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From paris to my heart. (Robia)
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Dim 3 Oct - 14:52
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii
@"Mia Powell"
&
@Robin Hartwood
(Septembre 2020)
Des semaines que vous ne vous adressez plus vraiment la parole. Les simples mots de base, bonjour, bonsoir, bonne nuit. Tu l'évites comme la peste. Tu n'as même pas pointé le bout de ton nez pour les derniers épisodes de votre série du vendredi soir, qui ont suivit cette soirée foireuse. Tu ne lui en veux pas vraiment de ne pas être encore prête à sauter le pas. C'est presque plus à toi que tu en veux, de ne pas encore parvenir à passer outre. C'est aussi le fait que tu ne comprennes pas du tout ce qui se passe et que tu ne saches pas du tout quoi faire et comment te comporter, qui te fout finalement si mal. Au point de ne pas assumer, de la fuir et d'être de nouveau un glaçon avec elle. Tu es bien conscient que tu n'aides pas du tout en te comportant ainsi. Qu'elle va juste elle même se refermer toujours plus et te fuir tout autant. Que vous êtes en train de compliquer les choses, tous les deux. Pourtant tu n'arrives pas à agir autrement. Idiot que tu es, sans doute.

C'est finalement le jour de ton départ que tu te décides à faire un minimum d'effort. Parce que tu réalises qu'elle s'en va pour deux semaines. Et même si vous vous êtes évités ces derniers temps. Même si vous n'avez pas eus le moindre geste tendres l'un envers l'autre, ça va être à un autre niveau quand même. Tu ne l'auras vraiment plus sous les yeux et, pire que tout, tu ne sauras pas du tout ce qu'elle fait et avec qui. Est-ce qu'elle ne risque pas sérieusement de rencontrer quelqu'un d'autre ? Que ce soit un français ou l'un de ses camarades qui pourrait tenter sa chance ... A cette idée tu paniques un peu et ça t'aide au moins à réaliser que t'es en train de foirer. Raison principale pour laquelle tu t'es pointé dans le hall de la villa quand elle est descendue avec ses affaires. Tu ne sais pas si elle savait que tu étais là ou pas. Si elle t'a cherché ou non, avec l'espoir de te dire au revoir. Ou si, tout au contraire, elle est ravie de te fuir et de ne pas te voir pendant deux semaines.

Je t'accompagne. Que tu tranches sur un ton sans appel, en attrapant son sac. Sans un regard pour elle, tu quittes la villa pour aller ranger son sac dans le coffre de la voiture. Et sans attendre davantage non plus, tu files prendre place devant le volant. Tu ne fais pas suffisamment d'efforts, tu le sais. Tu dois mettre ta colère contre toi même de côté. Ainsi que la couche de glace qui est revenue s'enrouler autour de ton cœur. Mais ce n'est pas facile. Ce n'est pas inné. Il a fallut du temps pour qu'elle parvienne à faire battre ton palpitant au point que tu as toi même finis par t'en rendre compte. Les trois pas en arrière que tu viens de faire parce qu'elle a heurté ton égo et parce que tu pensais que vous avanciez avant de te prendre finalement un refus clair et dur, vont être compliqués à faire en sens inverse. Tu sais pourtant qu'il va le falloir. Tu n'es pas encore prêt ni franchement décidé à la laisser tout à fait t'échapper.

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Dim 3 Oct - 18:35
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

La nuit porte conseil dit-on. Toutes ces dernières nuits n'ont pas réellement portées de bons conseils à Mia, pour ne pas dire, pas de conseils du tout. Depuis le fameux soir, elle n'a cessé d'être triste et de pleurer parfois, seule dans son lit, avec l'espoir que nul autre personne dans leur maison ne l'entende. Si ce n'est Albus qui était là pour la réconforter. Son petit chiot qui s'est attaché encore plus à elle, sentant certainement une culpabilité et une tristesse folle de sa part. Elle ne sait pas si ce qu'elle a fait était bien ou non. Elle sait juste qu'elle a écouté son cerveau au lieu d'écouter son cœur et que parfois, il vaut mieux écouter l'un que l'autre. Depuis, la relation a changée, elle a évoluée, mais pas en bien. Des salutations cordiales pour ne pas non plus la détester totalement de la part de Robin, mais ça s'est arrêté là. Pas plus d'effort de sa part, ni de la sienne ceci dit.

Durant ces quelques jours, elle n'a pas su comment se comporter avec lui, comprenant tout de même qu'il avait besoin d'espace. Qu'il avait besoin de réfléchir peut-être. A-t-il pris la bonne décision la concernant ? Ne se serait-il pas trompé sur elle ? C'est aussi ces mêmes questions qui ont raisonnées dans la tête de Mia. Ce qui l'a plus blessé là-dedans, c'est certainement le fait de se retrouver seule devant sa série. Message plus que clair de la part de Robin, qui d'ailleurs n'avait de cesse de rentrer de plus en plus tard voir pas du tout parfois. Elle s'est alors très vite imaginé qu'il est allé terminer ce qu'il n'a pas pu l'autre soir avec elle, dans le lit d'une autre. Étrangement, cette image lui donne la nausée. Preuve supplémentaire de l'amour qu'elle lui porte. Elle s'en rend compte un peu plus chaque jour qui passe loin de lui. Comme on dit, c'est lorsque l'on perd ce que l'on avait sous les yeux que l'on se rend compte de ce que l'on a perdu. Elle prend cette citation de plein fouet, tant, c'est véridique.

Ce matin alors, elle prépare ses affaires, la mort dans l'âme. Elle a convenu d'un rendez-vous avec son chauffeur pour qu'il vienne la récupérer en bas de chez eux, afin qu'elle se rende à l'aéroport. L'idée de proposer à Robin de le faire lui a effleuré l’esprit plus d'une fois, mais pas l'idée de se prendre un refus. Elle n'a donc pas tenté. Pourtant, quand elle descend les escaliers, c'est lui qu'elle voit. Elle et ses deux sacs et ses yeux étonnés. Il ne lui laisse pas le choix et en récupère un, sans un regard pour elle. Pareil lorsqu'il place le sac dans la voiture et qu'il monte devant. Lui qui avait l'habitude de toujours lui ouvrir la portière. Elle s'installe à sa place, ne cessant de se moucher. « Merci de m’accompagner » pour briser un peu cette glace. De sa voix cassée. Elle a attrapé un rhume quelques jours plus tôt et part à Paris malade. Ses défenses immunitaires qui lui font la guerre, tout comme son cœur et son cerveau depuis ce fameux soir. Le trajet jusqu'à l'aéroport risque d'être long s'ils ne se parlent pas. D'autant plus qu'il y a quelques kilomètres à faire. Elle est pourtant heureuse dans cette voiture, avec lui et son parfum qu'elle sent encore. « Linda et Frank on fini ensemble » dit-elle en se raclant la gorge, s’ensuit un éternuement. « Linda et Frank de la série » qu'elle précise, au cas où il aurait oublié. Le regardant timidement derrière son volant.
© CRIMSON DAY
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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
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➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Dim 3 Oct - 21:06
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii
(Septembre 2020)
Tu as pleinement retrouvé ton attitude froide et sévère des débuts. Au point de ne plus avoir de gestes attentionnés pour celle qui vit pourtant toujours sous le même toit qu'elle. Le fait est que tu en as finalement conclus que ça ne fonctionnait pas aussi bien que tu l'espérais. Tu as eus beau te plier en quatre et t'adoucir à son contact, pour et par elle, ça n'a pas fonctionné. Tu penses en tout cas. Mais dans le fond tu n'en sais rien et tu n'as pas du tout le courage d'aller directement lui poser la question. Elle aurait pourtant pu t'expliquer et te dire pourquoi elle a préféré tout arrêter ce soir là. Alors que tout était si bien parti. Peut-être qu'elle t'aurait simplement répondu qu'elle n'était juste pas prête mais que ça ne voulait rien dire et que ça ne signifiait surtout pas qu'elle ne voulait pas que ça se produise tôt ou tard. Mais tu as eus trop peur à l'idée qu'elle te confirme plutôt ce que tu crains. A savoir, qu'elle ne tient pas du tout à toi, qu'elle ne t'apprécie pas plus que ça et qu'elle n'a pas la moindre confiance en toi au passage.

Alors tu t'es effacé. Et vous vous êtes contentés de vivre sous le même toit, comme deux inconnus, deux étrangers. Tu ne cuisines plus pour elle. Et de toute façon, tu ne passes pas même assez de temps chez toi pour pouvoir faire ça. Tu ne rentres que pour dormir.  Tes séances de sport se passent dans l'immeuble où tu as tes bureaux et c'est aussi là que tu y prends tes douches, une fois cela fait. Tu l'évites comme la peste et il est évident qu'elle s'en est rendue compte. Pourtant, elle n'a pas plus que toi cherché à renouer le dialogue. Elle s'est contentée d'être là. Alors tu ne peux pas savoir si, comme toi elle souffre. Ou si, au contraire, elle est en train d'espérer que tu t'es lassé et vas enfin daigner la libérer. Peut-être que c'est ça depuis le début. Que tout n'était qu'illusion et qu'en réalité, elle ne souhaite rien d'autre que rentrer chez ses parents, auprès de toute sa petite famille.  Après tout, elle a vu que ça ne fonctionnait pas au début quand elle tentait de te convaincre. Alors elle a essayé autre chose. Elle a fait en sorte que tu t'attaches suffisamment à elle pour regretter de la faire souffrir et enfin la libérer.

Tes pensées sombres sont à peine adoucit par sa voix qui s'élève. Elle te remercie. Tu ne réponds rien. Tu te contentes de rester distant et froid comme tu as pu l'être ces derniers temps. Le regard fixé sur la route devant toi. Concentration exagérée sur la route. J'avais compris. Que tu te contentes de répondre, le ton toujours froid et relativement désintéressé, quand elle précise sa phrase. Nouvelle tentative de faire la conversation qui échoue. Ce n'est pas comme si la série en elle même t'intéressait tant que ça. Ce n'est pas non plus comme si tu avais l'espoir d'une happy end de ce genre pour vous. Tu veux qu'on s'arrête dans une pharmacie ? Que tu l'interroges, toujours sur le même ton. Comme si tu n'étais pas réellement en train de te faire du souci pour elle qui va prendre l'avion alors qu'elle a clairement attrapé un rhume. Tu as d'ailleurs faillis lui acheter et ramener des médicaments quand tu l'as entendu tousser et éternuer en boucle, quelques jours plus tôt. Mais tu as pris sur toi. Le cœur serré et l'estomac noué.

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Dim 3 Oct - 22:25
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

Le changement de situation est tel, qu'elle a l'impression d'avoir simplement retrouvé l'ancien Robin. Celui qui n'a pas de sentiments et pas spécialement d'empathie. Ce qui la laisse croire qu'elle avait donc peut-être raison sur son compte. Qu'il ne cherchait d'elle que sa virginité, tirer son coup et la délaisser, comme il semble le faire à l'heure actuelle. Elle n'arrive cependant pas à se résigner à ça, au fond d'elle, elle veut croire que c'est faux et n'arrive pas à s'imaginer un seul instant, que l'homme doux qu'elle a connu, n'ait pu être qu'une façade. Il ne serait pas vicieux à ce point, elle en a la certitude. Pourtant, ça n'explique pas son comportement. Évidemment qu'elle peut comprendre que son ego en ait pris un coup. Après tout, elle l'a clairement stoppé en plein acte. Alors qu'il touchait du bout des lèvres le précieux sésame. Au sens propre comme figuré, mais elle l'a arrêté net.

Elle sait bien que de son côté, elle aurait peut-être dû s'expliquer un peu plus. Lui donner les raisons de son doute sur le moment, mais elle n'a pas su faire et n'a pas osé. Le lendemain, lorsqu'elle s'est levée comme à son habitude pour les cours, il n'y avait pas de petit-déjeuner qui l'attendait sur la table, elle n'a pas eu un message de sa part pour lui souhaiter bonne chance pour ses examens, pas même des reproches comme il sait le faire parfois. Elle est allée jusqu'à désorganiser ses couteaux de cuisine pour qu'il réagisse un peu et qu'il vienne s'énerver dans sa chambre, mais elle s'est juste retrouvée face à une cuisine à nouveau organisée, comme si de rien n'était. Son cinéma n'a servi à rien. Il est resté aussi fermé qu'une huître durant tous ces jours. Elle en a longtemps été triste et l'est toujours.

Elle a même hésité à partir à Paris, mais finalement, ses engagements l'ont empêchés de faire marche arrière. Peut-être que ce départ ne pourra être que salvateur, autant pour lui que pour elle. Il pourra enfin respirer chez lui, sans avoir Mia dans les pattes alors qu'il ne peut visiblement plus la voir. Comme quand il confirme sèchement qu'il sait pour les amoureux de leur série. Premier pas difficile et surtout, pas du tout réceptionné comme elle le voulait. Tentative donc échouée. Sa question pourtant la rassure un peu, comme s'il se souciait d'elle. Elle qui s’époumone dans cette maison depuis quelques jours déjà. « Ils n'ont pas de médicament pour remonter le temps en pharmacie » elle marche clairement sur des œufs en disant ça. Ils savent tous les deux de quoi il est question, mais elle essaie. Gorge nouée en plus d'être malade. « Carl est malade ? » après tout, si c'est lui son chauffeur pour le trajet, c'est la seule excuse valable qui lui vient à l'esprit. Petite toux et reniflements pour agrémenter le tout, après cette question.
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Robin Hartwood
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Robin Hartwood
Lun 4 Oct - 19:00
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(Septembre 2020)
La facilité avec laquelle tu peux redevenir celui que tu étais au début de votre "relation" a sans doute de quoi la déstabiliser. Il faut dire que toi même tu ne t'attendais pas à faire un tel retour en arrière. Mais tu ne t'attendais pas non plus à être à ce point blessé. Autant dans ton amour propre que dans tes sentiments naissants pour elle -même si tu as encore un peu de mal à les admettre ceux-ci-. Tu ne sais pas du tout gérer pareille situation. Tu n'as jamais connu ça il faut dire. Elle a cette importance que jamais aucune autre femme n'a eut pour toi, dans ton cœur et dans ton esprit. Tu peines donc forcément à admettre que ça ne fonctionne finalement pas aussi bien que tu aurais pu l'espérer et l'attendre. Et à la fois, tu sais bien que tout n'a pas démarré comme ça aurait dû le faire. Elle n'a pas la moindre confiance en toi. Ou n'éprouve pas de vraie attirance pour ta personne. Ou autre chose encore, que tu ne saisis pas trop. Quelque chose que tu ne comprends pas et qui te donne finalement de bonnes raisons de fuir.

Et fuir, tu sais apparemment faire. Il n'est pas question de fuir face à un danger. Mais plutôt face à une potentielle peine de cœur. Tu n'as jamais eus ça et ça te fait forcément un peu plus peur que la moyenne. Alors la carapace s'est remise en place en un rien de temps. Et te voilà à éviter la jolie Mia comme la peste. De toute façon, tu es persuadé que ça ne lui fait pas tant de mal que ça. Après tout, c'est elle qui a provoqué tout ça. Et tu n'imagines pas un seul instant qu'elle puisse être peinée ou quoi que ce soit du genre. Alors tu continues de l'envoyer dans les roses. Quand elle te répond concernant la pharmacie par des mots qui ne te font pas plus réagir que les précédents. Tu saisis le message. Mais pour des raisons évidentes, tu choisis de l'ignorer encore une fois. Tu n'as pas envie d'entrer dans ce jeu là. Dans son jeu à elle que tu ne veux pas même essayer de comprendre.

Non. Que tu te contentes même de lui répondre, toujours aussi froid et distant, quand il est question de Carl qui n'aura donc pas fait le trajet pour l'emmener à l'aéroport comme ça avait été prévu entre eux. Après tout c'est supposé être son boulot. Pas aujourd'hui pourtant. Tu as tenu à faire ce trajet avec et pour elle. C'est finalement sans prévenir que tu t'arrêtes devant une pharmacie. Après un coup d'œil à ta montre qui t'a confirmé que vous aviez encore assez de temps pour ça. Et tu descends aussi sec de la voiture pour faire un saut dans cette pharmacie. Où tu achètes de quoi contrer les effets du rhume mais également une belle dose de Vitamines C. Tu tiens à ce qu'elle ait un petit coup de boost pour se remettre et qu'elle puisse profiter de son voyage finalement. De retour dans la voiture, tu poses le sac sur ses cuisses et remet ta ceinture. Tu as une carte pour payer quand tu seras en France ? Pas sûr qu'avec son petit compte bancaire ça aille. Alors s'il le faut tu lui fileras la tienne pour être sûr qu'elle ne manque de rien. Tu as des copies de tes papiers d'identité pour le cas où tu perdrais les originaux ? Si dans le fond on peut deviner que tu t'en fais un peu pour elle, dans le ton il semble y avoir un autre discours. Toujours la distance que tu maintiens entre vous.

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Mar 5 Oct - 13:45
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

Le fait est qu'elle se demande encore parfois si vraiment il a envie de la voir sous le même toit qu'elle, elle n'arrive cependant pas à se défaire de son emprise, elle ne veut surtout pas partir. Elle veut rester, même dans cette situation très compliquée à gérer et relativement malsaine. Il faut dire qu'elle n'a plus vraiment la tête aux études et encore moins à ce voyage parisien qui devrait pourtant la réjouir, comme ça a été le cas lorsqu'elle a su qu'elle partait. Mais non, à la place, elle n'a de cesse de repenser à cette soirée pourtant si parfaite. Faisant le malheureux constat qu'elle arrive toujours à gâcher les meilleurs moments. C'est une maladie à ce stade. Elle se demande même si elle est réellement la bonne personne pour Robin.

S'il ne lui faudrait pas plutôt quelqu'un avec un peu plus de docilité. Elle sait bien qu'il s'est trompé sur elle et qu'il pensait trouver une jeune femme tout à fait prête à suivre ses ordres aux pieds de la lettre. Mais, ça n'a pas été et ce n'est pas son cas. Elle a un caractère assez épineux et des mots parfois tranchants. Ce même caractère qui la fait passer pour une personne indécise, alors que finalement, elle est certaine d'une chose. C'est lui qu'elle veut, dans sa vie. Raison pour laquelle elle ne le quitte pas de manière physique, mais raison aussi pour laquelle la peur l'a gagné ce fameux soir, ne lui permettant pas d'aller plus loin. L'amour, c'est vraiment compliqué.

Aussi compliqué que de faire des questions ouvertes. Elle se pince les lèvres, il répond, c'est un fait, pas comme elle le voudrait, mais c'est une réponse. Elle souffle alors un peu et regarde à l'extérieur, lorsqu'il s'arrête, elle ne comprend pas vraiment où il va et c'est lorsqu'il revient avec un sachet de médicaments, qu'elle comprend qu'il semble tout de même s'en faire pour elle. Comme s'il allait à l'encontre de ses propres sentiments. Son attitude ne correspond pas avec ses actes. Elle le remercie et relève les yeux vers lui. « J'ai quelques euros avec moi » pas de carte et même si elle prenait sa carte, elle ne pourrait pas l'utiliser hors du pays, elle est plafonnée. Elle préfère surtout ne pas lui demander un autre soutient économique, sachant qu'il paie déjà tout. « Robin … Je suis toujours la même tu sais. J'ai des copies de copies au cas où je perds les copies » elle sait qu'il lui demande ça pour son bien et sa réponse à un sous-entendu assez clair qu'elle essaie de faire passer. À croire que faire des sous-entendus est plus facile que de dire concrètement les choses. Elle est la même Mia qu'il y a une semaine et la même qu'il y a six mois et toujours la même qu'il y a l'autre soir … Elle ne veut pas qu'il l'oublie ou qu'il pense qu'elle est différente depuis l'incident. Ses sentiments pour lui sont toujours les mêmes, si ce n'est plus fort encore.

Ses yeux cette fois se posent sur son poignet où elle remarque qu'il a toujours le petit bracelet qu'elle lui avait offert lors de leur petit périple dans les montagnes de Chicago, pas loin. Un sourire se dessine enfin et surtout, un premier contact physique depuis des jours et des jours. Ses petits doigts fins qui vont sur le bracelet pour le faire tourner et qu'il reprenne place. Caressant son poignet. « Tu l'as gardé » question ou affirmation, on ne sait pas trop. Elle relève les yeux vers lui. L’aéroport n'est plus qu'à quelques mètres. Son départ imminent. Elle cherche son regard, tant bien que mal.
© CRIMSON DAY
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
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Mar 5 Oct - 19:11
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(Septembre 2020)
Tu n'as plus la moindre idée de ce que pense et ressent Mia. Et ça te pousse surtout à penser que tu n'as peut-être jamais réellement su dans le fond. Parce que tu n'es vraiment pas certain de ne pas t'être complètement planté jusque là. Peut-être que tu n'as jamais pu la connaître comme tu pensais que c'était le cas, en fin de compte. C'est frustrant et un peu blessant. Mais tu ne peux pas y faire grand chose, quoi que ça te fasse aujourd'hui. Quoi qu'il en soit tu ne peux rester totalement insensible au fait qu'elle soit actuellement malade. Parce que tu ne peux pas effacer les sentiments que tu as pour elle, juste comme ça sur un coup de tête. Alors tu files lui acheter des médicaments. Et quand elle te répond par rapport à ses "quelques euros", tu extirpes ton porte feuille de la poche intérieure de ta veste. Portefeuille duquel tu sors une carte visa. Tu pourras payer avec ça. Plutôt que de la glisser entre ses doigts, tu la poses au sommet d'une boîte de médicaments posées sur ses cuisses. Tu la laisseras la ranger parmi ses papiers.

Tu serres les dents quand elle tente de te rassurer par rapport à ses copies de papiers d'identité. Tu n'es pas certain de bien interpréter ses mots. Est-ce qu'elle veut te faire comprendre qu'elle est toujours la même qu'à vos débuts et n'a donc pas changé d'avis quant à son manque d'envie d'avancer avec toi ? Ou ça n'a rien à voir avec ça ? Tu ne sais pas et ça te fait plus peur qu'autre chose, pour ne pas changer. Tu n'es pas du genre à avoir peur de quoi que ce soit. Sauf pour elle. Sauf par elle. Sauf quand il est question des sentiments grandissants que tu as pour sa personne … Et qui sont en train de te broyer le cœur. Littéralement. Tu le sens qui peine à battre dans ta cage thoracique. Il est serré au possible. Il est coincé et t'a refroidit comme tu pouvais être froid au début.

Et quand ses doigts viennent frôler la peau de ton poignet découvert, tu te tends de nouveau. Tu as la sensation qu'un courant électrique te traverse de part en part. Pourtant tu ne t'emballes pas. Tout au plus, tu te fermes davantage encore. Et c'est un simple "évidemment" à peine audible, qui répond à son constat soufflé à voix basse lui aussi. Tu ne réponds rien de plus. Et elle n'a pas même droit à un regard alors que tu sens qu'elle le cherche du sien, maintenant que vous vous approchez dangereusement de l'aéroport. Toi même tu sens que ça serre davantage le palpitant. Panique au creux du bide. Tu t'arrêtes sur le déposer-minute. Doigts serrés sur le volant. Tout à fait crispés. Et finalement tu défaits ta ceinture pour descendre de voiture et rejoindre le coffre duquel tu sors ses sacs. Ton regard la fuit un peu. Tu cherches le groupe qu'elle est supposée rejoindre. Peut-être que c'est une bonne chose cette séparation. Ca va nous permettre de réfléchir. Chacun de notre côté. Que tu souffles avec autant de désinvolture que possible. Tu m'envois un message quand tu seras arrivée ? Que tu ajoutes pourtant dans la foulée. A mi-chemin entre le désintérêt et l'inquiétude pour elle.

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Mar 5 Oct - 20:29
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

La froideur de Chicago n'a rien à envier à Robin. Il est plus fermé que jamais et n'a visiblement ni l'envie ni le temps de faire la conversation à Mia. En tout cas, elle le comprend bien, ce qu'elle ne comprend pas cependant, c'est pour quelle raison il tient absolument à l'accompagner si c'est pour ne pas s'ouvrir un peu plus à elle. Elle ne va pas pour autant s'en plaindre, après tout, il est là et lui accorde de son temps, ce n'est pas le moment de mettre leurs problèmes sur le tapis.

Ces problèmes qui semblent les ronger l'un et l'autre de l'intérieur. Juste assez pour continuer à les laisser en vie et se faire du mal. Quand il pose la carte au-dessus de la pile de médicament, il veille bien à ne surtout pas la toucher, ni la regarder une seule fois. Elle en oublierait la couleur de ses yeux à ce rythme. Les regrets seront pour plus tard, elle le remercie encore une fois, non sans faire tomber la tour de médicaments de ses cuisses sur le tapis à ses pieds avec la carte, qu'elle cherche un peu partout avant d'y mettre la main dessus et ranger dans son sac. Maladroite, toujours. Toujours aussi maladroite d'ailleurs quand elle le touche un peu, lui faisant remarquer qu'il a ce bracelet, son ''évidemment'' qui sonne comme un reproche. Pourquoi l’enlèverait-il ? Elle espère en tout cas, que c'est ce qu'il se dit. Elle n'en rajoute pas plus, elle voit bien qu'elle n'arrive même pas à capter son regard.

Son regard se perd ailleurs, enfin arrivés à l'aéroport. Il sort de la voiture, une fois arrêté au dépose-minute. Au kiss and fly. Ce soir pourtant, il y a de forte chances qu'elle n'ait pas de kiss. Elle retire à son tour la ceinture et s'approche du coffre où il sort ses sacs, qu'elle récupère lorsqu'il lui parle. Tête baissée, elle la relève enfin vers lui, dans un sourire de tristesse. « Peut-être oui … J'en sais rien ... » pour le coup, elle n'est pas certaine que la séparation arrive à point nommé, ça donnera encore plus l’avantage à Robin de remarquer que sa vie avec ou sans Mia avance et même mieux quand elle n'est pas dans ses pattes. Elle récupère ses affaires. « Il y a sept heures de plus à Paris, tu auras mon message dans la nuit » il sera certainement au lit ou au travail, elle le prévient tout de même et prend donc la route vers l’aéroport dans un dernier regard. Quelques mètres plus loin, elle s'arrête net et abandonne ses affaires au milieu du trottoir, se retourne d'un pas assuré pour faire marche arrière, pour sauter dans les bras de Robin, qu'il le veuille ou non. Lui faisant perdre l'équilibre de tout son poids. « Tu vas me manquer Robin » elle le serre fort, très fort. Aussi fort qu'elle le peut. Peu importe s'il ne lui rend pas cette accolade et qu'il n'enroule pas ses bras autour d'elle. Elle finit par se retirer et s'en va cette fois pour de bon. Non sans une émotion certaine dans la voix et dans l'âme. Après tout, cette séparation sera décisive et elle est persuadée qu'elle reviendra à Chicago, chez ses parents, dans son ancienne maison, sans Robin dans sa vie.
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Robin Hartwood
Mar 5 Oct - 22:11
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii
(Septembre 2020)
Elle semble finalement abandonner l'idée de faire la conversation. Ou d'essayer de la faire. Peut-être parce qu'elle réalise que tu ne fais pas tout à fait l'effort de lui répondre. Ou de relancer la conversation d'une quelconque façon que ce soit. Tu es toujours aussi fermé à l'idée de discuter ou de faire le moindre pas vers elle. Parce que tu lui en veux à elle mais que tu t'en veux également à toi même dans la manœuvre. Et tu ne sais pas du tout gérer ça. Tu ne sais pas comment gérer une relation amoureuse ... Pas réellement amoureuse. Parce que si elle l'était vraiment, elle aurait fait en sorte d'arranger les choses, non ? Ou elle a réellement été effrayée, voire refroidie, par la distance que tu as installée entre. Tu n'en sais plus rien finalement. Tu sais juste que l'idée de la perdre te terrifie quelque peu. Quand bien même tu es à parler de prendre le temps de réfléchir à vous, quand vous arrivez à l'aéroport où tu vas l'abandonner. Où elle, elle va t'abandonner pour son séjour à Paris.

Elle n'a pas l'air d'en savoir beaucoup plus que toi en terme de relation. Pas l'air de savoir si cette distance entre vous va vraiment vous faire le moindre bien ou non. Tout ce que tu sais, c'est que vous êtes relativement paumés, tout autant l'un que l'autre. A moins qu'elle ne soit en réalité en train de se réjouir à l'idée que tu te sois finalement lassé et que tu ais abandonné tous tes projets en ce qui concerne votre relation. Tu en es là de tes craintes. Oui. Très bien. Que tu réponds toujours sur le même ton, au sujet de ce fameux sms qui arrivera en pleine nuit pour toi. Finalement arrive le moment où elle tourne les talons et s'éloigne de toi. De nouveau, tu n'es que trop conscient de ton coeur qui se serre et de ton estomac qui se noue. Tu as l'impression que tu es en train de la perdre. Ou que tu l'as déjà perdu, tu ne sais plus. Tu la regardes partir comme si c'était la dernière fois que tu la voyais. Raison pour laquelle tu es toujours au même endroit quand elle revient sur ses pas pour refermer ses bras autour de toi. Corps tendu et mâchoires serrés pour retenir la moindre expression de plaisir, tu ne résistes quand même pas à la tentation de refermer tes bras autour d'elle. Pour le temps que ça dure. Avant qu'elle ne s'en aille pour de bon. Et cette fois tu n'attends pas plus. Tu as vite fait de rejoindre ta voiture pour t'en aller avant de faire une connerie. Tu ne sais précisément laquelle.

Et les heures qui suivent sont une véritable torture. Tu n'as clairement pas envie d'aller bosser en sachant que tu risquerais surtout de te mettre en danger, tant tu as la tête ailleurs. Alors tu vas plutôt gentiment tenir compagnie à Albus dans la villa. Il a l'air pas mal paumé lui aussi. A se demander où est passée sa maîtresse. Toi tu tournes en rond. Œil sur ta montre. Dans l'attente de ce premier message qu'elle t'enverra et qui sera déjà une petite libération. Parce qu'elle sera arrivée sans encombres. Même si tu vas passer les deux prochaines semaines à t'en faire et à penser à elle non stop. A vouloir t'assurer que tout va bien pour elle. Si loin de toi. Elle qui pourrait effectivement rencontrer un foutu parisien un peu plus à son goût que tu ne sembles l'être toi.

CODAGE PAR AMIANTE
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Mer 6 Oct - 17:12
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

Elle sait qu'elle a peut-être été trop loin et que certaines limites qu'il s'était lui-même imposés ont été allégrement dépassés par la belle. Elle qui tape bien souvent sur son système et lui qui se laisse bien souvent faire par Mia. Il faut dire qu'elle a le chic pour savoir lui retourner le cerveau parfois, il doit s'être découvert une tendresse folle en sa compagnie et se questionner sur la personne qu'il est en sa présence. Pourtant, ces derniers temps, il semble être redevenu ce monstre froid et sans pitié, pas même pour la belle étudiante.

Certes, il se soucie tout de même pour elle, mais elle se dit que c'est certainement car, en dehors de son foyer, c'est lui qui doit s'occuper d'elle et qu'il prend ce rôle a cœur par respect pour le père Powell. Elle n'en sait trop rien, elle a envie de croire qu'il fait ça par envie et parce qu'il tient réellement à elle, mais elle ne sait plus quoi ni qui croire, cette soirée a sonné le glas d'un beau début de relation. Ils avaient réussi à grimper les difficultés une par une et, elle, elle a tout détruit en un rien de temps, juste parce que ses sentiments pour lui sont trop dur à porter et que la peur de lui offrir enfin sa première fois à fait foirer ce moment de bonheur et de sentiment qu'aurait dû être la perte de cette virginité.

Quand elle se retourne à l’aéroport, elle à la surprise de voir qu'il est toujours là à la regarder s'éloigner. Dans ses bras, dans lesquelles elle saute, elle a le cœur qui palpite, qui bat trop fort, très fort même. Elle ne peut se résigner à partir sans sentir sa chaleur une énième fois et il lui rend malgré tout. Même si son visage reste fermé, elle le regarde pourtant, fixant le bleu de ses yeux avant de s’éloigner. Dans les couloirs qui la mène jusqu'au terminal, elle sèche quelques larmes silencieuses, il ne faut pas que les collègues qui l'accompagnent se rendent compte de quoi que ce soit. Les heures suivantes dans l'avion ne sont pas plus reposantes, elle se tourne dans tous les sens et n'a de cesse de regarder les photos volées de Robin, dans la cuisine, la bibliothèque, le jardin ou à la plage. Son cerveau n'a de cesse de fonctionner à cent à l'heure et de redessiner cette soirée d'une meilleure manière. Elle s'en veut, plus que jamais. Elle donnerait tout pour revenir en arrière. À ce moment précis à des milliers de mètres d'altitude, elle aimerait retourner dans la villa et lui dire que finalement, l'amour qu'elle lui porte est si fort, qu'elle a eu peur. Mais c'est trop tard.

Comme il l'a précisé, deux semaines de séparation, ça leur fera le plus grand bien. Elle finit quand même par trouver le courage de faire une sieste dans cet avion. Une fois arrivée sur Paris. Chaque étudiant est dirigé vers sa chambre. Il est aux alentours de vingt heures quand elle arrive sur place et trois heures du matin dans son corps et à Chicago. Elle est épuisée, elle s'allonge alors dans le lit et se laisse mourir, sans oublier pour autant un message pour Robin. ''Je suis arrivée. Le voyage s'est bien passé. Il est vingt heures ici, mais je vais dormir je suis épuisée'' pas de réponse, pas de réponse tout de suite ''Tu dors ?'' peut-être qu'il dort s'il ne répond pas. Elle en profite pour aller faire sa toilette et récupère le planning qui l'attend pour la semaine. Pour demain, visite du jardin des tuileries en matinée, cours de français l'après-midi et la soirée est libre. Lorsqu'elle revient au lit, toujours pas de message, elle insiste. ''Il est 3h' du mat', tu dors sûrement ... Avec Albus ?'' elle sait que la conversation ne serre à rien, mais lui envoyer des messages ainsi, c'est comme s'il était là finalement. ''Je m'endors là … Bonne nuit … Tu me manques déjà ... Beaucoup'' c'est plus facile de l'écrire que le dire, constat glaçant. Elle finira par s'endormir avant même d'avoir un message en retour.
© CRIMSON DAY
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