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Dance with me
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Mar 10 Aoû - 10:55


Ha ! Enfin ! Y avait pas de petite victoire ce soir et Lola darde un petit regard malicieux et victorieux, de fait ! Mais alors qu’il s’inquiète déjà de savoir si c’était trop, elle lève les yeux au ciel.

« Tu as un gros problème d’insécurité Stan ! »

Elle ne répond donc pas, se contentant d’un petit clin d’œil. Tout dans son attitude prouvait que dans tous les cas « ce soir » elle ne trouvait pas que c’était trop non. Elle trouvait que ça avait son charme et que ça se prêtait délicieusement à ce petit quelque chose qui tissait sa toile tout autour d’eux. Et si elle ne répond pas tout de suite à propos de sa copine et d’elle-même, c’est que ça fait du sens… Même si :

« Ça ne m’aurait pas dérangé. »

Pour info et si ça se reproduisait. Y avait assez peu de chance parce que ce qui les avait conduits à se retrouver dans le même club ce soir, c’était quand même la loi des coïncidences. Elle repense sans aucune raison à ce qu’elle avait dit à Mia -ou pensé, pour être plus juste-. A ce maillot de bain qu’elles avaient acheté pour profiter d’une plage, à Miguel qui serait trop heureux d’y aller, à Stan que l’idée séduirait peut-être de les accompagner. A Juan aussi mais là fallait l’excuser de n’avoir pas envie de mettre son frère dans le décor.

Dieu seul sait ce que Mariam, qui l’a donc accompagné, est en train de faire mais Lola acquiesce quand même lorsque l’artiste lui affirme qu’elle devait être occupée ailleurs. Lui aussi semblait être venu « en meute » mais tout comme Mariam et elle, le plan n’avait visiblement pas été de rentrer forcément ensemble. Ça avait peut-être été encore moins dans l’esprit de Stan et ses copains que dans celui de Mariam et elle hein… !

« Tu comptais jouer les tombeurs ? »

Il avait tout de ça. Son caractère extravertit, sociable… Un peu à l’excès c’est sûr. Ils s’étaient remis à parler un peu de Stan avec Juan. Son frère n’avait pas posé de question, sans doute trop heureux de pouvoir à nouveau reparler de ses activités parfois loufoques avec Stan. Il ne rentrait pas forcément dans les détails mais clairement Stanley n’avait pas tout perdu de la folie qui le possédait à l’adolescence, pour ce qu’elle en savait.

Et justement, alors qu’il est question de la personnalité de Stan, Lola a un joli mouvement d’épaules. Est-ce qu’ils allaient en parler maintenant ? Elle est proche de lui répondre « si tu en as envie » mais ça ne semble pas être tellement le cas. Mais ce « à l’occasion » sonne un peu comme une date qui ne sera jamais arrêtée et Lola se renseigne :

« Mais tu vas le faire ? »

Et avec un petit sourire malgré tout, elle demande aussi :

« Ce serait bien que tu n’attendes pas qu’on se retombe dessus par hasard pour ça. »

Une invitation qu’elle espérait pas trop subtile, histoire que Stan l’attrape au vol… Invitation pour que lui-même l’invite à sortir. Qu’ils en parlent. De ça et puis du reste du monde si ça leur tentait.

Le visage déjà on ne peut plus proche de Stan près du sien l’est encore d’avantage lorsqu’il vient caresser son nez du sien, son souffle caressant pour sa part ses lèvres lorsqu’il parle. Franchement les cocktails qu’on leur a servis on qu’on est sur le point de leur servir, Lola les a un peu oubliés. Ne compte que le joli regard noir si près qu’elle voit son propre reflet dedans. Et elle s’y sent jolie. Plus que ça d’ailleurs : elle s’y sent désirable.

Le pied de Lola vient se poser sur le repose pied du bar, derrière Stan… Faisant légèrement remonter son genou et sa cuisse entre celles de l’autre homme, volontairement un brin aguicheuse. On lui aurait demandé une heure avant ça qu’elle aurait plaisanté en disant qu’elle ne savait plus comment on faisait. Finalement, c’était sûrement un peu comme le vélo et Stan était inspirant tandis que le haut de cuisse s’arrête pour de bon et sans forcer lorsqu’elle arrive contre l’entre-jambe du bel homme.

« Non. »

Elle souffle si proche des lèvres de Stan qu’en articulant ce simple petit mot, il lui semble bien qu’elle les a caressés.

« Une objection… ? »

C’était peut-être de la folie de l’encourager à venir prendre ce baiser, compte tenu de leur passif. Mais bon… La folie c’était la marque de fabrique de Stan et elle en avait marre d’être sage. Juste pour quelques minutes au moins, elle avait bien le droit de se laisser un peu aller à quelques envies teintées d’insouciance…

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Mer 11 Aoû - 10:47
Dance with me.
Tu te crispes un peu quand elle met le doigt sur tes insécurités qui sont, effectivement, un peu trop visibles ce soir. Elle a raison bien sûr. Elle ignore juste à quel point c'est le cas chez toi, ces hésitations et insécurités. Elle est à mille lieux de pouvoir s'imaginer que tu doutes autant de toi. Toi qui joues toujours à l'idiot de service pour amuser la galerie. Et qui en fait toujours trop pour se faire remarquer et pour continuer de faire sourire ou rire. Elles sont rares les personnes qui finissent par comprendre que ce n'est qu'un masque. Et qu'il te permet de dissimuler bien des choses. Elle n'a pas besoin de savoir ça Lola. Ce serait dommage qu'elle prenne la fuite aussi vite après vos retrouvailles fort intéressantes et très prometteuses. Tu n'as aucune envi  que ça s'arrête. Au moins, pas ce soir. Tu apprécies beaucoup trop sa compagnie et tu as l'impression que la réciproque est vraie. Autant dire que tu ne souhaites vraiment rien d'autre que de faire durer la magie de l'instant. Parce qu'à chaque révélation plaisante, tu en as le cœur qui palpite et un sourire qui s'installe sur tes lèvres.  Il se passe de jolies choses entre vous ce soir.

Ouais ... Certainement. Que tu avoues, presque gêné. Tu ne saurais dire pourquoi tu assumes moins cette partie là de ta personnalité devant elle. Parce que tu as rêvé autrefois d'un plus entre vous et que ça ne te paraît pas compatible avec celui que tu es devenu ? Parce que l'avis de Lola a un impact véritable sur toi ? Pour tout ça ? Parce qu'elle compte, même si tu n'as jamais su le lui montrer. Et justement, elle veut en savoir plus sur toi. Tu n'as pas envie de parler ce soir, dans pareil contexte. Surtout si tu dois vraiment lui avouer l'homme que tu es réellement. Si tu dois lui expliquer pourquoi il t'arrive de disparaître pendant des jours et des jours, au point de passer pour mort. Ce n'est pas le lieu pour ça. Compte sur moi. Que tu te contentes de lui répondre, sans préciser pour l'instant quoi, quand et où. Mais tu as son numéro, tu pourras donc sans mal la contacter à l'occasion pour l'inviter à faire tu ne sais trop quoi encore. Mais tu trouveras bien en temps et en heure. Pour l'instant, vous n'y êtes pas encore.

Et pour l'instant, surtout, tu veux profiter de la proximité qui s'est installée entre vous. Parce que ça te fait énormément de bien de rencontrer sa peau de la tienne, même si c'est de façon encore bien innocente.  De frotter ton nez contre le sien, pour la taquiner. Pour la provoquer un peu aussi. Voir où la chose pourrait vous mener tous les deux. Tu questionnes quand même, pour le cas où tu serais le seul idiot à ressentir toutes ces choses. Cette tension grandissante et inédite entre vous. Il faut dire qu'à l'époque, tu la désirais mais le lui montrais en la provoquant et en jouant avec se nerfs. Aujourd'hui vous êtes tous les deux adultes et les jeux sont différents. Lola maîtrise d'ailleurs pas mal ce genre de jeu là. Tu l'apprends presque à tes dépends, quand elle frotte une cuisse à l'une de tes jambes et remonte jusqu'à se glisser entre les tiennes. T'en as le palpitant qui s'affole. Qui se demande ce qu'il doit faire et s'il a vraiment le droit de ressentir toutes ces choses pour elle. La réponse est oui. Bien sûr que oui. Ou si ce n'est pas le cas, il est trop tard.

Parce qu'après le frôlement de ses lèvres sur les tiennes, tu penches le visage pour trouver tout à fait sa bouche. Pour la presser tout contre avec chaleur. Et tout de suite le baiser prend forme. Le désir se déploie. Tu glisses une main à l'arrière de son crâne et l'autre se perd du côté de sa gorge. Ta paume sur la carotide pour ne louper aucun battement de son corps. Tu ne sais pas si tu en as vraiment le droit mais ton désir pour cette femme te pousse à l'embrasser avec autant de tendresse que de chaleur. Et bientôt, à chercher sa langue de la tienne. Tu les sens les flammes du désir qui te lèchent de l'intérieur. Et tu n'as aucune envie de les éteindre en mettant tout de suite fin à ce qui les réveille et les secoue comme ça.

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Jeu 12 Aoû - 8:10


Peut-être bien que Lola ne réalise pas du tout à quel point sa taquinerie à propos des insécurités de Stan peut être vraie. En même temps, il cache bien ses failles sous ses sourires et même lorsque Lola croit attraper quelque chose il ne s’agit que d’une vérité qu’elle ne fait qu’apercevoir. C’était ça d’être secret. Trop secret. De se dévoiler si peu que si on ne se faisait pas tanner, on ne laissait à personne ou à pas grand-chose l’opportunité de réellement savoir qui nous sommes.

Lola était un peu plus nature de son côté. En même temps, elle avait peut-être moins à cacher. Ou l’impression d’avoir moins à cacher. Ce qu’elle ne cache pas en revanche c’est sa façon d’apprécier ce petit moment de dérapage entre eux. Et ça, Stan ne le lui cache pas non plus de son côté. Il s’était fait plutôt évasif au sujet de la demande de Lola. Ca la tarabuste un peu, sans plus. Elle ne s’était pas attendu à ce qu’il lui donne une date précise mais soudainement elle réalise qu’elle s’inquiète un peu de ce qu’il pourrait ne jamais lui en donner tout court.

Mais qu’importe. Parce que pendant une minute le club s’est plus ou moins évaporé. Ses oreilles bourdonnent trop pour entendre la musique et son cœur ne bat probablement plus après l’explosion qu’il vient de subir tandis que Stan franchit le minuscule espace qui les sépare pour déposer un baiser là où il n’en avait encore jamais déposé… Ni ce soir au milieu de ses attentions, ni dans leur adolescence tandis que leur amitié battait son plein.

Lola goûte l’arôme de ses lèvres, d’un peu d’alcool resté sur sa langue après un verre précédent… Peut-être même pas de l’alcool d’ailleurs. Ses hanches viennent s’imbriquer davantage contre celle de l’artiste, comme si elle avait pu se fondre en lui et si Lola pensait avoir chaud elle découvre ou redécouvre cette sensation d’avoir de la lave entre ses reins brûlants.

Ses mains glissent contre le torse de Stan, se perdent sur ses hanches, dévient dans son dos avant de revenir s’accrocher à lui à hauteur de ses omoplates. Elle oublie ses quelques récriminations qui parlent du passé pour le moment parce que Lola réalise l’espace d’une seconde que ce baiser n’a rien à voir avec les adolescents qu’ils étaient à une autre époque aujourd’hui révolue… Et tout à voir avec les adultes qu’ils sont devenus.

Jamais on ne l’avait embrassé de cette manière, avec cette petite fougue teintée d’un respect encore palpable. Ou alors elle ne s’en souvenait plus. Peut-être que le père de Miguel lui avait un jour tiré les mêmes frissons ? Impossible, c’était de ces choses qu’on ne devait pas oublier et à 20 ou 23 ans, on a beau se sentir très adulte, on tâtonne encore avec notre inexpérience. Finalement, c’était encore heureux que ce baiser ait lieu maintenant, plus d’une décennie plus tard…

Ce n’est pas l’envie de mettre fin au baiser qui l’oblige à quitter les lèvres pleines de Stan… C’est le manque d’oxygène. Son front contre le sien, Lola reprend tout l’air qu’elle peut dans ses poumons, sa poitrine se soulevant au rythme irrégulier de sa respiration. Lèvres entre-ouvertes, elle à rouvert les yeux pour fixer celles de Stan, légèrement gonflées de leurs baisers. C’est peut dire que d’affirmer qu’elle ne sait pas quoi dire à ce moment précis. Tout adulte soit elle aujourd’hui, Lola n’avait pas réfléchit jusque là.

Le barman dépose leurs cocktails, il annonce le prix… Et Lola se détache juste de Stan, légèrement embarrassé, pour qu’il puisse payer les consommations. Pour autant, alors qu’il est dos à elle, elle revient finalement se presser contre son dos, les bras enroulés autours de ses hanches. Le bout de ses doigts passe légèrement sous le haut de Stan, à hauteur du nombril, un peu en dessous, cherchant de leur pulpe à recréer ce petit moment électrique entre eux. Et cette fois incertaine, la voix un peu fébrile et anxieuse :

« Joue pas avec moi ce soir, d’accord ? Ou fais semblant de ne pas le faire… »

Il pourrait la décevoir demain s’il voulait en lui rappelant qu’il n’était venu que pour chasser et s’amuser, pas pour s’encombrer… Mais juste pour ce soir elle voulait se sentir exceptionnelle et unique avec lui. Tout comme il lui apparaissait exceptionnel et unique.

« Je veux profiter de ce moment encore quelques heures au moins. Sentir encore tes mains sur mon corps, ta bouche sur la mienne. »

Et pouvoir elle aussi goûter son épiderme salé et bouillant, du bout des doigts ou de la langue. Se sentir une femme à part entière.

« [color=#0099ff]Demain tu feras ce que tu voudras. »

Ca lui faisait un peu mal de le dire. Mais ça lui éviterait peut-être de se cogner le cœur s’il ne rappelait finalement jamais pour qu'ils "apprennent à se connaître", hm… ?

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Jeu 12 Aoû - 13:33
Dance with me.
Tu ne sais pas d'où te vient ce subit courage qui te pousse à faire disparaître les petits centimètres qui séparent sa bouche de la tienne. Tu n'en sais rien. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que tu ne te fais pas davantage prier. Tu es déjà à l'embrasser comme tu as rêvé de le faire à de multiples reprises et depuis de nombreuses années. Tu en meurs d'envie depuis trop longtemps pour pouvoir faire autrement que de répondre à cette envie, quand elle même t'en laisse la possibilité. Jusqu'au bout tu as crains d'avoir mal interprété vos rapprochements. Jusqu'à ce baiser qu'elle t'a pourtant elle même volé, quelques minutes plus tôt à peine. Si tu continuais de douter, les mouvements de ses mains sur toi sont pleinement en train de te confirmer le fait que tu ne te plantes pas. Elle a tout autant envie de tout ça, que toi. Et pour tout à fait te le faire comprendre, elle t'attire plus encore à toi. Fait en sorte que vos corps entrent pleinement en contact l'un avec l'autre. Et tu ne te fais pas prier pour répondre présent, bien sûr. Plus conscient que jamais de la présence d'un corps féminin contre le tien. Parce qu'il s'agit du sien. Parce que t'es troublé comme jamais tu ne l'as été. Parce que tu veux plus aussi. Tellement plus. Tu veux elle toute entière.

Et tu ne sais pas combien de temps il dure ce baiser. Mais quand elle recule le visage, tu es tout autant à bout de souffle qu'elle. Il était peut-être question d'une poignée de secondes ou de minutes à peine. Ou alors des heures sont passées. Impossible à savoir tant tu es perturbé par tout ce qui vous entoure. Tout ce qui n'est pas vous. Qui n'est pas elle et ses grands yeux savamment maquillés. Elle et cette bouche aux lèvres pulpeuses et presque esquintées par vos baisers passionnés. Tu ne veux pas éclater la bulle de bonheur que vous avez fait apparaître tout autour de vous et qui vous a offert un bref et chaud refuge. Tu rougis comme un ado quand le serveur se charge de vous ramener sur terre. Tu te détournes comme un robot, pour payer les conso. Bientôt conscient du corps féminin qui se presse contre ton dos. Comme si elle non plus ne pouvait pas supporter l'idée de remettre tout de suite une distance physique entre vous. Des frissons te longent l'échine quand elle glisse ses doigts sur ta peau. Qu'elle caresse avec douceur les pans de peau qu'elle a atteint. Ses mots pourtant, t'arrachent des frissons pour d'autres raisons. Moins jolies. Elle craint que tu ne la blesses encore. Et tu sais que ce n'est pas impossible. Tu ignores dans quel état d'esprit tu seras demain. Mais pour ce soir, tu peux la tenir cette promesse. Je joue pas. Que tu crois quand même bon de préciser, une fois que tu as pivoté pour lui faire de nouveau face.

Tu lui tends son verre, récupères le tien et tout de suite derrière, c'est sa main libre que tu emprisonnes de la tienne. Tu l'entraînes plus loin. Vous éloignant du bar et slalomant entre les danseurs qui s'en donnent toujours à cœur joie sur la piste. Tu les ignores et les évites tant bien que mal. Rejoignant les bords de la pièce où trônent des banquettes plus ou moins grandes et plus ou moins occupées. Tu en déniches finalement une, vide. Parce qu'un peu loin de la piste de danse et du bar, certainement. Peu importe. Tu t'y laisses tomber après avoir posé ton verre et celui de Lola récupéré d'entre ses doigts. Tu l'attires ensuite à toi. Qu'elle pose ses fesses sur la banquette à son tour et tu la fais prisonnière de tes bras. Comme si tu voulais la garder à tout prix contre toi. Et/ou la protéger contre le monde entier. Ou tu veux juste profiter aussi fort que possible de l'instant présent, ne sachant pas combien de temps il pourrait durer. Et pour ce faire, tu récupères ses lèvres des tiennes. Pour un baiser plus lent, plus tendre, plus doux. Qu'elle peut interpréter de bien des façons.

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Ven 13 Aoû - 12:45


Franchement à ce stade le club tout entier aurait pu s’effondrer que c’était pas bien grave hein ! Ce genre de petite pointe d’euphorie, c’était mieux qu’un cachet d’ecsta ! Enfin elle supposait parce qu’elle avait beau le penser, Lola n’avait pas la moindre idée des effets de l’ecstasy ! Et même dans ses délires les moins sages, elle n’avait pas été cliente de ce genre de bonheur chimique à laisser fondre sous la langue.

Bref, peu importait donc. Parce que Stanley frissonnait sous ses caresses qu’il luisait autre chose dans son regard sombre et qu’il promettait de ne pas jouer. Qu’il tienne ou pas cette promesse n’appartenait plus qu’à l’avenir et Lola était beaucoup plus intéressée par le moment présent pour être honnête. A cette main qui vient chercher celle qui lui reste de libre tandis qu’elle trempe ses lèvres dans sa boisson… A cet autre corps qui la guide au milieu des dizaines d’autres jusqu’à atteindre un petit coin où ils seront tranquilles.

Les verres rejoignent une petite table, eux glissent sur la banquette mais ils ne décollent pas. C’est même tout l’inverse. Il paraît que dans l’obscurité total, deux êtres humains peuvent retrouver instinctivement la bouche de l’autre. Dieu seul savait où elle avait lu ça et à quel point ça pouvait être vrai ou bien pas mais clairement ses lèvres à elles n’avaient pas besoin de GPS pour retrouver celles de Stan et l’inverse semblait vrai également alors que ce nouveau baiser qu’ils échangent est déjà très différent du précédent. Ce n’est plus de l’empressement, comme un baiser qu’on échange très vite de peur que l’occasion nous échappe trop rapidement… Comme un baiser incendiaire pour consumer l’autre tout entier… C’est au contraire un de ces baisers dans lesquels on prend davantage son temps pour partager quelque chose, faire naître un sentiment. Ça marche d’ailleurs si c’est le but du bédéiste et Lola vient piquer plusieurs baisers humides contre les lèvres de Stan, à la commissure de celles-ci… Sur la ligne de sa mâchoire et finalement jusqu’au lobe de son oreille où elle darde la langue puis les dents pour mordiller de manière pas vraiment innocente.

Près du coquillage de son oreille, Lola laisse échapper un petit rire malicieux, presque murmuré. Aussi adulte se prétende-t-elle il y avait quelque chose d’un brin adolescent à « flirter » comme ils le faisaient. Mais c’était bien comme ça. Elle récupère finalement son cellulaire, posant sa tête à côté de celle de Stan pour prendre un selfie, expliquant sobrement :

« Pour Miguel, je lui dirais que je suis tombée sur toi ! »

Pour elle, surtout. Pour garder une trace de tout ça, se souvenir demain matin au réveil qu’elle n’avait pas tout halluciné après quelques verres et beaucoup de regrets ! Son autre main repose sur la cuisse de l’homme et une fois la photo « sage » prise pour Miguel, elle l’interpelle de son prénom pour qu’il en revienne à elle, qu’elle puisse embrasser à nouveau et capturer ce petit instant privé (et en même temps si public) d’un « clic » de l’obturateur. Et cette fois elle avoue :

« Celle-là est pour moi. »

Le petit appareil retourne sur la table et Lola, les fesses toujours sur son bout de banquette, vient passer ses jambes par-dessus celle de Stan. Et pas que les chevilles cette fois ! Elle passe un bras en travers de ses épaules, jouant avec une courte mèche de cheveux de l’autre côté de sa nuque, l’effleurant de ses ongles de manière régulière. Et elle taquine, bien qu’elle n’en pense pas vraiment un seul mot :

« Avoir su, je t’aurais encouragé quand on était ado. »

Si ça avait été différent à l’époque tout aurait été différent aujourd’hui. Ils se seraient potentiellement déchirés quand même, il n’y aurait pas eu Miguel… Et de manière générale les amours adolescents finissent souvent par disparaître. Et de fait :

« Ou alors je t’aurais invité à sortir dans ce club, vas savoir. »

Lola a un petit sourire avant de venir donner à Stan son cocktail, récupérant ensuite le sien.

« Merci pour ça. »

Elle attend qu’il ait bu une gorgée pour piquer un énième petit baiser sur lequel elle s’attarde, histoire de goûter ce cocktail dans lequel elle devinait quelque chose d’assez citronné, ou un truc comme ça. Et tout en en revenant à sa propre boisson elle convient :

« Je passe une encore meilleure soirée que prévu. »

Elle craignait un peu l’heure qui allait tourner trop vite pour la ramener dans un taxi et dans son appartement vide après tout ça. Mais pour le moment, elle savourait chaque seconde.


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Lun 16 Aoû - 16:50
Dance with me.
Tu n'as pas la moindre idée de où tout cela va vous mener tous les deux. Mais il est certain que tu es troublé comme rarement tu l'as été par une femme. Voire même jamais. Il te semble même qu'il n'y a qu'elle pour te faire autant d'effet. Elle dont tu es tombé amoureux quand vous n'étiez encore que deux ados. Bêtement, tu as laissé passer ta chance. Si tant est que tu en as vraiment eus une. Parce que tu n'es sûr de rien pour le coup. Ta seule certitude est une évidence. Celle qui te rappelle qu'il ne s'est jamais rien passé entre vous. Qu'au lieu d'un rapprochement, il y a eut un terrible éloignement. A tel point, qu'elle en a finit par te détester tout à fait Lola. Et ça, tu ne peux pas tellement le lui reprocher. Tu sais bien que tu as été un véritable idiot. Et peut-être que ce soir tu es, une fois de plus, en train de faire l'idiot. Peut-être que tu vas être amené à regretter ce rapprochement, quand bien même il semble être parfait, magique et particulièrement intense. Cela n'enlève rien au fait que vous ne devriez peut-être pas vous offrir une parenthèse de ce genre.

Mais vos bouches ont tout l'air de ne pas parvenir à s'éloigner l'une de l'autre. Elles sont comme aimantées, au contraire. Alors qu'à peine assit à une table, elles se retrouvent avec la même gourmandise et le même besoin de s'explorer et se caresser l'une et l'autre. Il est bien question de ça alors que vos lèvres se font plus sensuelles les unes contre les autres. Vous prenez un peu plus le temps maintenant. De vous offrir douceur et tendresse. Comme des promesses silencieuses. Celles de ne pas être en train de partager un simple moment volé. D'en avoir très envie tous les deux, de ce rapprochement. Tu te mets à en rêver en tout cas. Alors que sa bouche dérive pour déposer des baisers ici et là. Jusqu'à atteindre ton oreille. Jeux érotiques qui font plus sérieusement s'emballer ton cœur et qui alourdissent le désir au creux de tes reins. Un peu dépassé par les évènements tant cette envie semble te ralentir et t'alourdir dans tes pensées, tu te laisses faire quand elle s'offre un selfie en ta compagnie. Un sage, suivit d'un autre qui l'est beaucoup moins. Sourire idiot qui se peint sur tes lèvres à l'idée qu'elle puisse revoir ces photos et les regarder juste pour son bon plaisir.

Finalement elle se remue pour se caler plus confortablement. Et finalement, se rapproche de toi et t'offre quelques caresses sur la nuque, qui font naître la chair de poule sans grand mal. Encore une chose que seule elle semble capable de provoquer chez toi. Tu sais très bien que tu n'aurais pas pu. Parce que tu n'étais qu'un petit con et qu'elle n'a pu faire autrement que de te détester de tout son cœur. Et tu estimes vraiment que c'était mérité en fin de compte. Même si c'était juste maladroit de ta part. Mais ce passé est peut-être bel et bien derrière vous alors que vous vous retrouvez pourtant à flirter comme deux adolescents. Entre deux gorgées de cocktail, elle vient encore te voler un tendre baiser qui te fait sourire. Tu sors souvent comme ce soir ? Juan a l'air de penser que non. Que tu t'intéresses sincèrement. Parce que ton meilleur pote a effectivement plutôt tendance à penser et à croire que sa petite soeur a oublié de vivre sa vie et sa jeunesse depuis l'arrivée de son fils.

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Mer 18 Aoû - 10:03


La torture psychologique au sujet de ce qu’elle était en train de faire, ce serait pour demain matin. Ce soir était placé sous le signe du plaisir et de l’amusement. Ces choses qu’on réservait sans réfléchir aux célibataires sans enfants. Ou aux hommes avec enfants d’ailleurs, mais rarement aux femmes. Lola elle-même avait parfois tendance à se cantonner à ça. Pas que son rôle de mère lui déplaise, mais elle pouvait parfaitement cumuler les deux avec le bon dosage.

Stan est un peu plus terre à terre lorsqu’il lui sort une évidence. Elle ne l’aurait pas invité à sortir lorsqu’ils étaient ado. D’un côté parce qu’elle n’avait pas suffisamment mûrit l’idée qu’il puisse être plus qu’un copain et d’un autre parce que leur relation s’était rapidement envenimée finalement.

« Rabat-joie. »

Elle taquinait. D’ailleurs elle a un petit clin d’œil rieur en ce sens. Ceci étant dit, chose qu’elle avait déjà pensé sans le dire tout haut :

« Mais je ne changerais pas grand-chose au passé, finalement. »

C’est sûr qu’elle aurait préféré qu’ils ne se déchirent pas avec Stan. Il l’avait sincèrement blessé et même si Lola réalisait beaucoup de choses sur elle-même ces derniers temps il lui en faudrait encore un peu pour passer à 100% par-dessus les heurts du passé. Elle avait trop de caractère pour faire table rase d’un claquement de doigts et à bien y réfléchir, pour une fois sa rancune lui paraissait plutôt saine si elle voulait éviter de se cogner le cœur. Dans le fond, elle espérait que Stan serait également capable de se préserver de ça.

« Au moins pour Miguel, non ? »

C’était le fils d’un autre homme. D’un homme qui l’avait lâché lorsqu’elle avait décidé de mener sa grossesse à son terme, presque par fierté ou défi. Mais son fils, c’était la prunelle de ses yeux, sa motivation pour se lever le matin et rentrer à la maison. Bien sûr elle avait parfois le mauvais rôle, celui de la maman qui dispute ou qui punit… Ou encore celle qui ne cède pas à tous les caprices… Mais elle avait aussi droit à tous les câlins, les mots tendres d’affection, les colliers de pâtes des fêtes des mères… !

Quant à ses soirées, Lola repose son téléphone et reprend encore son verre pour y tremper ses lèvres à nouveau. Le liquide était froid si ce n’était glacé, ça faisait un bien fou. D’ailleurs, après en avoir bu une gorgée, Lola pose un instant son verre contre sa joue brûlante puis contre sa gorge, comme si ça avait pu faire plus que lui donner un petit frisson d’une seconde et demie.

« Ça dépend ce que tu appelles souvent ? »

De fait :

« De temps en temps. Peut-être deux… Trois fois par mois. »

Au regard des gens qui ne sortaient pas du tout, c’était peut-être beaucoup. Mais pour quelqu’un comme Stan, qui devait sortir de manière beaucoup régulière, ça ne l’était pas tant.

« Ce te choque ? Parce que je suis maman ? »

Et là rien qu’à son ton, on pouvait sentir que c’était un peu « la question piège ». Ceci dit Lola hausse les épaules, essayant d’expliquer :

« J’adore mon fils, tu sais. Mais parfois je me sens seule quand je passe toutes mes soirées à parler exclusivement avec un enfant de 7 ans. »

Pas hyper épanouissement pour elle et puis les rencontre qu’on fait dans le cadre d’une soirée sont d’un genre très différent, tout simplement. On pouvait aimer les deux.

« C’est pas tant les soirées en club ou au bar qui m’attire, même si j’adore danser. Ce sont plutôt les rencontres. Et pourtant je réalise à dire ça que ces rencontres ont rarement la palme de l’intérêt. »

Lola esquisse un petit sourire. Disons que venir sur un vrai terrain de chasse juste pour bavarder ou quoi, c’était pas le plan du siècle. Après elle se voyait pas non plus aller en club de lecture hein…

« Et puis la petite part narcissique en moi ne déteste pas de voir qu’on lui fait parfois les yeux doux… ! Qu’on voit autre chose que la maman chez elle. »

Qu’on voit la femme, en sommes. Un peu comme Stan ce soir. Ou du moins, elle en avait au minimum l’illusion et ça faisait du bien. Ceci étant dit :

« Ne t’imagine pas que je fais tous ces soirs là ce que je fais avec toi là ! C’est pas le cas. On est loin du compte même. »

Même si elle flirtouillait parfois pour le sentiment que lui apportait ce moment, Lola restait quelqu’un de plus sage que ce que son look ou sa grande gueule le laissait peut-être présager. Elle ne ramenait personne chez elle, ne suivait personne chez lui… Et elle ne les encourageait pas de caresses et de baisers ! Bref…

« Et toi alors ? Tu sors souvent ? Ici ou ailleurs ? »


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Mer 18 Aoû - 16:05
Dance with me.
Mine de rien, tu fais en sorte de détourner un peu la conversation. Pour ne surtout pas avoir à lui avouer que ado, tu étais fou d'elle. Parce que tu n'as pas envie de mentionner ces sentiments un peu dingues que tu n'as absolument pas été capable de gérer correctement. Au contraire. Plus tu l'aimais plus semblais vouloir lui faire du mal. Autant dire qu'elle ne peut pas comprendre ça et qu'elle risque surtout de se fermer plus encore à l'idée que tu ais pu ressentir ça pour elle. Et tu n'as pas non plus envie qu'elle devine qu'aujourd'hui encore, il reste pas mal de traces de cet amour. Parce qu'il y a peu de chances pour qu'ils soient partagés. Et qu'elle risque seulement de te fuir. Ou de se foutre de toi, pour ce que tu en sais. Tu ne la penses pas spécialement capable de ça. Mais dans le doute, tu veilleras quand même à éviter une situation de ce genre. Ah bon ? Que tu demandes, un brin étonné quand il est question de ce passé qu'elle ne voudrait finalement pas changer. Mais elle ne parle sans doute pas de cette partie commune qui vous a vu vous déchirer.

Mais tu souris quand elle mentionne son fils.Même avec quelques changements dans ce passé, t'aurais pu avoir Miguel. A moins que votre relation n'ait pris une toute autre tournure à l'époque, que vous ne soyez restés ensemble et que par conséquent elle n'aurait pas eut un enfant avec un autre homme. Et ç'aurait été quand même dommage compte tenu du fait que Miguel est un gamin tout à fait adorable. Duquel elle s'occupe d'ailleurs à merveille, tu le sais. Ce qui ne l'empêche pas de prendre du temps pour elle. Beaucoup plus que ce à quoi tu t'attendais. Parce que Juan a, de toute évidence, largement exagéré les faits. Non non ça ne me choque pas. Que tu précises tout aussi rapidement. Parce que tu sens que la réponse à cette question pourrait faire basculer les choses d'un côté ou de l'autre. Mais surtout du mauvais côté. Parce que tu sais que votre relation demeure relativement tendue et qu'il ne faut pas que tu ailles t'imaginer que tout est totalement arrangé et qu'il n'y a plus de risques de voir le tout imploser. Tu n'es quand même pas assez naïf pour t'imaginer autre chose.

Juan a l'air persuadé que tu as oublié ta vie de femme. Et de célibataire surtout. Bien sûr que quand il le faut tu es prêt à te planquer derrière l'excuse de son frère, pour t'éviter des brouilles et embrouilles avec elle. Tu l'écoutes finalement t'expliquer qu'elle sort surtout pour faire de nouvelles rencontres. Le besoin de passer un peu de temps avec d'autres adultes. Et le plaisir, également, qu'elle prend à sentir les regards intéressés sur elle. Ce qui, en soit, n'a pas grand chose d'étonnant. C'est bon pour l'égo et la confiance en soit. En revanche, t'en as une boule à l'estomac à l'imaginer flirter avec d'autres hommes. Même si elle te précise assez vite que ça n'a rien à voir avec ce que vous êtes vous même en train de partager. La précision n'enlève pas grand chose à la petite pointe de jalousie qui s'insinue en toi, sournoise au possible. Encore un peu et je m'imaginais effectivement n'être qu'un parmi tant d'autres. Que tu choisis pourtant de plaisanter. Je sors une à deux fois par week-end. Et parfois en pleine semaine ... Plusieurs fois ... Ouais je sors pas mal. Autant l'admettre. D'autant plus qu'elle doit bien s'en douter. Il paraît que j'ai oublié de quitter l'adolescence. Que tu conclus avant de porter ton verre à tes lèvres, toi aussi.

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Ven 20 Aoû - 13:23


Lola acquiesce, même si elle ne développe pas forcément davantage. En revanche elle est curieuse forcément :

« Toi oui ? »

Bien sûr qu’elle songe à leurs disputes… Mais ça n’était qu’un tout petit bout de leur vie, non ? Est-ce que c’était à ce point déterminant qu’il puisse avoir le désir, sans que ça ait besoin de connexion réelle, de changer les choses ?

« Si ça se trouve on aurait été bons copains mais on se serait éloigné quand même. »

Dans le fond ils n’en savaient rien. Bien sûr l’amour de l’art ou en tout cas du dessin aurait peut-être entretenu la flamme mais :

« Les amitiés comme Juan et toi c’est rare. En général on perd de vue ceux qu’on a connu lorsqu’on était gamin… »

Evidemment peut-être qu’au contraire ils seraient restés super liés. Peut-être que l’amitié aurait été différente. Peut-être… Lola soupire, revient poser ses pieds par terre et s’étire comme un gros chat une seconde avant de revenir s’écraser contre la banquette. A propos de Miguel, ça la faisait réfléchir à mille à l’heure, soudainement.

« J’ai quelques regrets. Pas de l’avoir eu. Mais de l’avoir eu toute seule. Les garçons ça a besoin d’un père non ? »

Elle tourne la tête vers Stan, presque inquiète à propos de la réponse qu’il pourrait donner sans savoir laquelle elle préfèrerait. En tout cas il a la bonne réponse à sa question et Lola esquisse un bref sourire. Mais histoire de rendre à Juan ce qui lui appartenait :

« Je commence à croire qu’il a raison à propos de ma vie de célibataire. L’autre jour je suis sortit avec une copine… On parlait de son mec et tout, c’était drôle. Mais j’ai réalisé qu’elle ne s’est jamais demandé ce que je pouvais bien faire de ma vie perso. Elle ne pensait qu’à Miguel comme justification de mes envies de plage ou peu importe. Je me demande si c’est l’air que je donne ? »

Celle d’être bien partit pour finir sa vie toute seule en vieille fille ! Parce que franchement, un peu angoissée à cette idée, Lola assure :

« J’ai pas envie de rester seule toute ma vie. »

Mais trouver la bonne personne pour la partager, c’est vrai que ça lui semblait plus complexe qu’avant. Peut-être qu’elle réfléchissait trop, qu’elle se fixait trop de barrière ou dieu sait quoi. Mais en soupirant, histoire de dédramatiser :

« Mais clairement il se gourre complètement s’il croit que j’ai oublié ma vie de femme ! »

Elle était féminine, elle aimait plaire, s’acheter de jolies robes parfois un peu courtes, entretenir sa teinture, déambuler dans les rayons des sous-vêtements et essayer de maillots de bain à chaque été !

Lola vient bousculer gentiment Stan alors qu’il plaisante à propos du fait qu’il aurait pu être « un parmi tant d’autres ».

« Je suis très vexée ! »

Même si son ton rieur prouvait le contraire ! Stan quant à lui commence à lui parler de la fréquence de ses sorties et c’est mignon parce qu’il essai au début d’amoindrir un peu la situation… Mais finalement ça échoue rapidement et Lola glousse un peu, légèrement moqueuse ! Mais puisqu’ils parlent de lui et qu’il fait allusion à son adolescence :

« Tu m’en as l’air complètement sortit pourtant ce soir. »

Et de souligner de fait :

« Tu poses beaucoup de question à mon sujet et je te réponds toujours avec beaucoup de détails. »

Sauf que…

« Mais toi tu éludes toujours le sujet quand je cherche à en savoir plus sur toi. »


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Lun 23 Aoû - 13:25
Dance with me.
Tu réfléchis sérieusement à la question quand elle la retourne pour te la renvoyer. Est-ce que tu changerais quoi que ce soit au passé, si tu en avais l'occasion ? Bah si je pouvais annuler le fait que je t'ai parfois faite souffrir ... Que tu réponds avec une petite grimace. Conscient que les mots sont sans doute encore bien faibles. Tu sais que tu as trop souvent été très blessant avec elle. Mais t'étais juste un parfait crétin qui ne savait pas quoi faire d'autre. Ni comment faire les choses autrement, plus simplement. Tu es le cliché du petit garçon qui se fait brute parce qu'il ne sait pas aimer autrement. Quant au fait que vous auriez tout à fait pu vous perdre de vue si vraiment vous aviez été amis, ça te fait seulement hausser les épaules. Elle te confirme surtout que jamais elle n'a envisagé autre chose qu'une amitié avec toi. Ce qui ne te surprend pas tant que ça en réalité. Mais l'absence de surprise ne t'empêche pas d'être relativement peiné malgré tout. Alors que toi tu as toujours cette même fascination et attirance pour elle. Qui se confirme ce soir avec vos échanges pour le moins passionnés.

Qui pourraient n'être l'histoire que d'une seule fois d'ailleurs. Alors qu'elle est justement en train de retirer ses jambes de tes cuisses, pour ramener ses pieds sur le sol et poursuivre une conversation tout à fait sérieuse. Au sujet de son fils et le fait qu'elle soit mère célibataire. Certains gamins sont très malheureux alors qu'ils ont leur deux parents. Cela n'a donc rien à voir avec le fait d'avoir ou non un père. Ou une mère. Tu t'en sors très bien tout seule. Et, de toute façon, il a un oncle. Alors si elle tient vraiment à ce qu'il ait un homme dans son entourage proche, il y a lui. Juan. Soit, ce n'est pas l'exemple rêvé non plus. Mais peu d'hommes sont exemplaires de ton point de vue. Elle te fait quand même sourire quand elle confirme plus ou moins l'image que tout le monde a effectivement d'elle. C'est juste qu'en tant que mère, tu fais et feras toujours passer les besoins et envies de ton fils avant les tiennes. Et ça se ressent, je pense. En fait, tu peux le voir et donc le confirmer par toi même ça.

Mais tu as encore le temps avant de t'imaginer que tu vas forcément finir ta vie seule, non ? Pour le coup, tu ne sais pas bien comment tu réagiras le jour où elle rencontrera quelqu'un et entamera une nouvelle relation. Tu as déjà eus énormément de mal à encaisser la relation qu'elle a eut avec le père de Miguel. Et l'annonce de la grossesse a été un vrai coup de massue pour toi. Tu étais persuadé de l'avoir perdu. Comme si tu avais un jour eus la moindre chance de l'avoir tiens ... Ce soir tu as brièvement caressé cette idée. Avant d'être ramené dans la réalité par ses soins. Sans qu'elle ne se rende compte de quoi que ce soit bien sûr. Mais tu comprends qu'elle ne t'a jamais vu comme une éventualité. Et comme si tu voulais lui donner raison, tu insistes sur le fait que tu te comportes et vives encore comme un ado. Même si elle prétend que tu es sorti de cette phase là. Aucun doute qu'elle se base uniquement sur le fait que tu ne te comportes plus comme un petit con à son égare. Mais non, je réponds à toutes tes questions. Je n'entre simplement pas dans les détails, parce qu'ils ne sont pas intéressants. Et de gêne, tu portes ton verre à tes lèvres pour en terminer rapidement le contenu. Comme si ça pouvait justement mettre fin à la conversation. A vos échanges. Ou même à la soirée alors qu'elle te paraît moins intéressante maintenant que la tension sexuelle a laissé place à une conversation tout à fait sérieuse.

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