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Everybody gangsta 'til they meet the King - Robin
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Jeu 5 Nov - 11:43



everybody gangsta 'til they meet the King
Feat: @Robin Hartwood


Dehors, le froid enveloppait tout. Les températures avaient chuté cette semaine. Alexis ne s'y était pas assez préparée. Seule, elle quitta cette énième soirée avec le sourire au lèvre. Elle avait collecté ses paiements. Tout tenait dans un endroit dont elle seule connaissait l'existence.
En se baladant, elle avait entendu des échos sur sa production. De quoi s'empourprer, pour tout vous dire. C'était une sacrée fierté que de s'entendre dire qu'on changeait la donne en matière de stupéfiants.
Les nouveaux clients ne payaient pas. C'était sa philosophie. Toutefois, il était peu probable que ses feuilles doucement séchées et hachées avec amour ne poussent pas à la recontacter.

Le secret était dans l'innovation. Elle avait mis au point des mélanges de matières illicites couplées à des herbes aux vertus connues : antistress, ou au contraire tonifiantes, par exemple.

Les menus étaient simples, comme dans un grand restaurant. Parce que c'était dans la simplicité que l'on pouvait juger les prouesses. Alors Alexis faisait peu, mais bien.
Du cannabis principalement, pour la classique. Relevé d'extraits favorisant un sommeil plus profond et réparateur, dans le but de contrer les effets indésirables. Gentiane et camomille étaient ses adjuvants préférés.

De temps en temps, une petite fournée d'opiacées. Mais là, attention. Elle n'avait l'intention de tuer personne. De fait, elle s'appliquait à préconiser des doses sur un petit papier glissé dans le sachet.
Elle était attentionnée, Alexis.


La qualité était au rendez-vous, évidemment. La jeune femme y mettait un point d'honneur. En réalité, elle s'efforçait de préserver au maximum les composés psychotropes des produits, tout en limitant le potentiel addictif. C'était toute son expertise qu'elle déployait dans ses produits.

Et c'était là toute la nouveauté, aussi : Alexis n'avait pas pour ambition d'asservir ses clients. Elle voulait qu'ils puissent se passer d'elle, mais qu'ils choisissent de ne pas le faire. Voilà toute la nuance.
Elle voulait que l'on vienne vers elle comme on irait voir un médecin : en toute confiance.

Bien sûr, elle souhaitait avant tout se faire de l'argent rapidement. Sinon, elle aurait choisi quelque chose de moins risqué, et surtout de plus légal. L'objectif était de pouvoir enfin quitter le monde de la recherche. Ou plutôt... d'installer son propre laboratoire pour développer ce genre de solutions, notamment pour accompagner le sevrage et les alternatives aux traitements addictifs.

N'était-ce pas altruiste ? N'était-ce pas... mignon ?

Alexis entendit des pas derrière elle. Elle venait de passer la porte de l'immense boîte de nuit et n'avait fait qu'une dizaine de mètres dans la pénombre. Elle mit les mains dans les poches de son manteau, glissa ses clefs entre ses doigts. Juste au cas où. Elle continua cependant de marcher paisiblement, sans modifier le rythme de sa démarche.

Arrivée au bout de la rue, elle regarda autour d'elle. Elle n'était pas très loin de chez elle, mais peut-être valait-il mieux opter pour une course en taxi. Ce n'était pas qu'une question de pas derrière, mais aussi une question de température. Un groupe de trois jeunes adultes emméchés la dépassa. Elle les regarda tourner le coin de la rue, non sans une certaine perplexité au regard de leurs capacités motrices bien entamées.


" Alors ? Taxi ou pas taxi ? "


Alexis se retourna. Cependant, elle se rassérénna en distinguant un visage quelque peu familier.
C'était un jeune homme qu'elle avait déjà vu. Il faisait un plus jeune qu'elle, mais leurs regards s'étaient croisés plus d'une fois, à quelques semaines voire mois d'intervalle. Elle l'avait évité environ trois fois depuis ses débuts. Ils échangeaient systematiquement un sourire. Elle savait ce que ce genre de regard insistant pouvait signifier et faisait toujours le nécessaire pour se soustraire aux possibles interactions avec lui, puisqu'elle travaillait.
La jeune femme était loin d'imaginer qu'il pourrait être assez déterminé pour entamer la conversation avec tout cela. Elle se para d'une petite moue narquoise, quoique flattée par la motivation du garçon.


"Ça alors. Encore toi ?"


Il sourit et haussa les épaules.


"Tu te décides donc à m'adresser la parole après... Quoi ? Un an de regards appuyés et un tantinnet creepy ?"


