Donne leur l'eden, ils t'en font un enfer @Joe Beckford Se lever du pied gauche n'est pas une mince affaire, surtout lorsqu'on s'appelle Viktoria et qu'on défend un peu près toutes les causes des femmes et des hommes, pour ne pas dire de tous les humains sur cette terre. Aujourd'hui, c'est un jour comme ça, un jour ou la rage qui se fait naissante dans ses entrailles depuis quelques jours semble vouloir en jaillir. Il faut dire que depuis qu'elle connaît plus ou moins la vérité sur le départ de Natanaël, la vérité sur les mensonges des Smith et toutes ces choses qui pendant des années l'on laissé s’engouffrer, elle et son esprit, dans les abîmes d'une vie qui ne semblait pas avoir de sens, elle semble vouloir reprendre le poil de la bête. Elle sait donc bien qu'en occupant son corps et son esprit, elle n'a pas le temps de penser à lui ou a toutes ces autres choses. Elle sait aussi que passer des journées entières devant les pages de son prochain roman ou de dessiner sur la feuille vierge, peut être contre productif. C'est donc dans les rues de Chicago qu'elle est de sortie pour manifester pour le droit des femmes. En tête de cortège, comme à son habitude et s'il le faut, la violence, elle emploiera. S'il le faut, le haut, elle enlèvera et même au poste, elle ira. Elle n'en a que faire des dictats des hommes ou des dirigeants qui semblent savoir gérer les crises si on les entend parler, pourtant, l'égalité homme/femme n'est jamais à l'ordre du jour. Alors, c'est avec ses colocataires qu'elle manifeste contre le patriarcat, la phallocratie et toutes ces autres choses qui peuvent bien facilement la mettre en rogne.
Même si ce petit acte de rébellion n'a pas duré aussi longtemps qu'elle l'aurait souhaité, il aura au moins eu le mérite d'être vu sur la chaîne des infos et peut-être même par les gens qui l'ont reconnu à travers leur télé, elle est facilement repérable avec ses cheveux colorés. Tout ça, lui a donné ce courage nécessaire qui semblait lui manquer pour avoir l'envie de sortir. Elle qui n'avait plus mis le pied en soirée depuis plusieurs week-ends, semble vouloir, cette fois, repartir à la conquête de ces sensations qu'elle peut avoir uniquement lorsque le soleil laisse place à la lune et aux étoiles. Elle sait bien que le quartier de Canaryville est un peu mal famé, pourtant, c'est ici qu'elle retrouve souvent ses amis, qui ce soir, font une petite fête improvisée, mais qui sera noir de monde, comme d'habitude. Appartement bondé de personnes en recherche de sensations fortes et elle-même sait comment les trouver. Elle s'y rend seule et marche la tête haute dans les ruelles sombres. Bien qu'elle soit une femme seule et vêtue d'une jupe en cuir noir et d'un haut -lui aussi noir- qui moule ses formes, elle n'a pas peur. Tête haute et démarche assurée la font donc arriver dans cet appartement ou la musique tambourine déjà fort contre ses tympans. Les sifflements et autres intimidations du genre durant le trajet ne lui ont donné que le courage nécessaire pour s'avancer vers le bar et y agripper -pour commencer- une bonne bière bien fraîche. Elle salue les amis, les connaissances et les potes de soirées. Elle sait aussi qui saluer pour avoir ce qu'elle recherche et qu'il lui arrive parfois de prendre en soirée.
C'est sur un canapé, vide, qu'elle jette son dévolu. Elle fait partie de ceux qui peuvent aussi bien être seuls en soirée et en profiter, qu'accompagnée et entourée de monde. Ce soir pourtant, elle semble vouloir s'isoler à cet endroit. Son corps qu'elle lâche contre ce canapé dans lequel elle s'engouffre de tout son poids. La bière qu'elle porte à ses lèvres et un visage qu'elle reconnaît, semblant s'approcher. Un homme qu'elle compte réellement parmi ses véritables amis. Même s'ils se cherchent souvent ces deux et qu'ils leur arrivent d'avoir des divergences d'avis, car lui est trop sexiste et elle tout son contraire. Elle sait qu'elle peut compter sur lui, il connaît sa vie passée avec Nate, même s'il ne l'a jamais rencontré et son autre vie d'avant aussi avec Tim, c'est d'ailleurs grâce à lui qu'ils se sont connu à l'époque. Elle aussi connaît ses secrets et ses failles et lui a souvent rendu visite en prison. Viktoria était la seule à le soutenir et se foutre de lui par la même occasion, elle adore le voir s'énerver, c'est bien trop simple de jouer à ce jeu avec lui, il est aussi sanguin qu'elle même si parfois, elle dépasse les bornes. « Qui vois-je ... » sourire mutin sur ses lèvres quand elle croise son regard. « C'est pour ton grand retour qu'on a organisé cette petite sauterie ? » elle sait bien que non. Ceci dit, elle ne savait pas qu'il était sorti. Elle n'a pas eu le temps de reprendre de ses nouvelles avec ses propres histoires et lui non plus ne semble pas avoir eu le temps de l'informer. « Tu voulais me faire une surprise ? » qu'elle demande pour justifier donc sa présence ici. CRIMSON DAY
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➤ LIEU D'HABITATION : Un petit studio minable du côté de Rogers Park.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu sors tout juste de tôle, après une peine de prison de trois ans. Tu cherches un petit boulot parce que t'es sous conditionnel.
➤ HISTOIRES : 430
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Mer 18 Aoû - 11:29
TW : liés aux personnages (drogue, vulgarité et autres).
Y'a un semblant de rage qui est venu s'installer au creux de ton bide, au retour de Anna. Et qui n'a fait que gonfler encore et toujours plus depuis qu'elle a osé remettre les pieds dans ta vie. Mais en soit, rien de bien grave. La rage, elle est comme ta meilleure amie depuis toujours. Ta plus grande et plus vieille amie. Le seul moyen que tu as trouvé de la calmer, c'est l'herbe. Parce que ça te soulage, t'apaise et te calme autant que possible. Ce qui fait un bien fou, pour sûr. C'est la seule façon que tu as trouvé d'apaiser la rage sans pour ça avoir besoin de flanquer tes poings dans la gueule de tout le monde. C'était l'ancienne méthode celle là. Celle que tu pouvais utiliser quand tu faisais parti de ce petit gang de bras cassés que tu as préféré quitter pour renouer avec ta pleine et totale liberté. Même si pour ça il t'a aussi fallut goûter à la prison. Aujourd'hui tu es tout à fait débarrassé, tu fais ce que bon te semble et uniquement ça. Et c'est tout ce qui t'importe au bout du compte. Le fait que tu sois libre de tes mouvements, de tes agissements et même de toutes tes fréquentations.
Le seul hic, c'est que tu manques de fric. Et que tu n'as pas des masses de compétences qui vont te permettre de faire carrière dans un domaine ou dans un autre. Alors tu te retrouves à tâtonner. A prendre des petits boulots tous plus pourris les uns que les autres, sans jamais pouvoir supporter le truc bien longtemps. Tu fais avec ce qu'il y a. Et tu n'as pas donc pas les moyens financiers de t'offrir grand chose. Surtout pas un bel appartement bien remplit comme ce que tu as pu connaître par le passé. Et au bout du compte, ça ne t'incite que plus encore à dépenser ton argent dans des drogues plutôt légères, histoire de ne pas trop risquer si les flics venaient à te contrôler. Tu as toujours des comptes à rendre et ça restera ainsi tout le temps que tu seras en liberté conditionnelle. Mais tu as accepté, bien sûr. C'était ça ou croupir deux années de plus en prison. Et autant dire que tu en avais ta claque pour le coup. D'autant plus que tu as fais preuve de beaucoup de patience pour avoir droit à cette liberté plus tôt que prévue. Maintenant tu es libre et c'est tout ce qui importe.
Et la liberté pour toi rime avec joints, bières, fêtes sans intérêt et minettes à serrer à toute volée. C'est au cours de soirées un peu chiantes de ce genre, que tu les trouves d'ailleurs. Même si pour ce soir ton intérêt se porte sur une jeune femme que tu ne connais que trop bien. Adorable révoltée qui s'est surtout avérée être une alliée de poids ces dernières années. Plus encore pendant tes années passées derrière les barreaux. Elle a été la seule personne à te rendre visite et à ainsi t'éviter de dépérir tout à fait. Pourtant tu ne lui as pas dis que tu étais sorti. Principalement parce que tu n'as pas l'habitude de rendre des comptes à qui que ce soit. Même à Anna tu ne lui disais pas grand chose et tu ne prenais pas la peine de lui dire quand tu allais rentrer, ou non. Ainsi tu rejoins Viktoria et te laisse tomber à ses côtés dans le canapé, une bière à la main. Evidemment. Tout c'monde rien qu'pour moi. Que tu réponds, ironique. Si ça t'fait plaisir, on a qu'à dire ça ouais. Que tu n'as rien dis pour lui faire la surprise. Mais ça veut dire que ça fait quelques semaines que t'as pas essayé d'aller m'rendre visite. Qu'est-ce qui t'a tant occupée ?
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Jeu 19 Aoû - 20:45
Donne leur l'eden, ils t'en font un enfer @Joe Beckford Elle a toujours été très indépendante Viktoria, elle n'a jamais eu peur de faire les choses seule après le départ de Nate. De toute manière, elle n'a pas réellement eut le choix. Car quand ils étaient ensemble, les deux inséparables, ils faisaient toujours tout à deux et lorsqu'il a soudainement décidé de quitter sa vie, sans même un signe de la main pour indiquer son départ. Elle s'est retrouvée totalement seule. C'est à partir de ce moment que sa rage a commencé à se cumuler, plus encore lorsque les années passaient. Sortir donc seule le soir, sans se soucier des dangers, ne l'inquiète plus vraiment. Comme si finalement, elle ne tenait pas à sa vie. Pire encore quand elle sait très bien que le quartier dans lequel elle se rend, n'est pas du tout sécurisé et ferait même peur à un homme musclé. C'est tête haute et démarche assurée pourtant qu'elle arrive, seule, à cette petite fête improvisée.
À cette soirée, elle ne connait pas tout le monde, loin de là. Bien qu'elle soit très sociable, elle ne s'entoure ceci dit pas de n'importe qui. Ses vrais amis se comptent sur les doigts d'une seule main. Et de ses vrais amis justement, elle compte Joshua. Joe pour les intimes. Elle le connait depuis quelques années, au départ, c'était grâce à Anna qui était sa meilleure amie et qui s'est amourachée de cette espèce d'épave qu'était Joe à l'époque. En tant que meilleure amie, c'est le seul adjectif qu'elle lui avait trouvé. Mauvais garçon, fumeur de joint invétéré et mal élevé. Le bad boy par excellent. Bien qu'elle l'ait toujours trouvé très beau et même sexy, il y avait tout de même une barrière amicale qui la séparait de lui. Pourtant, en soirée, c'est toujours avec lui, son extrême opposé de caractère avec qui elle s'entendait le plus. Elle adorait se jouer de lui et se moquer de lui, le poussant parfois à bout.
Elle a eu l'occasion de lui prouver d'ailleurs son amitié à maintes reprises lorsqu'elle allait le voir en prison après qu'il soit tombé à cause de ce foutu gang. Ce n'est pourtant pas faute de l'en avoir dissuadé, mais il a la tête dur, aussi dur que la belle. Finalement ces deux ont plus de points en communs qu'ils ne le pensent. Ne serait-ce que l'envie de sortir pour oublier. Oublier un peu près tout. Premier sourire de la journée lorsqu'elle le voit approcher et évidemment, elle ne peut s’empêcher de le chercher tout de suite avec ses paroles. Nonchalant, comme à son habitude. Elle ne répond pas tout de suite à sa question, qui se veut sérieuse. Car quand bien même ils se cherchent toujours et se taquinent, ils savent être un soutien exemplaire l'un pour l'autre. « T'essaies de battre un record avec ta crinière ? » il a toujours eu les cheveux longs, mais il faut dire que là, ils sont presque plus longs que ceux de Viktoria. Sa main qu'elle passe dans ses cheveux blonds justement, ne serait-ce que pour l'énerver un peu, puis dans sa barbe, elle aussi mal taillée. « Ils t'ont interdit le coiffeur en plus de tout le reste ? » un agent probatoire pour papa et drogues durs ainsi que conneries de brigandages interdites pour Beckford. Elle le sait, il lui en a parlé entre quatre murs. Bière qu'elle porte à ses lèvres pour enfin prendre le courage de répondre à sa question. « J'étais occupée à faire la babysitter pour Nate, son gosse et sa femme » son regard qu'elle dépose dans le sien pour essayer de capter son attention et voir s'il est aussi étonné qu'elle l'imagine. Il connaît tout de sa vie et son histoire avec Nate, même s'il ne l'a jamais vu. Joe sait aussi qu'elle ne l'a pas revu depuis dix ans, de quoi l'étonner peut-être. « J'risque d'avoir du taf en plus, le deuxième arrive dans quelques mois » le ton reste ironique, mais elle est réellement brisée au fond d'elle. « Et toi ? Trop occupé à rattraper le temps perdu derrière les barreaux pour prévenir ton emmerdeuse préférée ? » sourire mutin. CRIMSON DAY
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Joe Beckford
Lun 23 Aoû - 13:24
TW : liés aux personnages (drogue, vulgarité et autres).
L'amitié que tu partages avec Viktoria est arrivée de nulle part pour le coup. Au départ, elle n'était l'amie que de Anna elle même. Mais très vite pourtant, un lien s'est installé entre vous. Il s'agissait surtout d'une amitié chien chat pour démarrer. La chose s'est rapidement transformée en une certaine amitié. Il y a pourtant un paquet de choses qui vous séparent encore tous les deux aujourd'hui. Comme le fait qu'elle soit aussi féministe que toi tu es sexiste. C'est plutôt que tu considères bel et bien la Femme comme étant le sexe faible sur bien des points. Même si dans les faits, tu te fous pas mal de leur combat et de la potentielle égalité des sexes. Il y a certaines choses pour lesquelles tu ne pourras jamais te tourner vers une femme. Mais à l'inverse, il y a certains points sur lesquels tu ne te tourneras jamais vers un homme. Dans le fond, tu t'en fous pas mal de tout ça. En revanche, tu exacerbes la chose avec plaisir quand il s'agit de taper sur le système de ton amie elle même. Tu t'amuses beaucoup trop à la voir rager et enrager. C'est devenu un jeu pour toi.
C'est donc avec un plaisir certain que tu la retrouves ce soir dans ce salon très mal fréquenté. Cela fait déjà quelques petits mois que vous ne vous êtes pas vu. Qu'elle ne t'a pas rendu visite en prison du coup. Et que toi, tu n'as pas vraiment pris la peine d'aller la voir ou de la contacter pour lui indiquer que tu étais sorti. Tu étais surtout très occupé à lutter pour t'en sortir justement. Trouver quoi faire et comment pour vivre une fois en totale liberté. Ce qui n'a pas été une mince affaire. Finalement, son premier commentaire est pour ta coupe de cheveux relativement indisciplinée. Il est vrai que tu ne t'es pas fait couper les cheveux depuis un bout de temps. En prison, tu les portais souvent en bun lâche. Ce soir, ce n'est pas le cas et ils tombent librement et atteignent presque tes épaules. Tu peux parler. A quel moment tu réaliseras que le cheveux gris c'est démodé ? Que tu râles plus pour la forme qu'autre chose. Dans les faits, tu te fous pas mal de la couleur de ses cheveux. Lâche moi. J'les aime bien mes ch'veux.
Et elle, elle arrive à capter toute ton attention quand elle t'explique ce qu'elle a fait ces dernières semaines. Il est question de Nate dont tu n'as pas oublié le nom puisqu'il a souvent été question de lui. Nate ? Il était pas mort alors ? Parce que c'est une idée que t'as avancé à quelques reprises. Tu n'as jamais été connu pour ta subtilité et ta délicatesse ... Elle reprend la parole pour mentionner l'arrivée prochaine d'un second enfant. Apparemment, il était surtout très occupé à se construire une parfaite petite vie de famille. T'as l'air ravie. Ironie palpable que tu ne tentes pas de dissimuler. Tu vois bien que ça lui tape sur le système plus qu'autre chose. Evidemment, elle te retourne la question. Voulant savoir pourquoi toi, tu ne l'as pas recontacté plus tôt. Fallait que j'trouve un taff et un appart'. Et fallait évidemment que j'rattrape le temps perdu à côté de ça. Trois ans sans baiser, ça n'pouvait plus durer. Et tu as probablement passé autant de temps à sauter des nanas plus ou moins jolies et sexy, qu'à chercher du boulot, au cours de ces quelques semaines.
