui ne fonctionne pas du tout. Ce à quoi tu ne t'attendais pas vraiment en revanche, c'est qu'elle soit assez idiote pour se jeter sur toi. Tu ne parviens à éviter le premier coup, parce que t'es trop surpris pour ça. Mais les suivants te manquent à chaque fois qu'elle essaie de te cogner. Elle hurle comme une diablesse. Ou juste une grande hystérique. Elle est surtout blessée par le fait que tu n'ais jamais rien ressentis pour elle. Elle envoie sa main en direction de ton visage. Cette fois, tes doigts se referment autour de son poignet avant qu'elle n'ait eut le temps d'aller au bout de son geste.
Et ton main libre se referme en un poing intransigeant que tu lui envoies en plein visage. Tu n'as pas honte de frapper une nana quand celle ci l'a franchement cherché et a tenté de te frapper dans un premier temps. Tu ne te fais donc pas prier pour frapper. Fort. Coup de poing violent qui vient lui fracasser le visage et la faire reculer. La seconde d'après, tu dégaines ton arme et fait sauter la sécurité avant d'en poser le canon sur son front. Putain Rose ! Je ne sais vraiment pas ce qui me retient de tirer tout de suite. Que tu tonnes, fort, froidement, durement. Ton regard s'est fait orageux et la colère fait vibrer ta voix. L'envie de lui faire exploser la cervelle est réelle. Mais tu ne le feras pas. Pas cette fois. Pas si elle accepte de se tenir à carreau. Tu continues de penser qu'elle n'a jamais été vraiment amoureuse de toi. Mais dans le doute, tu acceptes quand même de mettre ses réactions disproportionnées et idiotes, sur le dos de ces pseudo sentiments. En tout cas, je n'ai jamais éprouvé le moindre putain de sentiment amoureux pour toi. Tu te trompes si tu penses que tu aurais un jour pu avoir une chance. Et tu tapotes son front du canon de ton arme pour appuyer tes dires. Comment t'aurais pu m'plaire hein ? Saleté de toxico. Je ne t'ai sauté que parce que tu m'as fait pitié. T'es tellement pathétique. Que tu continues des plus froidement.
Robin rigole lorsque Rose lui dit qu’il n’est pas le seul à savoir se défendre. Elle se rend bien compte qu’il ne la prend pas au sérieux. Elle bougea sous la lame, mais ne réussit qu’à se faire un peu plus mal. Il a trop de poigne... Alors la blonde, lorsque Robin lui parle de Mia, lui demande si elle connaît tout de lui et ce dernier lui répond qu’elle allait bientôt tout savoir... Est-ce que c’était vraiment une bonne idée ? La pauvre fille pourrait avoir envie de prendre ses jambes à son cou et la vétérinaire pourrait totalement comprendre. Parce que clairement, Robin était une toute autre personne que ce celle qu’elle a connu des années plus tôt...
Robin la libère enfin, mais elle n’a clairement pas envie de se laisser faire. Elle arrive à lui donner un coup de pied qui n’est pas aussi violent qu’elle le voudrait. Elle attrape le couteau juste pour se défendre au cas où. Mais elle doute qu’elle puisse le faire contre Robin. Ses sentiments envers lui son réel malgré le mal qu’il lui fait actuellement. La jeune femme ne pourrait pas lui faire du mal avec un lame... D’ailleurs, elle ne se gêne pas de lui dire ce qu’elle ressent et tout, refusant de croire qu’elle n’a pas compter dans la vie du jeune homme... Peut-être pas amoureusement, mais amicalement non ? Il lui dit alors que oui, elle était un peu comme une soeur quand ils étaient gamins, mais qu’ensuite, elle avait disparu, il l’avait oublié. Et que malgré tout ce qui s’était passer avant, elle n’avait jamais vraiment fait partie de la famille. Un autre coup de poignard en plein coeur. Elle ne le croyait pas d’un coté, mais d’un autre si... C’était sans doute pour ça qu’elle avait déserté par la suite. Il revient avec le fait qu’elle avait entraîné Ashton dans la drogue, qu’elle avait disparu sans rien dire alors qu’il aurait pu être aider dans ces années là.