Il laissa échapper un éclat de rire, et leva le bras lorsqu'un taxi approcha. Sa posture se modifia légèrement. Alexis le remarqua de suite, sans savoir exactement comment interpréter l'action. Il venait de se pencher un peu plus vers elle, occultant au passage l'éclat du réverbère juste derrière lui. D'amusé, le silence commença à devenir étrange. A peu près autant que la soudaine noirceur instillée dans leur échange.

Alexis se donna deux secondes pour choisir entre la fuite et faire une blague. Par réflexe, elle fit un état des lieux rapide de ses armes : clefs, bras et jambes. Autant dire que le tout n'était pas spécialement adapté au corps à corps.

Bon.

Le taxi s'arrêta à côté d'eux. Le jeune homme lui ouvrit la porte. Elle hésita. Personne n'arrêtait aussi facilement un taxi à Chicago. Peut-être parce que cette voiture n'était pas un taxi, d'ailleurs.
En l'espace de quelques secondes, l'expression du garçon changea. Il lui attrapa les bras d'une main et les attacha ensemble dans un cliquetis métallique. Puis il appuya sans ménagement sur son crâne en la poussant dans le véhicule. Malgré le choc, Alexis déploya un trésor de ténacité pour se débattre, mais rien n'y fit.
La portière se verrouilla après avoir claqué.


Et merci la fin de soirée.



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Robin Hartwood
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Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
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Dim 8 Nov - 14:54
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T'as entendu parler d'elle. De cette brunette pas bien vieille qui fait de la bonne came et qui se permet de la vendre dans la ville de Chicago. Dans la ville pleinement envahit et relativement possédée par les Bloody Boys. Elle n'a sans doute jamais entendu parler d'elle, pour se permettre pareille chose. Si tel avait été le cas, aucun doute qu'elle ne se serait pas amusée à faire ça, à la vue et au su du gang.  Tu t'es montré patient pour le coup. T'as attendu un peu avant de faire quoi que  ce soit. T'as voulu voir ce que donnait son business. Si elle se faisait de l'argent ou pas. Si elle se créait une certaine clientèle, ou non. Après quelques temps, t'as même envoyé quelques gars à toi en éclaireurs. Pour qu'ils tournent autour et en découvrent plus sur ses petits secrets. Pour qu'ils se rapprochent d'elle. Pour qu'ils gouttent également. Et de là, t'as su qu'elle était en mesure de jouer dans la cours des grands. T'as réalisé qu'elle pourrait prendre un peu plus d'ampleur si elle osait et si elle s'entourait des bonnes personnes.

Et tu ne peux évidemment pas attendre que ça arrive à ce point là. Quand bien même ton gang possède une bonne partie de la ville, tu ne peux prendre le risque que ses affaires gagnent de trop en ampleur et que certains de tes clients vous tournent le dos. Même si vous aussi vous créez de la bonne drogue, le prix est peut-être différent. Et le sourire d'une jolie fille peut tenter certains toxicos de se tourner davantage vers elle, que vers tes propres revendeurs.

Alors après des mois à tourner autour du pot, tu as décidé qu'il était plus que temps de la rencontrer en personne. Et surtout, de lui proposer un marché. Elle rejoint les rangs des Bloody Boys ... Ou elle disparaît. Et il y a peu de chance pour que la disparition se fasse dans la joie et dans la bonne humeur. Tu ne perdras pas plus de temps avec elle. Si elle offre la moindre résistance, elle sera éliminée. Parce qu'il n'y a peut-être que ça à faire finalement. Il n'y a peut-être que cette solution qui soit réelle la concernant. Et qui puisse donner de vrais résultats comme tu les aimes.

Tu patientes dans ton bureau, ton téléphone à la main. Tu as reçu un sms il y a quelques minutes à peine, qui te confirmait qu'ils étaient en route avec la brune pour compagnie. Tu sais où ils sont allés la chercher. Alors tu sais qu'ils ne mettront pas trop longtemps pour arriver. Tu peux donc prendre ton mal en patience. Et afficher un air pleinement détendu quand ils passent enfin le pas de la porte. Dans la voiture, ils ont prit le soin de lui bander les yeux. Il n'y a que les initiés de longue date, qui connaissent l'adresse du QG du gang. Tout au plus, elle a pu sentir qu'ils étaient entrés dans un ascenseur qui leur a permis de monter pas mal d'étages. Mais les stores fermés du bureau dans lequel ils se trouvent désormais, ne peuvent lui donner aucune indication quant à l'endroit de la ville où ils se trouvent. Te voilà enfin. J'étais impatient de rencontrer celle qui tente de me faire concurrence. Que tu susurres, faussement gentil, une fois qu'ils lui ont ôté le bandeau des yeux. Tu lui offres même un faux sourire, des plus glacials, en lui faisant signe de prendre place dans l'un des sièges, de l'autre côté du bureau. Tout naturellement, tes sbires quittent la pièce pour vous laisser en tête à tête.
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Lun 9 Nov - 22:28



