BIENVENUE (futur·e) CTTien·ne
On se retrouve sur Discord on se fait une bouffe ?

Le forum fête son second anniversaire. Merci à tou·te·s
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 :: Détente :: trash can. :: Rps (terminés et abandonnés) Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
One foot. {ft Viktoria} (Viktoria et Natanaël)
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mar 10 Aoû - 21:06
@"Viktoria Melnik"
&
@Natanaël Lundgren
One foot.
"Tu es devenu Monsieur Tout le monde". Phrase assassine qui continue de tourner dans ton esprit. Qui t'a fait beaucoup plus de mal que tu n'aurais pu l'imaginer et que tu ne parviens vraiment pas à chasser et à oublier. Tu ne saurais dire pourquoi ça reste à ce point ancré dans un coin de ta tête. Tu ne sais pas non plus pourquoi ça te fait autant de mal alors que dans le fond, tu sais que c'est vrai. Sans doute justement parce que tu sais que c'est vrai. C'est la pure vérité. Tu es devenu une personne comme toutes les autres. Tu t'es un peu éteint sans doute. Parce que tu n'avais pas prévu que tu allais avoir des enfants avec celle qui n'était supposée être qu'une aventure parmi d'autres. Juste de passage le temps de quelques nuits ou de quelques semaines avant que tu ne renoues avec ta liberté. Parce que tu pensais encore que tu allais retrouver Viktoria. Que votre amour allait enfin avoir droit à sa suite magnifique. Et à un happy end comme il y a dans tous les films d'amour et autres conneries du genre. Au lieu de ça, tu t'es fait passer la corde au cou d'une façon plus définitive encore qu'un mariage.

Alors forcément que les mots de Viktoria sont encore là à tourner et tourner encore dans ton esprit. Forcément que ça te fait plus de mal qu'il ne faudrait, justement parce que ça vient d'elle. Et que son avis sur la question est plus important que celui de n'importe qui d'autre. Vous en avez parlé un peu de cet avenir que vous pensiez être le votre. Des voyages à travers le monde. Une liberté totale. Puis l'adoption d'enfants qui, comme vous, n'ont pas eut la chance d'être gardés et élevés par leurs parents biologiques. Tu pensais vraiment que tu allais devenir ce genre d'homme là. Que tu allais aider des enfants dans le besoin comme l'ont fait les Smith pendant un paquet d'années et que tu allais en adopter certains au passage. Au lieu de ça, tu as mis un enfant au monde. Bientôt deux. Tu t'es rangé. Tu n'as pas voyagé en dehors de ce pays qui t'a finalement vu grandir et devenir un autre. Devenir Monsieur Tout le monde. Le truc, c'est que tu n'es pas certain  d'avoir envie de faire toutes ces choses, si ce n'est pas avec Viktoria ... Or, il est évident qu'il n'y aura plus rien entre vous. Après ces retrouvailles qui ne se sont pas du tout passées comme tu aurais pu les espérer.

Il est quinze heures quand tu arrives dans la maison des Smith. Tellement perdu dans tes pensées, que tu ne réalises pas que leur voiture n'est pas là. Et que tu ouvres la porte d'entrée sans prendre la peine de frapper ou sonner au préalable. Tu entres aussi simplement que tu le faisais autrefois. Et tu rejoins tout de suite le salon où tu entends des voix. Une surtout, qui ne devrait pas être là. Tu piles net sur le pas de la porte. Regard rivé sur les longs cheveux gris rabattus dans le dos et à côté de laquelle tu aperçois la chevelure très claire de ton fils. Un spectacle qui te prend de court et que tu ne t'attendais vraiment pas à voir. Un spectacle que tu as bien envie de prendre le temps de contempler pour le coup. Malheureusement, en voulant te reculer d'un pas pour te faire plus discret, tu marches sur la queue d'un chat qui réagit au quart de tour. Il crache et toi tu jures dans ta barbe. Un juron qui se répète quand la bestiole plante ses griffes dans ton mollet. Tu as beau te dégager tout de suite pour qu'il puisse s'en aller, il a quand même bien le temps de te lacérer. Et si tu ne voulais pas te faire remarquer, c'est évidemment cuit.

CODAGE PAR AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 10 Aoû - 22:27
One foot
@Natanaël Lundgren

Les retrouvailles ont été difficiles et elle ne s'était pas imaginée qu'elle puisse le retrouver comme ça, ainsi changé et calé dans une vie au paraître parfait. Durant toutes ces années elle nourrissait au fond d'elle l'espoir de le revoir un jour, sans certitudes pour autant, mais cet espoir ne l'a jamais quitté. Pourtant, dans ses souvenirs, dans les rêves qu'elle s'est fait durant tout ce temps, elle le retrouvait lui et uniquement lui. Elle n'a jamais pensé une seule seconde qu'il serait accompagné, qu'il serait père de famille et visiblement adorateur de la vie de famille dans une routine pareille. Tous les scénarios avaient été imaginés, mais pas celui où le cœur de l'être qu'elle aime le plus sur cette terre tout entière pouvait appartenir à une autre qu'elle. Elle qui ne peut se résigner à ne plus l'aimer, toutes ces années elle n'a jamais réussi à construire une relation aussi belle que celle que lui semble vivre et c'est bien pour cette raison que la présence même de cette Mikayla, enceinte et tenant entre les bras cette petite tête blonde, l'a mise un peu sans dessus dessous. Elle a fait face, non sans difficulté à cette image tandis que son cœur semblait lui quitter son âme. C'est même en pleurs qu'elle est rentrée ce jour-là de l'anniversaire de Phill. La dernière fois qu'elle avait pleuré ainsi, c'était lorsqu'il était parti.

Quelques semaines se sont écoulées depuis et ce n'est pas pour autant que Viktoria a pu reprendre le cours de sa vie. La semaine suivant les retrouvailles elle est restée enfermée dans sa chambre à pleurer, beaucoup pleurer. Il faut croire qu'il est le seul à être capable d'autant lui briser le cœur et meurtrir son âme. Pourtant, tout ce chagrin elle l'a mis au profit de la suite de son livre, elle a écrit des pages et des pages entières d'un amour aussi néfaste et dévastateur qu'il a su être salvateur à une époque. Elle a dessiné des choses aussi horrifiantes que belles. Son art s'est décuplé lorsque ses sentiments, eux, se sont divisés entre la haine, la peine et la désillusion. Au fond d'elle, elle aurait aimé ne jamais le revoir, elle aurait aimé être capable de panser son cœur, comme lui a su le faire avec une nouvelle femme.

