Depuis qu'elle est arrivée à Chicago, on ne peut pas dire qu'Elsa soit encore totalement intégrée. Ca reste difficile pour elle. Et ça, peu importe où elle semble être. Elle a enchainé les villes et les pays mais jamais elle n'y est restée très longtemps. Par peur qu'il la retrouve d'une part mais aussi et surtout parce qu'elle ne se sent à sa place nulle part. Jamais. Chicago semble prometteur et cette fois, la blonde semble bien décidée à ne pas baisser les bras trop vite. Oui, c'est une promesse silencieuse qu'elle s'est faite à elle-même. Une promesse qu'elle compte bien tenir, qu'elle espère tenir. Et ce, même si elle a l'impression de le croiser tous les jours, qu'elle a le palpitant qui s'affole à chaque fois et manque de faire des malaises à presque tous les coins de rue. Côté boulot, c'est pas la grosse folie non plus. Elle trouve des bars de temps à autre pour l'accueillir et chanter mais rien de sérieux ou de fixe. Il va falloir qu'elle trouve rapidement un boulot stable sinon elle ne pourra bientôt plus payer son loyer et tout ce qui va avec.
Déjà 20h et elle doit aller faire trois ou quatre courses avant de rentrer chez elle. Mais avant ça, elle va aller tirer de l'argent au distributeur le plus proche. Elle pourrait payer en carte, bien entendu, mais avoir des espèces lui permet de mieux contrôler ses dépenses. Chacun sa façon de faire après tout. Elle ne connait pas encore très bien la ville alors elle sort son téléphone pour s'aider à s'orienter et à trouver un distributeur au plus près d'elle. Elle en trouve un au moment où la pluie commence à tomber. Evidemment ! Fallait que ça tombe là quoi ! Décidément, c'était vraiment une journée de merde aujourd'hui ! La pluie tombe de plus en plus fort et Elsa n'a rien pour s'abriter un peu de la pluie. Pas de capuche ou de parapluie. Elle trouve un abri relativement étroit pour quelques minutes, le temps de voir où elle doit se rendre. Elle pourrait attendre que la pluie cesse mais elle ne semble pas vouloir donner une accalmie à la jolie blonde. Le distributeur semble se trouver à quelques mètres. Alors, Elsa, se remet en marche et court jusqu'à destination. La porte ne veut pas s'ouvrir. Eidemment !!!!!!! Ca continue ! Un tapis l'empêche de s'ouvrir correctement. Elsa force le plus possible avec sa force de mouche et parvient à se faufiler (enfin !) à l'intérieur. Elle dégage alors le tapis aussitôt pour éviter à d'autres d'avoir le même soucis qu'elle. Mais au moment où elle veut le pousser, elle glisse et tombe le cul sur le sol trempé. "AAAAAH ! Mais c'est pas vrai bordel !" Oui, elle s'est fait mal. Mais tout ça n'est que la continuité de la journée.
Ca avait commencé ce matin déjà quand elle avait renversé son café sur son tee-shirt préféré. Puis, y'avait eu le rideau de douche qui s'était cassé la gueule. En milieu de matinée, elle avait reçu un appel qui lui signifiait que sa prestation de ce soir était annulée. Ensuite, il y eut une accalmie jusque... là. Trempée, grelottante, Elsa se mit à frotter ses mains sur son jean pour tenter de les sécher un minimum. Elle tenta même sur ses fesses mais ça lui fit mal et cela ne signifiait qu'une seule chose : elle allait avoir un beau bleu à cet endroit. La carte sortie, elle tenta de dégager ses cheveux trempés qui lui collaient au visage alors qu'un homme entra. Elle tourna la tête et le salua d'un timide "Bonsoir" avant d'insérer sa carte. Elle n'était désormais plus seule et ne pouvait donc s'octroyer le loisir de prendre son temps. Sa carte ressortir aussitôt. Arquant un sourcil, Elsa ne comprit pas pourquoi. Elle la frotta contre son tee shirt et refit le même geste. Geste de trop, certainement. Journée compliquée qui ne fait que continuer... Le distributeur venait d'avaler sa carte. "Quoi ??? Non non non !" Elsa tapa sur plusieurs touches pour tenter de faire ressortir sa carte. Oui, c'était peine perdue. Bien évidemment ! Mais elle tenta quand même. "Sors putain !" Le tapotage plus ou moins doux commença à se faire un peu plus violent jusqu'à ce qu'elle donne un coup de poing sur l'écran et se pète très certainement le poignet. Un cri de douleur envahit alors la pièce et elle s'écroula au sol en pleurant et en tenant son poignet. C'en était trop cette fois. Cette journée était horriblement catastrophique et il fallait que ça se termine. Seule, trempée, grelottante et apparemment fauchée, Elsa pleurait assise au sol. Le pauvre mec qui venait d'entrer n'allait certainement rien comprendre à la situation et allait très probablement se barrer. Et il aurait totalement raison !
