Robin. Homme intraitable avec ses "partenaires". Et ça se comprend. En tout cas, Jane l'a comprit relativement vite. Et heureusement pour elle sinon elle ne serait plus de ce monde il y a bien longtemps.
Mais Jane est têtue, et impulsive aussi. Et quand elle a merde à dire, elle le dit. Elle s'en mord parfois les doigts mais elle ne changera plus maintenant. Fort heureusement, avec Robin, elle arrive à se contenir... Tant bien que mal. Et parfois, malgré tout, ça dérape. Elle va trop loin. C'est jamais trop méchant et c'est à se demander comment Robin fait pour la supporter.
Bien entendu, vous les mettez tous les deux dans la même pièce et ça fait des étincelles.
Quand deux fortes têtes veulent avoir toutes les deux raisons et surtout, le dernier mot... ça ne fait que rarement bon ménage.

Là, ils viennent tout juste de terminer une réunion professionnelle. Jane a serré les dents à plusieurs reprises pour pas envoyer chier tout le monde. Oui, elle est aussi un peu perfectionniste sur les bords. Et du coup, forcément que ça l'a fait chier quand l'autre a balancé une façon de faire approximative. "Non bordel !" Ca c'était les premiers mots qu'elle avait prononcé. Et ensuite, elle avait voulu revenir en détail sur certains points qui ne lui paraissaient pas clairs du tout. Pointilleuse, évidemment. Tout comme il est évident que ça n'a pas plus à Robin. Raison pour laquelle, très certainement, il la convoque en privé. Il en faut peu pour l'agacer le bonhomme.
Si elle a peur ? Non. Jane n'a pas peur de Robin même si elle le devrait.
Elle joue plutôt avec lui, continuellement. Elle le cherche, le pousse dans ses retranchements. Elle aime le voir péter les plombs et lui faire peur. Ca a tendance à légèrement l'exciter la blonde. Non, elle n'est en aucun cas bizarre. N'importe quoi !
En tout cas, c'est d'un pas assuré qu'elle arrive sur le lieu du futur crime. Elle connait les lieux par coeur, tout comme les vigiles qui sont postés partout.
D'ailleurs, elle est à peine arrivée devant la porte du bureau de Robin que le mec qui garde la porte la lui ouvre. Ok... Le patron est là et il semble l'attendre de pied ferme.

Toujours sans aucune peur, elle franchit le seuil de la porte et arbore un sourire en coin alors que la porte se referme sur elle. "Bonjour Robin... Tu voulais me voir apparemment ? Rien de grave j'espère ?" dit-elle, toujours ce sourire accroché aux lèvres et cet air sûre de soi. Non, il ne lui fait pas peur. Pas pour l'instant du moins.
Elle prend d'ailleurs déjà place sans attendre l'aval de son interlocuteur. A être trop sûr de soi comme ça, elle risque sa vie. Elle le sait pourtant. Mais la peur n'évite pas le danger à ce que l'on dit.
Elle se joue de lui encore une fois. Oui, elle joue. Elle sait pourquoi elle est là. Parce que son comportement n'a pas plus à ce cher Robin qui lui fait face. Mais qu'importe. Ce n'est pas la première fois et ce ne sera certainement pas la dernière...

Old sins have long shadows.
ft @Jane Sullivan

Elle a tenu tête à tout le monde. A peu près tout le temps qu'a duré votre réunion. Et surtout, elle l'a fait sur absolument tous les deux. Et auprès de tout le monde. De quoi faire grimper la colère en toi. Tu es pourtant d'une patience à toutes épreuves. D'un calme olympien. Sauf quand elle te titille de la sorte, de longues minutes durant. Il faut dire qu'elle connait un peu trop bien les choses susceptibles de te faire sortir de tes gonds. Il suffit de remettre en doute tout ce que tu dis et/ou fait. Il suffit de te répondre constamment. Pour autant, elle se retient comme elle peut de le faire avec toi. Parce qu'elle sait qu'elle risque très gros à jouer à ce genre de petit jeu avec toi. Elle sait que tu ne cilleras pas le jour où il faudra l'éliminer. Personne n'a le droit de te parler sur le ton qu'elle emploie sans honte ni hésitation quand vous n'êtes que tous les deux.

Tout naturellement, tu as pris sur toi tout le temps qu'a duré la réunion du gang. Tu t'es contenté de serrer les mâchoires lorsqu'elle s'est emballée une première fois. Avant d'enchaîner avec des commentaires qui n'ont pas plu à tout le monde, tu le sais. Mais en même temps, tu sais qu'ils ne sont pas tout à fait contre le fait d'entrer dans ce genre de confrontations avec elle. Que ça leur plaît ce genre d'action, contrairement à toi. C'est d'ailleurs bien pour cette raison que tu lui as demandé de venir te retrouver dans le bureau que tu occupes au QG des Bloody Boys. Fort heureusement pour elle, c'est à l'heure qu'elle arrive. Avec ce sourire qu'elle n'arbore que trop souvent à ton goût, accroché au coin de ses lèvres. En retour, te tends un peu plus encore. Le dos contre le dossier de ta chaise et les bras croisés sur ton torse. Tu n'exprimes pas grand chose. Rien d'autre qu'une colère sourde qui te fait vibrer tout entier.

Tu connais la raison de ta présence ici, Jane. Le ton se veut aussi calme que possible. Tu mesures tes mots et le volume de ta voix. Ce serait lui offrir beaucoup trop de plaisir, que de t'emporter si rapidement. T'en es bien certain que c'est la seule chose qu'elle souhaite et attend de ta part. Raison de plus de ne rien lui offrir de tel, tout naturellement. Tu n'as pas été conçu pour contenter qui que ce soit d'autre que ta propre petite personne. Tu te contentes également de pincer les lèvres lorsqu'elle pose ses fesses dans l'un des sièges installés devant ton bureau.  Sans faire le moindre commentaire. Tu sais ... Il suffirait de bien peu de choses de plus de ta part, pour que je ne propose un vote qui pourrait t'exclure des rangs. C'est tentant. De plus en plus au fil du temps qui passe. La seule chose qui te retient, c'est le fait qu'elle soit justement encore utile. A sa façon.

Elle a vu les réactions de Robin à chaque fois qu'elle a prit la parole. Elle l'a observé. Et son coeur s'emballait parfois un peu trop quand elle savait que ses mots étaient trop... Jane. Elle a été au top pendant cette réunion. Elle a dit ce qu'elle voulait, exprimé son point de vue. Mais elle a fait tellement trop sa Jane qu'elle savait déjà qu'il y aurait des représailles. Non pas que c'est ce qu'elle souhaite au final : s'attirer des ennuis. Mais c'est plus fort qu'elle. Son impulsivité, sa volonté de dire tout ce qui lui passe par la tête est plus forte que la raison.
Elle s'est retenue malgré tout pendant cette réunion. Elle s'est pincée les lèvres, mordue les joues et fait violence pour se taire à certains moments. Mais ça, bien évidemment que personne ne l'aura remarqué ! Tout le monde ne retiendra QUE les moments où elle a ouvert sa grande bouche - certes pulpeuse - pour les dégommer un par un. Ouais mais en même temps ils sont tellement crétins les autres aussi faut dire ! Robin ? Euh... Non. Pas lui. Bien évidemment que non. Ahem.

Voilà. L'heure de la sentence a sonné. Elle est là, à se pavaner dans les couloirs comme si l'endroit lui appartenait. Et pourtant, elle sait ce qui l'attend. Elle ne s'attend pas au pire. Elle a déjà eu ce comportement par le passé et Robin l'a excusé, façon de parler. A moins que ce ne soit la fois de trop. Mh. Ouais. Tout est possible.
Et pourtant, une fois n'est pas coutume, elle ne se dégonfle pas.
Toujours à l'heure, au moins une qualité qu'on pourra lui admettre... Elle franchit la porte avec aisance et assurance. Ses fesses se calent rapidement sur une chaise en face du bureau du maitre des lieux. Elle le cherche déjà alors qu'elle vient à peine d'arriver. Elle joue à un jeu dangereux et ne le sait que trop bien. Son coeur s'emballe très légèrement lorsqu'elle croise le regard noir de Robin. Adrénaline quand tu nous tiens...

Il prononce sa première phrase et elle ferme les yeux en soupirant avant de s'allumer une clope. Elle prend son temps pour répondre. "Oui, je la connais." Ses jambes croisées se décroisent le temps de mettre ses cendres dans le cendrier. Puis, de nouveau, cette posture de femme presque fatale dans sa jupe étroitement collée à son corps, mettant bien évidemment ses jambes en valeur. Si elle joue de cela ? Evidemment ! Si ça marche sur Robin ? Pas vraiment. Ou alors il ne lui a jamais réellement montré mais pourtant elle continue. "Je sais Robin... Je sais..." Et du coup ? On s'en sort comment là ? On s'excuse et on repart ? Non. Il ne la laissera jamais filer comme ça.
Elle reste alors silencieuse pendant de longues minutes et serre la mâchoire tout en fumant sa clope. Ce n'est que lorsqu'elle écrase son mégot et qu'elle se relève, qu'elle prend la parole. "Je sais que j'ai merdé. Tu ne m'apprends rien." Elle soupire et se tourne tout en mettant les mains sur les hanches. Puis, elle commence à faire les cent pas. "Mais franchement, t'as entendu comme moi les conneries qu'ils débitent à la minute ces abrutis !" Là, elle s'arrête alors pour venir droit devant le bureau de Robin et y placer ses mains à plat. Légèrement penchée en avant, le regard plongé dans le sien, elle ne se dégonfle pas. Toujours pas. "Vire-moi si tu veux mais tu sais que j'ai raison." Pas froid aux yeux la blonde... Vraiment pas froid aux yeux...

Old sins have long shadows.
ft @Jane Sullivan

Pour toi, ça ne fait aucun doute que Jane est parfaitement consciente des répercussions que pourraient avoir ses agissements. Tu ne doutes pas un seul instant du fait qu'elle sache mais continue à aller au bout, à tous les coups. A aller trop loin, toujours. Et c'est là une chose que tu ne t'expliques pas. Tu ne comprends pas très bien le plaisir qu'elle prend à tout ça. Tu doutes que son intention finale soit de renverser le pouvoir au sein de ton gang, pour prendre ta place. Elle est beaucoup trop impulsive pour ça. Et elle en est certainement consciente elle même. Elle a vraiment le don de t'agacer la blonde, quand elle joue à ce genre de petit jeu avec toi. Parce que tu le sais que tout ça est fait pour l'amuser. Quand elle n'est pas pleinement sincère dans ses emportements face au reste du groupe désormais bien restreint. Mais surtout, très solide. Par moment tu crains que sa présence ne fragilise que trop les rangs. Ton regard reste résolument posé sur le visage qui te fait face. Tu te refuses à entrer dans les autres petits jeux qu'elle prend plaisir à installer entre vous. Rarement ton regard s'est perdu sur les courbes qu'elle ne sait pourtant que trop bien mettre en valeur. Rarement tu t'es laissé aller à ce genre de pensées pour sa petite personne.

Tu le sais. Tu le sais, à tous les coups. Et pourtant nous voilà. Ici. A parler de ça. Encore. C'est un soupir las qui t'échappe cette fois ci. Une lassitude qui s'embrase de nouveau bien trop vite. Quand elle reprend la parole pour débiter un tas de conneries qui ne manqueront pas de te faire perdre patience pour de bon. Encore. Forcément trop fort. A ton tour de te redresser. Mains à plat sur la surface lisse de ton bureau en acajou sombre. Les mâchoires crispées et une veine apparente qui palpite sur l'une de tes tempes Traite encore une fois mes hommes d'abrutis et ce sera le dernier mot qui s'échappera de cette jolie bouche. Le ton est de nouveau dur. Ta voix claque comme un coup de fouet dans l'air soudainement bien chargé en tension. Tu n'apprécies pas que l'on parle ainsi de tes hommes. Surtout de tes plus proches alliés. Aux dernières nouvelles, Jane en fait partie. Mais de plus en plus souvent, tu t'interroges de façon sérieuse à ce sujet et commences à avoir quelques doutes.

Je sais surtout qu'il n'y aura jamais assez de place dans ce cercle restreint, pour deux ego surdimensionnés comme les nôtres. J'imagine que tu n'as pas besoin que je te fasse un dessin pour te laisser deviner lequel de nous deux sautera le premier. L'orage se déchaîne désormais dans tes prunelles bleues. Ciel sombre et torturé. Comme l'ensemble de tes muscles qui se tend. Tes mains qui appuient plus fort sur le bois jusqu'à faire blanchir tes phalanges. Je ferai de ta vie un tel enfer que tu me supplieras de te tuer une bonne fois pour toutes. Est-ce que c'est ce que tu désires, Jane ?

Renoncer ne fait pas partie du vocabulaire de la blonde. Laisser tomber ? Même pas en rêve. Elle aime avoir raison et surtout, le dernier mot. Avec Robin, c'est toujours compliqué et elle sait très bien qu'elle risque sa vie à chaque fois qu'elle ouvre sa bouche mais c'est plus fort qu'elle. On ne se refait pas après tout !
Elle n'en tire pas forcément plaisir, non. Elle est comme ça et cherche pas plus loin que le bout de son nez. Ses mots dépassent parfois sa pensée, oui. Elle le sait. Parfois, elle se mord la langue pour ne pas trop en dire et ne trop le regretter mais parfois... Elle peut pas s'en empêcher. Comme pendant cette foutue réunion.
Robin sait très bien qu'elle ne veut pas prendre le pouvoir ou une connerie du style. Elle ne peut juste pas s'empêcher d'ouvrir sa gueule !
Sa position au sein du gang est plus que précaire. Mais oui ! Tout ça elle le sait ! C'est ça le pire ! ELLE LE SAIT BORDEL ! Et pourtant, elle continue de tenir tête et d'ouvrir sa bouche pour débiter tout un tas de connerie à la seconde.
Jouer de ses charmes sur Robin pourrait faire pencher la balance mais à vrai dire, c'est un jeu auquel elle n'a jamais vraiment joué avec lui. Peut-être parce qu'elle sent que ça ne fonctionnerait pas. Oui, c'est sûrement pour ça.

Elle ne pipe mot quand il reprend la parole. Elle se contente simplement de fumer sa clope et de le regarder, de l'écouter. Elle sait. Elle se relève et débite encore des conneries en traitant les autres d'abrutis au passage. Mots de trop... Comme d'hab. Mains à plat sur le bureau, orages dans les yeux... Orage contagieux car Robin adopte la même position, le même regard. Mais en pire. Elle n'a pourtant pas peur Jane. Elle garde ses yeux fixés dans les siens et crispe sa mâchoire pour ne plus dire de bêtises. Elle serre les dents. Qui gagnera ? Lui, de toute évidence.
Puis, la menace tombe. Dure. Sévère. Sérieuse. Menace de la tuer. Rien de nouveau. Il lui a déjà dit. A croire qu'il faudra vraiment finir par en arriver là pour qu'elle se taise une bonne fois pour toute.
Et en guise de réponse, elle prend une grande inspiration et... se tourne. Oui, Mademoiselle Jane boude.

Les fesses appuyées sur le bureau, dos à Robin, elle place ses mains de part et d'autre de son cul sur le bureau en maintenant le bord. Appui indispensable pour ne pas péter un plomb et se mettre à brailler. Ou pire, à lui sauter dessus pour l'étrangler ou le violer. (Non, pas possible ça.) "Non. Effectivement, pas besoin de dessin." Elle comprend très bien que sa position est plus qu'en danger. De plus en plus au fil du temps. Mais pour sortir de ce gang, elle devra certainement trépasser. Une sortie glorieuse n'est clairement pas envisageable.
Elle ne le voit pas mais elle entend parfaitement le bois grincer sous les mains du big boss. Ca sent pas bon du tout ça. "Tu sais bien que non." dit-elle en resserrant l'emprise de ses doigts sur le bois du bureau.
Elle essaie le plus possible de parler calmement. C'est compliqué. Surtout pour elle qui se laisse en général guider par ce trop plein continuel et l'envie de donner son avis même si les autres n'en veulent pas.

De nouveau, elle prend une profonde inspiration et arbore un sourire plus qu'hypocrite avant de se tourner de nouveau vers lui. "Tu proposes quoi du coup ? De me virer ? De me bâillonner pendant les réunions ? Que je n'y assiste plus ? Dis-moi."

Old sins have long shadows.
ft @Jane Sullivan

Depuis le temps que Jane fait partie du gang, tu sais très bien qu'elle n'a pas peur de grand chose. Et plus encore, qu'elle n'a pas peur de toi. T'en es bien conscient et pour sûr que ça te frustre au plus haut point. Tu apprécies grandement la sensation qui vient avec le fait de faire peur à autrui. D'imposer ta supériorité que personne ne peut vraiment nier pour le coup. Tu le sais que tu en imposes. Et ce, de la façon la plus naturelle qui soit. Pourtant, Jane continue de te tenir tête. Tout en étant bien consciente du fait que ça finira par se retourner contre elle. Elle le sait que tu ne plaisantes pas quand tu entres dans des phases de menaces avec elle. Elle le sait que tu finiras par les mettre à exécution. Tu n'as jamais hésité à mettre fin à des vies quand cela devenait nécessaire. Et en règle générale, tu le fais avec un plaisir certain.  Avec une joie que tu ne prends même pas la peine de dissimuler. Parce que tu es un monstre. Un sadique dans l'âme. Un accro du sang et de la violence. Quand bien même tu donnes l'impression de t'être adoucis depuis quelques années. En laissant, souvent, ce genre de tâche entre les mains d'autres personnes.

Mais ça ne fait aucun doute que si quelqu'un doit buter Jane elle même, ce sera toi. Depuis le temps qu'elle semble faire tout son possible pour te faire sortir de tes gonds et te faire rager toujours plus, il est évident que tu ne pourrais que grandement apprécier la chose. C'est bien trop tentant.  Tu grinces des dents quand la blonde décide de te tourner le dos. Tes yeux restent posées, de longues secondes durant, sur son crâne. Tu pourrais l'éliminer rien que pour ce genre de manie qu'elle a. Te tourner le dos. Bouder comme une gamine. Te répondre pour un oui ou pour un non. Et tout ça en sachant pourtant très bien que tu ne plaisantes pas. Et que tu finiras véritablement par lui faire sauter la cervelle. Finalement elle te confirme que non, elle ne souhaite pas que ça se termine ainsi. Pourtant elle continue. Encore. Toujours. Alors pourquoi continuer ainsi Jane ? Est-ce qu'à force de m'entendre te menacer, tu t'imagines que je n'irai finalement jamais au bout de ces menaces ? Si tel est le cas, alors tu n'auras d'autre choix que de bel et bien aller au bout de ces menaces.

Finalement elle se redresse et pivote pour te regarder de nouveau. Son regard rencontrant le tiens quand elle reprend la parole pour te demander ce que tu as l'intention de faire. Pour le coup, il n'y a pas mille solutions. Elles se comptent même sur les doigts d'une seule main. Tu prends le temps d'inspirer et expirer à plusieurs reprises, pour calmer la colère qui continue de te faire bouillonner. Tu ne dois pas perdre patience. Pas trop sévèrement du moins. Tu dois plutôt retrouver ton calme pour analyser au mieux la situation et y faire face. Si tu quittes le rang principal, tu quittes les Bloody Boys. Et je ne manquerai pas de te faire fermer ta boîte dans la foulée. Parce que le gang n'y a que trop fait affaire. Et que, pour des raisons tout à fait logiques, tu feras sauter tout ce qui vous relie à elle. Tu vas commencer par t'excuser pour ton comportement. Auprès de moi. Et ensuite, auprès de chaque personne qui était présente au cours de cette réunion. Et à chacun tu préciseras que tu es désolée de les avoir traités d'abrutis. Elle ne les as pas insultés en face à face. Mais ainsi ils sauront ce qu'elle semble penser d'eux. Et se douteront que les excuses ont été provoquées par toi.

Cette puissance qui émane de lui est attirante. Le pouvoir qu'il a, la peur qu'il prodigue autour de lui. Si Jane était réellement une mante religieuse, elle l'aurait déjà attiré dans ses filets et pourtant, il n'en est rien. Trop de risque à jouer à ça. Et pourtant, c'est tellement tentant. Un jour, peut-être qu'elle essaiera de monter d'un cran. De lui faire vraiment du rentre-dedans. Mais aujourd'hui n'est clairement pas le bon jour.
Faut dire que quand on vous menace clairement de vous tuer, ça coupe un peu toute envie de niquer !
Elle est peut-être un peu fêlée Jane mais pas à ce point quand même.
Le peu de désir qui émanait d'elle vient de s'envoler alors que les menaces viennent de tomber comme un couperet. La tuer... L'éliminer... La rayer de la surface de la terre... Peu importe la façon de le dire, elle a compris le message. Très bien. Est-ce que ça va la calmer pour autant ? Rien n'est moins sûr...

La preuve quand elle se permet de lui tourner le dos pour éviter son regard et pour tenter de se calmer. Elle sait que ça ne lui plait pas. Il pourrait très bien l'étrangler là tout de suite. La prendre par surprise et l'étouffer aussi ! Tout est possible ! Elle prend le risque, encore.
Et elle soupire. Encore. Tête de mule. Tête brûlée. Peut-être qu'elle n'attend que ça en fait ? Qu'il la bute.
Certains jours peut-être, oui. Mais dans l'ensemble, elle kiffe bien sa vie la blonde.
"Je sais très bien de quoi tu es capable. Et je sais très bien que tu pourrai me tuer sans aucun état d'âme."
Putain mais en plus elle le sait cette conne ! Facepalm en bonne et due forme.
Jane ne se drogue pas. Pas avec les stupéfiants habituels. Sa drogue à elle, c'est l'adrénaline apparemment. Flirter avec la mort. Lui tendre la main pour la repousser. Lui faire face et lui tourner le dos.
Sa came, c'est Robin en fait. Mais pas dans le bon sens du truc.

Elle ose tout de même lui demander ce qu'il compte faire en le regardant droit dans les yeux. Beaucoup de possibilités s'offrent à lui. Des tonnes ! Mais une seule semblerait la satisfaire. Reste à savoir s'il ira au bout ou pas.
"Ca aussi, je le sais très bien. Et encore, je pense que tu es gentil quand tu dis que tu fera fermer ma boite." Il serait capable de ça oui bien sûr mais de bien pire encore. Faire en sorte de fermer sa boite + la mettre à la rue + la forcer à faire le tapin en prime +... tant d'autres choses...
Et finalement, la sentence tombe. Et là... C'est pas possible. Elle ne peut clairement pas accepter ce qu'il lui demande. No way darling. Et oui, bien évidemment, l'impulsive Jane fait son grand retour. "QUOI ? Non mais tu rigoles là sérieux ?" Ahem. Non, Jane. Il ne rigole pas, non.
"Auprès de toi ok mais pas auprès des autres. De toute façon, ils savent très bien ce que je pense d'eux. Je m'en suis jamais cachée et je m'excuserai pas."
Elle fulmine la blonde. Elle bouillonne de l'intérieur. C'est clairement PAS POSSIBLE ce qu'il lui demande.
Et elle fera tout pour lui faire changer d'avis.

Et voilà, finalement, la mante religieuse qui arrive sournoisement. S'armant de son sourire le plus enjôleur, elle repose ses mains à plat sur le bureau. Cette fois, plus aucune animosité. Plus aucune colère. Elle approche lentement son buste et ses lèvres de celles de Robin. A quelques centimètres de lui, de ses lèvres tentatrices, elle lui souffle quelques mots. "Je suis désolée Robin. Je ne recommencerai plus... Promis... " Bien entendu qu'elle a conscience que ce ne sera pas suffisant. Blonde mais pas si conne que ça non plus. Elle penche lentement sa tête de la gauche vers la droite, effleurant les lèvres du plus dangereux criminel de la ville. Que faire pour le faire plier alors ? Une idée lui vient alors en tête. Une idée qui pourrait leur convenir à tous les deux. Peut-être... !? "Pardonne-moi ou punis-moi..." Tout en sous-entendu cette proposition. Mais pas dit qu'il accepte malgré tout.

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ft @Jane Sullivan

Tu ne comprends toujours pas le comportement de la jolie blonde et son incapacité à prendre sur elle. Et sans doute qu'elle ne te permettra jamais de la comprendre. Surtout, tu penses pouvoir te mettre en tête que tu l'auras tuée avant qu'elle n'ait entreprit de dévoiler ses secrets. Son impulsivité est la chose que tu aimes le moins chez elle. La chose qui te rend le plus dingue. Et la chose, surtout, qui aura raison d'elle. Le jour où tu logeras le canon de ton flingue sur sa tempe et que tu tireras en la regardant droit dans les yeux. Et ça, c'est le scénario le moins violent que tu as en tête. Jane, si tu es suicidaire, il y a des façons bien plus rapide et radicales pour mettre fin à tes jours. Que tu crois bon de lui rappeler, le plus sérieusement du monde. Le plus calmement du monde aussi. Parce que contrairement à elle, tu es parfaitement en mesure de te maîtriser. De prendre sur toi pour ne pas laisser la colère prendre le dessus sur tout le reste. Sur toi, tout entier. Elle retrouve tout son sérieux quand elle te demande ce que tu pourrais faire d'elle.

Bien sûr. C'est si je suis de bonne humeur et que j'ai envie de te faire une fleur. Il y a peu de chance que ça arrive et que je sache me contenter de cela ... Ne serait-ce que pour ton image, tu ne pourrais te permettre de laisser filer une personne comme elle, sans la punir plus fort. Finalement, la punition que tu lui proposes est pire encore que la mort. Pour une personne comme elle ça l'est en tout cas, tu n'en doutes pas vraiment. Toi même tu n'as jamais eus à présenter tes excuses à qui que ce soit. Quand tu as tort -ce qui n'arrive bien sûr, jamais- tu fais en sorte de faire dire à l'autre que c'est lui qui se trompe. Tu refuses que l'on ne te donne pas raison. Tu es bien trop intelligent et bien trop malin pour te tromper sur quelque sujet que ce soit. Rappelle moi un peu pour quelle raison je t'ai hissé à ce rang ... Depuis un bout de temps, tu sais que tu n'as pas si bien fait que ça. Et en même temps, une personne faible et fragile n'a pas sa place non plus parmi les grosses têtes des Bloody boys.

Et finalement, elle accepte de s'excuser. Auprès de toi. Non sans se faire tentatrice. Jusqu'à présent, elle n'avait jamais vraiment joué de ses charmes avec toi. Pourtant cette fois elle n'hésite pas. Elle se penche au dessus du bureau. Dangereusement. Pas de quoi te faire ciller. Tu te contentes de la laisser faire. Le regard résolument planté dans le sien. Elle continue son petit jeu. Laissant ses lèvres pulpeuses frôler les tiennes. Elle reprend la parole. Fait naître un petit sourire au coin de ta bouche. Finalement tu recules ton visage de quelques centimètres. Allons Jane ... Tu me penses faible à ce point ? Tu t'imagines que je suis le genre d'homme qui oublie tout quand il laisse parler ses plus bas instincts ? Tu penses pouvoir me faire tourner la tête ? C'est bien mal te connaître. Tu en vois passer tout un tas, des jolies filles. Tu es presque habitué. Comme tu es habitué à n'avoir rien à faire pour les faire se plier à tes moindres envies. Je pourrais te sauter ici et maintenant que ça ne changerait rien.

Effectivement, Jane a toujours eu du mal à prendre sur elle. Pas dans ses habitudes. Quant à la comprendre... chose difficile. Peut-être qu'un jour quelqu'un arrivera à percer ce mystère mais en tout cas, ses six derniers maris n'ont sans doute pas réussi cet exploit ! Et vu la tournure de cet entretien, il est fort possible qu'elle n'ait jamais l'occasion de rencontrer son potentiel septième mari. Non pas que c'est ce qu'elle souhaite, se marier une nouvelle fois... Plutôt le contraire en fait. Mais après tout, on ne sait pas de quoi demain sera fait ! En espérant qu'il y en ai un.
"J'ai déjà réfléchi par le passé aux différentes façon de le faire, crois-moi. Mais me faire descendre, j'y avais jamais pensé !" Ironique ? Un peu. Si elle y a déjà réfléchi ? Vraiment ? Oui. Mais même si elle le dit, là, sur le ton de la plaisanterie, elle n'avouera jamais cela de façon sérieuse.
En tout cas, Jane arrive enfin à se calmer. Son ton est beaucoup plus doux lorsqu'elle s'adresse à Robin.

Elle commence à le connaitre depuis le temps qu'ils travaillent ensemble. Rayer les personnes de sa vie ou de la carte du monde ne le gêne absolument pas, elle le sait. Et elle ne ferait pas exception à cela si jamais l'envie prenait à Robin de l'éliminer. Fermer sa boite n'est rien en comparaison à toutes les possibilités qui pourraient y être liées. Et de ce fait, en guide de réponse, elle hausse légèrement une épaule. Que pourrait-elle y faire après tout ? Si. Un moyen. Il faut qu'elle se calme. Du moins pendant leurs réunions. Elle pourrait y arriver. Avec un peu d'effort.
Parce que là, clairement, ce qu'il lui demande de faire pour "passer l'éponge" est impossible à faire pour elle. Baisser sa culotte pour lui, ok. Mais pas pour les autres. Pour le coup, oui, elle préférerait crever que de s'aplatir devant les autres comme ça. Et il le sait très bien Robin.
"Parce que je te suis utile avec ma boite. Parce que tu aimes travailler avec les gens qui ont du caractère. Ou peut-être parce, tout simplement, tu me trouves super bonne et sympa !" Elle tente la carte de l'humour là ? Sérieusement ? Bah oui. Tout est bon non ?

Elle refuse bien évidemment de s'excuser auprès des autres. Mais pas de lui. Et pour s'excuser, pour être certaine qu'il lui laisse une nouvelle chance, elle tente la carte de la séduction. Elle se doute que ça ne fonctionnera pas. S'il y avait dû avoir une quelconque tentation entre eux, ça se serait fait il y a bien longtemps. Et pourtant, elle tente. Elle a envie de voir, de savoir, d'en avoir le coeur net peut-être.
Ses lèvres frôlent celles de Robin alors qu'elle lui murmure presque quelques mots. Le pardon ou la punition...? Lui laisser le choix. Le laisser maitre de cette situation. Le laisser prendre les rênes s'il le souhaite. Ou fuir, pourquoi pas.
Elle sourit en coin à son tour aux mots qu'il prononce avant de lui répondre à son tour également. "Oh non... Je sais que tu n'es pas faible. Je sais que tu es fort, que tu résistes à toute forme de tentation. Je ne pense pas pouvoir te faire tourner la tête non plus, non. Je veux juste voir mon potentiel séduction sur toi." Il va la laisser jouer. Un peu. C'est certain. Juste avant de la dégager avec perte et fracas. Mais au moins, elle aura tenté.
"Je ne demande pas forcément à ce que tu me baises ici et maintenant." lui répond-elle alors d'une voix suave, langoureuse, tentatrice toujours plus tout en dégageant lentement les divers objets placés sur le bureau entre eux.
Puis, tout aussi lentement, elle monte sur le bureau. Un genou, puis l'autre. Féline jusqu'au bout des ongles...
Toujours aussi lentement, elle remonte pour se retrouver à genou sur ce même bureau, sa poitrine généreuse et légèrement dévoilée par son décolleté à hauteur des yeux de Robin. "J'veux juste que tu me pardonnes... Ou que tu me punisses... De la façon qu'il te plaira..."
Et Jane ne s'arrête pas là. Tout aussi lentement, elle remonte ses mains le long de ses hanches jusqu'à sa poitrine qu'elle caresse sensuellement puis ouvre un peu plus son décolleté. "Pardonner ou punir... Tu as le choix..."

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ft @Jane Sullivan

Les personnes qui n'ont pas peur de perdre la vie, sont les plus dangereuses. Et les plus idiotes ... Parce qu'elles prennent des risques inconsidérés en toutes circonstances. Tu fais en sorte de ne pas trop t'entourer de personnes de ce genre. Il serait idiot de partir à la guerre avec une bande de suicidaires. Qui, du coup, ne se battent pas correctement pour sauver leur peau. Et qui se laisse donc mourir sans opposer de trop grande résistance. C'est certainement ce qui coince tant avec Jane. Elle n'a pas peur de mourir. Par conséquent, elle se permet de prendre des risques idiots et inconsidérés. Elle se permet de foncer tête baissée lors de vos réunions. Alors qu'elle connait bien les risques. Qu'elle sait que tu pourrais un jour perdre patience pour de bon et l'éliminer. Question rhétorique quand tu fais mine de t'interroger sur les raisons pour lesquelles tu continues de bosser avec elle depuis tout ce temps. Elle t'offre une réponse qui se veut certainement être de l'humour. Mais un humour qui tombe relativement à plat pour le coup. Elle ne te fait pas rire. J'étais supposé trouver ça drôle ? Je suis très sérieux Jane ...

Elle tente surtout de noyer le poisson parce qu'elle réalise qu'elle est peut-être vraiment en train de courir un grand danger. Que cette fois, tu pourrais bien ne plus rire du tout avec ses incessantes provocations. Tu n'es pas loin de le faire en effet. Pas loin de juger qu'elle est allée trop loin. Ce à quoi tu ne t'attendais pas réellement de sa part, c'est qu'elle tente la carte de la séduction pour te faire capituler. Tu ne pensais pas qu'elle se risquerait un jour à ce genre de petit jeu avec toi. En sachant très bien que tu sais garder la tête froide en toutes circonstances. C'est sans trop de difficultés que tu résistes aux tentations des corps féminins qui se présentent à toi. Quand tu es d'humeur boulot, rien ne peut te faire dériver. Ses explications font naître un sourire ironique sur tes lèvres qu'elle vient de frôler des tiennes. L'un dans l'autre, c'est exactement la même chose. Tu veux vérifier si tu peux me faire de l'effet. En vérité, tu tentes de noyer le poisson. De te faire oublier que tu as une sacré dent contre elle.

Tu la regardes faire lorsqu'elle entreprend de déplacer quelques objets présents sur ton bureau, pour y faire de la place. Qu'elle grimpe ensuite dessus pour se rapprocher un peu plus encore de toi. Féline. Vile tentatrice. Elle joue le jeu. Et elle est plutôt douée là dedans, tu ne peux le nier. Pour le coup, tu la laisses faire. Tu la regardes faire. Son petit numéro est plutôt bien rôdé. Et tu ne peux nier que ça te fait un effet certain. Quand bien même tu gardes le total contrôle de ton corps. Suffisamment pour ne rien lui montrer. Tout au plus, tes pupilles se dilatent. Tu pourrais te dévêtir entièrement, te mettre à danser sur mon bureau et me faire des propositions et promesses indécentes, que je ne réagirais pas davantage ... Descend de là. Et tu lui offres même ta main pour le faire. Tu ne lui laisses d'autre choix que de t'obéir. Et aussitôt ses pieds de retour sur le sol, que tu enchaînes. Bien sûr. Il ne faut pas quinze secondes avant qu'elle ne soit dos à toi, le bassin bloqué entre le tien et le bureau, avec une lame de couteau contre la gorge. Et ta joue qui se presse contre ses cheveux.Jane, Jane, Jane ... La voix est à la caresse. Le couteau contre sa gorge, un peu plus mordant. Dans d'autres circonstances, je me serais fait un plaisir de découvrir ce qu'il y a sous ces vêtements trop serrés ... Mais tu te doutes bien que, par principe, je préférerais te foutre entre les bras d'une horde d'hommes affamés en guise de punition. Ne. Joue. Pas. Avec. Moi.