Personne pourtant ne peut être au courant de ce qui se passe dans sa tête, car personne ne pourrait la comprendre, personne à part lui et c'est bien la dernière personne à qui elle souhaite parler. Aujourd'hui pourtant, c'est dans la maison de son enfance qu'elle retourne. Il lui arrive parfois de prendre un café avec Jodie lorsque celle-ci l'invite. Quelle n'a pas été sa surprise lorsqu'elle est arrivée sur place et qu'elle a vu le petit Soren, visiblement la grand-maman s'est transformé entre temps en babybsitter. « Phill a un problème avec sa voiture, peux-tu t'occuper de Soren ? » et avant même que Viktoria ne puisse dire quoi que ce soit, elle s'est retrouvée avec le petit sur ses genoux et une Jodie partie aussi vite que possible pour venir en aide à son mari en panne. Au bon endroit au bon moment comme dit le dicton, c'est donc ainsi qu'elle se retrouve babysitter de fortune avec un petit être entre les bras. Elle sait que Mikayla ou Natanaël doit venir récupérer le petit, mais d'après Jodie, elle sera de retour d'ici là et ainsi Viktoria pourra donc vaquer à ses occupations et ne pas avoir à rendre l'enfant à l'un ou l'autre. C'est sans compter sur ce que le destin à en stock. Elle regarde brièvement l'heure sur sa montre et sait qu'un des parents doit venir le récupérer uniquement en fin de journée, il n'est donc que quinze heures et Jodie ne doit pas en avoir pour longtemps.

« Dezin, dezin ? » ... « Dessin ... oui » elle regarde ce petit ange qui se trouve sur ses genoux et avec lequel elle s'amuse à dessiner. Leurs conversations ne sont pas très intéressantes, mais elle prend plaisir à l'écouter essayer de former des phrases qu'elle ne comprend pas tout à fait tant il mélange l'anglais et l'ukrainien et s'extasier devant les petits dessins que Viktoria lui fait et qu'il essaie d'imiter. Quelques petits baisers qu'elle dépose au sommet de son petit crâne dégarni et blanc comme la neige. Elle évite de trop le regarder dans les yeux, car ils ne sont pas sans rappeler ceux de son père. Père qu'elle n'entend d'ailleurs pas entrer, c'est lorsque le chat semble crier sa douleur qu'elle se retourne enfin, non sans un sursaut. Le chat qui lui lacère la cheville et le mollet par la même occasion et qui finit sa course à l'étage tant lui-même est apeuré. Soren lui semble plus intéressé par ses dessins que par son père, il ne relève même pas sa présence. « T'aimes faire peur aux gens comme ça ? » son regard qui, malgré elle, croise le sien, elle baisse quand même les yeux vers sa cheville. « Il ne t'a jamais aimé ce chat » car il est aussi vieux que le sont Natanaël et Viktoria, il fait partie de la famille. Elle arrive quand même à avoir un sourire lorsqu'elle lui dit ça, car la situation est quand même cocasse. Elle dépose un dernier petit bisou en direction de Soren avant de le retirer de ses genoux pour le laisser s'asseoir seul sur sa chaise d'enfant et continuer ses dessins. La rancœur qu'elle éprouve pour le blond est toujours présente, mais elle ne peut s'empêcher de s'en faire pour sa cheville. « J'ai quelques bases en secourisme ... Tu veux que je regarde ? » elle se lève de sa chaise et s'approche d'un pas ou deux, sans pour autant venir en sa direction très franchement.
© CRIMSON DAY
Revenir en haut Aller en bas
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mer 11 Aoû - 12:04
One foot.
Sören étant encore trop petit pour faire son entrée à l'école maternelle, il oscille entre ses matinées à la garderie avec d'autres enfants et ses après-midi avec une nourrice que vous payez un peu trop cher à ton goût. Vous gagnez plutôt bien votre vie tous les deux. Mais votre déménagement récent dans un appartement plus grand et à la décoration que veut totalement refaire Mikayla vous coûte quand même pas mal. Alors tu as presque hâte que votre fils entre à l'école, histoire qu'il ait moins d'heures encore chez la nourrice. Elle est tout à fait sympathique et fait très bien son boulot. Mais ça n'empêche que votre compte en banque est secoué tous les mois par le salaire que vous sortez pour elle. Alors quand les Smith ont émis l'idée de le garder de temps en temps juste pour le plaisir de continuer à renouer avec toi et ta toute nouvelle famille, tu ne t'es pas fait prier. D'autant plus que ça signifie pour toi retrouver ce qui se rapproche le plus d'une famille, au passage. Tu ne pensais pas vraiment que ça allait se produire un jour. Tu étais persuadé que tu n'entendrais jamais plus parler d'eux. Puisque c'est tout le contraire qui se produit, tu ne vois pas de raison de ne pas en profiter et de ne pas laisser les choses se faire tout naturellement. Même si ça entre encore plus dans le fait que tu es un Monsieur Tout le monde. Et même si ça signifie aussi que tu risques de la recroiser à l'occasion ...

Depuis vos retrouvailles, Mikayla n'a également eut de cesse que d'insister pour que tu recontactes Viktoria. Tu t'es contenté de contourner la chose pour l'éviter tant bien que mal. D'autant plus qu'il aurait fallut que tu demandes aux Smith de te filer son numéro qui n'est certainement plus le même qu'à l'époque. Or, tu n'as pas le courage pour ça. Pas plus que tu n'as le courage faire tout ton possible pour recontacter Viktoria. Et pas plus que tu n'as le courage d'en avouer plus à ta petite amie elle même. Elle n'a pas besoin de savoir ce qu'il s'est passé et joué entre vous autrefois. Pas besoin de savoir ce que tu ressens véritablement pour elle. Pas besoin de savoir quoi que ce soit concernant toute cette histoire, tout simplement. Alors tu continues d'éviter tant bien que mal toutes ces conversations autour de ce passé auquel il manque encore des pièces et des info. Elle ne sait pas tout. Et c'est mieux que ça reste ainsi. Si tant est que cela soit possible bien sûr ... Parce que parfois tu doutes un peu. Elle sait se montrer convaincante Mikayla. Et insistante. Pour ne pas dire carrément chiante. Vous ne vous disputez pas souvent parce que tu n'as vraiment pas un caractère conflictuel et que tu préfères éviter les disputes en tous genres. Sans doute même que tu ne te serais pas disputé avec Viktoria elle même, si vous n'aviez pas été séparés par la fête qui battait son plein, après sa petite pique pour le moins douloureuse.

Et tu savais que tu risquais de la recroiser à l'occasion. Mais tu ignorais que ce serait aussi rapide et surtout, que ça arriverait dans pareil contexte. Tu ne pensais pas la voir soudainement proche de ton fils par exemple. Une situation qui te laisse perplexe. Un spectacle aussi étonnant que fascinant. Ton entrée en matière est violente. Tout autant pour le chat qui s'enfuit déjà en continuant de cracher comme un fou furieux, que pour toi qui voit l'une de tes jambes pas mal esquintée. Et peut-être même pour Viktoria qui a sans doute fait un bond de surprise, elle aussi. Mais pas pour ton fils qui continue sa petite vie comme si de rien n'était. C'était pas vraiment voulu. Que tu crois utile de préciser alors que sa question était certainement rhétorique et n'attendait donc aucune réponse de ta part. Tant pis, tu réponds quand même. On se demande pourquoi ... Il ne t'aimait pas à l'époque, parce que tu étais trop proche de Viktoria et que c'est elle qui avait ses préférences. Il était jaloux en quelques sortes. Enfin ça, c'est ta conclusion. A l'époque, elle ne partageait pas ton avis et se foutait plutôt ouvertement de toi. Tu la regardes encore la jeune ukrainienne, quand elle dépose un baiser sur le crâne de ton fils et le dépose ensuite sur une chaise pour enfant. Laisse tomber, je nettoierai ça quand je serai rentré. Tu n'as pas particulièrement envie qu'elle s'approche plus encore. Tu ne sais pas quel trouble idiot pourrait te prendre. Pourtant ça fait vraiment un mal de chien ce merdier. Ils sont où Jodie et Phill ? Que tu préfères demander en entrant enfin tout à fait dans la pièce. Juste un pas. Parce que le pied posé sur le sol te rappelle la douleur lancinante.

