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I wanna go to the moon, don't leave so soon • Caleb & Maeena
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Jeu 9 Sep - 12:36

Angels, they say I'm not ever weak,
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@Caleb Williams -- KANYE WEST • Moon

Je souffle. La tension répandue dans mon corps qui semble grimper d’un niveau alors que je lève les yeux sur mon assistant. Parfois, je me demande pourquoi j’ai un assistant et pas une assistante. Non, ce n’est pas sexiste. C’est seulement qu’il a du mal à comprendre certaines choses. Comme il ne comprend pas pourquoi je suis agacée alors que mon boss vient de me retirer un cas sur lequel j’ai déjà fait tout le boulot ou presque. « Ça vous impacte un peu trop, Maeena. » Sous-entendu, la gonzesse en moi est trop sensible et je n’arrive pas à séparer les choses. La réalité étant, il refile ce dossier à un collègue masculin parce que c’est plus « simple » si c’est un homme qui attaque un groupe politique de machos qui persécutent une femme pour ses idées politiques dérangeantes. Voilà la réalité. D’après mon assistant, c’est « vrai » que ce dossier commençait à prendre un peu trop de place par rapport aux autres. Et ça me fait vriller. Parce que je ne supporte pas qu’on me dise ce que je peux faire, ce que je suis capable de gérer ou d’endurer. Pardon, je ne supporte plus. Passé qui remonte violemment et besoin de tout évacuer. Besoin de faire le vide. Rapidement. Parce que rien de bon ne pourra sortir de tout ça. Parce que cette femme, dans le fond, elle est la Femme. Elle représente ce que trop d’autres vivent. Et, in fine, c’est exactement plus ou moins ce que vient de me faire mon boss. Me réduire au silence et m’imposer sa volonté parce que ça l’arrange si les choses sont présentées de cette façon. Pas une femme qui se bat pour les Femmes, mais un homme. C’est mon dossier. Et il ne fait aucun doute que demain, à la première heure, j’irai le lui expliquer tranquillement.

Pour ça, ça sous-entend qu’il va être nécessaire pour moi d’évacuer toute cette tension et ce ressentiment autre part. Non, je ne peux décemment pas me pointer immédiatement dans son bureau et lui servir une colère tempétueuse comme je sais si bien le faire parfois. Non, bien sûr que non. Je dois être plus maligne que ça. Et j’aurai toute la nuit pour y songer. Pour le moment, je m’échappe du bureau sans la moindre culpabilité, quand bien même il n’est même pas 17h. Détour express pour récupérer la terreur de sa journée chez les femmes de ma vie et je rentre, seulement pour le déposer et me changer. Ma jupe rayon et ma petite blouse qui disparaissent pour laisser place à mon attirail de sport, sac sur l’épaule et porte qui claque en un rien de temps. Si beaucoup de gens utilisent le sport comme un moyen de tenir une certaine forme physique, moi, je m’en sers surtout comme un exutoire. Et ça me frappe en pleine tronche comme la porte manque de s’écraser contre mon minois quand j’arrive à la salle de sport. Ici aussi, j’ai bien des choses à gérer. Ça revient fort comme un boomerang et ça manque de me mettre K.O. Coups d’œil aux alentours pour savoir si je peux respirer ou non. Rien qui ne ressemble de loin ou de près à sa voix ou sa carrure. Alors, je me faufile après un bonjour discret à l’hôtesse en direction du coin en retrait ou un sac de frappe attend sagement que je vienne m’occuper de lui. Mes affaires que je dépose au sol, non sans préparer ma bouteille d’eau et ma serviette, le tout posé de façon maniaque sur un banc. Un échauffement calme pour mieux se préparer à la tempête.

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Caleb Williams
Caleb Williams
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➤ LIEU D'HABITATION : un appartement sur Albany Park, près de sa salle de sport.
➤ EMPLOI / ETUDES : pompier, propriétaire d'une salle de sport sur Albany Park.
➤ HISTOIRES : 1499
Caleb Williams
Jeu 9 Sep - 22:29
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I WANNA GO TO THE MOON,
DON'T LEAVE SO SOON.
@Maeena Alqahtani


On ne peut pas dire de toi que tu es sujet aux addictions. Le tabac, l'alcool, ... Ce n'est jamais que passager, chez toi. Tu peux aisément te passer de l'ensemble de ces choses. Tu n'as même, pour tout dire, jamais ne serait-ce que testé la drogue (quelle que soit sa forme). Pour autant, s'il y a bien un truc dont tu ne peux pas te passer, c'est le sport. La voilà, ta drogue à toi. Sans doute est-ce, dans le fond, une forme d'addiction. Mais une addiction plutôt saine, n'est-ce pas ? Une addiction qui te permet d'être (plus ou moins) serein dans ta vie de tous les jours, et d'avoir ce côté tranquille que le "grand public" connaît généralement. Grâce au sport, tu es en capacité de canaliser tes émotions au quotidien. Il y a parfois des débordements, certes mais c'est extrêmement rare et cela reste partiellement maîtrisé. Depuis quelques jours, tu te sens particulièrement en forme, et particulièrement calme. Aucune émotion négative ne t'a traversé depuis bien une semaine et tu te sens tout à fait en paix avec toi-même. La chute est généralement drôlement rude derrière mais tu es plus mature qu'il y a des années de cela, et donc plus capable d'y faire face et de la maitriser d'une manière ou d'une autre.

Quoi qu'il en soit, tu te sens bien et parfaitement dans ton élément. Il faut dire que tu te trouves actuellement dans ta salle de sport et qu'il n'y a pas, pour toi, espace plus apaisant. Pas besoin d'aller te défouler du côté des sacs de frappe aujourd'hui. Tu profites plutôt de cette belle journée (toute relative en termes de météo mais cela ne t'atteint pas) pour passer dans les différentes allées de la salle. Tu regardes les personnes qui se trouvent là, repèrent des visages familiers et les salue en leur souriant comme tu en as l'habitude. Tu es connu ici parce que la salle t'appartient, mais tu as aussi une bonne réputation de manière générale. On t'apprécie, généralement.

Un doute à ce propos s'insinue toutefois en toi lorsque tes yeux se posent sur une silhouette qui t'est familière, et à la fois si étrangère. Maeena. La surprise est réelle et tu sais qu'un air con (et surpris) a dû passer sur ton visage lorsque tu l'as vu... Tu t'es d'ailleurs aussi arrêté à l'endroit exact où tu te trouvais à ce moment-là. Un instant d'hésitation plus tard, et tu décides d'aller vers elle. Prudemment, presque à pas de loup. Comme si tu avais peur qu'elle te dévore tout crû. D'ailleurs, ce n'est peut-être pas si con d'imaginer les choses ainsi... Après tout, elle a disparu des jours durant et tu n'as pas envie de plus lui faire peur et la faire fuir. T'approcher d'elle est d'ailleurs un risque. Mais un risque que tu es prêt à prendre. Ce n'est pas comme si tu avais véritablement quelque chose à perdre... C'est donc armé de ton plus beau sourire (celui qui a généralement raison des plus féroces) que tu t'approches d'elle.
« Salut... » Un peu hésitant au démarrage, tu te racles la gorge et reprends instantanément toute ta confiance. Tu lui demandes donc : « Est-ce que je peux aider ? Tenir le sac de frappe peut-être ? » Après tout, elle sera nettement plus à l'aise si le sac de frappe ne bouge pas dans tous les sens. Enfin, c'est le cas pour toi en tout cas... Pour elle, tu ne sais pas. Tu ne sais pas grand chose sur elle de manière générale, d'ailleurs.

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Dim 12 Sep - 20:25

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@Caleb Williams -- KANYE WEST • Moon

Je le devine avant de le voir dans ma vision périphérique. Je le devine, parce que quelque chose change dans l’air. Ce n’est pas un courant d’air ou une espèce de truc comme on en voit à la télé. Certainement pas. C’est plutôt un sentiment profond, comme la sensation d’être observée. Un sens qui s’est développé et accru les dernières années, parce que je garde toujours dans un coin de ma tête mon passé. Parce que, surtout, je me méfie plus que la moyenne. Plus que je ne le devrais probablement aussi. Car tout ça, en théorie, c’est derrière moi. Tout ça, en théorie, c’est terminé. Et je porte en cape d’héroïne ce nom de famille qui n’est pas le mien. Qui lui rappelle seulement qu’en plus de lui échapper, je lui ai volé ce nom dont il était fier et qu’il utilisait pour justifier ses actes. Certaines cicatrices laissent des superpouvoirs. Et je ne doute absolument pas des miens alors que je laisse la pression s’échapper en ruant de coups le sac de frappe. Coups de poings. Coups de pieds. Qu’importe. Malgré tout, je suis obligée ed me calmer un peu alors qu’un « salut » en demi-teinte vient s’inviter dans mes oreilles, mes yeux qui finalement dévient du sac pour le regarder. Sourire aux lèvres, il semble sûr de lui, gagnant encore plus en confiance lorsqu’il se racle la gorge. Je ne me stoppe pas tout à fait, crochet du droit un peu mou contre le plastique. « Bonjour Caleb. » Je lui souffle, posant d’emblée une certaine distance entre nous. Parce que nous nous connaissons à peine. Parce que je ne fais pas partie de son cercle. Quand bien même nous avons eu un échange plaisant. Quand bien même nous avons échangé nos numéros.  Et dans le fond, c’est tout mon mécanisme d’auto-défense qui est en train de se mettre en route.

Pour m’approcher, c’est comme essayer d’approcher d’un animal sauvage blessé. Ça prend du temps. Un putain de temps. Et ça demande surtout de la patience pour que je fasse confiance. Il ne le sait pas, Caleb. Personne ou presque ne connait réellement ce qui s’est passé qui puisse justifier un tel comportement. Et surtout, je fais en sorte que personne ou presque ne le sache. Parce que c’est plus bien. Pour eux. Pour moi. Pour ces sentiments de pitié qui se manifestent parfois, les faux compliments sur mon courage, parce que les gens ne savent pas trop quoi dire, dans le fond. Le silence vaut mieux, à mes yeux. Pourtant, ce n’est pas avec le silence que je compte répondre à sa question. Parce que je suis malgré tout bien élevée. Et surtout parce que j’ai déjà laissé du silence, entre nous. Volontairement. Je n’ai pas répondu à son message. Pour tout un tas de raisons, plus ou moins valables. Prière silencieuse que cette question-là ne soit pas posée, elle aussi. Alors, je détourne. Je plaisante. Autre corde à l’arc du détournement. « Je préfèrerais que tu prennes la place de ce sac. Je présume que ça nous aiderait autant l’un que l’autre. » Car s’il est ici, ce n’est certainement pas pour le plaisir. Je sais que c’est sa salle. Je sais qu’il a ses obligations. Pourtant, je ne l’imagine absolument pas sérieux derrière un bureau ou installé à « coacher » quelqu’un. Encore moins une pseudo demoiselle en détresse que je ne suis pas. Je m’arrête finalement, mes yeux à la couleur changeante qui vont se planter dans le noir des siens. « Mais je comprendrais que tu refuses. Ça serait dommage que je sois meilleure que toi. » Provocation gratuite.

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Caleb Williams
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Caleb Williams
Mer 15 Sep - 20:13
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@Maeena Alqahtani


La distance, tu la sens. Avec Maeena, elle a toujours été là. Elle a, en tout cas, été là depuis le début. Les choses semblaient s'être un peu améliorées à un moment, avant qu'elles rebasculent dans l'oubli le plus total. Maeena ne souhaite pas être plus proche de toi, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Tu n'es pas homme à insister, et encore moins à forcer. Alors tu gardes une certaine distance vis-à-vis d'elle, sans toutefois pouvoir t'empêcher d'être totalement toi-même. Après tout, tu es qui tu es. Il en va de même pour elle et c'est pour cette raison que tu le respectes. Jamais tu n'essaieras de la changer, et cela n'a jamais été ton intention par ailleurs. A son bonjour Caleb on ne peut plus distant, tu te contentes d'un petit hochement de tête. Tu l'as déjà salué après tout. Pour l'avoir vu se défouler à l'instant (et par le passé aussi), tu décides de garder une certaine distance physique entre vous deux. Au départ en tout cas. Elle, c'est la distance mentale, et toi la distance physique. Drôle d'ironie, surtout lorsque l'on te connaît. Ce n'est pas ton style du tout. Mais tu t'adaptes aux personnes en face de toi après tout.

La suite, que tu essayes d'engager, n'est pas reçu comme d'autres auraient pu le recevoir à sa place. Mais tu t'en contentes, parce que tu ne t'attendais pas à un miracle. Elle n'a, après tout, jamais répondu à ton message. Pour autant que tu saches, peut-être que tu ne lui plais pas du tout et tu es prêt à l'accepter. Ce n'est pas comme si tu avais le choix en même temps. Tu essaies quand même de ne pas agir avec elle comme avec n'importe quel autre habitué de la salle. Parce qu'elle est spéciale. Malgré tout. Un petit rire t'échappe à sa proposition, sans que tu saches si elle plaisante ou si elle est sérieuse. Maeena représente un véritable mystère à elle toute seule. Un mystère si épais et dont tu n'as aperçu l'envers qu'un bref instant.
Voire même pas du tout, en fait. Tu n'en sais rien. Tout cela, ce n'était peut-être que de la poudre aux yeux, une autre de ses facette qui ne représente pas totalement qui elle est, dans le fond.

« On va se contenter de faire de mes mains des sacs de frappe, si tu le souhaites. Je ne voudrais effectivement pas que tu me déformes la mâchoire », lâches-tu finalement. Tu choisis le juste milieu. Enfin, c'est ce que tu espères. Tu lui donnes plus ou moins ce qu'elle demandait sans non plus totalement entrer dans son jeu. Après tout, tu ne t'es toujours pas décidé : plaisanterie ou pas ? Quoi qu'il en soit, elle est là, et tu entends bien lui donner un coup de main si c'est ce qu'elle souhaite. Sans non plus te faire défigurer. Elle pourrait après tout vouloir se venger. De quoi, tu ne sais toutefois pas.

Te mettant en action, tu récupères non loin de là des pattes d'ours qui lui permettront de s'entraîner sur une cible mouvante, sans non plus qu'il s'agisse de ton visage. Une fois que tu les as enfilées sur chacune de tes mains, tu te places devant elle, non loin du sac, et positionnes tes bras un peu en hauteur. « Bon... J'attends. » Tu joues la carte de la provocation toi aussi mais cela reste gentillet. Et, avec un peu de chance, elle verra que ce n'est rien d'autre qu'une gentille moquerie au sourire habituellement éblouissant que tu affiches. Nullement démonté par l'attide de Maeena qui est ce qu'elle est.

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Sam 18 Sep - 20:04

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@Caleb Williams -- KANYE WEST • Moon

Il serait fâcheux que je le déforme, Caleb. Après tout, les yeux qui m’ont été donné me permettent de le voir, de l’observer. Deux notions bien différentes mais qui ont leur importance propre. Alors que je l’observe avec attention, je remarque qu’il ne sait pas réellement sur quel pied danser. D’une façon ou d’une autre, il n’est pas certain du comportement à adopter en ma présence. Est-ce parce que je lui ai déjà présenté assez de facettes de ma personnalité pour qu’il s’y perde ? Est-ce parce qu’il peine à cerner si je plaisante, ou non ? Parce que l’observation accroît la connaissance mais elle nécessite aussi une certaine dose de cette connaissance. Et entre nous, il n’y en a que très peu, dans le fond. Raison pour laquelle, je le regarde. Pour le voir. L’apprécier. Voir le geste relativement précis lorsqu’il enfile son attirail, ce geste qui n’hésite pas. Ses mains qui semblent puissantes bien que légèrement abîmées, calleuses. Clairement, Caleb n’est pas un homme précieux qui passe ses journées derrière un bureau à ne rien faire d’autre que taper sur les touches d’un ordinateur. Et je connais ses occupations. Raison pour laquelle mes yeux traînent un peu plus encore sur sa carrure dessinée, les courbes délicates et délicieuses de ses muscles présents mais pas trop prononcés. Mais c’est finalement son sourire et la provocation servie qui me font relever les yeux pour les planter dans les siens. Si son corps se prépare, son regard est déterminé. Il attend réellement je ne sais trop quoi de moi. Sensation étrange que ça va au-delà de ce petit jeu auquel nous semblons visiblement prêts à jouer. Car ça ne peut être que ça. Un jeu. Mesuré. Entre deux adultes. Mesurés eux aussi. Car il ne me semble pas être de ceux qui en font trop, au contraire.

« Oh, mes excuses. » Alors, c’est à moi que revient la tâche d’abuser légèrement, roulant des yeux alors que les mots s’échappent de ma bouche et que je balance mon poing droit en direction de sa main gauche. Bruit mou du plastique qui absorbe le choc, parce que je commence en douceur. Gauche, droite, gauche. Enchaînement tranquille, juste pour prendre la température. Je sais qu’il peut encaisser plus. Je me doute qu’il sait que je suis capable de plus aussi. Mais c’est bien plus marrant de le prendre par surprise alors que je tape à peine plus fort du bout de mon pied, jambe gracile qui s’envole dans les airs. « Je trouve ça drôle que tu me parles de ta mâchoire... » Je lui fais la conversation, comme si je n’étais pas en train de mettre à l’épreuve sa patience en tapant dans les pattes d’ours de façon probablement trop gentille et précieuse. « Ça me laisse croire que c’est la partie que tu préfères chez toi, celle que tu donnerais tout pour protéger. » Un constat comme un autre. Pense-t-il que c’est sa mâchoire qui le différencie du reste du monde alors qu’il a un sourire à vouloir s’en damner. Ce genre de sourire enjôleur qui pourrait vous persuader de vendre votre âme au diable. Ça marcherait probablement si je n’avis pas déjà vendu la mienne pour mieux la racheter. En attendant, je préfère le déstabiliser. Réellement, lors que je lui envoie la pointe de mon pied un peu plus fort contre son épaule solide. Au sens figuré, quand je vais me risquer à lui faire un compliment. « Qu’importe la mâchoire, Caleb. Ton sourire et les fossettes qui l’accompagnent sont bien plus précieux. » Et qu’il n’en attende pas plus de ma part, c’est déjà plus que je n’ai été capable d’offrir à quiconque depuis bien longtemps.

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Caleb Williams
Jeu 23 Sep - 22:11
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@Maeena Alqahtani


De Maeena, tu ne sais finalement pas grand chose. C'est peut-être justement cet état de fait là qui fait que tu as tant envie de mieux la connaître, de passer plus de temps à ses côtés. C'est plus fort que toi, c'est ainsi. Tu ne saurais faire autrement. Ce n'est pas faute, pourtant, d'avoir pu constater que ce n'était peut-être pas son cas, à elle. Le doute s'insinue pourtant dans ton esprit quand tu l'observes. Quand tu vois son regard se perdre sur toi, quand tu entends les mots qui lui échappent. Tu ne te laisses pas trop gagner par le doute, toutefois. Et tu es aidé, sur ce point-là, par le "jeu" qui se met réellement en place entre vous. Au-delà du verbal qui se poursuit, Maeena commence à mettre des coups de poings et de pieds dans les pattes d'ours enfilées un peu plus tôt. Loin de te laisser déstabiliser par ses coups, tu as même plutôt le sentiment qu'elle se retient un peu. Qu'elle n'y va pas à fond. Cela te fait sourire plus qu'autre chose.

Tu bouges plutôt tes mains pour lui proposer un peu plus de mouvement, et lui permettre de se défouler plus amplement. Un petit rire t'échappe même à sa remarque. Ta mâchoire serait-elle ta partie préférée de ton corps ? Non, sans doute pas. Tu n'as toutefois pas le temps de répliquer (et qu'aurais-tu pu dire en même temps ?), Maeena enchaînant rapidement. Et te surprenant plus que de raison.

C'est vrai que t'es un peu déstabilisé, cette fois. Juste l'espace de quelques secondes, et c'est d'ailleurs à peine visible. Tes bras relâchent un peu de leur pression. Tu ne t'attendais clairement pas à cela venant de la jeune femme, et sans doute qu'elle le sait très bien elle aussi. Peut-être même qu'elle a remarqué ton soudain (mais léger) relâchement. Heureusement, tu parviens assez vite à te reprendre et à te redresser de nouveau, relevant tes bras à la même hauteur que juste auparavant. « Mais ma mâchoire est à la base de tout, tu ne trouves pas ? » Et puis, c'est l'ensemble qui fait que. En tout cas, tu ne te prives pas pour lui lancer ton sourire le plus éclatant, faisant du coup ressortir tes fossettes dans le process. Tu la pousses un peu peut-être trop mais c'est aussi ce qu'il faut : la bousculer un peu - mais alors rien qu'un peu. Ce n'est pas comme si cela allait changer quoi que ce soit à votre relation. Elle revient après plusieurs jours de disparition, alors tu te dis que tu ne pourrais pas plus te planter. Sans toutefois perdre cette curiosité que tu ressens en permanence vis-à-vis d'elle. Tu as envie de passer plus de temps avec elle parce que tu as envie de mieux la connaître. Et tu as envie de mieux la connaître parce qu'elle t'intrigue. C'est aussi simple que cela. Ou pas.

Sachant très bien que tu ne trouveras pas toutes tes réponses (sur toi mais aussi, et d'autant plus, sur elle) aujourd'hui, tu décides plutôt de (re)lancer les hostilités : « Et quand est-ce que tu y mets toutes tes forces, dis-moi ? » Parce que tu sais qu'elle se retient. Tu le sais pertinemment.

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Mar 28 Sep - 17:27

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@Caleb Williams -- KANYE WEST • Moon

La surprise passe dans ses yeux comme la foudre vient frapper le sol. Rapidement. Intensément. Ça se transforme en un éclair et c’est bien la réaction que je cherchais à provoquer. Parce que je doute que ça soit ce qu’il attende de moi. Encore que… Est-ce-qu’il attend quelque chose, Caleb ? Alors que, lorsqu’on y pense bien, on ne se connait pas ou presque. On a partagé des instants. Des grondements d’orage lointains qui laissent présager que le temps va changer. Aussi excitant que cela peut être effrayant pour d’autres. Peut-être un mélange des deux, parce que c’est terriblement compliqué quand les vents froids et les vents chauds viennent à se rencontrer. Ça l’est plus encore quand ils commencent à se tourner autour. Parce que personne ne peut prédire de comment ça va terminer. Raison pour laquelle, j’ai préféré maîtriser les éléments, ou, au moins, essayé de le faire par rapport au pouvoir faible que j’ai sur la chose. Parce que la tempête m’a déjà ébranlée une fois, me laissant à me noyer dans l’océan. Depuis, je me méfie. De tout. De tout le monde. C’est plus simple. Parapluie en guise de bouclier. Écran total quand le soleil d’un sourire manque de me brûler. Et lui, c’est bien son foutu sourire qu’il vient raccrocher entre nous, comme l’astre solaire au milieu de la journée. Franc. Chaud. Assuré finalement. Et il répond, sans trop en faire. Sourcil qui se perche sur mon front et le coin de mes lèvres qui suit le mouvement sur ma joue. « C’est une façon de voir les choses. Si j’étais de ces gens tristement réaliste, je dirais que c’est un travail de groupe. Ta mâchoire, les muscles, la chair… Finalement, beaucoup trop de choses sur lesquelles tu n’as pas le moindre pouvoir. » Et je pique.

Je pique par les mots, aussi vite que j’ai surpris par le compliment. C’est moi qui décide de la météo. Du chaud. Du froid. Parce que son sourire doit probablement en faire fondre, des âmes. Besoin de le refroidir un peu. Et il n’est pas en reste, alors qu’il semble s’amuser du fait que je ne me donne pas à fond dans l’exercice. J’hausse les épaules, lui balançant mollement un coup de poing. « Je ne voudrais pas t’abîmer. » Insolente. Terriblement insolente. La vérité, cependant, est toute autre. « C’est toi qui as soufflé avoir peur pour ta mâchoire. Alors que si j’étais toi, j’aurais peur. Tout court. » Et finalement, sautillante, je me décide à lui lancer un combo. Gauche, droite. Sans retenue aucune. Tout droit dans les protections qu’il a enfilées. Et je recommence presque aussitôt. Le cœur qui finalement s’emballe doucement, les poumons qui réclament un peu plus d’air. Corps dont la température va commencer à monter sous l’effort. C’est du bout du pied que je lui tape de nouveau dans l’épaule, avant de ne me risquer à taper plus bas, dans la hanche. De façon contrôlée, parce qu’il ne mérite en rien la douleur. Habituellement, quand je tape contre mon sac, j’ai la vue qui se brouille et ce sont les traits de mon ex-mari qui se dessinent de façon floue dans mes yeux qui peinent à faire la mise au point. Ce soir, pourtant, je ne peux me laisser aller à toute cette rancœur, cette violence. Ce qui serait pourtant terriblement simple. Probablement réconfortant. Oui, mais voilà… Caleb n’est pas mon ex-mari. Personne n’est mon ex-mari. Et c’est bien là l’apprentissage le plus compliqué. Celui de réussir à retrouver la confiance en l’Humain. Oublier le passé pour s’ouvrir au présent. Faire tomber les barrières d’un coup de pied plein de grâce, comme celui qui je viens d’infliger au bras de Caleb.

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Ven 8 Oct - 19:22
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@Maeena Alqahtani


Maeena, cette énigme perpétuelle. C'est la pensée qui te traverse le plus souvent l'esprit lorsqu'elle est dans les parages. Lorsqu'elle n'est pas là mais que tu penses à elle aussi, à vrai dire. Tu restes tout de même fidèle à toi-même, plaisantant à tout va et la taquinant. Avec une certaine retenue, tout de même. Tu ne tiens pas à la braquer pour de bon. Tu préfères y aller à tâtons, prudemment. Presque comme si tu avais face à toi un animal blessé ne se laissant pas simplement approcher. N'est-ce pas ce qu'elle est, après tout ? Pas un animal, tu n'oserais pas avoir ce genre d'idée en tête. Mais un être vivant blessé. Une âme en peine qui ne parvient pas à baisser sa garde et à laisser qui que ce soit s'approcher d'un peu trop près d'elle. Tu ne forces pas le destin. Mais ne peux, bien sûr, empêcher quelques plaisanteries relativement sobres t'échapper. C'est qui tu es, après tout. Tout simplement. « Tu veux rire ?! », lâches-tu, faussement outré. Tu poursuis bien vite sur ta lancée : « C'est beaucoup de travail, d'entraînement et d'entretien tout ça... Ne te laisse pas penser le contraire s'il te plaît. » Un petit rire t'échappe mais tu en restes là, ne voulant pas en faire trop. De peur de la brusquer une fois de plus. Parce que tu ne sais tout simplement pas où se situent ses limites quand il s'agit d'elle.

Les coups de Maeena te semble retenus, contenus, comme si elle tenait à garder toute sa force pour elle. Tu devines pourtant qu'elle est capable de mieux, de coups plus appuyés et ayant plus d'impact. Evidemment, elle te dit qu'elle ne tient pas à t'abîmer. Elle te glisse ensuite que tu devrais avoir peur et un petit rire t'échappe. Pas parce que tu ne le crois pas, mais parce que tu aimes la façon dont elle te met en garde. Sans doute es-tu complétement perdu, foutu, décérébré. Et un poil maso sur les bords.

Dans tous les cas, tu n'as pas le temps de rebondir sur ce que tu préfères prendre comme une plaisanterie. Avant que tu aies pu t'engager sur cette voie-là, en effet, elle se décide à t'asséner de multiples coups. Bien plus forts et bien moins contenus pour le coup. Ton sourire se fane un bref instant, parce que tu as clairement été pris par surprise. Aux coups de poings se succèdent les coups de pieds. Tu décides préférer te mettre suffisamment solidement sur tes appuis pour esquiver ses coups, ou en tout cas les réceptionner convenablement. La discussion s'arrête donc là pour l'instant. Nul doute que ce ne sera que pour mieux reprendre par la suite.

Ton bras prend des coups aussi, là où il n'y a pas de protections (et cela ne concerne pas que ton bras d'ailleurs). Tu ne bronches guère, du moins qu'à peine. T'as l'impression que, d'un coup, elle est décidée à se défouler. Et tu n'y trouves rien à redire. Après tout, c'est exactement ce que tu lui a proposé il y a de cela quelques instants.

Décidant, peut-être et très certainement à tort, que tu peux te permettre de la pousser à bout là, tout de suite, tu lâches (entre deux coups) : « C’est tout ce que tu as dans le ventre ? » Maso on a dit. « Ou bien tu te retiens encore ? », ajoutes-tu tout aussi rapidement. Sans doute pour apaiser un peu l'effet de tes premiers mots. Parce que, dans les faits, elle est forte Maeena. Très très forte. Et tu n'encaisses les coups que parce que tu es là pratiquement tous les jours depuis des années. D'autres auraient sans doute reculé depuis un petit moment. Mais tu encaisses. Cela ne te fait pas peur. De recevoir toute sa rage.

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Ven 15 Oct - 12:27

Angels, they say I'm not ever weak,
such a lonely moment
Heaven knows I might never sleep,
troublin' my soul

@Caleb Williams -- KANYE WEST • Moon

L’attaque est la meilleure défense. Réalité que je n’ai appris que bien trop tard. Que je n’utilise probablement pas tout à fait comme il faut, maintenant. J’attaque. Pour un oui. Pour un non. Pour me défendre de tout. Et là, je peine à savoir de quoi ou de qui j’essaye de me protéger quand je taquine gentiment Caleb. Sur ce pouvoir qu’il n’a pas, concernant son sourire. Qu’il le veuille ou non, son sourire, il ne peut le modifier. Comme il ne peut changer ce qui se passe dans ses yeux. Car ce sont bien là deux fenêtres sur l’âme. Même avec tous les filtres que l’on veut, on finit toujours par percer ce qui se passe au-delà. Chez lui, je peine à voir autre chose que quelque chose d’assez lumineux. De la sincérité. Probablement plus que ce à quoi je ne suis habituée en dehors des gens de ma famille. Et c’est peut-être ça qui pousse mon cerveau à lever tous les ponts, fermer toutes les portes. Qui fait réagir trop fort. Surtout après une journée aussi frustrante que celle que j’ai passée. Non, correction, après tout ce qui m’a marquée, d’une façon ou d’une autre. Aujourd’hui. Hier. Et plus encore. Les émotions auxquelles je me laisse aller, sans les formuler mais en les exprimant avec retenue. Poings et pieds qui tapent contre son corps. Surprise qui fend son visage. L’attaque. Les mots. Je ne sais pas. Ça importe peu. Parce que je préfère ne pas y réfléchir. Parce que je préfère plutôt me laisser aller. Probablement qu’il ne s’en rend pas compte. Ou peut-être que si, puisqu’il se laisse faire, sans broncher. Ce qui me fait serrer les dents plus fort à la provocation finale. Celle qui me pousse à redevenir attentive à son visage, ses lèvres. Qui me rappelle à lui et pas à ses pensées qui dérivent.  

Est-ce tout ce que j’ai dans le ventre ? Parallèle dangereux avec des mots prononcés des mois, des années en arrière. Autre protagoniste pour me donner la réplique. Pourtant, aujourd’hui, c’est moi qui donne les coups. Vague de rage qui me fait brûler de l’intérieur, le sang qui bouille. Réponse silencieuse, ou presque. Je ne réfléchis même pas. Je ne réalise qu’une fois que le mouvement est donné. Mon pied que je balance tout droit dans sa direction, de toutes mes forces, dans son flanc. Juste en dessous de ces côtes appelées flottantes et légèrement plus fragiles. Évitées seulement parce qu’il est grand et que, dans le fond, je ne veux pas le blesser réellement. Pourtant, ça claque malgré la dureté des muscles. Ça résonne dans mon propre corps et me fait reculer pour récupérer l’équilibre. Je le regarde, la vue brouillée. Parce que j’ai le sang qui me monte à la tête et l’air qui peine à entrer dans mes poumons, ma propre cage thoracique qui refuse de s’ouvrir. A croire que la solution, c’est de lui couper le souffle à lui aussi, raison pour laquelle je me remets en position, prête à frapper dans sa direction. L’étouffer comme je le suis, sans savoir pourquoi. Ou, au contraire, en ne le sachant que trop bien. Les poings qui finalement fusent en direction de son torse en partie protégé par ses avant-bras. Mais ça importe peu. Je l’aurai à l’usure. À force de taper, encore et encore. Parce qu’il est hors de question qu’il en soit autrement. Jamais plus je ne serais celle qui supplie pour reprendre une bouffée d’air. Avoir une seconde de répit. Pluie de coups absolument pas salvatrice. Fièvre furieuse qui finit par avoir raison de mon corps qui cède, genoux qui plient et me laissent tomber dans sa direction. La tête qui tourne et les yeux pleins d’eau. Le goût du sang contre ma langue, lèvre entaillée par mes propres dents sans que je me sois rendue compte. La douleur physique anesthésiée par la psyché dévastée. « Putain. »
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Caleb Williams
Caleb Williams
Caleb Williams
➤ LIEU D'HABITATION : un appartement sur Albany Park, près de sa salle de sport.
➤ EMPLOI / ETUDES : pompier, propriétaire d'une salle de sport sur Albany Park.
➤ HISTOIRES : 1499
Caleb Williams
Jeu 21 Oct - 21:00
https://c-t-t-e.forumactif.com/t715-i-ll-be-with-you-from-dusk-t


I WANNA GO TO THE MOON,
DON'T LEAVE SO SOON.
@Maeena Alqahtani


Tu ne sais pas ce qui t'a pris. Sans doute que t'aurais dû garder ces mots brûlants pour toi. Passer à autre chose sans rien dire. Ou la laisser continuer à frapper tes protections à son rythme. Son rythme contenu. Tu sais qu'elle est capable d'y aller plus fort, tu le sens. C'est comme si elle se retenait. Pourquoi, tu ne sais pas. Et pourquoi tu décides de la pousser à bot avec ces quelques mots acerbes, tu ne sais pas non plus. Mais tu le fais, et cela ne manque pas : un premier coup de pied ravageur vient heurter ton torse. Tu fais un pas en arrière, forcément. Mais ne tardes pas à recamper sur tes positions, sur tes talons. Juste à temps pour recevoir la suite.

Recevoir, c'est le bon terme. Parce que les coups pleuvent. Coups de poing à présent. Coups de poing plus forcément en direction de tes protections, et certainement plus retenus. Tu ne t'en plains pas. D'abord parce que c'est toi qui a fait en sorte qu'elle en arrive là (quoi que tu n'estimes pas avoir le moindre impact/pouvoir sur elle) et ensuite parce tu es bien trop occupée à parer ses coups. Parer est un bien grand mot cela dit. Tu cherches surtout à les absorber. Parce qu'elle n'y va pas de main morte. Et tu sens plus que jamais les coups qu'elle lance à ton encontre. Il y a bien sûr un peu de douleur. Mais il y a aussi de l'incompréhension, des questionnements. Pourquoi se met-elle dans cet état-là ? Tu te doutes que ce n'est pas sans raison, et tu oses aussi espérer que ce n'est pas toi, la cause de cette rage.

Rages que tu ressentais jusque-là dans ses coups, et que tu vois désormais dans ses yeux, sur son visage et dans cette posture. Elle vient littéralement de s'effondrer devant toi. Et tu ne sais, sur le moment, pas quoi faire. Comme souvent (toujours ?) avec Maeena. Il y a quelques secondes de flottement durant lesquelles tu restes dans l'exacte même position. Et puis, finalement, tu te mets en mouvement.
Tu te débarrasses tout d'abord des protections qui se trouvaient jusque-là sur toi, les délaissant sur le sol à côté, puis tu t'accroupis devant elle. Encore hésitant et surtout suffisamment à distance d'elle pour ne pas relancer sa colère. Ce n'est pas ce que tu souhaites bien sûr. « Tu vas bien ? », demandes-tu avec la douceur qui te caractérise si bien. Tu sais que tu n'auras peut-être pas la réaction attendue, mais tu tentes quand même. Cela fait partie de qui tu es, après tout. « Est-ce que tu veux que j'aille te chercher une bouteille d'eau ? » Tu tiens, après tout, à te rendre utile. Surtout que tu ne peux pas t'empêcher, d'une certaine façon, de te sentir coupable. N'est-ce pas toi, après tout, qui a lancé cet accès de colère ?

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