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Blinding Lights.
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Dim 18 Juil - 19:29
Blinding Lights.
Tu aurais sans doute mieux fait de la prévenir au préalable. De prendre cinq minutes pour l'appeler et lui demander si elle était bien chez elle à cette heure ci. Mais à la fois, tu sais quasiment sans l'ombre d'un doute, que c'est le cas. Parce qu'elle est allée chercher son fils à l'école à cette heure ci. Elle qui est une mère exemplaire qui prend toujours le temps de bien s'occuper de son garçon. Quitte à mettre sa vie de femme entre parenthèse et sa vie professionnelle, un peu de côté. Elle semble, en tout cas, être moins importante que son rôle de mère. Tu le sais parce que tu sais que ses horaires sont aménagés en fonction de ce rôle là. Ce serait peut-être une toute autre histoire si elle était encore avec le père de Miguel. Ou avec un tout autre homme susceptible de jouer ce rôle là. Peut-être qu'elle grappillerait quelques heures supplémentaires pour augmenter ses chances d'un jour ouvrir son propre salon. Parce que tu sais que c'est son rêve. Tu n'as pas besoin de discuter davantage avec elle pour le savoir. C'était déjà un peu ce qu'elle avait en tête quand vous étiez jeunes et que vous vous entendiez encore bien. Tu ne doutes pas que ce rêve n'a pas changé et est toujours dans un coin de sa tête. A attendre le bon moment pour se réaliser.

Tu ne sais pas réellement, bien entendu. Mais peut-être que vous allez réussir à réapprendre à vous connaître tous les deux. Tu as l'impression que vous avez fait la paix la dernière fois que vous vous êtes vu. Soit, tu prends peut-être tes rêves pour des réalités. Mais tu veux y croire. Toi qui n'es pas aussi optimiste que tu veux le faire croire à qui te regarde, pour une fois tu veux réellement l'être. Parce qu'elle te manque Lola. Elle te manque, l'amitié que vous aviez. Et tu ne sais pas si vous êtes encore compatibles à l'heure actuelle alors que vous avez tous les deux tant changés. Mais tu veux voir par toi même. Tu veux tenter ta chance. Et pour ça, il te faut prendre le risque qu'elle ne réagisse pas si bien que ça à ta présence. Il faut que tu ailles la voir pour lui donner ces fameux dessins réalisés en grande partie par son fils. La peinture ayant séchée depuis un petit moment maintenant. Tu aurais pu venir dès le lendemain pour ça. Mais tu n'as pas du tout osé. Tu as préféré rester enfermé chez toi les jours qui ont suivit. Parce que le moindre chamboulement du genre, est susceptible de te faire entrer dans une phase positive ou dans l'autre.

C'est finalement une semaine après, jour pour jour, que tu viens frapper à la porte de son appartement. La boule au ventre, comme à chaque fois que vous vous croisez par hasard. Peur véritable qui te ronge de l'intérieur. Et si elle t'envoyait carrément bouler ? Si elle te claquait la porte au nez après avoir récupéré les peintures de son fils ? C'est évidemment une possibilité.  Et c'est ce genre de peurs plus ou moins irraisonnées, qui font que tu oses de moins en moins de choses. Que tu fais du surplace depuis trop longtemps. Tu prends sur toi pour cette fois. Tu frappes à la porte de chez elle. Et quand elle ouvre, tu t'efforces d'avoir l'air tout à fait naturel. La poignée de dessins en main, que tu lèves pour les lui montrer. Comme promis ... Que tu tentes un peu bêtement. C'est peut-être le fait que tu débarques à l'improviste, qui va l'agacer et lui couper toute envie de t'attarder dans les parages. Si tu étais plus organisé, plus adulte et plus posé, tu aurais fait ça. Tu aurais pris ton téléphone pour l'appeler au préalable et lui demander ses disponibilités. Mais tu n'es rien de tout ça. Tu es trop instable pour ce genre de connerie. Et tu es certain que c'est typiquement le genre de chose qu'elle ne doit pas supporter. Quoi que dans le fond tu n'en sais rien. A part le fait qu'elle te trouve insupportable avec ton humour limite et tes excès, tu ne sais pas/plus ce qu'elle pense de toi.

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Dim 18 Juil - 21:42


Il faisait chaud. Genre vraiment chaud. Dans le salon le ventilateur tournait à fond dans l’espoir d’apporter un peu de fraîcheur mais la vérité c’est qu’il brassait juste de l’air chaud. Son appartement était chouette l’hiver parce qu’il avait tendance à emmagasiner la chaleur alors ça lui coûtait pas trop cher de chauffage pour être bien avec Miguel. Le revers de la médaille c’était l’été quoi. Miguel avait pris une petite douche avant d’aller à sa chambre pour faire ses devoirs et Lola lui avait remplis une petite thermos de thé glacé pour l’aider un peu à tenir. Elle aussi avait filé sous la douche et lorsqu’on frappe à la porte elle jure un peu, surprise au milieu de ladite douche !

Alors elle sort un peu précipitamment, elle attrape une culotte qu’elle enfile à l’arrache et la première robe qui dépasse de la banse à linge pour la passer tout aussi rapidement. Lorsqu’elle ouvre la porte, ses cheveux lui dégouline dessus et on pourrait la suivre à la trace avec les traces de pas que ses pieds mouillés ont laissés sur le carrelage ! Du coup, elle est presque pas surprise de voir que celui qui l’a fait sortir aussi précipitamment, c’est Stan ! C’était pas de sa faute mais niveau « pire timing du monde » il frappait super fort. Enfin ça aurait pu être pire en vrai et passé le premier instant de surprise, Lola esquisse un petit sourire. Ou grimace un sourire mais le cœur y était, c’était juste inhabituelle comme situation.

« Salut. »

Autant commencer par là ! Lola récupère les dessins avant de se pousser pour laisser Stan rentrer. Son bras cogne la porte et elle vient rapidement frotter le bleu que l'autre brute à laissé à cet endroit. C’était la cause numéro un du verrou tout neuf sur sa porte d’ailleurs. Elle s’était fait une frayeur et elle était vaccinée pour quelques semaines !

« vas-y entre. Faudrait pas que tu prennes froid genre. Miguel est dans sa chambre, il fait ses devoirs, si tu veux lui dire bonjour. »

Tandis qu'elle ironise un peu sur la météo, Lola indique le couloir et la direction pour aller à la chambre en question. Chez elle c’est pas aussi classe que chez Stan mais c’est vivant, coloré, décoré… Et avec quelques jouets qui traînent, on devine vite qu’un enfant vit là aussi quoi.

« je te sers un truc à boire ? »

Elle savait même pas ce qu’elle avait dans le frigo… Du coup elle préfère prévenir :

« Si tu veux un truc frais c’est de l’eau ou du thé glacé… »

Ca laissait pas tellement de possibilité mais bon. Lola referme la porte derrière Stan, repoussant les deux verrous avant de tourner la clef dans la serrure et puis elle vient jeter un œil au dessin avec l’attention que seule une mère a pour ce genre de gribouillage ! Encore qu’il était doué son p’tit loup… Il se démerdait drôlement bien pour un enfant de son âge, on voyait qu’il était très sensibilisé au dessins ! Et à Stan elle explique :

« Depuis la semaine dernière il essai de recopier tes dessins dans l’album que tu lui as offert. »

Elle aurait préféré que se soit elle le modèle de son fils mais bon… De toute évidence de ce côté là c’était mort quoi ! Lola attrape une serviette sur une pile de linge plié qui attendait qu’elle prenne le temps d’aller le ranger et elle commence à se sécher les cheveux.

« Ouais, il fait une chaleur du diable et c’est que le début d’après la météo. On doit pas être fait sur le même modèle toi et moi, j’ai l’impression que je vais littéralement fondre et toi on dirait que ça te glisse dessus ! »

Lola n’aurait pas pu dire si elle était admirative ou effrayé par cette indifférence à la chaleur ! Mais bon, ça devait pas toujours être comme ça… Enfin elle supposait quoi !

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Dim 18 Juil - 22:09
Blinding Lights.
Tu es un peu surpris de trouver une Lola totalement trempée quand elle t'ouvre la porte. De toute évidence, tu as mal choisis ton moment. Est-ce que tu avais au moins terminé de te rincer ? Que tu ne peux t'empêcher de lui demander, mi-amusé mi-gêné par la situation. Parce que tu peines un peu à ne pas l'imaginer du tout dans sa cabine de douche. Ce qui est idiot et totalement déplacé. Au moins, elle n'a pas l'air tout à fait mécontente de te voir débarquer à l'improviste et t'invite même à entrer. Ce que tu ne te fais pas prier pour faire. Lui passant devant pour entrer dans l'appartement. Un appart' plein de vie. Ce qui te fait sourire. Oh je ne vais pas aller le déranger dans ce cas. Parce que tu sais que si tu l'arrêtes pendant ses devoirs, il va avoir du mal à s'y remettre. En partie parce qu'il va vouloir te montrer ses derniers dessins ou simplement te tenir compagnie. Et toi tu risques de tomber dans le piège et, consciemment ou non, à l'encourager à poursuivre ça. Alors qu'il ne fait aucun doute qu'il a plutôt tout intérêt à rester concentré sur ses devoirs. Tu attendras qu'il sorte. A moins que Lola ne te demande -gentiment- de t'en aller avant ça. C'est aussi une possibilité après tout. Elle n'est pas obligée d'accepter ta présence chez elle.

Qu'est-ce que tu t'es fais ? Que tu ne peux t'empêcher de lui demander quand ton regard est attiré par le bleu qu'elle vient de frotter de sa main. Tu t'imagines qu'elle a du se cogner dans quelque chose. Pourtant, le fait qu'elle referme la porte et replace plusieurs verrous, te fait froncer les sourcils. Ca craint tant que ça dans le coin ? Que tu oses finalement lui demander. Parce que ça te semble être beaucoup de précautions. Est-ce qu'elle craint pour leur vie à son fils et à elle ? Tu n'avais jamais envisagé l'idée selon laquelle une femme vivant seule avec son jeune fils, pourrait courir un vrai danger. Maintenant tu commences déjà à voir les choses un peu différemment. Et tu dois bien reconnaître que ça t'inquiète un peu. Un thé glacé c'est très bien. Je te remercie. Que tu prends enfin la peine de lui répondre alors qu'elle s'avance plus encore dans l'appartement. Elle même prend maintenant le temps d'étudier du regard les différentes "oeuvres" de son fils que tu lui as ramené. Sa petite annonce te fait sourire et te touche bien plus que tu ne voudrais l'admettre. Et comment il s'en sort ?

Tu enfonces les mains dans les poches de ton pantalon noir, alors qu'elle fait un constat qui te fait sourire. Tu la regardes frotter sa chevelure teinte, avec une certaine énergie. Je supporte assez bien la chaleur. Que tu es obligé de reconnaître. Mais je dois reconnaître qu'il ne fait pas aussi chaud qu'ici, dans mon appartement. Parce que tu ouvres tout en grand la nuit, que tu refermes quand le soleil se lève et que l'immeuble étant relativement ancien et en pierre, ton appartement garde la fraîcheur. Je supporte un peu moins bien le froid, si ça peut te rassurer et nous mettre sur un pied d'égalité. Tu n'es pas non plus extrêmement frileux pour autant. Peut-être que tu es juste relativement inconscient de tout ce qui se passe autour de toi. La plupart du temps, tu es surtout concentré sur ce qui se passe à l'intérieur. Ce qui se joue constamment dans ton cerveau malade et souffrant. Le secret c'est de passer plusieurs heures dans des endroits climatisés, dans la journée. Ou les douches froides toutes les heures mais c'est moyennement écolo.

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Dim 18 Juil - 22:28


Lola lève les yeux au ciel mais la vérité c’est que la question l’a amusé. Même qu’elle tire brièvement la langue à Stan avant de lui faire remarquer :

« Tu rigolerais moi si je m’étais cassée une jambe en venant t’ouvrir. »

Bon dieu, il l’aurait entendu hurler jusqu’en bas de l’immeuble si c’était arrivé et pourtant ça n’aurait pas été de sa faute. Enfin pas vraiment ! Mais Lola réagissait toujours autant de manière impulsive et même s’ils essayaient de ne pas se sauter à la gorge, y avait des limites qu’elle n’aurait pas su tenir avec qui que se soit !

Lola acquiesce à propos de Miguel. C’était bien de sa part parce que sinon elle sentait que les devoirs n’auraient plus été une priorité quoi. Les dessins terminent sur la table de la cuisine. L’îlot à l’américaine qui faisant la transition entre la cuisine et le salon lui permettait d’avoir toujours un peu Stan en visuel. Pour la marque sur son bras elle garde le silence un instant. Un silence un peu pincé. D’ailleurs elle frissonne malgré la chaleur évidente qu’elle éprouve. Lola ouvre le frigidaire mais sans regarder tout de suite à l’intérieur. Elle tourne la tête vers Stan, en proie à de multiples émotions sans savoir vraiment sur laquelle s’arrêter.

« Non c’est... »

Elle en revient à la porte et aux verrous. Ca lui ressemble pas trop d’hésiter. Mais c’était encore tout frais dans sa tête.

« J’ai fait une mauvaise rencontre l’autre soir en rentrant d’une soirée entre copines. »

Lola optait pour la vérité, même si elle n’entrerait pas dans les détails plus. Ce type lui avait dit qu’il les tuerait, Miguel et elle. La raison lui disait qu’il n’avait aucun moyen de savoir qui elle était mais c’était le principe de précaution qui avait guidé son achat pour le nouveau verrou.

« Ca m’a fait flipper. J’ai posé un verrou. »

Mais surtout, reprenant son petit tempérament habituel, elle demande sur un ton très impératif :

« Pas un mot à Juan. »

Il allait lui dévisser la tête, surtout si elle se retrouvait à lui avouer qu’elle avait coupé par un raccourcis franchement craignos et que c’était comme ça qu’elle avait bien faillit finir le visage sous les poings d’un type énorme et effrayant.

Elle sort le thé glacé pour venir en remplir un grand verre et une fois la bouteille dans le frigo à nouveau Lola revient près de Stan pour lui donner son verre.

« Pas de moral non plus. J’ai pris un taxi pour rentrer et ça m’a coupé l’envie de sortir pour l’instant. »

Ca reviendrait, parce que Lola n’avait jamais été un oiseau docile lorsqu’elle avait l’impression d’être en cage mais pour le temps que ça durait…

« C’est vrai ? Il fait bon dans ton appartement ? Moi je suis à deux doigts d’aller me vautrer sur le carrelage la nuit dans l’espoir de retrouver de la fraîcheur. »

Toujours un peu dans l’exagération mais bon, ça n’avait pas changé depuis l’adolescence, ça devait pas trop surprendre Stan. Et pour répondre à propos des talents de Miguel en recopiage de dessins, elle plaisante :

« Ben c’est pas encore du grand Stanley Turner mais si j’étais toi je me méfierais parce qu’un petit mexicain va me voler mon boulot ! »

Pour ressortir les clichés un peu raciste que sa famille, comme toutes les familles latino du coin, entendaient de temps en temps. Sauf que c’était avec humour quoi ! Stan avait toujours trop traîner avec Juan pour être le genre à penser qu’il y avait un fond de vérité dans ces remarques limites.

« Non mais ça reste injuste, cherche pas. Moi non plus je kiff pas trop le froid. »

Et même, rieuse :

« Moi je colle mes pieds tout froid sur mon copain au milieu des draps pour les réchauffer ! »

Un autre cliché, juste pour rire. Et à propos des bonnes méthodes pour se rafraîchir :

« Ben tu vois, quand t’es arrivé j’avais choisit la méthode pas écolo là… ! »

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Dim 18 Juil - 23:12
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Ce n'est pas que tu rigolerais moins. C'est que tu ne rigolerais même, pas du tout. Mais ça c'est une évidence que tu n'as probablement pas besoin de lui dire. D'autant plus que très vite, c'est sur son bras où est logé un bleu, que ton attention se porte. En plus du fait qu'elle ferme sa porte avec non pas un mais trous verrous. De quoi t'inquiéter et te pousser à craindre le pire. Une mauvaise rencontre ... Que tu répètes, les sourcils hauts. Tu ne sais pas bien ce que ça signifie. Si elle s'est tout à fait faite agresser ou si elle a "seulement" eut la peur de sa vie. Le fait est que toi ça t'inquiète. Et que t'es déjà à ouvrir la bouche pour lui faire remarquer qu'il aurait sans doute fallut qu'elle vous contact, son frère ou toi. Qu'elle demande de l'aide ou qu'elle aille se réfugier chez quelqu'un. Mais elle reprend la parole pour te couper la tienne. T'ordonner de ne surtout rien dire à Juan. Alors que refermes la bouche et hoches positivement la tête. Tu as effectivement tout intérêt à garder ça pour toi, si tu ne veux pas te mettre de nouveau mal avec elle. Et effectivement, tu n'as pas tant envie que ça de te mettre mal avec elle alors que vous recommencez tout juste à échanger avec naturel et sans avoir l'air sur le point de vous prendre la tête tous les deux.

Je ne lui dirai rien. Que tu confirmes quand même. En espérant qu'elle te croira sur parole et ne va pas plutôt se méfier. Mais t'es en sécurité ici, c'est sûr ? Oui parce que maintenant il y a peu de chance pour que tu ne t'inquiètes plus du tout pour elle et son fils. Même si ça fait bien des années qu'elle se débrouille seule avec lui. Et ça, tu le sais bien. Ce n'est pas comme si tu avais quoi que ce soit à ajouter à sa vie d'ailleurs. Si ce n'est, apparemment, ta peur qu'il ne lui arrive quoi que ce soit. Qui est probablement idiote et irrationnelle. Ce n'était sans doute l'affaire que d'une fois. D'une seule mauvaise rencontre. Qui semble ne l'avoir marqué à qu'à demi, puisqu'elle est déjà en train d'enchaîner avec cette histoire de grosses chaleurs qui semblent vraiment la mettre mal. Apparemment, elle ne supporte pas du tout l'été et se demande comment tu fais pour avoir l'air presque frais. Soit, ce n'est pas du tout le genre de termes qu'elle a utilisé pour te décrire. Mais ce n'était pas si loin non plus.

Oui. Mon appart' est plutôt bien situé et l'immeuble est en pierres. Mais l'hiver il y fait relativement froid ... Il n'y a donc pas que des avantages. Tu affiches une moue un peu surprise quand elle mentionne le fait qu'un "petit mexicain" va te voler ton boulot. Avant de rire un peu quand tu réalises que c'est évidemment une plaisanterie. Bien sûr que c'en est une. Il y a de la place pour tout le monde dans ce genre de milieu. Du moins pour les personnes talentueuses. Mais tu ne doutes pas que Miguel est talentueux ou qu'il le deviendra avec le temps et de l'entraînement. En tout cas, tu veux y croire. Parce que tu adores ce gamin, que tu adores sa mère et que tu adores son oncle. Bref, tu adores toute la petite famille alors tu ne peux leur souhaiter rien d'autre que du bonheur et de la réussite. Petite hésitation qui te prend quand elle mentionne en riant, qu'en hiver elle colle ses pieds froids à son petit ami. Sentiment de panique, un peu, à l'idée qu'elle ait un petit ami dont tu ne connais pas encore l'existence. Ton petit ami ? Que tu ne peux d'ailleurs t'empêcher de lui demander. Et si elle te confirmait le fait qu'elle ait quelqu'un dans sa vie, qu'est-ce que t'y ferais au juste ? Rien, bien sûr. Merci pour le verre. Que tu souffles en portant ledit verre à tes lèvres.Je vais pas vous déranger trop longtemps. J'attends juste de pouvoir saluer Miguel et je file. Tu n'as rien d'autre à faire, soit. Mais tu n'es pas certain que ta présence soit réellement désirée non plus.

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Dim 18 Juil - 23:47


Ouais… Et c’était pas tant qu’elle voulait pas DU TOUT en parler qu’elle avait encore la voix de ce type dans les oreilles qui lui disait de la boucler si elle voulait pas qu’il s’en prenne à elle et à Miguel. Il lui avait dit qu’il en avait rien à foutre de son gamin et croyez-la : ça avait l’air absolument sincère. Aujourd’hui encore elle ne savait même pas comment elle en avait réchappé. Ou peut-être qu’elle donnait trop d’importance à ce qui s’était passé. Elle en avait fait quelques cauchemars par la suite. Heureusement que Kat avait été là lorsqu’elle était rentré, ça lui avait permis de se recentrer un peu, probablement.

Stan promet de ne rien dire à Juan et Lola a un petit sourire un brin triste pour lui en guise de remerciement. Et puis elle acquiesce à propos de sa sécurité.

« Il sait pas où j’habite. C’est plus psychologique que réellement nécessaire. »

Ca marchait à moitié mais c’était toujours mieux que rien. Et si ça pouvait peser dans la balance :

« Si un type louche venait tambouriner à ma porte j’appellerais les flics, Juan, tout le quartier le saurait fait moi confiance ! »

Elle aurait bien dit qu’elle l’appellerait lui aussi. Surtout qu’elle avait eu une pensée pour lui au milieu de cette agression. Mais les choses recommençaient tout juste à avoir un peu d’allure entre eux et Lola ne savait pas vraiment si ça se disait. Et surtout, elle voulait pas qu’il plaisante sur le fait qu’il viendrait pas tout en ayant la conviction qu’il ne dirait pourtant jamais un truc de ce genre. Même quand il avait été un gros con, Stan n’aurait pas été du genre à lui dire une horreur pareille.

Le sujet passe a quelque chose de plus soft et Lola fait signe à Stan de passer au salon avec elle. Elle se laisse tomber de travers sur le canapé, laissant la serviette retomber sur ses cuisses. Mais Stan n’a pas suivit le mouv’ et pour cause : il semble soudainement déjà sur le point de partir et Lola fronce un peu les sourcils. C’était pas la blague sur les latinos, visiblement cette fois il l’avait comprise sans qu’elle doive l’expliquer ! C’était visiblement plutôt le concept du petit ami qui posait problème.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

Elle rit un peu, gentiment moqueuse :

« Ca te défrise que je puisse avoir un copain ? »

Ou bien le naturel revenait au galop et il allait lui faire une blague moyennement drôle sur le fait qu’elle était incapable de garder un mec, la preuve avec le père de Miguel ? Fallait qu’elle arrête de prêter des intentions méchantes à Stan mais au moins elle ne faisait aucune de ces réflexions à voix haute quoi.

« J’ai pas de copain. Je disais ça comme ça, pour le cliché. »

Ca lui faisait bizarre de le dire comme ça à Stan, comme si elle se justifiait. Pourtant elle se sent obligée d’ajouter :

« La plupart des mecs que je rencontre ça leur vend pas forcément du rêve de savoir que j’ai un gosse de 7 ans qui m’attend à la maison. »

Et se faire sauter dans l’arrière salle ou les toilettes d’une boîte ou d’un club c’était pas forcément son délire. Alors elle avait pas été une sainte vierge pendant ces sept dernières années, elle avait trouvé des hommes à son goût et peut-être qu'elle avait bavardé avec quelques uns parmi eux en soirée sans que ça prête à aucune conséquence. Pour eux, elle avait pas de raison au fait qu’ils ne soient pas entré dans sa vie. Même pas cinq minutes le temps de faire "semblant que". C’était juste pas les bons, qu’est-ce qu’elle pouvait dire d’autre ?

« Du coup tu restes ou tu pars finalement ? »

Parce que soudainement il lui semblait que l’un avait conditionné l’autre non ? Stan était bien, détendu… Et puis à l’idée qu’elle ait un copain, il voulait filer à l’anglaise. En tout cas, Lola fait remarquer :

« Je suis sûre que t’as une vie intime beaucoup plus passionnante que la mienne et je te fous pas dehors pour autant. »

Mais bon, elle avait davantage l’envie de leur arracher les yeux à elles qu’à Stan, ça aidait. Finalement elle attrape un feutre de son fils qui traîne sur la table basse avant de le tendre à Stan.

« Tiens, viens t’asseoir. Tu te souviens quand on faisait ça quand on était gamins ? »

Se dessiner dessus. A l’époque Stan avait déjà plus de talent qu’elle mais elle l’avait rattrapé à sa façon, même si leurs styles étaient très différents aujourd’hui. Elle aimait les pastels, les jolis carpes koi, les motifs floraux…

Elle insiste avec son feutre tendu avant d’allonger ses jambes sur le canapé, désignant de sa main libre une cheville.

« Tu me fais un papillon ? Là, sur la cheville ! »

Lola jette un regard à ladite cheville avant d’en revenir à Stan. Il était beau, elle avait au moins le droit de le penser. Et elle lui adorait ces tatouages discrets et pourtant impossible à rater sur son visage. Ca attirait le regard sur ses yeux si expressifs. Bref... C’était presque enfantin comme demande mais c’était une façon de reprendre là où leur relation avait capoté aussi. En plus, ça allait peut être l’encourager à poser ses fesses sur ce canapé plutôt qu’à regarder du côté de la sortie. Maintenant qu’il avait fait tout ce chemin...

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Lun 19 Juil - 17:57
Blinding Lights.
Tu aurais aimé être dans la liste des personnes qu'elle aurait le réflexe d'appeler en cas de pépin. Mais tu sais que c'est trop demander. Vous commencez à peine à renouer un semblant de relation tous les deux. Il ne faudrait pas tout gâcher si rapidement. D'accord ... Tu ne sais pas si ça te rassure vraiment tant que ça ou non. Mais au moins tu sais qu'elle ne compte pas rester seule et se défendre par ses propres moyens s'il venait à y avoir un souci de ce genre. Ce qui te rassure quelque peu. A aucun moment pourtant, il n'est question d'un éventuel petit ami que tu n'aurais pas vu venir. Raison pour laquelle la suite te surprend tant. Quand elle mentionne son habitude qui consiste à coller ses pieds froids aux jambes de "son petit ami". C'est aussi ce qui te bloque sur place. Idiot planté au milieu de la pièce, verre en main. Et pas loin de tourner les talons pour t'en aller aussi. C'est idiot sans doute, puisqu'il ne se passe rien entre vous et que son petit ami n'aurait donc pas à craindre grand chose. Sans parler du fait que tu n'es pas bien certain de représenter un danger, compte tenu du fait qu'elle t'a toujours bien fait sentir qu'elle ne ressentait pas la moindre attirance pour ta petite personne, Lola. Tu t'es habitué depuis le temps, très clairement.

Non non … C'est juste … Que je ne savais pas... Que tu tentes d'expliquer un peu gauchement. Tu as vraiment l'air d'un idiot là. Tu ne sais pas comment elle va interpréter la chose. Tu oses croire qu'elle ne va pas te voir comme un idiot qui serait amoureux d'elle. Ce n'est pas le cas. Enfin si. Mais non. Bien sûr que non. Ce serait sacrément con de tomber amoureux d'elle compte tenu de votre passif compliqué dans le genre. Mais tes sentiments de parfait crétin sont probablement là depuis bien longtemps. Plus que tu ne l'admettras jamais. Ah ... Belle conclusion que tu lui offres quand elle te précise que non, il n'y a pas de petit ami. Tu ne saurais expliquer la vague de soulagement qui te traverse soudainement. Même si tu n'en montres rien. Tu prends vraiment très fort sur toi pour ne réellement rien montrer. Ne pas avoir l'air trop heureux à cette annonce. Surtout pas alors qu'elle t'explique une partie des raisons pour lesquelles elle est toujours célibataire, sept ans après la naissance de son fils. C'est qu'ils n'en valent pas la peine. Ouais parce que toi, tu ne vois pas le problème du tout. Mais c'est probablement parce que t'es souvent un gamin toi même et que tu ne peux donc pas tout à fait voir le souci.

Je voulais juste pas déranger. Que tu te justifies pour expliquer la raison pour laquelle tu envisageais plus ou moins clairement de t'en aller. Mais elle insiste et t'invite même à t'asseoir près d'elle, sur le canapé. Tu comprends ce qu'elle veut quand elle attrape l'un des feutres de son fils. Un sourire qui finit par prendre place sur ton visage qui se détend sensiblement. C'est un retour en arrière qui est le bienvenue. Tu ne sais pas si l'idée lui plaît autant qu'à toi, de faire ainsi renaître quelques beaux souvenirs. Mais tu ne te fais effectivement pas prier pour la rejoindre. Verre déposé sur la table basse. Yeux qui se posent sur elle un court instant. Elle est tellement belle Lola. Tellement inspirante dans cette position lascive. En est-elle seulement consciente ? Tu en doutes un peu. Et si tu ne manquais pas de courage, tu le lui dirais probablement. Au lieu de ça, tu l'incites silencieusement à replier les jambes le temps que tu t'installes. Fesses posées sur les coussins du canapé et tu récupères ses jambes pour qu'elle les pose simplement sur tes cuisses. Bien sûr que je me souviens. Comment oublier tous ces beaux moments que vous avez partagé ? C'est avec beaucoup de concentration et d'application, que tu commences enfin à lui dessiner un papillon. A ta façon bien sûr. Mélangée à sa façon à elle. Des traits fins, délicats, à peine esquissés.. T'as encore les photos de tous les dessins que j'ai fait sur ta peau ? Que tu demandes, l'air de rien.

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Lun 19 Juil - 19:04


Les sujets qui fâchent, mettent mal à l’aise voir effraient un peu sont mis de côté et Lola aime autant ça comme ça. C’est sûr qu’il avait été tentant de se replier complètement sur elle-même, surtout juste après. Mais finalement, après deux ou trois jours, elle avait pris la décision de reprendre du poil de la bête et ça restait un objectif. Elle pouvait pas s’enfermer ici pour un type qu’elle ne reverrait sans doute jamais et que Miguel ne croiserait jamais non plus.

Du coup, reste le sujet de sa vie sentimentale qui semblait avoir eu autant d’intérêt que l’autre pour Stan. Lola plaisanterait bien à ce sujet mais elle n’avait pas envie de finir par souffrir la comparaison avec les filles de passage dans la vie de Stan. Les hommes et les femmes n’étaient clairement pas sur le même pied d’égalité à ce niveau là. Qu’importe combien Stan en tombait avec ses charmes et ses excentricités, il serait toujours considéré comme un Don Juan ou quelque chose comme ça. Elle, si elle avait ne serait-ce que pensé à sérieusement croiser la route d’autres hommes, on aurait trouvé mille raisons de la juger. Pas que se soit spécialement ce qui l'ait retenu. Elle avait fait sa difficile, on allait dire ça comme ça.

En vrai à côté de lui elle se sentait presque ignorante. A 30 ans passé et avec un enfant à charge, c’était un comble. Pourtant, sortit de ses premiers émois d’adolescente, de ses disputes avec Stan, du père de Miguel et… Du fantôme de Stan qui revenait peser sur elle sans qu’elle puisse s’empêcher de le garder là au lieu de le chasser de son placard, elle avait été « la bonne fille » que ses parents voulaient non ? Mais tout le monde l’oubliait parce que Miguel. Voilà, fin de l’histoire.

« Je te le fais pas dire. »

Que les mecs n’en valaient pas la peine. Ca l’a fait rire et en même temps, ça avait amené un peu de baume sur la solitude qui se rappelait parfois à elle. Pas que Lola se plaigne : elle était heureuse. Mais parfois elle se demandait s’il ne manquait pas quelque chose dans la vie de Miguel comme dans la sienne. En tout cas, ça faisait du bien que Stan ne la pousse juste pas dans une direction ou dans une autre.

Stan finit par venir s’asseoir et Lola ramène ses jambes à elle le temps qu’il prenne sa place, reposant ensuite le bout de ses jambes par dessus ses cuisses. Elle se penche légèrement, curieuse alors qu’il entreprend de lui dessiner ce fameux papillon qu’elle lui avait demandé. C’était une demande toute simple mais elle savait déjà que Stanley allait un peu transcender sa demande et faire quelque chose dans un style bien à lui… Et quelque part dans un style un peu à elle, maintenant qu’elle le voyait commencer.

La pointe du feutre glisse en douceur sur sa peau. Stan retient sa cheville fermement mais sans brutalité. Et tandis qu’il déplace très légèrement sa main pour se laisser un peu plus de place, Lola a un petit frisson discret qui lui remonte le long de l’échine.

« Toutes les photos non. Mais je dois en avoir encore quelques unes dans ma chambre chez mes parents. »

Lola continu d’observer l’artiste lui faire ce « tatouage éphémère » tout en posant sa tête sur le dossier du canapé, tranquille. C’était un petit moment rien que pour elle (ou pour eux disons) et c’était agréable.

« Juan a été mon cobaye quand on arrêté de le faire toi et moi. Mais franchement, tu veux pas voir les horreurs qu’il m’a dessiné dessus. »

Juan était pas l’artiste de la famille quoi. Et puis juste… Ca avait pas été pareil… Comme ces moments privilégiés passés avec Stan. Avec le recule, d’y songer là là, Lola se demandait si une part d’elle avait pas eu le béguin pour Stan à un moment. Elle le chasse juste de sa tête parce que ça voulait dire vivre encore plus mal le fait qu’ils se soient déchirés.

« Commence à réfléchir pendant que tu dessines parce que c’est mon tour ensuite. »

Comme à l’époque. Elle aussi elle avait bien l’intention de prendre son temps pour lui dessiner dessus tout en bavardant tranquillement…

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Lun 19 Juil - 21:12
Blinding Lights.
Tu n'es pas mécontent de savoir qu'elle n'a personne dans sa vie Lola. Ce qui est pourtant très égoïste de ta part. Parce que tu aimerais la savoir heureuse. Parce que t'es même du genre à souhaiter son bonheur envers et contre tout. Or, il est évident qu'elle ne peut pas l'être à tes côtés. Déjà parce qu'elle n'éprouve certainement rien du tout pour toi. Ensuite, parce qu'il est évident que tu ne saurais la rendre heureuse. Toi qui n'es pas même capable d'affronter la vie sans connaître des chutes particulièrement violentes qui te font broyer du noir des jours durant et te laissent sans énergie. Tu doutes qu'une femme ait envie de rester à tes côtés quand tu es replié sur toi même, que tu chiales des jours durant, que tu en oublis de te nourrir et que tu ne supportes pas la moindre compagnie. Et moins encore une femme avec un jeune enfant. Une femme qui a plutôt besoin d'une compagnie, d'une vraie présence, d'un véritable soutien pour tous les aspects de ta vie. Autant dire que tu n'as vraiment rien pour assumer tout ça.  Tout au plus, ce que tu as à offrir, c'est ta gentillesse. Parce que t'es gentil. Du moins tu crois.

Tu penses encore à tout ça alors que la pointe du feutre fin est en train de courir sur la cheville féminine. C'est que ça faisait une éternité que vous ne vous étiez pas offert ce genre de petit moment qui comptait tant pour vous à l'époque. Tous les deux passionnés de dessins, vous cherchiez déjà ce que vous feriez de votre vie. Quoi qu'elle, elle était déjà à peu près certaine de son envie d'être tatoueuse. Toi tu n'étais pas bien sûr encore. Tu aimais dessiner et tu voulais déjà des tatouages sur ta peau, en grand nombre. Mais tu ne te voyais pas forcément encrer de façon définitive la peau d'autres gens. Avec la contrainte qui consiste quand même à faire ce que le client demande et pas autre chose. Non vraiment, ça ne te tentait pas autant qu'elle même était tentée par la chose. Et finalement elle en a bel et bien fait son métier. Toi, pas du tout. Pourtant, tu prends toujours le même plaisir à dessiner sur sa peau comme tu es justement en train de le faire. Sans doute parce que ça te permet de renouer avec une certaine proximité physique entre vous. Qui te provoque forcément beaucoup plus de choses qu'à cette autre époque. Cette autre vie, presque. Dans laquelle vous n'étiez "que" de grands amis.  Avant que tout ne dérape. Que tu veuilles plus sans être capable de simplement le lui dire ou le lui demander.

Tes gestes sont toujours aussi doux. Même quand tu manipules la cheville pour l'inciter à la tourner et pouvoir ainsi poursuivre ton dessin. Tu ne ris pas quand elle mentionne Juan, pour ne pas faire de connerie en faisant déraper le feutre sur sa peau. Mais ça a quand même le mérite de te faire sourire. T'as laissé Juan dessiner sur ta peau ? Mais qu'est-ce qui cloche chez toi ? Que tu ne t'empêches quand même pas de la taquiner. Et tu comptes dessiner où sur moi ? Parce que depuis la dernière fois que vous vous êtes adonnés à ce genre d'activité, tu as quand même recouvert une bonne partie de ton corps, de tatouages. A part le dos ... Ou les paumes ... Une idée un peu idiote qui te fait déjà rire.  Si un tatouage peine à rester parfaitement en place dans une paume, il est évident que ce n'est pas un feutre qui va faire long feu. Peut-être que tu peux m'aider à trouver des idées pour le futur tatouage qui recouvrira mon dos. Puisque tu ne sais pas encore ce que tu vas faire. C'est une énorme pièce. Un énorme projet, donc. Or, tu n'arrives pas à te fixer tout à fait. En attendant, j'ai terminé ! Et tu te recules, feutre fermé et regard qui vole dans sa direction pour voir sa réaction. Qu'elle soit positive ou négative.

CODAGE PAR AMIANTE
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Mar 20 Juil - 11:37


Lola ne détache que rarement les yeux du profil concentré de Stan. Il avait l’air détendu à nouveau, ils bavardaient sans prise de tête… Bien sûr il restait quelque chose de leurs mauvais comportement ces dernières 10 ou 15 années mais d’une manière inattendue et mystérieuse pour l’heure ils parvenaient à passer par dessus pour redevenir deux ados presque majeurs mais pas encore qui se dessinaient dessus, qui entretenaient peut-être bien une relation ambiguë qu’elle avait été incapable de remarquer à l’époque mais qui la frappait sans doute un peu davantage aujourd’hui sans qu’elle en dise rien.

Parfois tout de même elle s’arrache à sa contemplation pour poser les yeux sur les mains sur sa jambe et plus particulièrement sur celle qui tenait le feutre. Ca chatouillait, c’était chaud, agréable… Et le dessin était à l’image des œuvres qu’elle connaissait de l’artiste : dynamique. Il aurait pu lui dessiner un petit papillon très classique, sans dimension… Mais comme prévu Stan savait y ajouter des formes complexe et même donner l’impression qu’il était juste poser là, à proximité de sa malléole, quelques centimètres au dessus tout au plus.

Quant à Juan… Ca l’a fait littéralement éclater de rire parce que bon pour le coup elle l’avait mérité ! Clairement il y avait eu quelque chose de sado-masochiste chez elle pour s’y essayer et pour être juste avec son frère ce dernier n’avait finit par accepter que contraint et forcer.

« C’était un truc qui me plaisait. Je pensais que ça me permettrait de le retrouver. »

Ca n’avait pas été le cas. Et même si elle gardait des bons souvenirs de ces moments, elle réalisait à quel point même aujourd’hui elle avait pu oublier ce genre de petit plaisir très simple.

Une question intéressante ensuite… Et deux suggestions. C’est vrai que Stan était bardé de tatouage. Et Lola n’allait pas dessiné sur un malheureux centimètre de peau quoi.

« On oublie les paumes. Avec cette chaleur et la qualité pas top des feutres, je n’aurais pas finit que ça aura bavé partout. »

Le dos donc. En plus ça allait coller avec le concept de l’aider à trouver sa prochaine pièce même si Lola se montre lucide :

« Je suis pas sûre que les trucs qui me plaisent à moi te plairaient à toi ! »

Elle avait des avis très féminins, forcément. Même pour les hommes elle aimait les courbes et autres arrondis. Ca allait bien à la plupart d’entre eux hein ! Mais Stan possédait des tatouages dans un style un peu plus guerrier. Aujourd’hui, Lola se demandait ce qu’il essayait de cacher avec ça. Quelle vulnérabilité il tentait de dissimuler sous l’encre. Ca devenait très théorique évidemment mais c’était lui qui, une semaine plus tôt, lui avait dit ne se faire tatouer que lorsqu’il était émotionnellement rattaché à un tatouage. Alors elle ne se souvenait plus des mots exacts bien sûr mais en substance ça restait ça.

Lola ramène un peu son pied à elle, observant le joli papillon posé là. Elle se relève même l’espace d’une seconde pour aller ouvrir une porte de placard avec un miroir plein pied et elle pose brièvement, cheville en avant, pour voir l’allure générale que ça lui valait.

« Je l’aime beaucoup. »

Et c’était sans aucune arrière pensée négative. Pas de « mais » pour suivre cette affirmation. Elle va même chercher son cellulaire pour venir prendre une petite photo en se renseignant :

« Si je le fais faire un jour en tattoo, j’ai ton autorisation ? »

Ce n’était plus comme à l’adolescente où tout restait toujours éphémère. Ca ne voulait pas dire non plus que peu importe le dessin que Stanley pourrait faire à l’avenir elle se le ferait à nouveau tatouer mais celui-ci, pourquoi pas ? C’était un peu son calumet de la paix avec lui.

Finalement Lola revient à la hauteur de Stan pour venir pincer son t-shirt au niveau d’une épaule, près de la manche, tirant un peu dessus pour encourager l’homme à le retirer.

« Allez, enlève ça, c’est à moi maintenant. »

Et sans attendre elle vient se glisser dans le faible espace laisser entre Stan et le canapé, dans le dos de l’homme, une jambe de chaque côté de sa silhouette. Ses mains glissent sur ses hanches, puis sous le t-shirt pour l’aider à le retirer. Peut-être qu’elle en profite, de manière plus ou moins innocente, pour passer la pulpe de ses doigts sur la peau caramel.

« Si je fais toute la surface on en a pour des heures, tu réalises ? »

Elle rit avant de passer son index le long de la colonne vertébrale de Stan.

« Je pourrais peut-être dessiner quelque chose là, le long de la colonne... »

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