CODAGE PAR AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 11 Aoû - 20:03
One foot
@Natanaël Lundgren

Parfois quand elle repense à ce qu'elle a dit à Natanaël ce jour-là, elle regrette. Elle n'est pas fondamentalement méchante et elle n'est pas du genre à lancer des piques aux gens. Viktoria, elle aime simplement être discrète et vivre sa vie comme bon lui semble, se battre pour les causes qui lui tiennent à cœur et défendre le rôle de la femme dans la société actuelle ainsi que combattre le patriarcat pour mettre tout le monde sur le même pied d'égalité. Pour plusieurs raisons évidentes de sa vie passée, elle cherche toujours à vouloir aider les gens qui l'entourent et ne se dédouane jamais lorsqu'il est question d'apporter son aide. Lors de l'anniversaire de Phill pourtant, elle ne s'est pas tout à fait reconnue. Peut-être que la voix aiguë de la femme de Nate lui tapait sur le système, peut-être que le savoir heureux sans elle aussi. Elle a passé beaucoup de temps à ressasser ce moment et se demander ce qui avait pu se passer pour en arriver là, pour en arriver à presque se disputer, alors qu'en plusieurs années de vie commune, ils ne se sont jamais disputés une seule fois tant leur alchimie était forte.

Cette alchimie qui manque à sa vie, comme si en partant, il était parti avec une partie d'elle-même. Il ne s'est pas passé un jour sans qu'elle ne pense à lui et en dix ans, autant dire que c'est long ... Il a toujours été là, dans un coin de sa tête. Elle n'a jamais pu s'empêcher d'ailleurs de lui trouver toutes les raisons du monde pour excuser son départ. Elle a pourtant cherché pendant longtemps à comprendre ce revirement de situation, mais elle n'a jamais eu de réponse. Il a semble-il essayé il y a quelques temps, lors de ce fameux anniversaire de lui faire comprendre qu'il n'a comme pas eu le choix, pourtant, ils ont été coupés en plein élan par Jodie. Cette phrase tourne dans sa tête et elle cherche à comprendre cette raison qui ne lui a pas laissé le choix. Aujourd'hui, elle n'est même plus certaine de vouloir la connaître, il lui a suffisamment brisé le cœur comme ça.

Pourtant, entre ses bras, c'est bien le fils de son amour de jeunesse qu'elle tient. Elle n'est pas habituée à avoir des enfants dans son entourage, premièrement car elle n'a ni frère ni sœurs qui auraient pu faire d'elle une tante et parce que ses amis ont le même âge qu'elle et sont trop jeunes encore pour penser à ça. Pourtant, elle ne peut cesser de se dire que Natanaël l'a eu à son âge le petit Soren, elle se demande même pour quelle raison il s'est ''gâché'' sa jeunesse, lui qui avait tant de plan, les voyages étant leur rêve commun. C'est dans un sursaut qu'elle se retourne donc et dépose le petit, avant de se lever sans pour autant s'avancer. L'ambiance est étrange, ils se retrouvent une nouvelle fois en peu de temps, autant surpris l'un que l'autre. Elle était persuadée qu'elle serait partie avant qu'un des deux parent ne vienne le récupérer, c'était ce que Jodie avait dit. Elle ne peut cependant s'empêcher de rigoler lorsqu'il parle du chat. Il a toujours détesté Natanaël, certainement car il arrivait à Viktoria de l'avoir lui plus entre les bras que ce gros chat. Mais elle n'a jamais cru à cette hypothèse. « Il se rappelle que tu ne le laissais jamais entrer dans la chambre » un très mince sourire tout de même. Elle baisse une nouvelle fois ses yeux vers sa cheville qui coule un peu de sang ici et là. « Tu continues à ignorer tes petites blessures ... Comme à l'époque »  car quand il faisait du skate et qu'il s'amochait bien comme il faut, c'était Viktoria qui le soignait de gré ou force. Elle s'avance alors et va direction la salle de bain du rez-de-chaussé, récupérer de quoi le soigner. Il faut dire que rien n'a changé de place, pas même leur chambre d'ado qui est restée intacte. Ils ont été les derniers enfants des Smith. Elle y retourne d'ailleurs parfois à l'occasion pour se remémorer leurs souvenirs. C'est depuis la salle de bain qu'elle répond à sa question. « Phill est tombé en panne, elle a été à sa rescousse et il s'avère que j'étais au bon endroit au bon moment » petite mallette à pharmacie qu'elle dépose sur la table. « On va pouvoir te suivre à la trace » regardant le sol qui se peint de quelques petites gouttelettes de sang. « Ce chat va te refiler le tétanos, t'en est conscient ? Il attend cette revanche depuis des années ... » la rancœur qu'elle éprouve pour lui n'a pas tout à fait disparu. Elle se rassied à sa place, laissant la mallette s'il veut se soigner seul et tourne son regard vers Soren qui continue à dessiner et vouloir communiquer avec elle. Elle lui sourit à ce petit blond, contrairement à l'autre grand blond dans la pièce. Elle en oublierait presque sa présence. Elle se retourne quand même vers lui. « Tu ne sais toujours pas comment faire un pansement, pas vrai ? »
© CRIMSON DAY
Revenir en haut Aller en bas
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mer 11 Aoû - 20:45
One foot.
Tu te détestes d'avoir besoin de faire face à ce déferlement de sentiments et émotions quand tu te retrouves en compagnie de ton premier amour. Tu ne sais pas pourquoi tu continues d'être sans dessus dessous. Sans doute parce que tu ne te rappelles que trop bien de ce que vous avez connu à cette autre époque. De ce lien unique qui s'est si vite installé entre vous. Vous ne pouvez pas dire que vous avez grandit ensemble tant vous étiez déjà "grands" quand vous vous êtes rencontrés. Mais ce n'était pas loin de ça non plus. Vous avez traversé une bonne partie de l'adolescence ensemble. Elle a été ton port d'attache et tu penses que tu as été le sien. L'un sans l'autre, ça n'existait pas à l'époque. Quand vous étiez dans la même école, vous faisiez les trajets ensemble pour y aller et pour rentrer. Même quand il fallait s'attendre un peu. Vous n'aviez pas énormément d'amis. Pour des gamins qui n'ont connut que les foyers et les familles d'accueil temporaires, rien de bien surprenant. A quoi bon s'attacher alors que vous n'étiez pas sûr de rester bien longtemps au même endroit ? Pourtant chez les Smith, le mot famille a prit tout son sens. Et votre relation en a été la finalité. La plus belle finalité qui soit. Tu ne l'as pourtant jamais vu comme ta petite soeur. Plutôt comme ta petite protégée, ta meilleure amie et plus tard, ta potentielle petite amie. Quand vous avez été en âge pour voir les choses sous cet angle là en tout cas.

