BIENVENUE (futur·e) CTTien·ne
On se retrouve sur Discord on se fait une bouffe ?

Le forum fête son second anniversaire. Merci à tou·te·s
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 :: Détente :: trash can. :: Rps (terminés et abandonnés) Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
one of us now (alexis)
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 29 Déc - 10:38

one of us now (alexis) Tumblr_pb9ief2mfU1tu1gjuo4_250

〞 one of us
(west side, une ruelle), ft. @alexis lupizeal

Dernière couche sur le gâteau avant de poser la cerise parce qu'ils ne peuvent pas prendre le risque qu'elle la fasse à l'envers. Un atout compétent, presque indispensable parce que la gamine les a détrôné plusieurs fois avec ces produits fait maison. Et s'il passe lui faire un petit coucou ce soir, c'est simplement pour qu'elle comprenne où est sa place. En ce moment plus que jamais, les Bloody boys ont besoin de personnes sur qui ils peuvent compter. Méfiance de mise. Il a besoin d'être certain lui. Alors avec l'accord d'son acolyte, il s'est dirigé dans la direction d'sa maison, sa moto qu'il gare un peu plus loin dans la rue. Quelques renseignements pris pour accentuer la pression et le voilà qui part à sa trace. Après quelques minutes d'attentes devant chez elle. Patiente comme vertu. Il la voit sortir, ses pas qui rejoignent les siens dans l'ombre, sa discrétion qui détonne totalement avec sa carrure imposante mais il sait comment ne pas se faire remarquer. Si on le voit, c'est qu'il souhaite être vu. Et quand elle entre dans cette ruelle vide, il sort de sa planque pour prononcer son nom de sa voix grave et rauque. Alexis. Forcément, elle se tourne, un volte face où leurs regards se croisent, les iris sombres d'Ezechiel qui fixent vivement ceux de l'herboriste. Elle qui a beaucoup de talent si l'on en croit les dires de ses comparses. Pas que ça lui serve pour autre chose le Traffic. Ezechiel qui refuse catégoriquement d'ingurgiter toutes ses merdes. Déjà parce qu'il a souvent aperçu le résultat sur l'humain mais aussi parce qu'il est du genre à aimer garder le contrôle et la maitrise des situations. Ses pas résonnent sur le sol. Le vent s'engouffre, envoyant valser sa chevelure sur le côté. Celle qu'il a laissé filer contre ses épaules. Il avance jusqu'à arriver à son niveau.  Ce serait quand même con qu'elle s'échappe et qu'il doivent lui courir après. Il n'a pas prévu ça pour ce soir, alors cette distance réduite qu'il maintient lui permettra d'arrêter toute tentative de fuite. La carrure un peu planqué sous le manteau mais qu'elle doit deviner aisément. Elle qui ne ferait pas le poids contre lui. A moins qu'elle dispose d'un taser ou d'un truc dans le genre. Pas de bol pour elle, il a l'habitude de ces merdes et se trouve être plutôt vif pour tuer les attaques dans l'œuf. Lui qui participer à trop de violence, lui qui aime jouer de ses poings, la peur de la mort qui ne l'étreint pas une seule seconde. Peut être parce qu'il ne tient pas vraiment à la vie dans l'fond. A son niveau, il fronce les sourcils, son petit corps qu'il vient faire voler contre le mur le plus proche plus violemment qu'il ne l'aurait voulu. je fais parti des bloody boys. il pose le contexte avant de reprendre, son regard qui la fixe ardemment tandis que ces mots sortent comme des coups de poings. Elle est sous son emprise physique. je tenais à te souhaiter la bienvenue. ça sonne comme de l'ironie. Ou en tout cas, c'est une façon très particulière de dire bienvenue.
Code - Brenda
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 31 Déc - 2:46





One of us



FT. @Ezechiel Smith

Elle venait de conclure une nouvelle journée dans ce monde fou. Après avoir jeté son sac sur un fauteuil et être passée sous la douche, Alexis changea de tenue. Elle choisit un legging, déterminée à faire un petit tour du quartier pour prendre l'air. Par-dessus un t-shirt, elle glissa un pull épais qui lui tiendrait chaud en toutes circonstances.