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Lun 23 Aoû - 20:18
TW : Vulgarité, alcool
Donne leur l'eden, ils t'en font un enfer @Joe Beckford Elle n'a jamais su trop quoi penser de Joe. Avec le temps on peut dire qu'elle s'est fait à sa présence. Ils fréquentaient les mêmes soirées, les mêmes amis et il était toujours là, dans un coin, à fumer, se taper Anna ou boire de l'alcool. La seule chose qu'elle lui a toujours reproché, c'est surtout son manque de tact, pas sa vulgarité, car elle aussi est parfois vulgaire. Mais surtout le fait qu'il dénigre la femme dans son ensemble, alors que pour Viktoria, il n'y a rien de plus beau sur cet univers tout entier que le sexe féminin, raison certainement pour laquelle, elle aussi s'est tapé quelques femmes après le départ de Nate. Pourtant, ces deux se sont trouvés pas mal de points en commun, sans jamais le dire finalement. Meurtris par l'amour, seuls contre tous et définitivement solitaires. C'est certainement pour toutes ces raisons qu'ils arrivent même à se faire rire parfois. Une relation très spéciale, mais tout aussi sincère. Surtout quand Viktoria allait lui rendre visite en prison et qu'elle lui donnait même un peu d'argent, alors qu'elle-même, ne roule pas sur l'or.
Sa main qu'elle passe dans ses cheveux blonds aux boucles définies. C'est ce qui lui fait un charme, il faut le dire. Ses tatouages d'autant plus, il faut dire qu'elle porte une attention particulière aux personnes qui se tatouent de manière ''intelligente'', elle aime bien voir les œuvres de certains artistes mise en évidence sur les peaux de gens lambda, comme l'est Joe finalement. Elle ne saurait pas réellement d'ailleurs dire quand sa déchéance à lui a commencé, si c'était avant le départ de sa bien aimée ou après. Qu'importe de toute manière, elle a choisi son camp. « J'peux changer ma couleur quand je veux, toi, ta gueule par-contre ... » elle se montre un brin mesquine et ne peut s'empêcher de hausser un peu des épaules. Ils ont au moins le mérite d'être propres, ce qui n'est pas un luxe une fois sortie de prison.
La babysitter de fortune qu'elle est ou qu'elle a eu été pour une heure ou deux chez les Smith, ne peut s'empêcher de raconter cette histoire au blond sur sa droite. Il faut dire, que pour une raison qu'elle ignore un peu, elle sait qu'il recevra bien ces informations et ne les utilisera jamais contre elle. Qu'il sera même un soutien si lui venait l'envie de larmoyer sur ses épaules. Ceci dit, en ce moment, c'est surtout un agacement palpable, une haine démesurée et une rage au ventre qui la pousse à sortir de la sorte pour se vider l'esprit. « Malheureusement pas, non » elle n'est pas certaine qu'elle aurait aimé voir l'amour de sa vie mort, mais le ton est à l'ironie. « Il est en couple avec une ukrainienne, qui fait ma taille, qui doit certainement peser le même poids que moi et qui a les cheveux tout aussi longs … Heureusement, ils sont châtains » elle regarde Joe, levant un sourcil et faisant basculer sa tête de gauche à droite. « Je suis aux anges, ouais » Elle n'a pas réellement besoin de préciser qu'il s'est mis en couple avec une espèce de pâle copie d'elle-même. En tout cas, c'est ce qu'elle pense de Mikayla. En ce qui concerne son humeur, autant dire qu'elle est plutôt en enfer qu'au paradis avec les anges à l'idée de l'imaginer parfaitement heureux avec elle.
Elle semble s'avachir encore un peu plus sur ce canapé lorsqu'elle parle de Nate justement, c'est dire à quel point il peut l'énerver autant que l'animer. Sa tête qu'elle tourne en direction de Joe pour se concentrer sur ce qu'il dit tant la musique est forte. « Si t'as pas trouvé d'appart, je peux toujours t'offrir le canap' … Pour le taff par contre ... » elle-même galère à trouver quelque chose de stable, entre sa maison d'édition qui la paie que lorsqu'elle rend des ébauches de son second livre et le bar qui n'a plus besoin d'extra aussi souvent le week-end, elle brûle bien souvent la mèche par les deux bouts.
Tout en écoutant ce qu'il raconte pour justifier son absence, elle s'avance sur la table pour y attraper deux shooter et de l'alcool fort qu'elle verse dedans. « Tu ramassais pas la savonnette en prison ? » un rire qui l'époumone presque, tant elle à du mal à s'imaginer Joe dans cette situation. Évidemment, elle le taquine, comme elle sait si bien le faire. Revenant sur ce canapé, elle y croise ses jambes sous sa jupe et se tourne à moitié vers lui, son flanc contre le dossier, lui tendant le shooter. « Dis-moi pas que t'arrive à baiser des meufs qui veulent bien de toi quand même ... » les yeux qu'elle plisse en sa direction, l'air de douter du fait qu'il puisse coucher sans payer ou qu'il puisse trouver des meufs tout court. Elle sait bien que les bad boy dans son genre son attirant. « Tu vas baiser laquelle ce soir ? » sourire mesquin et bras qu'elle fait basculer de gauche à droite sur la foule amassée dans ce salon. Peut-être que l'alcool qu'elle a quand même pas mal bu juste avant qu'il n'arrive la rend d'humeur un peu plus joviale et joueuse. « À ce qu'il parait, Anna te cherchais ? » elle a perdu contact avec elle lorsqu'elle a saisie qu'elle avait décidé de partir de Chicago et laisser derrière elle, tout le monde, Joe y compris. Son shot qu'elle approche en sa direction pour trinquer et qu'elle descend d'une traite, avant d'en resservir, comme si ils allaient en manquer. CRIMSON DAY
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Fonda ▬ Bad and crazy.
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Joe Beckford
Lun 23 Aoû - 22:44
TW : liés aux personnages (drogue, vulgarité et autres).
Tu n'as pas eus l'occasion de te faire énormément d'amis au cours de ta vie. Tu as plus ou moins toujours traîné dans les mauvais endroits, avec les mauvaises personnes. Or, les personnes que tu as rencontré dans ces endroits là, ne font plus tout à fait partie de ta vie désormais. Et ce pour des raisons évidentes. Tu ne traînes plus dans tout ce merdier. Tu ne risques donc pas de croiser ces mêmes personnes. Et ceux que tu rejoins pour différentes soirées comme celle dans laquelle tu te trouves ce soir, ne sont que de vagues connaissances pour la plupart. Ces mêmes ratés que tu fréquentais déjà de loin à l'époque où Anna et toi étiez dans une relation. Que tu ne revois aujourd'hui que parce que ça te permet au moins de sortir au lieu de déprimer tout seul comme un con dans cet appartement pourri que tu loues depuis quelques semaines. Peu importe ce que tu fais et avec qui du moment que tu ne te contentes pas de rester enfermé dans ce studio microscopique. A vrai dire tu n'y vas que pour dormir, bouffer et te doucher. Voire baiser quand tu ramènes une minette chez toi.
Connasse. Tu parlais d'mes cheveux et d'ma barbe. Pas d'ma gueule. Que tu râles tout de suite. Tu n'es pourtant pas réellement vexé. Tu dirais même que tu te fous pas mal de ses commentaires sur ton apparence. Mais c'est pour le principe. Tu aimes bien râler. Même pour dire de râler. Et depuis le temps, elle te connaît assez pour le savoir. Et pour ne pas risquer de s'en faire à l'idée de t'avoir ou non vexé. Elle saura tout de suite ce qu'il en est. De toute façon, tu n'es pas même certain qu'elle s'en fasse beaucoup non plus dans les faits. De toute façon, très vite vous entamez une conversation tout à fait sérieuse. Quand il est question de Nate. Ce type supposé être son frère par adoption qu'elle s'est pourtant tapée avant qu'il ne disparaisse dans la foulée. Tu es tout naturellement surpris d'apprendre qu'il est de retour dans l'équation. Qu'il n'était, contre toute attente, pas mort. Et selon elle, c'est "malheureux" qu'il ne l'ait pas été. C'est en tout cas ce qu'elle prétend. Tu n'es pas bien certain qu'elle le pense vraiment. Tu écoutes la description qu'elle te fait de la nénette qui a prit sa place dans la vie et le cœur de ce fameux Nate. Et ça finit quand même par te faire sourire. Il doit vraiment être mordu d'toi le gars.
Quant à ta vie depuis ta sortie de prison, elle est simple et courte. Et tu en as vite fait le tour. J'ai trouvé un p'tit studio et j'cumule les boulots à la con. En tout cas, tu ne t'en sors pas si mal que ça. Même si ce n'est évidemment pas le grand luxe non plus. Mais c'est toujours mieux que la prison. Et tout ce à quoi tu n'avais pas droit tant que tu y étais. Comme le sexe. Puisque non, tu n'as jamais été de ceux qui ramassaient la savonnette, comme elle te le demande. Ce qui te fait encore ronchonner. Tu t'doutes bien qu'non. Il ne faudrait pas que l'on doute de ta sexualité tiens. Ni du fait que tu sois capable d'attraper toutes celles qui te plaisent un tant soit peu. Pourquoi ? Tu crois p't'être que j'suis pas capable de m'en trouver des consentantes ? Râleries, encore. Toujours. J'ai r'péré une petite rouquine que j'ai bien envie d'bouffer. Réponse que tu lui fais en désignant ladite rouquine d'un mouvement de menton. Quant à Anna, tu n'es pas sûr d'avoir envie d'en entendre parler. Pourtant elle la mentionne. Ouais ouais. On s'est r'vus. La réponse courte devrait la mettre sur la piste, du fait que tu n'ais pas plus que ça envie d'en parler. Même si ça n'aura rien de surprenant pour elle qui te connaît plutôt pas mal.
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Mer 25 Aoû - 16:13
TW : Vulgarité, drogue, alcool
Donne leur l'eden, ils t'en font un enfer @Joe Beckford C'est peut-être son empathie et sa sociabilité sans borne qui font en sorte que Viktoria puisse se lier d'amitié à un type comme Joe. Il faut dire qu'elle aime bien sauver les âmes en perdition, elle-même en étant une qu'elle n'arrive pas à sauver sois-même, alors si elle peut mettre à profits ses talents, elle le fait bien volontiers. Il est pourtant l’archétype du mec hyper macho, sexiste et à la limite du respectable. Tout ce qu'elle pourrait détester chez un homme. C'est peut-être pour ça finalement qu'elle aime sa compagnie, car elle aime voir comment il fonctionne et comment il se comporte et c'est aussi certainement pour cette même raison, qu'elle se fait un malin plaisir à l'emmerder, son passe-temps préféré quand il est question de Joe. Lui qui se fout vraiment de tout et de tout le monde, il lui en faut beaucoup pour que de simples paroles le blesse. « Ta supériorité masculine en prend un coup » et pour sûr que non, même si elle aimerait bien qu'il soit touché parfois, comme il touche certaines femmes. Mais pas Viktoria, il sait qu'avec elle, il ne peut pas être le macho qu'il veut, au risque qu'elle lui rentre dedans sans hésitation.
Les épaules qu'elle hausse quand il fait le même constat qu'elle. Elle n'était pas bien certaine jusqu'ici que Nate soit mordu d'elle, mais si même son ami fait le lien, elle doit bien s'y résoudre. Mais elle prend la chose à la dérision. « Tous ceux qui me connaissent sont mordus de moi, pas toi ? » qu'elle lui demande l'air intéressée. Certainement que l'alcool lui monte un peu à la tête. Deuxième shooter qu'elle fait glisser le long de son œsophage en trinquart avec Joe. Cet alcool fort a au moins le don d'apaiser ses mœurs. Hochement de tête lorsqu'elle entend qu'il semble enfin s'être posé, même si l'idée qu'il s’intègre à la société lui semble impossible. « Tu t’intègres bien à notre société de merde. Bientôt le mariage et les enfants » qu'elle plaisante. Il a toujours été un paria, un paria qui souillait bien des âmes et qui ne s'est jamais montré trop coopérant, raison pour laquelle il est qui il est aujourd'hui. « J'crois surtout que si elles savaient le connard que t'es et le misogyne qui sommeil en toi. Elles auraient même pas envie d'te sucer » elle a toujours été très franche Viktoria, plus encore avec ses amis proches qu'elle ne prend jamais avec des pincettes quand il est question de dire les choses. « Mais il paraît que les mauvais garçons c'est excitant » elle sait quand même un peu de quoi elle parle. Elle qui se tapait un vrai mauvais garçon, ne serait-ce que pour oublier Nate.
Elle se demande même, si elle ne s'est pas tapé tous ces gens qui on un jour eu la chance de transpirer dans ses draps, pour la simple et unique raison de l'oublier, lui. Cet amour de jeunesse. À l'image de la rouquine que le blond lui montre, l’œil luisant et envieux. « Tu parles de Mandy ? La seule chose qu'elle aurait vraiment envie de bouffer, c'est moi » le monde est petit et Viktoria ne peut s'empêcher de la regarder de la même manière que Joe. Il faut dire qu'elle est quand-même sacrément bien foutue la Mandy et que Viktoria a eu la chance de passer une nuit à ses côtés. « Tu ferais mieux de porter ton dévolu sur des hétéros ou des meufs à ta portée » des meufs ivres ou en manque d'affection. Un peu ce qu'est Viktoria en ce moment même. C'est lorsqu'elle demande des nouvelles d'Anna qu'elle voit que Joe se referme subitement. Petite fleure fané qu'il semble être devenu quand il est question de son ex. Elle n'insiste pas plus. « Visiblement revoir ses ex, c'est pire que la prison » elle sait un peu de quoi elle parle et à eux deux, ils semblent vivre la même chose. Énième shooter qu'elle porte à ses lèvres. Pour finir, c'est dans son petit sac qu'elle plonge ses doigts pour y sortir un petit sachet d'une fine poudre blanche qu'il lui arrive de laisser -rarement certes- l'accompagner en soirée quand le besoin de tout oublier est plus fort que le besoin de juste s'amuser. « On fête nos retrouvailles ? » CRIMSON DAY
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Joe Beckford
Mer 25 Aoû - 20:37
TW : liés aux personnages (drogue, vulgarité et autres).
Elle t'arrache un petit ricanement quand même, quand elle pense qu'elle peut appuyer sur une potentielle blessure dans ta masculinité. Elle se doute bien que non. Elle sait qu'il en faut beaucoup plus pour ça. T'es trop sûr de toi même si ses mots t'ont fait râler. Et tu te fous de tant de choses, que ce que l'on te dit te passe bien souvent par dessus la tête. T'sais bien que j'en ai rien à foutre. Que tu réponds donc avec ironie. C'est d'autant moins grave dans le fond, que vous vous connaissez tous les deux. Que tu sais donc qu'elle aime bien ça, jouer. Et surtout, jouer à te provoquer. Pourtant, elle n'est jamais parvenue à te foutre sérieusement en rogne. Il y a peu de chances/risques pour que ça commence aujourd'hui. Et ça t'arrache un nouveau ricanement quand elle prétend que tous ceux qui la connaissent, son mordu d'elle. Tu prends tes rêves pour des réalités poupée. Rêve pas trop. T'apprécies sa compagnie en revanche. Et tu étais ravi qu'elle te rende visite en prison. La seule personne à l'avoir fait. On ne peut pas dire que ta vie sociale soit assez développée pour que tu ais eus la chance de voir d'autres gens s'inquiéter et se soucier de toi.
M'parle pas d'malheurs. Que tu ricanes encore, comme le parfait crétin que tu es, quand elle émet l'idée que tu en sois bientôt au mariage et aux enfants. Vous savez bien tous les deux que ce n'est pas du tout fait pour toi ça. Et que c'est même déjà un sacré miracle, que tu sois aujourd'hui dans ton propre appartement et avec un boulot à la clé. Fut un temps où tu préférais squatter les jolis appartements des petites minettes que tu ne fréquentais que pour ça. Parce que tu n'as jamais été foutu de vivre seul jusqu'à présent. Quand tu as pris ton premier appartement, c'était pour Anna et votre relation. On ne peut pas vraiment dire que ça t'ait porté chance finalement. Et ça t'a fait chier d'être de nouveau seul alors tu as repris tes conneries qui consistent à jouer la sangsue qui s'accroche à des célibataires mignonnes qui aiment qu'un homme dans ton genre leur prête attention. Ce que semble parfois avoir du mal à comprendre Viktoria. Sans doute parce qu'elle même est une femme forte et féministe. Elle n'imagine pas que l'on puisse aimer sortir avec des mecs comme toi.
Tu sais très bien qu'tu trompes. Suffit d'trouver celles qui font les innocentes en publiques. Parce qu'en privé c'sont de sacrés chaudasses qui aiment tendre leurs fesses. Et ça t'arrache un autre rire de con prétentieux. Qui ne s'éteint pas quand elle te fait comprendre que la jolie rouquine dans ton viseur, est attirée par les minettes plutôt que les mecs. Franchement j'suis pas trop r'gardant. Si tu veux tu peux t'joindre à nous. Tu feras le lien entre elle et moi. Parce que non, tu ne vas certainement pas te laisser démonter aussi facilement. Tu peux avoir réponse à tout, toi aussi. Sauf quand on te parle d'Anna. Là, tu es tout de suite moins causant. D'ailleurs, tu ne réponds que par un grognement quand elle conclut. Et elle choisit plutôt de fêter vos retrouvailles. De la plus délicieuse des façons pour le coup. Meuf j'suis en conditionnelle. Si on m'prend avec ça dans l'sang, tu peux être sûr que c'est retour en prison. Tu choisis donc plutôt de sortir de quoi te rouler un joint, des poches de ton jean. J'ai droit qu'à ça. J'ai pu prouver qu'ça m'aidait à canaliser ma colère. Dieu merci. Sans ça, tu n'aurais jamais pu survivre là au dehors.
CODAGE PAR AMIANTE
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Jeu 26 Aoû - 21:20
TW : Vulgarité, drogue, alcool
Donne leur l'eden, ils t'en font un enfer @Joe Beckford Elle ne peut s'empêcher de ricaner un peu quand il lui précise bien qu'il s'en fout pas bien mal d'être touché dans sa masculinité. Les mots n'ont aucun effet sur lui, il n'y a pas grand-chose qui lui fait de l'effet à vrai dire, à part les femmes, l'alcool et la drogue. Depuis le temps, elle a appris à le connaître et savoir un peu comment il fonctionne. Étrange personnage qu'elle compte tout de même parmi ses amis les plus proches. Ami qui supporte d'ailleurs Viktoria et ses piques incessantes, elle adore jouer et se jouer de lui et pourtant, jamais encore il ne s'est mis en colère envers elle et pourtant, c'est un nerveux. Il frappe, il cogne, il démarre au quart de tour, mais il faut croire qu'il la respecte assez pour ne jamais l'avoir violenté. Il lui est même arrivé de lui donner des conseils concernant son petit ami violent et de lui dire plusieurs fois de se barrer. Le monde tourne vraiment à l'envers avec ces deux lorsqu'ils sont réunis. « C'est beau de rêver. C'est ce qui maintient en vie » qu'elle précise quand même, elle et son âme artistique. Il n'y a rien de plus beaux que les rêves après tout, ils permettent de quitter le monde réel qu'elle n'aime que trop peu et qui ne la satisfait pas assez.
Les malheurs dont parle Joe, c'est pourtant ce qui représente, de nos jours, la ''normalité'' dans cette société archiconformiste. Et s'ils y a bien deux personnes qui sont tout sauf ce que la société attend d'eux, c'est bien Joe et Viktoria réunis. S'ils unissaient leurs forces, ils pourraient faire de belles choses. Mais à la place, ils préfèrent se tirer dans les pattes. Vivre du moins bien que du mieux et se défoncer bien souvent le cerveau. Deux adultes qui semblent vivre une crise d'adolescence éternelle et c'est bien pour cette raison qu'ils s'entendent bien, car ils savent comment fonctionne l'un et l'autre. « C'est pas trop compliqué de vivre seul ? » elle s’inquiéterait presque pour lui et le fait qu'ils doivent partager ses draps avec la solitude lorsqu'il rentre bredouille. Elle sait aussi qu'avant son ex, il n'a jamais eu d'endroit fixe et qu'il avait fait cet ultime effort pour elle, mais qu'elle s'est lâchement barrée. Comme une pute si on en croit les mots du beau blond à l'époque.