Et ça n'avait rien à voir avec les commentaires désobligeants des autres gamins qui s'amusaient à dire et à répéter que vous étiez "des amoureux" et que c'était "dégueulasse" d'être amoureux de son frère / de sa soeur. Ce qui était absurde et vous le saviez. Parce que vous n'étiez pas du tout frère et soeur. Et parce qu'au cours des premières années, vous n'avez vraiment jamais envisagé une telle évolution dans votre relation. La chose est arrivée simplement. De façon presque sournoise. Et quand tu poses tes yeux sur elle pour la seconde fois en peu de temps, tu te rappelles très bien de la naissance de ce désir adolescent. De ces sentiments timides et hésitants. A tel point, que tu es presque soulagé par la douleur lancinante dans le bas de ta jambe. Qui te ramène au présent et te fait oublier tes pensées qui dérivent. Evidemment que je ne le laissais pas faire. Il faisait tout le temps des conneries ! Comme s'il te fallait vraiment te justifier. Comme si ça avait la moindre importance aujourd'hui. Comme les petites blessures qui n'ont pas d'importance pour toi. Et elle n'a pas oublié, Viktoria, que ça a toujours été ainsi. Tu hausses les épaules en accordant un bref regard aux plaies sanguinolentes. Tu t'es fait tatouer presque le corps entier. C'est suffisant pour faire comprendre que tu ne crains pas la douleur. Que tu t'en fous même pas mal. Et que tu ne t'inquiètes donc pas des potentielles conséquences.

Et ça fait longtemps ? Il n'a pas fait des siennes ? Tu t'inquiètes plus pour elle que pour ton fils. Il n'allait pas risquer le traumatisme avec Viktoria en qui tu as confiance. C'est plus l'idée qu'il ait pu faire des siennes et l'ai inquiétée elle, qui te dérange. Après tout, elle n'est pas mère et ne doit pas connaître beaucoup d'enfants en bas âge comme l'est Sören. Ah merde. Que tu pestes quand tu réalises qu'elle a raison. Tu as laissé quelques gouttes de sang dans ton sillage et par dessus le marché, ta chaussette blanche et ta basket tout aussi claire, sont tâchées. Mais elle t'arrache un rire quand elle sous entend que le chat est assez malin pour voir le tétanos comme la revanche à prendre sur toi. Depuis le temps que je dis que les chats sont dangereux pour nous. Que tu rigoles et râles tout à la fois. Parce que tu n'avais pas réalisé qu'il ne t'avait pas raté à ce point là. Tu es donc bien obligé de la remercier pour la mallette de premiers soins qu'elle est allée la chercher dans la salle de bain. Tu te laisses tomber dans l'un des fauteuils et repousses le tapis de ton pied pour éviter d'y foutre du sang. Pas sûr que les Smith s'en remettent. Tu récupères de quoi nettoyer. Un spray désinfectant et du coton. Jusque là ça va. Mais quand tu attrapes les pansements, les compresses et bandages, elle doit sentir que tu dubitatif, puisqu'elle commente la chose. Mais si je sais faire ... Que tu tentes avec sérieux. Mais ça devrait suffire ça, non ? Que tu tentes en montrant les plus petits. Ils sont plus simples à utiliser que si tu commences à flanquer une compresse et à la bloquer avec le scotch ou pire une bande. Mais à la fois, les plaies sont trop profondes et trop larges pour que ça suffise. Mais tu n'as pas envie de l'admettre.

CODAGE PAR AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 11 Aoû - 22:06
One foot
@Natanaël Lundgren

Cette maison dans laquelle elle se trouve en ce moment avec Soren lui rappelle bien des souvenirs. Il faut dire qu'elle y a quand même passé pas mal d'années et elle a évoluée d'une enfant pas très sûre d'elle à une jeune femme commençant sa vie d'adulte avec une assurance folle. Natanaël l'a aussi beaucoup aidé, il a été son soutien principal dans à peu près chaque étape de sa vie. Il l'a toujours poussé à faire ce qu'elle voulait, peu importe ce que les autres attendaient d'elle et c'est bien pour cette raison et pleins d'autres qu'elle lui doit aussi cette assurance. Il l'a vu muer comme un papillon dans sa chrysalide et elle aussi. Dans cette même maison où ils ont eu leur premier  vrai baiser sous le porche un soir de décembre, elle s'en rappelle très bien. Il neigeait et c'est en pyjama qu'ils sont sortis en pleine nuit pour admirer les flocons tomber. Ruelles éclairées par les lampadaires et la blancheur du manteau de neige qui recouvrait l'endroit. Le moment avait été idyllique et il n'y avait qu'eux et la nuit pour leur porter compagnie. Quand elle y repense, son épiderme en frissonne.

Le fait qu'il soit là, devant elle, la perturbe un peu. Elle n'arrive pas à savoir si elle est heureuse ou non de le voir. Il faut dire que lorsqu'elle l'a vu il y a quelques temps de ça, elle avait été très heureuse et ce bonheur s'est transformé en malheur au fil des minutes qui passaient. Il suffisait en somme qu'il parle de lui et de sa nouvelle vie pour qu'elle voit son monde s'écrouler un peu plus sous ses pieds. À une époque pourtant, elle pouvait l'écouter parler pendant des heures, suspendue à ses lèvres, buvant ses paroles. Elle lui était entièrement dévouée et pour lui, elle aurait bien donné sa vie sans se poser plus de question. Le fait est quand même qu'il est là et qu'elle va devoir interagir avec lui. Elle pourrait bien prendre ses affaires et partir après tout, pourtant, leur chat en décide autrement. Il lui taillade la cheville et c'est son âme de sauveuse qui fait surface, bien plus forte encore que l'idée de lui en vouloir encore pour ce qu'il est devenu. Car il est devenu tout ce qu'elle pensait impossible en lui. « Il ne pissait pas dans mes affaires pourtant ... » et c'est enfin un mince sourire qui se dessine sur son visage. Comme pour lui rappeler que ce chat ne haïssait que lui. Il en a détruit des pull, une quantité assez incroyable pour que Nate lui bannisse l'entrée de la chambre.

Elle se rassied donc à côté de Soren, le dessinateur en herbe pendant que son père semble demander s'il a été sage. « Je crois que ça fait une petite heure qu'on est que les deux. Il est vraiment sage, ça doit être facile de l'avoir à la maison » elle ne sait pas si c'est le dessin qui lui fait cet effet, mais il est très calme depuis qu'elle fait cette activité avec lui. « Talent en dessin à revoir par contre ... » elle prend quand même un des nombreux gribouillis qu'il semble avoir fait. Des cercles sur des cercles avec d'autres cercles, mais cette activité le passionne. Elle montre donc à Natanaël les œuvres de son fils, non sans enfin émettre le premier petit rire moqueur de cette après-midi. C'est ensuite seulement qu'elle se lève pour récupérer cette mallette pour la poser sur la table et lui faire comprendre qu'il y a des chances qu'il chope le tétanos, après tout, avec la chance qu'il a, c'est bien ce qu'il lui manque. Et le rire qu'il fait entendre à son tour la rend toute chose. Elle ne l'avait pas entendu rire depuis bien trop longtemps et il faut croire que l'effet reste le même qu'il y a dix ans de ça. Heureusement, elle est dans la salle de bain et il ne la voit pas, car elle sourit.

C'est une fois revenue à sa place qu'elle remarque qu'il semble marquer son chemin avec son propre sang. Il capitule tout de même en s'asseyant sur ce canapé pour commencer à éventuellement prendre soin de sa cheville. Mais elle ne peut s'empêcher de commenter la chose, car il s'en sort très mal, comme à l'époque au final. C'est quand même avec un regard attendrit qu'elle le regarde faire, il fait n'importe quoi d'ailleurs. Elle finit par se lever et marcher, lentement, en sa direction. « Tu penses que tes petits pansements vont suffire ? » et c'est une question qui n'attend pas réellement de réponse tant elle est amusée par la situation. Elle s'approche alors encore un peu plus et c'est à genoux vers sa cheville qu'elle se pose. Elle descend un peu sa chaussette et s'occupe de désinfecter la plaie méticuleusement, des steri-strip pour resserrer les entailles. « Est-ce que ça va ? Je ne te fais pas trop mal ? » une compresse stérile ensuite qu'elle dépose par-dessus et enfin elle vient faire le tour de sa cheville avec une bande de gaze. Sur cette même cheville, elle ne peut s'empêcher de voir que le tatouage d'une soirée un peu trop arrosé à l'aube des seize ans de Viktoria est encore présent. Un V joliment calligraphié, car ''personne ne peut nous arriver à la cheville'' qu'il porte visiblement toujours et qui n'a pas été touché par les griffes du chat fou ou par d'autres tatouages pour le recouvrir, il est même entouré par les autres tatouages, le rendant plus visible encore. Elle caresse cette lettre du bout des doigts, hypnotisée par ce souvenir. Peau douce qui lui procure un drôle d'effet, ça faisait bien longtemps qu'elle n'avait plus sentie sa peau. Son cœur qui bat drôlement dans sa cage thoracique. Elle aussi à un N joliment calligraphié sur sa cheville. Folie d'une nuit. Ils ont toujours été très impulsifs les deux et n'ont jamais trop réfléchis aux conséquences de leurs actes, pourtant ce tatouage elle le porte fièrement. Elle finit quand même par se relever après cette brève émotion. « J'espère que Soren ne fera pas ce genre de connerie quand il grandira » faisant référence à ce tatouage. Pourtant, pour elle, ce n'est pas une connerie, c'est le souvenir d'une belle soirée, d'une belle complicité, encrée pour toujours. « Je vais te donner quelques compresses pour la maison, il faudra dire à Mikayla de changer ton pansement d'ici deux jours » elle va à son tour s'installer sur le canapé, bien à l'autre bout de lui, évidemment. « Jodie est la nouvelle babysitter de Soren alors ? » elle proposerait bien ses services, elle qui en plus est en manque d'argent ces derniers temps, mais ce serait très mal venu de sa part, d'autant plus que sa impliquerait qu'elle doive le voir, lui, plus souvent.
© CRIMSON DAY
Revenir en haut Aller en bas
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mer 11 Aoû - 23:13
One foot.
Tu ne sais vraiment pas s'il est arrivé à Viktoria de se remémorer votre passé commun, ou pas du tout. Mais toi, il te semble que tu n'as finalement fait que ça. Et pour quel résultat ? Pour la retrouver dans des circonstances peu communiques et l'entendre appuyer su le fait que tu n'es pas à la hauteur de ses souvenirs. Tu l'as déçu. Et tu as probablement gâché tous vos souvenirs en commun, par dessus le marché. Pourtant tu peines un peu à regretter l'homme que tu es devenu, compte tenu du fait que tu ais quand même un enfant. Bientôt deux. Tu ne peux évidemment pas regretter ce point là. Tu ne peux pas regretter la naissance et la présence de Sören qui illumine tes jours. Un peu comme le faisait Vitoria à une toute autre époque après tout. Elle a apporté quelque chose de nouveau, de beau et de puissant dans ta vie. Elle a largement participé à faire de toi l'homme que tu es aujourd'hui. Même si tu n'es pas tout à fait là où elle t'attendait, ça tu l'as bien compris. Tu pourrais difficilement nier ces pensées qu'elle a eut, compte tenu du fait qu'elle a durement commenté la chose. Et dans le fond tu ne peux pas lui en vouloir pour ça. Tu dirais même que c'est à toi que tu en veux le plus dans l'histoire. Mais ce n'est définitivement pas quelque chose que tu veux et peux admettre à voix haute. Justement parce que ton fils et ton prochain enfant sont dans les parages et éclairent ta vie d'une toute nouvelle lumière.

Toi il t'aimait bien. Je ne sais vraiment pas pourquoi il me détestait autant. Et apparemment, il n'est pas ravi de me voir traîner de nouveau dans le coin. Que tu soupires en guise de conclusion, au sujet de ce foutu chat. Tu n'es, de toute façon, pas un homme à chats. Tu préfères largement les chiens, même si tu n'en possèdes pas. Encore un rêve d'ado que tu as étouffé. Quand tu étais célibataire, tu passais trop de temps à travailler pour avoir un chien chez toi qui passerait de longues journées seul. Et maintenant, non seulement tu as un enfant en bas âge et ça te fait un peu peur, mais en plus tu as une petite amie qui est allergique aux animaux. Si tu l'écoutais, vous partiriez davantage sur un serpent. Sauf que tu as horreur de tous les reptiles. Ils te terrifient et pétrifient sur place. Ca t'arrache un vague marmonnement, quand Viktoria commente la sagesse de ton fils. Crois moi, il n'est pas toujours comme ça. Ce n'est pas non plus une petite terreur, bien sûr. Mais il n'est pas non plus sage comme une image, toute la journée et toute la nuit. Il est d'ailleurs difficile de le coucher le soir. Parce qu'il déborde d'énergie. Il doit tenir ça de sa mère qui ne sait jamais se poser plus de cinq minutes. Elle a toujours besoin de s'occuper d'une façon ou d'une autre.

Son commentaire concernant l'absence de talent en dessins, t'arrache un petit rire en revanche. Tu ne lui fais pas remarquer qu'à cet âge là, c'est parfaitement normal. Dans le fond, elle doit bien s'en douter. A moins qu'elle ne soit à ce point éloigné des enfants qu'elle n'a aucune idée de leur niveau à tel ou tel âge et dans telle ou telle discipline. Ce qui est également une possibilité. Arrive surtout le moment où il te faut accepter de prendre cinq minutes pour soigner ces plaies. C'est que cet abruti de chat ne t'a quand même pas raté. Tu fais la moue quand tu comprends que t'es totalement à côté de la plaque quant aux pansements à utiliser. Bah si j'en colle un sur chaque plaie ... Ou pas. Tu sens bien qu'elle te juge un peu là. Parce que maintenant elle ne peut que constater que certaines choses chez toi n'ont pas du tout changé. Pas forcément les meilleures choses, malheureusement. Finalement, elle ne te laisse pas le temps de réagir et se flanque à genoux à hauteur de tes jambes, pour s'occuper elle même de panser ta cheville et le bas de ton mollet. Tu pinces les lèvres et la regardes faire sans rien ajouter. T'inquiète pas. Tu sais que je ne suis pas douillet. La quantité folle de tatouages que tu arbores, est là pour le lui rappeler, au besoin.

Et c'est justement sur l'un de tes tatouages qui s'attardent ses doigts. Tu sais précisément duquel il s'agit. C'est le V qui trône sur un coin de ta cheville, pour son prénom. Ces conneries d'adolescents que vous vous êtes offertes quand vous faisiez les quatre cent coups ensemble. Mais sans jamais faire de vraies grosses conneries non plus, pour autant. Tu es presque soulagé quand elle met fin au contact physique pour se relever. A son commentaire pourtant, tu hausses les sourcils et reposes les yeux sur elle. Quelle connerie ? Tu peines à croire qu'elle parle de ce genre de tatouage. Parce que tu ne le vois pas du tout comme une connerie toi. La preuve, tu n'as jamais cherché à le faire disparaître sous les autre. De même que les deux oiseaux qui traînent à l'intérieur de l'un de tes bras. Certes, tu as énormément de tatouages maintenant qui s'y sont ajoutés et qui se trouvent ici et là. Mais aucun ne vient perturber ceux que vous avez faits ensemble ou que tu as fait pour / avec elle. Elle arrive encore une fois à te ramener sur terre. Sujet basique que tes blessures et le fait qu'il faudra donc changer les pansements. Laisse tomber, je vais plutôt passer à la pharmacie s'ils peuvent s'en occuper. Sinon je me débrouillerai. Tu as presque l'impression que c'était votre truc à vous ça, les petits soins du genre. Parce que tu ne comptes pas le nombre de fois où tu t'es plus ou moins blessé en faisant du skate. Et où il a fallut qu'elle te porte secours de cette façon, Viktoria.

Quand le prénom de Sören est annoncé, celui ci semble soudainement réaliser que tu es là. Il abandonne feutres et feuille de papier, pour foncer dans ta direction. C'est un sourire resplendissant que tu lui offres en tendant les bras pour le récupérer et le flanquer sur l'une de tes cuisses. Pas vraiment. Elle m'a proposé de le garder de temps en temps. Parce que les heures de nourrice ça coûte un bras. Que tu expliques en regardant ton fils qui semble soudainement très intéressé par le tee shirt à l'effigie d'un groupe de rock que tu portes. J'imagine que c'est une façon comme une autre de ... Renouer ... J'sais pas. Tu les vois souvent, toi ?

CODAGE PAR AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 12 Aoû - 11:08
One foot
@Natanaël Lundgren

Dans cette maison, ce sont beaucoup de souvenirs qui viennent les rattacher à un passé commun, notamment le chat, qui ne semble toujours pas porter Natanaël dans son cœur. Elle n'a jamais vraiment cru à cette hypothèse qu'il ne cessait de clamer haut et fort. Apparemment il était jaloux, jaloux de lui. Elle lui a toujours rigolé au nez, mais il se pourrait bien que ce soit à présent possible. « Il se pourrait que ton hypothèse de l'époque ait été juste alors ... » qu'elle avoue quand même. Après tout, les animaux aussi ont des émotions, chose qu'elle peinait à croire à l'époque. Elle qui vivait constamment dans des émotions plutôt négatives, sauf lorsqu'elle était avec lui, il était le seul à pouvoir afficher un sourire constant sur ses petites lèvres. Il lui arrive même de se demander quelle aurait été sa vie s'il n'en avait pas fait partie. Après son départ malgré tout, il a aussi été le seul à l'avoir autant chagrinée, pas même le fait de ne pas connaître ses parents ne la mettait dans un état dépressif tel.

À l'époque, Jodie et Phill avaient émis l'hypothèse qu'elle aille voir un professionnel de la santé, un psychologue en d'autres termes. Elle passait son temps enfermé dans la chambre à humer l'odeur du pull qu'il avait laissé, pleurer et écouter de la musique relativement triste. Elle ne voyait plus vraiment la vie de la même manière et elle vivait son premier chagrin amoureux. C'est ce que les Smith pensaient. Ils ne se rendaient pas bien compte à quel point c'était bien plus profond que ça, pire encore qu'un simple chagrin. C'est pourtant tout ça qui aura forgé son caractère d'adulte et fait d'elle la femme forte qu'elle se pense être, sans prétention. Mais il aura fallu qu'il revienne dans sa vie pour qu'elle doute d'elle, comme à l'époque. Qu'elle doute mériter sa place sur terre. « On dirait que dessiner l'apaise, c'est peut-être ça le secret de son calme » car il n'a pas bronché une seule minute lorsqu'elle s'est mise à lui passer des crayons entre les mains.

Lorsqu'il rigole d'ailleurs concernant le commentaire des dessins de Soren, elle ne peut s'empêcher d'enregistrer le son de ce rire dans sa tête. Avec les années elle l'avait perdu et elle seule sait à quel point il lui avait manqué. Elle se rappelle bien qu'il était chatouilleux et que c'était son arme secrète pour le faire rigoler ou sourire lorsqu'il était énervé contre elle ou contre le reste de ce monde, ça fonctionnait toujours, peu importe le contexte. Elle se rappelle aussi qu'il n'est pas du genre douillet, pour preuve, ses nombreuses cicatrices sur son corps et ses tatouages qui en recouvrent une bonne partie. Pourtant, il a toujours cet air innocent et elle remarque qu'il n'est toujours pas doué dans l'exercice des soins. « T'es mignon ... » qu'elle laisse échapper bien contre elle lorsqu'il insinue vouloir coller plusieurs pansements sur ses plais. Elle le trouve attendrissant quand il est comme ça et ça lui rappelle surtout que ça, c'était son job. Ils fonctionnent parfaitement comme un duo et les lacunes de l'un faisaient la force de l'autre et inversement. Elle tourne quand même des yeux et se baisse très vite sur sa cheville après ce petit commentaire qu'elle aurait aimé ne pas dire. Mais c'est sorti seul, car c'est bien tout ce qu'elle pense de lui. Mignon, beau ... Et pleins d'autres adjectifs qu'elle essaie parfois de cacher à elle-même pour ne pas y penser.

C'est enfin, lorsqu'elle termine ce pansement, qu'elle vient se poser, sans pour autant oublier d'émettre un petit commentaire dont elle n'est pas même certaine de penser. C'est une connerie de se faire tatouer les initiales de sa moitié, mais c'est encore plus stupide de penser que cet acte est con. Au final, c'est une preuve d'amour comme une autre. « Des tatouages du genre alors qu'on est bourré ... C'est aussi con que marrant au final » elle ne lui dira pas que c'est aussi très beau, car elle et son âme d'artiste trouve ça quand même beau ... Elle ne peut s'empêcher de le regarder étrangement quand il dit qu'il ira à la pharmacie, comme s'il ne voulait pas que Mikalya le soigne. « Elle ne sait pas faire de pansement ta fiancée ? » elle ne se rappelle pas avoir vu un diamant au doigt de la belle, mais elle pose volontairement la question. Avec un peu de chance il pourra percuter et lui donner la réponse à la question qu'elle ne veut et n'ose pas poser. Vont-ils se marier ? L'a-t-il demandé même en mariage ? Elle sait que la réponse pourra la meurtrir encore plus, mais sa curiosité la dépasse, surtout en ce qui le concerne lui.

Son attention est vite attirée par Soren qui accourt vers son père pour venir se poser sur ses genoux. Elle ne peut s'empêcher de trouver Nate attendrissant comme père, son sourire qui témoigne de l'amour qu'il porte au petit. « Vous travaillez beaucoup les deux ? » elle s'interroge de savoir pour quelle raison ils ont besoin d'une nourrice, plus encore en sachant que le deuxième est en route. « Elle réaliste enfin son rêve de devenir grand-mère » petit sourire lorsqu'elle pose ses yeux sur Soren. Les Smith ont toujours voulu continuer à adopter des enfants, mais le fait est que leur âge avancé ne leur permettait plus d'être légalement parents une nouvelle fois de jeune enfants. Raison pour laquelle Nate et Viktoria ont été leurs derniers. « Je ne les ai jamais quittés, moi » qu'elle se permet quand même de lui faire remarquer, elle n'a pas besoin de renouer contrairement à lui. « J'essaie de les voir quand je peux, mais avec le travail, le livre et les dessins que je fais pour certaines maisons d'éditions, je n'ai parfois pas le temps » et c'est complètement voulu. Pour ne pas se laisser le temps de penser à quoi ou qui que ce soit d'autre d'ailleurs. « Qu'est-ce qui t'a poussé à vouloir renouer avec les Smith ? »
© CRIMSON DAY
Revenir en haut Aller en bas
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Jeu 12 Aoû - 13:17
One foot.
Il était temps de l'admettre ! Tu y mets un peu trop de passion dans cette phrase. Parce que tu t'es acharné à lui faire entendre raison, mais sans grand succès à l'époque. Alors que toi tu étais intimement convaincu du fait qu'il était jaloux de votre relation ce foutu chat. Elle prétendait qu'il ne pouvait pas avoir des sentiments typiquement humains. Toi tu sais que si. Parce que les chats sont vraiment des animaux à part. Tu te rappelles de toutes les fois où tu as dis et répété qu'un jour ils domineraient le monde, alors que ce chat là en particulier venait encore de te faire une crasse. Ou juste de te passer devant en te regardant de travers. A chaque fois que tu en faisais la remarque à Viktoria, elle éclatait de rire et te prenait pour un crétin fini. Maintenant elle admet enfin qu'il a peut-être bel et bien un truc contre toi. C'est une petite victoire. Et il m'a reconnu en plus. C'est bien ma veine. Que tu continues de râler pour la forme.  Alors que ce n'est pas si grave en soit. Peut-être qu'il fera moins ça quand tu seras dans cette maison sans que Viktoria n'y soit. Si ça arrive, bien sûr. Pour l'instant, il faut croire que le destin s'amuse à vous jouer quelques tours. Puisqu'il a décidé de vous flanquer ici en même temps.  Ce qui ne devrait pas arriver trop souvent malgré tout, à l'avenir. Enfin tu crois ...

Quant au fait qu'elle ait apparemment trouvé un bon moyen de canaliser toute l'énergie de Sören, ça te fait rire encore. Parce que toi tu sais que ça ne durera pas longtemps. Oh crois moi ça va le fasciner un jour ou deux et ensuite, il recommencera à faire des siennes. Que tu prends quand même la peine de lui préciser. Tu n'es pourtant pas bien certain que ça l'intéresse vraiment tant que ça, le sujet de ton fils. Mais tu le lui expliques tout de même. Parce que ça te fait plaisir à toi, de parler de ton gamin. Pour elle c'est sans doute différent. Parce que ça lui rappelle, entre autres, que tu n'as pas tenu toutes les promesses qui ont été faites autrefois. Auprès de toi même, même. C'est dire à quel point tu as pu trahir en fin de compte.  Il y a pourtant bien quelques points qui sont toujours les mêmes te concernant. Pas forcément les plus réjouissants. Comme cette histoire d'incapacité à se soigner soi-même. Tu galères avec les pansements. A tel point, qu'elle ne va apparemment pas avoir d'autre choix que celui de te porter secours. Tu es vraiment idiot quand tu t'y mets. Tu te fous de moi. Que tu préfères ronchonner quand elle fait remarquer que tu es "mignon". Plutôt ronchonner que de montrer que ça remue quelque chose en toi. Et plutôt détourner le regard que de montrer que ça te fait un monter le rouge aux joues aussi.

Heureusement qu'elle en fait de même pour s'occuper de panser elle même ces foutues petites blessures. S'il veut se faire tatouer, je ne l'en empêcherai pas. Peut-être que comme ça il prendra le temps de les réfléchir avant. C'est évident que tu le lasseras faire. Tu seras même content s'il est pris de la même passion que toi. Mais il est quand même un peu tôt pour vraiment t'arrêter là dessus et penser à cet avenir si lointain. Déjà, tu veux profiter de son enfance. Tu découvres à quel point c'est intéressant de voir un gamin qui se développe tranquillement, qui grandit et qui s'affirme petit à petit. Quant au fait que tu ne veuilles pas laisser Mikayla changer ton pansement, ça la fait réagir. Evidemment. C'est pas ma fiancée. Que tu crois quand même bon de lui préciser tout de suite. Sans envisager une seule seconde qu'elle puisse l'avoir fait exprès pour en savoir plus. Et je ne sais pas. Je ne l'ai jamais laissé faire. De toute façon faudra bien que j'apprenne moi aussi, pour lui. Tu désignes ton fils d'un mouvement de menton. Casse cou comme il est aussi, il risque d'en avoir besoin ... Aux Etats-Unis, c'est le base ball que les pères de famille partagent avec leurs mômes. Toi, ce sera sans doute plutôt le skate. Parce que ça a l'air de le fasciner. Et qu'il adore quand tu l'assois dessus et le fait rouler sur quelques mètres.

Sören vient finalement trouver sa place sur l'une de tes cuisses et Viktoria s'interroge sur la raison pour laquelle il était là finalement, chez les Smith. Non, pas plus que la moyenne. Elle a des horaires de bureau et moi à peine plus. Mais il y a trop de gamins à la garderie alors on évite de le laisser trop longtemps. On est passés de trois à cinq matinées, c'est déjà pas mal. Et tu continues de détailler comme si elle pouvait vraiment en avoir quoi que ce soit à faire ... Quant au fait que Jodie réalise son rêve d'être grand-mère, ça te fait à peine sourire. Il y a encore un peu de rancœur logée au creux de ton cœur. Même si tu n'es pas rancunier au point de vouloir les ignorer ou leur faire la guerre pour les dix prochaines années, non plus. T'es un peu brutalement ramené sur terre par la réponse de Viktoria au sujet des retrouvailles. Tu t'imagines peut-être l'accusation que tu crois deviner dans sa voix quand elle précise ne les avoir jamais "quittés". Mais ça te fait quand même tiquer comme tournure de phrase. Tu te sens visé. Sourcils froncés, tu la regardes fixement alors qu'elle te pose une autre question dans la foulée. Ca fait dix ans que j'attends ça. C'est eux qui sont revenus à moi. Que tu précises, un peu tendu. Qu'est-ce qu'ils t'ont dit pour t'expliquer mon départ, au juste ? Parce que tu oses quand même espérer qu'ils ont pris la peine d'au moins inventer un truc...

CODAGE PAR AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 12 Aoû - 16:01
One foot
@Natanaël Lundgren

Elle ne peut s'empêcher de le trouver tout à fait touchant. Elle ne peut s'empêcher, malgré la rancœur qu'elle éprouve envers lui et tout ce qu'il a pu créer après son départ, de le trouver même attendrissant. Il faut dire qu'il est du genre calme et posé, très réfléchit et qu'il n'y a jamais trop un mot plus haut que l'autre. Il a aussi ce côté homme enfant qui aime qu'on s'occupe de lui et pourtant une maturité à toute épreuve déjà depuis son plus jeune âge. Ils n'ont pas eu le choix de toute façon, ils ont dû grandir plus vite que les autres enfants de leur âge. Et même quand il râle, elle ne peut s'empêcher de ressentir de bonnes émotions face à lui. Mais ça ne saurait durer trop longtemps, car elle se rappelle aussi toute la déchéance qu'il a créer après son départ. Elle était devenue une épave. « Pourtant tu as bien changé ... Il faut croire qu'il t'a dans la peau » et c'est un joli jeu de mot en plus d'une autre petite remarque bien sentie qu'elle fait passer. Oui, il a changé et elle le lui a même rappelé avec des mots assez crus pour être blessant. Physiquement et possiblement mentalement aussi, en tout cas du peu qu'elle peut percevoir chez lui.

Quant à Soren et sa sagesse du moment, elle veut bien croire Natanaël, elle s'étonne d'ailleurs de le voir dans ce nouveau rôle. Elle n'a jamais douté un seul instant lorsqu'ils étaient encore adolescents, qu'il ne puisse pas mener à bien le rôle de père un jour. Mais, lorsqu'elle se rend compte que c'est réellement le cas aujourd'hui, elle a une drôle de sensation qui vient la chatouiller. « T'as l'air de bien t'occuper de lui, tu prends ton rôle à cœur » Ce qui la ramène quand même à repenser à ce qu'il disait ''tombée enceinte au bout de quelques semaines'' elle n'arrive pas à comprendre comme il a pu être aussi imprudent, lui qui pourtant est quelqu'un de réfléchit. De plus, ça lui rappelle aussi, qu'ensemble, il ne feront jamais toutes ces choses qu'ils se sont promises, comme l'adoption, aussi simple que ça. Ce qui la ramène une nouvelle fois sur terre et la fait sortir de ses pensées c'est lui qui tient ses multitudes de pansements entre les doigts et elle ne peut s'empêcher de ricaner un peu et le trouver mignon. « J'adore me foutre de toi, tu sais bien ... » c'est aussi leur truc ça, de se foutre ouvertement l'un de l'autre sans pour autant jamais être méchant. Ils aimaient juste bien se chercher, à l'époque, c'était un jeu comme un autre pour se prouver à quel points ils s'aimaient.  

Une fois ce petit pansement terminé, elle est donc assise à l'autre bout du canapé. Ce canapé que les Smith n'ont pas changé en dix ans, ce même canapé où ils passaient leur week-end à regarder des films et d'autres séries dans le genre lorsque les parents adoptifs étaient loin. « C'est drôle, tu as repris ''ta'' place dans ce canapé. Tu te rappelles quand on se battait pour savoir qui allait pouvoir se poser là ? » elle sourit un peu. Il faut dire que cette place donne une vue parfaite sur la petite télé. Ils finissaient toujours par se chamailler sans s'énerver et il abdiquait Nate, rien que pour rendre Viktoria heureuse, pourtant, ils finissaient collés l'un à l'autre sur cette même place à manger des cochonneries et regarder leur film. Concernant les tatouages, elle écoute avec intérêt son discours. « Lequel est ton préféré d'ailleurs ? » c'est souvent la première question qui vient après le ''lequel tu regrettes le plus ?'' lorsqu'on parle à une personne avec autant de tatouage. Elle n'en a qu'un et il lui est destiné, c'est dire à quel point son corps est une page blanche. Elle espère secrètement que les deux oiseaux qu'elle n'a pas pu voir sont toujours là et non pas recouvert d'une autre pièce et elle ose même espéré que c'est son préféré.

Elle ne peut s'empêcher de jubiler intérieurement lorsqu'elle comprend qu'ils ne sont donc toujours pas fiancés. Elle ne sait pas pourquoi, mais cette affirmation la soulage d'un poids, comme si ... Comme s'il était possible qu'après tout ce temps, il ne se soit pas encore décidé à l'épouser, elle, mère de ses deux enfants. En tout cas ce qu'il confirme c'est qu'il n'a jamais laissé Mikayla s'occuper de ses bobos et pourtant, c'est bien quelque chose qu'il laissait faire facilement ça, qu'on s'occupe de lui et ses blessures en skate. Lorsqu'il n'accourait pas vers Viktoria, c'était elle qui lui venait en aide. Elle en a passé des heures à le regarder essayer des figures improbables et se ramasser le béton. « Je crois qu'il faudra que tu lui apprennes beaucoup de choses, mais il faudra que tu sois surtout présent pour lui » car ils savent tous les deux la chance qu'ils n'ont pas eu d'avoir des parents présents. Ils ne les connaissent même pas leurs parents, ça aussi, c'était dans leur plan à deux, de faire ces démarches ensemble...

Elle se sent tout de même un peu rassurée lorsqu'il dit qu'il ne passe pas son temps au travail, au moins, il peut être présent pour son fils. Pour une raison qu'elle ignore, elle semble vouloir protéger ce petit bout. Peut-être car il lui rappelle à quel point, elle, aurait aimé être choyé de la sorte par des parents lorsqu'elle était encore un bébé ou une enfant. Elle acquiesce simplement lorsqu'elle l'entend parler de la nourrisse. Leurs yeux qui finissent par se croiser, elle peut voir l'incompréhension et les sourcils froncés de Nate lorsqu'il parle, comme s'il ne comprenait pas pourquoi elle insiste sur le fait qu'elle ne les a pas quittés. C'est à son tour de mêler son regard teinté d'interrogations dans le bleu de ses yeux. « Dix ans que tu attends quoi au juste ? » elle se cale un peu plus au fond de ce canapé et ne comprend pas ce qu'il veut dire. Elle peine même à trouver ses mots tant le souvenir est douloureux. « Tu es parti de ton plein gré Natanaël, je crois qu'il n'y a pas d'explications plus clairs que ça » qu'elle lui précise quand même, ses bras qui se croisent pour montrer à quel point elle n'a pas envie d'en parler plus. « Comme moi, ils n'ont jamais compris » et elle le regarde toujours, la conversation devient moins fluide et bourrée de sous-entendus.
© CRIMSON DAY
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sauter vers: