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Quick storm coming (Morgan et Cloé)
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Sam 7 Aoû - 20:35
Quick storm coming
@"Morgan Fletcher"

Le destin, c'est bien un concept que l'avocate à du mal à saisir et pourtant, si elle y mettait du sien et qu'elle regardait les signes qui l'entourent, elle verrait bien que c'est quelque chose qui régit bien souvent la vie des gens. Elle qui est du genre à ne jamais laisser ni le destin ni le hasard diriger sa vie, cette vie qu'elle dirige d'une main de maître et qui ne lui laisse pas la place aux surprises. Pourtant, elle est du genre imprévisible avec les autres, mais elle n'aime pas quand ils le sont avec elle. Elle qui sait si bien analyser et cerner le gens. Et pourtant, ce matin, en buvant son café brûlant en vitesse avant d'aller au bureau, elle en profite pour trier un peu le courrier, elle attend une lettre importante d'un détenu et pourtant, parmi cet amas de publicité et de factures diverses et variées, elle y voit un nom qui ne lui paraît pas inconnu. Joris Van Dijk, célèbre artiste peintre néerlandais. Ce nom lui dit bien quelque chose, elle n'arrive pas à mettre la main sur ce bout de mémoire, sur ce souvenir qui lui a fait croiser ce nom un jour. Elle voit simplement la publicité pour son vernissage à Downtown dont les places semblent limitées, elle s'empare du document et va en direction du bureau.

« Fletcher ... Fucking Fletcher » c'est à la pause de midi, pendant qu'elle mange accompagnée de ses collègues qu'elle dit ça à voix basse, sorti de nulle part, qui n'a rien à voir dans la conversation qu'elle n'écoute plus de toute manière. Elle ne s'explique même pas et coupe court à la conversation de Susanne et ses problèmes pour faire manger des fruits et des légumes à ses gosses. Elle se lève et c'est devant son ordinateur, pendant qu'elle semble envoyer un mail pour récupérer deux places pour ce vernissage que le souvenir lui est donc revenu. Elle se rappelle avoir vu ces tableaux dans l'entrée et le bureau de Morgan Fletcher, ce fameux Morgan Fletcher. La dernière fois qu'elle l'a vu, c'était il y a presque trois semaines. Depuis, ce serait que de mentir de ne pas dire qu'elle a pensé à lui ou qu'elle a eu très envie de revivre cette soirée qui l'a laissée toute chose. Qui lui a aussi laissée des souvenirs quasi indélébiles sur son corps. Elle se ressaisie cependant très vite, car elle n'aime pas avoir ce genre de pensées pour un homme, mais il faut avouer qu'il ne l'a pas laissé totalement indifférente. Quand bien même elle l'a fait partir de chez elle, ne lui laissant pas la chance de profiter d'une nuit complète à ses côtés. Elle préféra toujours ignorer des sentiments tendres envers un homme que de se laisser à les écouter. Alors, l'option de le faire déguerpir avant qu'il ne se rend compte qu'elle peut aussi être une femme douce et attentionnée, c'est toujours ce qu'elle choisit.

Elle laisse donc pour une fois, ce signe venu des dieux la guider. Et si c'était l'occasion de se revoir ? Il est aux alentours de dix-huit heures lorsqu'elle se rend à son cabinet. Elle a fait un rapide détour par son appartement pour s'habiller de manière un peu plus casual, car les deux dernières fois qu'elle l'a vu, elle était toujours en tailleur, sortie du travail et l'air trop sérieuse. Elle attend d'ailleurs que sa secrétaire s'en aille avant de venir mettre le pied dans l'encadrure de la porte pour ne pas qu'elle se verrouille. Et c'est ainsi, comme une voleuse qu'elle va s'installer sur un des sièges de la salle d'attente. Les lumières sont éteintes, seule celle du bureau du psychologue ne l'est pas. Et c'est lorsqu'il semble s'approcher de la porte de sortie, qu'elle, assise dans l'ombre prend enfin la parole. « Joris Van Dijk » et c'est enfin lorsqu'elle se lève et qu'elle semble avoir attirée son attention, qu'elle s'approche un peu plus vers le faisceau lumineux des lampadaires qui reflète dans la pièce, il peut enfin voir son visage. « Un vernissage à Downtown est prévu ce soir et j'ai deux tickets sous la main ... Vous en dites quoi ? » pas un bonsoir, un bonjour un comment allez-vous ? Ou un ''navrée de vous avoir fait dégager de chez moi''. Elle est imprévisible, un peu vulgaire et parfois malpoli à sa manière, mais elle sait que si elle l'avait laissé rester cette nuit-là, ils n'auraient peut-être pas mis trois semaines pour se revoir.
© CRIMSON DAY
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Dim 8 Aoû - 13:52
Quick storm coming.
Le temps est passé sans que tu n'ais la moindre nouvelle de la charmante brune entrée dans ton bureau il y a un peu plus d'un mois de ça. En soit ce n'est pas si grave. Quand tu t'es perdu entre ses bras -et ses cuisses- tu savais qu'avec elle ça ne serait l'histoire que d'une étreinte. Tout au plus, d'une nuit.  Mais elle a été très claire quant à une potentielle suite ou non. Raison pour laquelle tu t'es simplement tiré sans demander ton reste. Tu n'avais rien à faire chez elle de toute façon. Rien à faire avec elle. Et elle n'est pas même de celles que tu pourrais tenter de détruire pour ton petit plaisir. Elle a beau avoir un peu flanché avec cette histoire d'aveux cachés de l'un de ses clients, elle est beaucoup trop forte d'esprit pour se faire bousculer par qui que ce soit. Le genre inébranlable. Et si tu pourrais voir ça comme un défi digne de ce nom, c'est une autre histoire avec elle.  Tu le sens gros comme une maison qu'elle ne se fera pas avoir si facilement. Alors autant abandonner avant d'en arriver à un échec. Tu n'apprécies que très peu les échecs sur ce plan là.

Alors tu te contenteras d'avoir cette cassette en ta possession. Celle que tu as déjà écouté à plusieurs reprises. Avec ça tu pourrais quand même flanquer un sacré coup de pied dans la fourmilière. Tu n'aurais pas grand mal à la faire un peu basculer quand même la jolie brune. Et ça te trotte dans la tête depuis quinze jours que tu as la chose en ta possession. Sans que tu n'ailles au bout de l'idée pourtant. Tu l'as chez toi. Et ça te procure déjà un certain sentiment de pouvoir. Conscient qu'il y a quand même peu de chances -ou de risques- pour qu'elle fasse le rapprochement avec toi. Tu as patienté une semaine avant de t'inviter chez elle pour la lui subtiliser. Il est dix-huit heures tapantes quand tu te lèves de ton siège de bureau dans lequel tu as passé trop d'heures pour aujourd'hui. Tu fermes ton ordinateur dans un claquement sec, ranges quelques affaires dans ta sacoche et te lèves, prêt à lever le camp.  Et tu as tout juste le temps de quitter ton bureau et d'en fermer la porte, qu'une voix s'élève dans l'obscurité de la salle d'attente. La surprise fait apparaître un frisson d'ébauche de panique, qui circule tout le long de ta colonne vertébrale.

Dans l'obscurité de la pièce seulement bercée par la lueur délicate de la lune, tu ne peux que deviner sa silhouette lorsqu'elle se lève et s'approche de quelques pas. Bouche close, tu la regardes avec une certaine insistance. Elle transpire l'assurance et la confiance en soit. Et tu ne sais pas trop ce que tu en penses en cet instant. Alors qu'elle a tout l'air de vouloir te diriger comme elle a l'habitude de le faire avec tout le monde, à n'en pas douter. N'est-ce pas un délai un peu court pour inviter une personne ? Parce que ce serait quand même lui rendre la chose beaucoup trop simple, que d'accepter sans te faire plus prier que ça et sans demander quoi que ce soit en retour. Je ne peux même pas prétendre ne pas apprécier le travail de ce peintre. Parce qu'il ne fait aucun doute qu'elle a remarqué et enregistré dans un coin de sa mémoire, ton goût pour son travail. Sans faire plus de sentiment, tu tournes les talons pour prendre la direction de la sortie. Ais-je au moins le temps de faire un saut chez moi pour me changer ?

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Dim 8 Aoû - 18:03
Quick storm coming
@Morgan Fletcher

Devant son écran, en tapant son mail, elle se demande bien pourquoi elle a tant envie de le revoir ce cher psychologue. Il faut croire qu'il a su la prendre -dans tous les sens du terme- assez bien pour qu'elle nourrisse un désir de le revoir. C'est bien la première fois que ça lui arrive, elle qui pourtant ne s'accroche jamais aux gens, ne s'intéresse à personne d'autre qu'elle ou son travail. Elle n'a pourtant pas spécialement des sentiments trop tendres à son égard, ni mielleux, mais ce sentiment d'inachevé. Comme si quelque chose n'avait pas pris fin comme elle l'aurait voulu. Ce sentiment qui la laisse un peu sur sa fin. Elle sait bien que la discrétion de celui-ci l'attire peut-être un peu, car elle n'a jamais pu le percer totalement à jour. Ce qu'elle a réussi à en retire ceci dit. C'est qu'il y a un volcan en lui qui semble se mettre en éveil uniquement quand on le titille, quand on le cherche et c'est ce qu'elle sait faire de mieux.

Ce la titille, elle, un peu depuis quelques jours, c'est la cassette qu'elle semble avoir perdu. La fameuse cassette de ce procès qui trônait comme un chef d'œuvre sur sa table de nuit. Elle qui pourtant est quelqu'un de très organisée semble l'avoir perdu et ô quelle serait grande cette perte. Elle a songé à la donner cette pièce à conviction, à rendre justice à la famille, même si sa propre image devait en prendre un coup, alors cette perte, elle l'accueil un peu comme un signe du destin, comme si elle devait encore réfléchir à cette hypothèse. Elle ne serait d'ailleurs pas même contre pour en reparler à Morgan de manière professionnelle entre les quatre murs de son bureau. Pour l'heure, elle est surtout stressée à l'idée de l'avoir réellement perdu. Elle est allée jusqu'à accuser sa femme de ménage. Pourtant, cette foutue cassette, elle ne l'a jamais déplacée et c'est bien là que réside le mystère. Elle est pourtant vite ramenée à la réalité lorsqu'elle reçoit un mail de confirmation pour le vernissage de ce soir, les deux billets en poche.

Dans l'obscurité du cabinet, elle attend sagement qu'il sorte de son bureau. Et c'est enfin, lorsqu'elle semble lui adresser la parole qu'il se retourne. Il n'est pas même étonné de la voir là, comme s'il était du genre à savoir maîtriser les situations de surprises dans le genre. Elle remarque ceci avec une certaine perplexité d'ailleurs, elle qui aurait certainement sursauté. « Je ne vous invite pas, je vous dis juste qu'il y a un vernissage, que j'y vais et que j'ai deux tickets dans la main » soit, c'est jouer sur les mots, elle ne l'a pas expressément ''invité'', elle n'a pas même utilisé ce verbe, mais sa sonne tout de même comme une invitation, évidemment. Elle se rapproche un peu plus. « Il faut parfois savoir apprécier les plans de dernière minute. Vous n'aimez pas les surprises ? » qui lui semble bon d'affirmer, comme si elle, elle pouvait se plier à ses propres paroles. Elle qui déteste les surprises et les plans de dernière minute. Pourtant, elle excelle bien à ce jeu, elle aime surprendre et déstabiliser les gens qu'elle côtoie, elle en retire un plaisir certain. Il semble ceci dit ne pas refuser son invitation, car ça semble être un oui lorsqu'il propose d'aller se changer avant. « Bien sûr, ce serait mal me connaître si vous pensiez que je suis du genre à ne pas prendre d'avance » car elle est du genre à se pointer cinq minutes avant les cinq minutes usuelles d'un rendez-vous, en l'occurrence, là, ils ont une petite heure devant eux et après tout c'est un vernissage, il n'y a pas réellement d'horaire défini. « Je vous y emmène » elle s'impose, il n'a pas vraiment le choix que de se faire escorter par la belle qui secoue déjà ses clés devant son visage. « Je sais que vous êtes adepte de la marche à travers Chicago, mais on y sera plus vite en voiture » ce qu'elle ne sait pas ceci dit, c'est que le chemin qui va -peut-être- la mener à son appartement est semblable au sien, car ils sont voisins.
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Lun 9 Aoû - 11:11
Quick storm coming.
Tu sais canaliser tes émotions pour ne pas afficher de façon disproportionnée, ta surprise à voir la brune par ici. Surtout planquée dans l'obscurité de cette façon. Mais surpris, tu l'es véritablement. D'autant plus que tu étais persuadé que de son côté tout ça était bel et bien terminé. Elle a obtenu de toi le peu qui semblait l'intéresser et elle n'avait donc plus besoin de ta présence dans sa vie. Et ça n'a rien d'une fatalité pour toi. Ce n'est pas comme si tu en étais soudainement tombé amoureux fou de cette jeune femme au fort caractère. Au tempérament de feu, même. Quoi qu'il en soit, la surprise ne se peint pas sur ton visage quand elle s'approche de toi. Certainement satisfaite de cette arrivée discrète mais fracassante. Elle prend quand même la peine de se montrer froide et ironique quand elle te corrige pour prétendre ne pas t'avoir invité. Pourtant, elle a bien mentionné les deux tickets en sa possession et ainsi émit l'idée que vous vous y rendiez ensemble. C'est certainement sa fierté qui l'empêche d'assumer la chose. Au temps pour moi alors. J'imagine que votre présence ici avec ces deux tickets est donc un simple hasard.

Tu te détournes donc pour prendre la direction de l'ascenseur. Alors qu'elle te parle des plans de dernière minute et tout le bordel. Ce qui t'arrache surtout un soupir. Vous ne me connaissez pas, Patel. Le ton demeure toujours aussi calme et courtois. Quand bien même elle vient de t'envoyer sur les roses à sa façon. Mettant à mal ta fierté d'homme comme elle sait si bien le faire. Sous prétexte que la chose n'était pas une invitation. Certes. Elle semble te tourner autour sans pour autant parvenir à assumer la chose. Et ça a quand même un peu le don de t'ennuyer. Tu ne réagis pas plus que ça quand elle te confirme qu'elle a pris de l'avance. Et que vous avez donc largement le temps de faire un saut chez toi pour que tu puisses te changer. Elle ignore évidemment que vous vivez à quelques mètres l'un de l'autre. A moins qu'elle ne t'ait fait suivre pour connaître ton lieu d'habitation. Ce dont tu doutes. Tu ne penses pas qu'elle souffre de la même curiosité maladive et dangereuse que toi. Ce qui est une bonne chose. Tu n'es pas fait pour supporter ça toi. Tu es celui qui fait subir la chose aux autres, pas l'inverse.

Tu es de nouveau silencieux, une fois dans l'ascenseur qui va donc vous mener jusque chez toi. Puisqu'elle a apparemment très envie de gagner du temps en jouant à la chauffeuse. Vous êtes consciente que j'utilise davantage les transports en commun que je ne marche, n'est-ce pas ? Parce que tu n'es quand même pas fou. La ville est quand même sacrément grande dans le genre. Tu ne passes donc pas vraiment tout ton temps à marcher pour la traverser en long, en large et en travers. Je ne vais donc pas pouvoir vous cacher plus longtemps mon adresse. Autant sous entendre tout de suite le fait qu'elle pourrait être surprise. Si tu continues de lui mentir en lui demandant de te déposer quelques pâtés de maisons plus loin et en lui demandant d'attendre dans la voiture, ça risque seulement de se retourner contre toi un jour. Le jour où elle réalisera vraiment où tu vis. Autant éviter ça, donc. Il est donc plutôt grand temps d'être honnête à ce sujet. Alors que vous rejoignez enfin sa voiture et que du bout des lèvres, tu précises : Inutile de mettre un GPS, j'habite à côté de chez vous.

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Lun 9 Aoû - 20:00
Quick storm coming
@Morgan Fletcher

Il n'est pas du genre marrant le brun, il faut dire que les deux fois où ils se sont vu, il n'a jamais cherché à la faire rire, il a plutôt cherché à l'agacer tout le long et il y est parvenu, mais il faut dire qu'ils sont sur le même pied d'égalité à ce niveau, elle non plus n'est pas des plus marrante. « Vous êtes marrant, Fletcher » car il réussit quand même à la faire rigoler un peu avec cette histoire de hasard. Il prend même plutôt bien la chose, elle qui pensait qu'elle allait se faire carrément refouler avec sa froideur légendaire, car ils savent tous les deux que ce qu'elle fait là est bel et bien une invitation, mais son ego ne lui permet pas de le confirmer. « Il y a un dicton qui dit jamais deux sans trois ... » et peut-être que ce sera la dernière fois qu'ils se verront, elle n'en sait trop rien, elle n'est pas du genre à prévoir l'imprévisible, bien contre elle, malheureusement.

L'ambiance se veut tout de même relativement électrique, il faut dire que Cloé n'est pas très forte pour faire comprendre ses sentiments, encore moins face à un homme qui semble tout à fait lui avoir, physiquement, tapé dans l'œil. Pour ce qui est de son caractère, bien qu'il l'intrigue souvent, elle peine encore à savoir s'il lui plaît ou si c'est surtout le jeu qu'ils ont su instaurer qui semble lui plaire. Le psychologue reste inflexible cela dit sur son attitude, il n'est pas là pour faire plaisir à Cloé, encore moins quand il l'appelle par son nom, après tout, elle fait la même chose. C'est une espèce de barrière verbal qui leur fait bien comprendre, qu'ils sont encore loin d'être les meilleurs amis du monde, sans y ajouter un peu de leurs épines. « Je prends donc ça pour un non » il n'aime pas les surprises, le contraire l'aurait tout de même étonné. Elle le suit donc dans l'ascenseur et en profite pour rebondir un peu sur ses dernières paroles. « On peut y remédier ... Peut-être que ce soir on pourrait apprendre à se connaître au lieu de se tirer dans les pattes » et c'est un effort d'une extrême ressource mentale et physique que lui demande cette phrase. Pour elle, c'est comme un peu se plier sous la pression, la pression qu'il impose, alors qu'elle, elle est plutôt de bonne humeur ce soir, autant qu'il en profite, les deux dernières fois, elle était exaspérée avant même de lui adresser la parole.

Dans cet ascenseur, qui n'est pas sans leur rappelle leur dernière petite escapade au même endroit -l'ambiance en étant moins chargée par l'appel du sexe tout de même- elle esquisse un sourire lorsqu'il semble lui rappeler qu'il n'use pas de ses jambes pour parcourir Chicago. « Les transports en commun ... Vous vivez donc comme un gueux. Pourtant, je suis persuadée que vous avez assez d'argent pour vous offrir un véhicule » et certainement même qu'il gagne encore plus que Cloé, car si elle travaille pour le cabinet de son père, lui possède le sien et au vu de la longueur de ses journées, il semble avoir pas mal de clientèle. C'est une fois installés dans son véhicule, une berline noire à son image, luxueuse et discrète. Elle s'affaire à mettre son sac derrière le siège passager et c'est lorsqu'elle met les clés dans le contact, sans pour autant l'allumer qu'elle se stoppe net. « Pourquoi est-ce que vous me cacheriez votre adresse ? » elle ne comprend pas bien pour quelle raison il ferait ça. C'est pourtant très vite qu'elle comprend enfin, lorsqu'il finit par avouer du bout des lèvres qu'il habite dans le même quartier. Un sentiment d'incompréhension et d'effroi traverse quand même son corps et elle se rappelle lorsqu'ils se sont croisés de manière ''inopinés'' ou plutôt foncés dedans, dans ce même quartier. « Vous avouez donc que vous m'avez délibérément foncé dedans l'autre fois ? » elle met la clé sur le contact et prend la direction de leur quartier. « Je savais qu'il était impossible que mon portable me distrait au point de foncer dans quelqu'un » et c'est d'autant plus rassurée qu'elle dit ça, non sans un petit rire mesquin.

Une fois arrivés au pied de son immeuble, elle se gare donc. Moteur éteint, elle se retourne vers lui. « Alors voisin, est-ce que vous avez l'intention de m'inviter ou je vous attend dans la voiture ? » elle le regarde, les lèvres pincées et les sourcils relevées. « Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas l'intention de vous sauter dessus. Je veux vraiment aller à ce vernissage » nul doute qu'il n'ait pas peur qu'elle lui saute dessus comme elle l'a fait la première fois, elle se veut presque d'humeur drôle et légère la belle, ce qui est assez rare pour le souligner, d'autant plus qu'elle rigole même.
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Mar 10 Aoû - 20:44
Quick storm coming.
Elle te dit que tu es marrant, sur un ton qui prétend pourtant tout le contraire. Ce qui te fait finalement sourire presque malgré toi. Elle n'est pas marrante elle non plus. Sauf contre son gré de toute évidence. Je ne le suis pas. C'est vous qui n'assumez pas le fait que vous soyez venu m'inviter à un vernissage. Bien sûr que tu enfonces un peu le clou. Parce qu'elle semble oublier que toi aussi tu peux être un vrai emmerdeur quand tu t'y mets. Que tu peux bien la pousser à bout si ça te chante. De la même façon qu'elle même a eut tout l'air d'adorer te titiller à plusieurs reprises après tout. Jusqu'à te flanquer à la porte de chez elle sans vraiment faire mine de ne pas le vouloir. Ce n'était pas du tout subtile alors tu es en droit de te venger. Donc c'est la troisième et dernière fois que l'on se voit ? Que tu l'interroges sans afficher beaucoup d'émotions. Tu n'as pas de raison de le faire. Tu n'as pas envie de le faire. Elle ne mérite sans doute pas tes émotions, qu'importe ce qu'elles sont. Et c'est surtout trop risqué de te laisser aller à trop d'honnêteté devant elle.

Tu ne lui réponds pas clairement quand elle te demande ce que tu penses des surprises. Mais elle semble bien comprendre que tu n'es pas plus fan de la chose qu'elle même ne l'est. Puisqu'elle rebondit encore là dessus et que tu te contentes, pour toute conclusion, d'un haussement d'épaules. Tu n'as pas forcément envie ni même besoin de t'attarder là dessus. Tu préfères encore passer à autre chose. Comme le fait qu'elle ait soudainement envie que vous appreniez à vous connaître par exemple. Une chose qui te dépasse un peu pour le coup. Vraiment ? Que tu demandes, juste pour être bien certain que tu n'es pas en train de rêver. Parce que venant d'elle, ça a quand même un peu le don de te surprendre. Elle a tout l'air de ne s'intéresser à personne et à rien d'autre qu'à elle même. A moins que ça ne soit une fausse image que tu te fais d'elle ... Et franchement, tu ne te vois pas te raconter plus que ça, si elle est là pour t'offrir des commentaires désobligeants, comme celui qu'elle t'offre en apprenant que tu utilises les transports en commun pour te déplacer.

J'ai une voiture pour mes déplacements hors de la ville. Mais aux heures de pointe, les transports en commun sont une bien meilleure façon de se déplacer vite. Et tu ne sais même pas pourquoi tu te justifies autant en fin de compte. Ce n'est pas comme si tout ça avait la moindre importance. Ce n'est pas comme si ça l'intéressait véritablement. A vrai dire, tu n'es pas certain de savoir ce qui est vraiment susceptible de l'intéresser chez toi. Alors que vous êtes maintenant en train d'atteindre sa voiture et qu'il va te falloir lui avouer que tu vis à côté de chez elle. Tu ne réponds pas à la première question. Tu l'informes plutôt dans la foulée, que vous vivez proches l'un de l'autre. La première chose qui lui vient en tête, c'est le fait que vous vous êtes étrangement croisés/percutés dans ce quartier. Une réaction qui te prend de court et te fait hausser les sourcils de surprise. Sérieusement, c'est ça qui vous perturbe le plus là dedans ? Elle est ... Vraiment atypique quand même. Très étonnante.

Pourquoi est-ce que je me serais amusé à faire exprès ? Que tu demandes très sérieusement. Tu ne l'admettras évidemment pas. Parce que ça pourrait vouloir dire tout un tas de trucs ça. Finalement le trajet en voiture ne dure pas trop longtemps. Et elle a vite fait de s'arrêter devant ton immeuble. A sa question et à la précision qui suit, un bref ricanement t'échappe.Je vous en pris, suivez-moi. Vous serez peut-être rassurée sur le fait que je ne suis pas un gueux. Que tu ironises avant de descendre de voiture et de déjà rejoindre l'immeuble. Badge pour ouvrir la porte puis l'ascenseur. T'es déjà à faire sauter les boutons de manchette quand les portes s'ouvrent directement sur ton appartement des plus spacieux, lumineux, espacés et propres. Installez-vous en attendant. La cuisine est par là si besoin. Tu désignes d'un mouvement de menton la cuisine ouverte sur le reste de l'appartement. Ou le mini bar si vous préférez. Autre mouvement de menton dans une autre direction, avant que tu ne t'éloignes pour monter à l'étage où se trouvent les chambres et ton dressing.

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Mer 11 Aoû - 12:47
Quick storm coming
@Morgan Fletcher

Elle ne peut s'empêcher de lever un peu les yeux au ciel, car il a tout à fait raison, elle n'assume que moyennement de lui tourner autour de la sorte. Il faut dire qu'il est devenu la cible à abattre et pour ça rien de mieux que pactiser avec l'ennemi. À vrai dire, elle ne sait pas bien où va la mener cette idée de vernissage, mais parfois, il lui arrive de céder à ses envies, même les plus folles, car pour le coup, c'est bel et bien une folie qu'elle se permet là, encore une fois, comme si la première n'avait pas été suffisante. Elle grogne simplement, l'air ronchon à sa remarque et ne dit rien de plus, préférant ignorer que oui, elle l'invite bel et bien et oui, elle n'assume pas vraiment, ce n'est pas son genre d'inviter les hommes. C'est tout de même un sourire, caché par la pénombre de la salle qui vient illuminer son visage. « Si on se tue d'ici la fin de la soirée, oui » car ils savent tous les deux qu'ils aiment se tirer dans les pattes, en tout cas Cloé le fait bien plus facilement que lui, parfois sans se rendre compte qu'elle peut exaspérer des gens. « Ceci dit, je ne connais pas la suite du dicton, peut-être qu'il y a une suite comme ''et puis quatre et encore cinq et ...'' » et elle s'arrête là. Elle ne sait pas elle même s'ils se reverront une énième fois. Après tout la soirée n'a pas encore commencé qu'ils sont déjà lancés dans une joute verbale.  

Dans cet ascenseur et sa bonne humeur qui semble régir en elle pour le reste de la nuit, elle se laisse aller à lui proposer de se connaître un peu plus. Elle sous-entend donc qu'elle serait ravie de faire un peu plus sa connaissance. Elle ne sait pas vraiment comment interagir socialement avec un homme, il faut dire qu'elle s'arrête généralement au premier rendez-vous et que ce n'est surtout pas elle qui presse le pas pour un second, comme elle semble le faire avec lui, de quoi lui faire se poser pas mal de questions. « Vous allez me vexer si vous continuez ... » évidemment ça sonne plus comme une mauvaise blague, il n'y a pas vraiment de chance que qui que ce soit la vexe, mais elle le met un peu en garde. Sa proposition lui a demandé un effort presque surhumain, il ne semble pas en prendre conscience avec son ''vraiment ?'' ce qui la dérange d'autant plus, c'est qu'il semble totalement désintéressé. « Il m'arrive parfois d'être humaine et d'entretenir mes relations sociales, pas vous ? » qu'elle se questionne quand même, car il semble tout sauf enclin à vouloir entretenir cette relation, lui.

Elle l'écoute se justifier concernant son habitude à prendre les transports en commun, il faut dire qu'elle est du genre piquante l'avocate, elle lui rentre bien souvent dans le cadre et elle peut comprendre qu'il soit éventuellement déstabilisé par le fait qu'elle veuille apprendre à le connaître tout en le maltraitant de la sorte, parfois il lui arrive de s'en vouloir. Dans cette voiture, elle hausse simplement des épaules et acquiesce lorsqu'il lui raconte qu'il a quand même un véhicule, ce qui la rassure un peu. Ceci dit, ce qui la rassure un peu moins, c'est le fait qu'il ne lui ait jamais dit qu'il était son voisin, après tout, lorsqu'il a appris où elle habitait, il aurait pu en parler et il semble s'inquiéter de voir qu'elle n'émet rien à ce propos. « Qu'est-ce qui devrait me perturber ? Le fait que vous soyez un bon cachottier ? Que l'idée de me dire que nous vivons dans l'exact même quartier ne vous soit pas venu à l'idée avant ce soir ? Ou que pour une raison que j'ignore vous semblez être trop discret ? » beaucoup de questions pour une simple interrogation. Évidemment qu'elle est perturbée, mais elle ne veut pas le montrer. Elle veut surtout comprendre pourquoi il agit de la sorte, pourquoi il est aussi discret. « Les gens comme vous ne me perturbent plus » qu'elle ment un peu. Car les menteurs et vicelard dans le genre, elle en côtoie bien souvent et il faut dire que c'est ceux qui la font le plus douter dans son quotidien d'avocate accomplie. Alors, imaginez dans son quotidien de femme tout court, un homme comme lui, il l'effraie autant qu'il sait susciter son intérêt.

« Parce que vous êtes obsédé par moi ? » elle est d'humeur plaisantine, elle sait bien que ce n'est pas le cas, en tout cas elle l'espère. Alors, si elle peut détendre un peu l'atmosphère autant le faire, d'autant plus qu'à présent, elle a la certitude qu'il l'a fait exprès, même s'il prétend le contraire. Plus encore quand elle le rassure en lui disant qu'elle ne lui sautera pas dessus, comme elle a pu le faire chez elle en fin de compte. Et c'est lorsqu'il reprend ses mots qu'elle rigole franchement cette fois, elle et son sourire qui peut illuminer son visage et la rendre belle, pas seulement froide et sans émotion comme elle le montre à longueur de journée. C'est une fois passé le pas de la porte qu'elle se rend compte à quel point il vit dans un duplex luxueux. « Un gueux ordonné ... » c'est la première chose qu'elle remarque dans l'immensité de cet espace. Elle ne peut s'empêcher de flâner à gauche et à droite, ne se servant pas à boire seule, même s'il le propose. C'est pendant qu'il monte se changer qu'elle s'approche des fenêtres qui entourent tout l'appartement, pour remarquer à quel point son immeuble est proche du sien, elle y voit même son appartement et ça a de quoi lui faire des frissons, car il peut absolument tout y apercevoir, elle qui ne baisse jamais ses volets pour profiter de la lumière que lui offre Chicago. « Vous me regardez tous les soirs d'ici, n'est-ce pas ? » toujours face au fenêtre et dos au reste de l'appartement. Elle prend la chose à la rigolade, n'en pensant pas un mot tant ce serait dingue. Mais c'est tout à fait effrayant, car s'il avait l'âme d'un voyeur un peu trop indiscret, il pourrait sans mal aller jusqu'à connaître son mode de vie et ses horaires par cœur, évidemment, elle ne le pense pas comme ça.
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Mer 11 Aoû - 20:16
Quick storm coming.
Tu sais très bien que tu es en train de la pousser à bout. Que tu la titilles forcément trop à son goût actuellement. Pourtant tu continues. Et pour le coup, tu y vas à fond. Tu ne tournes autour du pot et tu ne prends pas de pincettes non plus. T'es apparemment bien décidé à la titiller aussi fort que possible. Peut-être pour voir jusqu'où tu peux aller avant qu'elle ne vrille complètement. C'est à ce genre de jeu dangereux que tu aimes jouer en règle générale. Mais pour le coup, Cloé est quand même une adversaire pour le moins redoutable. Et ça t'amuse de voir qu'elle ne bronche qu'à moitié. Qu'elle semble surtout jouer la comédie dans chacune de ses réactions. Je suis curieux de voir par moi même. Autant le fait de voir si oui ou non vous allez vous entre tuer avant la fin de la soirée. Que de voir si vous allez faire en sorte de vous revoir par la suite. C'est bien la première fois que tu n'as aucune idée de la suite potentielle des choses. D'ordinaire, à ce stade là de la "relation" tu as déjà assez d'emprise sur la jeune femme en face de toi, pour être celui qui tire les ficelles et décide de la suite ou absence de suite. Ca devrait t'agacer et te couper l'envie de continuer de voir que ça ne fonctionne pas du tout ainsi avec elle. Au lieu de ça, ça t'amuse plutôt qu'autre chose et te donne envie de poursuivre.

Je n'ai pas un tel pouvoir sur vous. Que tu rectifies quand elle prétend que tu vas finir par la vexer. Tu sais que ça ne va pas du tout arriver ça. Parce que pour que ça arrive, il faudrait déjà que tu ais un quelconque pouvoir sur elle. Or, tu sais parfaitement que c'est tout sauf le cas. Tu sais que ton avis sur sa personne ne compte pas outre mesure. Ou alors, elle cache vraiment bien son jeu. Ce qui expliquerait aussi pourquoi elle a fait en sorte que vous passiez un nouvel instant ensemble. Peut-être que tu titilles toujours plus sa curiosité. Mais tu ne sais pas. Tu ne sais rien ou presque la concernant et concernant ce que vous lie. Et c'est bien ça qui te rend le plus dingue et qui te donne finalement l'envie de poursuivre. D'aller plus loin pour voir par toi même ce qu'il va advenir de ce lien qui veut apparemment se créer. Que vous êtes un peu en train de forcer ... Non pas particulièrement. Tu hausses les épaules sans en dire plus sur ce point qui te concerne. Toi et ta vie sociable qui n'est pas démesurée. A juste dose. Tu vois toutes les personnes de ton entourage, comme de simples pions. Ou des pions potentiels. Sans pitié aucune. Tu ne vois pas de raison de culpabiliser. Il te manque sans doute quelques émotions et états d'âme dans ta panoplie, pour être parfaitement sain d'esprit.

Mais tu sais mentir à la perfection. Alors tu n'affiches pas de gêne quelconque maintenant que tu es obligé de lui apprendre que tu vis à quelques mètres d'elle à peine. Et à prétendre encore n'avoir pas fait exprès de la percuter de plein fouet ce fameux jour où vous vous êtes "croisés" dans la rue. Oui par exemple. Tout ça la fois. Tu soupires, sans éprouver l'envie de répondre puisqu'elle n'a pas tant l'air de s'inquiéter pour tout ça. Tu ne vas donc pas tendre le bâton avec lequel elle prendrait certainement beaucoup trop de plaisir à te battre. Tu préfères encore penser à la suite de la soirée. Plus précisément, au moment où elle va réaliser vraiment à quel endroit tu vis. Il faut bien admettre que quand tu l'as suivis chez elle, tu ne pensais pas qu'il te faudrait un jour lui avouer que tu habites juste à côté. Parce que tu crains trop le fil que pourraient prendre ses pensées à ce sujet. "Les gens comme moi" ? Dans quelle catégorie me mettez-vous au juste ? Tu n'es pas bien certain d'avoir envie de le savoir en vérité. Mais tu demandes quand même. Un peu inquiet, il faut bien le reconnaître. Parce qu'il ne faudrait quand même pas qu'elle ait percé à jour l'homme que tu es vraiment. Ce dont tu continues quand même de douter. Pas aussi vite. Pas alors que tu te contentes d'être invisible. Parce que c'est bien ça qui la titille le plus. Le fait qu'elle n'ait rien réussit à apprendre sur toi, par elle même.

Je vous l'ai déjà, vous n'êtes pas mon genre de femme. Alors non, aucune obsession pour sa personne. Ou alors, elle se situe à un tout autre niveau et il est plutôt question d'une certaine forme de fascination. Rien à voir avec tes obsessions habituelles finalement. Et au bout du compte, elle est l'une des rares personnes que tu laisses entrer dans ton appartement. Son commentaire qui te fait juste lever les yeux au ciel, avant que tu ne files pour aller te changer. Troquant ton costume contre un jean noir et une chemise cintrée, tout aussi sombre. Parce que ça reste quand même un évènement pour lequel il faut être un tant soit peu bien habillé. Tu n'es pas surpris qu'elle soit en train de constater que tu as une vue plongeante sur son appartement. Sans pression aucune tu la rejoins pour te coller à son dos. Bien sûr que oui. Je sais à quelle heure vous partez, à quelle heure vous revenez, qui entre avec vous, qui reste, qui sort. Je connais l'heure de votre couché, celui de votre levé ... Je sais même ce que vous portez pour dormir. Tout ça est vrai. Pourtant c'est tellement gros, qu'elle ne devrait pas y croire. Vous avez d'autres questions de ce genre ?

CODAGE PAR AMIANTE
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Jeu 12 Aoû - 22:21
Quick storm coming
@Morgan Fletcher

Elle hausse simplement des épaules lorsqu'il dit qu'il est curieux de voir par lui-même, après tout s'il le verra, elle aussi. Car jusqu'à nouvel avis leur rendez-vous ''galants'' ne concernent qu'eux, il n'y a pas encore et n'y aura certainement jamais une troisième personne invitée à leur danse. Il faut dire qu'ils sont aussi bons amants que mauvais amis. Il n'y a qu'à voir la manière avec laquelle l'un et l'autre se jettent des piques, des mots assassins et des émotions tout sauf positives. Lui reste sur la réserve, sur la retenue et ne montre aucune émotion, elle en revanche, bien que moins froide que d'habitude, ne lui rend pas la vie ni la tâche pour autant trop facile. Il ne faudrait pas qu'il pense un seul instant qu'elle en pince peut-être un peu pour lui. Ou alors ne seraient-ce que les émotions provoquées lors de leur petite partie de jambes en l'air qui lui donne envie de le revoir. Le fait est qu'il paraît si innocent, qu'il serait difficile de l'imaginer aussi bestiale au lit qu'il l'a été. Cloé quant à elle transpire le sexe parfois, il n'est pas difficile de voir qu'elle est aussi bestiale au lit qu'en affaire. « Qui vivra verra, n'est-ce pas ? » encore un petit dicton qu'elle sort de sa manche magique. Ils verront bien s'ils seront encore partant pour une nouvelle soirée après celle-ci.

De son côté, elle ne sait pas trop où cette idée d'apprendre à se connaître lui sort, elle qui garde toujours tout pour elle, même sa meilleure amie n'est pas au courant de tous ses secrets ou de ce qu'elle peut faire de sa vie en règle général. Elle distille toujours les informations avec parcimonie, car elle est du genre parano, bien malgré elle. Défaut du métier. Morgan reste tout de même relativement modeste lorsqu'il dit qu'il n'a pas se pouvoir, elle le laisse croire que c'est vrai. En réalité, il aurait le pouvoir de très vite la vexer s'il continuait à l'ignorer de la sorte et ça l'énerve de savoir ça, mais elle préfère évidemment ne pas lui dire qu'il possède ça entre les mains, il s'en servirait bien trop mal, elle le sait. « Puisque nous sommes dans les confidences, moi non plus à vrai dire ... Mais il m'arrive de faire cet effort » et par là, elle sous-entend qu'il est le seul pour qui elle est d'accord de faire un effort et d'entretenir sa relation sociale avec lui. De toute manière, il doit bien se douter qu'elle n'est pas du genre à avoir mille et un ami et sortir pour se changer les idées. C'est uniquement lorsqu'elle est chez elle qu'elle est bien. Et seule.  

Elle reste tout de même relativement retournée sur le fait qu'il ne lui ait jamais vraiment avoué où il habitait, pourtant il aurait eu l'occasion de le faire à maintes reprises lorsqu'ils se sont vus la dernière fois. Elle fait semblant d'être stoïque, de ne pas se sentir totalement déboussolée à cette idée et il l'est tout autant de la voir prendre la chose à la légère. « On dirait que vous êtes plus déstabilisé par le fait de ne voir aucune émotion en moi face à cet aveux. Vous auriez aimé sentir de la panique ? » Au fond d'elle, elle reste un peu terrifiée et paniquée par le fait qu'il puisse lui cacher une chose aussi minime que ça, mais montrer sa peur à son adversaire serait lui donner l'arme pour se faire abattre. Elle sourit tout de même un peu à sa question suivante. « J'ai une catégorie spéciale pour les gens comme vous ... Une catégorie qui se nomme ''mystère et prudence'' si vous voulez tout savoir » il est mystérieux et elle doit en faire attention, elle le sait bien. De toute manière il sait très bien ce qu'il est, alors qu'elle lui dise le vrai nom de la catégorie qu'elle a dans son cerveau ne la gêne pas vraiment.

Une fois chez lui, après avoir émis l'hypothèse qu'elle pourrait l'obséder elle rigole et le regarde très franchement. « Continuez à vous le répéter, vous finirez bien par le croire » car elle est certaine qu'elle est tout à fait son genre de femme. Son organe masculin lui ne ment pas, surtout pas quand il se met au garde-à-vous à la seconde même où elle lui arrache un baiser contre le mur de sa cuisine. Mais elle ne va pas lui rappeler, il le sait très bien. Elle flâne dans cet appartement qu'elle semble fouiller de ses yeux, pour finir par regarder par la fenêtre et y voir son appartement. Elle trouve la chose aussi effrayante que charmante. Elle ne sait pas si réellement il la regarde d'ici maintenant qu'il sait où elle habite, mais elle pose quand même la question, sans être sûre qu'il soit sérieux. Elle a un mouvement de surprise lorsqu'il vient se coller à son dos, le souffle de sa voix qui vient chatouiller son oreille lorsqu'il lui dit toutes ces choses. Elle n'en croit pas un mot, évidemment, sinon il serait totalement dingue et elle voudrait partir d'ici rapidement. Elle ne se laisse pour autant pas déstabiliser et se retourne, sans bouger d'un centimètre, son visage proche du sien, son souffle qui tape contre son visage et un sourcil qui se relève. Une voix aussi douce que suave, un peu comme la sienne. « Vous savez donc que personne ne reste ... Et que je dors nue » un sourire au coin de ses lèvres et son regard qui plante le sien, ne serait-ce que pour lui montrer qu'elle n'a pas peur de lui. « Pour qui vous parfumez-vous, Fletcher ? J'ai l'impression de reconnaître ce parfum » elle a une bonne mémoire olfactive et elle jurait qu'elle a senti ce parfum dans son immeuble il y a quelques jours de ça, bien après leur fameuse nuit de jambes en l'air. Il a un parfum peu commun, il ne porte pas le parfum de monsieur tout le monde. Celui-ci est fort, épicé, coriace et mystérieux à son image au final.
© CRIMSON DAY
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Sam 14 Aoû - 22:10
Quick storm coming.
Tu sais qu'elle a été sacrément surprise dans le genre, Cloé, quand elle a découvert quel genre d'amant tu peux être. Aucun doute qu'elle ne s'attendait pas du tout à ça de la part d'un homme qui a l'air parfait et bon sous tous rapports. Pourtant, elle devrait bien se douter dans le fond quand même, que les hommes qui paraissent aussi lisses que toi, cachent forcément quelque chose dans les faits. Ou alors non, elle n'en sait rien. C'est peut-être un peu pour tout ça qu'elle est finalement revenue à toi. Curieuse de savoir si tu serais encore de la partie. Et si la première fois n'était pas juste une histoire crée par son imagination. Parce que ça aurait tout à fait pu être le cas après tout. Parfois l'imagination fait de sacrés choses. Mais tout ça était bien réel. Et vous verrez bien à l'avenir s'il y a d'autres soirées ou même d'autres rencontres, ou pas du tout. Peut-être que vous n'allez même jamais vous revoir après une sortie aussi simple et "banale" que l'est ce vernissage. Parce qu'elle a l'air de vouloir apprendre à te connaître. Tu ne sais pas trop à quel point tu l'as intrigué mais t'en viens à te dire que c'était peut-être à un niveau trop élevé pour le coup. Parce que tu te méfies d'elle. Tu crains qu'elle n'ait à peu près le même genre de pouvoir que toi. De ceux qui font que tu peux avoir une certaine emprise sur autrui. Elle est douée, t'en es conscient. Trop.

Et tu ne fais que réaliser un peu plus l'étendue de la chose, quand elle oublie d'afficher de la panique face à certains de tes petits secrets maintenant dévoilés. Ce n'est sans doute pas très bon signe ça. Tu vois ça comme la preuve du fait que vous êtes semblables sur trop de points. Et ça ne peut pas te rassurer. Raison pour laquelle tu continues de la regarder assez fixement. Un petit sourire quand même au coin des lèvres quand elle te répond par d'autres questions. Vous tournez tous les deux autour du pot. Sans cesse. Vous vous cherchez sans en avoir trop l'air. Et ça te rend aussi dingue que ça t'amuse et te fascine, pour une raison que tu ne piges pas. Tu n'as jamais fait ce genre de danse avec qui que ce soit. C'est sans doute pour ça que tu es à ce point fasciné par l'ensemble. Et même désireux de voir jusqu'où tout cela va bien pouvoir vous mener. Aimé, non. Mais j'aurais trouvé ça ... Normal. Que tu prétends, toujours avec le même aplomb. Tu ne vas évidemment pas avoué que oui, tu aurais adoré la voir ou la sentir paniquer face à ces fameux petits secrets qui ont quand même bien de quoi dérouter. Mais elle se méfie tout autant de toi que tu te méfies d'elle. Et ça te plaît, au lieu de te frustrer. Si je devais vous mettre dans une catégorie, vous seriez dans la même. Moins de mystère que toi mais elle inspire tout autant à la prudence.

Et encore une fois, tu crois bon de lui rappeler qu'elle n'est pas ton genre de femme. Ce qui semble plus l'amuser qu'autre chose, alors même que tu ne mens pas. Qu'il s'agit là d'un simple fait. Physiquement vous l'êtes. Pour le reste ... Parce que c'est bien là ce que tu entendais toi même. Elle n'a pas du tout le caractère qui a pour habitude de t'attirer. Physiquement c'est une autre histoire. Tu ne peux quand même pas nier le fait qu'elle est sérieusement sexy, désirable et belle. Et oui, tu passes pas mal de temps à l'observer par la fenêtre. Et très sérieusement, tu lui cites toutes les fois où tu la regardes, justement. Tu y vas à fond, puisque le but est qu'elle n'y croit pas le moins du monde. Et ça a plutôt l'air de fonctionner. Mais franchement, qui porte encore un pyjama pour dormir de toute façon ? J'aurais pu le deviner. Que tu te contentes de répondre, en levant les yeux au ciel. Quant à sa question sur ton parfum, elle ne te prend pas spécialement de court. Elle ne te ramène pas particulièrement à la visite que tu as rendu à son appartement en son absence, quelques jours plus tôt. Pour qui d'autre que moi même ? N'est-ce pas le même principe que les femmes qui se maquillent ou portent des vêtements "sexy" ? Se donner confiance à soi même ? Nous nous sommes déjà vu deux fois, vous le reconnaissez. Tu hausses les épaules. Et il y a peu de chance pour que je sois le seul à le porter. Finalement tu t'éloignes d'elle. Pour achever de te préparer. Paire de chaussures aux pieds. Clés et téléphone dans les poches. Nous pouvons y aller.

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