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Quick storm coming (Morgan et Cloé)
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Dim 15 Aoû - 19:17
Quick storm coming
@Morgan Fletcher

L'avocate a appris avec le temps qu'il n'était pas bon pour elle de montrer des émotions, raison pour laquelle il lui arrive bien souvent d'être catégorisé comme une personne froide ou mystérieuse. Elle ne fait jamais trop d'états d'âme et se concentre toujours beaucoup pour ne jamais donner cet avantage aux autres. Elle sait de part son métier que montrer de la peur, de la panique ou de l'incompréhension relèverait de la folie pure et simple. La personne qui se trouve en face d'elle pourrait l'utiliser à mauvais escient et elle sait de quoi elle parle. Alors, quand elle se retrouve face à Morgan, elle essaie d'avoir la même ligne de conduite, quitte à paraître hautaine ou sans cœur. Pourtant, il arrive à la faire sourire et lui soutirer même des expressions, comme l'agacement l'autre fois ou l'incompréhension même parfois. Elle aime ce petit jeu autant qu'elle le déteste, car il semble avoir un petit pouvoir sur elle. Elle se rend pourtant aussi compte qu'elle aussi peut jouer avec lui de la sorte. Cet homme qui reste bien souvent stoïque et à qui rien ne semble faire peur, pas même une Cloé en colère. Elle ne sait pas si ce jeu entre eux finira un jour, mais pour l'instant il a le don de surtout maintenir cette petite tension entre eux, cette envie même de connaître l'autre. De le décortiquer de la plus rude et peut-être douce aussi des manières, ça restera à voir.

Il est certain en tout cas qu'il est devenu aussi intéressant qu'exaspérant. Un challenge qu'elle se lance à elle-même. Il ne lui arrive pas souvent de croiser des gens qui peuvent résister à Cloé, sous tous les aspects. Mais lui, semble savoir manier cet art avec finesse et de manière relativement distinguée. Ce qui, certainement, fait en sorte qu'elle veuille en savoir d'avantage, qu'elle veuille même en savoir trop sur lui, allant jusqu'à faire des recherches infructueuses, de quoi attiser sa curiosité encore plus. « Normal ... Qu'est-ce qui est normal de nos jours après tout ? » elle ne peut s'empêcher de sourire un peu. Fière de son coup. Il l'a terrifie un peu, c'est un fait, mais le montrer, c'est autre chose et visiblement il croit dur comme fer qu'elle ne semble pas plus gênée par le fait qu'il lui cache son logement. Pourtant, elle en est totalement déboussolée, pourquoi lui cacherait-il cette information somme toute banale ? C'est justement à cette question qu'elle essaie de répondre à tous les autres mystères qu'il essaie de lui cacher. Elle ne sait pas grand-chose de lui, mais elle sait qu'il est aussi bon menteur que bon manipulateur, elle le sent. D'ailleurs le fait qu'il la mette dans la même catégorie la fait simplement hausser des épaules. « Voici donc notre premier point commun » parmi tant d'autres qu'elle a aussi pu remarquer. Comme le fait d'analyser les gens, d'essayer de cacher ses émotions et aimer se brutaliser un peu.

Elle ne peut s'empêcher d'être à moitié vexée lorsqu'il lui dit que physiquement elle est son style et que mentalement ce n'est pas le cas. Elle n'en a que faire de savoir qu'il a envie d'elle de manière physique, elle préfère toujours lorsqu'un homme s'intéresse et envie plutôt son caractère ou son mental. Certes, ce n'est pas chose aisée et elle le sait bien. « On dirait donc que c'est réciproque » et elle le pense au moins un peu, même s'il faut avouer qu'un homme qui lui tient tête de la sorte, ça l'excite autant que son physique. Elle lève simplement le menton, l'air faussement vexée avant qu'il ne s'en aille se changer pour revenir se coller à son dos. Elle qui se retourne donc et entre dans son jeu. Un petit sourire sur ses lèvres quand il insinue qu'il aurait pu deviner facilement qu'elle dort nue. Elle l'imagine lui aussi tout à fait s'adonner à ce genre de pratique une fois le soir venu et que la brise du soir vient caresser sa peau sous les draps. « Vous l'avez deviné ou vous me regardez réellement par la fenêtre avec des jumelles ? » qu'elle demande l'air de vouloir se rassurer. Tout est pourtant réuni pour qu'il puisse très sérieusement la voir d'ici vivre sa vie entre les murs de son propre appartement. Elle préfère cependant ne pas y croire, il ne serait pas dingue à ce point et de toute manière, il ne semble pas intéressé par elle, il l'a dit.

« C'est dingue pourtant, je croirais avoir reconnu ce parfum pas plus tard qu'il y a quelques jours » elle ne s'en rend pas tout à fait compte, mais elle se grille un peu en disant ceci. Certainement qu'après ça, il arrêtera de le porter. Pourtant, Cloé à une très bonne mémoire et elle n'oublie jamais les odeurs et la première fois qu'elle l'a vu, il ne sentait pas ce parfum, elle pourrait le jurer. « Ou alors vous essayez simplement de m'en convaincre ? » il est fort et il a l'air de vouloir la convaincre du contraire. Elle reste cependant sur ses gardes et n'arrive pas bien à cerner le personnage. Ni même comprendre pourquoi là, il voudrait mentir, encore. Lorsqu'elle se recule, elle ne peut s'empêcher de remarquer son habillement et le mal qu'il a mis pour se recoiffer. Tiré à quatre épingles. « J'imagine que vous vous êtes aussi fait beau pour les tableaux ... » sourire en coin et yeux qui le scrute, elle ne s'en cache pas et lui fait même un compliment lorsqu'elle insinue qu'il est beau. C'est un fait, il est très charmant. « Avec votre voiture. J'ai de la peine à faire les créneaux » et c'est un mensonge de plus, car elle sait très bien les faire. Après tout, si elle peut enregistrer son numéro de plaque et par la même occasion savoir quel véhicule il conduit. Peut-être qu'un jour ça lui sera utile. Elle se dirige donc vers la porte.
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Lun 16 Aoû - 19:51
Quick storm coming.
C'est à croire qu'elle met toujours un point d'honneur à ne pas pouvoir être classée parmi les personnes dites "normales". A moins qu'elle ne soit inconsciemment de la sorte, pour ce que tu en sais. Ce n'est pas comme si vous vous connaissiez vraiment tous les deux. Vous n'avez même eus l'occasion que de vous voir deux fois. Et sans doute que c'est justement le fait qu'elle ne sache rien de toi, qui la frustre tant. Parce que tu sais maintenant sans l'ombre d'un doute qu'elle a fait quelques recherches. Tout ça pour constater qu'elle n'en savait toujours pas plus sur ton compte. Et tu n'es franchement pas disposé à lui offrir la possibilité d'en découvrir plus par elle même. C'est à toi de choisir toutes les petites choses que tu veux bien lui offrir. Et autant dire que tu n'as pas envie de lui céder grand chose. Parce que tu te méfies sans doute tout autant d'elle, qu'elle même se méfie de toi. C'est une bonne question. Que tu te contentes de répondre ... Sans répondre réellement, bien sûr. C'est un peu ainsi que vous semblez tous les deux fonctionner d'ailleurs. Vous prenez plaisir à vous jouer l'un de l'autre et à contourner les questions autant que possible. Surtout si elles peuvent facilement être contournées. Vous semblez au moins tomber d'accord sur le fait que vous avez un certain point en commun. Celui qui fait de vous des personnes mystérieuses desquelles il faut se méfier. Tu ne sais pas si tu te trompes sur son compte. Mais pour le coup, tu ne penses pas.

Elle t'arrache quand même un rire léger ensuite. Quand elle te fait bien saisir que toi aussi tu es physiquement à son goût mais que ça s'arrête là. Tu ne vas certainement pas te vexer pour aussi peu. Parce qu'on ne peut quand même pas dire que tu lui fasses beaucoup de cadeau non plus de ton côté. Loin de là. Tu y vas plutôt fort. Tout ça parce que tu veilles à demeurer aussi honnête que possible. Alors ça nous fait un autre point en commun. Que tu conclus, pas plus perturbé que ça par vos échanges. Mais tu n'es pas sûr que de son côté elle ne soit pas un peu agacée quand même. Et si ça devait arriver, alors soit, inutile de continuer. Tu n'es pas certain de pouvoir jouer avec ses nerfs de la façon dont tu aimes le faire avec les femmes de manière générale. Alors il ne te paraît pas utile de t'y essayer. Ni d'insister d'une quelconque façon que ce soit pour que ça se fasse à tout prix. Tu peux t'en passer. Comme tu peux et veux bien continuer l'aventure quand même pour voir où tout cela va bien pouvoir vous mener. Peut-être nulle part. Ou peut-être que, tout au contraire, vous avez plein de belles choses à vous faire découvrir l'un et l'autre. Dans tous les cas tu seras preneur. Du moment que tu ne risques pas de trop te dévoiler dans la manœuvre.

Ainsi quand elle commence à sous entendre que tu la regardes tous les jours et toutes les nuits par cette fenêtre qui donne directement sur son appart, tu entres totalement dans son jeu. C'est y aller à fond ou te sentir acculé, reculer, paniquer et te faire avoir. Alors tu n'affiches pas de gêne ou de surprise. Tu choisis de jouer la carte du jeu. Et même de rire quand elle demande si tu utilises des jumelles pour mieux la voir. C'est facile à deviner. Est-ce que ça ne va pas avec votre soif de liberté et votre appétit pour l'indépendance ? A moins que je ne sois finalement mauvais quand il s'agit de cerner une personnalité ? Et dans ce cas, je ferais certainement mieux de changer de métier. Elle t'a demandé, ou ordonné, de ne pas l'analyser, certes. Mais il y a quand même certaines évidences qui sautent aux yeux. C'est le cas de celle ci, selon toi. Et dans le fond, tant pis si tu te plantes sur toute la ligne. En revanche, cette histoire de parfum va commencer à t'inquiéter. Alors qu'elle affirme l'avoir senti il y a tout juste quelques jours. Est-ce qu'elle l'a repéré dans les couloirs de son immeuble le jour où tu t'es rendu en douce dans son appartement ? Est-ce qu'elle est en train de faire le rapprochement et de comprendre que tu as bel et bien rendu une petite visite à ses murs en son absence ?

Vous allez faire une fixette sur ce parfum ? Que tu t'étonnes avant de reculer d'un pas. Tu ne comprends pas pourquoi elle insiste autant. Est-ce qu'elle tente juste de se convaincre qu'elle se plante ? Ou est-ce qu'elle est sûre d'elle au point de juste vouloir te faire flancher et avouer que tu étais dans son immeuble quelques jours plus tôt ? Une chose qui ne risque pas d'arriver. Et de toute façon, elle enchaîne avec ta tenue vestimentaire. Tu doutes que ce soit un compliment. Ou alors elle s'y prend vraiment très mal. Vous avez une étonnante façon de complimenter. Que tu conclus avant de te détourner. Bien sûr, pourquoi pas. Au fond de toi, tu te persuades déjà qu'elle veut surtout voir quelle voiture tu conduis. Parce qu'elle est toujours à essayer de comprendre qui tu es. Soit. Tu récupères également tes clés de voiture et entres dans l'ascenseur en sa compagnie. Direction les sous sol qui abritent le parking où est garée ta Porsche Panamera noire. Aussi luxueuse que sobre. Pas trop tape à l'oeil mais puissante malgré tout. Tu prends même le soin d'aller lui ouvrir la portière côté passager quand vous arrivez à sa hauteur.

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Mar 17 Aoû - 18:59
Quick storm coming
@Morgan Fletcher

Elle ne peut s'empêcher d'émettre un petit rire léger. Un point en commun en plus. Cloé sait qu'elle peut être charmante quand elle le souhaite, elle sait aussi pourtant que les hommes ne peuvent pas lui résister bien longtemps et qu'il arrive même à certains -rares- de tomber sous son charme. Elle ne va pas se poser la question trop longtemps, de savoir, pourquoi Morgan ne semble pas plus intéressé que ça par elle. Sinon ça voudrait dire qu'elle s'intéresse quand même à lui et qu'elle a menti lorsqu'elle a dit qu'il ne lui plaisait que physiquement. Pourtant, c'est une interrogation à laquelle elle souhaiterait avoir une réponse, mais elle n'en fait rien, après tout, elle n'est pas du genre à courir derrières les gens. Pourtant, elle a tout à fait l'air de s'intéresser à lui. En l’occurrence, faire en sorte de venir dans son cabinet pour au final aller à un vernissage. Comme s'il n'y avait pas une activité un peu plus intéressante que ça.

Elle ne peut de plus s'empêcher de sous-entendre qu'il l'épie avec des jumelles. Après tout, il pourrait très bien le faire, il n'y aurait pas même un problème à le faire tant la vue qui lui est offerte pourrait le laisser voir tout ce qu'il souhaite et tant Cloé n'a jamais songée qu'elle ferait bien de fermer ses rideaux. Elle ne le fait pourtant jamais, préférant profiter de sa vue relativement luxueuse dans son immeuble chic et cosy d'un arrondissement bien cossu de Chicago. Elle y songe cependant. L'analyse d'ailleurs qu'il fait semble la frapper. « Vous ne vous en sortez pas trop mal » il sait l’analyser à la perfection, même s'il n'est pas difficile de la deviner indépendante et en soif constante de liberté. Elle ne peut cependant s'empêcher de le questionner à ce propos. « Et si moi j'en déduis bien … J'imagine donc que les femmes qui attirent votre attention sont donc tout le contraire. Elles vivent uniquement à travers leur partenaire et la liberté ne leur semble pas si délicieuse » le genre de femmes qui finiront par se faire malmener par les sentiments de leurs compagnon. Le genre de femmes qui n'ont pas d'ambition et qui vivent aux crochets de l'être aimé, quitte à renier leur propre personnalité et se sentir abandonnées lorsque celui-ci ne leur accorde que très peu d'importance. Le genre de femme que Cloé n'est et ne sera jamais. « Au moins avec ces femmes, vous pouvez avoir le contrôle que vous semblez tant aimer » car avec Cloé, il le perd le contrôle. Il ne sait pas bien la canalyser et il lui arrive de lui glisser entre les doigts. Elle aussi peut être bonne analyste.

Ce qui semble aussi glisser entre les doigts de Morgan, c'est cette histoire de parfum. Elle n'arrive pas encore à faire le lien entre cette odeur qui lui semble familière et la perte de cette cassette. Peut-être que ça viendra plus tard ou certainement pas du tout. Pour l'heure, elle garde tout de même en mémoire qu'il semble vouloir lui faire changer d'avis. « Ce n'est qu'un parfum, vous avez raison » elle peut aussi le berner en lui faisant donc croire qu'elle n'y prêtera plus attention. Si seulement il n'avait pas essayé de l'en convaincre du contraire, il s'en saurait bien sorti. Elle va en faire une affaire d'état une fois à son bureau, elle ne peut pas rester sans savoir, sans nourrir cette curiosité lier à ce parfum, il faut qu'elle fasse le lien.

Ils se mettent donc en route vers le véhicule et elle ne peut s'empêcher de lui tourner le dos et sourire grandement. Elle a une drôle de manière de complimenter, car elle ne complimente jamais en règle général, alors elle donne l'impression de savoir manier cet art, ce qui n'est pas le cas. Lorsqu'il accède à sa demande, elle s'en réjouit et lorsqu'elle arrive devant le véhicule, elle semble étonnée de le voir aussi avenant. « Un peu plus et j'ai le droit à un baise-main » d'une voix délicate, elle se joue des paroles, elle sait les utiliser avec finesse et sous-entendus. Il lui arrive parfois d'être même marrante avec une certaine touche de sarcasme tout de même pour ne pas dénaturer sa personnalité. Une fois dans l’habitacle, elle remarque à quel point tout est soigné, presque trop. À son image. « Vous savez ce que l'on dit des hommes qui aiment les véhicules sportifs ... » Qu'ils ont en une petite. Sourire mesquin au coin de sa bouche pulpeuse. « Vous semblez donc être l'exception à la règle » c'est un nouveau compliment, toujours dans cette manière étonnante de le faire. Il faut dire qu'il ne l'a pas tout à fait laissé de marbre l'autre soir, elle peut bien lui accorder cette vérité. Son regard qui rigole et qui vient se poser sur lui avant qu'il ne démarre. « Allons-y avant que je ne devienne trop gentille » douce et même polie avec lui. Elle finit quand même par rigoler.
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Mer 18 Aoû - 9:18
Quick storm coming.
Tu as beau dire et vraiment penser qu'elle n'est pas du tout ton genre la charmante brune, tu as quand même accepté de la suivre à ce vernissage, sans te faire plus prier que ça. Ce qui, quand même, prouve bien quelque chose, quelque part. Elle t'intéresse assez pour que tu continues de jouer à ces petits jeux avec elle. Ce qui n'est pas dans tes habitudes. D'ordinaire tu es le seul à jouer vraiment. C'est différent cette entrée en matière là. Et tu n'es pas encore certain de savoir toi même ce que tu ressens à jouer à deux. Quant à l'analyse que tu as finis par faire la concernant, elle n'a pas l'air fausse du tout. Au contraire, elle te confirme tout de suite la chose. Forcément, elle enchaîne tout aussi rapidement avec ce qu'elle imagine être tes goûts en matière de femmes. Et pour le coup, elle n'a pas tout à fait tort. Ce que tu ne peux admettre aussi facilement. Je n'irais pas jusque là ... Mais je préfère les femmes douces, avenantes et prévenantes. Ce qui est tout aussi vrai. Il s'agit sans doute simplement d'un autre angle de vue. Celui de l'homme, selon toutes vraisemblances. Et globalement, c'est une description qui a tout l'air d'être son total et parfait contraire. En revanche, il est vrai que j'aime avoir un certain contrôle sur les personnes que je côtoie ... Ca tu veux et peux bien le reconnaître. Il suffit de ne pas trop en dire. De juste doser les révélations.

Quant à cette histoire de parfum qui survient tout à coup ensuite, tu ne sais trop comment la gérer. Tu n'iras pas jusqu'à dire que ça te fait tout à fait paniquer non plus. Mais ça ne te met quand même pas vraiment à l'aise tout ça. Tu ne sais que faire ni que dire pour apaiser les choses et lui faire penser à toute autre chose. Pour la sortir de sa torpeur et passer à la suite. Et tu n'es sûr de rien quand elle conclut que tu as raison. Toujours cette méfiance qui t'anime quand il est question d'elle. Mais tu ne pensais vraiment pas te faire avoir par ton parfum un jour. Il est vrai qu'il est parfaitement reconnaissable, parce qu'il semble être fait pour toi. Et que tu doutes que beaucoup d'autres le portent. Mais toi tu es tellement habitué à le porter, que tu ne fais plus attention. Tu ne le sens plus autant sur toi et tu ne penses pas au fait que les autres peuvent encore le sentir. Surtout les personnes qui ne passent pas forcément beaucoup de temps en ta compagnie. Or, avec une personne comme Cloé, il faut que tu fasses attention et te méfie même des détails. Tu te le notes dans un coin de ta tête tandis que vous quittez ton appartement pour rejoindre ta voiture. Tu n'es pas sûr de son excuse concernant cette histoire de créneaux. Mais tu n'en dis évidemment rien.

Aussitôt arrivés à ta voiture, tu prends le soin de lui ouvrir la portière pour qu'elle s'installe sans plus de cérémonie. Sa remarque te fait lever les yeux au ciel. Vous n'êtes pas habituée à la galanterie ? Ou vous n'aimez pas ça ? Que tu l'interroges, avec un brin d'ironie dans la voix. Elle a quand même le don de mettre le doigt sur des détails qui ne feraient pas tiquer n'importe qui. Ou du moins, pas tout le monde en tout cas. Et tu ne sais jamais trop quoi en penser toi même. Tu ne sais pas si ça te frustre ou t'amuse de manière générale. Tu as tout juste le temps de prendre place derrière le volant, qu'elle reprend la parole pour t'offrir un semblant de vacherie. Même si elle rectifie le tir tout aussi vite, ton regard sérieux est posé sur elle. Vous êtes épuisante. Tu pourrais répondre autre chose. Comme de confirmer que c'est une bonne chose qu'elle l'ait vu, par exemple. Mais ce n'est pas du tout dans tes habitudes que de parler ainsi. Alors tu ne le fais pas et te concentres plutôt sur la route quand tu démarres et quittes le parking. Vous n'avez pas encore atteint votre maximum en terme de gentillesse ? Je suis surpris. Cette fois tu ironises. Parce que selon toi, elle est encore loin d'avoir atteint un vrai pallier de gentillesse. Et tu n'as pas envie de croire que c'est juste de la maladresse. Est-ce que vous connaissiez ce peintre avant de voir le vernissage ? Et de reconnaître sans doute le nom déjà vu dans ta salle d'attente.

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Jeu 19 Aoû - 21:10
Quick storm coming
@Morgan Fletcher

Elle ne peut s’empêcher de le questionner sur à peu près tout, même si elle sait bien que parfois il ne répond que très brièvement ou pas du tout. Parfois même il utilise la même méthode qu'elle, qui est donc de répondre par une autre question, autant dire que ça à le don de l'énerver. Pourtant, il répond de manière très sincère sur son goût pour les femmes. Il les aimes douces et dociles, il aime le contrôle et tout ça ne l'étonne pas du tout. Elle a bien saisit dès le début, qu'en plus d'être très discret, il est aussi dominant qu'elle. Une femme donc comme Cloé ne pourrait jamais lui convenir, elle en fait le constat de manière, cette fois, très clair. Elle ne sait pas si réellement ça la blesse un peu dans son estime de savoir ça, car il est évident qu'à par le sexe. Ils n'ont aucune autre alchimie ces deux-là. En tout cas, pas pour le moment. Mais elle creuse, elle cherche, le cherche et elle va certainement finir par le trouver, lui et tous ses secrets enfouis si elle continue de la sorte. « Quel genre de contrôle, un contrôle malsain ? » elle tente le tout pour le tout. Peut-être qu'il est le genre d'homme qui ne laisse pas sa femme sortir ou qu'il est encore pire. Elle s’interroge. « Si c'est le cas, c'est pour ça que vous êtes célibataire » qu'elle conclu donc.

Vêtu d'une manière un peu plus causal et non pas aussi sérieuse qu'à l'accoutumé dans son cabinet. Elle le trouve presque plus charmant ainsi. Il faut dire que les costards-cravate, elle les voit défiler à longueur de journée et malgré tout ce que l'on pourrait penser, c'est la simplicité qu'elle préfère. Elle arrive même à lui faire un compliment. Certes, très étrangement, mais compliment quand même. Il faut dire qu'elle n'est pas du genre habituée à en avoir de sa part, alors, elle distille ses compliments. Mais c'est un effort qu'elle fait, dont il ne se rend peut-être pas encore compte. Elle pourrait aussi le complimenter sur sa galanterie, à la place pourtant, elle choisit de se foutre un peu de lui. « J'avoue que les hommes que je côtoie ne sont pas galants. Je ne dirais pas que je n'aime pas ça, c'est juste … Nouveau » elle se laisse aller à un peu plus de franchise. Inutile de toujours rester aux aguets ou de paraître froide en permanence. Elle a l'intention ce soir, d'apprendre à le connaître et qu'il la connaisse aussi s'il le souhaite, comme elle le lui a proposé dans l'ascenseur il y a quelques minutes avant d’atterrir dans son appartement si bien soigné et rangé.

Elle s'essaie même à quelques blagues, relativement nulles, pour ne pas dire carrément pourries. Elle arrive même à en rigoler alors que Morgan lui, semble plus exaspéré qu'autre chose. Il la trouve fatigante et elle l'est quand elle le veut, elle devient même carrément chiante. Mais ça, il le saura plus tard, s'il y a un plus tard. « Ne vous épuisez pas trop vite, la soirée ne fait que commencer » véhicule qui démarre enfin et le chemin à parcourir n'est pas très long. Surtout qu'elle semble s'assagir et devenir … Gentille. « Je suis surprenante. Vous n'avez juste pas encore eu le temps de vous en rendre totalement compte » elle se jette des fleurs, elle est comme ça l'avocate. Lorsqu'elle sait de quoi elle est capable, sa modestie reste dans le placard. « Et vous, vous avez l'intention de me surprendre ce soir ? » elle y compte bien en tout cas. Petit haussement d'épaule lorsqu'elle regarde Chicago s'animer et Morgan se questionner sur son intérêt soudain pour cet artiste. « Pas du tout. J'ai pris ces tickets, car j'ai vu que votre bureau regorgeait de ses œuvres. Voyez-vous, je n'ai pas encore atteint mon maximum de gentillesse, même en faisant ça pour … Vous » car c'est clairement pour lui qu'elle va s'ennuyer dans cette galerie. Heureusement, il y aura quelques petits fours et de l'alcool. Ils arrivent enfin devant l'endroit où se tient cette petite réception. Elle ne sort pourtant pas de la voiture. « C'est à ce moment que j'attends que votre gentelmanerie vienne m’ouvrir la porte, je présume ? » la tête qu'elle tourne en sa direction, attendant sa réponse, accrochée à ses lèvres.
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Lun 23 Aoû - 13:24
Quick storm coming.
Il fallait s'y attendre à ce que ses questions soient de plus en plus précises. Et à ce qu'elle vise en plein dans le mille. Heureusement pour toi, tu es un excellent menteur. C'est pourquoi tu lèves spontanément les yeux au ciel quand elle te demande s'il est question d'un contrôle malsain. Je ne pense pas avoir atteint le stade malsain, non ... Tu n'es pas sûr, évidemment. Mais tu préfères te dire que non, tu n'y es pas encore. Enfin ça c'est la version officielle. Parce que dans les faits, il est évident que tu t'en fous pas mal. Compte tenu du fait que tout ça n'est évidemment qu'un masque parfait que tu portes. Dans les faits, tu aimes évidemment avoir un contrôle tout à fait malsain sur les autres. Surtout les femmes fragiles qui pensent pouvoir entamer une relation amoureuse saine avec toi. Plus elles ont de failles, plus tu prends de plaisir à t'y engouffrer pour les visiter et les ouvrir en plus grand encore. Tu fais mine du contraire au départ. Tu donnes l'impression de vouloir les aider. D'être un pansement. Et jamais elles ne réalisent que ton but final est bel et bien de leur faire plus de mal qu'autre chose. Jusqu'à les détruire totalement. Jusqu'à les inciter à commettre l'irréparable. Probablement qu'il te faudrait voir un psy toi même, pour espérer soigner ça. Mais à quoi bon, alors que tu y prends tant de plaisir ? Merci pour l'analyse rapide. Ironie, quand elle te fait remarquer que c'est pour ça que tu es célibataire.

Malgré vos échanges verbaux qui tiennent presque de la petite guerre d'égo, tu te montres tout à fait galant avec elle. En lui ouvrant la portière de ta voiture, par exemple. Ce qui la surprend assez pour qu'elle se foute de toi. Avant de révéler qu'elle n'a simplement pas l'habitude pour tout ça. Ce qui n'est pas si surprenant que ça pour le coup. Les hommes ont abandonné l'idée de se montrer galant depuis que les femmes ont commencé à lutter pour l'égalité des sexes. Ce qui montre seulement la faiblesse d'esprit des hommes, de ton point de vue. Alors ce sont des rustres qui ont peur des femmes fortes qui luttent pour l'égalité des sexes. Sera donc ta conclusion à ce sujet. Qu'elle te suive sur cette lancée ou pas. Peu importe que vous soyez du même avis de toute façon. Vous êtes justement sur une belle lancée pour apprendre à vous connaître l'un et l'autre. Ce qui, pour être tout à fait honnête, te fait relativement peur. Elle a un très bon esprit d'analyse et a tout l'air de vouloir te connaître et te comprendre. Il ne faudrait pas qu'elle en comprenne justement trop ...  Pour l'heure, tu remarques surtout à quel point elle est fatigante et tu ne manques pas de le lui dire, le plus sérieusement et sincèrement du monde. Sa réponse a au moins le mérite de t'arracher un bref rire.

Je suis super excité à cette idée. Que tu réponds mollement, pour ironiser la chose. Bien vite, alors que vous êtes enfin en route, elle t'arrache un autre rire. Quand elle se montre vraiment gentille et presque adorable, c'est quand elle se jette des fleurs à elle même. Et ça, c'est vraiment amusant. Comment voulez-vous que je vous surprenne ? J'ai l'impression que vous êtes à l'affut de la moindre petite info que je pourrais laisser passer. Et qu'elle ne se fait jamais prier pour mettre le doigt dessus et rebondir dans la foulée. Ce qui est déroutant pour quelqu'un comme toi dont le métier est d'être psy. D'être celui qui analyse, donc.  Et pourtant, tout psy que tu es, tu n'avais pas tout à fait réalisé à quel point elle se "sacrifiait" pour cette soirée. Vous sacrifiez donc l'une de vos soirées pour continuer de me découvrir. Que tu conclus en portant un regard tout à fait sérieux sur elle. Et quand vous atteignez votre destination, tu te contentes d'un sourire à sa question. C'est sans réellement y répondre que tu descends de voiture pour la contourner et effectivement aller lui ouvrir sa portière. Tu en rajoutes même une couche en lui présentant ta main pour l'aider à descendre. Est-ce que je ne vous ais pas déjà un peu surprise avec cette galanterie ? Question posée alors que tu enroules ton bras autour du sien pour entrer dans la galerie en sa compagnie.

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Mar 24 Aoû - 14:05
Quick storm coming
@Morgan Fletcher

Toutes les questions que pose Cloé sont bien réfléchies, elle ne choisit pas ses mots au hasard et à toujours -dans la mesure du possible- un coup d'avance. Pourtant, avec Morgan, elle doit bien faire attention, elle doit être encore plus sur ses gardes et avoir plusieurs coups d'avance, car lorsqu'elle semble prendre l'ascendant, il prouve à quel point en réalité, c'est lui qui tient les rênes de leur petit jeu, qui pour le coup, est malsain, contrairement à lui. En tout cas de ce qu'il en dit. Évidemment, elle a réponse à tout, toujours, tout le temps et en toutes circonstances. « Nous sommes tous l'être malsain d'autrui, vous savez » il ne pense pas l'être et elle veut bien le croire. Lui et sa gueule si lisse, impossible qu'il cache trop de folie en lui, en tout cas il en a, c'est certain. Surtout lorsqu'il joue avec la belle de la sorte. Assez dingue pour en assumer les conséquences.

Elle frappe fort, elle pique avec mépris et elle déboussole même les gens les plus droits. Ce qui est assez paradoxal dans tout ceci, c'est qu'elle le sait tout aussi capable de faire toutes ces choses, tout comme elle, comme si finalement, ils avaient plus de points en communs qu'ils ne le pensent. Pourtant, elle continue à vouloir le côtoyer et même le connaître, c'est dire. Elle arrive même à rigoler. Évidemment qu'il est célibataire et que cette analyse rapide n'a pas été bien complexe, de toute manière, elle ne fréquente pas vraiment les hommes mariés ou en couple ou alors, elle omet simplement de leur demander si la bague qui se troue à leur annulaire est là pour faire joli ou pour serrer la corde invisible qu'ils ont autour du coup lorsqu'ils se trouvent entre les cuisses de la belle.

Ces mêmes hommes qui sont en effet des rustres, elle ne peut pas le contredire. Elle trouve même que son discours est tout à fait charmant, il ne s'en rend peut-être pas compte, mais faire sous-entendre à l'avocate qu'elle est une femme forte, c'est gagner des points pour remonter un peu dans son estime, il y a ceci dit encore du chemin. Et puis, évidemment il pique sa curiosité. Il la fait frémir un peu plus lorsqu'il semble sous-entendre qu'il n'est pas des leurs. « Les hommes ont généralement peur de moi. Pas vous, ceci dit » qu'elle lui fait remarquer, ou alors il le cache très bien. C'est certainement pour cette raison qu'elle a envie d'apprendre à le connaître. « Est-ce que ça veut dire que vous m'auriez réellement préparé un bon petit déjeuner si je vous avais laissé rester ? » car c'est tout à fait le genre de chose qu'un homme romantique ou du moins galant comme lui pourrait faire et à cette idée, elle relève un sourcil. Ne manquant pas au passage, avec cette question, de lui faire entendre qu'il n'a pas eu la ''chance'' de passer une nuit à ses côtés.

Encore un sourire qui se dessine sur son visage à ses paroles tout à fait réjouissantes et évidemment, le jeu en vaut la chandelle. Plus encore lorsqu'elle vient, très subtilement, pendant qu'il conduit, déposer une main sur sa cuisse, le plus haut possible, ne serait-ce que pour le provoquer un peu. « Ne vous excitez pas trop vite, Fletcher » un regard dans sa direction, avant de finir par détourner son regard sur la route et cette main qui n'est plus. Elle aime presque le son de son rire lorsqu'il se laisse aller à cette émotion. « De la même manière que moi j'arrive à vous surprendre alors que vous ne cessez de m'analyser depuis que je suis entrée dans votre bureau » et elle sait bien qu'il est aussi fort qu'elle et qu'il arrivera sans aucun doute à la surprendre, même si elle passe son temps à l'analyser, elle aussi. « Ce n'est pas réellement un sacrifice lorsqu'on y prend du plaisir » elle se laisse aller à un peu plus de douceur, un peu plus de nonchalance et de légère en avouant à demi-mot qu'elle prend tout de même du bon temps en sa présence. « Est-ce un sacrifice pour vous que de passer une soirée avec moi ? » et elle se sent tout à fait vulnérable lorsqu'elle pose cette question, le risque est, qu'il soit possible qu'il répond oui et que son égo en soit heurté, mais elle s'y tente.

Comme lui se tente à être un peu plus galant, quand il fait le tour du véhicule et qu'il ouvre la porte. Sa main offerte à la belle pour l'aider à sortir de cette voiture et contre toute attente, c'est lui qui induit ce premier contact physique plus doux que le premier qu'elle a pu lui offrir dans son appartement en le collant au mur. Elle s'aide donc de lui pour sortir du véhicule.« Je dois avouer que oui. Plus encore si vous m'aviez baisé la main, mais … Je n'en demande pas autant » qu'elle plaisante un peu. Bras dessus, bras dessous, direction la galerie. À les voir comme ça, on pourrait imaginer un couple tout à fait charmant et stable, bons sous tout rapport. Une serveuse qui s'approche d'eux alors qu'ils sont face à un tableau du peintre. Coupe de champagne qu'elle prend délicatement entre ses doigts et cette fois, elle ne semble pas vouloir l'obliger à boire, il en prendra une aussi si l'envie lui dit, afin de trinquer à cette soirée.

Pourtant, dans cette salle noire de monde, il y a un regard qui pèse sur eux, sur Morgan pour être tout à fait précis. Une jeune femme blonde qui n'arrive pas à décrocher son regard de lui. Et Cloé n'arrive pas à savoir s'il s'agit d'admiration ou de haine qui enflamme les pupilles de la femme. « Je m'avance peut-être, mais elle semble vouloir quelque chose de vous ... » constat rapide. La blonde semble s'approcher d'eux, d'un pas ferme et décisif. Comme si elle avait l'intention d'en découdre. L'avocate s'approche de l'oreille de Fletcher pour lui souffler à voix basse quelques mots, sans retirer son bras enroulé au sien et son regard de la femme. « Besoin d'une fausse petite amie pour la soirée ? » au moins, si c'est une patiente amoureuse de son thérapeute, il aura une excuse pour l'envoyer balader, si c'est une ex-petite amie brisée par-contre …
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Mar 24 Aoû - 20:17
Quick storm coming.
Elle arrive quand même à te faire sourire la belle. Elle a réponse à tout. Et même si parfois ses réponses t'agacent plutôt qu'autre chose, ça a quand même le don de t'amuser. Et de s'imprimer dans différents coin de ta tête, au passage. Vous n'avez jamais envisagé de devenir psy ? Que tu fais mine de l'interroger, le sourire toujours au coin des lèvres. A la fois, tu ne doutes pas que ses idées bien arrêtées sur l'être humain, en plus de son bel esprit d'analyse, lui servent véritablement dans la vie de tous les jours. Surtout dans son métier d'avocate. Ce qui explique pourquoi elle a tant de succès. Parce que tu as tout naturellement fait quelques recherches sur elle depuis votre première rencontre. Et que tu sais désormais qu'elle est une avocate de renom, même si tu n'a vais jamais entendu parler d'elle jusque là. Pour la simple et bonne raison que tu n'as jamais eus besoin d'avocat, principalement. Tu es plus malin que ça. Tu ne te fais pas prendre. Tu n'as jamais eus à faire face à la justice. Et tu n'as évidemment pas l'intention de faire quoi que ce soit qui serait susceptible de te mettre dans une telle position. Ou plutôt, de ne jamais te faire prendre par qui que ce soit. Tu te penses assez malin pour ça. Comme tu es assez malin pour prendre le dessus, psychologiquement parlant, sur bien des personnes. Dont beaucoup de femmes.

Mais pas avec Cloé. Tu n'essaies même pas dans le fond. Parce qu'elle est une femme forte, comme tu le lui fais si sagement remarquer. A quoi bon prétendre le contraire quand l'évidence est là ? Je n'ai pas peur de vous. Que tu lui confirmes sans détour. Tu oses espérer que ce n'est pas la seule raison pour laquelle elle traîne dans ton sillage comme ça. Et qu'elle y revient. Que son but n'est pas juste de parvenir à te faire peur d'une quelconque façon que ce soit. En revanche, j'admets que vous me fascinez et m'intriguez pas mal. Tu continues d'être honnête. Même si ça peut revenir à prendre des risques avec une personne comme elle en face de toi. Tu prends le risque de toute façon. Parce que tu ne peux pas constamment rester sur le qui vive et taire tout un tas de trucs par peur quelconque. Surtout si vous êtes amenés à vous revoir tous les deux. Tu ne sais pas encore, bien sûr. Parce qu'il te semble que ça dépend surtout d'elle dans le fond. D'elle et de ses attentes et envies. Il semblerait qu'elle soit surtout en train de découvrir les possibilités de la galanterie chez un homme. A tel point, que ça te fait sourire quand elle t'interroge sur le matin que vous auriez pu partager si tu n'avais pas si "gentiment" été mis à la porte. Pour être tout à fait honnête, non ... J'étais persuadé que pour vous ce n'était qu'une aventure d'une nuit. Alors j'aurais juste disparu au cours de la nuit. Et tu n'es toujours pas certain de savoir quelles sont ses intentions.

Tu te tends un peu quand elle glisse une main sur sa cuisse. Et il ne fait aucun doute qu'elle sait parfaitement ce qu'elle fait. Et qu'elle s'y amuse. Il te semble, en tout cas, que c'est tout à fait son genre de jouer à tes dépends. Vos échanges demeurent toujours très distants. Comme si vous faisiez vraiment tout votre possible pour garder une certaine distance entre vous. Même lorsqu'elle mentionne le fait que vous passiez votre temps à vous analyser l'un et l'autre. Je n'ai pas l'impression de me sacrifier, non. Tu profites d'un stop pour lui accorder un bref regard. Je dois être un peu maso mais j'apprécie votre compagnie. Bien sûr que tu l'es, maso. Pourtant tu penses que vous allez pouvoir passer une agréable soirée en compagnie l'un de l'autre. Elle semble même apprécier ta galanterie, contre toute attente. Point qui a eut le don de la surprendre dans un premier temps. Maintenant, elle a l'air de vouloir juste en profiter. Et ce n'est pas pour te déplaire.

C'est donc bras dessus bras dessous que vous entrez dans la galerie où a lieu le fameux vernissage. Tu sais déjà que tu vas apprécier tout ce que tu vas voir. Et tout comme elle, tu ne te fais finalement pas prier pour refermer tes doigts autour d'une coupe de champagne. Ce sera assurément la seule que tu prendras ce soir. D'autant plus que tu as une autre bonne raison de ne pas boire : le fait que tu conduises. Très vite, la soirée semble vouloir/pouvoir tourner au vinaigre. Tu portes ton attention sur la jeune femme que semble te désigner la brune. Une charmante blonde qui a effectivement le regard posé sur toi. Un soupir t'échappe et tu détournes le regard alors même qu'elle s'approche de toi. Elle est de celles que tu as pris pour cible pendant un temps. Les choses étaient bien partis pour que tu ne la fasses tomber plus bas encore alors que vous formiez un semblant de couple. Avant d'apprendre qu'elle était la mère d'un bambin. Détail qu'elle te cachait en pensant que ça t'éloignerait d'elle. C'est ce qui est arrivé. Mais pas pour les raisons qu'elle s'imagine. Vous feriez ça pour moi ? Tu n'es pas certain qu'elle le pense vraiment, alors tu préfères demander. La galanterie me pousse à toujours mettre une fin propre à mes relations. Mais pas toujours à avoir de bonnes raisons de rompre. Que tu précises, innocemment, avant que la blonde n'arrive à votre hauteur. Sourire forcé sur les lèvres. Sarah ! Quelle surprise. Ou pas en vérité. C'est grâce à elle que tu as découvert le peintre qui expose ce soir. Cloé, Sarah. Sarah, Cloé. Tu ne nommes pas les liens. Tu ne sais pas si ça a de l'importance. Ou plutôt, tu n'as pas envie de le faire.

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Jeu 26 Aoû - 18:51
Quick storm coming
@Morgan Fletcher

Elle ne sait pas s'il plaisante ou s'il est sérieux quand il lui demande si elle a déjà envisagée un jour, de devenir avocate. Un regard en sa direction pour voir s'il pense réellement que l'idée qu'elle se fait de l'être humain et de son côté malsain, pourrait le faire penser qu'elle a raison ou alors, qu'elle a un grand esprit d'analyse concernant les gens. « Avocats de père en fils en fille, je vous avoue que mon chemin était déjà tout tracé à ma naissance » et ce n'est pas pour lui déplaire finalement, car elle n'a jamais songé à faire autre chose et la justice, c'est bien quelque chose qui la motive terriblement. « De toute façon, je n'aurais pas la force d'écouter les problèmes des gens à longueur de journée, je ne suis pas très empathique. Même si parfois, je dois me résoudre à accorder de la compassion à certains clients » elle en passe des heures à écouter les gens geindre et se lamenter sur leurs sorts. « Pourquoi vous avez fait psy, d'ailleurs ? » qu'elle semble à présent s'interroger. Vouloir exercer ce métier, c'est forcément être quelqu'un de très curieux.

Elle n'est pas du genre à prendre ou même recevoir les compliments la belle brune et il faut dire que quand Morgan se laisse aller à quelques confidences et qu'il admet être fasciné par la femme forte qu'elle est. Elle se sent forte, supérieure même. Pas à lui, mais tout simplement supérieure aux autres femmes qui sont tout son contraire et qu'il semble préférer. Elle en rougit presque un peu. « Je vous intrigue ? Pour quelle raison ? Parce que je vous tiens tête » elle répond à sa propre question et n'émet même pas un remerciement ou un commentaire positif, elle se reprend néanmoins. « J'imagine que je dois vous remercier d'être si charmant avec moi ? Je vous avoue que je ne suis pas habituée à ce qu'on complimente autre chose que mon physique » et c'est un fait. Les hommes ne s'intéressent jamais trop longtemps à la femme qu'elle est et il faut dire, que ça lui fait tout de même un bon effet positif que d'entendre ces mots de la bouche du psy. De plus, il semble tout à fait honnête ce soir, de quoi casser certains murs, à commencer par celui de la méfiance pour la brune. « Ce n'était qu'une aventure d'une nuit, mais il s'avère que vous avez aussi piqué ma curiosité » elle aussi peut être tout à fait honnête à ce propos. Si à la base, elle ne cherchait que du sexe pur et dur, il s'avère tout de même qu'il a réussi à stimuler un peu son envie d'en savoir plus à son propos. « Ce n'est que partie remise » sous-entendu relativement évident à comprendre.

À ce sous-entendu, c'est sa main qui vient se glisser sur sa cuisse, ne serait-ce que pour chatouiller le beau brun. Pour l'enflammer un peu plus et lui faire perdre sa rigueur légendaire. Il reste ceci dit tout à fait calme, elle ne s'attendait pas à plus de toute manière. Encore une fois, il arrive à la faire rire un peu. « Vous êtes maso » qu'elle confirme en terrant ce rire derrière des yeux presque brillants tant il peut être charmant parfois. Il aime donc sa compagnie et il est évident, qu'elle aussi. L'ambiance se fait moins électrisante et plus douce. « Moi aussi cela dit, j'apprécie votre compagnie » ils partagent donc le même trouble qu'est le masochisme.

C'est enfin l'un accroché à l'autre qu'ils pénètrent dans cette salle où expose le fameux peintre cher au cœur de Morgan. Elle s'étonne de le voir prendre une coupe de champagne, mais ne se fait pas prier pour trinquer. « À quoi pourrions-nous donc trinquer ? » l'amitié, la galanterie ou tout un tas d'autre chose. Son regard espiègle qui se pose sur lui avant de continuer leur route vers les peintures. Mais c'est sans compter sur une jeune femme et son regard insistant en direction du psy qui détourne le regard. La proposition que fait Cloé l'étonne elle-même. « Seulement si vous me promettez de ne pas m'embrasser par pur esprit de vengeance » elle ne connaît pas le lien entre les deux et elle ne veut pas servir d'objet qui rendra la blonde jalouse. Mais cette idée est vite balayée par Morgan lorsqu'il semble donner la raison de cette rencontre imminente. Elle n'a pas le temps de rebondir, Sarah est là. Et il faut dire que la blonde semble tout à fait pressée de revoir Morgan, ses yeux brûlants de haine, c'est en tout cas ce que peut lire Cloé. « C'est ta nouvelle victime, Morgan ? » qu'elle semble demander à celui-ci. Cloé reste quelque peu confuse, mais l'idée qu'elle soit une victime l’insupporte. « Nouvelle femme » qu'elle reprend, non sans avoir l'estomac un peu retournée à cette idée, mais elle s'est proposée, alors, elle tient son rôle. Et c'est un ''bon courage'' qui s'échappe des lèvres de la blonde pour l'avocate. Cloé reste confuse, en témoigne ses sourcils froncés.
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Ven 27 Aoû - 22:38
Quick storm coming.
Sa réponse ne te surprend qu'à moitié. Tu as bien compris qu'elle bossait avec et pour son père et donc deviné que c'était une sorte d'héritage. Mais tu t'es imaginé qu'elle avait quand même eut un peu le choix dans tout ça. Ou plutôt, qu'elle s'était un jour posée la question des études à suivre pour faire comme son paternel ou autre chose justement. Mais à sa façon de te répondre tu penses saisir que ça n'a pas tout à fait été ainsi. Qu'elle s'est donc "contentée" de faire ce qui était attendu d'elle finalement. Vous n'avez donc jamais eus à vous poser la question de ce que vous feriez plus tard ? Ca a toujours été une sorte d'évidence ? Que tu l'interroges en affichant un brin de curiosité. Parce qu'il faut croire que tu aimes à continuer de la découvrir. Qu'elle arrive à t'intéresser plus que tu n'as envie de l'admettre. Et elle t'offre même quelques autres informations. Comme le fait qu'elle ne soit pas une personne très empathique. Pas de quoi t'étonner pour le coup. Au contraire, tu dois reconnaître que tu t'y serais quand même un peu attendu à ça. Pour autant, tu ne fais pas de commentaire et n'affiches pas même un sourire. Tu prends sur toi. Histoire de ne pas la vexer ou même l'énerver. Elle peut s'emporter si vite. Or, ton but n'est pas de la foutre en rogne ce soir encore. D'autant plus qu'elle t'a gentiment invité pour le coup. Tu préfères profiter.

J'ai toujours aimé essayer de comprendre les gens autour de moi. Le fil de leurs pensées. Les raisons de leurs comportements ... Et tu trouves que ce sont de bonnes raisons. Des raisons tout à fait logiques et normales finalement. En tout cas, ce sont vraiment celles ci qui t'ont poussé dans cette direction. Le fait qu'ensuite ça se soit transformé en autre chose, ça n'a pas grand chose à voir avec ça. Ainsi tu peux simplement être honnête avec elle. Ce que tu es toujours quand tu précises qu'elle t'intrigue elle. De quoi la faire réagir et la faire s'interroger. T'interroger toi, aussi. Oui, en partie pour ça. Votre force de caractère, votre façon d'être et de vous comporter. Là encore, tu n'as pas de raison de tourner autour du pot ou d'essayer de lui mentir. Puisqu'il n'y a certainement rien de mal à tout ça dans le fond. Tu n'es pas même certain qu'il s'agisse de vrais compliments d'ailleurs. Ce ne sont que des faits concernant sa personnalité qu'elle connaît forcément. Elle se connaît elle même. Du moins tu oses l'espérer pour elle. Et sa question te fait sourire. Doit-elle te remercier ? Bien sûr que non. Je ne cherche pas à être charmant. Je suis seulement honnête. Et tu cites de simples faits. Qui te paraissent évidents pour le coup. Encore un peu et vous m'avouez que je vous ais hanté ces derniers jours. Ce qui ne te déplairait pas. Toi qui fait ce qu'il faut pour que ça arrive chez tes proies.

Néanmoins, c'est sans détour que vous vous avouez le fait que vous appréciez la compagnie l'un de l'autre. Ce qui relève effectivement du masochisme. C'est sans doute parce que tu l'es, que tu vas trinquer avec elle. Trinquons simplement à cette soirée. Que tu proposes avant de porter la coupe à tes lèvres pour goûter à ce fameux champagne. Mais le plaisir est de courte durée alors que l'une de tes plus récentes ex, débarque. Tu n'es pas bien sûr de savoir ce que tu as le droit de faire ou non avec la jolie brune qui te tient compagnie et accepte de jouer le rôle de la petite amie. Du moins l'image que vous pourrez temporairement renvoyer. Victime ? Que tu répètes, faussement amusé. Je ne suis pas bien certain que l'on puisse considérer Cloé comme une quelconque victime. Tu tournes la chose à la dérision pour marquer le fait que ça ne colle pas du tout avec la personnalité de la brune. Tu pinces un peu les lèvres quand la blonde souhaite bonne chose à Cloé. Ton regard s'assombrit. Alors elle tourne les talons sans demander son reste et s'en va. De toute évidence, je ne laisse pas toujours un très bon souvenir. Autant jouer la carte de l'ironie pour dédramatiser la chose. Bien sûr, Sarah a réalisé sur la fin, que tu n'étais sans doute pas l'ange que tu paraissais être au départ. Une fois que tu as relâché ton emprise, certainement.

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