«Peut-être pu le soigner ? Je ne crois pas Robin. Ton frère est un véritable psychopathe et si j’avais dit quoi que ce soit, ça me serait retomber dessus quand même. Sincèrement, je t’aurai dit tout ça avant, qu’est-ce que tu aurais fait ?»
Une question qu’elle s’était toujours posé. Elle avait une erreur, elle en payait les conséquences et les autres aussi. Alors, elle laisse tomber le couteau et se jeter sur Robin dans l’espoir de lui faire comprendre qu’elle n’était pas une petite fille fragile, mais surtout qu’elle était blessée. L’effet de la drogue est toujours présente, elle s’en fiche. Son premier coup touche Robin parce qu’il est surpris, mais les suivants ne le touchent pas. Au moment où sa main va pour le frapper, celle de Robin lui attrape le poignet. La jeune femme serre les dents et voit l’autre poing de Robin venir s’écraser contre son visage. Elle n’a pas le temps de l’arrêter ou du moins le d’évier légèrement. La douleur traverse son visage. Génial. Elle sent déjà le sang coulé de son nez et l’hématome gonflé. Le coup la fait reculer et elle posa sa main contre son nez. Lorsqu’elle relève la tête, Robin pointe une arme contre elle, contre son front. Rose lève les yeux vers lui et elle se grispe quand il lui demande ce qui le retient de tirer.
«Ce qui te retient, c’est que tu tiens quand même un peu à moi. Tues moi Robin si t’en ai capable... Qu’est-ce qui t’en empêche ? Il y a personne.»
Sa voix est pateuse et le sang coule de son nez, dans sa bouche. Elle retire sa main de son visage et lève ses deux bras pour éviter tout faux mouvement. Son regard est noir et Rose lui dit alors :
«Tu es en train de te dire que mes sentiments pour toi sont faux, c’est ça ? Crois moi, j’aurai aimé qu’ils soient faux maintenant que je découvre qui tu es vraiment...»
Elle le regard dans les yeux, ne détourne pas le regard. Il ne lui fait pas peur. Plus maintenant. Peut-être qu’elle aurait du lui dire tout ce qui concernait Ashton, peut-être qu’elle aurait du prendre son courage à deux mains il y a quinze ans. Mais le passé était le passé. Robin lui dit alors qu’il n’avait jamais éprouvé de sentiments amoureux pour elle et qu’elle se trompait si elle pensait qu’elle aurait pu avoir une chance. Il lui tapote alors le front avec le canon de son arme. Il rajouta qu’elle n’aurait pas pu lui plaire, étant une toxico. Il ne l’avait sauté que parce qu’elle lui faisait pitié et qu’elle était pathétique. Rose continuait de le regarder dans les yeux.
«Si tu te serais rendu compte que j’allais mal au lieu de faire semblant de ne rien voir, peut-être que je n’aurai pas plongé. Tu sais que j’ai une grande confiance en toi... que j’avais une grande confiance en toi.»
Ses bras sont toujours levés, son nez saigne toujours, mais elle s’en fiche.
«Le passé est le passé. Je ne pourrais pas revenir en arrière. Pour Ashton, je suis vraiment désolée de n’avoir rien dit. Je pensais que c’était juste... moi. Je ne pensais pas qu’il y en aurait d’autres... Je continue a croire que tu as un bon fond quand même Robin...»
Elle avait mal à la tête et elle se sentait faiblir un peu plus à chaque minute. Elle perdait du sang, n’avait rien manger depuis des jours. Elle pensa au sachet dans le tiroir. Non. Elle allait arrêté. Il fallait qu’elle arrête. Ses actions irréfléchies pourraient la mettre encore plus en danger. Elle sentait qu’elle pouvait arrêté malgré tout, elle n’avait pas abusé tant que ça de la drogue, ça ne faisait que quelques jours. Si personne ne l’aidait, peut-être qu’elle aurait un peu plus de mal, mais elle savait qu’elle pourrait y arriver. Son regard continua de tenir celui de Robin.
«Je ne m’approcherais plus de vous... Je continue de croire que malgré tout, tu tiens à moi, sinon, je ne serais plus là... Je ne m’approcherais plus de toi, Mia, ta famille... Parlant de famille, faudra que tu expliques à ta mère pourquoi je ne pourrais pas honorer le diner à lequel elle m’avait invité dans deux jours...»
Elle fit un pas en arrière et baissa les bras. Son tee-shirt était tâchée, mais tant pis.
«Tu diras aussi à Ashton que je ne pourrais pas le revoir. Sans doute qu’il ne comprendra pas pourquoi... Et demande lui pourquoi il m’a suivit il y a quinze ans. Il te dira que ce n’est pas de ma faute et que c’est de son propre arbitre qu’il m’a suivi... Il n’a jamais mit la faute sur moi Robin. Je crois qu’il aurait plonger quand même sans moi...»
C’était risqué de dire ça alors qu’il avait toujours son arme pointé sur elle. Mais ce n’était que la vérité. La vétérinaire attrapa un torchon sur le comptoir et l’appuya sur son nez.
«Pars de chez moi Robin. Si je te fais tant pitié que ça, t’aurais jamais du me sauté quand je t’en ai donné l’occasion... tu pouvais refuser... mais comme tous les mecs, trop en manque et trop facile d’avoir une femme à disposition pour se vider hein ?»
Elle recula d’un pas et se décala sur la gauche pour laisser passer Robin :
«Pars de chez moi... DEGAGES !»
Le dernier mot avait été crié avec la rage, la colère, la honte, la tristesse qu’elle ressentait actuellement. Parce que pour elle, le jeune homme avait toujours été plus qu’un simple ami, il avait toujours été plus. Et il venait de balayer en quelques minutes tout ce qu’ils avaient vécu ensemble...
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Rose ignore évidemment ce que tu fais de ta vie. En dehors de tes restaurants bien sûr. Parce qu'elle n'ignore pas que tu es le riche propriétaire d'une dizaine de restau à travers tout le pays. Mais elle ne sait pas du tout que tu es aussi et surtout à la tête d'un gang pour le moins imposant. Elle ne sait pas le pied que tu prends à torturer et parfois à tuer certaines personnes qui ont tenté de te faire du tort. Pour preuve, elle s'imagine encore que tu aurais pu envoyer quelqu'un s'occuper de son cas. Et puis quoi encore ? Passer à côté de ce petit plaisir ? Certainement pas ! Tu n'es pas prêt de lâcher le morceau d'ailleurs. Tu risques de passer pas mal de temps à la surveiller pour éviter qu'elle ne tourne de nouveau autour de celle que tu aimes, au risque de la blesser. Il est hors de question qu'elle atteigne une fois de plus Mia, parce qu'elle se comporte en jalouse alors même qu'elle n'a jamais rien été pour toi, autre qu'une pseudo soeur temporaire. Et encore. T'en as d'autres des soeurs. Des vraies. Tu pouvais sans mal te passer de la présence de la blonde dans votre vie à vous. On aurait pu le faire soigner avant que s'en prendre aux nanas de cette façon, ne devienne une habitude pour lui. Que tu lui craches froidement en plein visage. Mais à l'époque, Rose n'a pensé qu'à elle même, voilà tout ...
Et parce qu'elle est assez stupide pour se risquer à ça avec toi, elle tente de te flanquer quelques coups. Il n'y a que le premier qui atteint son but. Ensuite tu parviens à les éviter. Et tu ne tardes pas non plus à lui offrir un coup de poing violent en plein visage dans la foulée. Tu te fous bien du fait qu'elle soit une femme et que tu n'es sans doute pas supposé t'en prendre ainsi à une femme. Parce que c'est elle qui a commencé et que tu prends le droit de lui rendre la chose. Tu ricanes quand elle prétend que tu tiens à elle et que c'est la seule raison pour laquelle tu ne l'as pas encore tuée. Je ne tue pas les personnes innocentes. C'est la seule pour laquelle tu as droit à une seconde chance. Mais qu'elle n'aille surtout pas s'imaginer qu'elle en aura à l'infini, des secondes chances. Si elle continue ainsi, arrivera forcément le moment où tu l'élimineras pour de bon. Parce qu'elle ne t'aura que trop rendu la tâche compliquée et ne t'aura que trop fait tourner en bourrique. Personne n'a le droit de faire cela et elle a tout intérêt à s'en rendre compte qu'il est encore temps de le faire. Bientôt, il sera trop tard. Oh s'ils sont vrais, ils vont rapidement disparaître, ne t'en fais pas pour ça ... Il n'y a que Mia pour t'aimer en sachant plus ou moins ce que tu fais et qui tu es réellement.
Tu hausses les épaules quand elle met presque sur tes épaules, la faute concernant la drogue qu'elle n'a que trop consommé par le passé. Ca prouve que tu ne comptais pas tellement pour moi. Tu ne penses pas ? Ironie dans la voix et dans le semblant de sourire que tu lui offres, encore. Tu fais tout pour la blesser, ça ne fait aucun doute et tu ne tentes même pas de le cacher. Dans le fond, le pire dans l'histoire, c'est qu'elle ait faillit foutre en l'air ta relation avec Mia. En ce qui concerne ton frère, tu as déjà eus le temps de te faire un tant soit peu à l'idée. Il est malade et il faudra trouver une solution pour le guérir à un moment ou à un autre. Tu te contentes de grincer des dents quand elle affirme encore que tu as un bon bon fond. Si ce n'était pas le cas, tu ne serais pas tombé amoureux, tu ne ferais pas tout pour rendre heureuse la principale concernée et tu ne serais pas non plus aussi proche de ta famille. Mais ce fond ne la regarde en rien et ne la concerne désormais plus du tout. Pas de problème. Je lui dirai que t'as replongé et que t'es trop occupée à te faire sauter par ton dealer pour payer tes doses. Le regard dégoûté que tu lui offres, en dit long sur ce que tu penses d'elle et des toxicos.
Tu ne peux que ricaner quand elle prétend que tu étais en manque et que c'est la seule vraie raison pour laquelle tu l'as sauté. Bien sûr Rose. Parce que je n'ai pas plein de filles à disposition. Comme si tu n'avais pas juste à lever le petit doigt pour avoir celle que tu veux, à tes pieds. Mais ça, c'est de l'histoire ancienne pour toi. Tu t'es rangé et tu n'as jamais été aussi heureux de ta vie. Elle pense utile de te hurler dessus pour t'ordonner de dégager. Une fois de plus tu lèves les yeux au ciel et tu soupires. Comme si j'avais envie de rester plus longtemps. Enfin, tu laisses ton bras porteur d'une arme, retomber le long de ton corps. Ta main libre se faufile dans la poche poitrine de ta veste de laquelle tu retires un sachet de petites pilules colorées. Tiens, ultime cadeau. Tu devrais en profiter, c'est la meilleure en ville. Tu le lui balance en plein visage avant de la contourner soigneusement pour quitter sa maison. Nul besoin de te prier davantage. Tu as même sacrément hâte de t'éloigner d'elle. En espérant quand même un peu qu'elle ne te forcera pas à l'éliminer une bonne fois pour toute, en ne tendant pas parole. Tu doutes de pouvoir encore lui faire confiance comme ça pouvait être le cas auparavant. Tu t'en vas en sachant très bien qu'il te faudra la garder à l'oeil, que ça te plaise ou non. Et non, ça ne te plait pas plus que ça.
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