"Je suis une idiote dangereuse alors..." Elle ironise, elle joue la forte. Mais il n'a pas totalement tort. Oui, elle est idiote dans son comportement et oui elle peut être dangereuse pour les mêmes raisons. Imprévisible sans doute. Prête à tout risquer de par son impulsivité sans se soucier des conséquences. Mais une chose est sûre pourtant dans cette semi-vérité. Elle se battrait pour sauver sa peau. C'est humain après tout non ? Non, elle ne se laisserait pas mourir. Elle aime bien trop la vie Jane. SA vie. Actuellement en tout cas.
Elle sort la carte de l'humour et fait un gros flop. Ok, il n'est pas d'humeur à rire. Il n'est pas non réceptif à son humour. Ce qu'elle veut, c'est seulement détendre un peu l'atmosphère et ça ne fonctionne pas. Tant pis. En réponse, elle soupire, encore. Et ça va l'énerver le Robin, encore bis.

Elle tente alors le tout pour le tout. Il est loin d'être con le Robin. Evidemment qu'elle essaie de noyer le poisson. Evidemment qu'elle essaie de le faire penser à autre chose. Et elle y met bien toutes les formes, elle se fait féline plus que jamais, tentatrice jusqu'au bout des ongles. Elle va même jusqu'à monter sur le bureau après avoir pris le temps de déplacer quelques objets qui pouvaient gêner avant de se caresser sensuellement.
Elle voit dans ses yeux que ça fonctionne. Un peu. Légèrement. Petite victoire qu'elle gardera pour elle. Non, elle ne s'en vantera pas. Elle est rassurée sur ses talents. Robin est bel et bien un homme. Et elle lui fait de l'effet.
Même s'il coupe court à tout ça. Normal... Il veut garder la situation en main et ne surtout pas oublier pourquoi elle est ici la vilaine tentatrice. "Dommage..." Oui, dommage, parce qu'ils pourraient fortement s'amuser tous les deux. Elle en est certaine.

Jane obéit, pour une fois. Bien sagement, elle descend du bureau en attrapant la main qu'il lui tend.
La suite se passe très vite. Elle se retourne à peine pour regagner l'autre côté du bureau qu'il la bloque entre lui et ce fameux bureau justement. Un couteau est aussitôt plaqué sur la gorge délicate de la blonde dont la respiration se fait soudainement saccadée et dont le coeur s'emballe bien trop vite. Sa poitrine monte et descend alors qu'elle bascule légèrement la tête en arrière. Réflexe humain pour garder ses distances de l'arme.
Mais... Jane est tordue. Jane est bizarre. Jane se shoote à l'adrénaline.
Oui, son coeur pourrait sortir de sa poitrine tant il cogne fort. Oui, une femme normale se mettrait à pleurer dans une telle situation. Et ce serait tout à fait normal après tout.
Mais Jane, elle, ça l'excite tout ça. Elle aime se mettre en danger et elle aime sentir ce couteau sous sa gorge. La situation est excitante, palpitante. Même si elle sait qu'elle est peut-être sur le point de vivre ses derniers instants. Ca rend la chose encore plus excitante. "Je ne joue pas, Robin." Ce qui est à moitié-vrai.
Ses mains se placent alors vers l'arrière et tentent de caresser/frôler le corps de Robin avant que l'une d'entre elles ne remonte jusqu'à la main tenant le couteau. Faisant une légère pression supplémentaire sur l'arme blanche, elle ne se dégonfle toujours pas la blonde au caractère explosif. "Vas-y Robin. Fais-toi plaisir..." Elle sait qu'il en meurt d'envie. Depuis bien trop longtemps maintenant. Elle s'est d'ailleurs déjà demandé pourquoi et comment il avait tenu aussi longtemps avec elle.
"Mais avant..." De sa main valide, elle prend la main libre de Robin et la dirige tout droit sur sa poitrine. Elle le fait vite. Très rapidement, pour ne pas qu'il ait le temps de réfléchir. Et elle lui fait faire une légère pression sur son sein opulent. Il va certainement retirer sa main très vite, raison pour laquelle elle profite de ces quelques micro-secondes. "... Je voulais savoir ce que ça faisait d'avoir ton emprise sur ma poitrine avant de mourir..." Idiot ? Oui. Dernière carte posée pour voir si la donne pouvait encore changer surtout.

Old sins have long shadows.
ft @Jane Sullivan

Tes prunelles bleues prennent tantôt un ton plus orageux, tantôt une teinte nettement plus froide. Dans les deux cas, elles n'expriment aucun sentiment positif pour la jeune femme qui te fait un peu trop fièrement face. C'est que tu n'as aucune intention de la laisser filer comme si de rien n'était. Pas cette fois. Sans doute jamais. Une idiote tout court, Jane. Parce qu'il ne faut pas jouer avec toi et qu'aux dernières nouvelles, elle en est parfaitement consciente. Alors c'est de la bêtise à ce niveau là. Ni plus ni moins. Elle sait parfaitement que tout ça finira mal. Que si elle doit quitter les rangs des Bloody boys, ça ne se fera pas sans douleur et sans y laisser quelques plumes. Il est grand temps qu'elle arrête ses conneries. Tu te montres plus froid que jamais alors que ça seule issue de secours, selon elle, semble être d'entrer dans un petit jeu de séduction. Elle sait qu'elle est diablement sexy Jane. Elle oublie simplement que tu es en mesure de te contrôler. Tu le prouves chaque jour un peu plus, que tous les hommes ne sont pas hors de contrôle face à une jolie nana aux belles courbes.

Et ses courbes justement, tu te presses tout contre elles lorsque tu la bloques entre ton corps et le bureau. Non pas pour lui offrir ce qu'elle semble soudainement désirer. Mais pour présenter un couteau à la lame tranchante, contre sa gorge fragile. Tu ne veux pas lui offrir la satisfaction de perdre la raison sous prétexte qu'elle a une bouche pulpeuse et une poitrine opulente. Tu grinces des dents de façon sonore lorsqu'elle s'amuse à faire glisser ses mains sur ton corps. Même dans pareille position, elle prend le temps de jouer. Quand bien même elle affirme que ce n'est pas ça. Pas du tout. Il y a clairement une différence entre ce qu'elle dit et ce qu'elle fait. Et ça ne te plait pas. Sans peur apparente, elle t'incite même à aller au bout de ton geste. Et lorsqu'elle récupère ta main libre de la sienne pour la loger directement sur un sein, tu te crispes. Et laisse s'échapper un soupir de lassitude. Cesse de te ridiculiser, tu veux bien ? Que tu grondes avec ironie, la joue toujours contre sa chevelure blonde. Elle te fout de plus en plus en rogne et tu ne t'en caches pas.

Ce n'est pas ton corps qui te sauvera lorsque je déciderai vraiment que ta vie ne vaut plus rien. Mais certes, ta main s'attarde. Tes doigts se crispent. Quelques secondes. Suffisamment pour laisser entendre/comprendre que tu n'es pas si froid que ça. que tu n'es pas tout à fait fermé à l'idée de lui offrir davantage. Plus tard. Une autre fois. Retente ta chance un jour où je ne serai pas en train de m'interroger sur la continuité de notre partenariat. L'ironie est de retour lorsque, finalement, tu te dégages de ce rapprochement. Tu te recules pour ne plus la frôler de ton corps et d'une main sur l'une de ses hanches, tu la pousses pour l'éloigner pour de bon. Coucher avec ton patron ne te laisseras jamais le droit de poursuivre tes petits caprices de diva lors de nos réunions. Qu'elle prenne note. S'il te prend vraiment l'envie de te perdre entre ses cuisses un de ces quatre, ça ne changera rien à l'ensemble de votre relation qui se trouve être particulièrement électrique.

Que peut bien faire une femme telle que Jane lorsqu'elle se retrouve à court d'arguments ? Jouer de ses charmes, de ses courbes avantageuses et détourner l'attention, bien entendu. Si ça fonctionne avec Robin ? Pas vraiment apparemment. Il résiste le bougre. Mais ça ne rend le jeu que plus intéressant encore.
Plus elle joue, plus il s'énerve. Et plus il s'énerve, plus il devient méchant et plus, elle, ça l'excite.
Ils n'en sortiront jamais. Il veut qu'elle comprenne. Que sa stupidité lui saute aux yeux et qu'elle comprenne vraiment qu'il ne rigole pas. Oh mais elle le sait, ça. Depuis le début. Elle retarde juste l'échéance.
Elle prend un peu de plaisir avant qu'il n'aille, peut-être, au bout de ce qu'il souhaite depuis maintenant (certainement) plusieurs années.
Et lorsqu'il la bloque entre son corps et son bureau, c'est le corps de Jane qui pourrait s'embraser entièrement.

La peur, elle ne connait pas. Elle continue de jouer malgré la menace plus que présente, malgré l'épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Il grince des dents quand elle le caresse, le frôle de ses mains sur son corps de mâle alpha. Il perd patience. Et elle s'en amuse.
La main qu'elle place sur son sein est fait aussi pour s'amuser. Pour prendre un peu de plaisir à tout ça. Il soupire, elle sourit en coin. Elle le pousse à l'agacement total. "Et tu décides quoi alors là ?" Parce qu'elle ne s'excusera pas auprès des autres et ça, il l'a bien compris. Il ne compte apparemment pas la tuer aujourd'hui non plus. Le sursis est donc en place. Sursis qui sera certainement de courte durée si elle poursuit comme ça.

Mais elle prend note, en tout cas, qu'il s'attarde légèrement sur son sein. Qu'il le pince de sa paume et de sa poigne de fer. Ca ne fait que renforcer ce désir qu'elle n'éprouvait pourtant pas réellement il y a de cela encore quelques minutes à peine.
La situation a changé. Ce mec, son patron, celui qu'elle ne voyait comme un lien professionnel commence à devenir dans son esprit un potentiel plan cul. Et elle sent que ça pourrait être explosif entre eux. Rien qu'à la façon qu'il a de presser son sein, même rapidement, elle le sait.
Retenter sa chance un autre jour ? Il n'est apparemment pas fermé à l'idée. Ok. Et ça la fait même sourire ce qu'il lui dit. "Ce genre de jour existe ?" Elle ne se moque pas, elle pose réellement la question. Elle sait très bien qu'il se pose très souvent la question. Que ce genre de journée n'existe pas ou plus. Dommage... Ou alors, les jours où ils ne se voient pas. Même rapidement.

Il la repousse alors. Moment qu'elle aurait aimé poursuivre, un peu. Juste un peu plus. Mais il en a décidé autrement. Le bon côté des choses, c'est qu'elle n'a plus ce couteau sous la gorge. Elle ricane aux dernières paroles de son patron. "Dommage..." dit-elle en haussant les épaules. Mais au fond, elle le savait déjà.
Elle contourne alors le bureau et reprend place sur le fauteuil. Rien dans son attitude ne laisse penser qu'elle est attirée par lui désormais. Rien ne montre qu'il y a à peine quelques secondes, elle était prête à s'offrir à lui. D'ailleurs, elle reboutonne son chemisier avant de croiser de nouveau son regard. "Du coup, on en est au même point. J'attends ta sanction." Et qu'il ne lui sorte plus le coup des excuses. Qu'il trouve autre chose.

Old sins have long shadows.
ft @Jane Sullivan

Tu n'es que trop conscient du cercle vicieux dans lequel vous êtes tombés tous les deux. Alors que ton corps se presse contre le sien, tu pourrais presque jurer que tu la sens vibrer. Tu pourrais même, dans la foulée, jurer quelle ne te provoque plus que pour te sentir insister de la sorte. Tu n'es pas surpris de constater que Jane est accro à l'adrénaline. C'est le genre de chose qui lui colle une envie furieuse juste au creux des reins. Tu comprends ça. C'est relativement ton cas également. A la différence près que, toi, tu es en mesure de te contrôler. Tu te forces à te garder sous contrôle tout du moins. Parce que tu ne peux évidemment pas te permettre de ne pas tout contrôler, à la perfection. Tu ne seras jamais l'un de ces faibles hommes qui se font avoir par une jolie jeune femme bien décidée à leur faire tourner la tête. La question ne se pose même pas. Tu es plus fort que ça. Et ce sera toujours le cas. C'est presque uniquement pour lui prouver la chose, que tu décides finalement de ne pas craquer alors que la jolie blonde offre son corps sur un plateau d'argent.

Ce sera pour une autre fois. Ou pas du tout. Pour l'heure, ça n'a pas grande importance. Alors que de son côté, la question semble prendre une toute autre importance. Tu lui offres un sourire pour le moins carnassier. On en reparlera... Quand ta punition sera tombée. Quand son comportement et son implication au sein du gang auront changé. Si à ce moment là, vraiment, elle souhaite que ce genre de petit jeu s'instaure entre vous, tu y réfléchiras. Peut-être. Si l'envie est là pour toi aussi. Si la situation s'y prête véritablement, aussi. En attendant, tu ne lui feras pas de cadeau. Aucun. De toute évidence, la période des cadeaux est terminée. Tu ne lui en feras plus le moindre à l'avenir. Elle ne mérite aucune clémence de ta part. Tu en es bien certain désormais. Il ne faudrait pas qu'elle te cause davantage d'ennuis qu'elle ne t'apporte de choses positives. Désormais, tu l'auras à l'oeil plus que jamais. Et tu te montras beaucoup moins clément s'il lui prend encore l'envie de se jouer de toi d'une quelconque façon que ce soit. Il faudra bien qu'elle se mette cela en tête désormais.

Tu lui offres un regard sombre lorsqu'elle s'amuse de ta conclusion. Affirmant que c'est "dommage". Si tu souhaites tant que ça vendre ton corps, j'ai d'autres missions à te proposer. Un autre rang aussi. Surtout. Que tu lui rappelles avec froideur. Elle pourrait tout à fait dégringoler de quelques étages. Qu'elle en ait envie ou non, tu pourrais lui imposer la chose en guise de punition. Toi ça t'amuserait bien. Elle, tu en doutes ... Mais n'est-ce pas là le principe même d'une punition ? Finalement tu la pousses pour qu'elle s'éloigne de toi. Elle ne se fait pas prier pour retrouver sa place dans l'un des sièges qui te font face et pour reboutonner son chemisier. Tu aimes les surprises ? Parce que moi oui ... Le sous entendu est évident. Tu ne comptes pas la punir tout de suite. Mais ça viendra. Quand elle s'y attendra le moins. Parce que ça ne sera forcément que meilleur. Maintenant dégage d'ici. Je t'ai bien assez vu.