Toute notre relation est une contradiction. La première fois que j'ai posé les yeux sur lui, j'ai su qu'il était un nid à emmerdes. Son petit sourire arrogant, son regard qui scanne un corps féminin comme s'il reluquait un morceau de viande, son haussement d'épaules quand il a fait une connerie et que les conséquences lui importent peu. Son impertinence quand il s'exprime, comme si tout était simple et tout lui était dû. La façon qu'il assure que je le désire alors que je fais tout pour montrer le contraire. L'amusement que je lis sur son visage quand je lui tiens tête au lieu de faire tout ce qu'il meurt d'envie de m'infliger. Ce mec est énervant, agaçant même. A force de détourner le regard, il a fini par me repérer. Le ton est vite monté. Le clash était inévitable. Je me renfrogne quand il se montre froid et blessant dans ses mots. Je fronce même les sourcils, surprise qu'il n'ait pas été réceptif à mon petit tour de charme. J'en viens même à me demander si j'ai mal fait quelque chose. Tout y était pourtant. La petite voix sensuelle, le regard lubrique, le chuchotement contre l'oreille, le corps frôlant le sien. "Tu ne me connais pas." C'est tout ce que je trouve à dire en réponse. Je suis tellement perturbée que rien de très élaboré ne me vient. En même temps, je pensais vraiment pas qu'il allait me remballer comme ça. Quand il reprend la parole, je lève les yeux vers lui et je crois que mon coeur loupe un battement quand il répète encore une fois qu'il veut me baiser. Ça devrait me révolter, me faire voir rouge. Je devrais même déjà être en train de le repousser en l'engueulant pour sa façon de parler à une femme. A la place, je déglutis et je prends conscience que tout ce qu'il dit, tout ce qu'il avoue de son côté, et bien tout est vrai pour moi aussi. Je le hais autant que je le désire. Et bordel, c'est trop perturbant comme sentiment ! Je devrais être au cent millième dessous depuis notre nuit d'égarement. Au lieu de ça, mon esprit est déjà en train de se faire son propre film dans la tête avec des images plus qu'obscènes. Rylan profite de mon absence de réaction pour me faire tourner dos à lui. Mes paumes se posent automatiquement sur le mur face à moi pour éviter que je ne me fasse mal. Tête sur le côté, légèrement penchée pour que seul mon front ne touche la dalle froide, je pousse un soupir en sentant la grosseur qui se frotte à mon fessier. Je ne vois pas mais je n'ai pas besoin d'un dessin pour savoir de quoi il s'agit. Les battements de mon coeur s'emballent soudain. "Tu m'rends folle putain !" Je grogne en frappant le mur d'une paume. "Et tu parles trop." Et plus il le fait, plus il arrive à me convaincre cet enfoiré. Je sens son souffle chaud contre ma joue, son érection puissant contre mon cul et son corps entier qui me maintient prisonnière. Putain j'y crois pas, je vais vraiment faire ça.. "Ok t'as gagné." Ma main gauche lâche le mur et descend le long de mon corps pour finir contre le flan de Rylan, au niveau de sa hanche pour le pousser un peu plus contre moi. Un gémissement échappe mes lèvres quand la friction de nos deux corps se fait plus intense. Je tourne la tête autant que ma nuque le permet et je cède. "Baise moi Rylan." Je vais regretter d'avoir dit ça, je le sais d'avance. Mais là tout de suite, ce sont les pulsions qui me guident. Un nouveau soupir et je tente de croiser le regard du tatoué. Dans la pénombre, c'est compliqué, je sens pourtant ses yeux sur moi. Je n'arrive juste pas à déterminer ce qu'ils renvoient comme émotion. Est-il encore en colère ? Déçu que j'ai cédé si vite ? Ou plutôt soulagé ? Aucune putain d'idée et s'il ne réagit pas vite, je vais finir par croire qu'il s'est endormi.
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Jeu 9 Juil - 23:34
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Ven 10 Juil - 18:50
orgueil, préjugés et sexe
Rylan & Amy
Ce qui se passe là ne me ressemble pas. Je ne suis pas une femme qui se donne facilement, encore moins en pleine ruelle. Sous les yeux de n'importe quel passant qui marcherait par là. J'oublie que je suis à découvert, que n'importe qui peu me voir et m'entendre. J'oublie que Rylan m'insupporte au possible. Tout ce que je veux, c'est ressentir à nouveau ce plaisir fou. Vibrer jusqu'au plus profond de mon être. Ne pas me prendre la tête. Juste laisser mes sensations prendre le relais pour une fois. Les quelques secondes qui suivent mon aveu presque forcé, j'ai l'impression qu'il n'est plus là. Je le sens toujours contre moi mais il ne réagit pas tout de suite, comme s'il était perdu dans ses propres pensées. Des scrupules Skylar ? J'en doute. C'est lui qui a initié tout ça. Il ne va surement pas tout stoppé à la meilleure partie. Enfin, il se remet à parler et ses mots me rassurent. Mes fesses se trouvent à l'air libre. L'air frais me passe entre les cuisses que je serre par réflexe. Ma peau se couvre de chair de poule. Je n'ai pas froid. Pas vraiment. C'est plus du plaisir anticipé qui me fait réagir de la sorte. Il découvre le string que je porte en dessous, un mélange de dentelles finis et d'élastique et il ne perd pas de temps pour me le retirer. Je sens le tissu me frôler la jambe jusqu'à atterrir à mes pieds. Le souffle court, je réagis immédiatement à ses caresses. Ses mains se font délicates, c'est presque étonnant de sa part. Il explore mon derrière sans pour autant être intrusif. Si je ne le connaissais pas, je pourrais presque croire qu'il le vénère. Impossible venant d'un homme comme lui. Il est du genre consommateur. Il utilise puis il jette. Et ainsi de suite. "Arrête de.. aah !" J'étais à deux doigts de l'engueuler d'être aussi doux. Ce n'est pas ça que je veux. Pas ici. Pas avec lui. Puis il pose ses doigts sur mon intimité qu'il constate trempée. Difficile de cacher ce genre de choses. "Qu'est-ce que t'attends alors ?" Me voilà directive. Impatiente. J'en grogne presque tellement j'ai envie qu'il agisse au lieu de me faire la morale. Oui j'ai menti, j'en ai bien conscience. Je n'ai pas envie que mon corps dicte mes moindres faits et gestes. Sinon je pourrais aussi bien sauter tout ce qui bouge comme lui. Sauf que ce n'est pas moi et ça ne le sera jamais. Encore une fois, il est trop doux dans ses gestes. Il me caresse à peine, juste de quoi le sentir mais sans me provoquer la décharge de plaisir tant attendu. Alors mon bassin part à sa rencontre, tentant d'accentuer le toucher. Sauf qu'il stoppe totalement ses mouvements et je tourne la tête pour voir ce qu'il trafique. Je ne le trouve plus derrière moi, je dois baisser la tête pour constater qu'il s'est agenouillé derrière moi, le visage en face de mon derrière. De ses mains tatouées, il m'écarte plus les jambes. Spontanément, je cambre le dos, lui offrant ma croupe en offrande, le souffle encore un peu plus court. Je sens à nouveau ses doigts à l'oeuvre, ils m'écartent les lèvres. La légère brise qui passe par là me provoque une plainte de plaisir. Et enfin, sa langue se fraye un passage et me lèche. J'en sursaute presque de surprise. "Oh putain !" Il n'y va pas comme un bourrin, il reste relativement tendre dans sa manière de faire et justement, c'est ce qui m'inquiète. Pourquoi il fait ça ? Je n'ai pas envie de garder un bon souvenir de notre baise. Je veux juste qu'il me fasse jouir et basta, on tourne la page. Pourquoi s'évertue-t-il à compliquer les choses ? Ma main passe derrière mon dos et agrippe ses cheveux avec vigueur. "Bordel Rylan ! Joue pas avec moi et baise moi !" Je devrais être ravie qu'il me consacre sa pleine et entière attention. Mais comme je l'ai dit, ce n'est pas ce que je cherche. S'il veut me baiser, qu'il le fasse. Pas de préliminaires. Pas de regards tendres échangés. Pas de mots doux à l'oreille. Du sale. Du violent. De l'éphémère. Rien que ça.
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Mar 14 Juil - 21:18
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Mer 15 Juil - 12:52
orgueil, préjugés et sexe
Rylan & Amy
L'effet est immédiat. Dès que ses lèvres et sa langue me touchent, je m'embrase. Toute la colère exprimée un peu plus tôt se transforme en désir pur et brûlant. J'en perds le souffle. Je gémis sans la moindre retenue à mesure qu'il m'explore. Ce n'est pas suffisant cependant. Je ne comprends pas son besoin de rendre les choses compliquées. Il voulait me baiser ? Alors pourquoi perd-t-il son temps à me faire mouiller, sachant que je le suis déjà depuis longtemps ? Un homme comme lui prend ce qu'il souhaite sans penser aux conséquences pourtant. Sa démonstration de ses talents en cunnilingus ne m'impressionne pas, elle m'exaspère. Comme si j'avais besoin de savoir qu'il est doué dans ce domaine là aussi ! Je tire sur sa crinière pour qu'il se ressaisisse et qu'il me donne enfin ce que je veux. Pensant qu'il allait se redresser et me prendre dans cette position, je sursaute en sentant ses dents contre mon petit bouton. "Aah ! Bon sang !" En fait, il n'a fait qu'intensifier ses caresses, les rendant encore plus difficiles à encaisser. Putain ce mec sait manier sa langue et vu les grognements que j'entends, il a même l'air d'apprécier ce qu'il fait. Il est fou ou quoi ? Quelle mouche l'a piquée ?! "Putain de..." Le plaisir monte. Il grimpe si vite que je pourrais me laisser aller là, dans cette ruelle sombre sans la moindre gêne. Je halète contre le mur froid, je sens la chaleur m'envahir et traverser l'ensemble de mon corps. Un frisson me fait gémir plus fort encore alors que l'orgasme approche à grand pas. Puis Rylan s'arrête soudain, me privant de la délivrance. Un couinement de frustration m'échappe. Je ne comprends qu'ensuite que la voix grave qui a résonné dans la ruelle n'est pas celle du tatoué. Je me fige et me redresse tel un piquet en tentant de couvrir mon cul à la vue du videur. Mon coeur bat la chamade pour une tout autre raison cette fois. Jamais encore je ne me suis retrouvée dans une situation si gênante. C'est Rylan qui réagit en premier en me tirant par la main et me forçant à presser le pas. Je trottine plus que je ne cours à cause de mes talons. Mais vu que je suis grande, j'arrive à le suivre sans me fouler une cheville sur le chemin. Cette fois, ce n'est pas contre un mur qu'il me plaque mais contre le métal froid d'une grosse voiture. De nouveaux frissons de fraîcheur me provoquent la chair de poule. Pas le temps de râler à cause de ma petite culotte restée sur les lieux du crime ou de sa façon constante de me plaquer contre des trucs froids. Il m'embrasse à pleine bouche et me laisse sentir ma propre odeur sur sa langue. La mienne n'a pas besoin de plus de stimulation pour se faire sa place et jouer avec sa jumelle dans une danse à la fois sensuelle et vorace. A croire que je n'attendais que ça .. c'est peut-être un peu vrai. A mon tour de perdre la tête. Comment peut-on détester un homme à ce point et avoir envie de l'embrasser à en crever ? Je me crispe une nouvelle fois contre la voiture mais pour une autre raison. Ses doigts ont pris le relais de sa langue et leurs assauts ne sont pas tendres mais exigeants. Il ne m'en faut pas beaucoup pour soupirer de plaisir contre ses lèvres. "T'as une capote au moins ?" Baise brutale et rapide ou pas, je ne compte pas oublier l'essentiel. Rylan est un salaud, il baise tout ce qui bouge et je n'ai aucune envie de chopper une saleté qu'il a cueilli ailleurs. Ou pire encore, tomber enceinte de cet enfoiré sans limite. Je ne relève pas sa promesse de réitérer l'expérience plus tard dans son lit. J'ai dépassé le stade de la confrontation à ce sujet. J'ai juste envie qu'il me prenne. Je l'aide même à faire glisser son pantalon sur ses cuisses. Ma paume se pose sur sa protubérance et le malaxe à travers le boxer. Elle réagit immédiatement à mon toucher et m'arrache un sourire entre deux baisers. "T'attends pas à me voir à genoux en plein milieu de ce parking pour te sucer. J'ai assez perdu de temps comme ça." Moi aussi je peux être une garce égoïste et je le prouve en clamant haut et fort ce que je souhaite. Sa queue dans ma chatte. Rien de plus, rien de moins.
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Ven 17 Juil - 22:34
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Mer 22 Juil - 16:57
orgueil, préjugés et sexe
Rylan & Amy
J'ai du mal à croire que tout ça soit réel. Fricoter avec un mec, ok pourquoi pas. Se bécoter comme des adolescents, ça n'a rien d'immoral. Mais carrément se donner en spectacle en pleine rue comme si on ne pouvait pas attendre d'être à l'abri des regards ? C'est une première pour moi. Dans une voiture, ça passe encore parce qu'on peut choisir un lieu un peu sombre et caché. Mais dehors, dans une ruelle à peine d'un bar fréquenté ? Faut être taré ! Je n'arrive plus à me contrôler avec Rylan et ça me fait carrément flipper. Je deviens une autre personne en sa présence. Une garce bourrée de préjugés, prête à déverser son venin dès qu'il ose poser les yeux sur moi. Une peste qui adore le faire enrager et le pousser à bout aussi. Je ne l'avouerai jamais mais j'aime sa façon de m'incendier du regard et son besoin quasi constant d'avoir le dernier mot. Ce combat perpétuel entre nos deux personnalités est vivifiant et c'est sans doute ça qui m'excite le plus chez lui. Enfin ça, et son corps. Même sans enlever l'intégralité de ses fringues, il me fait un effet de dingue. J'aimerais pouvoir être plus forte et résister mais mes réactions me trahissent. Le cunni qu'il m'a offert en pleine rue n'a pas abouti mais il restera dans les annales. Comptez sur lui pour me rappeler à quel point j'ai aimé ça.. Il me fout sa capote devant le nez pour me rassurer sur son attitude responsable. Je lève les yeux au ciel et lui prend le petit emballage des mains pour l'ouvrir avec les dents avant de lui tendre le préservatif en latex afin qu'il se le mette. "Et si tu terminais déjà ce que tu commençais avant de faire des plans sur le long terme ?" Je suis toujours frustrée d'avoir été privée d'orgasme un peu plus tôt. Entre l'excitation du risque d'être découverts et l'être réellement, il y a un monde. Entendre la voix du videur m'a immédiatement calmée sur mes ardeurs. Rylan quant à lui a tout rallumé quand il m'a plaqué contre cette caisse. Il finit par enfiler la capote et me soulève pour que nos bassins se trouvent à la même hauteur. Je l'entoure de mes jambes et passe mes bras autour de ses épaules pour m'agripper plus fermement. Les préliminaires sont terminés. Sa queue s'enfonce finalement en moi et je pousse un gémissement en sentant mes parois s'étirer pour l’accueillir. Putain. De. Merde. C'est bon. Pourquoi c'est si bon ?! Nos lèvres se retrouvent, on échange un baiser passionné qui nous coupe le souffle. Ses vas et viens ne sont pas réguliers, comme s'il cherche encore à trouver le bon rythme. Quand il me pénètre brutalement, mon corps cogne contre la carrosserie de la voiture et je pousse un soupire de plaisir. Mais quand il y va doucement, je peux apprécier chaque centimètre de sa longueur m'explorer et la sensation est divine. "Merde Rylan, t'as rien à prouver. Fais moi jouir c'est tout !" La voilà de retour. L'impatience. L'envie qu'il accélère et qu'il me baise violemment. La position va vite devenir inconfortable pour lui comme pour moi alors il ferait mieux d'obéir. Nos bassins se percutent et semblent faire écho dans le silence du parking. Je sonde son regard et plonge à nouveau contre sa bouche. Je la dévore comme une affamée. Je n'ai pas énormément de champ d'action alors je peux au moins faire ça. Ma main se place dans ses cheveux courts et je les attrape fermement pour le rapprocher un peu plus de moi. Mon souffle se mêle au sien et ma langue tente de dominer la sienne. C'est brutal mais passionné. En parfaite harmonie avec notre relation.
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Mer 22 Juil - 22:34
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Ven 24 Juil - 17:08
orgueil, préjugés et sexe
Rylan & Amy
Mon corps est en feu. Je désire ce mec tellement fort que ça en devient grotesque. A quel moment j'ai perdu le contrôle à ce point sur mes désirs ? Et le pire, c'est qu'il ne fait rien pour me pousser à faire machine arrière. Au contraire, il est juste parfait ! Ses gestes, ses caresses, ses coups de reins, tout. Je le déteste encore plus pour ça. Qu'il soit capable de cerner mes besoins si vite me rend dingue et me donne envie de le fuir plus vite encore. Pourtant je suis là, collée à lui, repoussant mes limites et prenant un pied d'enfer. Même son surnom qui devrait me rebuter me fait fondre. Mais merde, qu'es-ce qui m'arrive ? Pourquoi l'entendre m'appeler "mon coeur" m'envoie une décharge de plaisir dans la colonne puis directement plus bas ? Je devrais trouver ça abjecte qu'il utilise un truc aussi mignon pour qualifier une femme avec qui il couche. D'ordinaire, les mecs comme lui les appellent "bébé" parce qu'ils ne se souviennent pas de leur prénom, non ? Je sais, c'est encore un putain de préjugés, je les enchaîne avec lui. Et je vais finir par en devenir un moi même si je ne me ressaisis pas très vite. Difficile de réfléchir avec l'afflux de plaisir qui me prend carrément par surprise. Je ne vais plus tenir très longtemps, il lui suffit d'appuyer juste là où c'est le plus sensible pour me faire perdre entièrement la tête. Il ajoute même sa main entre nous pour me stimuler le clitoris en même temps. J'ai du mal à contrôler mon souffle et il stoppe notre baiser juste au bon moment pour me permettre de respirer. Son ton me prend bien plus par surprise que les mots qu'il emploie. Sourcils légèrement froncés, je croise son regard et reste silencieuse en tentant de sonder ses pensées. Est-ce que c'est encore une ruse de sa part pour me rendre folle ? J'ai vraiment du mal à le suivre, je n'ai même pas l'occasion de répondre qu'il me vole un autre baiser. Sauf que cette fois je le romps rapidement, soupirant de plus en plus fort à mesure que l'orgasme arrive. "Je te le promets." J'ai du mal à m'exprimer mais j'ose espérer qu'il a compris ce que j'essayais de dire. Ma tête balance en arrière lorsque je me laisse aller à la jouissance. Elle est si forte que je suis obligée de fermer les yeux tandis que mon corps est pris de spasmes violentes. J'enserre un peu plus ses hanches de mes cuisses, mes muscles internes retiennent son membre prisonnier et mes couinements de plaisir fendent la nuit comme des coups de fouet. Je finis par plonger mon visage dans sa nuque pour étouffer mes cris et dans la passion du moment, je lui mords le cou, goutant son odeur mêlée à sa sueur. C'est si bon putain, j'en reviens pas. Comment un coup rapide, à la sauvette, peut-il être si bon ?! Je le sens qui jouit à son tour, il n'est plus capable de se contenir après que je me sois donnée en spectacle. Je n'ai rien simulé pour autant, j'en aurais été incapable. Il peut sentir son entrejambe être trempé de mes fluides et ce, malgré la capote de protection. Et moi, j'avoue que j'aime l'entendre grogner et m'agripper les fesses si fermement que la trace de ses ongles va y rester quelques heures. "Putain..." C'est tout ce que je trouve à dire alors que je reprends doucement mes esprits et mon souffle. J'ai les membres engourdis à cause de la position et le coeur qui bat la chamade dans ma poitrine. Je n'ose pas me redresser pour croiser son regard. Je n'ai pas envie de voir son sourire victorieux sur sa belle gueule. Il sait qu'il a fait un exploit avec moi et je n'ai aucune envie de l'encourager dans son orgueil déjà si démesuré.