C’était tellement bon que ça devait sans doute être interdit de prendre un pied de la sorte. Et il ne jouait que de ses doigts et sa langue. Qu’est-ce que ce serait quand il passerait aux choses sérieuses ? La poupée le savait déjà, ce serait un feu d’artifice de plaisir et de spasmes qui finiraient pas prendre possession d’elle, enfin si elle arrivait déjà à reprendre son souffle après celui qui l’attendait déjà. Parce qu’il était doué Rylan, c’était le moins qu’on pouvait dire. Il savait parfaitement comment et où la toucher pour la faire tressaillir de bien être, pour exciter chaque centimètre carré de son petit corps qui n’était plus que soubresauts et halètements. Son souffle, elle ne cherchait même plus à le contrôler, tout comme ses gémissements qui parfois se faisaient cris tant ce qu’il lui faisait lui plaisait. Elle avait beau enchaîner les hommes, il n’y avait que très peu de fois où elle pouvait réellement prendre son pied quand elle couchait avec quelqu’un. Généralement, elle simulait mais lorsqu’elle était avec Rylan, elle n’en avait pas besoin du tout. Il la connaissait par coeur, sachant toujours lui faire dépasser les limites du plaisir. Créant de nouvelles formes de jouissance qu’elle ne connaissait pas. Au summum de son plaisir, tous ses muscles internes s’étaient resserrés autour des doigts du brun, les emprisonnant dans sa cavité trempée tandis que son visage se crispait sous l’effet de l’orgasme. De la tornade de plaisir qui venait la terrasser, la foutre à terre. Sa respiration avait perdu tout espoir d’être normale, son corps n’étant plus que spasmes tandis qu’elle tentait de reprendre, petit à petit, ses esprits.
BOOM BOOM. Elle avait brusquement sursauté en comprenant que le bruit venait de l’extérieur du véhicule. Que ce n’était pas Rylan qui venait de foutre un coup contre la vitre. Que quelqu’un était dehors et avait sans doute entendu des cris suspects : les siens. Tandis que le brun relevait le siège, Sarah sentait déjà ses joues lui brûler. Elle devait déjà être rouge à cause de l’effort qu’elle venait de fournir mais là, elle pourrait sans doute rendre jalouse quelques tomates. D’abord remettre le plus facile : le haut de sa robe. Histoire de ne pas paraître trop débraillée même si ses cheveux légèrement en bataille n’allaient pas l’aider à passer pour une fille innocente. Rebaisser ensuite sa jupe à la va-vite, en oubliant au passage de remettre à sa place la petite culotte qui était restée sur ses genoux. Trop tard. Déjà le policier annoncé venait de faire son apparition et la reluquait. Ou plutôt regardait sa culotte. Il était inutile de tenter de chercher la moindre excuse plausible à cette situation, il n’y en avait qu’une. Par réflexe, Sarah avait placé sa main sur le côté de son visage, comme pour cacher ce dernier. Parce qu’elle avait beau se dévergonder, elle ne le faisait qu’avec Rylan et pas en public. C’était une chose de baiser dans une voiture s’en était une autre de se faire prendre, du moins pour elle. Le brun lui semblait parfaitement à l’aise dans cette situation.
Un léger soulagement était venu l’envahir quand elle avait compris que ce policier ne leur poserait pas problème. Il était des leurs et allait sans doute les laisser repartir sans le moindre soucis. Encore heureux parce qu’elle ne se voyait pas en plus passer une nuit en garde à vue pour atteinte à la pudeur. Elle plissait cependant légèrement les lèvres à la pensée stupide que ce type allait sûrement la prendre pour une prostituée. Ce qu’elle était en fait, tout bêtement mais pour une fois qu’elle n’était pas en train de travailler, elle aurait sans doute préféré que ce dernier pense tout simplement qu’il s’agissait d’un simple petit couple tout bonnement trop pressé pour attendre d’arriver à la maison. A l’hésitation du policier elle eut la confirmation qu’elle avait bien été placée dans la case des femmes de joie. A croire que même en dehors du travail et malgré sa petite tête d’ange, elle était facilement reconnaissable comme prostituée. Elle laissait échapper un petit soupir, une petite moue résignée sur le visage à cette pensée avant de laisser retomber sa main quand le policier s’éloigna enfin. Bon sang, son coeur battait la chamade tant elle se sentait comme une gamine prise en flagrant délit. « En m’entendant crier il a dû penser qu’une femme se faisait agresser… » murmura t-elle avec un petit sourire amusé malgré les quelques pensées qu’elle avait eut avant. Maintenant que le policer était enfin parti, elle commençait déjà à se sentir bien plus à l’aise. « Rylan ! T’exagère ! » Fit-elle mine de le réprimander alors qu’il s’amusait à jouer un peu plus de sa honte en se moquant déjà d’avance de ses futurs cris de plaisir. Même s’il n’avait pas vraiment tord. Quoiqu’après cette expérience elle risquait sans doute de faire un peu plus attention quand même. Elle n’avait pas non plus envie que les voisins n’appellent la police pour se plaindre de tapage nocturne. Une chance pour elle, Rylan semblait tout aussi pressé qu’elle de s’éloigner de ce flic, de mettre le plus de distance entre eux et ce petit contre-temps. Plus les mètres passaient et plus elle se sentait à l’aise, comme si cette honte s’effaçait au fur et à mesure. « Hm si tu te moques de moi … Je vais plutôt la remettre à sa place. » Elle prenait un petit air de défi en se retournant vers lui, alliant les mots aux gestes en faisant repasser le sous-vêtement à sa place sous sa robe. Elle se doutait bien que cette petite provocation qu’elle se permettait aurait de graves conséquences. La destruction brutale de ce sous-vêtement par commencer mais elle avait bien envie de le taquiner lui aussi. Après tout, c’était lui qui lui avait appris à s’affirmer au fil du temps et involontairement, il lui avait également inculqué comment se montrer désobéissante. Et comment avoir envie de se faire punir par la suite.
Elle avait toujours été bien élevée. Elle ne faisait pas ce genre de choses la petite Sarah. Se faire baiser et surprendre par un policier, c’était impossible pour elle. Pas quand elle était avec Rylan, avec lui l’impossible était un mot qui n’existait plus. Le rouge de ses joues la brûlait un peu moins tandis que la voiture commençait à s’éloigner du lieux du crime. Elle aurait voulu se cacher dans un trou comme une petite souris quand le flic était arrivé mais heureusement, elle n’était pas seule. Elle était avec Rylan, celui qui toujours l’incitait à se dévergonder un petit peu plus et à ne pas avoir peur de demander lorsqu’il s’agissait de sexe. Il n’avait aucun tabou, ne faisait que ce qui lui plaisait. Maître chanteur et professeur à la fois. Toujours sans trop abuser quand il sentait qu’elle ne tiendrait pas la route. Il était certain que la hausse de satisfaction des clients de la poupée était aussi grâce à lui et tout ce qu’il lui faisait faire depuis que le chantage avait commencé. Au fil du temps, elle s’était découvert une capacité à surpasser ses limites, et même maintenant qu’elle avait eut une sacrée frousse, un sourire amusé s’étalait sur son visage tandis que Rylan évoquait de bons souvenirs. Parce que bons, ça ils l’avaient été ! Que ce soit dans le cinema ou tout autre endroit insolite qui avait accueilli leur perversité. Quand elle se repassait les images en tête elle ne pouvait qu’avoir le sourire et de rire en imaginant combien de fois ils avaient pu se faire prendre. « Et qui te dis qu’il aurait pas préféré regarder plutôt que de nous arrêter ? » Parce qu’ils devaient être beaux ces deux là quand même. Elle trempée de sueur et de plaisir et lui, bête sauvage se déchainant en elle. Elle frissonnait à ce souvenir. Voulait déjà en créer d’autres.
Elle était devenue joueuse la petite poupée aux côtés de son bourreau de plaisir. Elle se permettait même de le défier de temps en temps, sachant toujours que la punition serait délicieuse. Le pire serait sans doute d’être privée de son corps mais elle savait qu’il ne se montrerait pas si cruel. En tout cas, elle l’espérait. Malgré sa désobéissante elle gardait sa petite moue mignonne, celle qui donnait envie de ne pas trop la punir même si elle avait été vilaine. Elle savait se faire mignonne quand il le fallait. Comme maintenant où alors que Rylan la prévenait des risques de ce petit jeu. Elle gardait simplement un petit sourire malicieux sur les lèvres, presque pressée maintenant d’arriver chez lui. Quoique le chemin serait encore long avant d’arriver à l’appartement il y avait d’abord le garage, le couloir, l’ascenseur, la porte d’entrée. Tous pleins de lieux qui étaient de bons terrains de jeux pour eux.
