BIENVENUE (futur·e) CTTien·ne
On se retrouve sur Discord on se fait une bouffe ?

Le forum fête son second anniversaire. Merci à tou·te·s
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 :: Détente :: trash can. :: Rps (terminés et abandonnés) Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
sinners (ft. billily)
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 29 Mai - 10:40


sinners

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Bien sûr que tu sais pourquoi il est revenu, bien que tu attendais qu’il revienne. Tu l’as provoqué le peu de temps qu’il est resté quand il est venu chercher son fils juste pour ça, pour le pousser à bout, qu’il ne résiste pas à l’envie, au besoin même de venir ici pour s’assurer que son cher garçonnet soit en sécurité. Tu penses qu’à sa place tu en aurais fait de même. Et à sa place tu serais prête à tuer la personne qui menace de cette manière la chose la plus pure et la plus précieuse dans ce monde, un enfant. Tu ne te savais pas aussi sensible à ça. Tu ne t’étais jamais sentie « attirée » par les enfants, ils te laissaient de marbre en fait. Mais c’est parce que tu n’as jamais eu l’occasion de t’intéresser vraiment à eux. Et avec le petit Andrew tu as pris conscience –encore plus- à quel point il fallait être tordu, taré, monstrueux pour faire du mal à un être aussi pur. Alors tu sais, tu l’imagines en tout cas, que la meilleure façon d’attendre Billy c’est de menacer son fils. A présent, il doit te penser assez cinglée pour lui faire du mal. Pourtant, vu ce que tu as subi étant gamine, tu ne pourrais jamais faire de mal à un gamin. Mais ça, Billy ne le sait pas, et puis, tu lui as tellement menti qu’il ne doit plus être tout à fait certain que cet épisode de ta vie a bien été réel. Parce que tu n’as pas tout inventé quand tu t’es mise à chialer dans son cabinet. Une grande partie de ce que tu racontais était vrai, seulement, tu n’as pas réagis tout à fait de la même manière que tu le prétendais. Ce qui t’est arrivé t’a foutue en l’air, clairement. La preuve, les cauchemars que tu fais chaque nuit. L’état de détresse dans lequel tu te trouves quand tu ouvres les yeux. Et ce réflexe que tu as d’appeler ton père à l’aide. Comme s’il pouvait t’aider. S’il n’avait pas été exécuté, jamais ça ne te serait arrivé. Jamais. Et c’est bien là, la cause de ta folie. Et ton désir de vengeance. Vengeance que tu vas mettre en place ce soir, maintenant.

« T’es là parce que je te manquais trop ? » Que tu réponds d’une voix mielleuse en posant une main sur ton cœur. Cœur froid et dur comme la pierre. « Oh c’est trop mignon Billy, je ne te savais pas si sentimental… » Ta réponse est bien entendu ironique, tu sais qu’il prend souvent les choses au premier degré Billy, il est ce genre de personne trop terre à terre qui ne capte que rarement les sous-entendus de leurs interlocuteurs. Mais là, il saura très bien que tu te fous ouvertement de lui. Il doit commencer à te connaitre, à voir clair dans ton petit jeu. Petit jeu auquel tu prends beaucoup de plaisir. Surtout quand tu t’amuses à le torturer en énumérant toutes ses déviances. Et un sourire mauvais étire tes lèvres quand il se recule parce que tu t’approches de lui. T’as presque envie de lui demander si tu lui fais peur, mais t’es trop occupée à lancer tes menaces légèrement déguisées. Quand il te parle de son argent tu éclates d’un rire sarcastique et tu t’appuies un peu plus au chambranle de la porte. « C’est un truc typique des gens riches ça. J’en ai rien à faire de ton pognon Billy. » Tu roules des yeux en soupirant d’un air ennuyé. « J’ai juste envie de m’amuser. Et c’est dommage pour toi, mais t’es devenue ma nouvelle proie… » Tu ne comptes certainement pas lui dévoiler la vérité alors qu’il est prêt à exploser, à commettre l’erreur qui va lui coûter très cher. Et parce que bien sûr, Mandy t’a laissé la liste des aliments dont le petit Andrew est intolérant ou allergique, en te précisant bien sûr que la consommation de cacahuètes pouvait lui être fatale. Alors bien sûr, tu prends un air tout innocent quand tu regardes vers l’intérieur de la main et que tu te retournes vers Billy. « Tu m’excuseras mais faut que j’aille vérifier que mon plat ne brûle pas, je pense que c’est le moment pour mettre le beurre de cacahuète. Allez bonne soirée Billy. Ça m’a fait plaisir de discuter avec toi. »

Tu n’attends pas une seconde de plus, tu ne lui laisses même pas le temps de réagir. A peine ta phrase énoncée, tu fermes la porte en prenant bien le soin de la lui claquer au visage. Quand tu te tournes, un sourire mauvais étire tes jolies lèvres. Tu sais qu’il va tout faire pour entrer, et qu’il va être en panique. Alors pour bien le faire flipper davantage, tu t’écries assez fort pour qu’il l’entende de l’extérieur. « Andrew, mon poussin, viens te laver les mains, on va passer à table. » Et parce que tu es machiavélique jusqu’au bout, tu as pris le soin de ramener un pot de beurre de cacahuète que tu as ouvert et laisser à côté de la casserole. Mais bien sûr, t’en as pas mis dans ton plat. Déjà, qui irait mettre du beurre de cacahuète dans des pâtes bolognaises ? Bien sûr le petit arrive en courant, il te saute dans les bras et tu l’emmènes dans la salle de bain pour aller se laver les mains. Tu ne perds pas de temps parce que tu sais que Billy ne va pas tarder à faire irruption dans la maison de n’importe quelle façon. Il trouvera un moyen d’entrer, quitte à péter un carreau. Et t’espères bien qu’il fasse un truc dans le genre, parce que ça te donnerait une preuve qu’il est entré par effraction pour te faire du mal. Bien sûr, tu prendras le soin de te débarrasser du pot de beurre de cacahuète pour qu’on ne te suspecte pas. Andrew dans les bras, tu le conduis dans la cuisine pour l’installer rapidement et le servir tout aussi vite. Pas question de perdre du temps. Tu veux qu’il pense que c’est trop tard, que son fils est en danger. Alors tu t’empresses de lui servir son assiette et tu t’appuies contre le mur pour le regarder prendre une première bouchée. C’est bon, la bombe est posée.

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
➤ EMPLOI / ETUDES : Photographe professionnel. Ancien acteur. Très connu dans le milieu de la mode, de l'art et de la photographie.
➤ HISTOIRES : 600
Nicholas Crain
Ven 29 Mai - 13:35


one more drink.
ft @Lily Mayfair


Tu n'as toujours pas idée de ce qui peut bien animer Lily. Tu ignores pourquoi elle cherche à s'en prendre à toi, en passant par ton fils. Parce que tu doutes que son intention finale soit vraiment de faire du mal à ton fils. Et elle se doute bien que, sans surprise, il est la personne qui compte le plus pour toi. Ce n'est pas comme si tu étais encore très proche de ta future ex femme. Tu ne prétendras pas que tu la détestes non plus, malgré tous vos désaccords. Mais ça ne te briserais que plus encore s'il arrivait le moindre malheur à ton fils. Un enfant, c'est une extension de soi-même. C'est un bout de soi. Alors ton fils c'est ta vie toute entière.  Tu ne permettras pas qu'il lui arrive le moindre malheur. Tu préfères encore commettre un acte impardonnable comme tuer cette nana, que de la laisser l'atteindre et lui faire le moindre mal. Arrête tes conneries putain ... Elle prend un plaisir certain à te faire tourner en bourrique. Parce qu'elle voit bien qu'à tourner ainsi autour du pot, elle te rend fou. Tu montes en pression de minute en minute. Tu vas perdre les pédales et faire n'importe quoi si elle continue. Parce que tes démons sont toujours là et t'observent. Parce que ça les contenterait beaucoup si tu venais à faire une connerie. C'est évidemment la seule chose qu'ils attendent de ta part à vrai dire. Tu ne veux pas pourtant. Tu ne peux pas te permettre de merder de la sorte. Tu ne veux pas voir ta vie tomber,  s'éclater et s'étaler de partout autour de toi. Finir en miettes indistinctes. Tout perdre. Jusqu'à la garde totale de ton fils. Jusqu'à ta pleine liberté de vivre.

Parce qu'elle est en train de faire une liste très précise de toutes les choses qu'elle pourrait balancer à qui veut bien l'entendre, tu paniques plus encore. Elle sait très bien qu'elle pourrait réduire ta vie en cendres. Alors tu ne peux que paniquer. Faisant un pas en arrière comme frappé de plein fouet par ses mots qui t'atteignent sans trop de mal. Tu ne fais que paniquer que toujours plus. Alors bien sûr que tu parles argent. Parce que c'est la seule chose que tu peux faire. La seule chose que tu possèdes et qu'elle est susceptible de souhaiter. Or, tu t'en fous royalement de ton fric. T'es prêt à te ruiner s'il s'agit de protéger ton fils. Malheureusement, tu comprends assez vite à son rire dingue, que ce n'est pas du tout ce qu'elle attend de toi. Mais ce n'est pas ça. Elle veut jouer. Il n'y a rien que tu puisses faire, parce qu'elle prend son pied à faire tout ça et qu'elle a l'intention de continuer. Jusqu'à quand ? Jusqu'à tuer ton fils  ? Et te tuer toi par la même occasion ? Dans le fond, tu penses que ce n'est pas impossible. C'est le genre de chose qu'est susceptible de faire une personne qui a sombré dans la folie depuis trop longtemps. T'en es bien  conscient alors que tu lui fais face, qu'elle est ce genre de personne. Et tu es déjà dans ses filets. Tu t'es laissé faire, bien involontairement. Quand tu pensais encore qu'elle n'était qu'une gamine un peu perdue qui avait souffert par le passé. Pourquoi moi bordel ? Que tu grognes, agacé au possible. Tu ne penses pas avoir fait quoi que ce soit de mal qui aurait mérité ça. D'ordinaire, les patients les plus fous finissent par faire une fixation sur leur psy. Et ils se rapprochent et s'invitent dans leur vie, dans l'espoir d'entretenir une relation toute autre avec cette personne. Mais ça ne semble pas du tout être ce qui motive la brune.

Avant de te fermer la porte au nez, Lily prend grand soin de mentionner le beurre de cacahuètes qu'elle a l'intention d'ajouter à son plat en cours de préparation. Tu ne sais pas si elle ment pour te faire sortir de tes gonds et s'assurer que tu entreras de force dans la maison. Mais tu as l'intention d'entrer pour vérifier. Tant pis. Tu prends le risque que Mandy apprenne tout ça. Parce qu'il en va de la santé et de la vie de ton fils. Tu as vite fait de contourner la maison. Tu passes par dessus le petit portillon fermé à clés et rejoins la porte de la véranda. Mandy prend le soin de la fermer à clés désormais. Par peur que votre fils ne s'éloigne quand elle a le dos tourné, tu le sais. Toutefois, tu n'as pas trop de mal à faire sauter le verrou. Il a toujours eut un défaut et tu as toujours remis à plus tard le moment de le faire réparer. Jusqu'à ce que le "plus tard" ne se termine en "jamais" parce que vous vous êtes séparés et que tu as déménagé.  Le temps que tu fasses tout ça et entres dans la cuisine comme une bombe, ton fils a déjà pris une bouchée de pâtes. Ton regard affolé se pose brièvement sur le pot qui traîne en évidence. Un peu trop en évidence même. Détail qui devrait attirer ton attention. Mais tu as autre chose en tête. Tu fonces sur ton fils en répétant des "non non non" de panique et l'attrapes pour le soulever. Il n'a pas tout à fait le temps de comprendre ce qui lui arrive, que tu es déjà en train de l'inciter à recracher ce qu'il n'a pas encore avalé. Forcément, il panique. Forcément, il commence à pleurer. T'as l'air d'un fou. T'en es certainement un. Alors que tu fonces en direction de la salle de bain. Prêt à attraper la Ventiline pour contrer rapidement une éventuelle crise d'asthme provoquée par le beurre de cacahuètes. Mais rien. Rien n'arrive. T'es en sueur, en panique, t'as le coeur qui bat furieusement. Et ton fils qui ne fait rien d'autre que pleurer à chaudes larmes parce que tu lui fais peur, bien sûr.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 29 Mai - 14:10


sinners

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Pourquoi lui hein ? Oh il le saura très vite. Très très vite. Peut-être ce soir, tout dépend de sa réaction. Mais tu espères que tu vas pouvoir tout lui révéler ce soir. Tu as hâte de voir son visage quand il va apprendre qui tu es vraiment, quand il va entendre déjà ton vrai nom. Est-ce qu’il va faire le rapprochement ? Est-ce qu’il se souvient même encore un peu de ton père ? Ou est-ce qu’il l’a effacé de sa mémoire, un dossier parmi tant d’autres ? Tu as plein d’idées pour ce qui va suivre, tu sais exactement comment tu vas t’y prendre. Mais faut avant ça qu’il commette quelques petites erreurs. Le fait d’entrer par effraction chez son ex-femme en fait partie. Mais ça ne suffira pas. Tu sais que ça ne suffira pas à le faire tomber complètement. Tu ne veux pas juste foutre le bordel dans sa vie, tu veux tout détruire. Tu veux être cet ouragan qui va tout anéantir dans sa vie misérable. Il ne mérite pas d’avoir tout ce qu’il possède : un enfant, de l’argent, un travail qu’il adore. Certes, il a perdu sa femme, mais ça ne suffit pas. Tu veux le voir tomber plus bas que terre. Et tu te feras un réel plaisir à lui raconter toute ton histoire par la suite. Mais pour le moment, tu joues à lui faire peur, toujours un peu plus. Tu laisses sous-entendre que tu t’apprêtes à empoisonner son gamin. Et il y croit dur comme fer, parce qu’avant de claquer la porte tu peux voir une lueur de panique dans ses yeux. Il a de quoi paniquer. C’est comme si tu t’appétais à tuer un petit gamin là. Et tu joues jusqu’au bout, tu pousses le vice toujours un peu plus loin. Tu t’empresses de tout mettre en place parce que tu sais qu’il va entrer et qu’il va paniquer. Tu sais qu’il va effrayer son gamin et tu vas tellement jubiler de pouvoir lui dire qu’il fait peur à son propre fils. Alors tu patientes calmement, adossée au mur, tandis que tu regardes le petit prendre une première bouchée d’un plat qui ne lui fera aucun mal.

Tu entends du bruit à l’arrière de la maison. Un petit sourire étire tes lèvres alors que t’entends des pas précipités et que très vite tu vois Billy débouler comme un malade. Totalement paniqué, il ne fait même pas attention à toi. Tu vois son regard qui passe sur le pot de beurre de cacahuète puis sur son fils. Et tu ne fais toujours rien quand il se précipite pour l’attraper et lui faire recracher ce qu’il a dans la bouche. Tu soupires en secouant la tête alors que le petit se met à pleurer, paniqué. Ça te fait de la peine de devoir infliger ça à ce pauvre gamin qui n’a rien demandé. Mais tu relativises en te disant que ce n’est pas très grave, il s’en remettra. Il va pleurer un peu et tout sera oublié. Il ne sera pas traumatisé comme toi tu l’as été, parce que ton père, à toi n’a pas pu te protéger comme il aurait dû le faire. Tu regardes toujours Billy alors qu’il l’emmène rapidement dans la salle de bain. Tu prends ton temps, tu attrapes le pot de beurre de cacahuète, tu y plonges une cuillère et tu les rejoins dans la salle de bain. Le gamin pleure toujours alors que Billy a déjà récupéré son médicament et qu’il attend de voir, qu’il attend le moment où son gamin va commencer à avoir du mal à respirer. Toi tu t’appuies contre le mur de la salle de bain, tu profites du spectacle, tu profites de ce joli petit bordel que tu as foutu. Et comme si t’étais juste en train de regarder un film tranquillement devant ta télévision, tu prends une bonne cuillère de beurre de cacahuète et tu la glisses dans ta bouche. Tu pousses un soupir pour qu’il remarque enfin ta présence. Et l’air de rien, alors que tu lèches la cuillère pour qu’il n’y ait plus la moindre trace de pâte dessus, tu secoues la tête d’un air désolé. « Je suis vraiment tête en l’air, j’ai oublié d’en mettre dans le plat. Tant pis. »

Le petit Andrew pleure toujours. Et c’est déjà une petite victoire pour toi, certes Billy n’a pas pété les plombs comme tu l’espérais, pas encore du moins, mais déjà, il vient de donner une très mauvaise image de lui à son fils. Tu poses le pot de beurre de cacahuètes sur le bord du lavabo et tu t’accroupies en restant à une certaine distance, pour pouvoir plonger ton regard dans celui tout brillant du petit garçon. Ton regard à toi n’a plus rien de froid, ni de mauvais, pas quand tu t’adresses à cet enfant. « Pauvre chéri, regarde-moi ça, dans quel état tu es… Viens me voir… » Tu t’adresses à lui avec une voix douce et réconfortante. Le petit hésite, tu le vois regarder son père et te regarder tour à tour. Bien sûr il hésite. Parce que Billy est son père, mais il hésite parce qu’il vient de lui faire sacrément peur. Et tu as réussi à gagner sa confiance à ce petit bonhomme. Alors après quelques secondes d’hésitation, il vient vers toi. Et quand il se blottit dans tes bras, qu’il ne peut plus voir ton visage, ton expression change radicalement, pour devenir froide et mauvaise. Un petit sourire sadique sur les lèvres. Tu caresses le dos du petit tout en regardant son père qui est bien impuissant là. Soit, il te laisse faire, soit, il t’arrache son fils au risque de lui faire encore plus peur. Alors toi t’en profite. Tu prends le petit dans tes bras et tu te redresses. « Je pense qu’il est l’heure que tu ailles dormir. Pauvre chéri tu vas faire de terribles cauchemars après ce qui vient de passer. » Petite pique envoyée à Billy, quel genre de père fait ce genre de choses à son fils… Tu sors de la salle de bain, toujours avec le petit dans les bras, ton armure, ta protection, parce que tu sais que Billy ne fera rien tant qu’Andrew pourrait être témoin. Et tu te rends dans sa chambre pour le glisser dans son lit. Le pauvre petit, est bien fatigué d’avoir autant pleuré. Tu déposes un baiser sur son front et tu te redresses, toujours dans la provocation de son père qui ne doit pas te lâcher du regard. « T’en fais pas Andrew, il ne t’arrivera rien, je suis là…» Et sur ces paroles, tu refermes la porte de la chambre pour te tourner vers Billy, un sourire sadique aux lèvres. « Bravo Billy, tu viens de faire peur à ton gamin, qu’est-ce qu’il va penser de toi maintenant ?»

(c) oxymort


Revenir en haut Aller en bas
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
➤ EMPLOI / ETUDES : Photographe professionnel. Ancien acteur. Très connu dans le milieu de la mode, de l'art et de la photographie.
➤ HISTOIRES : 600
Nicholas Crain
Sam 30 Mai - 11:21


one more drink.
ft @Lily Mayfair


Tu as beau ne pas facilement percevoir l'ironie dans les propos des personnes en face de toi, tu parviens quand même à comprendre que Lily est ouvertement en train de se foutre de ta gueule. Parce qu'elle a l'expression sur le visage qui en dit long. Parce qu'elle semble se retenir très fort de laisser échapper un rire tonitruant. Et toi ça te rend dingue. Parce que t'es en panique surtout. Parce que t'as peur quelle ne fasse vraiment du mal à ton fils. Tu vois bien qu'elle en est parfaitement capable. Tu vois surtout très bien que tu t'es planté sur toute la ligne en ce qui la concerne. Elle n'est pas une gamine gentille comme tout et innocente comme elle tentait de te le faire croire au début et comme elle parvient à le faire croire à Mandy. A elle, il suffit de parler religion et Dieu, pour l'avoir dans la poche. Et ça te rend dingue. Parce qu'elle encore plus faite embobiner que toi. Elle, elle a permis à la jeune femme d'entrer davantage dans votre vie. Dans celle de ton fils surtout. Elle ne s'est pas méfiée à un seul instant et elle a même l'intention de laisser votre fils seul avec cette psychopathe, sans se poser la moindre question. Sans s'inquiéter de quoi que ce soit. Tu la détestes un petit peu plus pour ça ... Dans le fond, tu ne sais pas lequel de vous deux est réellement le plus responsable dans l'ensemble de cette situation. Mais il n'est pas encore arrivé le moment de trop se poser de questions. Le temps viendra plus tard justement. Quand les choses seront un tant soit peu revenues à la normale. Parce que tu as envie de croire que c'est possible. Tu as envie de croire que tu parviendras à te débarrasser de la jeune femme, d'une façon ou d'une autre. Tu refuses évidemment de croire que tu risques de perdre ton fils.

T'es prêt à braver certains interdits, pour la protection de Andrew. Raison pour laquelle tu n'hésites pas bien longtemps à entrer dans la maison, en passant par la porte de derrière. Il n'y a sans doute que ça que tu peux faire pour le coup. Être physiquement présent pour lui. D'autant plus que cette folle semble avoir mis du beurre de cacahuètes dans le plat, en sachant très bien que ça pourrait lui être fatal. Evidemment que tu entres alors que tu n'es pas vraiment autorisé à le faire, même s'il s'agit de ton ancien lieu d'habitation.  Evidemment que tu fonces sur ton fils pour le faire recracher sa bouchée en espérant qu'il n'en n'a pas trop avalé déjà. Et évidemment que tu l'entraînes tout de suite en direction de la salle de bain pour surveiller qu'il ne s'étouffe pas et pouvoir prévoir une grosse crise. Tu ne réalises pas tout de suite que Lily vous a rejoint et est calée là à vous regarder. Aucun doute qu'elle adore le spectacle que tu es en train de lui offrir. Paniqué au possible. Au bord d'une vraie crise de démence comme toi seul sembles en avoir le secret. C'est quand elle prend la parole que tu tournes le regard vers elle. Un regard qui prend une teinte des plus froides. Tu passes de la panique à la colère. Forcément, tu lui en veux énormément. Et tu ne serais pas contre lui en coller une si tu te retrouvais seul avec elle. Ce qui n'est, évidemment, pas le cas. Il y a ton fils et c'est clairement sa présence qui te retient de devenir totalement dingue et de perdre le contrôle de tes émotions et de toi tout entier. Tu ne peux et ne dois pas craquer. Tu ne peux et ne dois pas péter un plomb. Tu ne peux et ne dois pas te laisser pleinement dicter par tes émotions. Pas cette fois. Tu sais que ça ne lui ferait que trop plaisir et que ce serait une vraie victoire pour elle. Or, il ne faut pas.

Et forcément, elle prend un malin plaisir à interpeller ton môme pour qu'il ne se fasse pas prier pour s'éloigner de toi et la rejoindre elle. Tu te sens bien impuissant en cet instant. Parce qu tu n'as évidemment pas le pouvoir de le retenir. Parce qu'il a peur ton fils. Et que toi, t'es encore sans dessus dessous. T'as encore le coeur qui bat la chamade et la goutte de sueur qui glisse sur l'une de tes tempes. Tu te sens toujours aussi impuissant quand Lily change de masque en une poignée de secondes à peine. tantôt elle a l'air adorable et gentille au possible quand elle parle à Andrew, tantôt elle reprend son visage de garce froide, mauvaise et manipulatrice quand ton fils est dans ses bras et ne la voit pas. Ses mots te coupent le souffle. Elle fait tout son possible pour te faire tout à fait sortir de ses gonds. Maintenant, en affirmant de la façon la plus claire qui soit, que tu as traumatisé ton fils. Et toi, tu es toujours aussi impuissant. Forcément, tu les suis quand elle le porte jusque dans sa chambre pour le coucher. Malgré ton état oscillant entre la rage froide et la peur panique. Tu les gardes dans ton  champ de vision quand tu te postes dans l'encadrement de la porte quand tu assistes à tout ça. Tu ne penses pas du tout aux conséquences. Au fait que ton fils risque bel et bien de parler à sa mère dès le lendemain. Tu ignores encore ce qu'ira dire et prétendre Lily en revanche. Aucun doute qu'elle va faire tout son possible pour te foutre, littéralement, dans la merde. Qu'elle fera tout son possible pour te faire sombrer plus encore dans la folie. Finalement la brune quitte la chambre de ton fils. D'une certaine façon, ça te soulage un peu. Tu la préfères aussi loin que possible de lui. Et forcément, parce que t'as la haine au fond du coeur et des yeux, tu attends que la porte soit refermée pour l'attraper par la gorge et la plaquer durement contre le mur. Si t'as envie d'emmerder quelqu'un, contente-toi de moi. Ne passe pas par mon fils. Quelle tarée faut être pour s'en prendre à un gamin de trois ans ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 30 Mai - 15:24


sinners

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Ton petit plan se déroule parfaitement. C’est ce soir que tout va se jouer. Ce soir tu vas faire tomber le masque. Tu vas tout lui révéler, absolument tout. C’est ce soir que ton plan va  pouvoir vraiment être mis à exécution. Ce sera terminé de faire semblant, de jouer les gentilles petites filles fragiles. Ce sera terminé de devoir te coltiner son ex et sa secte de religieux. Tu vas l’avoir ta vengeance. Et à cette pensée ton cœur s’emballe. Depuis le temps que tu attends ça, des années à te préparer, à faire des recherches sur cet homme. Des années à attendre de pouvoir venger ton père, te venger. Enfin, tu vois ce moment approcher, t’en trépignes d’impatience. Mais tu ne dois surtout pas baisser ta garde et te laisser trop emballer. Tu ne perds pas de vue ton objectif. Ce soir, la vie de Billy Reynolds va s’écrouler.  Et ça commence très bien puisqu’il fonce dans ton piège, tête baissée. Tu es plutôt fière de toi, mais en même temps, c’était si simple, si prévisible. Tu le regardes perdre la tête, perdre le contrôle alors qu’il pense que son fils est en danger. Tu savoures ce joli petit spectacle et tu ne te prives pas de faire quelques remarques, histoire de le provoquer toujours un peu plus. Mais tu restes à l’écart, un petit peu. Jusqu’à ce que tu te décides à rentrer en scène, et emmener ce pauvre gamin jusqu’à sa chambre pour le coucher et le border en le rassurant. Même si ce que tu cherches à faire surtout, c’est provoquer son père, toujours et encore. Tu le sens dans ton dos qui t’observe, mais tu le sens aussi qu’il meure d’envie de t’en coller une, mais qu’il se retient parce que son fils est là. Tu sais très bien que quand tu vas refermer la porte de la chambre du gamin et que tu te retrouveras seule avec lui, Billy ne va plus se contenir. Et c’est tout ce que tu espères justement. Il te faut juste une preuve, une trace, pour pouvoir lancer la machine et le détruire.

Alors quand tu refermes la porte de la chambre, ton cœur bat à une cadence folle. Tu as peur oui, parce qu’il pourrait très bien complètement péter les plombs et tu tuer. Tu n’aurais alors pas la chance de le voir sombrer. Mais tu sais aussi que s’il te tue, il sombrera forcément et tu auras atteint ton objectif. Il perdra sa femme, son fils, son boulot… et même sa liberté. Et clairement, tu n’as absolument pas peur de la mort. Il n’y a rien qui te revienne vraiment ici, pas de famille, pas de véritables amis… rien. Tu es totalement seule, tu t’entoures souvent de personne que tu arnaques, mais tu as toujours veillé à t’isoler de toute relation sérieuse. Parce que tu savais que si tu avais la moindre attache, ce serait plus compliqué pour toi d’aller jusqu’au bout de ton plan. Et tu le vois bien avec Billy, les proches sont les pires faiblesses des gens. Alors tu n’as pas besoin de ça, tu n’as pas besoin qu’on t’affaiblisse davantage. Tu l’es déjà bien trop à ton goût. Alors quand tu te retournes pour lui faire face, tu caches totalement ton inquiétude, tu continues de le provoquer au cas où tu n’aurais pas été assez loin déjà. Et c’est un mélange de peur, de satisfaction et d’excitation qui t’envahit quand Billy fonce sur toi et qu’il t’agrippe par la gorge pour te plaquer au mur. Il fait preuve de tant de force que tu te retrouves vite avec le souffle coupé, et tu lâches malgré toi une petite plainte, pur réflexe. Et malgré la peur, malgré ton cœur qui semble vouloir transpercer ta poitrine pour se sauver, malgré ton pouls qui s’accélère jusqu’à ce que tu le sentes dans tes oreilles, dans tous tes membres, tu esquisses un léger sourire. Un sourire mauvais, machiavélique.

Tu te mordilles la lèvre comme tu le ferais pendant un petit jeu de séduction avec un homme. Tu ne fais rien pour te débattre, de toute manière ça ne sert à rien, tu ne fais clairement pas le poids face à Billy. Tu plonges ton regard dans le sien, qui est bien plus sombre que toutes les fois où tu t’es perdue dans ses yeux bleus. C’est bizarre comme sensation, mais malgré tout ce qui se passe, Billy continue de t’exciter quand il réagit aussi violemment. Tu l’écoutes attentivement et quand il a terminé, tu ne retiens pas un petit rire moqueur, froid. « Mais Billy, jamais je n’arrêterai. T’es ma cible, mais je sais que le seul moyen de t’atteindre c’est de m’en prendre à ton fils. Alors c’était un avertissement, mais la prochaine fois, je n’oublierai pas le beurre de cacahuète… » Tu le provoques encore, parce qu’il est encore un peu trop sage pour que tu puisses lui balancer toute ton histoire. Ton sourire s’élargit. « Et dis-moi toi, quel genre de personne faut-il être pour ne réussir à jouer qu’en étranglant et en faisant souffrir des femmes ? T’es un putain de pervers cinglé Billy. Tu n’vaux pas mieux que moi. » Tu lui craches presque ces mots au visage, virulente, agressive, ton regard s’assombrit. Tu sens la colère qui monte en toi. « Hein ? Quel genre de personne faut-il être pour juger les autres pour leurs actes et leur folie, alors qu’on ne vaut pas mieux qu’eux ? » Sans même t’en rendre compte, tu agrippes son bras, celui qui t’agrippe la gorge, tu enfonces tes ongles dans sa peau alors que ton regard s’assombrit de plus et que tu commences à trembler de rage et de colère. « Tu te permets de traiter des gens de cinglés, de tarés, tu les juges responsables ou non de leurs actes tout en sachant que tu risques de les envoyer en prison à vie, ou que tu les envoies à la mort, alors que toi t’es pas mieux qu’eux. » Tu t’emballes un peu trop, alors tu tentes de te contrôler, tu gardes tes ongles plantés dans son bras et ton autre main vient se loger sur sa virilité, sourire salace aux lèvres. « Hein Billy ? Faut quand même être taré pour se sentir excité quand on fait du mal à quelqu’un ? Faut être un putain de psychopathe… »

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
➤ EMPLOI / ETUDES : Photographe professionnel. Ancien acteur. Très connu dans le milieu de la mode, de l'art et de la photographie.
➤ HISTOIRES : 600
Nicholas Crain
Sam 30 Mai - 17:43


one more drink.
ft @Lily Mayfair


Tu n'as aucune idée de ce que tu vas bien pouvoir et devoir faire pour te débarrasser de la brune. Mais il est évident pour toi qu'il te faudra trouver une solution à un moment ou à un autre. Tu ne peux évidemment pas lui permettre de trop s’éterniser dans les parages. Tu ne peux accepter qu'elle tourne plus longtemps autour de ton fils. Le risque est trop grand. Le danger trop réel. Il est hors de question qu'elle fasse le moindre mal à Andrew. Or, c'est clairement ce qu'elle semble avoir l'intention de faire. Pour t'atteindre et te faire du mal, ça tu l'as bien compris. Ce que tu ne saisis pas encore tout à fait, c'est ce que tu as bien pu faire pour mériter tout ça. Si au moins tu le savais, tu pourrais toujours essayer d'inverser la tendance. De faire en sorte de sauver ton gamin et t'épargner aussi un minimum au passage, peut-être. Mais Lily n'a pas l'air décidée à te rendre la tâche aisée. Elle semble plutôt souhaiter te faire autant de mal que possible, quoi que que tu fasses, quoi que tu dises, quoi que tu tentes. Pour l'heure, tu perds surtout pied. Quand elle quitte la chambre de Andrew et qu'elle referme la porte, tu ne peux t'empêcher de partir au quart de tour. Tu l'attrapes par la gorge comme tu as pu le faire au cours de vos jeux qui se voulaient sexuels et totalement consentis. Et tu la plaques contre le mur. T'as envie de la cogner, tu ne peux le nier. Et sans doute qu'elle peut le voir dans le regard sombre que tu gardes rivé sur son visage. Regard qui exprime toute la folie qui est la tienne. Et peut-être que c'est précisément là ce qu'elle attendait et espérait de ta part. Impossible de savoir ce qu'il en est tant qu'elle te refuse les informations que tu demandes. Impossible de deviner non plus. Parce qu'elle reste un total mystère pour toi. Et ce, malgré l'avancée que tu as eus l'occasion de faire.

Un avertissement pour quoi ? Que tu demandes d'une voix froide dans laquelle perce toute ta haine pour elle. Tu ne pensais vraiment pas la revoir. Mais si tu avais eus à t'imaginer que tu la reverrais un jour, ce n'est pas du tout ça, que tu  te seras imaginé. Vraiment pas. Et pourtant, tu as eus l'occasion de constater qu'elle n'est pas tout à fait nette Lily. Qu'elle est même plutôt dérangée et qu'il y avait de quoi être tendu et craintif à l'idée de la revoir. Mais c'est arrivé, que ça te plaise ou non. Et elle est maintenant devant toi. Contre toi. A prendre son pied parce que, mine de rien, elle est en train de te coller une sacré peur au ventre. Quand elle te fait remarquer que t'es un cinglé bien pire qu'elle encore et qu'elle t'explique en quoi, tu te contentes de pincer les lèvres et de serrer les dents. Tu n'as pas besoin d'elle pour savoir ce qu'il en est. Pour réaliser que tu n'es effectivement pas l'homme le plus sain qui soit. Pour autant, tu n'as jamais rien fait de foncièrement mauvais. A part ton boulot. Et à part des baises violentes mais parfaitement consenties par tes partenaires. Ta poigne se desserre tout à fait à mesure qu'elle t'offre des mots relativement violents et mauvais. Je fais mon boulot ... Que tu souffles d'une voix à peine audible. T'es trop paumé dans tout ça et dans ce que tu es tout entier pour pouvoir nier ses paroles malgré tout. Ses ongles se plantent dans la peau de ton avant bras. Tu continues de la regarder, de plus en plus paumé, de plus en plus désireux de fuir cette nana là.

C'est quand elle loge sa main sur ta virilité que tu te recules tout à fait. Tu te libères de ses deux mains et fait un pas en arrière, sans la quitter des yeux. Y'a qu'toi que je traite de tarée. Parce que c'est vrai. T'es complètement cinglée. Que tu grondes en faisant un second pas en arrière. Je n'ai jamais fait de mal à personne. C'est un fait. Elle veut croire le contraire. Elle veut te voir comme un monstre. Plus que ce que tu es véritablement. T'étais consentante. T'as pris ton pied à lui faire mal. T'en as tout autant pris à ce qu'elle te rende la pareille. Elle était en capacité de te faire aussi mal que tu lui en faisais toi même. Elle était en droit de le faire surtout. Tu oses espérer qu'elle n'est pas soudainement prise de l'envie de te faire passer pour un violeur. Tu n'es rien de tel. Jusqu'au bout tu es resté attentif à ses envies et à ses potentiels refus ou prises de panique. De toute évidence, elle n'a passé cette nuit avec toi que pour te prouver quelque chose. Ou pour s'assurer elle même, que tu étais effectivement un taré de première catégorie. Que tu ne vaux pas mieux qu'elle, que ceux que tu tentes de soigner et que ceux que tu fais entrer en prison ou plutôt en hôpital psychiatrique. Mon métier et la façon dont je prends du plaisir, n'ont absolument rien à voir. Je n'tue personne moi. Elle ne te fera pas croire que tu es aussi grave que ceux que tu traques et fait emprisonner. Tu sais que tu es plus fort, parce que tu n'as jamais commis le moindre acte répréhensible. Tu n'es jamais allé aussi loin que ce que tentent de te faire faire les démons qui vivent dans ta tête et qui ne se manifestent que la nuit. Quand tu es incapable de lutter contre eux, dans la fragilité et la faiblesse qui viennent avec le sommeil. Ils ne se manifestent fort. Et tu n'aurais jamais dû permettre à Lily de les rencontrer ... Elle n'était pas supposée être là et voir à quel point t'es foutu. A quel point tu as sombré.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 30 Mai - 18:28


sinners

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Ses mains resserrées autour de ta gorge, il t’empêche de respirer totalement, tu sens que l’air commence à manquer, c’est similaire mais très différent de la dernière fois qu’il t’a « infligé » ce genre d’étranglement. La dernière fois tu as aimé ça parce que ça t’excitait. Cette fois tu aimes ça parce que c’est ce que tu attendais. Il serre tellement fort qu’il risque de laisser des traces sur ton cou fragile. Qui va le croire quand il va dire que c’est toi qui l’as poussé à bout ? Qui va le croire quand tu vas pleurer et dire qu’il t’a agressée sans raison et qu’il a fait peur à son fils ? Que tu t’es sentie obligée de le coucher pour le mettre à l’abri. Tout est calculé, parfaitement millimétré. Tu as tendu un piège à Billy et il a foncé dedans, tête baissée. Mais ce n’est pas terminé, tu le provoques, tu veux le pousser à bout, jusqu’à ce qu’il craque complètement, jusqu’à ce qu’il commette l’irréparable, quitte à le provoquer au point qu’il en vienne à te tuer. T’es prête à tout. Mais tu t’emballes beaucoup trop, parce que t’es trop sensible lorsqu’il s’agit de ton père, de ce qui lui est arrivé. Alors c’est toi qui craques et qui prends tout ça trop à cœur. Tu t’embarques dans de longs discours, tu l’accuses de tout, tu lui balances tes accusations, les dents serrées, les ongles qui s’enfoncent dans la peau de son avant-bras. Tu devrais te contenter de le provoquer, mais au lieu de ça tu t’emballes. T’es à deux doigts de tout balancer quand tu commences à parler de son travail, du fait qu’il juge des malades responsables de leurs actes alors qu’il n’est guère mieux qu’eux. Tu franchis presque la limite mais tu te retiens. Surtout que tu sens qu’il commence à desserrer sa main de ton cou. Tu vas perdre le contact et alors tu tentes une approche différente en lui reparlant de votre nuit ensemble. Peut-être que si tu oses le toucher, alors que ce n’est clairement pas le moment, il va péter une durite. Mais au lieu de ça il se recule et il se justifie, il se défend et toi ça te donne envie de vomir.

Tu sens la rage qui monte en toi. Tu serres violemment les poings alors que tu sens des larmes de rage monter, il ose dire qu’il est innocent, il ose prétendre qu’il n’a tué personne. Alors toi tu sors de tes gonds, c’est toi qui craques cette fois. Mais au lieu de te mettre à hurler comme une dératée, tu restes parfaitement calme. Un calme froid et glacial. Un calme effrayant. Tu te masses le cou, ta peau te brûle encore un peu, tu auras des marques, ça suffira pour le faire plonger. « OK, laisse-moi te raconter une histoire Billy… » Que tu souffles d’une voix très basse et toujours très calme. Tu as du mal à contenir ta rage, mais tu prends sur toi. Sans rien dire tu te rends dans le salon pour t’asseoir sur l’un des fauteuils et tu lui indique un œil avec un mouvement de la tête. Tu croises les jambes et tu poses tes mains sur les accoudoirs. Ton cœur est en train de battre à un rythme de folie mais tu arrives à contenir ta rage et à rester calme. Tu plonges un regard glacial dans le sien avant de te lancer. « C’est l’histoire d’une petite fille. Appelons-la… » Tu marques une pause pour faire mine que tu réfléchis. « … appelons-la Lily tiens ! Lily c’est une gamine calme, très discrète, elle vit avec son père, parce que sa mère est morte quand elle a accouché d’elle. Et son père lui, quand il a fallu faire un choix entre sauver sa femme ou sa fille, il n’a pas hésité, il voulait sauver sa femme. Mais sa femme ne l’a pas laissé faire. Alors Lily elle vivait seule avec un père qui avait perdu la femme de sa vie, sa reine, son amour et il en voulait à sa fille pour ça. Mais à force, il a appris à aimer cette gamine, sa fille, sa princesse. » Tu ne tiens plus de rester assise, si tu veux maitriser ta voix tu dois te lever. Et c’est ce que tu fais, tu te lèves et tu fais les cent pas, un coup tu caresses les livres rangés dans la bibliothèque, un coup, tu te tournes vers Billy pour t’assurer qu’il suive bien assidument ton histoire.

« Lily, elle aimait son père plus que tout. Mais son père était malade. Il aimait faire du mal aux femmes, les torturer, les tuer. Et il n’arrivait plus à contenir ses pulsions parce que sa femme n’était plus là. Alors il a commencé à tuer, à kidnapper des femmes qu’il enfermait dans la cave, dans la même maison dans laquelle sa vie vivait. Il les torturait, pendant des jours et il les tuait. » Tu marques une nouvelle pause et tu l’interroges du regard. « Elle te dit quelque chose cette histoire Billy ? Pas encore ? Attends je continue… Lily a été réveillée en pleine nuit parce que la police a débarqué chez elle pour emmener son père. Il a eu le temps de lui dire quelques mots avant de se rendre. C’est la dernière fois qu’elle l’a vu… » Tu lâches un petit rire froid et tu hoches la tête. « Je suis sûre que t’as reconnu l’histoire Billy… Elle a douze ans Lily quand elle est envoyée dans un centre d’accueil pour enfants, et à côté de ça, son père est jugé responsable pour ses crimes, par un homme, un psy, qui ne va pas hésiter à l’envoyer dans le couloir de la mort. Lily elle est devenue la fille d’un sadique psychopathe aux yeux du monde. Personne ne voulait d’elle, personne ne voulait de la fille du monstre. Alors elle s’est retrouvée dans une famille d’accueil. Une mère froide et mauvaise. Un père un peu trop… tactile. » Tu t’approches alors de lui, assez proche pour le mettre mal à l’aise, tu te penches, toi debout, lui assis. « Pendant trois ans, il est venue dans sa chambre, il l’a violée, battue, torturée. Elle le méritait bien, c’était la fille d’un monstre après tout. Jusqu’au jour où Lily elle a décidé que c’était terminé, que plus personne ne lui ferait du mal alors elle s’est défendue… » La suite il la connait. Tu restes proche de lui, il peut même sentir ton souffle sur sa peau. Et toi tu t’en rends même pas compte mais des larmes de rage, de tristesse roulent sur tes joues. « Oui je suis cinglée Billy mais c’est à cause de toi. Tu m’as enlevé mon père, à cause de toi, on m’a vue comme la fille d’un taré, une fille qui ne valait pas qu’on la considère. La fille d’un monstre. Alors je me suis fait la promesse de te retrouver et de te briser, de te briser comme tu m’as brisée. » Tu poses alors tes mains sur ses épaules, et tu serres très fort, assez pour lui faire mal. « Alors je t’ai retrouvé. Et putain je me suis retrouvée à baiser avec toi alors que c’était pas prévu ! Putain j’ai adoré baiser avec celui qui m’a enlevé mon père, merde ! Et j’ai retrouvé ta femme, ton fils. Jamais j’aurais touché un cheveu de ton gamin, parce qu’il est innocent, il n’a rien fait. Mais fallait que je te fasse craquer. Et là tu vois les jolies traces qu’il va y avoir sur mon cou, je vais les montrer à ta femme demain et je vais lui dire que t’es dangereux. Que tu as voulu m’agresser. Et tu seras fini Billy. Tu ne verras plus ton fils et tu perdras ton boulot. »  

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
➤ EMPLOI / ETUDES : Photographe professionnel. Ancien acteur. Très connu dans le milieu de la mode, de l'art et de la photographie.
➤ HISTOIRES : 600
Nicholas Crain
Sam 30 Mai - 21:20


one more drink.
ft @Lily Mayfair


Tu serres trop fort, une fois de plus. Pourtant, t'en es peu conscient. Parce que t'es habité par la rage. Parce que t'aimerais te débarrasser d'elle et que contre ton gré, ton corps décide que le mieux serait de l'éliminer. Malgré tout, tu sais que ce serait la solution la plus efficace et la plus sûre. Mais tu sais aussi que tu ne peux te permettre pareille folie, pour des raisons assez évidentes. Le but n'est pas de terminer ta vie derrière les barreaux. Parce que tu connais maintenant assez bien la justice pour savoir que c'est précisément là la peine que tu encourrais, à buter une femme. Ton avocat ferait passer ça pour un crime passionnel mais ta vie s'écroulerait quand même autour de toi. Et tu n'es pas prêt pour ça. Tu sais que tu dois te battre à tout prix. Elle ne peut pas gagner. Elle ne doit pas gagner. Elle ne doit pas même gagner du terrain. ce qu'elle semble déjà être en train de gagner malheureusement.  Parce que tu réalises à quel point elle a été manipulatrice depuis le premier jour. Depuis l'instant même où elle a mis les pieds dans ton bureau et s'est faite passer pour une petite innocente qui avait connu un drame majeur. Un drame que t'as bien volontiers mis de côté quand elle t'a offert la possibilité de la baiser en lui faisant mal. T'abandonnes assez vite l'idée de lui faire autant de mal que tu aimerais lui en faire. Tu te recules plutôt de plusieurs pas. Les marques de ses ongles déjà bien ancrées dans ta peau. Tu réalises que tout était calculé au millimètre près. Et t'es dans l'une des dernières phases apparemment. Puisqu'elle daigne enfin te raconter la petite histoire qui semble l'avoir mené jusqu'à toi. T'es toujours aussi persuadé de n'avoir rien fait de mal. Tu as beau te creuser la mémoire, vraiment rien ne vient.

Tu ne te fais pas prier pour lui obéir quand, une fois dans le salon, elle te fait signe de la rejoindre et de prendre place à ton tour. T'es tendu au possible, t'as le coeur qui bat toujours beaucoup trop vite et tes doigts se crispent sur les accoudoirs du fauteuil dans lequel t'as pris place. Tu n'as aucune idée de ce que tu dois faire ou dire. Apparemment, elle veut que tu l'écoutes et que tu l'entendes. Alors tu restes silencieux. Tu pinces les lèvres et tu attends la suite du récit. Qui ne tarde finalement pas trop à arriver.  Tu n'as aucun mal à comprendre que c'est d'elle qu'elle est en train de parler. Et peu à peu, au fil de son récit des plus sombres et des plus glaçants, elle dessine et raconte son passé. Elle te laisse imaginer la gamine qu'elle a été autrefois. Elle a été la fille de quelqu'un. Avant que ce quelqu'un ne devienne un monstre sanguinaire et ne se fasse attraper pour ça. Surtout, qu'il ne se fasse condamner à mort pour ses actes. Et oui, Lily est cinglée si elle estime que la meilleure façon de réagir et de venger son père. Un être sans foi ni loi. Un monstre qui a éliminé des vies sans la moindre hésitation. Qui y a même pris beaucoup de plaisir. Tu t'en rappelles de cet homme. De la froideur avec laquelle il a expliqué le pied qu'il prenait à frapper des femmes. A marquer leurs peaux des différents sévices qu'il leur faisait subir.  Tu te rappelles de son sourire triste quand il a reconnu regretter de laisser sa petite derrière lui. Mais ne pas vraiment regretter ses actes. Parce qu'il avait besoin de ça. Parce que sans ça, il n'était qu'à moitié vivant et ne connaissait pas le plaisir.

Finalement, Lily s'approche de toi. Certainement bien heureuse de se retrouver au dessus de toi. A te dominer de la sorte pour t'expliquer ses projets. A te dire précisément  ce qu'elle a l'intention de faire. Ses doigts plantés dans tes épaules. Qui serrent assez fort pour que la douleur te fasse grincer des dents. Tu n'es pas forcément fan de la douleur quand elle est apportée de cette façon. Tu ne prends définitivement pas ton pied à tout ça et ton regard le lui fait sans doute comprendre.Je ne comprends toujours pas ... Pourquoi moi. Ce n'est pas moi qui ais commis ces actes affreux. Ce n'est pas moi qui ais mené l'enquête qui a mené jusqu'à lui toute une horde de flics. Ce n'est pas moi qui l'ais jugé coupable. Seulement responsable de ses actes. Ce n'est pas moi qui ais choisis la sentence. Tu n'es pas en train de dire que toutes ces personnes devraient davantage payer que toi. Mais tu ne vois pas pourquoi c'est sur toi que son choix s'est arrêté. Pourquoi c'est toi qu'elle veut à tout prix faire payer. Tu penses qu'il aurait été mieux dans un hôpital psychiatrique ? Tu n'as aucune idée des expériences qui sont faites sur les criminels jugés extrêmement dangereux. Tu n'aurais jamais eus le droit de lui rendre visite. En prison, comme en hôpital ...  Tu doutes qu'elle veuille bien entendre raison. Pourtant, tu ne fais rien d'autre que lui dire la stricte vérité. Retrouvant un semblant de calme grâce à tes habitudes de psychiatre. Tu auras au moins l'impression d'avoir tout tenté. J'ai discuté avec lui pendant des heures Lily. Il était parfaitement conscient de ses actes. Conscient qu'il n'aurait rien pu faire pour s'en empêcher. Conscient qu'il finirait par se faire attraper et serait puni pour ça. Il a torturé et tué des femmes. Tu ne penses pas que les familles de ces femmes, méritaient qu'il soit puni ? Et quitte à ce qu'elle aille au bout de ses menaces et fasse en sorte que tu perdes absolument tout, autant que tu sois honnête. Parce qu'il ne sert à rien de mentir. Et parce que dans le fond, tu le sais toi aussi que ton fils serait mieux si tu quittais sa vie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 30 Mai - 23:06


sinners

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Tu as attendu ce moment tellement longtemps, des années, des années à attendre le jour où tu pourrais regarder Billy en face et tout lui dire. Tout lui avouer, qui tu es, et ce que ce qu’il a fait a eu comme conséquences.  Ce moment est enfin arrivé. Il est assis face à toi, il t’obéit sans broncher parce que tu sais très bien qu’il attend avec impatience de savoir pourquoi tu t’en prends à lui et à sa famille. Et puis sans oublié le fait qu’il doit vraiment flipper, c’est que t’es dans un tel état de froideur et de calme là… Et puis il sait que t’es carrément tarée, instable. Il a tout intérêt à se montrer coopératif. Alors tu te lances dans ton récit, tu restes calme au départ et tu finis par t’emballer. Parce que c’est la première fois que tu racontes ton histoire. Pourtant ton discours tu te l’es répété des dizaines, des centaines de fois dans ta tête, en préparation à ce fameux moment où tu pourrais tout révéler. Mais tu ne pensais pas que ce serait aussi difficile. Tu ne pensais pas que le fait de parler de ton père, de tes viols, de ta vie misérable, te ferait autant de mal. Et malgré toi, les larmes coulent. Tu es dans un tel état que tu ne t’en rends même pas compte. Tu es tellement pleine de rage que tu enfonces durement tes doigts dans les épaules de Billy. Tu vois à son visage que ce n’est pas agréable pour lui mais tu t’en fous royalement. T’en as rien à foutre de savoir qu’il souffre, qu’il est mal à l’aise ou qu’il a peur pour ses proches ou pour lui-même. Pourtant, très vite tu le rassures quant à son fils. Il n’a rien à craindre avec toi, jamais tu ne pourrais faire de mal à un enfant. Même sa femme, tu ne lui feras rien, elle ne t’a rien fait, et même si tu ne supportes pas sa passion pour son dieu, elle n’a rien à voir avec tout ça. Tu racontes alors ton histoire, tremblante, chancelante. En fait si tu ne tenais plus à lui, tu tomberais sûrement. Tu te sens très faible tout d’un coup, la tête qui tourne, les jambes flageolantes.

Et quand tu as terminé ton récit, tu te rends finalement compte que tu pleures, alors tu relâches ses épaules et tu essuies rageusement tes larmes du revers de la main. Et là, Billy se défend. Tu l’écoutes, debout face à lui, immobile, les poings serrés, la mâchoire crispée, le corps tendu. Tu te tends de plus en plus à mesure qu’il parle encore et encore, qu’il parle de ton père, qu’il se permette de clamer son innocence à lui. Tu sens une boule se former dans ta gorge, t’as envie de pleurer, fort, t’as envie de hurler. Tu as envie qu’il se taise, qu’il arrête de parler de ton père, il ne mérite pas de parler de lui. Et alors qu’il parle, qu’il tente de te raisonner, tu recules, lentement, tu t’éloignes de lui en secouant la tête. Non, tu ne veux pas, tu ne veux pas qu’il parle mal de ton père. Tu ne veux pas qu’il se fasse passer pour le gentil de l’histoire et ton père pour le grand méchant. Mais pourtant, il serait peut-être temps que tu réalises que ton père était un monstre. Qu’il n’était pas juste le père aimant et attentionné que tu connaissais. Ton père était un monstre assoiffé de sang et il a fait du mal à de nombreuses femmes. Mais toi tu refuses d’avoir cette image de lui. Tu veux garder l’image d’un père souriant, de cet homme qui jouait avec toi, qui t’a appris à faire du vélo, qui a soigné tes écorchures et t’as motivée à remonter en scelle. Tu poses tes mains sur tes oreilles en secouant vivement la tête. Tu refuses d’entendre tout ça. Ton dos heurte le buffet, tu sens une douleur vive dans tes reins, tu pousses une petite plainte en continuant de secouer la tête. « Non. Non. NON ! Arrête ! Je t’interdis de parler de mon père ! »  Tu as toujours tout fait pour ne pas te lier à qui que ce soit car tu sais que les proches deviennent une faiblesse. Ta plus grande faiblesse à toi, c’est ton père. Les larmes montent, tu ne peux plus les retenir. Tu éclates, la tristesse, la rage, la colère. Tu ne sais plus par quelle émotion tu passes.

Ton père ne pouvait pas se contrôler. Il en était incapable. Et toi tu sais qu’il en était capable. Il avait réussi à contrôler ses pulsions jusqu’à ce que ta mère décède. Jusqu’à ce que tu ne la tues. Tes jambes ne peuvent plus te porter, tu t’effondre, le dos appuyé au buffet et tu éclates en sanglots. Tu sais qu’il pouvait se contrôler, seulement il n’y a que ta mère qui pouvait l’aider, sa femme, la femme qu’il a aimée plus que tout. Et toi tu lui as arrachée, et il a pété les plombs. Ça te fait l’effet d’un coup de massue. Tu réalises enfin que c’est toi qui as provoqué tout ça. C’est toi la fautive. Si tu n’étais pas née, si tu n’avais pas tué ta mère, ton père n’aurait jamais tué personne. Toutes ces femmes seraient en vie, toutes ces familles ne seraient pas endeuillés, et ton père serait toujours là. Tu replies les genoux et tu les ramènes contre ta poitrine, tu ne t’es pas sentie aussi vulnérable depuis que tu étais blottie dans un coin de ta chambre quand tu étais môme. Quand il te rejoignait pour te faire du mal. Tu caches ta tête dans tes genoux et tu fonds en larmes. « C’est ma faute… Si je n’avais pas tué ma mère il n’aurait jamais fait ça… »  Tu glisses tes doigts dans tes cheveux, tes mains retiennent ta tête alors que tu continues de pleurer, en boule contre ce meuble. Tout t’explose au visage, ça te semble être une évidence maintenant. C’était toi depuis le début. C’est toi qui as causé tout ça. Tu relèves la tête, ton regard croise celui de Billy, tes yeux pleins de larmes. « J’ai tué ma mère. J’ai tué ces femmes. J’ai tué mon père… Il était la seule personne que j’aie jamais aimée. Il était la seule personne qui m’a jamais aimée… »  

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
➤ EMPLOI / ETUDES : Photographe professionnel. Ancien acteur. Très connu dans le milieu de la mode, de l'art et de la photographie.
➤ HISTOIRES : 600
Nicholas Crain
Dim 31 Mai - 11:02


one more drink.
ft @Lily Mayfair


En s'approchant de toi de cette façon et en te parlant sur ce ton, aucun doute que la gamine tente de te foutre un sacré coup de pression. De te faire comprendre qu'elle ne laissera absolument rien passer et que c'est cuit pour toi. Elle a bien l'intention d'aller au bout de son petit caprice, parce qu'elle estime que tu es la personne la plus responsable de ce qui est arrivé à son père. Bien sûr, tu ne partages pas du tout cet avis. Tu penses même tout le contraire. Mais tu ne vois pas bien comment tu pourrais le lui faire comprendre ça. A part lui faire part de certaines évidences. Du fait que ce n'est pas toi qui ais tranché quant au jugement par exemple. Dans le fond, tu t'es contenté de confirmer que cet homme était conscient de ses actes. Comme il était conscient du fait qu'il finirait forcément par se faire attraper et punir.  Dans le fond, apprendre qu'il serait tué pour ses actes, a dû lui offrir un sentiment de libération. Il n'aurait jamais plus à vivre avec des envies malsaines et violentes au fond du coeur et de l'esprit. Il n'aurait jamais plus à supporter l'enfermement non plus. Qu'il soit physique ou dans son esprit. Alors tu penses presque que son sort était parfait pour lui et qu'il en a été soulagé. Ce que tu évites quand même de trop dire à Lily devant toi, dont les larmes commencent à couler en abondance. Tu n'es pas même certain qu'elle s'en soit tout à fait rendue compte à vrai dire. Elle souffre, ça ne fait aucun doute. Et c'est cette souffrance qui l'a poussé à te traquer, te trouver, s'immiscer dans ta vie et tenter de te faire tomber par tous les moyens possibles. T'es prêt à la supplier s'il le faut vraiment, pour qu'elle abandonne cette idée. Parce que tu sais que si tu perds la garde de ton fils, tu sombreras pour de bon dans la folie. Il ne serait pas impossible que tu dérives comme l'a fait son père d'ailleurs, après la perte trafique de son épouse.

La brune retrouve brutalement le silence et se recule pour essuyer ses larmes avec des gestes rageurs et secs. Toi, tu te retiens de faire rouler tes épaules pour tenter de faire passer la douleur qu'elle n'a pas manqué d'y faire naître et grandir avec la force de ses doigts plantés stratégiquement. Tu as l'impression de prendre un vrai risque quand tu tentes de lui faire entendre raison. Mais tu n'as pas tellement le choix. Il te faut lui raconter l'histoire de ton point de vue. Il te faut prendre le temps de lui raconter ce qu'il en est vraiment. Elle a l'air d’idolâtrer son père alors même qu'elle sait très bien le genre de monstre qu'il était. Un monstre, oui. Mais certainement pas juste un cinglé qui perdait le contrôle de lui même et n'était pas du tout conscient de ce qu'il faisait.  Toi tu sais très bien le genre d'être qu'il était, parce que tu as eus l'occasion de passer de nombreuses heures en sa compagnie. A discuter de tout ça et à mettre certaines choses au claire pour bien saisir que, oui, il savait précisément ce qu'il avait fait. Oui, il savait que c'était mal. Oui, il était conscient qu'il devait payer. Mais non, il n'avait pas le moindre regret. Et c'est ce qui a fait trancher la juge et a décidé de parler peine de mort plutôt que prison à vie. Et tout le monde, absolument tout le monde sauf la gamine de cet être, a été soulagé par la sentence. C'était la seule chose "humaine" à faire. Et tu ne manques pas de le faire remarquer, tant bien que mal, à la jeune femme qui te fait face. Jeune femme qui ne tarde finalement pas à s'éloigner de toi. Tu fronces les sourcils en la suivant du regard. Pas tout à fait certain de savoir ce qu'elle s'apprête à faire. C'est finalement quand elle se tasse sur elle même, contre un meuble qu'elle vient durement de heurter, que tu comprends ce qui se passe.

Tu restes aussi sagement que possible à ta place alors que de son côté, elle fond en larmes. Repliée sur elle même, le visage contre les genoux et le corps secoué de vifs sanglots.  Prise conscience brutale de toute évidence. Mais pas tout à fait pour les raisons auxquelles tu t'attendais, pour être tout à fait honnête. Elle n'est pas en train de prendre conscience du monstre qu'était son père. Elle se met plutôt en tête que tout ça c'est de sa faute. Quoi ... ? Que tu ne peux que lâcher, un peu surpris. Pour ne pas dire carrément sous le choc. Et finalement, tu te lèves et t'approches à pas lents. Tu t'arrêtes à hauteur de l'un des fauteuils. A portée de voix mais pas suffisamment proche pour qu'elle puises te sauter dessus et tenter de te cogner, de t'étrangler ou toute autre attaque violente du genre. Tu restes là à la regarder durant quelques secondes, avant de descendre d'un étage. Tu t'accroupis pour être à sa hauteur, toujours à une distance raisonnable. C'était le choix de ta mère de se sacrifier pour toi. Tu ne vois pas les choses sous le bon angle. Tu ne devrais pas être là à tenter de la réconforter d'une façon ou d'une autre, alors qu'elle a eut dans l'idée de te détruire tout entier. De faire tomber ta famille tout autour de toi. Dans le fond, peut-être un peu par jalousie. Tu as ta famille, contrairement à elle. Ta mère a décidé de donner sa vie pour la tienne. Ton père a refusé d'essayer de se faire soigner avant qu'il ne soit trop tard. Tu n'es pas responsable de leurs choix. Et je ne pense pas qu'ils étaient conscients de tout ce qui risquait de t'arriver ensuite. Réflexe de psy que de vouloir rassurer une personne dans son genre ...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Sauter vers: