- Tu as clairement eu la surprise du siècle en arrivant au boulot tout à l’heure. Les mots de ton ange gardien avaient été clairs, il avait reçu l’ordre d'annuler tous tes rendez-vous en te disant que tu avais été mise à la porte. Il n’avait pas plus d’explication à te fournir, il n’en savait rien car ce n’était que les ordres du boss. Tu étais folle de rage, persuadée qu’il s’agissait certainement d’une erreur car il est impossible que tu es merdé quelque part. Tu n’as jamais eu aucune plainte d’un client, au contraire tu étais celle dont la demande dépassait clairement le possible. Tu avais trouvé refuge dans un bar non loin, achetant un paquet de clopes par la même occasion car tu avais grandement besoin de te détendre un peu maintenant que tu n’avais plus de boulot. Tu as réfléchi durant de longues minutes en te demandant ce que tu avais pu faire mais tu ne voyais qu’une seule explication : Ezechiel. Plus tôt dans la journée, il semblait déjà frustré du fait que tu ne pouvais pas lui accorder le temps qu’il désirait à cause de tes rendez-vous et tu ne serais donc pas surprise qu’il ait décidé de prendre le taureau par les cornes pour régler ce problème. Tu espères vraiment que ce ne soit pas le cas, il sait à quel point tu as besoin de ce boulot et encore plus maintenant qu’il est au courant de l’existence de ta fille.
Quelques messages plus tard et tu étais maintenant persuadée de ce que tu pensais, c’était lui. Il avait été égoïste en ne pensant qu’à son propre confort mais tout semblait si simple pour lui… Il avait de l’argent pour t’aider mais toi tu n’en voulais pas. Tu as toujours eu pour habitude de te débrouiller seule, même le père de ta fille n’a jamais été d’une grande aide dans la vie de cette dernière alors évidemment, tu ne peux pas accepter que ce soit le cas désormais. Bien qu’à l’évidence, tu ne sais pas comment tu vas pouvoir te débrouiller pour payer ses frais de scolarité qui représentent tout de même une belle somme et que tu pouvais te le permettre grâce au salaire confortable que tu avais. Le pire dans tout ca, c’est que tu es incapable de lui en vouloir totalement et que tu es dans l’incapacité de résister lorqu’il est presque sur le point de te faire une déclaration. Et voilà que tu es entrain de grimper dans ta voiture pour rejoindre son chez lui alors que tu es pourtant entrain de te convaincre intérieurement que ce n’est pas une bonne idée et que tu devrais laisser tomber une bonne fois pour toute. Tu pourrais simplement prendre l’autre chemin pour rentrer chez toi mais au lieu de ca, tu prends celui qui te mène tout droit à lui. Il n’est pas encore là lorsque tu te gare devant alors tu restes un instant dans ta voiture en attendant son arrivée alors même que tu es encore entrain de bouillir de l’intérieur. Il a intérêt d’être là rapidement. -
La décision qu'il a pris trop hâtivement sans doutes. Submerger par une vague de colère et de haine face à l'idée qu'elle puisse vivre avec un autre ce qu'elle vit avec lui. Continuer ainsi n'est plus possible pour lui alors il a pris des mesures draconiennes. Il n'a pas eu d'autre choix en comprenant qu'elle ne quitterait jamais ce boulot par elle même. Ces sous entendus pourtant clairs dans l'après midi. Il n'éprouve aucune honte à avoir fait ce choix qui était le meilleur pour lui et pour eux dans un sens. Il a essayé de s'éloigner d'elle pour retenir ses pulsions dévastatrices mais elle s'est repointée comme une fleur, le laissant dans l'incapacité totale de se séparer d'elle de nouveau. C'est simple en vérité ce qu'il demande, c'est eux ou lui mais il ne supportera pas que ça persiste de cette façon. Et il est certain qu'elle est en capacité de le comprendre. Après tout, elle réagirait comment elle, si elle savait qu'il couchait avec une fille différente chaque soir, même si c'est pour son métier.
Leena qui n'a visiblement pas apprécier son initiative. Il parvient pourtant à la convaincre de le rejoindre chez lui durant une soirée plutôt calme. La sienne s'étant largement libérée, elle n'avait d'autres options que d'accepter. Il sait bien qu'il risque de s'attirer ses foudres de cette façons mais tant pis. Sa Harley qu'il gare sur le côté, le casque qu'il retire avant de reconnaitre la voiture de celle qui fait vibrer son cœur trop vivement. Il se rapproche jusqu'à arriver au niveau de la vitre de la jeune femme, lui faisant signe de l'ouvrir. tu comptes rester dans la voiture ? qu'il demande avec un sourire sur les lèvres, comme si ce qu'il venait de faire était oublié. La situation qu'il dédramatise au possible pour que ça passe plus facilement. De toutes façons, c'était simple, soit elle partait, soit ils se séparaient dans le fond. Ceci dit, c'est peut être le résultat qu'il va obtenir avec ces merdes. Quel con. Surtout qu'il y a de gros risques pour qu'il se mange la portière s'il reste ici. Elle est là ceci dit... C'est plutôt bon signe pour son grade non ?
- Le bruit de sa bécane qui parvient à ses oreilles, tu pourrais la reconnaître entre mille car elle est assez particulière à ton coeur étant donné que cela signifie qu’il n’est pas loin. Tu attends tout de même à l’intérieur de ta voiture, le temps qu’il descende et qu’il retire son casque mais il a l 'air de l’avoir fait bien plus vite que prévu puisqu’il se retrouve déjà près de sa vitre. Tu baisses alors le carreau de ta voiture avant qu’il ne te demande si tu comptes rester à l’intérieur. Tu n’aurais pas pris la peine de venir jusque devant chez lui si c’était le cas, tu aurais plutôt pris la route pour rentrer chez toi. Le problème c’est ce sourire débile qu’il a sur les lèvres, en temps normal tu adores le voir mais en l'occurrence tu as l’impression qu’il est bien trop fier de ce qu’il a fait plus tôt dans la journée. Pourtant, il vient clairement de te foutre dans une merde sans nom. -
“Bien sûr que non, je vais sortir voyons.”
- Tu ne lui laisses pas vraiment le temps de se reculer que déjà, tu ouvres la porte de ta voiture assez brutalement pour qu’elle vienne le percuter de plein fouet. Tu prends tout de même un air tout à fait innocent, comme si tu n’avais pas fait exprès de lui faire du mal alors que c’était tout à fait volontaire. Petite vengeance personnelle pour avoir osé être égoïste à ce point. Tu n’es pas capable de le blesser à la force de tes bras, c’est certain alors il faut bien que tu trouves un autre moyen de le lui faire regretter. Il est pourtant évident que l’usage de la force n’est pas ta seule arme. Tu finis tout de même par sortir, sans même te soucier de son état et tu t’avances vers l’entrée de son immeuble comme si de rien n'était. Le problème, c’est qu’il ne semble pas te suivre puisqu’il doit encore être entrain de se remettre de ce qu’il vient de subir. Tu te retournes alors avec le même sourire qu’il avait tout à l’heure. -
“Tu comptes rester sur le trottoir ?”
- Tu es ici, certes mais rien n’est dit que cette soirée se passe bien. S’il a réussi à apaiser ce feu brûlant qui te dévore par message, tu n’es pas certaine de pouvoir le calmer aussi facilement maintenant que tu te retrouves en face de lui. -
Son sourire est suffisant, teinté d'une arrogance folle. Il sait qu'il va lui donner envie de lui couper les couilles. Et dans le fond, elle aurait peut être raison puisque cette décision d'arrêter, il l'a prise pour elle alors qu'il n'avait aucun droits de le faire. Même avec toutes les bonnes raisons du monde. La portière qu'elle ouvre trop vite et qui vient claquer comme une bombe contre son corps. Son entrejambe soudainement douloureuse. Sa vengeance est mesquine mais il garde l'insulte qui lui est dédié à l'intérieur pour éviter de la brusquer encore un peu plus. Parce qu'il en a besoin lui, d'ces parties intimes. Et elle s'éloigne comme une fleur. Il observe lui. La trouvant divine et sûre d'elle. Putain comment il aurait pu ne pas sombrer sous ce charme ravageur en même temps. Sa remarque qui lui arrache un tendre sourire tandis qu'il grogne: j'arrive. Il lève les yeux au ciel et prend sa suite avant de grimper jusqu'à son appartement. Elle lui a fait mal quand même. Il se frotte les boules et pousse la porte de chez lui pour l'inviter à entrer.
Quelques secondes d'observations suffisent à lui faire comprendre que ce n'est pas le moment pour lui de l'embrasser. Non, ce regard sombre qu'elle daigne lui offrir voudrait plutôt dire qu'elle rêve de le voir mort dans un bain de sang. tu vas faire la tronche longtemps ? Oui oui, il vient bien de lui poser cette question après ce qu'il lui a fait subir aujourd'hui. Il n'a pas poussé la reflexion plus loin que le bout de son nez, comme souvent. La délicatesse n'étant pas une de ses qualités. Il s'approche alors d'elle, son corps qui surplombe le sien d'une tête au moins, sa main qui remonte son menton pour qu'elle le regarde dans les yeux. regarde moi. Ses iris qui cherchent les siens pour les dévorer. Peut être qu'elle arrivera à y lire tout ce qu'il ressent, à défaut de lui dire clairement. Pourtant rien que sa présence ici fait briller son regard d'une lueur très spéciale. Il risque d'être plutôt surpris de ce qui l'attend. Parce qu'il croit dur comme fer qu'elle l'a déjà plus ou moins pardonné le con.
- Il a tout de même bien mérité ce coup que tu viens de lui offrir et d’ailleurs c’est bien peu en comparaison de ce qu’il a osé te faire. Il pensait vraiment que tu pourrais lui pardonner aussi facilement? Bien sûr que tu lui en veux et surtout c’est encore bien trop frais dans ta tête pour que tu passes à autre chose. Tu as encore un peu de mal à réaliser que tu n’as plus de boulot, tu espères encore que ce soit une mauvaise blague et que demain, tu pourras reprendre ton poste comme si de rien n'était. Le problème, c’est que tu sais qu’il ne reviendra pas sur sa décision parce que le fait que tu te retrouves dans la merde ne semble pas le déranger plus que cela, persuadé qu’il a la solution à ton problème. Tu ne tardes pas à le suivre pour rejoindre son appartement et une fois à l’intérieur, tu retires ta veste que tu poses sur un porte manteau avant de t’avancer. Du moins, jusqu’à ce que sa question ne te parvienne aux oreilles. Tu gardes le silence un moment, incapable de savoir si tu vas avoir la force de lui pardonner cette fois. Ce n’est pourtant pas la première fois que tu dois le faire.
Tu ne peux pas vraiment t’échapper pour rejoindre le canapé puisqu’il vient se mettre face à toi, toi tu croises les bras contre ta poitrine tandis qu’il vient attraper ton visage pour que tu le regardes dans les yeux. Ton regard qui se plante dans le sien, ton coeur qui s’agite tout de même à l’intérieur de ta poitrine malgré toi. Merde, tu es censé le haïr pour ce qu’il a fait. Pourtant, il a tout de même fallu que tu viennes jusqu’à lui une fois de plus, à croire que tu aimes te torturer. Pauvre idiote. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? -
“J’en sais rien.”
- Tu te recules de quelques pas pour te défaire de son emprise. La haine qui t’empêche de voir quoi que ce soit d’autre à cet instant. Tu laisses alors échapper un soupire sans pour autant fuir son regard pour le moment. Ce n’est pas la première fois que tu viens ici mais cette fois, les choses sont relativement différentes. En temps normal, tu aurais déjà pris le temps de dévorer ses lèvres. -
“Tu crois que c’est aussi simple? Que tu peux briser tout sur ton chemin et revenir comme une petite fleur avec ta belle gueule et ton sourire ? Ca ne marche pas comme ca…”
- Tu te détaches complètement de lui après tes mots, ne tardant pas à te diriger vers sa cuisine pour trouver un truc à boire dans le frigo. Après tout, autant terminer ce que tu as commencé en début de soirée. Tu sors alors une bière, ne prenant pas la peine d’en prendre une pour lui. -
il tente de l'emprisonner, de la mener à succomber à des charmes qu'il sait être dévastateur la concernant. Il n'aura pas la prétention de s'attribuer les mérites d'être un bel homme mais il sait bien l'effet qu'il lui fait. L'opportuniste essaye donc de lui faire oublier cette histoire. Un départ a zéro. Parce qu'il serait prêt à se dire en couple avec elle, lui qui n'a de toutes façons pas touché une autre femme depuis si longtemps. Elle est la seule qu'il veut. Et il l'a veut pour lui, même contre son gré. tu trouves que j'ai une belle gueule ? toujours cet air suffisant sur le tronche tandis qu'elle s'échappe pour filer vers la cuisine. Elle ne prend pas son humour à la con très bien visiblement. Il lève les yeux au ciel, elle croit pour le moment qu'il a gâché sa vie mais une fois la colère passée, elle se rendra compte que c'est mieux ainsi, même pour elle. Qu'elle mérite bien mieux.
Il vient se tourner pour la regarder. t'es chiante. Reprends tes études d'infirmière. Tu te débrouilles plutôt bien de ce côté là. l'aspect financier qui semble être le point principal de son mécontentement, mais qui ne devrait pas en être un, il lui filera volontiers ce dont elle a besoin. Lui qui utilise trop peu ce qu'il gagne. j'ai essayé de t'en parler mais t'es foutrement bornée. La situation qu'il ne pourra manier à sa sauce. De toutes façons, elle est trop en colère contre lui pour entendre raison. Il vient se glisser derrière elle pour récupérer une bière lui aussi. Ce qu'il faut qu'elle comprenne Leena, c'est qu'il n'a pas la moindre envie de s'excuser. Il ne considère pas s'être comporté de la mauvaise façon. Persuadé que ce qu'il a fait était nécessaire à sa survie et surtout de ce qu'ils sont en train de vivre. Il reste sur ses gardes quand même. Parce qu'après ce qu'elle vient de faire avec la portière, elle pourra finir le travail et le frapper. Parce qu'elle ne l'écoute pas vraiment. Discussion de sourd, chacun dans ses retranchements.
- Il continue tout de même de te provoquer et tu te demandes bien s’il n’a pas envie que tu le termines avec un bon coup de genoux bien placé. Tu le ferais si tu ne ressentais rien à son égard mais la vérité, c’est que tu n’as pas non plus envie de le faire souffrir à ce point là, le coup avec la portière étant déjà bien suffisant. Tu ne lui réponds même pas, venant plutôt te mettre à la recherche d’un décapsuleur dans ses tiroirs. Tu fais comme chez toi, de toute évidence ce n’est certainement pas la première fois que tu viens. Tu finis par trouver ce qu’il te faut et tu t’occupes d’ouvrir ta bière avant d’en porter une gorgée à ta bouche. Tu te retournes vers lui en entendant ses mots, un rire que tu ne peux retenir lorsqu’il évoque que tu pourrais reprendre tes études. -
“Mes études? En ayant bientôt 37 ans? C’est n’importe quoi. Je préfère sacrifier mes économies pour payer celles de ma fille de toute façon.”
- Parce que clairement, si tu ne trouves pas un boulot assez rapidement ce sera encore bien pire. De ce fait, tu ne peux pas te permettre de reprendre des études et puis c’est bien trop tard. Tu n’es même plus certaine que tu sois capable de revenir sur les bancs de l’école. Tu as déjà pas mal de compétences à ce niveau c’est vrai mais les cours et tout ce qui en suit, c’est loin derrière toi. Merci à ton défunt mari d’avoir merdé à ce point au passage. Tu hausse un sourcil lorsqu’il te fait comprendre qu’il a essayé de t’en parler avant mais que tu était bien trop têtue pour l’écouter. De toute évidence, la réponse aurait été la même, tu n’aurais jamais accepté d’arrêter ton boulot qui te permettait de vivre convenablement. Tu doutes fortement qu’il aurait accepté le refus dans tous les cas, il aurait fini par faire la même chose. -
“Ne justifie pas le fait que tu as agi comme un égoïste d’une autre façon. J’avais encore besoin de ce boulot pour au moins deux ans ou peut-être trois. Juste le temps qu’Elya puisse voler de ses propres ailes mais tu ne peux pas comprendre ca. Le concept de tout sacrifier pour ton enfant est un concept qui est inconnu pour toi.”
- Tu es même persuadée qu’il ne le connaîtrait jamais. Bien que ta un retard de quelques semaines mais pour dire vrai, tu ne t’en inquiètes pas plus car tu remets la faute sur le stress. D’autant plus que tu n’as pas d’autres symptômes, ce sont parfois des choses qui arrivent. Tu te diriges ensuite vers le salon, essayant de le fuir au possible, venant t’installer dans le canapé pour boire ta bière. -
il provoque. Il joue avec ces nerfs parce qu'il se dit que de cette façon, elle oubliera peut être la raison qui la pousse vers les tréfonds de sa colère. Peut être quelle finira par l'enlacer tout simplement et pardonner cet excès d'égoïsme. Parce que ça en est. C'est un fait. Ezechiel a joué ses cartes sans penser une seconde à l'impact que ça pouvait avoir sur la jolie blonde. Elle s'énerve d'autant plus quand il évoque une possibilité de reprise de ses études. Comme si c'était la plus grosse connerie de l'univers. Elle lui renvoie encore une fois dans les dents qu'il ne sait pas ce que c'est de se préoccuper d'un autre être humain. En particulier un enfant. et ça tombe bien parce que j'en ai pas la moindre envie ! qu'il lâche froidement. Un brin agacé par son comportement. Parce que ces limites sont assez peu évolués a la brute épaisse. Lui qui n'a pas l'habitude qu'on lui tienne tête comme elle peut le faire.
Pourtant, il reste relativement calme en comparaison avec ce qu'il pourrait faire. Y'a pourtant cette part de lui qui a envie de lui dire qu'elle casse les couilles et de l'inviter à sortir si elle est pas contente. Trop fier pour la retenir de toutes façons. j'ai essayé de faire autrement ok ! qu'il râle en tapant du poing sur le bar de sa cuisine. Elle est loin et c'est sûrement plus facile pour lui d'avouer tout ça ainsi. je t'ai dis que j'voulais arrêter putain mais t'es revenu dans ma vie avec ta grande gueule et ton cul ! qu'il finit par dire, son ton toujours agacé. alors voilà. C'est comme ça et va falloir que tu t'y fasses. le ton est arrogant, froid. et ne compte pas sur moi pour m'excuser parce que j'ai rien fait de mal ! voilà. Tout est dit. Maintenant deux options s'offrent à elle. Soit elle continue de le détester mais ça lui ramènera pas son travail. Soit elle décide de pardonner et d'arrêter de faire sa tête de cochon.
- Il ne tarde pas à te confirmer ce que tu pensais, il ne pourra jamais savoir ce que c’est que d’avoir une personne plus importante que sois-même dans son existence. Il est évident que si tu n’avais pas eu Leena, tu n’aurais pas eu besoin de devenir une perle car tu n’aurais pas eu besoin d’autant d’argent pour toi seule et un travail tout à fait légal aurait été suffisant. Cela dit, elle était là et si son père a décidé de l’abandonner en allant crever sous les balles à cause de ses conneries, toi tu t’es promis de tout faire pour qu’elle soit heureuse. Tu joues avec le feu, tu le sais qu’à un moment ou un autre il finira par perdre patience et il explosera mais tu as bien envie de lui faire comprendre que ce qu’il a fait n’était absolument pas justifié. Il finit tout de même par taper du poing sur la table mais tu ne réagis même pas et le pire c’est qu’il te remet tout de même la faute sur ton dos, comme si tu étais responsable d’être revenue vers lui alors que ce n’est absolument pas le cas. -
“Je t’ai dit de partir avant qu’il ne soit trop tard mais tu as préféré me baiser contre le mur d’une ruelle.”
- Bien-sûr, ce n’était évidemment pas prévu qu’il tombe sur toi en venant ramener Elya devant ton immeuble mais il va de soit qu’avec ce que tu as vu, tu n’aurais pas pu rester en haut à ne rien faire. D’autant plus que tu avais la surprise de voir qu’ils se connaissent alors que concrètement, tu n’as jamais fait les présentations. Tu secoues doucement la tête à ses mots. -
“Je ne veux pas de tes putains d’excuses ! Je veux juste que tu répares ce que tu as fait et que je puisse continuer à vivre avec un toit sur la tête et un avenir pour ma gamine. C’est trop te demander?”
- Tu aurais presque envie de le remercier de l’avoir sorti de cette merde c’est vrai car au final, tu n’aurais jamais réussi à le faire de toi-même. Tu sais que tu mérites mieux mais à l’évidence, tu n’as rien d’autre et il n’a même pas trouvé bon de t’assurer un autre boulot avant de te faire mettre à la porte. Tu viens attraper le paquet de cigarette qui se trouve dans ton sac à main pour t’en allumer une, vice dans lequel tu pourrais tomber de nouveau si facilement dans ce genre de situation. Après tout ca, il pense encore qu’il n’a rien fait de mal… Et après, c’est toi la bornée? -
Fini de jouer. Fini de perdre son temps avec ces conneries. Elle commence à vraiment le faire chier avec ces conneries. Il ne pense pas avoir déconné ou exagéré lui en fait. Même si Leena n'est pas en capacité d'entendre sa plainte. Elle qui reste sur ce qu'elle pense sans se poser une seconde et se mettre à sa place. Il sait qu'il ne l'a pas fait non plus, c'est un fait mais sa position n'est pas glorieuse non plus. Ta voix oui, mais ton corps tout entier et ton regard disaient le contraire et tu le sais aussi bien que moi. Parce qu'elle est aussi emmerdée que lui dans cette histoire. Elle aussi est accroc à sa peau même si elle ne l'assume pas complètement. Ils n'arriveront jamais à se mettre d'accord. Il semblerait presque qu'ils soient dans une impasse de fou. Elle le tient pour responsable, il considère que ce qu'il a fait est tout à fait légitime. Il secoue la tête. Il ne voit pas bien ce qu'il peut lui dire de plus qu'il n'a pas déjà évoqué. Il ne s'excusera pas, c'est une certitude. Et visiblement, ce n'est pas ce qu'elle recherche.
Il fronce les sourcils. Oui. qu'il dit simplement, sa vois plus calme, plus douce. Oui, c'est trop me demander. qu'il continue. Il est resté dans la cuisine, parce que ce qu'il s'apprête à avouer, il ne pourrait surement pas le faire si le regard sombre de celle qu'il désire constamment était planté dans le sien. Il se tourne même dans l'autre sens, les bras croisés contre sa poitrine. Je supporte plus l'idée qu'ils puissent te toucher. Alors oui, il est peut être égoïste mais c'est devenu pour lui assez évident qu'il ne souhaite plus du tout la partager. Elle a du mal à l'entendre à le comprendre mais a t-elle essayé une seconde de se mettre dans ses bottes. Il se tourne finalement de nouveau de son côté, et tant pis si elle ne le regarde pas, tant pis si elle lui en veut trop pour réussir à le pardonné. Il aura dit les choses : Comment tu te sentirais si je te disais que je dois aller séduire une fille mais que c'est pour mon job, rien d'autre. Ouais, parce qu'elle a beau le rassurer à chaque fois sur ses intentions, il n'empêche que les faits sont là. Elle couche avec d'autres types que lui et cette idée lui transperce le coeur.
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