La bulle de ton chewing gum manque de t'éclater à la tronche. Alors tu choisis plutôt de l'aspirer pour que l'air ne s'échappe pas trop brutalement et que la pâte n'aille pas se coller à ton visage pour de bon. Parce que ça ne serait pas du plus bel effet pour le coup. Même si tu sors du rendez-vous professionnel qui a réussit à te faire sortir de ton petit appartement. Maintenant, tu as bien l'intention d'aller retirer quelques espèces pour aller te perdre dans l'un des marchés de la ville. Tu as tendance à vivre enfermé et renfermé sur toi même, chez toi. Alors quand tu sors par obligation, tu fais en sorte de rendre l'expérience un tant soit peu intéressante. Alors pour aujourd'hui ce sera une balade sur un marché. Tu sais qu'il va y avoir énormément de gens et que ça risque de devenir compliqué par la suite. Parce que quand il y a du monde, ça se bouscule et ça part dans tous les sens. Il te semble que les gens sont de moins en moins respectueux avec le temps.
Quoi qu'il en soit, tu vas quand même prendre le risque d'aller t'y perdre dans cette foule où se mêlent habitants de la ville et touristes en tous genres. D'abord, la banque. Dans laquelle tu entres en retirant la capuche qui dissimulait une coupe de cheveux approximative. La pluie a bousculé l'effet gominé parfait et quelques mèches ont rendu visite à ton front, malgré la capuche pas tout à fait imperméable. Bonsoir ! Que tu réponds tout naturellement. A la jeune femme qui, comme tu peux sans mal le constater, n'est pas dans un meilleur état que toi. Tu dirais même que c'est pire tant ses cheveux longs sont trempés. Et ce n'est pas toi qui pourras l'aider en lui prêtant un parapluie, puisque tu as été assez malin pour partir sans. En soit, la pluie ne te dérange pas plus que ça. Tu espères juste ne pas attraper un rhume à la con.
T'as le nez plongé dans ton téléphone, quand la jeune femme commence à se remuer et à s'énerver. Tu sursautes quand elle gueule à moitié et relève la tête pour la regarder. Un peu inquiet quand même. Malheureusement pour elle, il n'y a plus de guichet ouvert à cette heure ci. Et donc, personne pour lui venir en aide. Et toi, tu sais bien que tu ne peux rien faire du tout pour elle non plus. Forcément, c'est quand elle se laisse tomber à même le sol pour pleurer, presque roulée en boule, que t'es le plus surpris. Et que tu n'as aucune idée de ce que tu peux et dois faire dans une telle situation. Tu n'as franchement jamais vu personne se mettre dans un tel état. Enfin si, toi. Mais tu ne le fais certainement pas devant un public. Euh ... Oui, très belle intervention. A mon avis, personne ne pourra la récupérer. Vous devriez revenir demain matin dès l'ouverture, pour qu'on vous dépanne. Enfin tu n'en sais rien, bien sûr. Tu proposes juste une idée comme ça.
Y'a rien qui s'est passé comme elle l'aurait voulu aujourd'hui. Rien du tout. Et c'est même aller de pire en pire. Et là, le distributeur qui vient d'avaler sa carte, c'est l'apothéose ! Elle craque Elsa. Elle ne pensait pas pouvoir craquer comme ça, en "public", et pourtant... Mais quand ça arrive ce genre de truc, ça prévient pas. Si elle est plutôt extravertie comme fille, ça ne l'empêche pas de savoir se tenir un minimum quand il le faut. Pauvre homme qui vient d'entrer et qui assiste à ça ! Elle en est pathétique la blonde. Mais surtout, elle a oublié qu'elle vient de le saluer seulement quelques secondes/minutes plus tôt. Elle a tout oublié. Chicago n'est peut-être pas faite pour elle en fin de compte ? Encore trop tôt pour le dire, certainement. Mais on ne peut pas dire que ça commence super bien pour elle. Roulée à moitié en boule, le cul vissé sur le sol, elle sursaute quand il émet un "euh..." Oui, elle l'avait bel et bien oublié. Se reprenant aussitôt, elle sèche ses larmes rapidement et se remet sur pied non sans tenir son poignet qui lui fait mal. Elle le regarde alors qu'il prend, cette fois, vraiment la parole. "Sans déconner ? Bien vu Einstein ! J'aurai pas deviné sans vous !" Mais aussitôt, elle s'en veut de lui avoir parler comme ça. Ca ne lui ressemble pas à la blonde d'être agressive. Elle fait aussitôt un pas vers lui en levant les mains. "Désolée, je ne voulais pas vous envoyer chier." Soupirant, elle secoue la tête avant de chercher dans son sac pour en sortir une clope qu'elle allume aussitôt. "J'ai passé une journée vraiment très très merdique. Et vous n'y êtes pour rien. Désolée..." Elle lui sourit, presque timidement, comme une demande de pardon, avant de se diriger vers la porte. La pluie tombe toujours très fortement alors elle ouvre malgré tout cette porte et la bloque avec le tapis qui la gênait quelques minutes plus tôt pour pouvoir s'appuyer contre le chambranle et fumer sa clope tranquillement, attendant que la pluie cesse. Ou se fasse moins violente en tout cas. Elle regarde son poignet qui la lance un peu et le fait rouler. C'est douloureux mais supportable. Rien de cassé à première vue mais elle n'est pas médecin. Elle mettra de la glace dessus en revenant chez elle. Mais avant, elle irait bien boire quelques verres dans le premier bar sur sa route histoire d'oublier quelque peu cette journée plus que pourrie !
C'est un peu une claque dans la gueule qu'elle t'offre quand elle te répond. Apparemment fort agacée par le fait que tu ais ainsi pris la parole. Que tu ais fait cette remarque somme toute assez logique. C'est un peu de ta faute aussi. Quelle idée de vouloir être sympa avec tout le monde. Et même avec une gonzesse qui se fout d'être ridicule en se roulant en boule à même le sol, pour pleurer toutes les larmes de son corps. Toi, tu ne les comprends pas les gens comme ça. Qui mettent totalement de côté leur fierté pour craquer devant un public. Parce que toi c'est tout le contraire. Tu parviens à donner le change en face à face. A faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur de mondes. Alors que dans les faits, tu attends seulement d'être seul et enfermé chez toi, pour laisser tes démons te tomber dessus et te faire ton compte. Finalement, la nana regrette ses mots aussitôt qu'ils se sont échappés de sa bouche. Puisqu'elle est déjà à faire un pas dans ta direction pour s'excuser.
J'aurais pu parier là dessus, oui ... Non parce que sans vouloir être méchant, elle a grise mine quand même. Trempée de la tête aux pieds, le visage recouvert tout autant de larmes que de gouttes de pluie ... Et voilà qu'elle extirpe une cigarette d'un paquet, pour la glisser entre ses lèvres et l'allumer. Comme si elle oubliait qu'elle est en intérieur et donc pas du tout supposée fumer là. Enfin soit. Toi tu t'approches plutôt de l'autre guichet automatique pour retirer l'argent que tu étais venu chercher. Vous savez, y'a un marché couvert et de nuit à deux pas de là, si vous voulez vous acheter un parapluie. Ouais, tu ne sais pas si elle souhaite vraiment être guidée dans les parages ou pas. Mais t'es trop altruiste pour la laisser en l'état de toute façon. Alors juste au cas où, tu prends quand même la peine de le lui apprendre et de le lui dire.
Et pour le coup, t'es pas certain de pouvoir lui offrir plus que ça. Parce qu'elle a l'air sacrément sur les nerfs et qu'elle ferait sans doute mieux de rentrer chez elle pour prendre une bonne douche chaude et enfiler des vêtements secs. Mais peut-être que c'est un médecin que vous devriez voir. Constat qui est fait quand ton regard se pose sur elle qui se masse le poignet. Elle a effectivement l'air d'avoir sacrément mal, au vu de la façon qu'elle a de le remuer. Mais encore une fois, ça ne te regarde pas plus que ça ce qu'elle a envie de faire de sa soirée. Elle avait peut-être même déjà des plans de prévus, pour essayer de rectifier le tir de la journée pourrie qu'elle a l'air d'avoir passé jusque là.
Elle a à peine ouvert la bouche qu'elle s'en veut aussitôt de l'avoir envoyé bouler de la sorte. Mais après une telle journée, on ne se contrôle pas toujours. Enfin, Elsa surtout. Son côté impulsif l'emporte un peu trop parfois. Mais fort heureusement, elle s'en excuse aussitôt. Et fort heureusement aussi, le mec présent ne semble pas s'en offusquer. Il aurait parier sur le fait qu'elle a passé une sale journée ? Vraiment ? Punaise, elle doit vraiment avoir une sale tronche en cet instant précis. Les cheveux trempés - autant que ses vêtements d'ailleurs - les larmes & Cie ... sans parler du maquillage qui a dû bien évidemment couler et qui doit la faire ressembler à un panda dépressif... La continuité de la journée quoi. Elsa se dit que ça ne pourrait pas être pire. Quoique... Faut jamais dire jamais il parait !
L'inconnu du distributeur lui parle alors d'un marché nocturne à deux pas. Elsa se retourne alors pour le regarder et lui sourit. "C'est gentil merci mais je n'ai pas d'argent..." Elle fait une légère moue. S'il se rappelle bien, le distributeur vient d'avaler sa carte. Elle écarte ensuite les bras. "Et puis, j'suis plus à ça près j'pense." Elle en rit avant de hausser les épaules et tirer sur sa clope. Oui, vaut mieux en rire maintenant. "J'pense que j'vais plutôt rentrer chez moi. Mais c'est très gentil. Merci à vous." Elle sent toujours son poignet qui la lance et tente de le faire bouger mais les grimaces qu'elle affiche ne sont pas très bon signe. Et l'inconnu semble le constater puisqu'il lui conseille d'aller voir un médecin. Elsa secoue alors la tête. "Non... Ca devrait aller. J'arrive à le bouger quand même. Ca doit sûrement être rien du tout. J'vais mettre de la glace dessus en rentrant chez moi." Décidément, il est vraiment très gentil ce mec. Ca en serait presque chelou.
Elle finit sa clope et sort trois secondes pour aller l'écraser dans le cendrier non loin de la porte qu'elle a laissé ouverte. Elle se faufile de nouveau à l'intérieur et là, c'est elle qui lui pose des questions. Chacun son tour. "Vous êtes tout le temps gentil comme ça avec des inconnues qui semblent sorties d'un asile ?" Parce que bon, soyons logiques quand même, le spectacle qu'elle vient de lui offrir aurait pu en effrayer plus d'un non ? Elle semble réfléchir avant de lui poser une autre question. "Et à part un marché et un docteur... vous auriez pas plutôt un bar sympa à me conseiller ? Parce que là, c'est plutôt d'une bonne bière ou d'une vodka dont j'aurai besoin..." Mais Elsa semble déjà oublier qu'elle n'a plus un centime. Elle n'est pas prête de la boire sa vodka !
Tu ne sais pas si elle est toujours à ce point impulsive ou si c'est parce qu'elle a vraiment passé une très mauvaise journée, qu'elle te parle sur ce ton. Mais pour le coup, elle est vraiment mauvaise quand elle t'envoie bouler. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé d'être sympa. Mais elle a tout l'air de réaliser l'inutilité de son emportement, puisqu'elle s'excuse. Et toi tu n'es pas assez rancunier pour lui en vouloir plus que ça. Quand bien même elle t'est parfaitement inconnue. Inconnue ou pas, tu mentionnes le marché auquel elle peut avoir envie de se rendre, histoire de rectifier le tir de sa sale journée. Mais elle te rappelle aussitôt qu'elle n'a plus d'argent. Soit. J'oubliais ... Ce qui te fait lever les yeux au ciel. Parce qu'elle vient quand même tout juste de la perdre dans la machine sa carte. Tu l'as vu faire pourtant. Enfin soit, elle aurait tout aussi bien pu avoir quelques billets sur elle, pour ce que t'en sais. Toi tu as toujours quelques espèces sur toi, au cas où.
Soit ... C'était aussi une idée pour tenter de finir la journée sur une bonne note. En tout cas meilleure que tout ce qu'elle a pu vivre au cours de sa journée. Ce qui ne devrait pas être trop compliqué pour le coup. Parce qu'elle n'a pas été franchement gâtée de ce que tu as pu en voir et en comprendre. Bien sûr, si elle préfère rentrer se réfugier chez elle, ça te semble être une bonne idée également. T'es bien placé pour savoir qu'on est parfois mieux chez soi. Vu que tu te réfugies souvent dans ton appartement. Mais avant de rentrer chez elle, toi tu penses qu'elle ferait mieux de montrer son poignet à quelqu'un de compétent. Ce qu'elle refuse. Prétendant que ce n'est pas si grave que ça. Tu ne vas évidemment pas insister. Parce que ça ne te regarde pas outre mesure. Tu finis enfin par retirer la petite somme d'argent que tu étais venu chercher. Et que tu ranges dans une poche intérieure de ta veste, histoire que les billets ne prennent pas la flotte avec ce qui continue de tomber.
Tu pivotes sur toi même au moment où la jeune femme est de retour dans le coin et qu'elle te pose une question qui t'arrache un rire pour le moins spontané. Il faut dire que tu as le rire facile. Je suis toujours gentil. Et avec tout le monde. Je fais pas de distinction. Et ça n'a franchement rien d'une vantardise. Pour le coup, tu te contentes d'énoncer un fait avéré. T'es le genre de type ultra sympa et ultra sociable, qu'on ne peut que souhaiter avoir dans ses amis proches. Il n'y a qu'une certaine rouquine qui te repousse et qui fait tout son possible pour que tu lui lâches la grappe. En vain, selon toute vraisemblance. Tu t'accroches. C'est davantage ça ton défaut. A la question suivante, tu penches légèrement la tête sur le côté pour la regarder avec beaucoup de sérieux. Je croyais que vous n'aviez plus un rond sur vous ? A moins que l'argent ne soit réservé à l'alcool ? Que tu t'amuses. Mais allez, je veux bien vous inviter à boire un verre ! Et t'es tout à fait sincère.
Il se montre super gentil avec elle alors que clairement, elle ne le mérite pas. A sa place, elle aurait filé depuis bien longtemps la blonde. Mais lui, non, pas du tout. C'est même plutôt tout le contraire car il lui conseille même quelques trucs. Pour le marché, non. Pas possible, pas d'argent. Mais l'idée reste quand même dans un coin de sa tête. Un parapluie ! Voilà une idée qui est loin d'être bête ! "Finir la journée sur une bonne note... C'est clair que je ne serai pas contre !" Et plutôt deux fois qu'une d'ailleurs ! Pour ça que rentrer chez elle, prendre une douche chaude, mettre de la glace sur son poignet et déprimer en mangeant de la glace devant un film à la con semblait être une bonne idée. A moitié on dira. Parce que clairement ça va être une soirée déprime. Alors, elle recule un peu plus le moment où elle va repartir, le moment où elle va rentrer chez elle. L'excuse est toute trouvée : il pleut toujours atrocement fort. Mais ça ne durera pas, elle le sait.
Alors, elle décide de passer le temps en posant quelques questions à l'inconnu. A son grand étonnement, il éclate de rire. Elle sursaute sur le moment, passablement surprise, mais rit à son tour légèrement en l'entendant. Il a le rire communicatif dites donc ! "Eh bien... C'est tout à votre honneur. Peu de gens sont comme ça, vous le savez ?" Il doit le savoir, oui, très certainement. Bien trop gentil pour son propre bien ce jeune homme. Quoique... C'est peut-être une façade en fait. Peut-être que c'est un tueur en série sanguinaire ! AAAAAAH !!! Ahem. Elsa et son esprit qui divague encore. Ca va aller. Don't worry. Elle le remercie une nouvelle fois pour le médecin mais opte plutôt pour lui demander conseil pour un bar non loin. Boire ! Voilà une idée qu'elle est bonne non ? Mais seulement, voilà, Elsa a oublié qu'elle n'avait pas d'argent. Lui non puisqu'il le fait remarquer - en même temps elle vient tout juste de le lui dire ! - En réponse, elle se facepalm. "Pfff mais non. Vous avez raison. J'ai pas un rond. Bon... bah j'vais vraiment rentrer chez moi alors !" dit-elle presque dépitée. Mais ça, c'était sans compter sur lui qui propose de lui offrir un verre. Ecarquillant les yeux, Elsa semble bugger l'espace d'un instant. "Sérieusement ?" Elle attend qu'il acquiesce. "J'accepte ! Merci beaucoup ! Moi c'est Elsa au fait. Et vous ?" Elle tenterait bien de lui trouver un prénom mais d'une part, elle serait à côté et d'autre part, il risquerait de le prendre mal. Elle a bien vu ce que ça avait donné avec Roberto/Ezechiel...
Rien de trop surprenant dans le fait qu'elle ne soit pas contre l'idée de terminer sa journée sur une bonne note. T'es bien placé pour savoir ce que ça fait d'avoir des journées pourries bien comme il faut. Seulement, toi ça va toujours trop loin et ça se termine souvent très mal. Au point que tu vis reclus et enfermé chez toi et sur toi même, pendant des jours et des jours. Ce qui n'est pas forcément très recommandé. Mais tu ne contrôles pas ton cerveau pour le moins détraqué. Celui là même qui te fait vivre un enfer, beaucoup trop souvent à ton goût. Mais tout ça ne t'empêche aucunement d'être le genre de mec qui semble presque trop sympa pour être honnête. Tout en l'étant pourtant bel et bien. Tu es sincère dans ta gentillesse et t'es bien incapable de faire autrement. Et tu penses évidemment qu'il faudrait plus de gens comme toi sur cette Terre. Ce qui n'est certainement pas gagné. Qu'importe. Si tu peux offrir du peu de lumière que tu as, aux gens "dans le besoin" tu le fais avec plaisir.
Oui je le sais ... Raison de plus de l'être, donc. Que tu te contentes de lui répondre dans un haussement d'épaules qui veut dédramatiser la chose. C'est pourtant fort dommage et fort triste, qu'il n'y ait pas plus de gens comme toi. T'es même tellement sympa, que t'as déjà en tête de lui proposer un verre quand elle demande un bar. D'autant plus que, même si elle semble avoir déjà oublié ce détail, elle n'a pas un rond sur elle. C'est elle même qui vient pourtant tout juste de te le rappeler, alors que tu avais toi même plus ou moins oublié. C'est le serpent qui se mord la queue. Et toi ça te fait finalement sourire alors qu'elle affiche des réactions toutes plus disproportionnées les unes que les autres. Pour le coup, tu n'es pas trop dépaysé puisque tu n'as que trop souvent tendance à avoir ce genre de comportement qui peut excéder et agacer quelques personnes. Forcément, voir quelqu'un qui est à peu près comme toi là dessus, ça ne peut que t'amuser.
C'est un peu pour ça que, finalement, tu te décides à l'inviter à boire un verre. Ce n'est pas ça qui va faire un gros trou dans ton porte monnaie. Bah oui, sérieusement. Pourtant, ça arrive peu que tu sois très sérieux. Je m'appelle Stan. Enchanté Elsa ! Que tu t'exclames avec un sourire pour le moins démesuré. On devrait y aller maintenant, j'ai l'impression que la pluie est un peu calmée. Ce qui ne t'empêche pas de rabattre ta capuche sur ton crâne, avant de sortir pour affronter la flotte qui tombe quand même pas mal encore. C'est quand même à pas rapides que tu prends la direction d'un petit bar sympa que t'aimes bien.
On récolte ce que l'on sème. C'est une philosophie à laquelle croit Elsa. Toutes ces mauvaises ondes/énergies, elle les a mérité. C'est ce qu'elle croit. Elle avait tout pour être heureuse - enfin - et elle a tourné le dos délibérément à ce bonheur qui ne demandait qu'à lui tendre les mains. Du coup, la journée bien pourrie qu'elle vient de passer ce n'est qu'un retour de boomerang. Un juste retour des choses pour lui montrer que sa vie peut être pire à chaque nouvelle journée qui s'annonce. Le karma quoi. Mais fort heureusement pour elle, Elsa croise en ce moment des personnes relativement gentilles. Des gens qui s'inquiètent peut-être pour elle alors qu'ils ne la connaissent même pas. Des personnes gentilles, bonnes, naturellement. Et ça lui fait du bien à la blonde. Beaucoup de bien. Comme cet inconnu qui lui propose même de lui offrir un verre. Arnaque ou pure gentillesse ? Apparemment, c'est vraiment de la gentillesse. Et si elle ne semble pas le croire, ça ne dure que quelques secondes avant d'accepter volontiers sa proposition. "Enchantée également Stan !" lui répond-elle après qu'il se soit présenté.
Elle hoche la tête positivement quand il dit qu'il vaut mieux profiter de l'accalmie et le suit dans la rue pour rejoindre un bar non loin de là où ils sont. Une fois entrés, ils s'installent à une table et le serveur ne tarde pas à venir prendre leur commande. Bière ou vodka ? Elle hésite et finit par opter pour une vodka pomme. Et en attendant qu'ils soient servis, elle fouille dans son sac pour en ressortir un stylo. Elle va faire quoi avec ça ? Ecrire un roman ? Lui donner son numéro ? Oh non ! Rien de tout ça ! Elle s'en sert pour attacher ses cheveux en un chignon fait à la va-vite. Elle en a besoin. Ses cheveux trempés sont déplaisants, gênants. Une fois fait, elle regarde Stan presque gênée. "Merci. Pour l'invitation. C'est gentil." De nouveau un sourire avant qu'elle ne se lance à parler - oui, encore. Faut bien meubler la soirée non ? Ils ne vont pas se regarder dans le blanc des yeux quand même ! "Alors Stan ! Tu fais quoi dans la vie à part venir en aide aux gens en détresse ?" C'est plutôt pas mal pour un début non ?
C'est un sourire très sincère que tu lui offres quand elle te répond avec toute la spontanéité qui semble la caractériser. T'es encore relativement surpris par le fait qu'elle soit à ce point enjouée alors qu'un peu plus tôt, elle était roulée en boule sur elle même à pleurer sur sa sale journée. Et à la fois, pas tant de surprise non plus, puisque tu es ce genre de personne également. Capable de passer d'une humeur à une autre, en un rien de temps. Tout comme elle en plus, il s'agit évidemment des extrêmes niveau humeur. Tantôt d'excellente humeur, tantôt au fond d'un trou bien profond où tu es bien seul. Aujourd'hui, malgré le temps très maussade à l'extérieur, tu es d'excellente humeur. Assez pour inviter une parfait inconnue, à aller boire un verre avec toi. Et pour le coup, elle ne s'est pas faite prier. Sans doute parce qu'elle en a bien besoin, elle aussi !
Vous rejoignez donc assez vite le fameux bar que tu connais, à deux pas de là. Et vous installez à une table où elle demande un vodka pomme et toi, une bière. Tu préfères faire léger en général, pour ne pas prendre le risque de terminer ivre mort et tout à fait dépressif devant tout le monde. Ca me fait plaisir ! Et c'est évidemment dit avec toute la sincérité du monde. Sourire offert, avant qu'elle ne t'interroge sur toi. Tu ne sais pas si ça l'intéresse vraiment ou si elle fait seulement sa curieuse parce qu'elle se sent obligée et redevable. Je dessine des BDs. Que tu ne te fais quand même pas prier pour lui répondre. Et toi ? T'es pas du coin apparemment. T'es nouvelle en ville ?
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