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I wanna go to the moon, don't leave so soon • Caleb & Maeena
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Sam 13 Nov - 22:35

Angels, they say I'm not ever weak,
such a lonely moment
Heaven knows I might never sleep,
troublin' my soul

@Caleb Williams -- KANYE WEST • Moon

La chute est rude. Dans tous les sens du terme. Si le sol n’est pas des plus agréables contre mes genoux lorsque ceux-ci viennent s’y fracasser, ce n’est absolument rien face à la chute que je viens de faire à l’intérieur. L’esprit qui vient de se faire si mal que je peine à trouver mes esprits. La notion de contrôle, celle à laquelle j’excelle, vient pourtant de m’échapper. Je le sens, d’abord, dans le goût du sang contre ma langue. Ce goût amer, ferrailleux, si particulier. Seulement atténué quand celui des larmes vient s’y mêler. Pointe de sel diluée à l’eau. Pourtant, rien pour diluer la douleur ou quoi que ce soit. C’est brut. Parce que dans le fond, j’ai surtout mal au cœur, à l’égo. Je culpabilise. J’ai honte. L’envie de me cacher. Ce que je fais plus ou moins instinctivement quand je ramène bien vite mes bras contre moi, que je baisse la tête. Juron échappé qui trahit déjà trop de choses alors qu’il va me falloir recomposer rapidement cette façade que je porte tous les jours ou presque depuis un moment maintenant. Celle qui me permet d’être forte, ou, au moins, d’en donner l’illusion. D’être froide, aussi, surtout, pour éloigner tout ce monde qui n’est pas si joli et évident que ça à comprendre.

Dans ma périphérie, je capte soudain un mouvement. Et ça relance quelque chose dans mon corps qui semble se laisser aller à je ne sais trop quoi. La panique ? Le besoin de me protéger ? Je n’en sais rien. Je n’ai pas été à terre depuis un moment. Et j’en frissonne. À moins que ça ne soit les mots qui s’échappent des lèvres de Caleb. Mon cerveau qui refait la mise au point soudain, comme si j’avais été mise en pause et soudain, on me remettait en marche. Mes yeux que je relève sans trop savoir pourquoi à son ton doux, délicat. Il n’accuse pas. Il n’a même pas l’air de juger. Il a seulement l’air perdu. Et je ne doute pas qu’il le soit plus que moi. Je me débarrasse des équipements qui sont les miens dans des gestes maladroits, qui se veulent rapides. Parce que je dois camoufler tout ça. Essayer. Parce que la culpabilité qui a l’air de pointer dans son regard me renvoie à une image de moi que je déteste. Et en miroir à ses sentiments, je déteste ce que je suis en train de lui donner comme spectacle. Peut-être, les émotions que je suscite aussi chez lui. Parce que la pitié n’est pas quelque chose d’acceptable. Certainement pas.

« Non. » Je souffle, submergée d’une nouvelle vague de larmes que j’écrase durement du plat de ma main contre mes joues. « Je… » Voix hasardeuse et cerveau qui semble incapable de poursuivre la phrase. Je suis ridicule, sans le moindre doute. Inspiration que je prends sans trop savoir si cela va m’aider à retrouver une forme de composition quelle qu’elle soit. Et pourtant, il va bien falloir trouver le courage de le faire, d’une manière ou d’une autre. « Je suis désolée. » Et s’il est rare que je me confonde en excuses, c’est encore plus troublant et complexe de le faire en cet instant. Renvoyée tout droit lorsque les excuses m’échappaient déjà pour me protéger d’une menace différente. Bien plus intense. Là, elles me servent seulement à tenter de retrouver la face sans être le monstre que je suis devenue.