Il lui ordonnait de ne pas bouger et elle se dressait droite sur son siège, respectant l’ordre de son maître, ses dents venant mordre sa lèvre inférieure, impatiente de savoir ce qui l’attendait. Elle connaissait que trop bien l’imagination débordante de Rylan lorsqu’il s’agissait de sexe et lui faisait parfaitement confiance pour trouver une punition adaptée. La poupée ne bougeait qu’au moment où la main du brun vint trouver la sienne pour l’aider à descendre du grand 4X4 mais elle ne se méprenait pas sur son attitude, elle savait très bien qu’il n’allait pas se montrer gentleman bien longtemps. Quelques secondes plus tard, elle sentait la carrosserie froide de la voiture contraster brusquement avec la chaleur de son corps. Un léger frisson s’était emparé d’elle tandis que sa poitrine et son visage étaient écrasés contre la voiture. De nouveau, les doigts de Rylan vinrent la torturer de mouvements experts. Elle ne pouvait que remuer sous ces gestes qui commençaient déjà à l’exciter grandement, sa croupe sensuelle frottant contre le sexe déjà bien gonflé qu’elle sentait contre elle. « Et c’est ta faute… » Chantonna t-elle presque en laissant échapper un rire entre deux gémissements quand les doigts de Rylan touchaient une partie plus sensible d’elle. Ses jambes commençaient légèrement à trembler, le talon de sa chaussure tapant parfois au sol dans un geste d’impatience. Il savait parfaitement la rendre folle, lui interdisant pourtant la jouissance cette fois-ci. Ce qui étrangement, était encore plus excitant. Le deuxième ordre donné lui fit rouvrir ses yeux qu’elle avait fermés quelques secondes pour profiter de chaque sensation. Son regard vaguant un instant autour d’eux comme pour regarder si il n’y avait personne. Il était tard et peut-être que beaucoup de voisins dormaient déjà et ne viendraient pas les déranger. Elle l’espérait. « Tu sais très bien que je fais toujours ce que tu veux… » Murmura t-elle alors d’une voix beaucoup plus suave, plus séduisante. Elle l’amadouait à sa façon, redevenante la douce et innocente Sarah qui se pliait à ses quatre volontés. Sa manière à elle de se faire pardonner de son affront. Elle se punissait même toute seule en se retournant un peu brusquement, arrachant bien malheureusement pour elle les doigts de Rylan de son intimidée humide de plaisir. L’une de ses mains se posant sur le torse de ce dernier, descendant avec une lenteur calculée jusqu’à son pantalon qui n’était même pas rattaché correctement. Le faisait glisser au sol avec aisance avant de lentement commencer à plier les jambes pour se maître à genoux devant lui, le sexe dressé et gonflé de Rylan devant elle. Elle l’empoignait d’une main avant de laisser sa langue glisser sur le bout, le chatouillant du bout de la langue avec douceur pour l’exciter lentement. Jouer un peu avec ses nerfs une dernière fois avant de le prendre en bouche totalement. L’engloutir dans sa longueur tandis que sa tête allait d’avant en arrière, complètement soumise à ses envies.
La belle obéissante n’osait qu’avec lui se montre parfois un peu réticente à obéir. Jamais trop. Juste assez pour réussir à l’exciter par sa désobéissance avant de redevenir soudainement la gentille petite Sarah. Elle jouait le rôle de la mauvaise élève avant de reprendre sa véritable personnalité. Parce qu’elle savait que ça lui plaisait et aussi, parce que ça l’amusait de ne plus être elle-même l’espace de quelques instants. Oser l’interdit, braver les limites, ça commençait sincèrement à lui plaire, uniquement parce qu’elle savait qu’avec Rylan elle pouvait se le permettre. Jamais il ne la jugerait ou serait choqué de voir la si douce et gentille petite Sarah montrer un caractère un peu plus affirmé, au contraire. Il était même plutôt fier d’elle et sa sa manière de parfois le mettre au défi, même s’il se faisait toujours un plaisir de venir la punir. Et quelle douce punition. Pouvait-on vraiment l’appeler comme ça ? Elle-même n’en était pas certaine car c’était avec plaisir qu’elle s’était mise à genoux devant lui, son regard fixé dans le sien sans défaire ce lien invisible entre eux. Presque comme si ils pouvaient lire dans les pensées de l’autre.
Elle était d’abord douce, jouant du bout de sa langue avec une lenteur calculée. Laissant sa langue titiller avec une certaine tendresse le bout du sexe tendu devant elle. Voulant faire doucement monter la pression comme il avait pu le faire avec elle quand il la touchait de partout sauf sur ses points les plus sensibles. La poupée avait beau faire mille fois les mêmes gestes avec ses clients, lorsqu’il s’agissait du brun cependant c’était vingt fois plus plaisant. Presque comme si elle pouvait ressentir le plaisir qu’il avait tandis que sa langue dansait le long de son membre. Le voir réagir autant, entendre sa voix se faire beaucoup plus rauque alors qu’elle le prenait en bouche et même le simple fait qu’il ait besoin de se tenir à la voiture l’excitait elle aussi grandement. Elle aimait lui faire plaisir. Elle aimait encore plus l’entendre parler à cet instant. Il n’avait pas tord, la punition n’en était pas une parce qu’elle aimait lui faire du bien. C’était dans sa nature de base mais en cet instant, elle était ravie de le voir prendre autant son pied. Lui si avide de domination lui laissait pourtant totalement le contrôle de son plaisir et de son désir même s’il n’avait pas mis bien longtemps à reprendre la situation en main. Ou plus précisément, la tête de la brune. L’attrapant sans pour autant lui faire du mal. Dans une situation comme celle-là, il se montrait d’une incroyable douceur. La poupée laissait échapper un léger soupir d’aise à ses compliments tandis qu’elle se retrouvait la bouche ouverte, la tête en arrière, son regard ne quittant toujours pas celui de son partenaire.
Tandis qu’il commençait ses vas et viens elle restait immobile, se concentrant uniquement à garder sa bouche dans la position parfaite pour pouvoir l’accueillir. Serrée mais jamais trop pour ne pas risquer de lui faire mal avec ses dents. Et surtout bien arrondie pour pouvoir le laisser entrer avec facilité et au rythme qu’il le souhaitait. De nouveau, c’était lui qui avait le pouvoir. Qui la dominait. Et elle l’acceptait totalement, reprenante sa place de soumise à genoux devant lui. Se contentant de tout faire pour le satisfaire et lui faire du bien car elle savait très bien que c’était pour cela qu’il était venu la voir. Être bien, peut-être même se sentir un peu mieux dans sa journée après avoir passé du temps avec elle. Encore une fois, leur relation était bien étrange. La poupée laissait glisser l’une de ses mains inoccupée le long de la jambe de son partenaire, remontant jusqu’à sa fesse pour la presser légèrement, comme pour lui dire qu’il pouvait s’enfoncer d’avantage. Se faire encore plus de bien. Sombrer totalement et pleinement en elle. Son autre main libre elle, aux derniers mots du brun allèrent dessiner le chemin de son cou jusqu’à sa poitrine avec lenteur tandis qu’elle se retenait de fermer les yeux. A une certaine époque faire ce qu’il lui demandait l’aurait sans doute mise mal à l’aise. L’aurait fais rougir brusquement. Plus maintenant avec lui. Il était aussi celui qui lui avait appris à se faire du bien seule même si il n’y avait que lorsqu’elle était avec lui qu’elle se permettait ce plaisir. Alors elle continuait de laisser glisser sa main jusqu’à son nombril puis plus bas encore. N’arrêtant sa descente qu’une fois arrivée près de son intimité. N’hésitant pas une seule seconde à entrer en elle-même et jouer avec son bouton de plaisir. Elle sentait déjà la boule de plaisir se créer au creux de son ventre, accentuée par la sensation grisante du plaisir qu’elle procurait elle-même à Rylan. Le tout mélangé était un délicieux mélange dont elle se délectait sans honte. Se mettant même à gémir malgré sa bouche occupée, ses cris étouffés se faisant pourtant parfaitement sentir. Son plaisir augmentant en elle alors qu’elle agitait ses doigts un peu plus rapidement, se calant presque aux mouvement du brun dans sa bouche. Une harmonie parfaite à laquelle elle finirait sûrement par ne plus résister alors que Rylan aussi semblait sur le point d’exploser dans sa bouche.
Jamais on aurait pu penser d’elle qu’elle était le genre de femmes à se faire prendre dans un garage à la vue de tous. Prête à se faire surprendre pour la deuxième fois de la soirée. Personne n’aurait dis que la douce et angélique Sarah serait capable d’une telle dépravation. On l’imaginait toujours comme le petit ange qui finirait mariée à un homme bien. Celle qui pouvait rester vierge jusqu’au mariage. C’était ainsi qu’on la voyait et pourtant, il en était tout autre chose. Surtout quand elle était avec Rylan, lui qui se faisait un plaisir de lui faire faire toutes les choses les plus dingues lorsqu’il s’agissait de sexe. Que ce soit en pleine rue, en plein air, devant des gens ou cachés dans un coin sombre, ils s’étaient envoyé en l’air dans la moitié de la ville et n’attendaient que de pouvoir conquérir l’autre moitié. Toujours avec un certain respect, même si la position qu’elle avait maintenant laissait penser le contraire. La bouche grande ouverte, acceptant les battements de son sexe contre sa gorge. Encore et encore. Elle le sentait gonfler en elle au fur et à mesure. Continuait de donner des coups de langue encore plus appuyés alors qu’il approchait petit à petit de l’orgasme. De l’explosion. Elle n’était pas la pucelle qu’on s’imaginait, bien au contraire. La poupée était une experte de la satisfaction masculine et comptait bien mettre toutes ses compétences au service de son maître chanteur ce soir. Même si elle devait de nouveau franchir des limites qu’elle n’avait encore jamais atteinte auparavant.
Se toucher elle-même, encore une chose que Rylan lui avait appris. Fait voir d’un tout autre angle. On pouvait penser qu’avec tous les hommes qu’elle avait entre ses cuisses elle était satisfaite sexuellement mais il n’en était rien. Sauf avec lui. Il prenait soin de donner autant qu’il prenait. Comme un pacte qu’il ne saurait briser. Elle le sentait alors commencer à se déverser en elle, lui arrachant un gémissement de satisfaction cette fois-ci. La brune était généreuse et voir un homme prendre du plaisir ne faisait que l’exciter davantage, alors que ses doigts se déchainaient toujours en elle. Pas assez vite pour jouir en même temps que lui alors qu’il crachait une nouvelle fois dans sa bouche accueillant. Un peu de liquide blanc venant même couler le long de son menton. Pourtant c’était un immense sourire qu’elle lui offrait alors qu’il présentait ses excuses les plus sincères. Une de ses mains désormais libre essuyant le trop plein de plaisir sur sa bouche tandis qu’elle avalait le reste. Elle n’était pas rancunière, elle savait très bien qu’il tiendrait promesse. La poupée était patiente et surtout pour le moment, parfaitement heureuse de l’avoir fait jouir de la sorte. « Je sais… » Soufflait-elle simplement, un petit sourire malicieux sur les lèvres. Parce que sous ses airs de sainte, elle savait parfaitement le pouvoir qu’elle possédait. Celui d’octroyer un plaisir fulgurant. Et même lui n’était pas capable d’y résister. « Ma punition devient la tienne… » Ajoutait-elle même alors qu’elle se retrouvait sur le capot glacé de la voiture. La différence de température entre la carrosserie et son corps brûlant de désir lui arrachant un léger frisson. Mais ce n’était rien en comparaison de ceux qui allaient arriver à la suite des festivités. C’était son tour maintenant et elle comptait bien en profiter un maximum. Un nouveau frisson alors qu’il venait maltraiter son téton mis à nu. Elle écartait les cuisses alors qu’il n’avait même plus besoin de lui demander, s’offrant de nouveau totalement à lui. Tandis qu’il plongeait sur son bouton de plaisir, la brune laissait son corps s’étendre tout le long du capot de la voiture, sa tête sur le pare-brise tandis que son dos s’était plaqué contre la taule froide. Elle ne fermait pas les yeux, préférant assister à toute la scène. La bouche de Rylan venait s’attaquer directement au centre de son plaisir, bien loin de la torture de tout à l’heure. Elle poussait un premier gémissement alors que la boule au creux de son ventre déjà bien attisée par ses propres doigts grossissait en elle. Il ne lui faudrait pas bien longtemps. Elle était déjà trempée de désir et les assauts de langue auraient tôt fait de la combler pour de bon. Chaque coup de langue était comme une décharge électrique en elle, sa respiration se faisant beaucoup plus désordonnée tandis que sa poitrine se soulevait un peu plus haut quand elle reprenait son souffle. C’était divin. Incroyable. La poupée glissait même sa main pour aller la perdre dans la chevelure du brun face à elle, ses doigts se crispant autour de ses mèches de cheveux, se permettant même d’appuyer sur sa tête pour le presser encore plus contre son sexe. Et plus les coups de langue l’électrisaient, plus elle gémissait. Fort. Oubliant totalement qu’elle pouvait être entendue par quelqu’un. Son dos se cambrait dangereusement alors qu’elle sentait sa boule de plaisir exploser en elle après un énième coup de langue. Il la dévorait entièrement et c’était tellement bon que son orgasme lui coupait le souffle un instant. Son corps entier se tendant avec force alors qu’elle gémissait le prénom de son bourreau. Pas une fois, mais plusieurs. Sa main pressant davantage sa tête contre son clitoris alors que sa jouissance explosait tel un volcan. Déversant la lave de son plaisir. Son autre main tapant à plat plusieurs fois contre le capot de la voiture tant c’était bon. Elle espérait simplement ne pas lui abîmer. En fait non, elle s’en foutait pour le moment, elle ne faisait que profiter de ce plaisir extrême qui brûlait en elle. Finalement, elle laissait sa tête retombée contre le pare-brise, le souffle court. Prenant de grandes inspirations pour tenter de reprendre une respiration normale tandis que la main sur le capot allait à présent glisser jusqu’à son propre visage brûlant. Son autre main libérant enfin la pression sur la tête de Rylan pour retomber mollement à côté, sur sa cuisse. « Mon Dieu, c’était tellement bon…. » Murmurait-elle en oubliant totalement que le Seigneur n’avait rien à voir dans ces histoires. Une fois son calme reprit, la brune se redressait totalement pour descendre de la voiture et rabaisser sa robe alors que Rylan s’était redressé. Ses joues étaient rougies par l’effort, ses cheveux désordonnés. Elle devait être adorable comme ça et pourtant, c’était un petit sourire coquin et un regard qui l’était tout autant qui vinrent s’afficher sur son doux visage. C’était bon mais elle savait que ce n’était pas assez. Ni pour lui, ni pour elle. Elle recouvrait de nouveau son sein du tissus de sa robe, pour le moment en tout cas. Elle se permettait même d’aller déposer un baiser sur la bouche du brun. Leurs lèvres remplies du plaisir de l’autre. « Je ne suis pas certaine d’avoir bien retenu la leçon tu sais.. Tu devrais sans doute me punir une nouvelle fois chez toi. » De nouveau, un petit sourire malicieux sur ses lèvres alors qu’elle attrapait la main du brun pour la tirer et l’inciter à la faire monter chez lui.
Il était rare malgré tous les partenaires qu’elle avait eut dans sa vie qu’elle ait pris du plaisir pourtant quand elle était avec Rylan, elle prenait un pied formidable. Chaque rencontre avec lui était un véritable délice même s’il se faisait toujours un malin plaisir à lui faire surpasser ses limites. Elle lui en serait, c’était certain, toujours reconnaissante pour ça. Nombreux étaient les plaisirs qu’elle n’aurait sans doute jamais connu sans lui. Là en l’occurence, elle venait de vivre un orgasme comme jamais auparavant. Elle était trempée de son plaisir alors que ses lèvres avaient encore le goût de celui de Rylan. Elle avait tenté de résister un maximum pour pouvoir profiter au possible des délicieuses brûlures au creux de son ventre et pourtant, elle n’avait pas réussi à tenir bien longtemps avant d’exploser. De se retrouver à bout de souffle, complètement décoiffée et rouge. Son corps était encore brûlant et tremblant et pourtant, ce fut à son tour de se montrer plus téméraire en attrapant la main de son bourreau pour l’entraîner en direction de l’ascenseur. Elle comme lui savaient parfaitement que la soirée était loin d’être finie et elle n’avait qu’une hâte : le sentir la posséder pleinement une fois qu’ils seraient arrivés chez lui.
Après une petite claque aux fesses qui n’eut pour effet que de la faire rire d’une manière un peu enfantine, elle se retrouvait enfin dans le fameux ascenseur direction le paradis. Ou plutôt l’enfer quand on réfléchissait deux secondes à ce qu’ils comptaient faire et ce qu’ils avaient déjà eut l’occasion de faire. Parce que là pour le coup, ils n’avaient rien de deux petits anges dans ce garage. Comme sa mère serait choquée de voir sa petite fille qu’elle avait pourtant traîné des milliers de fois à l’église se dévergonder de la sorte et en plus, adorer ça. Là, collée à lui comme elle l’était, elle lui prouvait bien qu’elle n’avait pas envie que cette soirée de débauche ne cesse maintenant. Si quelqu’un pouvait les voir là maintenant, leurs deux corps enlacés d’une manière presque romantique, leurs lèvres incapables de se séparer l’une de l’autre. Ils ressemblaient sans doute à deux amoureux un peu trop désireux d’exprimer leur amour et pourtant il n’en était rien. Même si il y avait une sorte d’affection étrange et tordue entre eux, c’était certain. Là pour le moment, c’était surtout leurs deux corps bouillants d’envie l’un de l’autre qui souhaitaient s’exprimer. Et ce serait encore plus parfaite une fois arrivés à destination.
Brusquement, l’ascenseur s’était stoppé, surprenant la brune qui s’était légèrement agrippée à son bourreau en regardant autour d’elle les lumières baisser en intensité. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’ils étaient immobilisés, sans doute à cause d’une panne ou quelque chose comme ça. Par chance elle n’était pas claustrophobe et n’allait pas paniquer. Pourtant elle s’était tout de même agrippée à lui et n’avait pas trop envie de se détacher pour le moment. Ils étaient bloqués entre les quatre murs de l’ascenseur et il y avait pire comme situation. Surtout qu’au fond d’elle, la poupée savait qu’elle pouvait compter sur le brun face à elle pour pimenter un peu le moment et faire oublier ce petit contre-temps. Il avait une imagination débordante lorsqu’il s’agissait de sexe et il n’allait pas tarder à lui sortir l’une de ses idées brillantes pour passer le temps. Peut-être que par la suite ils réussiraient enfin à atteindre ce fameux appartement.
Aux paroles de Rylan, le sourire de la poupée s’était étiré pour par la suite laisser échapper un petit rire. Et voilà, il ne lui avait pas fallu bien longtemps avant de trouver de quoi égayer un peu la situation. Même si l’idée de faire in strip-tease était quelque chose de légèrement embarrassant. Elle était à la base d’une nature pudique même si avec lui c’était quelque chose d’impossible presque. Pourtant elle continuait de sourire à cette idée et acceptait volontiers de se prêter au jeu. De dépasser une nouvelle limite. Doucement, ses mains glissèrent lentement à ses épaules pour y faire glisser les bretelles. Lentement, son regard fixé dans celui du brun face à elle pour pouvoir y lire le désir qui grandissait dans la prunelle de ses yeux. Petit à petit, comme une étincelle qui se transformerait par la suite en un brasier ardent. La poupée prenait son temps pour attiser le feu en lui, le torturer doucement. Sa robe glissait avec une lenteur extrême le long de ses hanches. D’un petit coup de ces dernières sur le côté, le fin tissus fini par glisser au sol. Mais la poupée ne voulait pas s’arrêter là. Elle aussi avait un petit côté coquin développé au fil de ses rencontres avec Rylan. Un petit sourire audacieux sur les lèvres, elle se rapprochait totalement nue de lui, se collant de nouveau contre le corps brûlant du brun. Sa main glissant légèrement sur son torse avant de finalement lui tourner le dos et de coller ses fesses contre son bas ventre. Elle se cambrait légèrement en arrière avant de commencer à se mouvoir de gauche à droite en restant bien collée à lui. Elle commençait ainsi une danse lente et sensuelle, sa main allant chercher la joue du brun pour la caresser. « Et que penses-tu d’une petite danse en prime ? »