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No sugar tonight (PV Perle & Madison)
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Dim 15 Nov - 9:56


No sugar tonight.

ft. @perle Clarke

◊ ◊ ◊

Je suis étonnée que Perle, ma dealeuse, s'inquiète autant de ma santé. Après tout la merde qu'elle me vend n'est pas faite pour me maintenir en bonne santé, plutôt pour me rendre toujours plus dépendante. Soit elle a un petit, tout petit remords soit elle veut me garder le plus longtemps possible parce que je suis une bonne cliente qui lui assure une rente en dollars. Là c'est deux cents dollars que je vais lui lâcher. Avec sa came et un seul client elle gagne autant que moi en une journée entière à faire des passes. Enfin pas tout à fait parce que je ne sais pas combien elle garde sur la vente de sa petite poudre blanche mais je suppose que son fournisseur ne la lui donne pas gratuitement.

Facile pour elle de se moquer de moi quand je lui dis que je continuerai à me prostituer pour les Bloody, gagnant  ainsi l'argent qui me permettrait de lui payer sa marchandise. « Belle perspective d’avenir … ». Comme si j'étais pas consciente que c'était une vie de merde ! Les premières fois j'avais honte de moi, de devoir baiser avec des mecs qui payaient pour ça. Et puis c'est devenu presque naturel. Je me suis convaincue que c'était une manière comme une autre de gagner de la tune, que je devais surtout penser à satisfaire le client pour que les Bloody m'en envoie d'autres et que je gagne suffisamment. Plusieurs fois je me suis dit que je devais arrêter tout ça, la came, la prostitution. Mais en y réfléchissant bien les Bloody me lacheront pas tant que j'aurai pas remboursé ma dette et  ... même une fois la dette remboursée ils ne me libéreront pas comme ça ou alors il faudra que je paye très cher ... et je n'aurai pas l'argent. L'argent ? j'en reviens toujours à mes parents mais je peux pas leur dire tout ça, tout ce qui m'est arrivé ... la came ... la prostitution. J'aurais trop honte de leur raconter ça. Alors à chaque fois ça me fait replonger un peu plus.

Et les Bloody Boys regretteraient sans doute de perdre une de leur jolie petite poupée. ». Elle n'a pas tort. Ils voudraient pas me perdre. Je plais aux clients et je leur rapporte du fric. Et je dirais même qu'ils ne voudraient me perdre ni parce que j'aurais une overdose ni parce je voudrais reprendre ma liberté. J'ai pas de contrat de "travail" avec eux mais c'est bien plus engageant encore.    

""Tu as raison ils regretteraient beaucoup. Je dois leur amener plusieurs milliers de dollars chaque semaine ... et ils ont sûrement pas envie de me perdre ou de me lâcher.... Je sais que certains diront qu'on a toujours le choix de faire de sa vie une réussite ou un enfer ... Plus facile à dire qu'à faire ... surtout quand c'est mal embarqué ..."

Je lui ai tendu la petite liasse de billets st, une fois ceux-ci bien recomptés, elle me  donne les trois petits sachets. organisé. La discussion aura pas été inutile parce que, autant je ne suis pas prête à m'acheter une conduite et renoncer à la came, autant j'ai pas envie de me suicider en risquant l'overdose ou même à devenir si marquée par un usage intensif que je serais plus "présentable" ! Ses paroles auront été un coup de semonce ... jusqu'à quand ? c'est une autre question ! Et si tu me rappelles avant trois jours, je te vendrai quand même ta came mais je te filerai une claque avant. »

"Promis maman. Je suivrai tes conseils pour ne pas recevoir une claque..."
 
Sur le court terme ça doit être gérable !
 
.  

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Mer 18 Nov - 18:40


no sugar tonight

ft. @Madison Taylor

◊ ◊ ◊

On aurait presque pu croire que Perle se préoccupait sincèrement de la santé de la blonde face à elle. Enfin, bien sûr qu’une partie d’elle voulait encore qu’elle tienne plusieurs années pour s’assurer sa fidélité en tant que cliente et donc la petite rentrée d’argent hebdomadaire que cette dernière lui assurait. Elle ne voulait pas non plus voir cette pauvre fille faire une overdose et terminer sa vie d’une manière misérable. Certes, la vie qu’elle menait actuellement n’était pas très reluisante mais au moins, elle était encore saine d’esprit malgré tout ce qu’elle se foutait dans le nez et plus important, elle respirait encore. Perle n’était pas non plus une experte pour savoir comment les Bloody Boys traitaient leurs poupées. D’après ce qu’elle avait entendu, disons qu’elles étaient quand même plus ou moins protégées lors de leurs passes mais à côté de ça, elle savait aussi que ce n’était pas comme si elles avaient le choix de partir du réseau quand elles le souhaitaient. Pour Madison qui avait une dette envers eux, il était certain qu’ils ne la laisseraient pas partir facilement. « Je sais pas combien il te reste à leur rembourser mais en tout cas ouais, tu m’as l’air bien foutue pour l’instant. » Quelques passes auraient été suffisantes pour rembourser une dette qui n’était pas très conséquente mais là, vu ce que disait Madison, elle en avait encore pour pas mal de temps avant de parvenir à leur rendre tout l’argent emprunté. Ce qui en disait long aussi sur sa consommation énorme de coke. Une vraie mine d’or pour une dealeuse comme Perle, cette fille. D’ailleurs il était vrai que depuis qu’elle était sa cliente, ses affaires de portaient très bien. « On dirait que toi en l’occurence, t’as pas vraiment eut le choix, hein ? » Enfin, cette phrase n’était pas vraiment correcte. Disons que la demoiselle aurait très bien pu faire le choix de ne jamais essayer la drogue et de ne pas tomber dedans au point de se foutre dans une merde pas possible.

A contrario de Madison, Perle ait gérait parfaitement sa consommation. Peut-être parce que contrairement à elle, elle ne se servait pas de la cocaïne pour oublier des problèmes mais plutôt pour se détendre et pimenter un peu ses soirées. Pour le fun, pour la seule bonne raison, si tant est qu’il y en ai vraiment une. L’avantage aussi c’est qu’elle n’avait pas besoin de se payer ses doses, elle se les offrait à elle-même. « Et même si tu voulais t’en sortir, ce serait quand même un enfer en fait. Le sevrage serait dur. Continuer à écarter les cuisses sans ta petite dose pour oublier ce que tu fais et tenter de rembourser ta dette… J’sais pas en fait c’qui est mieux pour toi, continuer ainsi ou vraiment tenter de t’en sortir ? » Les deux semblaient vraiment compliqués aux yeux de Perle. En tout cas une chose était sûre : pour ses affaires à elle, il valait mieux que la poupée continue à se droguer. En entendant le surnom ridicule que vient de lui coller Madison, la dealeuse ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit rire. Comme si un jour elle pourrait être mère tiens. Elle avait déjà du mal à rester en vie jour après jour avec sa manie de se fourrer toujours dans des sales coups, valait mieux pas lui mettre un enfant dans les pattes en plus dont elle devrait s’occuper. « Maman ? Crois-moi tu serais foutue avec une mère comme moi. » Dans le genre qui file de la drogue à sa fille, on faisait mieux. 

(c) oxymort

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Ven 20 Nov - 9:31


No sugar tonight.

ft. @perle Clarke

◊ ◊ ◊

Je finis par ne plus savoir ce que cherche ma dealeuse en me faisant un peu la morale, du moins c'est comme ça que je le prends. Si elle croit qu'on peut se sortir comme ça de la merde dans laquelle je me suis mise, elle se trompe. « Je sais pas combien il te reste à leur rembourser mais en tout cas ouais, tu m’as l’air bien foutue pour l’instant. ». Les rembourser c'est une chose mais je sais bien que quand les Bloody ont mis le grappin sur leur proie ils ne la lâchent pas comme ça. J'suis pas en contrat à durée déterminée avec eux ou alors c'est un contrat de longue durée. Et en plus il faudrait que je mette suffisamment d'argent de côté ... mais la came ... cette came qu'elle est en train de me vendre il faut bien la payer. Elle ne fait pas crédit. Alors oui comme elle vient de me le dire "je suis foutue" ... condamnée à faire la pute de longues années... aussi longtemps que je serais à peu près présentable. Et ça me déprime ... pourquoi croit-elle que je continue à sniffer sa merde ? ... A croire que, volontairement ou non, elle cherche à m'enfoncer un peu plus.

""Tu crois vraiment que les Bloody me lâcheront comme ça ... une fois remboursée ma dette ... si je la rembourses ? Qils me driaient allez on est quitte poupée ... bonne chance à toi. Mais ça se passe pas comme ça. Ils laissent pas partir une bonne gagneuse comme ça et ... si t'es pas une bonne gagneuse ils te font comprendre avec leurs méthodes qu'il faut que ça change. Ils exploitent le filon jusqu'à ce que tu es 30 ans ... et j'en ai 20."

Et même quand elle semble compatir « On dirait que toi en l’occurence, t’as pas vraiment eut le choix, hein ? » je sens qu'elle jubile parce que ce choix m'a jetée aussi dans les pattes de gens comme elle, des dealers. Et elle a pas à se plaindre de l'argent que je lui laisse, plusieurs centaines de dollars chaque semaine. Une vraie rente pour elle. Tout est brouillé dans ma tête d'autant plus que je ressens le manque, le besoin de cette came contenue dans les petits sachets qu'elle m'a remis. Peut-être que je lui prête de mauvaises intentions qu'elle n'a pas ou alors elle est maladroite dans sa manière de me parler. « Et même si tu voulais t’en sortir, ce serait quand même un enfer en fait. Le sevrage serait dur. Continuer à écarter les cuisses sans ta petite dose pour oublier ce que tu fais et tenter de rembourser ta dette… J’sais pas en fait c’qui est mieux pour toi, continuer ainsi ou vraiment tenter de t’en sortir ? ». Sûr que ce qu'elle me décrit est un enfer. Mais je n'avais pas besoin qu'elle me le dise pour savoir que j'étais dans l'enfer.... et que j'ai pas vraiment envie d'en sortir. La facilité ... au début j'avais honte de vendre ainsi mon corps. Et puis très vite je m'y suis faite. Recevoir un message téléphonique ... aller au rendez-vous ... baiser avec le client ... prendre l'argent ... et au suivant. Une routine qui s'installe.

La dealeuse a l'air surprise que je l'ai surnommée "Maman" ... c'est en référence aux conseils et aux leçons de morale qu'elle me donne. « Maman ? Crois-moi tu serais foutue avec une mère comme moi. ». je souris mais c'est plus par lassitude et par résignation.

"Pourquoi ? parce que tu meménerais la vie dure pour sortir du trou ... ou au contraire parce que tu m'enfoncerais un peu plus dans la came et la prostitution ?"
 
Oui. telle st bien la question qui me ramène aux réels objectifs de ma dealeuse !
 
.  

(c) oxymort

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Sam 21 Nov - 23:45


no sugar tonight

ft. @Madison Taylor

◊ ◊ ◊

Cette pauvre fille était clairement dans une situation très compliquée. Il ne fallait pas qu’elle s’attende à pouvoir s’en sortir facilement. Perle n’était même pas sûre que ce soit vraiment possible. Enfin, d’après ce que disais Madison, elle le pourrait à ses trente ans mais il fallait voir déjà si elle serait capable de tenir encore une dizaine d’années dans ces conditions. Entre la drogue, la baise et toute la noirceur de ce genre d’environnement toxique, elle avait beaucoup plus de chance de faire une overdose ou bien de se suicider plutôt que de réussir à s’en sortir et reprendre une vie normale. En même temps, Perle ne peut s’empêcher de se dire que la petite blonde l’a quand même bien cherché en commençant à se droguer sans jamais réussir à se contenir un minimum. « Et bien voilà qui m’assure de t’avoir comme cliente encore pendant une bonne dizaine d’années au moins. » Elle en plaisante même, affichant un petit sourire amusé en coin même si la situation ne s’y prêtait pas vraiment. Enfin, à ce point là, Madison n’allait tout de même pas s’offusquer. Elle-même semblait complètement résignée à l’idée d’être foutue pendant la prochaine décennie. « Enfin si tu crèves pas avant ma belle. Soit en te défonçant trop ou bien soit si les Bloody boys commencent à te trouver un peu trop abîmée avec tout ce que tu te fous dans le nez. » La drogue, ça marquait et c’était très simple à voir. Pour l’instant, Madison ne semblait pas avoir encore le nez trop abîmé par toute la cocaïne qu’elle y injectait mais ce n’était qu’une question de temps. Bientôt ses veines minuscules finiraient par ressortir, premier signe d’une dépendance très importante. "Fais attention, ça va finir par se voir."

Au fond, est-ce Perle devait en avoir quelque chose à foutre ? Pas vraiment. D’ailleurs elle de demande bien pourquoi cette transaction s’est transformée en une petite discussion qui de loin semble presque banale. On pourrait presque croire que ce sont deux copines qui discutent tranquillement, si ce n’était pas en pleine nuit dans une ruelle sombre. Preuve que la dealeuse fait preuve d’un peu trop de compassion envers sa cliente, sa dernière l’appelle « maman ». Putain, si elle savait seulement que c’était bien la dernière fille au monde à qui il faudrait foutre un enfant entre les mains. Perle, elle aime pas trop les enfants, ni les mamans en fait, tout simplement parce qu’elle n’en a jamais eut. Une adoptive oui, mais rien de bien glorieux, rien pour l’empêcher en tout cas de finir comme elle a fini aujourd’hui. Une dealeuse égoïste un peu trop casse-cou qui sait un peu trop bien s’attirer des problèmes. En aucun cas une femme à qui on pourrait confier la responsabilité d’un enfant, ni d’un être humain. Peut-être un chien encore et à la limite. « Ni l’un ni l’autre ma belle, j’serai le genre de mère toujours absente qui oublierait sans doute qu’elle a un gosse au bout d’un moment. » On ne peut pas lui retirer le fait d’être honnête au moins. « Hm par contre c’est clair que tu manquerais pas de coke … C'est certain ça ! » Non, en fait il ne vaut mieux pas qu’elle soit mère un jour.

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Dim 22 Nov - 19:49


No sugar tonight.

ft. @perle Clarke

◊ ◊ ◊

D'habitude les rencontres avec mes dealers ne durent jamais bien longtemps, juste le temps de sortir l'argent, de récupérer la marchandise, éventuellement de se dire bonjour et bonsoir. Et là nous discutons depuis quelques minutes dans une ruelle bien sombre, endroit propice à ce genre de commerce frauduleux.  Il y a quelque chose d'incompréhensible pour moi. Chacune de ses affirmations m'enfoncent un peu plus, en me montrant que je suis au fond du trou et pas près d'en sortir.  « Et bien voilà qui m’assure de t’avoir comme cliente encore pendant une bonne dizaine d’années au moins. ». Le seul point rassurant pour moi c'est qu'elle me prête la capacité d'être là encore dans dix ans. J'ai parfois des doutes et je me demande aussi s'il n'y a pas dans mon comportement une tendance suicidaire. Et d'ailleurs elle ne tarde pas à mettre le problème sur la table. « Enfin si tu crèves pas avant ma belle. Soit en te défonçant trop ou bien soit si les Bloody boys commencent à te trouver un peu trop abîmée avec tout ce que tu te fous dans le nez. ». Sauf que je veux bien y penser de temps en temps mais j'ai pas du tout envie qu'une tierce personne m'en parle. Là elle abuse un peu de me dire les choses comme ça.

J'encaisse le coup. J'ai honte de ce que je suis, de ce que je fais. Mais ça me révolte qu'elle me dise ça. Si j'avais un peu d'amour-propre je lui sauterais dessus mais je n'ai pas envie de lui répliquer. Et puis elle a sans doute raison. Je ressens pas encore les signes des conséquences de mon addiction. Je me surveille chaque jour  pour vérifier que mon visage n'est pas marquée. Mais pour combien de temps encore ?

""Tu veux que j'arrête ou quoi ? quand je t'écoute j'ai vraiment l'impression que tu fais tout pour  que je m'achète une conduite ... enfin pour la came parce que pour le reste les Bloody ne me demandent pas mon avis ... tu as déjà dû entendre parler de leurs méthodes !"

Et la jeune femme m'explique aussi pourquoi elle a réagi quand je l'ai appelé "Maman". C'était par dérision, par rapport aux conseils qu'elle me donnait. Au-delà de la dérision une présence maternelle me manque certainement et explique pour partie la funeste dérive dans laquelle je suis embarquée. C'est pas pour fuir ma responsabilité mais j'étais pas faite pour être lancée comme ça loin de ma famille, incapable de résister aux tentations. La dealeuse m'explique qu'elle ne serait pas une bonne mère mais pas seulement pour moi, d'une manière plus générale. Sans doute des traumatismes qui remontent à loin dans le temps. Moi, je crains de ne jamais être mère. Ce serait la cata pour un enfant d'avoir une mère camée et qui fait le tapin. Quel avenir ! Et ça ne fait qu'obscurcir un peu plus le mien.  

"Qu'est-ce qu'il vaut mieux ... une mère dealeuse ou une mère pute et camée ? ... Le choix n'est pas flamboyant mais ... malgré tout à choisir y'a pas photo ... "
 
Au moins je suis lucide. Mais je me rends compte que notre discussion me permet de repenser aux risques de la vie que je mène depuis un peu plus d'un an. Pas sûr que j'ai la volonté et surtout la force de faire en sorte que je réagisse. Je lui adresse un pâle, très pâle sourire. J'espère juste que ça n'aura pas l'effet exactement inverse en me démoralisant complètement. 
 
.  

(c) oxymort

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Mer 25 Nov - 18:53


no sugar tonight

ft. @Madison Taylor

◊ ◊ ◊

Perle se doutait un petit peu que d’effectuer le constat de la misérable vie de cette jeune fille n’était peut-être pas la meilleure des idées. Elle devait déjà bien savoir qu’elle était foutue non ? Avait-elle besoin de l’enfoncer davantage ? Hm, oui, juste histoire d’être bien certaine de se rendre compte à quel point elle était en train de foutre sa vie en l’air. Une chose qui permettait à Perle de bien pouvoir vivre. Depuis que Madison était devenue l’une de ses clientes régulières, la dealeuse avait vu sa vie la petite différence économique que faisait sa présence dans sa vie. Disons-le honnêtement, elle pourrait même être riche si tous ses clients étaient aussi fidèles qu’elle. « Que t’arrête ? Et renoncer à ma petite poule aux oeufs d’or ? Oh non je serai trop triste ! » Assure t-elle en prenant une petite moue attristée. « J’suis juste en train de m’assurer que t’es consciente de la merde dans laquelle t’es. Et on dirait bien que oui. » Un constat assez tragique au final, parce que sans toute la drogue qu’elle avait pris, peut-être aurait-elle pu choisir une toute autre voie.

Perle elle aussi d’ailleurs aurait pu essayer de trouver autre chose à faire plutôt que de reprendre tout simplement le même chemin que ses parents. La seule différence avec eux c’était qu’elle au moins n’était pas accro. Pas au point de ne pas être capable de se gérer elle-même, au contraire, elle était même très fière de montrer que contrairement à ses géniteurs, elle maîtrise parfaitement sa consommation. En même temps, la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre et elle ne s’imagine pas vraiment faire autre chose de sa vie maintenant. Surtout qu’elle s’en sort plutôt bien. « Vu comme ça c’est certain que je préfère une mère dealeuse… » La mère camée elle l’avait déjà eu et avec ça en prime, le père aussi. Un beau petit couple de camés qui n’avaient même pas réussir à garder leur fille qui s’était retrouvée en orphelinat. Pas le meilleur des endroits quand on est parqués avec les autres enfants de toxicos. Comment aurait-elle pu s’en sortir avec tout ça ? Hm non, finalement elle ne se retrouvait pas vraiment à plaindre, elle gagnait parfaitement sa vie et ne s’en sortait pas trop mal. Une certaine tendance à se foutre dans la merde mais jusque là, elle était encore en vie et c’était le plus important. « De toute façon avoir une mère camée c’est ne pas avoir de mère. » Rajoute t-elle avec un bref haussement d’épaules. C’était une constatation qu’elle n’avait expérimenté que trop bien même si maintenant, elle n’avait plus trop de souvenirs de tout ça. Sa mère devait avoir à peu prêt le même âge que Madison quand elle était tombée dans la drogue, c’était peut-être pour ça que Perle avait autant parlé avec elle. Sauf qu’elle était parfaitement consciente que ce n’était pas en sauvant la petite blonde qu’elle allait pouvoir réécrire l’histoire de son propre passé.  

(c) oxymort

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