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Feat: @Robin Hartwood


Il fallait être immodérément stupide pour se lancer dans le trafic sans supposer utile d'apprendre à se battre. Obnubilée par son envie de se soustraire au regard de ses clients, Alexis avait oublié de se soustraire à de plus grosses menaces. Du genre... les dealers. Les vrais. Ceux en merco aux vitres teintées, ceux qui fument des cigares depuis leur fauteuils en cuir dans des bureaux avec vue panoramique sur Chicago. Ceux qui amassent la thune, la vraie. Pas de quoi acheter un agitateur magnétique, mais plutôt de quoi investir dans une villa sur le lac Michigan.
Ou peut-être s'agissait-il d'un autre trafic. Traite sexuelle ? Vol d'organes ? A ce stade, la jeune femme ne pouvait que s'interroger sur son avenir immédiat. A la réflexion, il y avait peu de chances pour qu'on souhaite la réduire en esclavage ou la délester d'un rein. Dans ces situations, les personnes se faisaient droguer au préalable... non ? Tant qu'on ne lui administrait rien, il y avait encore une chance que cela ne tourne pas trop mal pour elle.

Enfin. C'était ce qu'elle en était réduite à espérer.

___


La voiture n'avait pas roulé très longtemps. Quinze minutes tout au plus. Une fois jetée sur la banquette arrière, le garçon lui avait bandé les yeux et l'avait bâillonnée. Force est d'avouer que ce n'était pas tout à fait ainsi qu'Alexis s'était imaginé la chose avec lui.

Tout au long du trajet, elle s'était efforcée de tendre l'oreille pour repérer le moindre indice sur leur destination. Elle avait tenté de déceler les tournants à droite et à gauche... mais le chauffeur avait eu une conduite trop fluide pour pouvoir se fier à la force centrifuge.

C'était un cauchemar.

Réfléchir. Réfléchir. Réfléchir. Elle s'adossa à la portière, cherchant à trouver de quoi se libérer les mains dans le vide-poche derrière elle. Une texture étrange, de l'ordre de celle d'un mouchoir fut la première chose avec laquelle elle entra en contact. Cela actionna son réflexe nauséeux.

La voiture s'arrêta quelques secondes plus tard. Elle n'avait rien trouvé pour se libérer. La portière avant droite s'ouvrit. Alexis se redressa pour ne pas se faire repérer. Sa portière s'ouvrit. On la tira sans ménagement par le bras droit pour l'extirper de la voiture. Elle tendit l'oreille. Toujours rien de caractéristique. Une main lâcha son bras, puis se replaça cinq secondes plus tard : était-ce un bâtiment avec une porte battante, c'est-à-dire non automatisée ?
L'atmosphère changea. Il faisait bien meilleur... Ils étaient passés à l'intérieur.

Alexis perçut le bruit caractéristique d'un ascenseur. Les portes s'ouvrirent. On la poussa dedans. Ce n'est qu'une fois parvenus au bon étage que, après quelques secondes, sans doute pour passer une porte, Alexis put enfin voir de nouveau.

Elle observa l'homme qui lui faisait face. Tous les stores étaient fermés. Toute cette aventure n'avait pas fini d'être glauque.

"Te voilà enfin. J'étais impatient de rencontrer celle qui tente de me faire concurrence."


Alexis arqua légèrement un sourcil. Impossible de savoir si le soulagement qu'elle ressentait provenait de la confirmation qu'il était question de drogue, ou si c'était une question d'ego fort mal placé, réveillé par la locution "faire concurrence".
La jeune femme n'était pas facilement impressionnée. Dans sa vie, elle avait côtoyé bon nombre d'individus imbus de leur personne, avides de pouvoir et agressifs. Elle était rarement saisie d'effroi au point d'être sidérée mais avançait toujours avec prudence face aux figures d'autorité de cet acabit. En cet instant, par exemple, elle savait qu'il fallait donner le change plus que jamais. Si cet homme la considérait comme une menace, il s'agissait de ne pas trop lui tenir tête, sans pour autant se faire docile.
Il lui fit signe de s'installer à son bureau. Elle tira le siège de droite pour s'y asseoir tandis que ses deux ravisseurs quittaient la pièce.


"Je suppose que le fait que vous évoquiez une potentielle concurrence est un signe de réussite pour ma modeste petite affaire. Cependant, je n'avais pas pour ambition de rivaliser avec qui que ce soit. Puis-je savoir à qui j'ai affaire ?"

