Tu ne peux pas faire semblant de ne pas apprécier de bosser à ses côtés. Parce qu'elle est quand même bien agréable Luna, malgré son caractère soit disant insupportable. Elle est supposée être une peste et pourtant, depuis le début ça fonctionne incroyablement bien entre vous. Tu ne sais pas si elle prend énormément sur elle ou si les choses se font finalement de façon assez naturelle. Mais le fait est que tu prends énormément de plaisir à la voir tous les jours et à l'accompagner dans son quotidien tout à fait simple malgré sa richesse. Dans le fond, elle est une personne comme les autres. Mais en nettement plus intéressante de toute évidence. Parce que tu prends vraiment trop de plaisir à partager des instants tranquilles avec elle. Nope. Ne te sens pas obligée ! Que tu réponds faussement sérieux tout à coup. Non, rien ne l'oblige à te sortir davantage de boulot. Tu ne veux pas qu'elle te fasse le même coup que ce qu'elle a pu faire et infliger à tes prédécesseurs. Tu mérites quand même mieux que ça et tu ne doutes pas qu'elle est tout à fait d'accord avec toi sur cette idée là. Parce que vous vous entendez vachement bien depuis le premier jour et que ça ne fait finalement que se confirmer un peu plus chaque jour qui passe. A tel point, que c'est uniquement pour elle que tu acceptes d'être présent le soir de ces fameuses fiançailles. Tu sais qu'elle aura besoin de la présence d'un ami ce soir là. Et tu veux bien jouer ce rôle, parce que tu l'apprécies très sincèrement.
Même si là, tu t'amuses à la taquiner un peu en faisant remarquer qu'elle ne peut même plus se passer de toi. A sa réaction, tu ris une fois de plus. Parce qu'elle a un peu raison sur le principe. C'est bien vrai que tu ne peux plus tout à fait te passer d'elle. Mais c'est vraiment également qu'il en va de même pour elle. Vous appréciez simplement beaucoup toutes les heures que vous pouvez passer en compagnie l'un de l'autre, ici et là. Tu regrettes simplement le fait qu'elle soit la fille de ce type et que tu te retrouves donc parfois à devoir le supporter. Mais je fais ça uniquement parce que j'ai de la pitié pour ces pauvres types qui doivent te surveiller quand moi je ne le peux pas. Je crains l'état dans lequel ils finiraient après un week-end entier ! Que tu prétends, toujours aussi taquin et ironique. Dans le fond, tu ne doutes pas qu'elle connait la vraie raison pour laquelle tu fais ça. Elle sait que tu veux juste lui permettre de sortir prendre un peu l'air. Et surtout, qu'elle puisse le faire d'une toute autre façon que ce à quoi elle est potentiellement habituée. Elle doit plutôt avoir l'habitude de courir les boutiques, les salons de coiffure et autres services de beauté. Parce que pour le coup, tu ne penses pas qu'elle soit trop éloignée des clichés de ce genre, quand bien même tu sais qu'elle n'est pas celle que l'on s'imagine.
C'est bien pour ça que vous vous taquinez aussi fort tous les deux et ce, de façon constante. Parce qu'elle ne tarde pas à se foutre ouvertement de toi, quand il est question du costume que tu pourrais porter pour cette fameuse soirée à venir. Parce que tu fais mine de te vexer à sa remarque, elle tente de se faire pardonner en venant déposer un baiser sur ta joue. En précisant que tu "beau comme tu es". Tu ne sais pas si c'est vraiment sincère ou non. Tu penses que ça l'est, parce que tu sais que tu n'es quand même pas si laid à regarder et que tu n'as pas non plus un style vestimentaire trop dégueulasse. Et tu sais aussi que tu es bien le genre d'homme de qui elle pourrait être attirée la blonde. Et que c'est là une chose qui ne peut que rendre dingue son père qui espérerait plutôt la voir se foutre avec un type lisse comme celui à qui il veut et va la marier. Ouais bah j'aime mieux ça. Que tu continues quand même de marmonner comme si tu boudais vraiment. Juste pour la forme et ne pas avoir l'air de te détendre trop vite. Alors qu'elle même retrouve sa place dans son siège et reprend la parole. Histoire de, quand même, confirmer que t'es un vrai clown. Tu sais qu'il y a du vrai là dedans. Mais c'est pleinement assumé de ta part. Tu aimes jouer à l'idiot de service et tu t'en donnes toujours à coeur joie. Surtout quand il s'agit de la faire rire ou au moins sourire.
Quand il est question de camping sauvage par contre, tu es sérieux. Parce que c'est un sujet qui l'est pour toi. Et c'est bien pour ça que tu sais sans l'ombre d'un doute, que ça va faire énormément de bien à la blonde de s'offrir une telle virée. Et bien sûr, tu vas t'assurer qu'elle le vive aussi bien que possible. Raison pour laquelle tu as pris une tente pour elle. Tu te doutais bien qu'elle ne supporterait pas de dormir dans un hamac ou à même le sol.Un bon sac de couchage qui fait correctement son boulot, ça suffit amplement tu sais ! Et tu n'es pas du genre à être frileux de toute façon. De toute façon, tu es bien assez habitué à ces nuits en pleine nature, pour savoir que tu peux supporter sans trop de difficulté. Un gros pull, un sac de couchage et la tente, je pense que ça suffira. Même en tant que frileuse, ça devrait le faire. Même si tu n'as jamais fait ça avec une personne craignant le froid, pour faire la comparaison. Elle te pose d'ailleurs une question qui te fait hésiter. Tu crains un peu la façon dont elle pourrait interpréter ta réponse, alors tu hésites. Et en même temps, tu es bien décidé à être aussi honnête que possible avec elle. Avec moi même. C'est pas un truc que j'ai l'habitude de partager. Tu préfères encore être honnête avec elle, plutôt que de lui mentir, en fin de compte. Tu as promis de ne jamais lui mentir. Ou un truc du genre.
Tu ris franchement et de bon cœur quand il te demande de ne pas lui donner plus de travail. Il a l’air presque sérieux quand il te répond mais tu sais bien qu’il plaisante, c’est que tu commences à bien le connaitre aussi. Et bien entendu, tu n’irais pas lui donner plus de boulot, t’es même en train de te dire que tu lui demandes de t’accorder beaucoup trop de son temps, mais t’aimes être avec lui et ça ne semble pas le déranger plus que ça non plus. La preuve, il te le dit lui-même. Et toi bien sûr, tu sautes sur l’occasion pour le taquiner, parce que tu adores ça. Parce que vous êtes devenus si complices que vous ne pouvez tout simplement plus vous en empêcher, l’un comme l’autre. Tu n’as surtout pas envie que votre relation change. Tu espères que vous resterez aussi proches tout le temps qu’il sera ton garde du corps, et tu espères qu’il le reste encore pendant très longtemps. Tu fais tout ton possible pour le garder à tes côtés en tout cas. Tu n’hésites pas à mentir à ton père, au fond, ça ne t’a jamais posé problème, et c’est pour la bonne cause que tu continues de le faire. Tu ne veux pas que Joachim soit renvoyé, et pour ça, il faut que tu dises à ton père qu’il fait exactement tout ce que ton père attend de lui. Même si ça n’est pas le cas. Parce que Joachim ne fait pas partie de sa bande de toutous habituelle qui font exactement tout ce que ton père désire. Et tu en es bien heureuse. « Je tiens quand même à ce que tu ne t’ennuies pas. J’ai pas oublié que je pouvais t’appeler au milieu de la nuit pour seulement cinquante dollars… » Que tu lances avec un petit sourire en coin, faisant ainsi référence à l’une de vos conversations lors de votre première journée passée ensemble.