Femmes faciles d'ailleurs qu'il semble chercher pour combler un manque, combler le vide et il y fort à parier que quand il couche avec une femme, c'est à Anna qu'il pense. « Ouais, j'avoue que sur ce coup, t'as plutôt raison » elle qui a le plaisir de goûter aux deux sexes, sait très bien que ce qu'il dit n'est pas tout à fait faux. Ce n'est pas le cas des hommes ceci dit, enfin si on en croit son expérience. « Une ça ne te suffit pas ? Il t'en faut deux ? De toute manière, aucune chance que tu tiennes la cadence avec moi et Mandy dans le même pieu. Ni même avec une seule de nous » une moue au coin de la bouche et sa tête qui penche sur le côté, l'air désolée pour lui. Elle ne sait pas vraiment s'il tiendrait la cadence après tout, mais le provoquer, voilà une belle manière de le réveiller un peu lorsqu'il est trop amorphe. Et c'est parce qu’elle cherche un peu d'action, d'animation, d'excitation qu'elle à la bonne idée de sortir un peu de poudre banche de sa sacoche. Petit sachet en plastique qui se faufile entre ses doigts. C'est pourtant les yeux au ciel qu'elle finit par lever lorsqu'elle l'entend parler. « Putain … T'es devenu carrément ennuyant. J'me rappelle d'un Joe qui pouvait taper deux grammes à lui seul en soirée et ne même pas clamser » évidemment, elle comprend bien qu'il ne peut pas pour les raisons qu'il énonce, mais ça ne l'empêche pas d'être contrariée, car la drogue seule, ce n'est pas ce qu'il y a de plus jovial à faire. « Tu peux au moins boire ou tu veux que j'te prépare une grenadine ? » sourcils relevés, l'air tout à fait sérieuse. Pendant qu'il semble rouler son joint, elle se lève et va chercher de quoi boire. Une boisson qui contient plus d'alcool que de soft, mais après tout, ils sont bien là pour ça, pour s'amuser et se déchirer un peu les méninges et oublier leurs vies inconfortables. Elle revient donc vers lui et lui tend le verre, prenant son joint au passage avant même qu'il ne finisse de lécher la feuille pour le rouler correctement. Cône magique qu'elle termine de rouler de sa langue habile et qu'elle porte à ses lèvres. « T'es toujours le petit con malin qui fais gober tout et n'importe quoi aux gens » son visage qui disparait derrière la fumée. Il aura au moins réussi à faire croire à l'autorité judiciaire qui l'empêche de trop s'amuser, qu'il doit fumer pour canaliser sa colère. CRIMSON DAY
Joe Beckford
Joe Beckford
Fonda ▬ Bad and crazy.
➤ LIEU D'HABITATION : Un petit studio minable du côté de Rogers Park.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu sors tout juste de tôle, après une peine de prison de trois ans. Tu cherches un petit boulot parce que t'es sous conditionnel.
➤ HISTOIRES : 430
Joe Beckford
Sam 28 Aoû - 17:22
TW : liés aux personnages (drogue, vulgarité et autres).
Tu grondes dans ta barbe quand elle insiste sur ce délire des rêves qu'il faut continuer d'avoir et de faire. Histoire de s'évader un peu de la réalité et tout le bordel qui suit. C'est tout juste bon à te faire grogner et lever les yeux au ciel ça. Tu as toujours trouvé ces trucs là tout à fait pathétiques. C'est comme ce con d'agent qui te conseille de te mettre à la méditation pour apprendre à canaliser la rage qui sommeille toujours en toi et qui explose trop souvent. C'est tout juste bon à te tendre plus encore ça. Les conseils à la con de ce genre, ils peuvent tous se les garder et se les foutre au cul. Quel truc de gonzesse ces conneries. Et dans ta bouche, ça sonne forcément comme une insulte. Même si dans les faits t'es conscient que ce n'est pas un gros mot. T'es juste problématique jusque dans ta façon de parler. Et depuis le temps, elle y est habituée l'apprentie écrivaine. Même si ça ne signifie pas qu'elle l'accepte et que ça ne lui fait ni chaud ni froid, bien sûr. Elle ne manque jamais de t'envoyer chier bien comme il faut d'ailleurs.
Quand elle te demande si ce n'est pas trop compliqué de vivre seul, tu prends le temps de réfléchir. Surtout, de te demander pourquoi elle te pose pareille question. Tu n'es simplement pas habitué à ce que l'on s'intéresse ou s'inquiète vraiment pour toi. Gamin qui a eut pour père un homme violent qui a terminé en prison et pour mère une femme qui lui a finalement tourné le dos. Ca fait des années que tu ne l'as pas vu celle ci et vous vous en portez tous les deux fort bien. Surtout elle qui a refait sa vie et a eut un autre gamin. Qui doit probablement la rendre bien plus heureuse que tu ne l'as jamais fait toi même. C'est chiant. On s'fait chier et y'a pas moyen d'partager les tâches ménagères avec qui que ce soit. Les tâches ménagères, sans surprise, ce n'est pas ce que tu préfères. Et quand tu vivais chez tes pseudo copines de passage, tu ne foutais pas grand chose en réalité. Tout au plus tu faisais quelques courses par ci par là. Et tu veillais à compenser en les baisant correctement. Et ça ne fonctionnait pas si mal. Jusqu'à ce que l'autre tatouée vienne foutre le bordel dans ta vie et dans ton coeur.
Sans doute que tu ne vas pas tarder à reprendre tes sales habitudes qui consiste donc à squatter chez les unes et chez les autres. Parce que c'est ta façon de faire et que ce n'est pas si mal que ça. Alors soit, peu de chance que ce soit avec la rouquine que tu avais dans le viseur. Mais ce sera avec une autre, tôt ou tard. Ta gueule. Elle semble avoir décidé de t'emmerder ce soir ... T'as jamais eus l'occasion d'tester alors commente pas. Que tu continues évidemment sur ta lancée pour effectivement la convaincre de lâcher l'affaire à ce sujet là. Sans quoi, tu vas lui fausser compagnie pour trouver une proie pour la nuit. Et pourtant elle continue. Récoltant un regard noir quand elle exprime sa déception parce que tu ne peux goûter à la poudre blanche qu'elle a sorti de son sac. J'vais pas m'taper des années de tôle en plus pour tes beaux yeux. Tes doigts occupés à rouler un joint, s'arrêtent quand elle reprend. Moqueuse. T'as vraiment décidé de m'casser les couilles en fait ? Apparemment oui. Elle est à te chiper le joint sur lequel tu t'apprêtais à glisser la pointe de ta langue. Si tu ne te tires pas pour de bon, c'est uniquement parce qu'elle t'a apporté un verre. Que t'es déjà à porter à tes lèvres pour en boire une profonde gorgée. C'est pas des conneries, c'est ça l'truc.
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