Elle récupéra sa poubelle puis ses clefs et quitta le studio. Ses petites baskets crissèrent sur le sol du hall lorsqu'elle en tira la porte. Elle jeta le sac dans un container et traversa la rue après avoir attendu qu'une voiture la dépasse. Le froid mordait doucement ses chevilles découvertes. Elle accéléra le pas. Soudain, elle perçut de un mouvement. Ses sens entrèrent en alerte. On prononça son nom.

Alexis fit volte-face. Un homme se tenait devant elle. Il affichait un air patibulaire qui déclencha aussitôt une tension chez la jeune femme. Sa silhouette s'approcha encore. Elle savait ce qui l'attendait. Voilà plusieurs jours qu'elle attendait ce moment. Elle soutint son regard. Cependant, elle n'avait pas anticipé de se faire plaquer au mur. Il la maintenait avec force.

"Je fais parti des bloody boys." Ses yeux la transperçaient. Il jouait de sa force, de son inflexibilité dont la doctorante savait qu'il était inutile d'essayer de s'extraire. "Je tenais à te souhaiter la bienvenue."

Alexis était partagée. Ce coup de pression, elle l'attendait depuis longtemps. La présence du gang lui pesait depuis des jours. Elle s'attendait à voir débarquer un représentant qui lui rappellerait quels engagements elle venait de prendre. C'était aujourd'hui. Elle était passée des regards par-dessus son épaule aux stratégies de défense soigneusement étudiées dans son esprit lors de ses trajets entre le laboratoire et son appartement. Pétrie d'appréhension, elle avait passé 72 heures sans sommeil avant de trouver enfin du répit auprès d'un tiers.

Elle connaissait son rôle, ses objectifs... ses compétences. Ils ne lui tourneraient pas autour éternellement. Ils ne la menaceraient pas éternellement. En fait, cela avait plutôt intérêt de cesser. Alexis ne supportait pas d'être guidée comme une brebis. Ses décisions lui étaient propres ou n'étaient pas. Elle se refusait le droit de rompre son le poing féroce de son nouveau collaborateur. Alors, elle afficha un petit sourire. De circonstance, compte tenu de l'ironie du propos de l'homme qui lui faisait face. Dans un faux soupir lourd de sous-entendus, elle s'exprima enfin :

"Quelle poigne ! Y avait longtemps qu'on m'avait pas plaquée au mur comme ça." Elle plongea son regard dans le sien. Il ne pouvait pas vouloir l'amocher. L'impressionner, oui. Mais prendre le risque qu'elle leur file entre les doigts ? N'importe quoi. "Il avait un peu tes yeux." Elle le dévisagea lentement. Trop lentement pour que ça n'en devienne pas gênant. "Mais pas tes muscles. J'espère que je garderai un aussi bon souvenir de toi. En tant que collègue, évidemment."

Alexis appréciait les ambiances de travail décontractées. Jusque là, les choses s'annonçaient plutôt mal mais elle gardait espoir. Si ces individus étaient admirés pour leur charisme, qu'en était-il de leur humour ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 31 Déc - 10:27

one of us now (alexis) Tumblr_pb9ief2mfU1tu1gjuo4_250

〞 one of us
(west side, une ruelle), ft. @alexis lupizeal

Ezechiel intervient très peu auprès des "employés" des bloody boys, à dire vrai quand on est amené à croiser sa route, c'est en général plutôt mauvais signe. Ce soir, ce n'est pas le cas, c'est simplement pour poser les bases. Pour que cette fille entende bien qui est le patron et ne tente pas de se déjouer de leurs emprises. Elle qui, d'après Robin, serait plutôt du genre électron libre. Il n'avait pas évoqué cet humour entre sarcasme et cynisme. Malheureusement pour elle, Ezechiel n'est pas tellement du genre comique. Il aime l'humour noir quand c'est sa langue à lui qui se délie mais certainement pas quand il en est la cible. Son regard qui d'vient plus sombre encore, si bien que le marron se transforme en noir. Dans d'autres circonstances, elle aurait pu éveiller autre chose que de la colère chez lui mais il n'aime pas tellement qu'on le prenne pour un con. Et c'est clairement ce qu'elle est en train de faire, il n'est pas dupe. Oh mais dis donc, Robin ne m'avait pas dit qu'on avait affaire à un clown. Sa hargne se fait sentir tandis qu'il serre un peu plus vivement l'étreinte, sa main portée à son cou, presque délicatement dans un premier temps. Puis dans un sourire digne du joker, il vient serrer, juste un peu, juste pour qu'elle manque d'air, quelques secondes à peine. Pas de quoi la mettre en danger mais ça devrait suffire à lui faire ravaler sa fierté. Et enfin, il l'espère, elle sera plus attentive à ses mots. Ceux qu'il ne dit pas pour rien. Plutôt avare en mots et taciturne. Il est pas du genre à tailler une bavette en déblatérant sur le beau temps. Suite à ça, il vient relâcher la pression et dire froidement, son sourire qui l'a quitté : bien, j'ai ton attention maintenant ? Sa main se détache de son cou pour se plaquer contre le mur, tout près de son visage, histoire d'endiguer toute tentative de fuite. j'aime pas tellement me répéter. Elle a l'air d'être une fille intelligente ceci dit, avec un plan adéquate, elle pourrait surement se sortir de cette situation si elle le voulait vraiment. Mais elle a raison. Il n'a pas prévu de lui faire du mal. Pas véritablement. Il tient juste à lui faire peur. Comme un chien qui marque son territoire en pissant. Qu'elle se rassure, ce n'est pas de cette façon qu'il a prévu de terminer cet entretien. Elle qui, comme tout individu ou presque, ne lui inspire que méfiance. Et il attend sa réponse pour relâcher un peu cette étreinte forcée, il veut d'abord être certain qu'elle est prête à écouter ce qu'il a à dire, le mieux serait d'ailleurs qu'elle ferme sa bouche pendant qu'il parle mais c'est pas gagné si ? Elle a l'air d'avoir des trucs à dire.
Code - Brenda
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Jan - 23:26





One of us



FT. @Ezechiel Smith
"Oh mais dis donc, Robin ne m'avait pas dit qu'on avait affaire à un clown."

Le monsieur n'était pas content. Alexis réprima un sourire. C'était l'une de ces situations où, même si elle savait pertinemment qu'il ne fallait rire en aucun cas, la situation gardait un comique menaçant de lui déclencher plus qu'un rictus. Elle ferma les yeux et souffla quelques secondes. Non pas par peur, mais pour éviter de faire de ce charmant collègue un ennemi dès le premier jour.

Il monta une main vers son cou. Ses phalanges se resserrèrent lentement. Elle soutint son regard, qui s'assombrissait de plus en plus. Elle manqua d'air mais ne s'agita pas, rougissant doucement sans détourner les yeux de l'homme qui s'efforçait de l'effrayer.
La pression cessa. Elle se dissipa. Alexis inspira un peu plus profondément que d'habitude. Sans plus.

"Bien, j'ai ton attention maintenant ?" Il lâcha sa gorge, y laissant un marquage temporaire qui s'étiola peu à peu. A la place, il posa sa paume à côté du visage de la jeune femme. "J'aime pas tellement me répéter."

Comme ce sérieux était décevant. Elle avait pourtant misé sur l'attitude charismatique, la puissance du garçon. Quelle manifestation de masculinité fragile lui offrait-il là ? Il devait se prendre au sérieux, hein ? C'était à lui de dicter le ton. De faire peur. D'impressionner. De décider du tour que prendrait la situation. Seulement voilà : Alexis n'était pas sensible à ce genre de numéro. Si elle avait ressenti une petite attirance malsaine dans leur jeu de pouvoir quelques minutes auparavant, il lui était désormais impossible de le considérer avec autre chose que de l'ennui.

Sans sourire cette fois, elle le regarda sans le voir. Elle n'était plus vraiment avec lui, mais absorbée par ses réflexions qui la mobilisèrent entièrement pendant près de deux secondes. Alors, elle revint à elle. Puisqu'il voulait du formel, elle lui en donnerait. Elle se redressa, se tendit, le dévisagea l'espace de quelques secondes. Puis elle adopta la même attitude qu'avec ce porc qui l'encadrait au labo. Un professionnalisme tout ce qu'il y avait de plus froid, juste assez cordial pour ne pas friser le mépris de trop près.

"J'aurais aussi écouté sans tentative d'intimidation."

Il ne la connaissait pas. Ce n'était pas sa faute. Elle, qui aurait volontiers offert un échange chaleureux, se dérobait face à ce grossier passage en force. C'était comme ça dans les gangs. Il fallait régner par la terreur. Mais Alexis, on ne la gouvernait pas. Pas plus qu'on ne l'étranglait pour se sentir aux commandes. Elle avait choisi de coopérer. De mettre son talent au service d'un homme dont elle se méfiait et d'une organisation dont elle désapprouvait formellement certains agissements. Mais elle avait choisi. Pas à cause de sous-entendus grotesques sur sa disparition si elle faisait le mauvais choix. Pas par seul appât du gain.
C'était par volonté d'aller plus loin dans la découverte. D'approfondir les connaissances qui pourraient un jour servir à soulager des patients.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 6 Jan - 20:58

one of us now (alexis) Tumblr_pb9ief2mfU1tu1gjuo4_250

〞 one of us
(west side, une ruelle), ft. @alexis lupizeal

La subtilité qui n'est pas mise en exergue, elle ne se démonte pour autant. Elle reste là, à le fixer sans rien laisser transparaitre, pas même une lueur qui traverse son regard. Et si ce comportement aurait pu générer une envie d'pousser le vice plus loin et plus fort, elle impose en réalité une certaine forme de respect tandis qu'il s'éloigne d'un pas pour continuer de l'observer en silence cette fois. Quand elle annonce que la tentative d'intimidation était inutile, il fronce les sourcils. Pour lui, ce n'est pas le cas. Pour lui, c'est nécessaire, règne de terreur, parce que c'est par la peur qu'il a toujours obtenu tout ce qu'il désirait. Les échanges cordiaux qui n'font pas tout à faire parti de son quotidien. Et même s'il ne semble pas l'avoir effrayé une seconde, il a l'impression d'avoir pointé du doigt ce qu'il avait à dire. Elle qui a compris ce qui se passerait si elle cherchait à jouer avec le feu. Il ne ressent pas l'besoin d'en dire beaucoup plus et se contente de : sache juste que si tu dois me revoir, c'est pas bon signe. Parce qu'Ezechiel ne pointe le bout de son nez que lorsque c'est absolument nécessaire. tu auras donc compris que si je suis là, c'est pour te dire de te tenir à carreau. Pas un mot, pas un échange qui ne passe pas par eux. S'il s'avère qu'une embrouille vient d'elle, elle aura droit à une petite visite musclé du grand gaillard qui lui fait face. Et Ezechiel sait tout ce qu'il y a à savoir pour la retrouver. Ce ne sera pas vraiment la peine de tenter de fuir. Et si jamais elle se transforme en fantôme, il pourra toujours s'attaquer à ses proches comme ce Stan. Un ami à elle dont elle semble très proche. Il ne prend pas le temps de prononcer son nom, elle a l'air d'avoir compris et il ne veut pas la dégouter. Robin qui a fortement suggéré au croquemort d'y aller molo. Il en a déjà mis une couche de son côté. Il n'a pas besoin d'en dire plus, ni d'en savoir plus sur ce qu'elle fait. Lui qui refuse catégoriquement de prendre le genre de substance qu'elle produit. Lui qui a toujours besoin de contrôler son environnement. Il croise finalement ses bras sur la poitrine, dans l'attente de savoir si la jeune femme à des questions ou autres. tu peux m'contacter en cas de problèmes avec un client. Parce que ça va dans les deux sens, ils veulent pouvoir faire confiance mais elle peut aussi compte sur sa présence musclée en cas de besoin. Après tout, c'est une femme et elle n'est pas à l'abris de rencontrer quelqu'un qui tente de lui voler sa came, de lui faire du mal ou autre. Elle peut le joindre. Alors il tend cette carte dans sa direction ou se trouve juste un numéro écrit à la main. Elle fait parti des leurs maintenant, qu'elle le veuille ou non. Elle n'a pas d'autre choix que de se conformer aux règles établies.
Code - Brenda
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Jan - 20:04





One of us



FT. @Ezechiel Smith

Il venait de froncer les sourcils. Ce geste apparemment anodin était lourd de sens. Quel signe de contrariété pouvait être plus parlant que cette flexion machinale ? Elle ne venait pas de lui livrer un secret. Elle avait simplement déclaré que la pression n'était pas utile. Il désapprouvait. Peut-être même qu'il était surpris par ce propos. La violence faisait-elle à ce point partie de son quotidien qu'il n'envisageait ses rapports humains qu'à travers elle ?

Non. Impossible. Découvrir naïvement qu'il y avait un mode d'interactions sociales au-delà de la violence supposait une vie de défiance qui serait insupportable. Personne ne pouvait s'extraire à ce point des rapports sociaux "normaux". Quel genre de bête faudrait-il être pour se satisfaire de faire peur, et rien d'autre ?

Alexis lui en voulut un peu. Cette micro-expression venait de raviver son intérêt. Maintenant, elle voulait savoir qui il était. Une volonté peu à propos... De toute évidence, ce rustre n'était pas là pour se faire connaître mais pour se faire voir. C'était bien différent. Déjà, il avait attendu qu'elle soit seule, isolée. Il s'était assuré de ce que personne ne puisse les suivre ou remarquer leur interaction. Il avait adopté une attitude menaçante sans ciller. Sans exprimer le moindre état d'âme. Méthodique. Serein.
Elle avait compris qu'il était coutumier de cela. Surtout, il était coutumier de pire.

"Sache juste que si tu dois me revoir, c'est pas bon signe." Ces mots furent prononcés comme pour confirmer les observations de la jeune femme. Évidemment qu'elle s'attendait à voir débarquer un gorille à un moment ou un autre. C'est juste qu'elle s'attendait... à plus bête. A une petite frappe. Musclée, certes, mais moins raisonnable. Il était surprenant qu'elle s'en sorte à si bon compte. De toute évidence, ils étaient trop fiers pour le dire, mais il y avait un minimum de respect là-dessous. Cela, Alexis savait l'apprécier. "Tu auras donc compris que si je suis là, c'est pour te dire de te tenir à carreau.

Elle hocha discrètement la tête. C'était sa manière de le rétribuer pour avoir mis fin à sa stratégie de la peur. Là, ils pouvaient avoir une conversation équilibrée. Sérieuse. Professionnelle. Il croisa les bras sur son torse et attendit quelques secondes avant de reprendre la parole.

"Tu peux m'contacter en cas de problèmes avec un client."

Alexis arqua un sourcil en entendant ces mots. La surprise passée, un sourire narquois mais sincère se dessina sur ses lèvres alors qu'elle saisissait la carte tendue. Elle réprima la vague de blagues qui la submergeaient. Cette situation devenait franchement absurde : la démonstration de force du départ jurait avec l'attitude prévenante de l'instant. Pourquoi pas, cependant. Peut-être l'avait-elle convaincu.

Elle regarda le bout de carton quelques secondes. Les numéros étaient écrits sans plus d'informations. Glissant la carte dans sa poche arrière, elle releva les yeux vers son interlocuteur. Un nouveau sourire étirait ses traits. Celui-ci était non seulement amical mais sincère. En toute transparence, Alexis n'était pas du genre à faire semblant, de toute façon. "Ca ne me dit pas comment je dois t'appeler."

Il ne s'était pas présenté. Une mauvaise habitude chez les membres de ce gang. Alexis n'appréciait pas ce manque de politesse mais voulait bien lui laisser le bénéfice du doute. Il arrivait, quand on était trop occupé à plaquer des inconnues contre les murs, que l'on oublie de passer par les éléments de présentation les plus rudimentaires. Au contraire, Alexis condamnait en bloc l'attitude de leur patron. Non content de l'avoir faite enlever, il avait eu le toupet d'esquiver sa question. Ce n'est pas qu'Alexis le méprisait. C'est juste qu'elle ne l'aimait pas. Pour cette arrogance qui le caractérisait. Et cette infâme irrespect chronique, aussi.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Jan - 21:11

one of us now (alexis) Tumblr_pb9ief2mfU1tu1gjuo4_250

〞 one of us
(west side, une ruelle), ft. @alexis lupizeal

Elle observe ses traits avec une insistance qui le gêne fortement. Lui qui n'a pas conscience qu'elle est en train de percer son personnage à jour en quelques secondes à peine. Visiblement plus doué que lui pour comprendre l'humain. Parce que oui, gosse violent, il est né dedans, un peu comme Obélix avec sa potion magique. A l'heure où il aurait du jouer au football avec ces copains, il trainaient dans les escaliers en bas de son immeuble et il chipait ce qu'il pouvait dans les voitures dont il brisait les vitres. Ca a pris une toute autre tournure le jour où il a commis son premier meurtre. Il avait quatorze ans. S'il n'a pas été trop loin et qu'il précise même qu'elle peut appeler en cas de soucis, c'est parce qu'il a conscience des qualités de la jeune femme et de son importance pour le réseau. Qu'elle ne se sente pas pousser des ailes non plus, personne n'est irremplaçable dans ce milieu. Elle ne fait pas exception à la règle et c'est ce qu'il a voulu prouver ce soir. Même Ezechiel n'est pas irremplaçable dans le fond, ou Robin, après tout, les faux pas seraient pas plus tolérés chez l'un ou chez l'autre. Le comportement du vice président irréprochable. Parce que c'est pour lui une forme de respect envers les siens que de se tenir à carreau. A sa question, il la fixe quelques secondes. Il n'a rien contre l'idée de lui donner son prénom même s'il ne voit pas bien ce que ça peut changer pour elle de savoir comment il s'appelle. Il ne lui donne pas ce numéro pour passer des soirées à bavasser ou l'inviter à venir boire un coup un soir de solitude, seulement en cas d'urgence. Et qu'elle n'essaie même pas de le joindre si ce n'est pas crucial, elle serait mal reçue. Ezechiel. sa voix qui résonne dans la rue trop silencieuse. Un prénom intéressant quand on sait qu'il appartient à un ange, une super idée qu'elle a eu sa mère. Putain, elle devait être bien bourrée voir défoncé quand elle a choisi de le nommer ainsi. Lui qui s'est souvent fait appelé le "croquemitaine" dans son ancien groupe. Aujourd'hui, il a fourré ce surnom à la poubelle même s'il continu de lui ressembler. Lui qui amène la mort. seulement pour les urgences. qu'il dit, froid, sans s'attarder, celles qui nécessite une action précise et immédiate, sinon, elle peut joindre le QG. Eux seront plus à même de gérer. Mais il se tient disponible pour ceux qu'il considère comme méritant et cette gamine est un véritable atout pour leurs business, elle risque de le faire florir même si elle ne sait pas vraiment ce dans quoi elle s'est embarqué. Enfin, c'est pas comme si elle avait vraiment eu le choix.
Code - Brenda
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 8 Jan - 19:02





One of us



FT. @Ezechiel Smith

L'ange déchu. Difficile à assumer comme prénom. Alexis voulait surtout éviter d'avoir à lui trouver un surnom dans son téléphone. "Seulement pour les urgences." Il avait tenu à la calmer tout de suite. Sympathique, comme début de carrière. La jeune femme cligna trois fois des yeux sous l'effet du vent froid qu'il venait de souffler. C'était une situation peu confortable mais elle ne comptait pas s'en formaliser.

Son sourire avait disparu, mais mieux valait prendre tout ça au second degré. Après tout, moins elle côtoierait des malfrats mouillés jusqu'au cou, plus elle aurait de chances de mener tranquillement sa barque. Faire des soirées popcorn-plaid avec les collègues de labo n'était déjà pas une bonne idée. La raison voulait qu'on ne se lance pas de ce genre d'activités avec des gens qui étranglaient autrui entre seize et dix-sept heure les jeudis après-midis.

"Ça me semble préférable."

Elle mourrait d'envie de savoir, cela dit. Ce n'était pas le moment, ni le lieu, ni la personne pour entrer en grande conversation. Pourtant, sa curiosité la dépassait. Elle se demanda d'abord si Ezechiel était un produit de tous les effets pervers du trempage dans ce genre d'organisation ou bien s'il se retrouvait là sans en avoir eu vraiment le choix. Elle n'avait pas grandi dans un environnement difficile. En fait, l'une des raisons de l'équilibre d'Alexis était très certainement sont cadre familiale particulièrement stable. Elle avait eu la chance d'avoir deux parents en santé plutôt correcte, aimants et capables d'exprimer leurs sentiments. Cette sensibilité l'avait beaucoup aidée. Parce qu'elle était capable d'empathie, elle se figurait plus simplement ce que chacun et chacune pouvait ressentir dans une situation donnée, à un instant précis. Souvent, elle cherchait à lire les pièces dans lesquelles elle entrait. Elle s'efforçait d'étudier les relations de pouvoir comme elle étudiait les coupes de tissus sous son microscope : avec patience, curiosité et espoir. Espoir parce que, généralement, il arrivait un moment où elle tombait sur de l'inattendu.

Il n'était pas commode celui-là. C'était même une porte de prison. Cependant, force était d'avouer qu'il semblait tenir mordicus à faire respecter les fameuses règles. Peut-être était-il encore plus convaincu que Robin de leur nécessité et de leur bien-fondé. Elle n'arrivait pas à percevoir ce qui la faisait tiquer. Il avait juste l'air de prendre ça trop au sérieux pour être au même niveau que le dealer qui l'avait surveillée à plusieurs soirée puis enlevée.

"Qu'est-ce que tu fais ? A part gérer les personnes gênantes, je veux dire. La partie émergée, quoi."

Alexis allait devoir mener de front deux occupations extrêmement prenantes dans les prochains mois. Il lui faudrait commencer doucement dans le gang. Appliquer ce qu'elle avait déjà réussi à développer avec succès. Gagner leur confiance. Ensuite, et ensuite seulement, elle accèderait au nécessaire pour faire décoller leur production. Ezechiel n'était pas prêt. Robin n'était pas prêt.
Sa curiosité payait toujours dans le travail. Et aujourd'hui, elle était disposée à aller très loin.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 8 Jan - 22:29

one of us now (alexis) Tumblr_pb9ief2mfU1tu1gjuo4_250

〞 one of us
(west side, une ruelle), ft. @alexis lupizeal

Elle est un peu étrange cette fille. Elle le regarde trop intensément, comme si elle cherchait à lire en lui. Lui, il s'dit que c'est parce qu'elle consomme les produits qu'elle fait. Les rapports humains qu'il comprend pas tout à fait en vérité, encore moins quand ils sont si perceptible aux yeux de son interlocutrice. Elle qui observe et comprend, lui qui n'regarde même pas. Lui, il s'en fiche. Il ne se pose pas toutes ses questions sur le ressenti des autres ou sur la raison qui les pousse oui ou non à agir de la sorte. Si ça lui plait, il le dit et inversement. Mais quand elle lui demande ce qu'il fait de sa vie, il ouvre grand les yeux, assez surpris qu'elle le prenne pour une de ses copines avec qui elle va papoter à la terrasse d'un café. Il se demande même si elle est sérieuse pendant une seconde. Sans sourire, ses iris croisent les siens. Visiblement oui puisqu'elle le regarde, attendant qu'il parle. j'ai une tronche à raconter ma vie ? qu'il grogne comme un vieil ours aigri. C'est quoi cette merde. Sa question n'attend bien sur aucune réponse, elle est purement rhétorqie. Et au cas où elle se demande, c'est non. Ezechiel ne raconte déjà pas sa vie à ceux qu'il considère comme des amis alors il va pas confier quoi que ce soir à cette fille. Surtout qu'elle pourrait bien essayer de soutirer des informations pour le compte de quelqu'un d'autre. Et d'un coup, sa méfiance reprend du grade tandis qu'il la fixe. Il fronce les sourcils et ajoute : bonne soirée. Pas un mot de plus. Pas de son côté à elle non plus. Il va l'avoir à l'œil ceci dit. Il ne sait vraiment pas quoi penser de cette fille et ça le perturbe grandement. C'est vrai, c'était quoi cette question. Il ne s'en remet pas vraiment lui. Il se demande ce qu'elle a réellement cherché à savoir. Sa parano qui prend le dessus tandis qu'il lui montre déjà son dos, quittant la ruelle sagement choisie pour lui faire face. Il vient ensuite mettre son casque sur la tête et poser son cul sur sa moto pour se rendre chez lui et cumuler quelques heures de sommeil. Vie trop agitée. Entre son boulot de jour et son boulot de nuit, il ne se souvient même pas de la dernière fois qu'il a fermé les yeux pour une nuit complète et ces cernes parlent pour lui. Il démarre et déjà, l'engin s'échappe au loin.

sujet terminé one of us now (alexis) 1272255247
Code - Brenda
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: