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Dance with me
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Mer 25 Aoû - 11:28


C’est tout à l’honneur de Stan de penser à ça. Ça a pour moitié une portée altruiste même. Parce que même si ça soulagerait peut-être un peu sa conscience personnelle, c’était aussi pour son bien être à elle qu’il l’évoquait. Mais Lola préfère convenir :

« J’en ai souffert et on s’est déchiré. Mais tu dois arrêter de croire que tu m’as presque arraché un membre. »

Elle ne se sentait pas la permission de parler de « souffrance » dans une époque où ce moment prenait un sens très fort pour parler de véritables crimes, contre un seul individu ou contre des communautés entières. Elle avait été blessée, elle avait eu du chagrin… Mais Lola avait pu s’exprimer à ce sujet et ça lui avait fait du bien. Elle ne « tirait pas un trait » … Mais elle ne voulait pas se faire passer pour une victime oppressée. Au-delà d’une simple comparaison de chagrin ou de malheur qui ne tenait pas la route avec beaucoup de gens, Lola se sentait plus fort que ça. Elle ne se sentait pas victime dans sa tête et ça aurait été injuste de laisser Stan croire le contraire. Ou du moins elle ne se sentait « plus » victime.

« C’est toi qui te fais du mal maintenant. »

En se focalisant là-dessus, là tout de suite. Elle ne le lui reprochait pas : chacun à son rythme et la culpabilité savait laisser une empreinte plus brûlante à soigner que les souvenirs compliqués qu’il lui avait laissés.

Lola acquiesce simplement à propos des enfants qui peuvent être malheureux avec deux parents. Ça ne la rassurait pas pleinement mais en tant que mère rien ne la rassurerait jamais vraiment à ce niveau. Ça faisait néanmoins du bien de se l’entendre dire. Elle lève toutefois un peu les yeux au ciel lorsque Stan lui parle de Juan comme modèle masculin pour son fils. Elle adorait son frère, c’était pas ce qui lui faisait lever les yeux. C’est juste que ça illustrait ce qu’elle disait sur le fait qu’elle avait peur de s’enfermer sur son rôle de mère célibataire. Dans le fond ça la fait surtout rire un peu là tout de suite. Mais Stan en rajoute pour dire quelque chose de très joli finalement… Et Lola vient déposer un baiser sur sa joue, à la commissure de ses lèvres, très touchée cette fois.

« Merci pour ça. »

De lui dire qu’on ressentait son désir d’être une bonne mère qui faisait ce qu’il fallait pour son p’tit. Qui faisait passer ses besoins avec ceux de la femme qu’elle était. Stanley avait beau dire : tout le monde ne la voyait pas comme ça. La faute aux tatouages, aux couleurs prises dans ses cheveux, à son goût pour certaines tenues courtes ou sachant la mettre en valeur… Bref, Stan avait une image d’elle qui savait la flatter.

Elle acquiesce à nouveau pour ce qui était d’avoir du temps devant elle ceci dit.

« Ça ne m’empêche pas d’y penser. »

Ni d’éprouver parfois une forme de solitude. Ça ne la rendait pas dépressif à ce sujet et elle ne courrait pas après l’amour pour autant… Mais ça lui traversait parfois l’esprit oui.

Stan noie encore un peu le poisson alors qu’elle essai de l’encourager en douceur à parler davantage de lui. Il vide tellement vite son verre tout à coup qu’elle s’attend presque à le voir se lever en regardant sa montre pour lui dire qu’il devait y aller. Lola reste un peu interdite… Avant de demander :

« Je t’ennui ? »

Parce que c’était un peu l’impression qu’elle avait soudainement.

« Je ne sais pas pour toi, mais pour moi ça signifiait autre chose que juste une petite crise d’amusement le temps d’une soirée, ce baiser. »

Ces baisers, en réalité, mais il voyait l’idée. Elle avait l’impression d’avoir voulu se connecter à lui, d’avoir voulu percer sa carapace pour réaliser un peu sur le tard qu’elle s’était un peu méprise. Son orgueil était un peu écorché, ses sentiments aussi. Elle avait demandé de ne pas jouer. De mentir si besoin. Peut-être que c’était là le problème. Les mensonges avaient leurs limites.

Lola soupire en venant se passer une main brièvement sur le front.

« D’accord désolée, c’est ma faute, je me suis méprise sur tes intentions. Ou j’en sais rien je…Je pensais pas qu'on aurait la grande conversation sur le sens de vie, de l'univers et le reste. Juste que tu ouvrirais la porte. »

Nouveau soupire avant qu’elle ne conclue :

« Je ferais mieux d’y aller. La nuit est toute jeune. Tu as encore le temps de terminer ta soirée de manière moins ennuyeuse je suppose. »

C’était peut-être elle qui avait choisit le mauvais moment pour parler de toute ça mais il lui avait naïvement semblé qu’alors qu’un rapprochement physique semblait imminent entre eux, c’était le bon moment. Au fond, elle ne savait plus. Elle avait vraiment perdu l’habitude de ce genre de choses peut-être.

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Mer 25 Aoû - 16:59
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Ses mots te laissent relativement hésitant quand même. Pour le coup, tu as quand même eus l'air de vouloir faire tout ce qui était en ton pouvoir pour qu'elle te déteste aussi fort que possible. Tu en as tant fait même, qu'il aurait aisé de croire que ton but était juste de tout briser et tout foutre en l'air entre vous. Et étouffer cette relation amicale qui était pourtant la votre avant ça. Tu étais presque aussi proche d'elle que tu l'étais de Juan. Et tu as su par lui que parfois tu étais allé assez loin pour lui arracher quelques larmes une fois que tu n'étais plus dans les parages et que tu ne risquais plus de le voir. Alors bien sûr que tu y penses depuis, que ça te travaille et que ça te fait même du mal de savoir que tu as pu la blesser à ce point là. Pourtant, elle tient à ce que tu cesses ça. A ce que tu te fasses encore du mal à ce sujet, sans doute. Tu ne trouves rien à répondre alors tu te contentes de hausser les épaules. L'air de ne pas beaucoup t'en soucier. Alors que dans les faits, c'est effectivement le genre de choses qui sont venues nourrir les démons qui te rongent de l'intérieur. Ceux qui te font si souvent sombrer, que ça te plaise ou non. Et sans que tu ne puisses rien faire pour les en empêcher. Et tu n'essaies d'ailleurs plus depuis longtemps.

Tu restes idiot et immobile quand elle te remercie en déposant un tendre baiser sur ta joue. Bien sûr, tu te laisses faire avec plaisir. Malgré tout, ça te fait toujours le même effet de plaisir et de surprise, ce rapprochement des plus tendres entre vous. Inédit pour le coup. Ou en tout cas tu ne te rappelles pas que vous ayez un jour été assez proches l'un de l'autre pour avoir une telle tendresse l'un pour l'autre. Et peu importe dans le fond, que ça ait déjà existé ou pas entre vous. Ce qui compte, c'est que ça semble réel aujourd'hui et que tu apprennes à juste en profiter sans rechigner et sans dire quoi que ce soit qui risquerait de tout briser finalement. Parce que tu n'as vraiment pas envie de tout gâcher, encore. Tu penses en avoir assez fait à ce sujet là. Néanmoins, il est bien vrai que tu tentes d'adoucir ses différentes craintes et peurs quant à son avenir. Comme celle qui ferait d'elle une mère célibataire pour le restant de ses jours. Elle est trop jeune pour penser ainsi, selon toi. Pour elle, ça n'enlève rien au fait qu'elle y pense beaucoup, de toute évidence. Et parce que le fil de la conversation est en train de prendre une tournure qui te met plus mal à l'aise qu'autre chose, tu donnes l'impression de vouloir la faire tourner court. Et la jolie tatouée à tes côtés, s'en rend compte presque plus rapidement que toi encore. Avec une question qui te tend et te fait poser un regard surpris sur elle.

Et elle mentionne le baiser que vous avez échangé. Ou plutôt les baisers, qui ont été échangés. Mais ... c'était pas juste une crise d'amusement pour moi non plus. Enfin c'en n'était pas du tout. Que tu précises tout de suite, dans l'espoir qu'elle n'ait pas le temps de s'ancrer une telle absurdité en tête. Et tu sens bien que t'es en train de louper le coche. Que si tu ne la retiens pas, le rapprochement entre vous sera oublié. Comme s'il n'avait jamais eut lieu. Comme s'il n'avait jamais eut la moindre signification. Or, il est évident que tu ne peux pas laisser faire ça. C'est même tout à fait hors de question. Alors avant qu'elle ait vraiment eut le temps de s'extirper hors de cette table et de la banquette, tu refermes tes doigts autour de son poignet. Lola ... C'est juste que j'aime pas vraiment beaucoup parler de moi. Je sais pas faire ça. Et c'est pas super intéressant. Elle ne se contente pas de tes jeux d'idiot Lola et tu le sais. Elle est à mille lieux d'imaginer ce qu'il y a derrière tes gamineries. Mais elle ne s'arrête pas à ça et se doute que tu es autre chose que juste celui qui met l'ambiance à ces trop nombreuses soirées. Simplement, jusqu'à présent tu ne lui as jamais permis de mettre le nez derrière cette carapace. Loin de là. Je veux bien essayer quand même. Mais pas ici.

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Dim 29 Aoû - 12:41


C’était difficile pour elle de suivre Stan. Pourtant on ne pouvait pas dire qu’il l’abreuvait d’informations évidemment. Mais il avait l’air tantôt si proche et l’instant d’après si éloignait qu’elle se sentait errer dans une certaine confusion. Peut-être que leur passif entachait son jugement au moment de « lâcher prise » et de se laisser porter par sa seule confiance. Mais ce n’était pas que ça non plus. Ils étaient adultes maintenant et pleinement conscient de ce que faisait une désillusion. Vouloir s’en protéger était indéniablement humain. Une part de Lola réalisait peut-être, mais de trop loin, que c’était ce même mécanisme de protection sentimentale qui était probablement en action chez Stanley. Ils étaient dans cette situation compliquée et ambiguë dans laquelle ils semblaient vouloir jouer le même morceau de musique sans arriver pourtant à se synchroniser tout à fait.

« Je suis perdue, Stanley. »

Elle utilisait son prénom entier comme pour augmenter les chances de l’accrocher en même temps que le nombre de lettres qui le composait. Lola se sentait en situation de faiblesse, parce qu’elle exposait davantage ses sentiments et quoi qu’elle cherchait à ce qu’ils fassent table rase du passé, une partie d’elle savait qu’elle les exposait à quelqu’un qui était capable, pour l’avoir déjà fait, de les bafouer.

« Parfois j’ai l’impression de t’atteindre et d’autre fois, j’ai l’impression que tu es complètement inaccessible. »

Pas qu’il ne soit pas « à sa portée » mais plutôt reclus derrière un épais bouclier qui mettait ses forces à elle à rude épreuve pour le traverser alors même qu’elle aurait préféré qu’il l’abaisse simplement.

Quant aux raisons qui le pousse à se taire, Lola observe ces longs doigts enroulés autours de son poignet avant de remonter au regard sombre. Aux perles noirs qui lui semblait, si c’était possible, encore plus insondables maintenant qu’elle essayait vraiment.

« Et si moi ça m’intéresse ? »

Si c’était elle, qui jugeait de ce que Stan avait à dire, plutôt que de le laisser faire pour elle ? Juan savait, elle en était à peu près certaine. Bien sûr elle était à des kilomètres d’imaginer la vérité mais elle n’avait pas besoin de la savoir toute entière. Elle ne la comprendrait probablement même pas entièrement du premier coup. Mais elle avait le droit d’essayer.

« Comment veux-tu que ça fonctionne, si tu me laisse dans l’ignorance ? »

Parce qu’il y avait bien quelque chose à faire fonctionner. Si Lola ne pouvait pas dire « quoi » avec exactitude, elle avait des désirs et des espoirs pour la porter. Stan de son côté semblait si défaitiste, rendu à ce niveau là.

« Je ne comprends pas de quoi tu as peur… Est-ce que tu n’as pas confiance en moi ? »

Lola lui avait-elle donné une bonne raison de se méfier ? Elle avait pu être mauvaise et langue de vipère mais pas plus que Stan. Potentiellement même moins. Mais on avait tous notre sensibilité avec ses limites.

Voilà qu’il promet mais comme un peu plus tôt dans la soirée, il semble à Lola que les conditions sont floues.

« Où alors ? Et quand ? »

Elle avait besoin que les choses soient un peu plus déterminées pour accepter encore les silences, les questions éludées, les changements de conversation. Ce n’était peut-être « pas grand chose » mais comme toutes les femmes elle avait besoin que ça touche à sa psychologie avant tout le reste, plus ou moins consciemment.

« Je ne veux pas te mettre au pied du mur Stan. Ni que tu me raconte toute ta vie. Mais j’ai besoin de comprendre parce que j’ai du mal à te saisir. »

Elle espérait qu’il pourrait comprendre. Ou a défaut, seulement accepter.

« On n’est pas en train de jouer notre vie. Ni de se faire des promesses jusqu’à la fin de temps. »

Lola ne lui passait pas la corde au cou et ne cherchait pas à le dépouiller de sa bulle.

« J’ai du désir pour toi ce soir. »

Autant appeler un chat un chat si c’était nécessaire. Ca gifle un peu sa pudeur naturelle mais ça allait, ce n’était que pour lui.

« Mais ce n’est pas juste… J’en sais rien. Pas juste pour le sexe. Et si t'es pas prêt c'est pas grave, j'attendrais. Mais je donnerais rien de plus pendant cette attente. »

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Mar 31 Aoû - 20:56
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Tu ne sais comment réagir quand elle se confesse. Quand elle avoue être perdue. te faisant ainsi entendre que c'est toi qui la perd, bien sûr. Tu ne que dire parce que tu n'es pas même certain de savoir pourquoi elle se sent ainsi. Si c'est vraiment toi qui provoques ça ou pas particulièrement. Alors tu te tais et te contentes de la regarder. D'attendre la suite à tout prix, avant de dire quoi que ce soit et d'ainsi prendre le risque de faire ou dire une bêtise que tu pourrais rapidement être amené à regretter. Tu ne veux pas de ça. Surtout pas ce soir et pas après ce rapprochement si plaisant qui est survenu. Tu préférerais encore que vous continuiez de vous rapprocher l'un de l'autre. Il te semble que c'est possible. Je comprends pas ... Que tu confesses à ton tour, tout bas. Dans le fond vous êtes sans doute tout autant perdus l'un que l'autre. Et pourtant désireux d'arranger les choses même au delà de cette soirée qui vous a permis de vous retrouver comme ce n'était pas arrivé depuis bien longtemps. Toi aussi tu veux que cette relation esquintée se répare. Qu'elle soit même plus jolie qu'autrefois.

Elle te fait hésiter encore un peu plus quand elle te fait entendre qu'elle, ce que tu as ou non à raconter, pourrait l'intéresser. Parce que tu as envie de croire que ça pourrait ne pas lui couper l'envie d'en savoir plus si vous commenciez à discuter ainsi tous les deux. Mais qu'au fond de toi, il y a cette certitude inébranlable qui te pousse à croire qu'elle paniquerait et te fuirait si elle savait tout de toi. Tu penses que ça t'intéresse, parce que tu ne sais pas ... Tu es presque sûr de toi sur ce point. Elle insiste Lola. Apparemment bien décidée à te faire parler. Et tu n'en comprends pas la raison. Tu ne comprends pas cette hâte et ce besoin de tout bousculer tout de suite et si fort. Pourtant tu sais qu'il faut que tu sois tout de suite honnête avec elle. Avant qu'elle n'aille s'imaginer tu ne sais trop quoi, qu'elle ne s'attende à autre chose ou espère même d'autres trucs te concernant. Avant qu'il ne soit trop tard, tout simplement. Mais non c'est pas ça. Mais tu n'as pas la sensation qu'elle ait vraiment envie de t'entendre pour le coup. Elle est bornée quand elle le veut, Lola.

Dans un cadre un peu plus ... Sérieux ... Je sais pas. Non, tu ne sais pas. Tu n'as jamais vraiment abordé le sujet aussi simplement que ça. Juan n'est au courant que parce que vous passez beaucoup de temps ensemble et que c'est tout naturellement qu'il t'a vu dans cet autre état. Qu'il t'a vu sous tes différents visages. Il n'a pas eut le choix que de te voir et de te découvrir. Pour ce qui est de Lola, tu te mets des freins par peur qu'elle même ne recule trop vite à ton goût. Par peur que ce que vous êtes en train d'installer entre vous ce soir, ne t'éclate en plein visage. Est-ce que t'es en train d'émettre l'idée qu'on se fréquente tous les deux ? Que tu finis par lui demander, un ton plus bas. Par peur de t'être trompé sur ses intentions et de te tourner au ridicule. Mais si c'est vraiment ce qu'elle souhaite faire, probablement que tu feras les efforts nécessaires pour être honnête comme il se doit avec elle. Sur tout ce qui te concerne toi. Ce que tu ne ferais pas si ce n'était justement que l'histoire d'une nuit ou deux volées au temps.

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Lun 6 Sep - 15:58


Avec le recul, Lola allait sûrement se sentir un peu capricieuse et égoïste de presque exiger des choses de Stan. Peut-être qu’elle se donnait une légitimité toute seule en profitant de ce qu’il s’en voulait d’avoir été blessant avec elle pendant une partie de leur adolescente. Peut-être qu’elle avait besoin de plus de preuves à cause de ça oui… Ou simplement, elle avait l’habitude de ne pas tellement compter sur les autres et que c’était un saut dans l’inconnu. On n’était jamais trop vieux ni jamais expérimenté pour ne pas craindre que ce genre de chose se casse la figure.

Bref. Au final ils ont du mal à se comprendre et Lola retient presque sa respiration, cherchant mots et inspiration pour faire comprendre à Stan des choses qu’elle n’avait pas encore forcément bien analysé elle-même. C’était comme si elle avait su instinctivement qu’il y avait « quelque chose » sans savoir quoi et comment exprimer un ressentit de ce genre, hm ?

Et Stan qui continu de botter en touche à sa façon, lui paraissant à la fois vulnérable dans sa manière de rentrer dans sa coquille et pénible à diminuer la façon dont elle pourrait réagir.

« Tu devrais me laisser seule juge de ça, Stan. »

Lola plante un instant son regard brun dans celui bien noir de l’artiste, cherchant par un simple échange, pupilles contre pupilles, à renforcer ses mots. Il devait la laisser juger de l’importance qu’elle voulait donner à tout ça. Mais présentement après ces baisers, après cette euphorie, ces papillons dans l’estomac, Lola accordait une importance accrue à l’homme qu’elle avait en face d’elle.

Il est borné, elle aussi, et un instant Lola se demande s’ils ne vont simplement se prendre la tête. Ce serait un peu sa solution de facilité et en même temps pas du tout ce qu’elle a envie de voir arriver. La faute au schéma de leur relation des dernières années entre Stan qui s’excusait et elle qui pétait un câble. Bref…

Elle acquiesce quand même à propos du cadre sérieux. Elle avait bien compris et elle ne s’attendait pas à ce que ça se fasse ici. Pas même ce soir.

« D’accord. Bien sûr. Mais j’ai pas envie de courir, Stan. J’ai passé l’âge. »

Ça faisait un peu crétin sans doute de dire ça à son âge, justement, mais clairement elle se sentait plus loin qu’elle n’en avait peut-être l’air des dramas d’adolescentes. Elle voulait aussi parler sérieusement et aborder les choses avec leur maturité d’adulte. Pas reprendre là où ils en étaient restés ados.

Quant à l’idée qu’elle émettait elle est un peu surprise, demandant de manière désarmée :

« Mais… Bien sûr. Je t’ai demandé de ne pas jouer avec moi et je ne joue pas avec toi non plus, Stanley… »

Lola se rassoit, réalisant un peu sur le tard que niveau insécurité sur cette affaire, Stan ne valait pas mieux qu’elle. En fait, il était même pire à sa façon même si les répercussions lui semblaient plus graves pour elle du fait de sa vie de famille.

« Alors c’est vrai, je ne vais pas en parler à Miguel demain eu p’tit dej’ parce qu’il a du chemin à faire avant d’en arriver là. Mais oui, j’aimerais qu’on se voie autrement qu’entre deux portes ou par hasard. »

Et si jamais il fallait que ce soit plus clair :

« J’aimerais que tu m’invites à déjeuner ou à dîner. »

Jusque-là ils s’étaient vus parce que Juan ne pouvait pas garder Miguel, parce qu’il lui avait ramené les dessins de ce dernier, parce qu’ils s’étaient tombés dessus par hasard dans un club… Alors oui, elle aimerait qu’à présente il l’invite. Et elle avait envie que ça vienne de lui quoi, c’était sa petite bulle un brin romantique sans doute !

« Dans un endroit « plus sérieux ». Pas pour qu’on ait cette conversation que tu ne sembles pas vouloir avoir exclusivement. Mais pour le plaisir de sortir. Juste toi et moi. »

Elle ne pouvait pas faire plus limpide sur ce qu’elle désirait, si ?

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Dim 12 Sep - 21:15
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Elle ne semble pas pouvoir ni vouloir entendre raison Lola. Elle n'accepte pas l'idée selon laquelle ta personnalité, ta vie ou tout ce qui te concerne de près ou de loin, pourrait bien ne pas lui plaire. Elle ne peut et ne veut pas entendre tout ça. Elle préférerait juger d'elle même. Et dans le fond, tu peux quand même comprendre ça bien sûr. Parce qu'elle voit bien que tu ne te fais vraiment pas de cadeaux. Que tu es même très dur envers toi même. Mais forcément, quand elle te demande de la laisser seule juge, tu fais un peu la moue. Tu crains qu'elle ne soit véritablement déçue quand elle réalisera tout à fait qui tu es. De toute façon, tu n'as pas du tout l'intention de lui expliquer tout ça dès ce soir et moins encore dans un cadre comme celui là. L'idée de te dévoiler pleinement te met déjà bien assez mal à l'aise comme a. Il ne faudrait pas, par dessus le marché, que ça se fasse dans un cadre qui est tout sauf posé et sérieux. Où une conversation avec les révélations que tu as à faire, ne peut trouver pleinement et sérieusement sa place.

Ce n'est pas mon intention. Que de la faire courir et de tourner autour du pot. Mais il n'y a sans doute pas besoin que tu insistes plus encore là dessus. Tu crois qu'elle l'a bien compris. Du moins tu oses l'espérer. Parce que de ton côté tu es quand même toujours aussi perplexe à l'idée qu'elle ait envie d'essayer quelque chose avec toi. Ce n'était pas gagné pour le coup. Compte tenu du fait que tu l'as pas mal faite souffrir par le passé. Que tu as été un sacré petit con, même, pendant des années. Non, bien sûr que non. Bien sûr que non elle ne va pas en parler à Miguel de sitôt. Ce serait étrange alors que vous commencez à peine à envisager cette idée que de vous offrir une chance à tous les deux. Bien sûr que vous n'êtes pas encore prêts à le crier sur tous les toits. Pas alors que vous n'êtes pas certains de pouvoir faire fonctionner une relation entre vous. Forcément que tu hoches positivement la tête quand elle te fait entendre qu'elle souhaite que tu l'invites à déjeuner ou à dîner à l'occasion. Aucun risque que tu refuses ça.

Elle semble vouloir vraiment insister sur le fait qu'elle veuille une sortie simple et "vraie" de ce genre. Pas uniquement pour que vous ayez cette fameuse conversation tous les deux. Mais bien parce qu'elle aimerait sortir avec toi, tout simplement. Rien que tous les deux, pour un rencards tout à fait "basique". Le genre que l'on partage avec une personne qui ne plaît vraiment, sans doute. Parce que c'est le cas. Lola elle te plaît et même beaucoup plus que ça. Elle ignore forcément à quel point puisque autrefois, tu le lui "montrais" de la pire des façons possibles. Et même si tu as évidemment de nombreux regrets concernant cette période de ta vie, tu ne peux rien faire pour changer la chose. Il est trop tard. Ce que tu peux faire en revanche, c'est agir correctement alors qu'elle semble t'offrir une chance d'inverser la tendance. C'est après une courte hésitation pour un bref temps de réflexion, que tu sors ton téléphone de ta poche pour envoyer un message à Lola, assise tout près de toi. Un sms dans lequel tu l'invites à dîner le lendemain soir même. Comme ça c'est officiel et c'est écrit noir sur blanc, non ? Que tu demandes sur un ton qui se veut innocent.

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Jeu 16 Sep - 9:26


Lola acquiesce, prête à le croire même si ce soir elle sentait ses sentiments à fleur de peau. Elle supposait que ça pouvait être un peu pareil pour Stan. Il faut dire qu’avec leur passif un peu compliqué, c’était normal qu’il y ait entre eux des hésitations et potentiellement même des ratés. Lola avait goûté à sa bouche, à sa peau… C’était il y avait dix minutes ou un quart d’heure et il lui semblait déjà que ça faisait une éternité. Peut-être qu’elle aurait dû se contenter de ça sans chercher à savoir ce que ça pouvait signifier ni ce que ça pouvait donner. Mais se contenter de si peu, ça aurait été se faire croire que Stan n’était qu’un de ces hommes qu’elle pouvait rencontrer en soirée et qui lui offraient un verre. Un homme avec qui elle aurait fait un peu plus que discuter certes… Mais un anonyme dans une foule. Et quelque chose dans le creux de son ventre se refusait à classer cette relation qu’ils avaient ou avaient eu de cette manière-là.

Ça semble clair pour lui que Lola ne compte pas parler de lui -ou disons d’eux- à Miguel et elle acquiesce avec approbation. Même si dernièrement le contact passait bien entre eux, même si de sentir ses doigts sur elle, son bras autours de son corps… avait un effet euphorisant et qui touchait au bien être, ça ne voulait pas dire que les choses pouvaient « fonctionner ». Le passé leur avait déjà prouvé à quel point d’une relation saine ils pouvaient partir au quart de tour sur quelque chose qui ne l’était plus du tout. Mais avec le fruit de l’expérience, Lola de son côté était prête à remettre les compteurs à zéro. Pas à oublier mais à laisser tout ça derrière eux pour le plaisir de se donner une autre chance de faire les choses « bien ».

Il y a un peu de perplexité chez elle à voir Stan sortir son cellulaire pour envoyer un sms. Elle est à deux doigts de piquer une crise inattendue d’ailleurs en lui jetant à la figure à quel point c’est mal élevé ! Par chance, elle a un tout petit peu plus de patience que ça et ses lèvres peintes s’arrondissent brièvement de surprise en sentant son propre téléphone vibrer dans sa main. Elle va voir, forcément… Et finalement un petit sourire revient flotter sur ses lèvres et elle acquiesce. Une petite demande toute simple mais porteuse de beaucoup de sens… Et ce texto là prenait déjà une place particulière dans sa tête. Probablement un peu dans son cœur aussi.

Lola se rassoit près de Stan, jetant un dernier coup d’œil au message texte avant d’éteindre le petit appareil pour en revenir à son compagnon, se penchant sur lui pour un baiser dans lequel elle se contente de survoler ses lèvres des siennes, murmurant contre elles :

« C’est tout ce que je demandais. »

Même si elle avait eu l’air plus exigeante, même si elle avait eu du mal à exprimer ce dont elle avait besoin peut-être… ça en disait long sur les efforts mutuels qu’il y aurait à faire pour qu’ils en arrivent à une relation aussi fusionnelle que celle qu’ils avaient pu avoir. Mais pourquoi pas.

« Il va bientôt être l’heure de rentrer pour moi mais je resterais bien un peu comme ça, avec toi… »

Sur ce elle vient se poser contre lui, non sans déposer un petit baiser humide dans son cou, près de la jugulaire, se plaisant un peu à s’y attarder sans doute pour capter de ses lèvres, sous la peau fine, le rythme rapide du cœur de Stan.

« Merci. »

Elle n’aurait pas pu dire pour « quoi » exactement. C’était un merci général. Et peut être en grande partie pour les efforts qu’elle réalisait qu’il faisait déjà… Cette conversation aurait pu déraper en trois secondes et demie, surtout avec son impatience naturelle. Alors merci à Stan de ne pas lui avoir trop offert l’opportunité de partir en vrille, sans doute !

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Sam 18 Sep - 19:34
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Tu fais aussi vite que possible pour lui envoyer ce sms. Parce que tu es bien conscient que de l'extérieur, ça peut sembler tout à fait malpoli. Tu es en sa compagnie, vous discutez tranquillement et soudainement, tu envoies un message à quelqu'un. Elle aurait de quoi t'envoyer bouler et s'en aller de là. Pourtant elle n'en fait rien. Ou elle n'a pas le temps de le faire, tu ne le sais pas et ne le sauras pas. Puisque ton message est envoyé et qu'elle à son tour concentrée sur son téléphone. Tu es soulagé de voir un sourire apparaître presque aussitôt sur ses lèvres. Et qui provoque l'arrivée d'une réplique sur les tiennes. Vous avez sans doute l'air de deux abrutis. Toi surtout. Qui sourit de façon quasi démesurée. D'une joie pourtant sincère et certaine. Mais le fait qu'elle ait l'air tout à fait satisfaite de tout ça, est fait pour te plaire à toi aussi. Tu en es infiniment soulagé. Pour toi qui as toujours autant l'impression de marcher sur des œufs avec elle, c'est une petite victoire mine de rien. Surtout pour toi et envers toi même. Alors tu ne sais pas si ce sera toujours aussi simple mais pour l'instant tu penses t'en tirer.

Ton sourire se confirme même plus encore quand elle vient frôler tes lèvres des siennes pour un baiser des plus chastes et légers. Tu te laisses faire avec bonheur. Regard brillant planté dans le sien. Au risque de paraître excessif et d'avoir l'air d'en faire beaucoup trop, tu es excessivement heureux en cet instant. C'est que tu l'es bel et bien, à quoi bon prétendre le contraire ? Et c'est surtout à elle que tu n'as pas du tout envie de le cacher. Alors tu le lui montres par ce sourire que tu affiches toujours quand elle recule légèrement le visage. Dans la foulée elle te confie qu'elle va bientôt devoir y aller. Ce que tu comprends, bien sûr. Et tu ne vas évidemment rien faire pour l'inciter à rester à tout prix. Elle a des responsabilités, contrairement à toi qui vis un peu trop ta vie selon tes propres envies et uniquement elles. Mais plutôt que de s'en aller aussi rapidement qu'elle a fait le constat à voix haute qu'il lui faut partir, elle vient retrouver la chaleur de tes bras.  Déposant un chaud baiser au creux de ton cou qui t'arrache un frisson d'aise.

Et tu ne sais pas bien pourquoi, au juste, elle te remercie. Mais tu enroules tes bras autour d'elle pour la serrer contre toi avec tendresse. La câliner doucement avec ton visage qui se perd un bref moment dans ses cheveux. Tu veux qu'on se partage un Uber ? Parce qu'il est évident qu'après une "rencontre" de ce type là dans cette boîte ce soir, tu n'as pas particulièrement envie de rester une fois qu'elle sera partie. Tu n'as pas envie de continuer à faire la fête alors que ton esprit va rester complètement concentré sur elle et ce que vous venez de partager tous les deux. Et tu vas penser à votre prochaine rencontre surtout. Que tu espères aussi intéressante que celle ci. Tu veux avancer maintenant. Tu as la sensation d'avoir toutes les cartes en main et que ça va donc être à toi de les abattre correctement, pour espérer gagner quelque chose d'intéressant à la fin. Gagner peut-être une nouvelle relation avec elle. Parce qu'on ne peut pas dire que tu ais bien su gérer la précédente.

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Ven 24 Sep - 8:29


L’orage passe. Plutôt vite finalement même si sur le coup ça lui semblait interminable. C’est déjà une prouesse pour eux qui pendant des années ne se sont parlé que par remarques désobligeantes, sarcasmes, moquerie ou piques verbales. Peut-être pas tous les deux avec les mêmes intentions derrière mais Lola ne pouvait pas présumer des intentions de Stan. Elle faisait avec les infos qu’elle avait et concernant cet homme-là, les infos se résumaient curieusement a finalement pas grand-chose en y regardant de plus près. En même temps, comme ils se l’étaient déjà dit, ils étaient devenus des adultes entre temps. Leur vie toute entière avait pris un nouveau tournant.

Lui aussi retrouve le sourire, se détend un peu… Et Lola se plaît à retrouver sa chaleur même si l’atmosphère est déjà pesante niveau température et moite. Elle retrouve ce léger frisson sur la base de sa nuque à effleurer ses lèvres des siennes, à entendre sa voix si près du coquillage de son oreille… L’humeur s’apaise et le fait qu’elle soit sur le départ ne gâche rien. L’instant avait été éprouvant émotionnellement et à plusieurs niveaux, dans plusieurs directions… Ils avaient sûrement besoin l’un comme l’autre d’un moment pour y penser, pour rassembler leurs idées, leurs envies, leurs désirs…

Lola veut partir autant qu’elle aimerait rester au final. C’est sans doute pour ça que sa proposition de partager un Uber l’enthousiasme plus qu’elle ne le devrait et qu’elle acquiesce donc rapidement. Ça permet de prolonger un peu l’instant sans trop l’étirer jusqu’à ce qu’une nouvelle catastrophe ne leur tombe dessus ! Et puis d’une certaine façon, ça lui indique que sans elle, Stan ne compte pas s’éterniser. Il ne « chasse » plus ce soir. Et le chasseur, d’eux deux, Lola ne pourrait dire qui il est de manière exacte ce soir.

« S’il te plaît. »

C’est un « oui » donc. Et Lola se remet debout sur ses pieds, observant l’intérieur du club. Personne ne fait attention à eux. C’est presque étrange et en même temps : elle non plus ne fait attention à personne. Pendant les dernières quinze ou vingt minutes il lui a même semblé qu’elle avait oublié l’endroit où elle se trouvait. Et une partie plus taquine, tapis au creux de ses reins, aurait voulu qu’ils soient plus isolés pour qu’ils réapprennent à se connaître de manière plus indiscrète. Mais aucun regret que ce ne soit pas arrivé et pour cause : elle ne jouait pas, comme elle l’avait déjà dit. Elle ne voulait pas faire les choses dans le désordre là… Faire l’amour avec Stan et puis réapprendre à le connaître ensuite. Elle voulait que la confiance s’installe avant qu’ils ne franchissent ce cap et elle espérait qu’il pourrait lui aussi attendre jusque-là.

Lola vide son verre avant de partir, glissant sa main dans celle de son futur rendez-vous galant pour qu’il leur dessine un chemin au milieu de la foule histoire qu’ils sortent.

Elle laisse à son compagnon le soin de leur commander ce Uber, inspirant à plein poumon un air pas si frais une fois qu’ils sont dehors. Mais le bruit qui s’éteint lui ferait presque perdre l’équilibre pendant une seconde et Lola rigole… Pour rien… Ce n’est même plus vraiment l’effet de l’alcool ou bien à peine quoi.

« C’était quoi les chances pour qu’on se croise ce soir ? »

Au milieu d’une si grande ville, avec autant de clubs et autres boîtes de nuit et bar animés presque toute la nuit ? Ils auraient pu ne jamais se croiser. Et même en fréquentant la même soirée, avec le monde qui s’y trouvait, les chances de tomber face à face n’étaient pas si grande. Alors finalement, malicieuse, revenant chercher à étreindre temporairement cet autre corps qui lui plaisait tant ce soir et à croiser ce regard drapé de nuit que le dessinateur possédait, elle assure :

« C’est un peu le destin je suppose. »


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Mer 29 Sep - 19:11
Dance with me.
Vous êtes tous les deux conscients du fait qu'il va falloir se séparer. Pour ce soir au moins. Et pour mieux se retrouver par la suite. Dans un tout autre contexte et de façon bien volontaire cette fois, également. Parce que vous en aurez eus envie et aurez fait en sorte que ça arrive. Parce que vous souhaitez passer du temps ensemble. Et reprendre le temps de vous connaître l'un et l'autre. Parce que vous vous êtes appliqués à vous oublier et vous détester ces dernières années quand même. Quoi qu'il en soit, tu as envie de croire que tout ça est bel et bien derrière vous. Que vous allez pouvoir avancer ensemble, sans vous poser plus de questions que ça et vous lier de nouveau. Et si possible, de le faire de façon plus forte encore. Et d'une façon tout à fait différente, même. Parce que ton attachement pour elle est grand et sincère. Et l'attirance que tu as pour elle l'est tout autant.

Alors quand elle accepte que vous partagiez un Uber, tu es heureux et tout à fait soulagé. Tout simplement parce que ça signifie que vous pouvez prolonger un peu cet instant que vous passez ensemble. Ces moments de douceur pure. Et de tension grandissante aussi, au passage. Tension du fait que vous éprouvez une certaine attirance l'un pour l'autre. A laquelle vous n'allez quand même pas répondre ce soir. Ce serait trop facile tiens. Et trop précipité surtout. Le but n'étant pas de se précipiter pour se planter et avoir des regrets. Et tu ne doutes pas que de son côté, elle a un peu de mal à te faire confiance pour l'instant. Ce que tu ne pourrais lui reprocher, si tel était effectivement le cas. Elle a même toutes les raisons du monde de craindre le pire. Parce qu'elle a forcément encore en tête tout ce que tu lui as fait subir au cours des années.

C'est donc bien ensemble que vous quittez le club. Direction l'extérieur. Le trottoir sur lequel vous patientez après que tu ais réservé un Uber pour qu'il arrive au plus vite. Mais pas trop vite, tu l'espères. Le but étant de gratter autant de minutes que possible avec Lola. La jolie Lola qui rit sans raison apparente. Qui a soudainement l'air tout à fait heureuse et bien dans ses baskets. Heureuse d'être en ta compagnie, tu oses y croire. Elle s'amuse du fait que vous vous soyez croisés de la sorte. Il y a effectivement peu de chances pour que ça arrive. Pourtant c'est arrivé et vous avez eus l'occasion de partager des moments tendres et chauds à la fois. Vous avez pu vous voir encore dans un contexte différent. Je ne veux pas être celui qui brise l'ambiance mais … Finalement il y avait de belles chances pour que ça arrive. Vu le temps que je passe dans les soirées de ce genre. Que tu réponds, vaguement taquin. Tes bras enroulés autour de sa taille quand elle vient se coller à toi. Tu lui offres encore des sourires tendres. Et lui voles quelques baisers, tant qu'elle n'a rien contre ça. En attendant la voiture qui arrive une poignée de minutes plus tard à peine. Tu lui ouvres la portière pour qu'elle grimpe et tu la suis de près. Ramenant spontanément ton bras autour de ses épaules. Comme incapable de te décoller d'elle. Ce serait dommage alors que vous avez là l'occasion d'avoir des minutes supplémentaires de ce genre. Alors on se retrouve demain soir ? Tu veux t'en assurer, en effet.

CODAGE PAR AMIANTE
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