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Le temps confirme l'amitié
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Lun 28 Juin - 18:59
Le temps confirme l'amitié
@Freida Cunningham
Journée épuisante et échange de sms avec Freida, sa meilleure amie pour enfin y mettre un terme pour de bon. Elle ne compte jamais ses heures lorsqu'elle est au bureau Cloé, mais quand on lui propose quelque chose de plus intéressant, elle n'hésite pas une seule minute à déserter les lieux pour aller se perdre un peu dans les histoires de copines. Copine qui plus est à des secrets à lui révéler. Elle n'est pas très forte pour réconforter les gens l'avocate, mais lorsque le grand-père de Freida est décédé elle a été là à chaque minute, lui qui la considérait presque comme la sienne aussi, lui qui l'a vu grandir dans le voisinage et s'épanouir dans sa vie. Elle a essayée d'être autant présente qu'elle le pouvait, tout en réglant ses problèmes à elle. Peut-être que ce soir, elles pourront se confier l'une à l'autre, comme elles savent si bien le faire, lorsque Talia sera au lit. Talia, elle aussi, petite boule d'énergie de huit ans qui a fait de Cloé sa marraine. Ce rôle qu'elle porte à cœur, de peur de décevoir la mère et la fille, alors elle a toujours une petite attention pour sa filleule, comme ce soir par exemple.

Il est presque vingts heures lorsqu'elle arrive sur le pas de la porte, elle sait bien qu'il lui reste encore une chance d'apercevoir la petite avant qu'elle n'aille se coucher. La sonnerie retentie et c'est Freida qui ouvre, avec Talia dans les pattes qui ne se fait pas prier une minute de plus pour sauter dans les bras de Cloé qui s'est mis à sa hauteur. Il faut croire que les enfants offrent au cœur de la brune un semblant d'humanité. Elle qui est toujours froide et renfermée. Ce n'est pas pour autant qu'elle en veut, en tout cas pas pour l'instant et puis pour avoir des enfants il faut aussi avoir un homme, ça c'est une autre histoire. « Salut ma puce » câlin qui dur et qu'elle fait durer, trop longtemps qu'elle ne l'avait pas revu, elle semble même avoir trop vite grandit. « J'ai un petit quelque chose pour toi, seulement si tu as été sage ? » elle semble alors se calmer un peu et hocher la tête, l'air de dire qu'il est évident qu'elle est sage. Elle lui tend alors une petite poupée, de quoi la rajouter à sa collection. Elle se relève et prend Freida dans ses bras « Enfin ! J'ai l'impression que ça fait des mois qu'on ne s'est pas revu » ce n'est pas tout à fait le cas, mais bien trop longtemps, c'est certain. Elle pénètre dans cette maison qu'elle connaît bien, bouteille de rouge à la main, elle ne vient jamais les bras vide la belle.
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Freida Cunningham
Freida Cunningham
Freida Cunningham
➤ LIEU D'HABITATION : Une petite maison paisible dans le Southwest side
➤ EMPLOI / ETUDES : Professeure en école primaire
➤ HISTOIRES : 184
Freida Cunningham
Mar 29 Juin - 16:36
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Le temps confirme l'amitié

- Cloé est certainement l’une des dernières personnes qui lui reste dans sa vie hormis mon mari ainsi que sa fille bien sûr. De toute évidence, elle n’a jamais eu beaucoup de famille mais elle a toujours réussi à s’en contenter car les siens comptaient clairement pour deux. Cela dit, elle avait perdu une part d’elle il y a peu lorsque son grand-père est décédé subitement, l’âge qui allait finir par l’emporter de toute évidence. Elle n’avait pas revu sa meilleure amie depuis son enterrement, malgré le fait qu’elle avait été très présente pour elle mais elle sait qu’elle a beaucoup de boulot donc elle ne veut pas être trop intrusive dans sa vie. Bien que la petite Talia ne se gène pas pour le faire, ne cessant de réclamer sa marraine qui lui manque beaucoup et si à chaque fois elle lui répond qu’elle pourra le voir bientôt, cette fois elle a décidé de lui envoyer un message pour au moins avoir de ses nouvelles. Elles avaient fini par conclure de se voir le soir-même et depuis que Freida l’avait annoncé à sa fille, cette dernière ne tenait plus en place. Elle avait anticipé les choses en lui faisant prendre son bain ainsi que son repas pour qu’elle puisse profiter d’un peu de temps avec elle avant de rejoindre son lit.

Lorsque la sonnette se mit à retentir à l’intérieur de la maison, la brune se dirigea vers la porte pour ouvrir à la brune. Elle est évidemment suivie de près par Talia qui est déjà entrain de se faufiler entre ses jambes pour se jeter dans les bras de sa marraine alors qu’elle lui avait pourtant demandé de terminer son dessert avant. Quoi qu’il en soit, elle ne pouvait pas en vouloir à cette adorable jeune fille, elle n’avait pas le droit de gâcher ces retrouvailles. Un sourire se glisse alors sur ses lèvres tandis qu’elle les observe toutes les deux. -

Marraine Clo ! Tu as toujours beaucoup de travail ? c’est pour ca que tu n’as pas le temps de venir me voir à la maison?

- Du haut de ses six ans, la petite est déjà très intelligente et surtout elle comprend vite les choses. En même temps, elle a eu le droit d’apprendre des choses très tôt étant donné que sa maman est professeure donc il est évident qu’elle a un peu d’avance sur les autres élèves. La petite hoche vivement la tête lorsque sa marraine lui demande si elle a été sage, ce n’est pas elle qui va prétendre le contraire. Elle observe alors l’adulte face à elle avec attention, jusqu’à apercevoir cette poupée encore dans son emballage. Elle ne met donc pas longtemps avant de la prendre pour pouvoir l’ajouter à sa collection. Pendant ce temps-là, Freida porte son attention sur sa meilleure amie qu’elle serre un instant dans ses bras à son tour. -

Pas autant mais presque!

Elle se décale de la porte pour qu’elle puisse entrer, ne tardant pas à fermer cette dernière derrière elle. Jusqu’à ce que Talia vienne te montrer fièrement la nouvelle poupée qu’elle vient d’acquérir. -

Est-ce que tu peux ouvrir s’iteplait maman?
Je ne sais pas… Il ne semble que je n’ai pas entendu le mot magique à ta marraine.
Oups… Merci Marraine!

- Dit-elle avec une petite bouille innocente. Elle s’avance alors dans la cuisine pour prendre une paire de ciseaux avant de lui déballer la poupée pour lui donner. Autant dire que désormais, les deux femmes à ses côtés n’existaient plus. Ca laissera au moins le temps de pouvoir se parler un peu. -

Je t’en prie, installe toi.

- Elle en profite d’ailleurs pour sortir deux verres étant donné qu’elle a remarqué la bouteille qui se trouve entre ses mains. En même temps, elle ne vient jamais sans les mains vides, bien qu’elle ne lui demande jamais quoi que ce soit. -

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Mer 30 Juin - 20:21
Le temps confirme l'amitié
@Freida Cunningham
S'il y a bien une enfant qui peut la faire sourire même lorsqu'elle est une petite peste, c'est bien Talia. Elle l'aime d'un véritable amour inéluctable, la petite fait en sorte que ce soit toujours le cas en tout cas. Avec son sourire dans lequel il manque quelques dents, ses yeux pétillants et son innocence. Elle aimerait bien parfois redevenir une enfant, ne serait-ce que pour oublier les problèmes de la vie d'adulte et ses problèmes à elle qui, ces derniers mois, ont été plus coriaces qu'à l'accoutumé. « C'est pour ça ma puce oui ... Mais je te promets que je vais t'accorder plus de temps » elle y tient bien d'ailleurs, car ces choses-là grandissent à vitesse grand V et elle ne souhaite pas décevoir sa filleule.

Elle s'engouffre donc dans cette maison sans manquer de caresser un peu la tête de Talila de quoi la décoiffer et l'énerver un millième de seconde avant que sa mère ne la reprenne pour la politesse de base. Chose que Cloé trouve très bien, même si au fond elle sait que les enfants sont polis surtout car on leur demande et pas par envie, notion qui leur échappe. « Je t'en prie » sourire figé sur ses lèvres et la petite qui semble disparaître pour jouer avec ce nouvel objet qui devrait la tenir en haleine quelques heures ou minutes, à voir. Elle s'installe donc dans le salon avec Freida qui semble arriver avec deux verres. Elle déverse le vin dans les ceux-ci et trinque avec sa meilleure amie assise à côté d'elle. « Le vendeur m'a dit que c'était le meilleur, mais on dirait de la piquette » elle tire quand même un peu la gueule et elle est bien loin d'être œnologue, encore une fois, preuve que faire confiance à n'importe qui, c'est lui accorder de vous faire faire n'importe quoi. Elle retire sa veste et s'installe encore un peu plus confortablement, son regard fixant Freida pour essayer de voir ce qu'il se trame en elle. Pouvoir qu'on les meilleures amies entre elles. « Tu encaisses le coup, ça va ? » elle sait bien que non, mais elle ne peut pas être trop direct, pas en ces moments. « Il me manque aussi tu sais ... » son grand-père d'adoption comme elle l'appelait. « Il veille sur nous tous d'en-haut, ne t'en fais pas » elle n'est pas très forte pour réconforter les gens, elle prend quand même la brune dans ses bras, un contact humain fait toujours du bien, surtout lorsqu'il est sincère.
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Freida Cunningham
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Freida Cunningham
Ven 2 Juil - 21:37
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Le temps confirme l'amitié

- Elle ne s’inquiète pas du fait que Cloé fait son possible pour venir voir Talia, ce n’est pas vraiment de sa faute si elle a beaucoup de boulot. Bien qu’elle pense tout de même qu’elle en fait parfois un peu trop et qu’elle devrait prendre plus de temps pour elle mais elle sait à quel point sa meilleure amie est têtue à ce niveau-là. Elle prend souvent ses affaires très à coeur et ce n’est pas un mauvais point finalement, dans un sens Freida est aussi impliquée auprès de ses élèves mais elle a aussi la chance d’avoir des vacances assez fréquentes. Après avoir déposé les deux verres sur la table basse, elle lui laisse donc le loisir de remplir ces derniers avant de prendre le sien et d’en boire une gorgée. Elle ne peut s’empêcher d’échapper un petit rire à la remarque de Cloé, pour dire vrai elle est une très mauvaise juge à ce niveau-là et il n’a pas l’air d’être si mauvais à ses yeux. C’est pour cette raison qu’elle hausse doucement les épaules. -

Je ne suis pas la meilleure pour en juger. Mais si tu le dis, je te crois. Tu iras donc te plaindre à ce vendeur qui ne sait pas faire son travail.

- Elle ne doute pas du fait que si elle le croise de nouveau, ce dernier risque de l’entendre car la brune a tout de même un fort caractère. Elle est bien heureuse d’être son amie et pas son ennemi Freida d’ailleurs. De toute façon, il s’agissait d’une évidence entre elles car ayant perdu ses parents, elle n’a pas eu la chance d’avoir une petite soeur donc c’était tout comme avec la demoiselle à ses côtés. Elle lui offre tout de même un petit sourire à sa question, elle ne peut pas dire qu’elle va bien mais elle commence à se reprendre petit à petit. Elle n’a pas d’autres choix de toute façon, il faut qu’elle relève la tête et qu’elle continue de vivre, au moins pour son petit bout de chou. Elle sait à quel point elle a de la chance de l’avoir car il est clair que sans elle, elle n’arrivera pas à être aussi forte. Talia aussi ne comprend pas vraiment pourquoi elle n’a plus le droit de voir son grand-père, bien trop jeune pour savoir ce que cela signifie réellement et il lui arrive de le réclamer car il est évident qu’elle le voyait très souvent. C’est eux qui se sont occupés d’elle avant qu’elle ne soit à l’école. -

Je tiens le coup disons.

- Cloé aussi avait fini par s’attacher à cet homme. De toute évidence, qui pouvait ne pas l’apprécier? Il était vraiment merveilleux et surtout très attachant. Il est donc évident qu’elle le regrette mais elle est aussi heureuse de voir à quel point il a marqué les esprits de tout le monde. Elle serre un instant la demoiselle dans les bras, un contact dont elle a grandement besoin en ce moment. Encore plus depuis que Ciaran est de retour dans sa vie, comme si la perte de son grand-père n’était pas suffisante, bien que dans un sens c’est lui qui a fait en sorte de les réunir par le biais de sa maison. -

Merci pour tout encore…

- Elle avait été un soutien essentiel, elle ne peut pas le nier. Son mari était un peu moins impliqué dans ce rôle étrangement, en même temps il s’occupait de la petite lorsqu’elle devait gérer les papiers et tout ce qui suivait. -

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Dim 4 Juil - 14:15
Le temps confirme l'amitié
@Freida Cunningham
Elle rigole Cloé, car nulle doute qu'elle ira revoir ce vendeur pour lui dire le fond de sa pensée, elle qui a pourtant demandé conseil, chose rare tout de même pour le souligner, alors il est très vite passé du côté des gens qu'elle va devoir mépriser pour le restant de ses jours. Elle n'est pas du genre à donner de seconde chance et encore moins à un simple vendeur, visage d'ailleurs qu'elle a encore bien dans sa mémoire pour ne pas le louper la prochaine fois. « Encore un incapable, comme quoi ... On n'est jamais mieux servi que par soi-même » ce qui est tout à fait vrai, elle en fait les frais bien souvent de gens incapables ou de collègues incapables et elle n'est pas du genre très diplomate. Elle s'attire souvent les foudres des autres, mais ces petits éclairs ne risque jamais de réellement la toucher ou pire encore faire douter d'elle.

Lorsqu'elle l'étreint pour la consoler un peu, car c'est la meilleure chose qu'elle puisse faire, offrir à Freida un contact physique. Elle voit bien que justement, elle ''tient le coup'' et encore, pas certaine que ce soit tout à fait le cas. Elle la fixe alors dans les yeux, espérant tout de même qu'elle ne vienne pas à verser une larme. Cloé est terriblement nul dans les contacts sociaux envers les autres et encore pire quand il s'agit de consoler les gens. Même si Freida est sa meilleure amie, elle ne sait pas comment se comporter plus de ce côté-là. Meilleure amie d'ailleurs qu'elle considère comme sa grande sœur, leur différence d'âge fait en sorte, que dans la vie, elles n'en sont pas au même stade certes, mais un véritable amour fraternel les lies. « C'est normal Freida et tu sais si tu as besoin de souffler un peu je peux prendre des vacances avec Talia » elle ne sait pas trop si c'est une bonne idée pour elle, mais le confort de sa meilleure amie passe avant le sien. Alors, elle serait prête à s'occuper de la petite et ses crises d'enfants pendant quelques jours s'il le faudrait.

Main posé sur son épaule, seule consolation qu'elle peut donner face à la perte de ce grand-père qu'elles aimaient tant les deux. Que tout le monde aimait, il était difficile de le haïr en réalité tant il était parfait et intelligent. C'est même lui qui aidait Cloé à réviser ses examens tant il avait de la patience pour tout ça, patience que son père n'avait pas. « Freida ... Tu peux m'expliquer ce que Ciaran faisait à l'enterrement ? » car elle pensait que cette histoire était terminée depuis belles lurettes. Ciaran, ce mec que Cloé ne peut et n'a jamais réellement pu encadrer. Elle le considère comme quelqu'un de mauvais dans la vie de Freida et ne se gêne pas de lui rappeler.
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Freida Cunningham
Mar 6 Juil - 21:52
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Le temps confirme l'amitié

- Elle ne sait pas vraiment si c’est une bonne idée que Cloé s’occupe de Talia durant quelques jours, même si cela part d’une bonne intention bien sûr mais elle n’a aucune envie de se retrouver seule. Son mari n’a pas toutes les vacances scolaires donc elle se retrouverait donc seule et ce n’est pas la meilleure des solutions. Au contraire, elle a besoin de sa fille à ses côtés pour surmonter cette épreuve. En revanche, Cloé peut très bien se joindre à elles pour sortir toutes les trois par exemple, ca ne pourrait pas lui faire de mal non plus à Freida. -

Ne t’en fais pas, Talia n’est pas un souci. Au contraire, on ne va pas être que toutes les deux durant les prochaines semaines alors on va pouvoir en profiter un peu. On pourra se faire un truc entre filles si tu veux. Enfin, si tu as le temps bien sûr

- Elle sait bien que ce n’est pas facile pour elle d’avoir un week-end où elle n’est pas prise pour le travail. Elle espère tout de même qu’elle trouvera un peu de temps à leur accorder pour l’été car elle a clairement besoin de sa meilleure amie en cette période difficile. Encore plus depuis qu’un fameux ex petit-ami est revenu dans sa vie, sujet qu’elle ne tarde pas à aborder d’abord. Tout le monde qui était au courant de leur histoire était surpris de le voir à l’enterrement étant donné que personne n’était au courant du complot de son grand-père ni du lien qui les unissait encore. Le pire, c’est qu’il avait eu l’audace de venir avec sa nouvelle femme et même s’il avait prit le temps de lui expliquer les raisons de sa venue, elle n’avait pas forcément apprécier de la voir dans un moment aussi important. Elle allait devoir tout expliquer à la brune étant donné qu’elle n’avait pas encore pris le temps de le faire, elle-même encore un peu bousculée par ce changement. C’est aussi que c’est une histoire assez compliquée pour qu’elle lui en parle par message. -

Et bien, il se trouve qu’il avait encore contact avec mon grand-père depuis tout ce temps. Il a rédigé son testament quelques semaines avant son décès et il a décidé que la moitié de sa maison lui reviendrait. Je ne le savais pas, je ne l’ai découvert qu’une fois devant le notaire qui nous a convoqué tous les deux. Je pensais être seule bien sûr

- Ce n’est pas vraiment le fait qu’une partie de la maison lui revient qui la dérange, bien au contraire. Elle n’a absolument pas besoin de cette dernière ou encore de l’argent de sa vente mais le problème il est là… C’est que pour le moment, ils n’ont pas la possibilité de la vendre. -

Le problème, c’est qu’on a interdiction de la vendre durant les trois prochaines années mais bien sûr, il faut qu’on l’entretienne tous les deux. C’est légal ca?

- Après tout, les lois et tout ce qui en suit c’est de son ressort. Elle aimerait pouvoir entendre que ce n’est pas autorisé afin d’en terminer le plus rapidement possible avec cette histoire. Bien qu’elle n’apprécie pas forcément le fait de devoir se séparer de cette maison où elle a grandit mais autant dire qu’elle n’a pas envie de partager plus longtemps un bien avec un homme qu’elle déteste désormais. -

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Mer 7 Juil - 18:10
Le temps confirme l'amitié
@Freida Cunningham
Une petite escapade entre filles ravirait Cloé et lui permettrait de souffler un peu, elle qui se donne corps et âme pour son travail. Il faut surtout dire qu'à par le boulot elle n'a pas réellement une vie sociale très épanouissante. Enfin, si on lui demande son avis, elle vous dira que oui, que c'est génial de bosser dès le lever du soleil et de se coucher bien après lui. Que rencontrer des hommes avec qui elle couche pour une nuit est tout à fait exaltant. Mais le soir, lorsqu'elle est seule chez elle, elle ne peut faire face qu'à sa propre personne et personne pour l'écouter. Pourtant, pour l'instant, c'est une situation qui semble lui convenir. « Avec plaisir, tu sais quoi, laisse-moi m'en charger » car elle imagine bien que ce ne doit pas être évident pour Freida de devoir gérer ce genre de chose en ce moment et encore moins une organisation d'une journée entre filles ou de quelques jours loin du brouhaha de la ville. C'est pourtant bien la spécialité de Cloé ça, tout gérer, elle qui trie ses stylos par couleurs et par taille dans son bureau, qui a un compartiment pour les trombones des plus petit au plus grand, control freak qu'elle est. Persuadée qu'elle doit aussi avoir des troubles du comportement pour agir de la sorte ou alors, elle est simplement trop stricte avec elle-même et ceux qui l'entoure. Ce qui expliquerait sa solitude.

Elle voit bien que la question qu'elle pose à Freida la refroidie un peu, la rend encore plus malheureuse qu'autre chose. Lorsqu'il est sujet de Ciaran, c'est toujours le cas d'ailleurs. Le grand amour de la vie de Freida qui s'est levé un matin et qui a décidé de rompre. Elle s'en rappelle encore très bien Cloé, de l'avoir récupérée à la petite cuillère, comme la meilleure amie, la sœur qu'elle était à cette époque et qu'elle est toujours d'ailleurs. Il suffit d'un appel pour qu'elle se libère de son emploi du temps chargé pour venir la trouver, comme lorsqu'elle l'avait appelé au décès de son grand-père, elle n'a pas hésité une minute à faire tomber ses rendez-vous clients pour réconforter Freida. Elle l'écoute donc avec attention lorsqu'elle parle, car à cet enterrement, il avait tout de même eu le culot d'y venir avec sa femme à son bras qui plus est. L'avocate savait bien qu'à l'époque le grand-père de Freida était persuadé que leur amour serait éternel et il était bien le seul, elle qui n'a jamais vraiment aimé Ciaran, jalouse peut-être que le temps de Freida à cette époque soit splitté en deux entre amour et amitié, qui sait. Elle semble essoufflée à l'écoute du récit que lui donne sa meilleure amie. « Ton grand-père a toujours été le seul à croire en votre amour, il faut croire qu'il y croyait toujours, même lorsque Ciaran t'a quand même jeté comme une merde » elle ne sera pas outrée plus que de mesure face aux propos relativement crus de la belle, car elle est comme ça Cloé, elle dit ce qu'elle pense sans pour autant prendre des pincettes et encore moins lorsqu'il s'agit de lui rappeler comment il l'a quitté.

Elle récupère une énième gorgée de vin, elle sent que l'histoire que le grand-père inflige à sa petite-fille après sa mort n'a donc pas de fin. Comme s'il voulait lui faire des problèmes, mais Cloé reconnaît qu'il est assez intelligent pour arriver a ses fins même six pieds sous terre. Elle lève les yeux au ciel et s'approche un peu plus de Freida qui semble dévastée pendant que Talia, trop jeune pour comprendre ce qui se passe joue dans la pièce d'à côté. « Tout à fait légal, malheureusement ... » elle se frotte quand même le menton et réfléchit comme s'il s'agissait d'un cas duquel elle allait s'occuper, prenant la chose à cœur. « Tu sais, j'ai des contacts dans le notariat, je peux faire en sorte de changer les choses si tu me le demandes. L'autre guignol ne mérite absolument pas un centime de la vente de cette maison d'ici trois ans » toujours aussi charmante lorsqu'il est question de l'ex copain de Freida. Le monde du droit est aussi souillé que celui du grand banditisme. Cloé à des contacts partout, vraiment partout. « Freida, dis-moi, ça t'a fait quoi de le revoir ? Et comment s'est passé le rendez-vous chez le notaire ? » inutile de lui préciser qu'il serait stupide qu'elle mente à Cloé, c'est son job de débusquer les menteurs et il faut dire qu'à ce jeu-là, elle est plutôt douée.
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Freida Cunningham
Mer 7 Juil - 23:45
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- Elle sait que quelques jours avec Cloé ainsi que sa fille pourraient clairement lui faire du bien et surtout, elle aurait l’occasion de se changer un peu les idées, loin des tracas de son quotidien actuel. Elle sait bien que son mari ne sera pas opposé à ce qu’elle s’en aille quelques jours car il connaît bien la brune depuis le temps et il sait qu’elles sont très sérieuses, elles n’iront pas dans des bars pour boire à outrance ou des trucs dans le genre. Encore moins avec la petite puisqu’il est hors de question qu’elle se sépare d’elle, même pour quelques jours, elle qui ne supporte pas lorsqu’elle est loin de son petit bout de chou. Bien qu’elle soit dans l'obligation de faire un petit effort lorsqu’elle doit dormir chez ses grands-parents paternels ou encore chez sa marraine par moment. Elle hoche doucement la tête lorsque Cloé se propose d’organiser le tout, elle n’est pas contre les surprises et puis elle sait qu’elle ne sera pas déçue. -

D’accord. Je suis libre quand tu veux alors fais selon ton emploi du temps.

- De son côté, elle va être libre durant les deux prochains mois donc ce n’est pas vraiment un problème. Bien sûr, elle fera en sorte de ne pas partir durant les congés de son mari tout de même, espérant qu’ils décident de s’offrir un peu de vacances mais pour cette année, elle n’a aucune envie de faire des initiatives dans ce sens. Le problème, c’est que ce n’est pas son mari qui proposerait l’idée, lui qui peut tout à fait se contenter de rester ici durant quinze jours sans problème. Elle a d’ailleurs l’impression qu’il est distant depuis que Ciaran est revenu dans sa vie, sans doute qu’il n’a pas apprécié sa présence et elle le comprend tout à fait. Il devrait pourtant lui faire confiance étant donné qu’il s’agit d’une histoire qui appartient au passé et surtout, que lui aussi a refait sa vie. Il sait pourtant qu’il a été une partie très importante dans la vie de Freida donc il craint sûrement qu’elle soit encore amoureuse de lui. Dans le fond, il n’a pas totalement tort mais elle n’est pas idiote au point de foutre en l’air son mariage ainsi que sa petite famille pour rien. -

Il l’appréciait beaucoup. Je ne pensais pas qu’il avait encore contact avec lui puisqu’il ne m’en a jamais parlé. En même temps, je ne lui ai jamais laissé la possibilité de me le dire non plus étant donné que je ne voulais plus qu’il me parle de lui.

- Volonté qu’il avait tout à fait respecté bien sûr mais si seulement elle n’avait pas réagi de cette manière, peut-être que les choses auraient été différentes. Il semblait avoir compris la vrai raison de cette rupture alors que de son côté, elle avait été bien trop aveugle pour le comprendre. En même temps, elle était littéralement dévastée de cette séparation et sa meilleure amie est d’ailleurs bien placée pour le savoir puisqu’elle a été à ses côtés pour la relever durant un long moment. C’est même grâce à elle qu’elle a pu rencontrer un autre homme d’ailleurs puisque c’est elle qui l’avait poussé à se ressaisir en sortant un peu par exemple. Elle laisse échapper un petit soupire lorsqu’elle affirme que ce qu’il a fait est tout à fait légal, après tout il s’agit de son bien ainsi que de ses dernières volontés. Elle se doutait donc bien qu’il était impossible de les changer maintenant qu’il n’était plus de ce monde. Cela dit, Cloé semble tout de même avoir une solution à lui proposer mais elle n’est pas certaine que ce soit la meilleure idée. Ce n’est pas vraiment l’argent le problème, elle s’en fiche mais c’est plutôt le fait qu’ils sont dans l’obligation de s’occuper de cette maison tous les deux. -

Peu importe pour l’argent, ce n’est pas ce que je veux. C’est juste que… C’est troublant de savoir qu’il vient aussi s’occuper de cette maison. Même si on ne se croise pas.

- C’est d’ailleurs un point auquel elle a particulièrement veillé. Elle n’avait aucune envie de venir en même temps que lui et encore moins depuis la dernière fois qu’ils se sont revus puisqu’ils étaient convenus du fait qu’il valait mieux ne plus se voir tout simplement. Elle lève les yeux vers elle lorsqu’elle lui demande ce qu’elle a ressenti lorsqu’elle l’a revu. Elle ne peut pas lui mentir, elle est bien consciente qu’elle s’en rendrait compte bien vite et de toute évidence, elle n’a aucune envie de le faire. -

C’était étrange… Cela faisait des années que je ne l’avais pas revu et pourtant, j’ai senti mon coeur s’accélérer comme un fou furieux lorsqu’il est entré dans la pièce. J’étais aussi très troublée et sous le choc mais je pense que c’est aussi parce que j’étais dans un mauvais moment. Mais je ne sais pas… C’est compliqué. Je savais que je n’avais pas encore réussi à tourner la page mais je ne pensais pas que je pourrais encore avoir des sentiments à son égard.

Il l’avait marqué, c’est certain. Il était son premier amour et il s’était aimé autant que détruit. C’est d’ailleurs ce fait qui avait finalement eu raison d’eux. C’est ce qui avait poussé Ciaran à provoquer la rupture sans même la consulter avant et surtout, en faisant en sorte de lui mentir pour qu’elle n’essaie pas de réparer les choses. C’est vrai que s’il n’avait pas prétexté qu’il ne l’aimait plus, elle aurait forcément fait en sorte de recoller les morceaux une nouvelle fois. A l’heure d’aujourd’hui, elle lui en voulait beaucoup d’avoir agi comme un égoïste, sans même penser à ce qu’elle pourrait ressentir. Le pire, c’est qu’il pensait qu’avec le temps, elle avait compris que ce n’était pas pour cette raison qu’il avait décidé de partir, comme si elle aurait pu remettre en doute ses sentiments ainsi que ses paroles par la même occasion. Elle l’avait cru, comme elle l’avait toujours fait d’une certaine manière alors qu’elle a pourtant espéré qu’il revienne durant un temps mais pas assez à l’évidence. -

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Sam 10 Juil - 11:39
Le temps confirme l'amitié
@Freida Cunningham
C'est noté, dans un coin de la tête de Cloé, elle va organiser un week-end ou quelques jours de plus entre filles, ça fera le plus grand bien à toutes les trois et avec la petite Talia, elles n'auront pas de quoi s'ennuyer. Elle est assez contente d'ailleurs que Freida accepte, en réalité dans une amitié comme la leur, il y a toujours une meneuse et une suiveuse, elle ne dirait pas que Freida la suit totalement dans tous ses délires, mais elle lui laisse bien volontiers l'organisation d'à peu près tout ce qu'elles veulent et peuvent organiser ensemble. Sourire donc qui se fige sur le visage de Cloé qui commence déjà à avoir quelques idées loin de Chicago et du brouhaha incessant.

Elle l'écoute parler de son grand-père, du fait qu'il avait encore contact avec lui, si Cloé pouvait lui poser une question elle demanderait à cet homme pourquoi il a continué à côtoyer Ciaran, il devait forcément avoir une raison. Le vieux sage qu'il était n'agissait jamais sans une arrière pensée ou sans une idée dans la tête pour lui-même, sa famille ou les gens qui l'entourent, alors elle fait une mine interrogée. « Est-ce que tu sais pour quelle raison il avait gardé contact avec lui ? » elle doit peut-être le savoir vu qu'elle a revu Ciaran entre temps, il est bien le seul à présent à pouvoir répondre à cette question. De ce Ciaran d'ailleurs duquel elle n'espère pas que Freida s'attache encore une fois, mais lorsqu'elle lui fait la proposition un peu douteuse de l'histoire de notaire, elle ne semble pas enclin à l'accepter. Le contraire aurait de toute manière étonné Cloé, elle qui connaît Freida et son cœur pur, contrairement à sa meilleure amie qui n'hésiterait pas à lui broyer les précieuses si elle en avait l'occasion. « Freida ... S'il vient s'occuper de cette maison c'est qu'il a une idée derrière la tête, tu le connais mieux que moi. Ne me dis pas que tu n'as pas pensé à l'éventualité qu'entre deux coups de balais sous le porche, il veuille te récupérer, non ? » et elle reste quand même soft en disant ça, car elle pense carrément qu'il aurait envie de lui faire visiter la buanderie et se la taper contre la machine, c'est bien la première chose qui passe par l'esprit de Cloé, elle ne voit pas pour quelle autre raison il pourrait autant s'intéresser à l'entretien de cette maison, il aurait pu vendre ses parts à Freida et l'affaire aurait été réglée, mais c'est évident qu'il a une idée derrière la tête. Le problème ceci dit c'est que les deux sont mariés et parents et ça c'est un problème de taille.

Évidemment, au cours de ce récit, Cloé ne peut s'empêcher de demander à sa copine ce qu'elle ressent encore pour Ciaran, elle connaît déjà la réponse au fond d'elle, mais elle veut juste s'assurer que Freida elle-même se rend compte de ce qui se passe dans sa vie. « Il parait que l'on n'oublie jamais son premier amour ... Je suis bien contente de n'avoir jamais expérimenté cette horreur, ça m'a l'air tellement compliqué » elle qui à bientôt trente ans n'a encore jamais connu l'amour, pas même avec Elijah, son petit copain de l'époque pour qui elle avait des sentiments, mais pas assez fort. Elle sait quand même qu'elle se ment un peu à elle-même, car comme Ciaran, elle avait quitté Elijah avant de totalement s'amouracher de lui, ce qui fait un point commun entre ces deux ennemis jurés qui ont concrètement peur de l'amour. Elle lève malgré tout les yeux au ciel. « Sentiments à son égard ... Tu sais bien Freida ce que ça veut dire, je pense que tu te voiles un peu la face » elle n'hésite pas à la mettre devant ses propres démons, car il est évident que depuis toutes ces années, elle n'a jamais oublié Ciaran. Elle lui tapote l'épaule et un petit rictus se fait entendre, rien de bien méchant. « Au moins je pourrais m'occuper de vos deux divorces, je chargerais Ciaran le double, évidemment » elle sait bien que ça ne risque pas vraiment d'apaiser l'atmosphère, mais elle sait surtout comment parler de but en blanc à Freida pour qu'elle se rend compte de ce qui se passe. Elle lui caresse un peu le dos, l'air de la réconforter. « Freida, tu sais que si tu continues à le voir, tu vas souffrir. Si tu le revois ne serait-ce qu'une fois, ça sera déjà le début de la fin » la fin de son couple avec son mari de longue date, la fin de cette petite vie tranquille, la fin de tout ce qu'elle a construit durant toutes ces années. « Mais qu'est-ce qu'il a que ton mari n'a pas ? Il n'est même pas beau ! » mais ça, c'est une question de goût ...
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➤ LIEU D'HABITATION : Une petite maison paisible dans le Southwest side
➤ EMPLOI / ETUDES : Professeure en école primaire
➤ HISTOIRES : 184
Freida Cunningham
Lun 12 Juil - 10:15
https://c-t-t-e.forumactif.com/t683-freida-cunningham-my-dream-w
Le temps confirme l'amitié

- Elle est bien consciente que sa meilleure amie n’a jamais porté Ciaran dans son coeur, dès le départ elle avait l’intuition qu’il allait semer un sacré bordel au sein de sa vie. Elle ne l’avait pas cru bien sûr, imaginant qu’il s’agissait d’un amour éternel qui ne s’éteindrait jamais mais elle avait eu raison à l’évidence. Elle avait eu le coeur brisé et elle avait eu beaucoup de mal à recoller les morceaux, à l’heure d’aujourd’hui, elle ne pourrait même pas dire qu’elle a réussi à le faire totalement. Elle semble curieuse de savoir pourquoi son grand père avait décidé de garder contact avec Ciaran, c’est une question qu’elle s’était posée également bien sûr et elle-même n’avait pas réussi à obtenir de réponse. C’est finalement le brun lui-même qui a fini par lui dire ou plutôt qui avait fait en sorte de lui ouvrir les yeux. -

Il avait la conviction qu’on termine ensemble. Il me l’a toujours fait comprendre d’une certaine manière, même lorsque je me suis mariée. Il avait compris que je ne pouvais pas aimer mon mari autant que lui…

- Il était clairement celui qui l’a connaissait mieux que personne donc forcément, il était difficile de lui cacher une telle chose. Elle a toujours prétendu le contraire bien sûr, ne souhaitant pas qu’il s’inquiète pour son futur aux côtés de cet homme mais malgré tout, il était convaincu du contraire. Cela dit, elle refusait qu’il mentionne Ciaran et avec le temps, il avait fini par le comprendre. C’est pour cette raison qu’il ne lui a jamais parlé du fait qu’il a continué de lui parler mais elle savait qu’il l’estimait beaucoup tout de même et elle le comprenait tout à fait, il a tout de même été présent pour prendre soin de lui lorsqu’il était malade. Elle jette un oeil vers sa fille entre deux, elle qui ne se souciait absolument pas de cette conversation d’adulte, préférant plutôt être dans son petit monde de poupée et elle a tout à fait raison. -

D’après Ciaran, il voulait certainement nous réunir de nouveau grâce à cette manœuvre. Cela dit, je ne pense pas que ce soit son objectif, il souhaite juste respecter les dernières volontés de mon grand père je crois. On est marié tous les deux désormais et puis on a convenu de faire chacun son tour. Il ne devrait pas être là quand je le suis et inversement.

- Il aurait pu en être autrement, si seulement elle n’avait pas appris qu’il lui avait menti lorsqu’il a décidé de rompre. Encore aujourd’hui, elle a du mal à réaliser qu’il a préféré partir plutôt que d’affronter les problèmes. Il est vrai que leur relation était tout autant toxique que magique mais elle était persuadée qu’avec le temps, ils auraient fini par s’apaiser d’une certaine manière et que tout aurait été beaucoup mieux. Elle s’en voulait tout de même de ne pas avoir essayé de le retenir mais en même temps, ce n’est pas comme si elle aurait pu faire grand chose s’il s’agissait vraiment de ses sentiments. -

Tu sais que je n’ai jamais réussi à l’oublier complètement… Et tu connais le pire dans cette histoire? C’est qu’il a avoué qu’il ne m’avait pas quitté parce qu’il ne m’aimait plus mais parce que justement, il m’aimait trop et qu’on aurait fini par se déchirer.

- Elle prend une nouvelle gorgée de son verre comme pour s’apaiser après ce qu’elle venait de dire. C’était encore un sujet délicat pour elle étant donné que la révélation était récente. Encore une fois, c’est une chose que son grand père avait parfaitement comprise et c’est sûrement pour cela qu’il n’avait pas détesté Ciaran lorsqu’il avait décidé de rompre. Seulement, elle n’avait jamais voulu l’écouter et à l’heure d’aujourd’hui, elle ne peut s’empêcher de se dire qu’elle aurait dû. Cloé est tout de même sceptique à ses mots, persuadée qu’elle l’aime encore bien plus qu’elle ne veut l’avouer, c’est qu’elle aussi la connait bien. Elle secoue tout de même la tête lorsqu’elle évoque le divorce, il n’est absolument pas question d’une telle chose. Elle ne le ferait pas pour sa fille dans un premier temps, il est hors de question de briser deux familles alors qu’ils ont tous les deux une vie chacun de leur côté. -

Il n’est pas question d’un divorce Cloé. Il est marié, moi aussi. Il a trois enfants, j’ai une fille et c’est suffisant pour ne pas vouloir tout foutre en l’air. On s’occupera juste de cette maison tous les deux et ce sera tout.

- Elle laisse échapper un petit soupire. Elle sait bien que sa meilleure amie essaie d’être bienveillante à son égard et qu’elle tente de lui faire comprendre qu’elle devrait être méfiante à l’égard de son ex pour ne pas souffrir d’avantage. Il est vrai qu’il a déjà réussi à lui faire assez de mal et encore tout récemment d’ailleurs mais elle a cette impression qu’elle gère parfaitement les choses. La preuve, elle a décidé de ne plus le revoir. -

Je ne compte pas le revoir. Plus depuis la dernière fois où il m’a avoué ce que je viens de te dire. Et arrête de dire n’importe quoi, c’est juste que nous n’avons pas les mêmes goûts en la matière.

- A ses yeux, il est évident que Ciaran est très séduisant et qu’il s’agit certainement du plus bel homme qu’elle n’a jamais connu. Le temps ne semble même pas avoir eu d’effet sur sa beauté mais c’est un autre débat. -

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