Vous vous taquinez encore à propos du fait que vous ne pouvez plus vous passer l’un de l’autre. Vous ne l’avouez pas clairement, mais c’est le cas. Vous êtes devenus réellement proches, bien trop pour cesser de vous voir du jour au lendemain. Tu prends un air offusqué alors qu’il te répond que c’est juste par pitié pour tes autres gardes du corps qu’il t’embarque en week-end. Tu poses ta main sur ta poitrine, au niveau de ton cœur, comme si ça te blessait. Alors que tu sais qu’il plaisante, t’as l’habitude. « Oh ! Tu viens de me briser le cœur là ! Moi qui pensais que c’était juste parce que tu ne pouvais plus te passer de moi. Que vais-je devenir ? » Tu en fais des tonnes, tu colles même le dos de ta main à ton front comme le ferait une comédienne d’une pièce de théâtre très dramatique. Tu croises alors tes bras sur ta poitrine et tu prends un air boudeur. « Pour la peine je vais te faire la tête pendant tout le week-end comme ça, ça te fera des vacances. » Tu lui tires la langue avant de poser ton regard droit devant toi, sur la route qui défile. Mais très vite t’es obligée d’arrêter de faire semblant de faire la tête. Parce que tu as trop envie de le taquiner comme toujours. Mais c’est à son tour de jouer les boudeurs et tu ne peux pas le laisser comme ça, c’est plus fort que toi. Tu te penches vers lui pour déposer un doux baiser sur sa joue. Tu as de plus en plus ce genre de gestes à son égard, et tu sais que ce n’est peut-être pas une bonne chose. C’est qu’il ne te laisse pas indifférente Joachim… Tu le complimentes même sur son physique. Et tu roules des yeux en riant doucement face à sa réaction. Tu t’amuses à glisser tes doigts dans sa barbe parfaitement taillée, tout en gardant ton petit sourire tendre vissé sur tes lèvres. « Oh allez, arrête de faire la tête… T’es mon clown garde du corps préféré je te jure ! »
Tu lui poses alors des questions quant à l’organisation de votre campement et plus précisément des tentes. Tu ne sais pas si vous allez devoir dormir dans une seule et même tente ou s’il en a prévu deux. Mais tu apprends qu’il a prévu de dormir à la belle étoile, dans un hamac. Tu t’étonnes, tu te demandes s’il ne va pas avoir trop froid. Mais il semble avoir l’habitude de procéder comme ça. Tu hoches alors la tête à sa réponse. Au moins, toi, tu seras à l’abri du vent frais, et tu as prévu des vêtements chauds. Tu ris doucement alors que tu lui lances un regard suspicieux. « Ouais, n’espère pas venir te glisser dans ma tente pour te réchauffer hein… » Au fond ça ne te déplairait pas du tout qu’il vienne te rejoindre dans ta tente. Tu ne le lui as jamais dit mais depuis votre première soirée passée ensemble, tu as un peu de mal à oublier ce que tu as vu et surtout ce que tu as ressenti quand tu l’as vu… Mais t’es quand même soulagée que vous ne partagiez pas la même tente, tu aurais eu beaucoup trop de mal à résister à l’envie de venir te blottir contre lui… Tu lui demandes alors avec qui il a l’habitude d’aller faire du camping sauvage. Tu t’attends qu’il te réponde qu’il y va avec ses frères/sœurs ou même avec des ami(e)s. Mais sa réponse t’étonne et tu ne caches pas ta surprise. Tu lâches même un « oh » de surprise. Tu ne comprends pas pourquoi toi tu as le droit de l’accompagner alors qu’il y va seul d’habitude. Tu ne sais pas trop comment l’interpréter, mais tu ne veux pas non plus te monter la tête et t’emballer. Alors tu fais ce que tu sais faire de mieux, tu plaisantes, tu tournes ça à la dérision. « Je commence vraiment à croire que c’est un piège. Avoue, en fait t’es un psychopathe, tu vas me tuer et te débarrasser de mon corps dans le parc. Comme ça tu n’auras plus à me supporter… » Tu lui lances un petit regard de côté, un regard suspicieux comme si tu te méfiais de lui. Tu te demandes vraiment pourquoi toi...
Tu aimes beaucoup quand Luna ne peut s'empêcher de lâcher des rires très francs dans le genre. Parce qu'ils sont agréables et mélodieux à l'oreille. Parce que ça veut dire qu'elle n'est pas trop malheureuse ni trop triste quand elle se trouve en ta compagnie. Il faut dire que tu fais tout ton possible pour que ça se passe ainsi d'ailleurs. Et que c'est même pour cette raison que tu lui as proposé ce week-end en ta compagnie. Tu es toujours concentré sur son bien être mine de rien. C'est la preuve que vous êtes rapidement devenus amis tous les deux. Et toi, tu ne peux qu'espérer que ça va se poursuivre de la sorte encore un moment. Que tant que tu bosseras pour sa famille, il en ira ainsi. Mais en même temps, t'es bien conscient du fait qu'il suffirait d'un rien pour que ce château de cartes fragile qu'est votre relation, ne s'écroule. Un coup de vent qui pourrait porter le nom de son père par exemple. Parce que s'il apprend ce qu'il en est vraiment de votre lien, il risque vraiment de vouloir faire imploser ce que vous partagez tous les deux. C'est bien pour ça qu'elle ment autant et prétend que tu es insupportable. Elle sait mieux que personne ce qu'elle doit dire à son père pour noyer le poisson et faire croire que tu fais ton boulot encore mieux que les autres, au point de lui taper sur le système. Ce n'est pas tout à fait ça pourtant. Bien sûr que tu veilles sur elle et fait attention à ce qu'il ne lui arrive rien de mal. Mais tu veux aussi son bien être ...
M'appeler au milieu de la nuit ? J'ai dis ça moi ? J'en garde aucun souvenir pourtant ... Tu joues évidemment la comédie. Puisque tu passes ton temps à faire ça. A prétendre des choses et à jouer à l'idiot pour lui arracher quelques rires. Ou, dans le pire des cas, des sourires que tu sais tout aussi sincères. Et vous continuez encore de vous taquiner et vous provoquer l'un et l'autre, quand tu prétends ne l'emmener en week-end que par pitié pour ses autres gardes du corps. Bien sûr, elle surjoue dans la foulée en faisant mine de vraiment y croire. En faisant surtout mine d'être très désolée et très triste d'apprendre ça. Toi ça t'arrache un nouveau rire. Parce que tu adores cette façon que vous avez de vous taquiner et surtout, l'auto-dérision dont vous savez tous les deux faire preuve. Oh pardon tu croyais que ... Oh je suis désolé, je pensais que t'avais compris. Que tu fais mine de répondre dans la foulée. Un petit sourire tout à fait coquin sur les lèvres. Dans le fond, tu ne sais faire que ça toi. Rire et faire le con. Surtout en sa compagnie. Parce que ça se passe terriblement bien et que tu ne vois pas de raison d'arrêter ou calmer les choses. Même s'il y a un contrat en jeu. Et un salaire plutôt conséquent à la clé. Tu ris encore quand elle prend un air boudeur et prétend qu'elle va bouder ainsi pour le reste du week-end. Si tu boudes en restant les bras croisés comme ça et assise sur un rocher, ce seront effectivement des vacances. Mais plutôt ennuyeuses je dois dire ...
Et finalement, ça ne dure pas bien longtemps. Très vite, c'est toi qui fais mine de bouder. Et elle qui vient te faire craquer en déposant un baiser sur ta joue. Tu te laisses évidemment faire sans te faire prier. Parce que c'est quand même vachement bon et que ça te fait énormément de bien surtout. Tu apprécies la douceur dont elle peut parfois faire preuve à ton encontre. Et de plus en plus surtout. Peut-être parce qu'elle est de plus en plus à l'aise en ta compagnie, tu ne saurais le dire. Tu ne sais pas mais tu apprécies. Tu fais ainsi mine de bouder encore un peu, avant qu'elle ne trouve les mots qui te font rire. Tu ricanes dans ta barbe, qu'elle vient justement caresser du bout de ses doigts fins. Je suis surtout le seul clown garde du corps que tu connaisses ! Que tu ne manques pas de lui faire remarquer, faussement fataliste cette fois. Comme si tu acceptais ta peine finalement. Et vous continuez ainsi encore un moment, avant de retrouver un ton plus sérieux quand il est question de la tente que tu as prévu pour elle et uniquement pour elle. Toi, tu dormiras dans un hamac entre deux arbres comme tu le fais toujours ou presque. Il n'y a qu'en hiver que tu prends les deux. Tente et sac de couchage. Histoire de ne quand même pas mourir de froid.
Pardon ? Tu me crois plus faible que ce que je veux bien faire croire et montrer ? Encore un peu et tu vas recommencer à "bouder" si elle continue ainsi. D'autant plus qu'ensuite elle veut savoir avec qui tu fais ça d'habitude. Tu as le choix entre lui mentir pou qu'elle ne s'imagine pas des choses. Et lui dire la vérité pour qu'elle sache que tu es toujours bien décidé à ne jamais lui mentir. Evidemment, elle est super surprise d’apprendre ça. Pour preuve, elle lâche un "oh" qui en dit long sur son étonnamment. Et ça te fait sourire. Même si, dans le même temps, ça te met relativement mal à l'aise. Parce que ça veut sans doute dire beaucoup, quoi que tu en penses et en dises. Et c'est à son tour de déconner pour dé-dramatiser la chose. Ce serait idiot de ma part alors que j'ai appelé tes gardes du corps du week-end, pour les prévenir que je prenais le relais. Tu ne penses pas que ça risque de me retomber dessus si tu disparais ? Que tu lui fais remarquer, un peu moqueur. Non j'ai juste envie de rire un peu en lâchant une princesse en pleine nature. Que tu continues de taquiner. On arrive bientôt et t'as même pas dormis. Que tu conclus finalement. Il aurait peut-être été préférable qu'elle le fasse pourtant. Ça va rendre la chose compliquée. Il ne faudrait pas qu'elle s'écroule de fatigue en plein milieu du parcours et que vous n'atteigniez pas votre "campement" avant la fin du jour et le coucher du soleil.
Vous ne ratez jamais une occasion de vous taquiner et de vous chercher, toujours dans la joie et la bonne humeur. Et ça te fait tellement de bien ! Il te fait tellement bien Joachim. En fait, tu l’as déjà ta grande bouffée d’air frais avant même de partir vadrouiller en pleine nature, c’est lui qui te l’offre. C’est grâce à lui que tu peux enfin te détendre, penser à autre chose qu’à tout ce qui te tracasse. Même si pendant un court instant tu évoques ton père et le fait que tu doives continuer de lui mentir pour qu’il ne cherche pas à se débarrasser de Joachim. Vous êtes toujours en train de vous moquer gentiment l’un de l’autre, de faire preuve autant d’autodérision l’un que l’autre. Enfin, tu es avec quelqu’un qui ne se prend pas toujours –même quasiment jamais quand il est avec toi- au sérieux. Tu ne peux que l’apprécier de plus en plus le beau barbu, il te fait tellement te sentir bien. C’est un véritable plaisir de passer du temps avec lui, de parler de tout et de rien, de plaisanter sur tout et n’importe quoi. Alors tu l’embêtes en lui remémorant ce qu’il t’avait dit lors de votre première soirée ensemble, qu’il était prêt à venir à chaque fois que tu l’appellerais tant que tu le payais cinquante dollars à chacun de ses déplacements. Tu l’avais même taquiné à propos de la somme qu’il réclamait. Somme qui te semble totalement dérisoire à toi, la petite fille de riche. « Fais pas le malin, parce que quand je vais te réveiller au beau milieu de la nuit pour que tu viennes tuer les vilaines araignées qui me font peur, tu seras moins fier. » Que tu souffles en plissant les yeux. Il devrait savoir que t’en es capable, mais juste pour l’embêter en fait. Tu n’iras pas non plus le harceler pour ce genre de broutilles. En revanche, tu sais que si tu as vraiment besoin de lui, tu pourras compter sur lui.
Après une énième taquinerie tu fais mine de bouder. Tu prends un air offusqué quand il fait semblant de t’avoir invitée en week-end par pure pitié pour ses collègues. Mais tu ne tiens pas longtemps avant de te mettre à rire une nouvelle fois. C’est que tu commences à avoir les zygomatiques qui te font mal à force de rire comme ça. Et pourtant ce n’est pas fini, il a pas terminé de t’amuser le beau barbu, tu le sais très bien, tu sais de quoi il est capable même. Puis vient ton tour de le taquiner en te moquant de sa tenue alors que vous évoquez le fait qu’il va devoir porter un costume lors de cette soirée maudite que tu redoutes tant. Tu réussis quand même à l’aider à se dérider et à sourire à nouveau en lui faisant des petits compliments et même en adoptant quelques gestes assez tendres et doux. C’est à ton tour de rire, encore, face à sa remarque. En effet, des gardes du corps comme lui, t’en as jamais connus. Il est le premier à te faire autant rire et à jouer les pitres à longueur de journée. Et tu ne vas certainement pas t’en plaindre, toi qui adores plaisanter et taquiner. Toi qui as besoin de rire et t’amuser surtout. « T’as pas tort ! Si tous les gardes du corps aimaient autant faire le clown que toi, je n’aurais pas besoin de te garder en fait. » Tu lui adresses un petit sourire taquin et pour vite te faire pardonner tu lui envoies un baiser sans te défaire de ton petit sourire. Bien évidemment, tu ne l’apprécies pas juste parce qu’il aime plaisanter, mais aussi parce que tu le trouves vraiment attachant et très gentil. Et puis il est ouvert d’esprit aussi, beaucoup, il ne juge jamais ce que tu fais, mais en revanche, quand tu lui demandes son avis sur quelque chose, il fait toujours preuve d’honnêteté. Et c’est tout ça que tu apprécies chez lui. Pas juste son humour à toute épreuve.
Vous arrêtez de faire les pitres quelques minutes, à peine, le temps de parler de l’organisation de votre campement. Tu es soulagée d’apprendre qu’il a prévu une tente pour toi. Tu n’aurais probablement pas réussi à fermer l’œil de la nuit si tout comme il s’apprête à le faire, tu avais dormir à la belle étoile. Tu t’amuses à le provoquer une nouvelle fois en le soupçonnant être capable de venir se glisser dans ta tente parce qu’il a trop froid durant la nuit. Cette idée ne te déplairait qu’à moitié. D’un côté, elle te plairait même beaucoup, mais d’un autre, tu sais que ça serait impossible pour toi de résister à toute la tentation qu’il représente s’il venait à se coucher près de toi. Tu peux faire preuve de beaucoup de détermination mais tu restes humaine après tout. Tu fais un petit oui de la tête en prenant un air faussement sérieux pour répondre à sa question. Puis tu en viens à le soupçonner de vouloir se débarrasser de toi, parce que c’est quand même bizarre qu’il t’ait proposé de venir avec lui alors qu’il a l’habitude de faire ça tout seul. Tu ris doucement en haussant les épaules. « Oui t’as raison, ce ne serait vraiment pas très malin de ta part. » A nouveau tu prends tes airs de boudeuse, tu fais une petite moue en croisant les bras sur ta poitrine alors qu’il compte se moquer ouvertement de toi et de ton inexpérience en matière de camping et de randonnée. « C’est même pas drôle d’abord ! » Que tu grognes en prenant une voix grognon. Tu es étonnée d’apprendre que vous êtes déjà presque arrivés. Le trajet est vraiment passé très vite, et tu sais que c’est parce que dès que tu es avec Joachim, le temps semble défiler à une vitesse incroyable. « T’inquiète pas, je suis en pleine forme. Je suis infatigable ne l’oublie pas. » Puis tu hausses les épaules en hochant la tête. « Et si je suis vraiment fatiguée je compte sur toi pour me porter… » Tu souris d'un air malicieux et tu t'avances un peu sur ton siège quand tu aperçois une pancarte qui vous souhaite la bienvenue au parc. Tu souris et tu profites du paysage que t'offre cette nature luxuriante.
Elle ne manque évidemment pas de te rappeler qu'elle pourrait t'appeler à toute heure du jour ou de la nuit, pour la débarrasser de certaines petites bêtes si elle venait à en croiser une chez elle. Une idée qui ne te dérange sans doute pas tant que ça, principalement parce tu doutes fort qu'elle ait envie d'exagérer. Elle n'est pas si profiteuse que ça Luna. Elle a évidemment d'autres défauts. Mais pas le genre qui posent vraiment problème. Pas à toi tout du moins. Et concernant les autres personnes, tu t'en fous un peu. Ce n'est pas ton problème si les autres ne supportent pas ses petites manies et son sale caractère. Ils ne font pas l'effort de vraiment apprendre à la connaître et ils ne savent pas ce qu'ils manquent. Mais toi tu le sais et tu trouves que c'est vraiment dommage pour eux. Parce qu'ils passent bêtement à côté de quelque chose. De quelqu'un. Quelqu'un de très intéressant. Pour ne pas dire de carrément fantastique. Mais c'est quand même bien là ce que tu penses. Elle est incroyable Luna et tu apprécies vraiment chaque minute que vous passez en compagnie l'un de l'autre. Tu ne fais jamais semblant et il te semble qu'elle a bien saisit l'idée depuis le temps. Qu'elle n'a pas le moindre doute concernant ce que tu pourrais mimer et les points sur lesquels tu es nettement plus sérieux. Parce que tu passes quand même pas mal de temps à plaisanter et à faire le con. Mais que tu sais aussi être plus calme pour faire passer de vrais et sincères messages.
Mais c'est quand même bien vrai que vous passez surtout beaucoup de temps à vous taquiner fort et à vous provoquer tout aussi fort. Vous êtes encore en train de le faire quand elle te définie comme étant un clown garde du corps. Elle n'a pas tout à fait tort en même temps, tu ne peux prétendre le contraire. Toutefois, elle n'hésite pas à te provoquer en affirmant qu'elle pourrait se passer de toi s'il existait d'autres clowns gardes du corps. Tu fais mine de ronchonner pour la forme. Mais dans le fond, tu ne doutes pas que ce n'est pas juste pour ça qu'elle apprécie passer du temps en ta compagnie. Ce n'est pas juste pour ton humour que vous êtes devenus amis tous les deux. La question ne se pose même pas. Tu sais que tu es plus qu'un mec bien drôle. Tu es aussi très sympa, très patient, très ouvert d'esprit et tu penses être relativement intéressant aussi, au passage. Mais arrête donc de mentir ! Je sais très bien que tu ne peux plus du tout te passer de moi ! Tu crois vraiment que d'autres clowns gardes du corps accepteraient de débarquer en pleine nuit pour te sauver d'une énorme araignée ? Tu n'as jamais à le faire, il est vrai. Mais ça reste une possibilité qui est toujours là dans un coin de ta tête et certainement de la sienne aussi. Même si tu doutes qu'elle vienne un jour à profiter de cette gentillesse là que tu lui as proposé. Parce qu'elle se doute également que, malgré tes dires, tu ne lui ferais pas payer le déplacement !
Après les innombrables provocations et taquineries, vous finissez par vous calmer pour parler de façon un peu plus sérieuse. Tu prends le temps de lui expliquer comment va se dérouler ce week-end. Et surtout, ce que tu as prévu pour qu'elle puisse dormir sans risquer d'attraper froid. Ou de paniquer à l'idées des animaux qui continueront tranquillement leur petite vie eux. Tu sens quand même qu'elle est bien soulagée d'apprendre que tu ne comptes pas sur elle pour dormir vraiment à la belle étoile comme toi tu vas le faire. Bien sûr, elle a vite fait de te provoquer de nouveau. Elle est vraiment hors de contrôle Luna. Mais comme je suis, au contraire, très malin ... Que tu ne peux évidemment que lui répondre, toujours aussi provocateur et taquin. Bien sûr, c'est elle qui provoque mais très vite, elle se fait boudeuse. Faussement boudeuse, puisqu'elle continue de jouer la comédie et que c'est tout juste bon à te faire rire encore et toujours plus fort. C'est très drôle. C'est juste que tu sais aussi bien que moi que tu vas te donner un peu en spectacle. T'en fais pas, y'aura que moi et les animaux pour te voir faire. Que tu continues très ouvertement de la taquiner. Mais bientôt, les choses vont de nouveau être très sérieuses. Parce que vous êtes sur le point d'arriver à bon port. Ce que tu ne manques pas de lui apprendre, en faisant remarquer qu'elle n'a même pas profité de la route pour piquer un somme.
Ah non. Certainement pas. Tu sais dans quoi tu te lances en me suivant. Soit tu suis, soit tu restes à l'endroit où tu t'es arrêtée et tu attends mon retour demain ! T'es pas mal sérieux là dessus. Tu sais que ce sera une grande première pour elle et qu'aucun de vous ne peut prédire la façon dont ça se passera pour elle. Mais tu comptes quand même sur elle pour tenir le choc. D'autant plus que tu as choisis un parcours relativement simple et pas aussi long que ce dans quoi tu as l'habitude de te lancer toi même, quand tu es seul. C'est beau hein ? Que tu l'interroges en la voyant observer les alentours. Alors que tu rejoins ainsi l'autre extrémité du parc, pour te garer sur l'un des rares parkings. Descendu de voiture, tu rejoins le coffre pour sortir vos sacs. Mine de rien, tu l'aides à placer son sac sur son dos après avoir accroché son sac de couchage, au dessus. Le tien trouve sa place sur ton dos à son tour et sous ton bras, tu traîneras sa petite tente une place. Pour boire, j'ai une gourde qui filtre l'eau. J'espère que ça ne te fait pas trop peur. Parce qu'elle n'aura pas le choix de toute façon. Tu ne vas pas te trimbaler des gourdes et/ou bouteilles pleines. Ce serait un poids supplémentaire, bien inutile et fort dommage. Tu préfères encore prendre de quoi manger, pêcher et dormir. Pour ne manquer de rien et pouvoir rebondir si les éléments jouent contre toi et te ralentissent trop.
Tu ne vois même pas le temps passer tellement tu es occupée à plaisanter avec Joachim. C’est plus fort que vous, vous n’arrêtez pas de vous renvoyer la balle. Le trajet n’est pas du tout une épreuve pour toi, alors qu’en temps normal tu n’aimes pas vraiment rester assise pendant des heures à attendre. Tu es tellement concentrée à faire le douille avec Joachim que tu ne vois pas les minutes dépasser. Tu ne te rends même pas compte que vous avez déjà d’ailleurs bien avancé. Tu es toujours trop concentrée sur le beau tatoué. Vous n’arrêtez plus de vous taquiner gentiment, de vous provoquer et de vous chercher, un coup c’est toi qui fais mine de bouder quand il se moque gentiment de toi, la seconde d’après c'est lui. Vous êtes pires que deux grands gamins qui ne peuvent pas s’empêcher de faire les pitres et tu aimes vraiment ça. À nouveau, tu laisses s’échapper un petit rire amusé alors que tu roules exagérément des yeux. Tu secoues la tête vivement. Il a raison Joachim, bien sûr que tu ne peux plus te passer de lui, et ce, depuis votre toute première journée passée ensemble. C’est bien la première fois que tu t’es sentie aussi proche de quelqu'un, que tu as senti que cette personne allait devenir très importante pour toi. Et il l’est Joachim. Et pas uniquement parce qu’il est ton garde du corps, mais parce qu’il te fait te sentir bien. Plus le temps passe, et plus tu te dis qu’il est vraiment une personne géniale et remarquable. Tu t’es beaucoup attachée à lui. La preuve, tu fais tout pour que ton père pense qu’il est tout ce que tu détestes et tout ce que lui adore, afin qu’il ne vienne pas fourrer son nez dans vos histoires. Il ne faudrait pas qu’il sache à quel point vous êtes devenus proches. Jamais. « Mais je mens pas ! » Que tu te défends d’une petite voix plaintive. « Tu inverses les rôles là ! C’est toi qui ne peux plus te passer de moi ! C’est pour ça que tu serais prêt à débarquer au milieu de la nuit chez moi. » Que tu poursuis en prenant un petit air taquin et malicieux. « Tu peux l’avouer tu sais, je suis au courant que tu m’adores Joachim. » Que tu souffles toujours avec même sourire et ce petit regard de côté. Tu exagères, même si tu penses en effet, qu’il t’apprécie, sinon tu ne serais pas assise à côté de lui en route pour aller du camping sauvage à l’heure actuelle.
Tu fais semblant de bouder et de te vexer quand il se moque de toi, de tes manières et surtout de ton inexpérience en matière de camping sauvage et randonnées en tous genres. Tu sais qu’il a raison dans un sens. Même si tu es pleine de bonne volonté pour prendre sur toi, passer outre tes peurs, te dépasser, tu vas avoir du mal avec certaines choses. Notamment lorsqu'il est question de ton petit confort. Comme le fait de devoir aller soulager ta vessie en pleine nature par exemple. Tu n’y penses pas trop pour le moment, car tu es trop excitée par l’idée de t’embarquer dans cette aventure, mais tu sais que ça va poser problème. Déjà il te rassure avec le fait que tu pourras dormir à l’abri, dans une tente et pas à la belle étoile. Mais il ne s’arrête plus de se moquer de toi le grand tatoué alors tu lui lances des regards faussement noirs, trahis par tes petits sourires que tu peines à masquer et retenir. « T’imagines même pas comme je vais t’impressionner Joachim… » T’es a moitié sérieuse, parce que tu es bien décidée à lui montrer que tu es plus qu’une précise petite princesse, habituée à vivre dans sa tour d’ivoire. Tu es motivée pour lui prouver que tu es courageuse et que tu ne reculeras pas devant la difficulté ou la fatigue par exemple. Tu sais qu’il continue de croire que tu vas faire beaucoup de manières, et oui, tu vas en faire, parce que tu es habituée au confort luxueux de grands hôtels quand tu pars en virée, parce que tu n’as pas l’habitude d’évoluer en pleine nature avec le strict minimum nécessaire. Mais tu es bien décidée à lui montrer de quoi tu es capable, même si toi-même encore tu l’ignores. Mais ce que tu sais en revanche, c'est que tu peux être très tenace et très Déterminée, et là tu l'es. Tu comptes bien faire tes preuves et jouer le jeu à fond. Il est hors de question que tu ne craques au bout de quelques heures à peine parce que tu es trop fatiguée ou que tu as envie de retrouver le confort de ta grande maison. Tu as envie de vivre une expérience semblable depuis tellement longtemps que tu comptes bien en profiter à fond, au moins tu vas essayer, et tu vas te donner à fond.
Tu ne ressens pas la fatigue pour le moment, t’es même plutôt en forme, bien que tu n’es pas beaucoup dormi depuis quelques jours. Joachim te fait la remarque que vous êtes bientôt arrivés et que tu ne t’es même pas reposée. Tu prends ça à la légère, parce que tu sais que tu peux tenir le coup, enfin tu le penses du moins. Et tu te permets de le taquiner à nouveau. Bien sûr que tu ne comptes pas sur lui pour te porter si tu venais à être trop fatiguée. Tu ne comptes pas t’arrêter d’avancer à cause de ça d’ailleurs. Mais il est plus ou moins sérieux quand il te répond. Et toi ça t’amuse toujours de le voir pendre cet air sérieux dont tu n’es pas encore très habituée. « Han mais tu oserais m’abandonner au milieu du parc toute seule ? Tu serais que ce serait une grosse faute professionnelle. Et s’il m’arrivait quelque chose hein ? » Que tu demandes quand même un peu curieuse de savoir s’il serait vraiment prêt à te laisser passer la nuit seule dans ce grand parc. Pour le coup tu ne serais pas du tout rassurée. Tu n’aurais jamais entrepris une telle excursion toute seule. Avec Joachim c'est différent, tu sais que tu n’as rien à craindre avec lui, qu’il va te protéger. Mais seule… Tu as plutôt intérêt à faire des efforts pour le suivre de près. Il est hors de question que vous vous retrouviez séparés. Tu profites des derniers minutes de trajet pour regarder les arbres, la nature qui s’étend à perte de vue. C’est beau, c'est reposant. Tu hochets vivement la tête pour répondre à sa question. Et tout ce beau paysage te donne encore plus envie t’aventurer dans ce grand parc. Quand Joachim se gare, tu sors de la voiture et tu en profites pour t’étirer. Tu te hisses sur la pointe des pieds pour étirer tout ton corps. Ça te fait un bien fou de pouvoir te dégourdir les jambes. Tu le rejoins à l’arrière de la voiture et tu te tournes pour qu’il puisse t’aider à mettre ton sac sur ton dos. Le poids est convenable, ça ne devrait pas trop te poser de problème. Par contre tu ne peux t’empêcher de grimacer quand il te parle de la gourde. T’es un peu dégoutée par le fait de devoir boire de l’eau qui n’a pas été traitée ni nettoyée. Déjà que tu ne bois même jamais l’eau du robinet… « Non pas du tout… » Que tu réponds pas du tout convaincue, ni convaincante. Mais tu es trop fière pour le dire que ça te dégoute de boire l’eau dans laquelle les animaux font leurs besoins. Tu vas essayer d’oublier ce détail, même si ça va être très difficile.
Tu ricanes un peu alors qu'elle insiste pour te faire dire à tout prix, que ne peux plus du tout te passer d'elle. Dans le fond, tu ne peux pas vraiment le nier. Elle le sait que tu l'apprécies vraiment très sincèrement. Et de son côté, elle a tout l'air de beaucoup tenir à toi également. Sans quoi, elle ne mentirait pas avec une telle application auprès de son père, pour lui faire entendre qu'elle ne te supporte pas. Or, elle fait justement tout ça parce qu'elle te supporte, tout au contraire. C'est que le courant a quand même pris très vite entre vous. Quand elle tentait encore de te taper sur le système mais que toi tu faisais tout ton possible pour rester calme, détendu et patient au possible. Cela aura finalement bel et bien porté ses fruits. Parce qu'aujourd'hui vous vous considérez quand même comme des amis tous les deux. Et tu doutes fort que ça change de sitôt. Parce que vous rigolez quand même toujours autant que c'était le cas au premier jour. Même s'il y a eut quelques dérapages gênants dès le début, vous avez fait en sorte de garder les choses sous contrôle et désormais tout semble aller pour le mieux. Quoi ? N'importe quoi ! Je prends juste ma mission très à coeur. Et elle consiste à ça. Te protéger de tout ce qui pourrait être un problème et nuire à ta santé comme à ta sécurité. Or, une araignée, tout le monde sait que ça pourrait être vraiment très dangereux. Et tant pis si tu lui colles des frissons de peur en insistant sur ce point que tu sais quand même être relativement exagéré. Mais ça, je n'essaie même pas de le nier ... Parce que c'est quand même bien vrai que tu l'adores ...
Tu l'adores tant d'ailleurs, que tu n'hésites vraiment plus du tout à la taquiner et à la provoquer aussi fort que possible. C'est le cas alors que tu affirmes clairement qu'elle risque de pas mal galérer pendant ce week-end en pleine nature. Tu penses vraiment qu'elle risque de rencontrer quelques difficultés. Mais tu sais aussi qu'elle est sportive et pleine de bonne volonté. Et que c'est ce mélange qui va forcément lui rendre un fier service et la rendre tout à fait capable d'affronter tout ce que vous allez vivre et partager tous les deux. Dans le fond, tu ne t'en fais pas autant que ce que tu veux bien dire. Tu ne la regardes pas mais tu sens bien qu'elle t'offre un regard franchement noir alors que tu continues sans la moindre hésitation, de te foutre d'elle. Mais moi je ne demande que ça ! D'être super impressionné par toi et ta volonté d'y arriver ! Et c'est tout à fait sincère et sérieux pour le coup. Tu as bien hâte de la voir à l'oeuvre pour, dans la foulée, pouvoir la féliciter. Dans le fond, tu n'as aucune idée de ce que ça va bien pouvoir donner. Justement parce que tu n'as jamais eus l'occasion de faire ça avec qui que ce soit. C'est plutôt un truc que tu prends beaucoup de plaisir à faire et à vivre seul normalement. Rien que par fierté, tu vas tout faire pour me prouver que j'ai tort de me moquer et d'avoir des doutes ... Que tu fais remarquer, toujours avec un petit sourire sur les lèvres. Celui ci, plutôt attendri. En revanche, c'est de façon relativement sérieuse que tu émets l'idée de l'abandonner en pleine forêt si elle venait à trop te ralentir ou à juste vouloir abandonner.
Tu fais mine de soupirer de façon tout à fait exagérée, quand elle prend son air le plus outré qu'elle ait en stock, pour te faire remarquer qu'il s'agirait quand même là d'une grosse faute professionnelle. Bien sûr que tu le sais. C'est même assez évident. Tout comme il évident que tu n'aurais jamais le cœur de lui faire un truc pareil de toute façon. Et tu ne doutes pas un seul instant qu'elle en est consciente. Tu fais trop bien ton boulot pour ça. Et surtout, tu l'apprécies beaucoup trop pour l'abandonner où que ce soit de toute façon. Pff ... Comme si j'étais vraiment capable de faire ça ... Tu aurais pu ajouter un "te" pour "de te faire ça". Mais tu ne veux pas trop pousser à ce niveau là en insistant bien sur le fait que tu es tout à fait différent avec elle, que ce que tu peux bien être avec toutes les autres personnes. Parce qu'il ne faut aucun doute que tu l'apprécies assez pour avoir un comportement avec elle, que tu tu n'as pas forcément avec tout le monde. Parce que c'est quand même bien vrai que, mine de rien, tu t'en fais plus pour elle que tu n'as pu le faire avec toutes les personnes que tu as un jour eus pour mission de protéger. Sans doute parce que tu l'apprécies bel et bien comme tu n'as de cesse de l'avouer plus ou moins clairement. C'est qu'elle est quand même chouette Luna. Beaucoup plus que ce que tout le monde a tenté de te faire croire jusque là. Et que toi, tu n'as finalement jamais rien eus à lui reprocher. Elle est nettement différente de son père d'ailleurs. Et ça, ça veut absolument tout dire vu le morceau que c'est ...
Arrivés à bon port, vous sortez tous les deux de la voiture. Et c'est presque malgré toi que tu poses les yeux sur elle qui s'étire de façon presque exagérée et que tu la regardes faire tout le temps que ça dure. Quand elle s'approche pourtant, tu es déjà penché dans le coffre et occupé à sortir vos affaires qui n'attendent que ça. Son sac à dos surtout, qui se retrouve en premier accroché à ses épaules, avec le sac de couchage que tu as évidemment pensé à lui prendre. Tu ne vois pas du tout sa réaction quand tu parles de la gourde filtrante que tu as pris. Alors sur le coup, tu ne sais pas ce qu'il en est. Mais il suffit qu'elle réponde à voix haute, pour que tu saches précisément ce qu'il en est. Et ça t'arrache un bref ricanement. Et avant d'avoir eus le temps d'y penser, tu te penches vers elle pour déposer un rapide baiser sur sa joue. Promis, ça n'a aucun goût bizarre et ce n'est pas mauvais du tout pour la santé. Déjà, tu t'éloignes pour attraper ton propre sac qui trouve vite sa place sur ton dos, ainsi que sa tente que tu garderas sous le bras. C'est presque un parcours facile pour toi alors tu n'es pas à une difficulté près. Allez, on y va ? C'est sans vraiment attendre de réponse, que tu refermes le coffre puis tout à fait ta voiture. Et que, déjà, tu te diriges vers les premiers arbres que toi, tu trouves fort accueillants. Tu n'as aucune idée de ce qu'elle même en pense de son côté. Si elle les trouve très effrayant et froid au contraire. Ou si, comme toi, elle se réjouit encore de cette virée en pleine nature relativement sauvage.
Tu ne peux retenir de frissonner et de faire une petite grimace de dégoût quand Joachim évoque la dangerosité des araignées. Tu sais qu’il exagère. Tout le monde t’a toujours dit des trucs idiots comme : « c’est pas la petite bête qui va manger la grosse », et pourtant ça ne t’a jamais rassurée. Ces sales bêtes te dégoûtent autant qu’elles t’effrayent. Tu sais bien que Joachim n’en a pas peur et qu’il pense aussi qu’elles ne représentent aucun danger, du moins, celles que tu peux rencontrer chez toi. Alors tu roules des yeux et tu fais une petite mine boudeuse. « C’est pas très gentil de te moquer de moi. Tu verras, je t’appellerais dès que j’en verrais une chez moi. » Et tu vas le lui faire ce coup, juste pour l’embêter, tu le lui feras peut-être une ou deux fois, et tu lui rappelleras ses mots. Tu lui rappelleras à quel point une araignée peut être dangereuse et qu’il se doit en tant que garde du corps de veiller à ta protection. Bon, tu ne t’amuseras pas à lui jouer ce genre de tour très souvent, il a bien le droit d’avoir une vie en dehors de son travail, et donc tu te dois de lui laisser du temps pour lui. Mais juste histoire de lui faire regretter un peu de s’être moqué de toi. Même si tu sais, que c’est toujours dans le but de te taquiner et non de te vexer. Par contre, ses mots suivants ne te laissent pas indifférentes. Tu ne peux t’empêcher cette fois de sourire, ravie, vraiment. Ton petit air boudeur s’efface pour laisser place à un visage souriant et pétillant. Bien sûr, ça te fait énormément plaisir qu’il t’apprécie autant, parce que c’est complètement réciproque. Joachim a pris une place vraiment importante dans ta vie, tu n’imagines même pas ce que tu ressentirais s’il devait en sortir du jour au lendemain. Ce serait beaucoup trop difficile. « En même temps, comment ne pas m’adorer hein ? » Que tu demandes faussement vantarde.
Il se lâche Joachim, il te rend bien toutes tes taquineries parce qu’à nouveau il se moque de toi. Du moins, il affirme qu’il va pouvoir se moquer de toi pendant ce petit séjour. Alors tu prends un air fier, un peu boudeur encore une fois, et toi tu lui affirmes que tu vas l’impressionner. Parce que tu as bien l’intention de te donner à fond pour surmonter chaque épreuve que pourrait te réserver cette randonnée. Tu sais que ce qui va te poser problème, ce seront surtout les bêtes, les insectes que tu détestes tant. Tu vas devoir prendre sur toi pour ne pas te mettre à hurler si tu croises une grosse araignée ou tout autre bestiole écœurante. Mais il te connait bien Joachim, il sait que tu vas essayer de ne pas lui donner trop d’occasions de se moquer de toi. Tu esquisses un petit sourire malicieux et tu lui lances un regard de côté. « Tu me connais tellement bien que je ne peux plus rien te cacher, on dirait… » Tu prends alors un air un peu plus sérieux avant de poursuivre. « Non mais je tiens à vraiment jouer le jeu. Depuis le temps que j’ai envie de faire du camping sauvage, je ne vais pas tout gâcher. Enfin, je vais essayer. » Parce que si tu tombes sur des bestioles vraiment trop répugnantes, tu ne pourras pas t’empêcher de crier ou de prendre un air dégoûté et apeuré, surtout s’il s’agit d’araignée… Et justement, il est bientôt l’heure de te lancer dans la gueule du loup. Joachim ralentit et se gare sur un parking désert. Il est encore trop tôt pour qu’il y ait d’autres randonneurs, la plupart des gens doivent juste se balader pour quelques heures. Et Joachim te fait remarquer que tu ne t’es pas reposée pendant tout le trajet. Ce à quoi tu réponds que tu comptes sur lui pour te porter si tu es trop fatiguée. Ce qui est faux bien entendu. Et contrairement à ce qu’il te dit, tu sais bien qu’il ne te laisserait pas toute seule en pleine nature. Ce qu’il finit par te confirmer. Et toi tu en profites pour le taquiner à nouveau. « Bah oui, ça c’est parce que tu m’adores trop… » Que tu lui lances avec un grand et joli sourire.
Enfin, tu peux sortir de la voiture. Le trajet n’a pas été très long mais tu sens déjà que tu as besoin de te dégourdir les jambes. Alors tu en profites pour t’étirer longuement en poussant un long soupir. Tu n’as pas vraiment le temps de profiter pleinement du paysage, ou des odeurs enivrantes de cette nature luxuriante, car Joachim commence à parler de l’organisation et plus particulièrement de la gourde filtrante qu’il a apportée. Tu aurais préféré boire de l’eau minérale en bouteille. Mais tu sais que c’est aussi une question de praticité. Si vous devez vous trimballer des bouteilles d’eau pleines, vos sacs pèseraient beaucoup plus de poids. Tu essayes de ne rien laisser paraitre, quand il te demande si ça ne te dérange pas. Un peu quand même. Tu n’as pas envie de boire l’eau dans laquelle les animaux boivent, font leurs besoins… Et apparemment tu n’es pas très convaincante parce qu’il s’approche de toi pour essayer de te rassurer. Quand il se penche pour déposer un baiser sur ta joue, ton cœur se met à s’accélérer d’un coup. Vous êtes de plus en plus tactiles l’un envers l’autre, vous vous permettez plus de choses aussi, comme ces petits gestes très chastes mais très tendres aussi. Et toi, à chaque fois, ça te fait beaucoup plus d’effet que ce serait censé le faire, tu le sais très bien. Quand ses lèvres touchent ta joue, tu dois te retenir pour ne pas tourner la tête et l’embrasser en retour. Tu sais que ce n’est pas possible. Jamais votre relation n’évoluera en ce sens, même si toi, tu es de plus en plus attirée par Joachim. « Je vais te faire confiance alors. » Que tu soupires d’une petite voix. Mais tu dois vite te ressaisir et une fois que tu as ton sac sur le dos tu es prête à y aller. « Oui ! C’est parti pour l’aventure ! » Tu le suis alors qu’il commence déjà à s’avancer vers la forêt. Toi tu trouves tout ça aussi beau qu’effrayant. Parce que ça a ce côté un peu angoissant la forêt, tu ne sais pas sur quoi tu vas tomber. Mais c’est aussi magnifique. Alors c’est le cœur battant d’excitation que tu accélères le pas pour le rattraper. « Pourquoi t’as choisi cet endroit en particulier ? »
Tu ne peux tout bonnement pas t'empêcher d'avoir un petit sourire taquin quand elle affiche une vive grimace à l'entente de la dangerosité que tu déplores de la part des araignées. Pourtant, elle se doute forcément que tu t'es bien volontairement amusé à exagérer la chose. Elle te connait maintenant assez pour savoir que ton but semble être tout autant de la provoquer et de la taquiner, que de la protéger. Mais que tu fais tout ça parce que tu l'apprécies quand même pas mal. Le but n'est pas de réellement l'ennuyer, la blesser ou la vexer. Tu t'amuses et tu sais bien qu'il en va de même pour elle aussi. Ah ouais ? Ça fait un moment que tu me dis ça et que ça n'arrive pas. T'as des répulsifs à araignées sur tes murs extérieurs ou quoi ? Que t'ironises franchement. Tu doutes que ça existe ce genre de truc. Mais de la part d'une nana blindée d'argent, tu te dis que tout est possible et envisageable. Qu'elle est même capable d'avoir fait créer un produit spécial, pour s'assurer qu'aucune bête à huit pattes ne puissent ne serait-ce qu'en poser une sur l'herbe qui entoure sa maison. L'idée est évidemment idiote. Mais quand même, ce n'est pas tant du domaine de l'impossible ... Si elle n'a de cesse de t'offrir des petites moues boudeuses tout à fait adorables quand tu la taquines de la sorte, tu finis quand même toujours par lui décrocher plutôt de vrais sourires. Que tu trouves évidemment très jolis. C'est qu'elle est quand même très belle Luna. Tu n'as jamais cherché à le nier ça d'ailleurs.
Mais oui c'est clair. T'es tellement gentille et adorable ... Pourtant tu affiches une petite moue taquine qui semble vouloir prétendre le contraire. Encore une fois, tout simplement pour l'emmerder encore un peu. Et tu risques bien de faire ça pour le reste du week-end. Vous retrouvez quand même un ton un peu plus sérieux à la mention de ces deux jours justement. Parce que tu n'hésites pas à mentionner les prochaine moqueries. Avant de préciser que tu sais ce qu'elle va faire et quel sera son comportement par rapport à ça. Elle va faire tout son possible pour te donner tort, parce qu’elle a une sacré fierté quand même la petite Luna. Elle n'apprécierait pas te donner raison concernant tes doutes divers et variés. Elle a vite fait de te confirmer la chose, en insistant bien sur le fait que tu commences quand même bien à la connaître. Tu ne peux prétendre le contraire, en effet. Je n sais pas si je te connais si bien que ça ... Mais j'apprends à te connaître. Et t'es plutôt marrante comme fille. Petite taquinerie planquée derrière un semblant de compliment. Tout est question de bon dosage avec elle. Il ne faut pas trop complimenter pour ne pas avoir l'air d'avoir une idée derrière la tête. Mais en même temps, la sincérité est toujours autant de mise avec toi. Alors tu n'hésites jamais trop à lui glisser quelques gentils compliments. Plus encore maintenant que tu as conscience de la place qu'elle occupe dans sa famille. Elle a la sensation de ne jamais être assez ceci ou assez cela. Toi tu trouves qu'elle est justement trop bien pour les autres membres de sa famille. Mais ça, c'est ton point de vue à toi ...
Vous venez de quitter la voiture quand tu mentionnes la gourde filtrante que tu as prévu. Et tu n'as pas besoin de sa réponse pour savoir ce qu'elle en pense. Alors tu te veux rassurant quand tu viens déposer un rapide et chaste baiser sur sa joue. Un geste que tu regrettes tout aussi rapidement. Mais il est trop tard pour l'annuler alors tu vas au bout. Et quand tu te redresses, tu fais mine de rien en t'éloignant comme si tu ne venais pas du tout d'avoir un tel geste pour elle. Tu le regrettes parce qu'à chaque fois que tu te rapproches de la sorte, tu as envie de beaucoup plus. T'es toujours tenté de refermer tes bras autour d'elle. Pour qu'elle se sente épaulée, rassurée, protégée. T'as une envie folle de lui faire ainsi comprendre que toi tu la trouves très bien comme elle est. Gentille, généreuse, intéressante et très drôle. Bien sûr que tu penses tout ça d'elle et que tu aimerais qu'elle s'en rende compte. Mais si tu le lui fait trop souvent remarquer, elle finira vraiment par s'interroger sur ce que tu ressens pour elle. Or, c'est tout sauf une bonne idée.
Il faut me faire confiance ! A tous les niveaux ! Que tu choisis, évidemment, de la taquiner une fois de plus. Et enfin vous vous mettez en route. Chacun avec votre sac sur le dos, direction la forêt. Pour toi, c'est un endroit chaleureux et accueillant. T'as la sensation que les arbres vous ouvrent en grand, leurs bras de bois et de feuilles. Tu as toujours été très à l'aise dans la nature. Mais tu n'as aucune idée d'où peut bien te venir cette passion. Aucun membre de ta famille n'est tourné vers ce genre d'activité. Tout au contraire, ils ne comprennent vraiment pas pourquoi tu fais ça aussi régulièrement et ce que tu peux bien trouver de si attirant dans les bois et les forêts. Ils ne comprennent pas le bien que ça fait de s'éloigner rien qu'un temps de la folie des villes en constantes évolution et en constants mouvements. Ils n'ont pas idée de combien c'est important de se ressourcer et de renouer au moins quelques jours de temps en temps, avec son instinct primaire, tout simplement. Parce que c'est pas un endroit trop compliqué à traverser. C'est parfait pour une première fois. Et ça reste très beau également, bien sûr. Il y a bien des points qui ont poussé ton choix vers cet endroit là en particulier. Ceux là en font largement partis. En sont même les principaux. Ce que j'aime également beaucoup faire, c'est gravir les montagnes. Mais c'est à un niveau supérieur et je doute que tu sois prête pour ça. Mais peut-être un jour. Si tu continues de bosser à ses côtés et que vous avez la possibilité de vous offrir d'autre week-end de ce genre. Si son époux le lui permet ... Parce que ça, c'est encore une autre histoire malheureusement.
Il te cherche toujours Joachim et toi bien sûr, tu ne te pries pas pour réagir, parfois de manière un peu excessive, mais il comprend lui aussi que tu fais ça pour le taquiner en retour. Parce que c’est ce que vous faites tout le temps, vous passez votre temps à ça même. La prochaine fois, tu ne te feras pas prier pour l’appeler dès que tu croiseras le chemin d’une araignée chez toi. C’est vrai que ça fait plusieurs fois que tu le menaces de le faire, mais cette fois, tu le feras, juste pour l’embêter un peu. D’ailleurs sa réponse t’arrache un petit rire. « J’aimerais tellement ! Mais non. Et puis maintenant j’en aurais pas besoin vu que je t’aurais toi. » Que tu réponds avec un grand sourire taquin et malicieux. S’il existait un produit qui puisse te permettre de protéger toute ta maison de l’intrusion de ces sales bêtes ou d’insectes en tous genres, tu te le serais déjà procuré. Tu détestes toutes les petites bêtes en général. Elles te dégoûtent. Tu adores les animaux, mais il y a quand même certaines espèces avec lesquelles tu as beaucoup de mal : les insectes, les araignées et les serpents. Le genre de bestioles que tu risques fortement de croiser durant votre week-end. Et tu sais que ça sera certainement là la plus grande difficulté que tu risques de rencontrer pendant ces deux jours. Mais même si elles te dégoûtent et te terrifient, tu es prête à affronter tes peurs, parce que tu es comme ça toi. Tu as toujours été du genre à foncer vers ce qui t’effraie pour te « soigner ». Et puis, c’est bien connu, la peur n’évite pas le danger. Tu n’allais quand même pas te priver d’un super week-end en pleine nature avec Joachim juste parce que tu as peur de quelques bestioles…
Même quand il te fait un compliment, il ne peut pas s’empêcher de prendre ses airs moqueurs, ce qui t’amuse beaucoup. Et tu abandonnes tes moues boudeuses pour sourire, amusée par toutes ses pitreries. Tu ne t’ennuies jamais avec Joachim, parce qu’il est toujours le premier pour faire le clown. C’est bien l’une des –nombreuses- choses que tu adores chez lui. Alors tu lèves le visage, prenant des airs un peu snobinards, exactement le genre d’attitude que ta mère emploie à longueur de temps, à part qu’elle, elle ne le fait pas pour plaisanter. « Exactement ! Et tu as oublié de dire à quel point j’étais intelligente, belle, drôle et parfaite en fait ! » Tu t’attends à ce qu’il se moque à nouveau de toi, et tu lui tends la perche, il faut l’avouer. Mais tu ne te vois pas non plus comme une femme parfaite, la perfection n’existe pas. Enfin, Joachim s’en rapproche pas mal… Mais ça c’est ce que tu penses toi. Tu souris, parce que tu comprends qu’il te compliment réellement même s’il te taquine toujours autant. Alors tu souffles pour dégager une mèche de tes cheveux qui te retombe sur le visage en prenant à nouveau un air boudeur. « Ouais, je suis marrante parce que je te donne matière à te moquer ! » Et tu t’empresses d’ajouter en prenant un air taquin à ton tour. « Dans le genre drôle t’es pas mal non plus. » Et ce compliment est sincère, c’est pas juste pour lui faire un compliment parce qu’il t’en a fait un, tu le penses vraiment qu’il est très drôle. La preuve, tu te marres toujours beaucoup avec lui. Et ça te fait un bien fou. Tout comme ce week-end va te faire beaucoup de bien, t’en as bien conscience. Tu es trop habituée à la ville, à tout le confort que ta petite vie de princesse a à t’offrir, ça va te faire du bien de pouvoir te ressourcer en pleine nature. Avec Joachim en plus…
Joachim qui a des gestes de plus en plus intimes avec toi. Tu l’as remarqué. D’abord les caresses sur ta joue, puis là le baiser. Mais tu ne veux pas t’emballer ni te faire de fausses idées. Tu continues de croire qu’il te voie simplement comme une petite sœur, comme une bonne copine, rien de plus. Même si toi, tu t’attaches de plus en plus à lui, et que tu as de plus en plus de mal à ne pas ressentir l’envie de te rapprocher de lui. Mais c’est impossible, c’est aussi simple que ça. Alors tu chasses vite cette idée de ta tête alors que tu t’empresses de te remettre de ce chaste baiser. Tu fais une petite moue, faisant mine de ne pas être vraiment convaincue, alors que c’est faux. Tu lui fais pleinement confiance. Tu n’aurais pas suivi n’importe qui dans cette aventure. Tu sais très bien que tu ne crains rien avec lui. Tout comme tu sais que vous allez passer un très bon moment tous les deux. Même si pour ça tu dois boire une eau dégueulasse. Ce qui te dégoûte beaucoup, mais t’es prête à passer au-dessus de ça. D’ailleurs, vous vous enfoncez déjà dans la forêt. Et tu inspires profondément pour respirer cet air pur. Tu sens déjà que ça te fait du bien. Et tu lèves les yeux vers la cime des arbres qui sont immenses. Tu lui demandes pourquoi il a choisi cet endroit parce que tu es vraiment curieuse et que ça t’intéresse. Et sa réponse te touche beaucoup. Tu trouves ça adorable de sa part d’avoir choisi un endroit pas trop compliqué pour toi. Tu lui fais d’ailleurs un beau sourire. « J’apprécie vraiment ce que tu fais pour moi Joachim, c’est adorable. » Que tu lui souffles d’une voix douce. Mais tu t’empresses de le taquiner de nouveau. « Enfin si c’est bien la vraie raison…. Je continue de croire que tu veux te débarrasser facilement de mon cadavre. » Tu préfères plaisanter plutôt que de devenir trop sérieuse, tu risques vraiment de lui dire à quel point tu t’es attachée à lui et ce n’est vraiment pas une bonne idée. Tu hoches la tête en prenant un air impressionné. « Ca doit être tellement impressionnant de gravir une montagne ! Peut-être qu’un jour, après avoir fait plein de randonnées avec toi, tu pourras m’y emmener. » Parce que tu ne comptes pas t'arrêter à un seul week-end de ce genre. Enfin s'il est d'accord pour t'embarquer encore dans ses aventures.
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