Nos yeux se parlaient des heures en silence @Elijah HartwoodElle n'a jamais vraiment été pour ou contre les tatouages la brune, elle se dit juste que ce peut être aussi moche que beau suivant la manière dont c'est fait. Visiblement celui d'Elijah semble pas mal, il est précis et visuellement agréable. Lorsqu'il parle de tous les autres elle s'étonne quand même qu'il ait pu en être capable, lui cet enfant si sage et calme. Même si les tatouages de nos jours ne sont plus des actes de rébellion simple ou d'appartenance à un mouvement, elle s'étonne quand même. Elle se dit d'ailleurs qu'il doit les cacher ailleurs sur son corps, car elle ne voit que celui-là. « Je l'ai su plus tard ... Mais on a été assez malins pour lui faire croire qu'on révisait uniquement » car qu'on se le dise, ce n'était pas du tout le cas. Les talons de la mère Hartwood entendus dans l'entrée qui menait à la chambre d'Elijah et ils se séparaient aussi vite qu'ils s'étaient collés l'un à l'autre. Ils étaient un peu comme des aimants à l'époque et ça semblait convenir comme ça.
Lorsqu'il semble revenir sur le fait qu'il est persuadé que Delilah lui aurait bien évidemment dit qu'elle était amoureuse de lui, Cloé ne peut que rire, un rire qui se veut un peu moqueur, car il ne semble pas voir l'évidence. Elle en est réellement persuadée au fond d'elle. « Oui, un peu comme toi à l'époque quand j'ai dû enfin t'embrasser pour que tu avoues que tu m'aimais bien et depuis longtemps » car ça a toujours été elle qui a initié les choses entre eux. Il était un peu timide Elijah et c'est pourtant cette timidité qui a attiré la belle. Il était doux aussi avec elle, il la respectait et il ne l'a jamais brusqué, pas même quand elle a dit qu'elle préférait prendre ses distances. Certainement, car elle tombait amoureuse de lui et qu'elle en avait peur, mais ça, elle ne le saura jamais.
« Évidemment, je garde toujours tout » et tout les souvenirs dans sa tête aussi, grande mémoire qui lui permet de se rappeller de beaucoup de choses. Pendant qu'il regarde ce collier et cette photo elle s'approche du bar en face d'eux pour y sortir deux shooter et une bouteille d'alcool fort, pourquoi pas après tout, si ça peu les détendre un peu plus. Elle revient vite vers le policier qui semble se rappeler de ce jour. « Trois points de sutures, autant te dire qu'elle est toujours bien là » souvenir gravé à jamais en elle, elle ne risque donc pas d'oublier cette journée ni même le policier. Elle lui tend un des shooter et met délibérément un petit silence avant de répondre. « Pourquoi ? Tu veux la voir ? » car si c'est bien ce qu'il souhaite, à moins qu'il décide de lui retirer sa jupe, peu de chance qu'il puisse la voir. Elle se dit d'ailleurs que sa réponse est assez suggestive, mais il la connaît assez pour savoir qu'elle ne mâche jamais ses mots la belle. CRIMSON DAY
Le passé qui amuse et qui surprend. Souvent différent de ce qu'on a vu. Surtout en ce qui concerne Elijah qui semble intelligent sur beaucoup de point en dehors peut être de ceux qui touche à ses émotions. Déjà à l'époque, il n'était pas bien doué pour exprimer ses ressentis ou même ses désirs, Cloé qui était obligé de tout initier. Pas par manque d'envie, jusque parce qu'il manque de confiance. Parce qu'il est trop timide ou trop respectueux pour faire mieux. Oui je me demande encore si elle y croyait vraiment. Bien sur qu'ils ne révisaient pas. Sans doutes que l'policier auraient eu de meilleures notes si c'était le cas. Lui qui n'a jamais été bon pour les études. Lui qui n'a jamais su se saisir des opportunités qu'on lui a présenté. Il avouera volontiers son manque de prise d'initiatives. Pour ma défense, j'étais persuadé que tu me voyais même pas. Parce qu'elle était le genre de femme que l'on observe et désire du coin de l'œil sans jamais envisager qu'une histoire puisse se confirmer. Cloé était et sera toujours une femme bien au dessus de ce qu'il mérite. Trop bien pour lui.
Il a pas mal de souvenirs de cette relation, de cette histoire. La seule qui a véritablement compté dans le passé. Ce n'était pourtant pas si sérieux mais cette amourette l'a mené dans des chemins qu'il n'aurait jamais pensé expérimenter. La mémoire de cette journée escalade gravée dans sa mémoire. Il avait vraiment paniqué ce jour là, parce qu'elle ne s'était pas loupé la gamine. Mais elle ne s'était pas éteinte pour autant à l'époque, flamme qui continue de perdurer malgré les épreuves. Cloé est le genre de femmes qu'on abat pas facilement. Il lui faut subir un tas d'épreuves pour admettre une défaite, voir ne jamais l'admettre du tout. Il la voit se redresser et servir deux shooter. Ce n'est pas dans ses habitudes d'abuser de l'alcool. Au contraire, il a plutôt tendance à être un garçon modéré, comme dans tout ce qu'il fait en vérité mais comment refuser quoi que ce soit à Cloé. Elle qui a toujours cette forme d'emprise sur lui malgré les années qui ont défilés. Son shooter dans la main, elle demande s'il veut voir la cicatrice et son visage tout entier devient rouge vif. même pas cap. qu'il lâche dans un sourire, il sait bien qu'elle l'est et se trouve trop joueur pour le coup. Il la fixe d'un regard sournois avant d'avaler d'une traite le contenu de son mini verre.
Code - Brenda
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Lun 21 Juin - 17:54
Nos yeux se parlaient des heures en silence @Elijah HartwoodIl doit bien se douter qu'elle ne devait pas croire que deux jeunes gens qui s'aiment bien se retrouve dans une même pièce uniquement pour étudier, de toute façon les parents sont souvent plus malins que les adolescents, c'est quand ceux-ci deviennent des adultes eux-mêmes qu'ils peuvent oser espérer déjouer leurs parents. Elle lui sourit alors et d'autant plus quand il précise que pour sa défense il pensait qu'il était inexistant. « C'est vrai, j'ai toujours eu de la peine à faire passer mes émotions, aujourd'hui encore » d'ailleurs quand on rencontre Cloé la première chose que l'on pense souvent c'est qu'il s'agit d'une jeune femme froide et sans sentiment. En réalité, elle ne sait juste pas comment les transmettre et surtout elle ne s'ouvre pas si facilement que ça de ce côté, alors elle peut bien comprendre qu'à l'époque c'était compliqué pour Elijah.
La photo, le collier, toutes ces choses remontent de bons souvenirs de leur idylle passée, un semi-couple, un semi-quelque chose, mais qui faisaient bien la paire. Ils étaient et sont probablement toujours très différents l'un de l'autre, mais il faut croire que les opposés s'attirent pour de vrai, en effet. Lorsqu'elle va prendre les shooter, elle sait bien qu'elle risque d'essuyer un refus de la part de celui-ci, déjà à l'époque il n'appréciait pas trop ces liqueurs qui venaient perturber son œsophage ainsi que son esprit, mais c'est sa manière à elle de voir son état d'esprit justement, elle le connaît assez pour savoir ce qu'elle peut ou non faire avec lui. Étonnement il semble boire celui-ci d'une traite, surtout quand elle semble le provoquer en lui demandant s'il veut la voir cette cicatrice. Elle le voit, son visage devenir tout rouge, comme à l'époque en fin de compte, c'était elle l'étincelle du duo. « Eli .. Ne me tente pas, tu sais bien que j'en suis capable » il le sait et peut-être bien que c'est ce qu'il cherche au final.
Elle boit son shooter à son tour, d'une traite, sans le quitter des yeux et en ressert deux nouveaux, il risque d'en avoir besoin, sauf s'il perd connaissance avant. Elle se rapproche un peu plus de lui et relève un peu sa jupe, la fameuse cicatrice faisant son apparition à moitié. Elle ne s'empêche pas de le fixer tout du long, car c'est comme ça qu'elle fonctionne la belle, elle provoque et impose les choses. « Si tu veux vraiment voir l'autre moitié, il va falloir y mettre du tiens » invitation à échanger quelque chose qu'ils n'ont plus fait depuis longtemps. S'il refuse elle ne lui en tiendra pas rigueur, elle le test simplement, car elle aime le voir perturbé, perdre ses moyens, ça la fait toujours autant sourire d'ailleurs. Elle doute quand même qu'il puisse oser le faire, car il est timide, mais peut-être qu'il a changé de ce côté avec les années. Après tout pourquoi ne pas se remémorer tout les souvenirs, surtout les premiers, sans exception. CRIMSON DAY
Il ne peut la blâmer pour ces difficultés à exprimer ses sentiments. Lui même n'a pas plus de talent de ce côté là. Des années et des années qu'il est amoureux d'une femme avec qui il n'a jamais vraiment parlé. Peut être même que le jour où il le fera, il se rendre compte qu'il se gourre sur toute la ligne et qu'elle n'est en rien l'être qu'il a fantasmé tout ce temps. je sais. qu'il croit bon de préciser. Parce qu'elle a beau être un mur, il pense la connaitre un peu ou du moins, il se ventera seulement d'en savoir plus qu'elle ne le croit sur l'ancienne elle malgré ces difficultés à livrer ses émotions. Les souvenirs sont doux. Ceux de deux adolescents qui se sont découverts. Une première fois suivi de plusieurs. Même là, c'était un peu maladroit à l'époque et loin d'être parfait. Ca se rapprochait plus du mignon que du grandiose dans le fond et ils le savent tous les deux.
L'atmosphère se tend, devenant sensuelle. Il ne sait pas pourquoi il joue de cette façon avec le feu. Cloé qui le laisserait brûler au milieu des flammes s'il décide d'y mettre la main. Le rouge lui monte au joues quand elle soulève sa jupe. Juste un peu. Juste de quoi le foutre dans un état dingue. Il détourne le regard. Entre gêne et incapacité à réagir calmement. Il voit presque flou quand elle l'invite à aller un peu plus loin dans ce jeu malsain. Déglutition difficile. Dire qu'il est simplement venu retrouver une ancienne amie. Ou peut être qu'une part de lui espérait plus de ses retrouvailles. Elle le fixe de ce regard chatoyant et il ne sait plus bien où il est. Totalement noyé dans ce regard émeraude. Elle lui fait perdre ses moyens et elle le sait. Il l'observe, tentant de contrôler son esprit, son cœur qui bat trop vite et sa confusion. Est ce vraiment une invitation à plus où ... il lirait mal les signaux qu'elle envoie ? Il avale d'une traite ce second shooter servi. Ca ne peut que lui faire du bien dans cette situation, histoire de l'aider à relâcher un peu la pression. C'est dans un élan maladroit qu'il vient entrechoquer ses lèvres un peu trop durement contre les siennes. Ce goût fruité qui vient le saisir de plein fouet. Danse de ces deux bouches qui se connaissent et se retrouvent. Il fait une connerie. Il le sait. Tant pis. Maintenant qu'il est là...
Code - Brenda
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Mar 22 Juin - 19:54
Nos yeux se parlaient des heures en silence @Elijah HartwoodElle ne sait pas trop à quel moment exactement, tout est parti en vrille. Peut-être n'aurait elle pas dû le provoquer, pas dû le tenter ainsi. Au fond d'elle, il y avait toujours cette part d'innocence que possède Elijah qui lui permettait de penser qu'il ne serait pas capable d'aller au bout de sa requête, de sa provocation pour être exacte. Et pourtant, elle s'est bien trompé. Il faut croire qu'avec le temps les gens changent et elle remarque que pour lui, ça semble être plutôt positif. Elle se dit même que c'est un bonus pour elle et pour lui, car un si bel homme ne peut pas rester à faire juste plaisir visuellement aux femmes, il faut qu'il ose s'imposer et montrer de quoi il est capable. Il le montre donc à l'instant même ou elle relève un peu sa jupe, quand elle lui dit que s'il veut voir le reste il doit un peu y mettre du sien. Quelle réaction elle attendait ? Elle n'en a pas la moindre idée, mais celle qu'il a en ce moment semble lui plaire.
Lèvres qui se percutent maladroitement, elle ne s'attendait pas vraiment à ça, elle n'a d'ailleurs pas le temps de lui rendre son baiser, il semble déjà regretter ce qu'il vient de faire. Pourtant, à Cloé, ça lui fait du bien, du bien de se remémorer ces souvenirs qu'elle garde précieusement en elle. Il faut dire qu'il est bien le seul homme qu'elle ait fréquenté avec lequel elle a été douce et patiente. En grandissant elle est devenue ce genre de femme qu'on veut avoir mais qu'on ne peut pas, ce genre de femme qui décide avec qui et comment elle couche et non l'inverse. Ce soir, elle se laisse donc aller, charmer presque lorsque leurs lèvres se décollent et qu'elle le regard, il a l'air timide et pourtant si attendrissant. Elle revoit le Elijah adolescent et son cœur bat un peu plus fort, incroyable qu'après tant d'années elle ressente toujours la même chose pour lui, elle l'apprécie, c'est certain. Elle sait qu'elle ne peut pas le laisser ainsi, sans quoi il ne prendrait pas les devants, alors, comme à l'époque, c'est elle qui initie le geste suivant. Elle laisse ses escarpins se détacher de ses pieds pour pouvoir venir se mettre à califourchon sur lui, la suite des événements ne laisse aucun doute. Elle l'embrasse à son tour, son regard teinté d'une belle couleur qui vient plonger dans celui du brun. Sa main qui vient délicatement se poser sur son menton, elle dirige le visage de celui-ci vers sa cuisse pour que ses yeux s'y posent. Elle remonte un peu plus cette foutue jupe qu'elle aimerait déjà voir au sol et prend la main du policier, la posant sur cette fameuse cicatrice, qu'il peut caresser à sa guise. « Elle est toute à toi » sous-entendu qui ne peut pas le laisser de marbre, la cicatrice, la cuisse et même son corps tout entier peut bien lui appartenir pour la nuit. CRIMSON DAY
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