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(+18) Dreams are a dangerous thing
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Lun 9 Nov - 20:47
Joe
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Lynn
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Is paying her bills

Il te maintient fort, et son bassin cogne, cogne, cogne encore et toi tu peux que gémir parce que t’aimes un peu trop ça, sentir tout son désir, son incapacité à se contrôler. Quand tu le sens te décoller, tu sais ce qu’il veut, t’émets aucune protestation, seulement l’inconfort de le perdre un instant, le vide abyssal qu’il laisse le court instant qu’il prend pour te retourner, face au mur, t’en profite pour retrouver ton souffle, pour dégager la culotte qui lacère ta peau tendre, pour trouver tes appuis. Tu penches un peu la tête quand tu sens ses doigts contre ta nuque, son souffle contre ton épaule. Il revient remplir le vide entre tes cuisses, les os de son bassin s’enfoncent dans tes fesses et tu lui cèdes tes lèvres haletantes et tu mords un peu les siennes quand ses doigts viennent s’infiltrer entre tes cuisses, doigts habiles, t’en peux plus mais t’en veux encore. Ta main s’enroule autour de son poignet, pas pour s’arrêter juste pour le toucher, juste pour t’y tenir, t’halètes vivement sur la pointe des pieds, tendue. Et puis tu le sens se presser plus fort, tu sens une chaleur se répandre, son grognement qui raisonne, alors tu laisses reposer ta tête contre lui, t’y es aussi, ta main vient se perdre contre la sienne, pour le guider, plus vite, tu ploies un peu. Dans un dernier halètement, son prénom qui se précipite contre tes lèvres

T’es un peu hagarde, certaines zones endolories, mais y’a un sourire qui fleuris sur tes lèvres rougies. Depuis la première fois ou tu l’as guidé dans les couloirs de l’hotel des bloody boys, sa frustration semble pas l’avoir quitté, il veut vite, fort. Quand t’es venue le trouver devant le bar, tu t’étais plus ou moins attendue à ce qu’il balaie ta proposition, les mecs comme ça ils ont pas besoin de payer, mais t’as vu la brèche, avant même de savoir qu’il sortait de taule. Tu t’es rapprochée, un peu nonchalante, t’as capté son regard qui se baladait, t’as tourné pour lui avec un sourire un peu goguenard, qu’il puisse admirer le petit short qui remontait trop haut, t’as même pas fait semblant de prétendre que tu pouvais être autre chose, échange indélicat, un peu cru, il te faisait pas peur si c’est ce qu’il essayait, tu lissais sa veste entre tes doigts, il te plaisait déjà un peu trop, avant qu’il lâche l’argent sur la table de chevet. Il te plaisait déjà un peu trop quand il a agrippé tes hanches la première fois, quand sa brutalité t’as laissé plus exaltée que choquée. Tu pensais pas le revoir, tu pensais pas qu’il conserverait sa hargne, mais il faut se rendre à l’évidence, elle fait partie pleinement de lui. Tu caresses gentiment sa main entre tes cuisses, t’as le cœur qui bat la chamade, des douleurs qui pulsent doucement.

Tu passes une main contre ton cou luisant, ta sueur ou la sienne tu sais pas trop, dans ces cas là c’est la votre, t’aimes ça l’avoir là, un peu plus chaque fois, de sentir son désir. « Et qu’est ce que tu comptes faire de l’heure cinquante cinq de plus ? » susurres-tu avant de rire un peu plus franchement, t’as pas vraiment regardé l’heure cette fois, mais c’est toujours intense et rapide avec lui, au début, c’est toujours le besoin d’expulser ce qu’il emmagasine. Tu le connais pas, tu poses pas tellement de questions, tu veux avoir l’air de rien et t’accrocher à ce que t’as, à ce que tu peux imaginer, parfois pourtant une t’échappe quand après une étreinte un peu trop intime tu baisses un peu ta garde et ta prudence et que tu te laisses à espérer devant lui que tu sois un peu plus qu’une pute. Comment t’as finis en taule, c’est quoi ce tatouage, c’est quoi cette cicatrice, des menues informations mais même pas son nom de famille, pas plus qu’il connait le tiens. Tu fais le dos rond contre son torse alors que retombe en partie la tranquille torpeur.


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Joe Beckford
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Fonda ▬ Bad and crazy.
➤ LIEU D'HABITATION : Un petit studio minable du côté de Rogers Park.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu sors tout juste de tôle, après une peine de prison de trois ans. Tu cherches un petit boulot parce que t'es sous conditionnel.
➤ HISTOIRES : 430
Joe Beckford
Lun 9 Nov - 21:32
https://c-t-t-e.forumactif.com/t109-lost-boy#1355
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Avec elle, t'as appris à ne plus prendre de pincettes. T'as appris à ne surtout plus tourner autour du pot quand l'envie se fait pressante. Parce qu'elle encaisse comme aucune autre ne sait le faire. Parce qu'elle ne se contente pas de faire la maline en prétendant pouvoir alors qu'il n'en n'est rien. C'est vraiment le cas. Elle encaisse toute ta violence et sait la transformer en quelque chose de bon, pour elle comme pour toi. Alors tu continues d'y revenir. De la demander encore. De t'imposer toujours. T'as jamais eus aucun doute quant au fait qu'elle aimait tout autant ça que toi. Si ce n'était pas le cas, elle n'accepterait pas que tu reviennes avec toujours si peu d'argent entre les doigts. Jamais suffisamment pour payer tout ce que tu lui dois. T'es sérieux quand tu parles de la payer en orgasmes finalement. Parce que ça fonctionne vraiment ça, dans votre cas.

Cette fois encore, vous créez le plaisir par la violence. Celle logée au creux de tes reins tout à fait enflammés. Ton bassin fouette sans douceur aucune, la croupe tendue dans ta direction. Tu ne tiens jamais bien longtemps quand tu la prends comme un forcené. La première étreinte de vos "retrouvailles" étant toujours celle qui te permet ainsi de déverser toute la haine qui vit en toi. Qui te ronge de l'intérieur sans que ça ne te fasse plus si peur que ça. Parce que ça fait partie intégrante de toi depuis toujours. Et que t'es pas mécontent d'avoir trouvé dans le sexe, un bon moyen de t'en libérer un peu. L'exutoire parfait.

Contre elle tu te fais brute. En elle tu te fais violent. Tu ne te soucies plus tant de l'idée de lui faire mal depuis que t'as réalisé qu'elle pouvait tout encaisser. Que même la douleur, elle la prenait sans se faire prier. Parce qu'elle a peut-être connu pire Jolene. Ou parce que, comme toi, elle est de ceux qui trouvent plaisir à la douleur si elle est justement dosée. Quoi qu'il en soit, vous vous donnez ainsi à corps perdu. Encore et encore. Provoquant les vagues de plaisir à chaque nouveau coup de boutoir. Et c'est évidemment avec cette même violence que l'orgasme vous heurte. Toi d'abord. Dans un ultime râle, tu te perds en elle. Ton corps venant se fracasser une toute dernière fois contre ses fesses rondes. Ton bassin marquant sa peau délicate de sa brutalité. Tes doigts crispés sur ses hanches alors que l'autre main continue de caresser jusqu'à ce qu'elle te rejoigne dans l'orgasme.

T'es encore à bout de souffle quand elle prend la parole. Et pour le coup, elle t'arrache un rire sans trop de mal. Tu penses vraiment que j'en ai déjà terminé avec toi ? Tout de suite après, tu te penches pour faire glisser le plat de ta langue sur la peau moite de sa gorge. Animal. Provocateur. T'es trop sexy pour que j'puisse te baiser qu'une fois. Mais quand même, t'es pas contre une courte pause entre deux. Besoin physiologique de base. Alors tu trouves le courage de délier vos corps. Et avant de t'éloigner tout à fait, tu viens tapoter ses fesses, mine de rien.

Pause clope. T'en veux une ? Toi, t'attrapes déjà ta veste abandonnée il y a peu sur le sol, pour en sortir ton paquet et glisser une cigarette entre tes dents dans la foulée. Briquet entre les doigts, tu prends enfin le temps d'observer l'endroit dans lequel vous vous trouvez. T'as loué un airbnb ? J'vais t'revenir plus cher que ce que j'te rapporte. Que tu lui fais remarquer avec une certaine ironie, la clope te faisant marmonner dans ta barbe. La flamme du briquet danse un court instant devant le bout de celle ci. Tu l'enflammes et tires une première latte.

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Lun 9 Nov - 23:50
Joe
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Sourire éclatant quand son rire se fait entendre, tu glisses une main paresseuse contre son cou quand tu le sens approcher du tiens. Tu fronces le nez quand tu sens sa langue contre ta peau, tu le repousses gentiment, t’aimes bien son attitude, cette complicité que vous évoquez pas. Tu souris encore. « Je sais ! » que tu réponds un peu bêcheuse, juste avant qu’il ne vienne tapoter tes fesses déjà un peu rougies. Tu chasses tes cheveux un peu pagaille, les rebalances dans ton dos avant de te rendre dans la salle de bain, essuyer ce qui ne manque pas de couler d’entre tes cuisses. Il y a longtemps que ce genre de chose ne te choque plus vraiment. T’effaces une trainée de rouge à lèvre. Dans le miroir tu croises ton reflet un peu défait, mais définitivement plus joviale.

T’acquiesces de loin à sa proposition de clope, puis le retrouvant en attendant qu’il extirpe un cylindre. T’es pas une grosse fumeuse, plutôt occasionnelle mais après le sexe, le bon sexe c’est un plaisir non négligeable, tu la coinces entre tes doigts et hausses un sourcil quand il parle du airbnb « J'aime pas baiser dans les ruelles » tu hausses les épaules, c'était plus simple que de trainer là ou les bloody boys peuvent avoir des yeux, plus simple que de faire des propositions qui risquaient de tout compliquer, plus simple même que d'attendre de lui qu'il paie un truc décent. Tu le laisses allumer ta clope, avant de t’asseoir contre le rebord de fenêtre que t’entrouvres. Appartement non fumeur tu te souviens avoir lu. Tu le toises un peu avant de lâcher pince-sans-rire « T’as raison, t’es vraiment une mauvaise affaire.» T’amuses-tu en tirant un latte, avant de glisser la clope par l’interstice qui laisse passer l’air froid pour en taper quelques cendres. Tu t’es pas rhabillée, à quoi bon ? Tu sais que ça redémarrera, une seule fois c’est pas suffisant, jouir encore et puis pour rien, c’est toi qui paie finalement, mais t’as rien envie de lui refuser. Tu sais bien que c’est un équilibre précaire et qu’il y a que dans un autre monde ou tu serais pas toi et ou il serait pas lui qu’il pourrait y arriver quelque chose de bien entre vous. Tu prends ce qu’il y a prendre de ces moments, petites provocations et corps à corps déchirants, tant pis pour la thune, là tu te sens un peu plus vivante.

Le fait est que tu feras probablement un peu plus raquer sur onlyfan les payeurs, répondra à quelques sollicitations de plus. T’arriveras à te débrouiller, t’as toujours réussi à te débrouiller, quitte à squatter, quitte à ouvrir les cuisses et puis t’es plus autant à la dech qu’il y a quelques temps. Au moins, t’es un peu plus en sécurité, t’associer avec ce gang ça t’as permis des passes plus régulières, tu leurs cèdes de la thune mais y’a pas de mauvais payeurs. Sauf lui. Et puis toute façon dans ce boulot ce que tu perds un peu en estime tu le gagnes en thune. C’est pas un boulot pire que d’autres boulots à la con. Au moins, de temps en temps, quand tu te fais baiser tu prends ton pied. T’es devenue cynique à force, y’a que par ce prisme que tu peux encaisser la thune. Mais y’a lui avec ses regards de chiens battus et ses sourires de fauves qui te fait céder, pourtant tu t’étais promis de mettre une barrière, mais t’as pas bien tenu, elle est branlante ta barrière, t’aimes bien tomber pour les charmeurs. Tu tires une nouvelle taf et t’exhales la fumée.

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Joe Beckford
Mar 10 Nov - 21:09
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Les choses ont beau être claires dans ta tête concernant le fait qu'entre vous il sera toujours uniquement question de sexe, tu ne peux qu'admettre qu'il y a une certaine dose de complicité qui s'est installée. Sans doute parce qu'elle te supporte tel que tu es vraiment. Qu'elle connaît le visage de la haine qui vit en toi, pour y faire face à chaque fois que tu déboules pour la prendre comme si ta vie en dépendait. C'est peut-être aussi pour ça qu'elle t'accepte parfois même sans que tu ne débourses le moindre billet. Elle sent que t'en as un vrai besoin. Que tu pourrais presque en crever si tu ne te libérais pas contre elle et en elle. Que tu pourrais te faire buter parce qu'à défaut de la sauter, t'irais te battre avec le premier venu. Certainement même un type que tu sauras être plus fort que toi, juste pour le plaisir de te faire exploser le crâne. Alors ouais, peut-être qu'elle sait tout ça. Ou peut-être que non, t'en sais trop rien. Mais le fait est que vous n'avez de cesse que de remettre ça ensemble tous les deux. A volonté.

Elle s'éloigne de toi pour faire un détour par la salle de bain, quand toi même tu récupères ton paquet de cigarettes. T'es un gros fumeur. Mais avec l'addiction que t'as pour la violence et le chaos, t'es pas bien certain que ce soit un cancer des poumons qui finisse par te buter. Tu crèveras d'une hémorragie interne ou tu te feras planter, pour ce que t'en sais. Y'a pourtant quelque chose d'excitant dans le risque pris de s'faire surprendre. Que tu remarques, non sans un petit sourire au coin des lèvres. Mais t'imagines surtout qu'elle n'a pas envie de faire ça, en grande partie parce que c'est ce que font pas mal de putes. Et que ça a quelque chose de dégradant, plus que n'importe quel autre sentiment que ça pourrait laisser.

Tu prends encore le temps d'étudier la pièce principale dans laquelle vous vous trouvez, qu'elle même s'installe à la fenêtre pour fumer. De nous deux, c'est peut-être moi qui vends mon corps en fait. C'est vrai quand t'y penses. C'est presque elle qui paie pour ces baises, à bien y réfléchir. En tout cas vous vous rapprochez dangereusement de cet état de fait et tu ne sais pas à quel moment elle va réaliser que t'es un puit sans fond. Et quand elle daignera lâcher l'affaire parce que t'es irrécupérable et qu'elle n'obtiendra jamais de toi tout l'argent que tu lui dois.

Ton tour du propriétaire est bien vite fait. Alors tu la rejoins devant la fenêtre. Tu ne te soucies pas de l'odeur de clope qui risque d'imprégner les différents textiles ici et là. Mais t'es attiré par le corps nu qui s'offre toujours pleinement à ta vue. Et t'aimes bien ces moments de pause que vous vous offrez entre deux étreintes brûlantes. Parce que t'as droit à deux heures, t'as bien l'intention d'en profiter pleinement. De la prendre aussi souvent que tu le pourras, durant ce laps de temps. Dis moi la vérité ... T'en as beaucoup des clients qui t'font jouir comme ça ? Que tu l'interroges avec un petit sourire joueur. Parce que quand t'es pas dévoré par la rage, t'es capable de jouer au gamin. D'être le provocateur de service qui s'amuse des choses qu'il ne sait prendre au sérieux. C'est peut-être aussi pour ça qu'ils sont en mesure de s'entendre en dehors du sexe. Parce qu'il est capable de discuter et de plaisanter, du peu qu'il permet à leur relation d'en arriver là.
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Mar 10 Nov - 22:49
Joe
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Le risque de se faire surprendre, tu notes sans même y penser que c’est un truc qui le branche pendant que tu réponds, narquoise « C’est pas tes genoux qui risques de s’érafler contre le béton » faut pas le nier tu penses un certains nombre de temps sur les genoux. Ca te gène pas spécialement d’être aussi claire avec lui, c’est pas comme s’il ignorait ce que tu faisais, c’est pas comme si t’avais pas passé un certains nombre de temps à genoux devant lui, même quand il paie pas. Tu devrais essayer de lui résister un peu, pour la forme, mais il insisterait pas longtemps, il est pas comme ça, si tu l’envoyais chier il comprendrait, c’est suspendu entre vous et il ramène sans cesse le sujet à croire qu’il voudrait que tu le vires. Pourtant vous en prenez du plaisir ensemble, vous vous l’arrachez et t’es accroc à son besoin de toi, quand il te baise comme il vient de le faire tu te sens indispensable, tu te sens importante. Tant pis pour les bleus. T’as un rire léger alors que tu roules deux yeux « yep, t’es quasi ma pute, je pourrais te présenter mon mac si tu veux, t’as de l’avenir ! » Tu le vois mal jouer les gigolos et puis il s’emmerderait probablement avec les vieilles bourges que ça attire.

Tu le regardes revenir vers toi, parfaitement nu lui aussi, tu recraches un peu de fumée ta cigarette pendant entre deux doigts. Tu fais mine de réfléchir un peu avant de lui répondre « Y’en a beaucoup qui le croient en tout cas. » Un peu élusive, certainement taquine, simuler ça fait partie du taf et les mecs sont plus généreux quand ils ont l’impression d’avoir été bon. Ils le sont rarement. Et pas comme lui en tout cas, lui il te fait vraiment décoller, tu te lâches plus facilement, tu laisses plus facilement, lui t’as vraiment envie. « Et toi t’en as beaucoup des clientes que tu baises comme ça ? » tu lui retournes sa question, moqueuse, joueuse mais aussi un peu curieuse, tu te demandes si ce que tu ressens dans sa violence, il y en a d’autre qui le partage, t’es presque sûre que non, t’as envie de croire que non en tout cas, mais t’aimerais bien qu’il te le dise même si c’est un mensonge.

Comme il se rapproche t’es obligée de lever un peu la tête, toute façon il est plus grand que toi. Les mains appuyées contre le petit rebord de bois, auréolée de la lumière jaunâtre du réverbère, tu l’observes, demi-sourire en coin. « Maintenant qu’on a soulevé l’idée, tu voudrais pas te mettre à genoux toi aussi ? » provocante certainement sans toutefois songer qu’il le ferait, tu hausses un sourcil, une épaule pour appuyer ton sous entendu. Tu lui réclames jamais rien d’autre que des encore, tu réclames jamais rien à personne. Cependant l’idée seule provoque une agréable attente, sentir ses lèvres entre tes cuisses, sa barbe frotter contre la peau fine. Y’a rien de sérieux dans ta voix et tes cuisses sont serrées presque pudiquement. Tu reprends une tafe, la fumée volète paresseusement avant que tu ne te débarrasses du mégot par l’interstice.

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Mer 11 Nov - 14:47
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Tu ricanes à la remarque qu'elle te fait. Mentionnant l'état de ses genoux si elle venait à se foutre à terre, en pleine rue. Ni mon dos. Ni mon crâne. Tu fais référence à la façon violente que tu viens de la prendre contre le mur. Le nombre de coups qu'a du encaisser son dos qui rebondissant entre lui et le corps masculin. Mais tu dois admettre que t'adores ça, la brusquer un peu et tester la résistance de son corps. Voir tout ce qu'elle peut, ou non, encaisser. Et jamais elle ne t'a déçu à ce propos. Ce n'est pas toi qui finiras abîmé donc. Pourtant, c'est parfois à se demander lequel de vous deux paie l'autre. Parce que tu finiras par lui revenir cher si tu continues de lui piquer des heures pour la sauter gratuitement. Laisse tomber. J'risque d'en traumatiser quelques unes. Qu'il se contente de gronder tout bas. Lui qui se demande un peu, parfois, comment elle même peut bien faire pour ne pas l'être par lui. Il est terriblement exigeant et passe son temps à mettre son corps à rude épreuve.

Tu la rejoins devant la fenêtre pour poursuivre votre conversation. Et bien vite, elle te retourne ta nouvelle question. Sous entendant une fois de plus que t'es au même niveau qu'elle niveau prostitution. Tu ricanes, bien que ton regard sur elle soit tout à fait sérieux. Y'a pas beaucoup de nanas qui sont capables de supporter la façon que j'ai d'te baiser. Tu lui réponds sérieusement et sans détour. Parce que dans le fond elle doit bien se douter qu'elle est devenue ton exutoire préféré. Que tu reviens constamment vers elle, parce qu'elle accepte que tu la manipules avec cette violence. Et par dessus le marché, parce qu'elle adore ça. Tu sais qu'elle ne simule pas avec toi. Si c'était le cas, elle n'accepterait pas d'être si mal payée par dessus le marché.

Elle lève la tête pour pouvoir te regarder. Prend la parole avec une note de provocation dans la voix. Elle se veut brave et sûre d'elle. Pourtant, tu devines la note d'ironie et d'incertitude. Tu devines qu'elle ne pense pas un seul instant que tu accepteras de faire un truc pour elle. Parce que t'es supposé être le client. Et elle est supposée être celle qui te donne et te fait du bien. Pourtant, t'as rien contre l'idée. Parce que t'as rien contre la chose en elle même. Et parce que t'apprécies de la faire jouir, mine de rien. Tu restes silencieux quand tu portes ta clope à tes lèvres. Le regard toujours rivé sur son visage quand tu tires une ultime latte. Tout comme elle, tu te débarrasses ensuite du mégot par la fenêtre entrouverte. Geste qui te rapproche plus encore d'elle.

Toujours aucun mot ne franchit la barrière tes lèvres quand tu te postes devant elle. Tout contre elle. Frôlements des corps. Rencontre des souffles. Tes mains récupèrent les carreaux de la fenêtre pour l'ouvrir en grand. Avant d'aller attraper sa taille pour la soulever de terre et la poser tout à fait sur le rebord. Aucun risque qu'elle ne bascule, ta prise sur elle est ferme et le restera. Même lorsqu'après un dernier regard et un dernier silence offert, tu ploies un genou. Tes mains s'emparent des cuisses féminines pour les lui faire poser sur tes épaules. Et ton regard animal rencontre le sien à l'instant même où ta langue rencontre son intimité, pour la première fois. Caresse délicate qui n'est en rien représentative de la suite. Bientôt, ta bouche toute entière s'empare d'elle pour permettre à ta langue de danser un tango endiablé avec son bouton de plaisir.
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