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Robin Hartwood
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Dim 15 Nov - 15:09
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T'es curieux de la rencontrer enfin toi même, la jeune femme qui se permet de jouer sur ton terrain de jeu. L'un de tes gars t'a clairement sous entendu qu'elle était le genre qui pouvait sans mal finir sur le trottoir. Tu ne sais trop que en penser. Tu n'as pas besoin de forcer les minettes pour qu'elles acceptent de vendre leur corps pour ton compte. Tu préfères quand elles sont d'accord avec ça. Quand elles veulent se faire de l'argent facile et qu'elles comprennent que le mieux pour ça, c'est encore d'avoir un mac au dessus de la tête. Un gars doué. Un gars sûr. Un gars qui sait ce qu'il fait. Un gars qui saura les protéger et les défendre le moment venu. Alors non, ce n'est pas toi qui iras forcer une minette à écarter les cuisses pour quelques billets. D'autant plus que celle ci est, à ce que l'on dit, plutôt douée dans ce qu'elle fait. Autant dire qu'elle te rapportera plus d'argent si elle rejoint les rangs de tes apprentis chimistes, plutôt que ceux de tes poupées.

Quand elle est enfin assise en face de toi, tu ne lui laisses pas le temps de prendre la parole. Elle n'a certainement rien à dire de toute façon. Rien de franchement intéressant. Tu lui coupes donc l'herbe sous le pied et met les choses directement sur la table. Tu y vas fort en la qualifiant de concurrence. Dans le fond, tu ne le crois pas réellement. Elle est seule pour l'heure. A elle seule, elle ne représente pas un grand danger. Mais t'es du genre égoïste quand en vient l'histoire de ton business. Tu n'accepterais pas qu'une personne te fasse de l'ombre auprès du moindre de tes clients. Personne n'a donc le droit de faire des affaires sur ton terrain. Dans la ville qui représente le coeur et le cerveau de ton "petit" trafique. Il y a bien d'autres endroits à travers le pays où tu es implanté. Mais c'est différent. Dans ces autres grandes villes, c'est toi qui viens prendre la place des autres. T'agrandir jusqu'à les étouffer.

Parce que vous êtes maintenant seuls tous les deux dans ton bureau, elle prend la parole. Elle te répond non sans une pointe de moquerie dans la voix. Ou d'ironie, tu ne saurais le dire. Quoi qu'il en soit, elle ose t'offrir une réponse claire et limpide. Elle ose te signifier sa façon de penser, plus ou moins. Tu ne réponds pas tout de suite en retour. Tu ne souris pas non plus. Tu n'as pas la moindre réaction, si ce n'est de la regarder droit dans les yeux. Quand enfin tu remues, c'est pour te rapprocher de ton bureau sur lequel tu poses tes bras croisés. Pourtant tu t'offres le luxe de t'installer avec tes produits, dans ma zone. Tu ne lui réponds pas quant à savoir qui tu es. Parce qu'il est trop tôt pour le lui dire. Parce que tu ne sais pas encore ce que tu vas faire d'elle. Tout dépendra de ses réponses.

Tu n'as donc pas pris la peine de te renseigner quand tu as décidé de faire pousser des trucs illégaux que tu vends ensuite n'importe où ? Sans doute que non. Comme beaucoup de personnes dans ce milieu là, elle s'est lancée sans se poser plus de question que ça. Portée par l'envie et le besoin de se faire de l'argent le plus vite et le plus facilement possible. Ils sont idiots ces gens qui foncent tête baissée. Tellement pas ton genre, que tu ne comprends pas du tout le principe. Comment l'on peut être à ce point irréfléchis.
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Mar 24 Nov - 0:33



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Feat: @Robin Hartwood


Cet homme était doué d'un regard à la froideur sidérante. Alexis scruta la pupilles de son interlocuteur. Ce n'était certainement pas une démonstration de puissance. Il n'avait rien à prouver. Jouer du regard pour impressionner était bien en-deça du standing de ce personnage. Alexis le savait. Elle le lisait dans sa façon de l'observer, de se pencher légèrement vers l'avant; dans son attitude prédatrice et pourtant si tranquille. La jeune femme ne se sentait pas menacée, mais sévèrement jugée. Ce n'était pas une simple démonstration de pouvoir, ni une vaine déclaration d'hostilité.

"Pourtant tu t'offres le luxe de t'installer avec tes produits, dans ma zone. "


Voilà donc le problème. Le campus était une zone convoitée pour des raisons évidentes. Une telle concentration d'étudiants, de contextes festifs et de pression liée aux performances consitituaient des éléments stratégiques pour l'installation d'une commerce de drogue. Alexis n'avait pas fait d'étude de marché avant de se lancer parce qu'elle n'en avait pas besoin. Son offre allait trouver un public : des consommateurs occasionnels ou réguliers, soucieux de passer des bons moments, de décompresser ou d'optimiser leurs capacités de concentration. La jeune femme offrait des produits adaptés à la demande estudiantine, une population qu'elle connaissait très bien. Il lui avait suffi d'ouvrir l'œil à quelques soirées et de traîner dans quelques amphithéâtres pour confirmer l'intérêt de choisir cette cible, dont elle était toute proche.

"Tu n'as donc pas pris la peine de te renseigner quand tu as décidé de faire pousser des trucs illégaux que tu vends ensuite n'importe où ?"

La question s'était posée de sortir du campus, de la nuit. Viser les professionnels aux rythmes de vie décalés et malsains : restaurateurs, traders et autres cols blancs. Bien sûr, Alexis n'était pas stupide. C'étaient ces milieux-là les plus dangereux et les plus risqués en tant que débutant. Quand l'argent, le vrai, devenait un enjeu de négociation et de pouvoir. Là où le trafic n'était plus naïf ni récréatif, mais agressif.

Non. Alexis avait fait un choix stratégique et logique. Sans se renseigner outre mesure sur le crime organisé dans le ville de Chicago, certes, mais sans prise de risque parfaitement absurde, considérant son objectif de se faire de l'argent rapidement. Elle croisa les jambes et inclina légèrement la tête vers la droite, regardant toujours le baron dans les yeux. La sincérité marquait souvent les traits de la jeune femme. Lorsqu'elle prononça les mots suivants, son expression ne faisait pas exception :

"Votre zone... J'ignorais que le campus était un marché captif. C'est donc vous, derrière chaque petite frappe que j'observais. Belle stratégie que celle de donner l'illusion aux clients d'avoir le choix... même si je réprouve le manque de transparence, à titre plus personnel."

Alexis enfonça son dos dans l'assise du fauteuil. Elle avait délivré un message honnête et sans animosité. Voilà comment elle était face au reste du monde : bienveillante mais franche. Cela ne faisait pas d'elle une fragile petite chose, mais une femme droite et solide, résiliente. Capable de faire des choix et d'en assumer les conséquences.
Ce personnage ne semblait pas accepter la confrontation et ce n'était pas ce qu'elle lui offrait. La doctorante était avant tout une professionnelle. Puisqu'il tenait tant à lui faire la leçon sur sa façon de gérer son affaire, autant entrer dans un réel rapport commercial.

"Je ne me suis pas renseignée sur vous parce que je me suis positionnée sur une niche. Je ne fais pas dans les drogues dures. Je ne suis ni marchand de mort, ni marchand de sexe. Je vends sur le campus, c'est vrai. Mais pas les mêmes produits que vous. Qu'est-ce que vous attendez de cette conversation ?"




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Robin Hartwood
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Robin Hartwood
Mar 8 Déc - 20:34
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Aucun doute qu'elle fait parfaitement la différence entre un sourire sincère et le sourire froid et ironique que tu es en train de lui offrir. T'affiches l'expression du prédateur qui attend le petit faux pas de la part de sa proie, pour planter ses crocs dans sa gorge fragile. C'est ainsi que votre entrevue risque de se terminer d'ailleurs. Les choses sont plutôt "bien" partis pour mal se terminer. Parce qu'elle a l'air de vouloir te tenir tête. A souhaiter jouer la grosse dure alors qu'elle n'est qu'une gamine perdue dans le monde des grands. Petit anchois qui se retrouve au milieu des requins.

T'as toutes les peines du monde à ne pas gronder ta colère quand elle reprend la parole et qu'une fois de plus, elle te tient tête. Ouvertement. Sans l'ombre d'une hésitation. Elle se contente de te faire part de soin point de vue et elle ne tourne pas autour du pot. Et toi ça ne te fait que rager plus encore. Envie de lui coller une balle entre les deux yeux, sans hésiter plus longuement. Envie de te débarrasser de cette petite minette beaucoup trop sûre d'elle à ton goût. Tu as la sensation de n'avoir déjà perdu que trop de temps avec elle. A vrai dire, ce n'est pas qu'une sensation. Les aiguilles n'ont pas arrêté leur course dans le cadran accroché à ton poignet.

Penses-tu que j'en ai quoi que ce soit à faire de ton "point de vue personnel" ? Que tu l'interroges avec une ironie palpable. Effectivement, tu te fous pas mal de son point de vue, de son ressenti, de ses pensées diverses et variées concernant ton business, ta façon de le faire fonctionner et les types qui bossent pour toi d'une façon ou d'une autre. Tu te fous de tout ça parce que tu te fais un maximum de fric et que c'est là tout ce qui importe. Bien entendu. Le reste n'a que peu d'importance. Pour ne pas dire absolument aucune.

Tu ramènes tes mains l'une contre l'autre et les loges sous ton menton. Tu dois faire preuve de patience. Parce que la colère, l'emportement incontrôlable et incontrôlé, ça ne t'aidera évidemment pas à avancer. Tout au contraire, c'est seulement bon à te faire flancher et à mettre toute ta place en équilibre précaire. Tu le sais. Tu dois rester aussi calme et patient que possible. C'est ce qui fait fonctionner les choses. Ce qui t'offre ce statut si important. Tu t'es si peu renseignée, que tu ignores même que les drogues plus douces font également parties de mon business ... Que tu constates en l'observant toujours avec la même froideur implacable dans tes prunelles claires.

Que tu te retires. Totalement. Que ce soit à Chicago ou en dehors. Tu arrêtes ce que tu t'es amusée à faire ces dernières semaines ... Le ton est implacable. Il n'admet pas la moindre réplique. Ou je peux encore te proposer de rejoindre les rangs de mes chers chimistes. Si tu as tant besoin d'argent, tu accepteras ... Et honnêtement ... C'est préférable pour toi. Tu n'en dis pas plus. Le sous entendu est pour le moins évident.
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Ven 25 Déc - 22:52



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Feat: @Robin Hartwood


Il avait un problème. Un énorme problème. Ct homme ne jouit pas seulement les durs pour négocier; il cherchait à instiller un sentiment de peur déraisonné chez Alexis. Son attitude se faisait de plus en plus menaçante. Son regard froid rappelait de vagues souvenirs d'enfance à la doctorante.

C'était un après-midi de juin. Elle venait d'entrer dans l'enseignement secondaire. On pouvait lui donner onze, douze ans tout au plus. Avec l'argent de poche qu'elle avait obtenu en tournant les pages de son père pendant plus d'un mois, Alexis avait décidé de s'offrir une sortie au zoo. Seule.
Là, devant l'immense vitre, elle s'était figée face au mouvement lent d'un serpent. Un boa caoutchouc. Une femelle, plus précisément. Gestante. Elle était venue se réchauffer à la faveur d'un rayon de soleil opportun, sur un amas de pierres juste devant l'enfant. Oui. Juste là. Dans ce vivarium évoquant les paysages du Sud canadien.
L'animal s'était arrêté dans un triangle de lumière naturelle qui parvenait de la verrière au-dessus de leurs têtes. Alexis s'était approchée lentement.
Alors, ces deux jeunes êtres avaient échangé un long regard.

Ce même regard lui était adressé cette nuit.
Là était donc l'importante subtilité : si elle le soutenait avec une apparente décontraction, il n'en était pas moins glaçant.

La jeune femme ne releva pas les questions rhétoriques de son interlocuteur. De toute évidence, il était prêt à l'entendre mais se refusait à écouter. L'attention prêtée aux remarques d'Alexis était mauvaise. Il n'avait aucune intention de considérer son propos avec respect. Inutile donc de le gratifier d'explications sur sa capacité à comprendre que oui, il était évident qu'il vendait des drogues variées mais que celles-ci n'avaient pas le mêmes vertus et intérêts que les siennes... qui ne répondaient pas à un besoin strictement identique, et donc ne s'occultaient pas nécessairement.
Bien sûr, la curiosité des clients et la popularité croissante des produits qu'elle vendait menaçaient le business de cet homme. Cependant cela relevait plus d'une volonté de préservation de son monopole et de maintien d'un marché captif. Il avait beau ne pas avoir peur d'elle en tant qu'individu, il avait peur d'une concurrence. Pas de celle qu'elle offrait mais de l'idée qu'une tierce partie lui dérobe un tant soit peu de pouvoir.

Quelle originalité.
Un complexe de supériorité.

Ce mépris, cette agressivité contenue mais bien réelle, cette quête de domination... Voilà des éléments qui ne trompaient pas. Mais le plus drôle, ou plutôt... le plus ironique, c'était que dans la majeure partie des cas, un tel comportement était un mécanisme de défense lié à un complexe réel : un complexe d'infériorité.

Qu'avait-il donc pu vivre pour présupposer que la peur était la seule chose qui puisse plier autrui à sa volonté ? Que n'avait-il pas compris dans son attitude pour penser que le mépris aurait un impact positif sur la situation ?

"Que tu te retires. Totalement. Que ce soit à Chicago ou en dehors. Tu arrêtes ce que tu t'es amusée à faire ces dernières semaines ..."

Nous y étions. La demande de cessation d'activité en bonne et due forme. Elle n'avait rien de surprenant mais soulevait la question du poids d'Alexis dans le trafic local. Elle était minuscule. Elle était écrasable. Pourtant, il lui dévoilait un visage, lui accordait un temps précieux. Ce n'était pas tout.

"Ou je peux encore te proposer de rejoindre les rangs de mes chers chimistes. Si tu as tant besoin d'argent, tu accepteras ... Et honnêtement ... C'est préférable pour toi. "

Alexis arbora une moue circonspecte. C'était une offre d'emploi. Elle n'était pas des plus ragoûtantes, insultante par certains aspects... mais c'était une offre. Malgré une apparente insouciance, il reconnaissait forcément la qualité de son travail. L'innovation derrière ses produits. La rencontre systématique de l'offre avec le public.
Il avait eu le temps d'observer, d'évaluer. Feignait-il de ne pas être intéressé ?

La jeune femme se donna le temps de réfléchir. Pour cela, elle détourna le regard et plongea dans ses pensées. Les yeux rivés au sol, elle prit dix, vingt, trente, quarante secondes pour organiser ses questions et ses priorités. Elle éluda volontairement la menace proférée.

"Vous savez peut-être que c'est dans le développement de nouveaux produits que je me démarque. Etes-vous prêt à vous offrir cela ? En termes de moyens matériels, humains..." Elle observa une pause d'une fraction de seconde. "De rémunération."

L'expertise d'Alexis avait un coût. Si elle devait se priver de produire, il lui fallait au moins la garantie de gagner autant ou plus que seule. En outre, la demande de retrait était franchement abusive. Ne plus dealer à Chicago ? Ok. Ne plus dealer nul part ?
De quoi avait-il peur ? Qu'elle monte un empire pour renverser le sien depuis Boston, L.A. ou même Bâton Rouge ? Un peu de sérieux. Comment pouvait-il exiger cela ? Ca n'avait pas de sens.

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Mar 29 Déc - 13:20
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La froideur dans le regard s'étale sur l'ensemble de ton visage. Les traits tendus. Les lèvres pincées qui ne s'entrouvrent que pour des mots aussi froids que tout le reste. Tu n'admettras jamais qu'une gamine débarquée de tu ne sais où, se permette de t'affronter sans crainte apparente. Et c'est bien tentant de l'éliminer sans plus tourner autour du pot. Mais tu vas prendre sur toi. Non seulement parce qu'elle pourrait t'être utile en fin de compte. Mais également parce que tu ne peux pas éliminer toutes les personnes qui te dérangent plus ou moins. Tu risques d'éliminer la moitié de Chicago à agir ainsi. Et pour le coup, la petite brune n'est pas suffisamment importante pour que tu lui fasses sauter la cervelle. Et en même temps, si tu ne la gardes pas à l'oeil, tu pourrais te faire avoir. Certains prennent une importance inattendue. T'en es le parfait exemple. Toi qui est resté dans l'ombre d'un gang pendant des années, avant de créer un véritable coup d'état pour le renverser et lancer le tien. Aujourd'hui t'es en mesure de les voir venir de loin les semblants de tentatives de retournement. Alors ce n'est pas cette petite brune qui va te faire peur. Même si tu t'en méfies. Même si tu ne la quittes pas des yeux et que t'as bien l'intention de garder une vigilance accrue sur elle.

Finalement tu lui laisses deux options. Une troisième reste en sourdine mais l'air est suffisamment chargé en tension pour que l'évidence soit là. Que les mots soient soufflés dans le silence. Troisième et dernière option, finir avec une balle entre les deux yeux. Les deux autres semblent plus acceptables. Tu ignores pourtant bien pour laquelle des deux elle va pencher. Tu ne sais pas si elle sera d'accord pour se plonger plus en profondeur dans l'illégal, en rejoignant les rangs d'un gang. Ou si, tout au contraire, elle préférera quitter tout à fait ce monde. Abandonner la création de ces charmants petits produits et leur vente sur ton territoire. Un territoire que tu étales de plus en plus au travers des Etats-Unis. T'es la maladie qui se répand sur tout un pays. Qui accepte de se faire petite dans les autres grandes villes, pour ne pas trop secouer les autres trafiquants et gangs. Mais qui a le plein pouvoir sur Chicago.

Tu n'affiches aucune réaction quand elle t'offre un début de piste quant au choix de voie qu'elle pourrait emprunter. Elle a tout l'air d'être en train d'envisager de rejoindre les rangs des Bloody Boys donc. J'ai envie de croire que tu es suffisamment intelligente pour comprendre qu'à l'heure d'aujourd'hui, il n'y a aucune négociation de possible. Elle a tout l'air de s'imaginer que tu vas lui offrir tout autant, si ce n'est plus, que l'argent qu'elle se fait actuellement. Et dans le fond, c'est peut-être le ces. Parce que tu n'as pas la moindre idée de ce qu'elle gagne en se gérant toute seule. Mais le fait qu'elle veuille déjà se lancer dans des négociations -ou t'imposer même des choses- t'irrite d'avance. D'abord tu vas faire tes preuves. Ensuite on verra. Avec un peu de chance et de boulot, t'auras droit à tes propres cuisines et à ta propre brigade. Parce que même si elle n'a pas encore eus l'occasion de faire ses preuves au sein des Bloody Boys, tu sais qu'elle produit des choses incroyables. Ce sera certainement le grand luxe pour toi. Tu vas rapidement nous sortir des produits de très grande qualité, n'est-ce pas ?
code par drake.
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Mer 6 Jan - 0:41



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Feat: @Robin Hartwood




"J'ai envie de croire que tu es suffisamment intelligente pour comprendre qu'à l'heure d'aujourd'hui, il n'y a aucune négociation de possible"

Cette remarque arracha un petit sourire à Alexis. Pour un peu, elle aurait pu commencer à apprécier le vieux bougon. Il était dans une négation si systématique du concept de souplesse que c'était à se demander s'il n'était pas issu du croisement d'une nonne et d'un balai.
Non, vraiment. Alexis se porterait pour le mieux tant qu'elle n'aurait pas besoin de supporter ce négativisme au quotidien. Pourtant, la remarque était moins insultante que les précédentes. Ca n'en faisait pas un compliment, évidemment, mais l'évolution était là.

Alexis haussa les épaules avec un air décontracté. Résignée, elle murmura en se levant, plus pour elle-même que pour son interlocuteur : "A la fois, pour quel genre d'atout serais-je passée si je n'avais pas tenté ?"

"D'abord tu vas faire tes preuves. Ensuite on verra. Avec un peu de chance et de boulot, t'auras droit à tes propres cuisines et à ta propre brigade."

Elle le regarda d'un œil nouveau. Un sourire en coin se pointa subtilement, puis s'étira sur la totalité de sa face. C'était une réelle preuve de reconnaissance de la part d'un individu avare en compliments comme lui. Elle le savait. Il le savait, ou s'en rendrait compte avec la réaction dispro,portionnée qu'Alexis affichait, toute exaltante.
Toutefois, cela ne dura que quelques secondes. Alors qu'elle s'approchait pour tendre la main en signe d'accord, il reprit la parole.

"Ce sera certainement le grand luxe pour toi." Voilà qu'il se montrait de nouveau condescendant. "Tu vas rapidement nous sortir des produits de très grande qualité, n'est-ce pas ?"

Alexis réprima son geste. A la place, elle se rassit et plongea son regard dans celui de son potentiel nouveau patron. Les choses devaient cesser quant à ce manque de respect. Elle ne s'en formalisa pas pour autant.

"Avant de m'engager, je tiens à m'assurer d'une chose." Elle choisit de marquer une pause, l'air soudainement sérieux. "Je veux être libre de partir quand je le veux."

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Robin Hartwood
Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Ven 8 Jan - 13:43
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Tu ne prends pas la peine de répondre à sa question. Qui est certainement rhétorique en vérité. Inutile de lui donner tort ou raison. Et ton silence semble être une réponse suffisante de toute façon. Si sa question te rassure sur le fait qu'elle ait un minimum de caractère, elle t'inquiète également pour ces mêmes raisons. Tu ne pourras prendre le risque qu'une nana pareille tente de te tenir tête ainsi qu'à n'importe quel membre du gang. Mais tu devrais avoir le temps de voir venir les choses de toute façon. Parce qu'en attendant, tu lui proposes de faire ses preuves pour gagner une once de ton respect mais surtout, pour avoir droit à ses propres cuisines et à sa propre brigade. Tu peux le voir le sourire un brin idiot qui s'étale sur ses lèvres. Mais qui, forcément, ne te fait pas plus réagir que ça. Au contraire, tu trouves le moyen de la couper en plein vol, pour ne pas changer.

Elle préfère donc annuler son mouvement dans ta direction, pour retrouver le confort du siège dans lequel elle a pris place depuis un petit moment maintenant. Tu n'es pas surpris qu'elle ait encore une exigence à mettre sur le tapis. C'est le contraire qui t'aurait étonné. Que ce soit plus simple que ça. Trop simple. Vois ça comme un véritable contrat de travail ... Tu es libre de partir quand tu le souhaites. Tu dois seulement nous prévenir avant de le faire. En fonction du temps que tu auras passé avec nous, tu auras même une belle compensation financière. Tu ne penses pas utile de préciser qu'elle restera sous surveillance durant quelques temps, comme tout le monde, pour s'assurer qu'elle ne trahit pas le gang.  Tu te doutes bien qu'elle est suffisamment maline pour se douter que les choses ne peuvent être aussi simples qu'un contrat signé, une poignée de mains échangés et la fin d'une histoire qui se termine sans heurt et dans la plus grande simplicité.
code par drake.
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