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Caleb Williams
Caleb Williams
Caleb Williams
➤ LIEU D'HABITATION : un appartement sur Albany Park, près de sa salle de sport.
➤ EMPLOI / ETUDES : pompier, propriétaire d'une salle de sport sur Albany Park.
➤ HISTOIRES : 1499
Caleb Williams
Dim 5 Déc - 17:19
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I WANNA GO TO THE MOON,
DON'T LEAVE SO SOON.
@Maeena Alqahtani


Maeena s'effondre devant toi sans que tu saches ni quoi dire, ni quoi faire. Il faut dire que tu n'as pas l'habitude. De la voir dans cet état. Et tu te doutes qu'il en va de même pour elle. Qu'elle doit s'en vouloir, se haïr pour ce moment de faiblesse auquel elle est loin, très loin d'être habituée. Enfin, c'est en tout cas l'image d'elle qu'elle t'a toujours donné à voir. Peut-être qu'il n'y a qu'avec toi qu'elle se comporte de manière si évasive. Tu n'en sais rien dans le fond.

Mais ce qui importe c'est l'instant présent. Ce qui importe, c'est ce qui est en train de se dérouler devant tes yeux impuissants. Réconforter autrui n'a jamais réellement été un problème pour toi. C'est presque même une seconde nature. C'est quelque chose que tu as déjà fait, et que tu fais plutôt très bien. Mais pas avec Maeena.
Hésitant, tu t'approches tout en gardant une certaine distance entre vous.
Avec un certain aplomb mêlé à de la candeur et de la pudeur, tu l'interroges. Proposant d'aller chercher de l'eau. Te disant que c'est peut-être bien la seule chose que tu pourras faire pour elle.

A l'entente de tes mots, Maeena semble sortir quelque peu de sa transe. Un peu. Suffisamment pour que tu rencontres ses yeux, et que tu voies les larmes qui ont coulé sur son visage. Elle retire ses protections, te répondant d'une voix incertaine. Qui, là aussi, te surprend. Mais à laquelle tu tâches de ne pas réagir. Pas parce que tu n'es pas homme à ne jamais montrer tes émotions et ressentis divers. Mais bien parce que tu es toujours aussi prudent, avec Maeena. Tu ne veux pas la brusquer. Ce n'est pas le moment.

Après quelques instants d'hésitation, la jeune femme s'excuse. Pour ton plus grand étonnement. Tu te reprends en quelques secondes toutefois, pour les mêmes raisons que tout ce que tu as pu dire et faire depuis le début. « Tu n'as pas à l'être. » Cela te semble bien suffisant. Tu ne peux pas être en contrôle de tes émotions à elle. Tu peux en revanche lui faire savoir que tu ne lui en veux certainement pas. Et qu'elle peut être totalement elle-même devant toi si elle le souhaite. A aucun moment tu ne la juges. Et en aucune façon tu ne cherches à l'inciter à quoi que ce soit.

Ta position accroupie n'étant pas des plus agréables, tu te laisses à ton tour glisser sur le sol. Toujours à une certaine distance de Maeena, mais les fesses posées sur le sol. « Dis-moi juste s'il y a quelque chose que je peux faire pour toi. » Là. Au moins, tu lui laisses le choix. Bras posés sur tes genoux et mains ballantes devant. C'est à elle de faire son choix, à présent. Et si tu te fies à son comportement jusque-là, tu ne doutes pas que cela ne tardera pas. Elle est plutôt vive et du genre à vouloir que les choses aillent vite. Alors tu te montres aussi patient qu'à l'accoutumée. Prêt à tout entendre.

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Dim 19 Déc - 18:47

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@Caleb Williams -- KANYE WEST • Moon

Je n’ai pas à être désolée. Bien sûr que non. Bien sûr que oui. C’est compliqué de savoir dans le fond. Forcément, je n’ai pas à m’excuser de laisser mes émotions prendre le dessus, quand bien même ce n’est clairement pas dans mes habitudes. Parce que c’est humain que de subir ces changements d’humeur comme les nuages viennent cacher le soleil et faire tomber la pluie. Parce qu’on ne peut pas tout contrôler. Pourtant, quand on me connait, on sait que c’est l’un de mes traits principaux de caractère, le contrôle. Ce besoin d’avoir la main sur tout, d’être certaine d’avoir toutes les cartes en main pour ne plus jamais être lésée, écrasée. Si les mots ont débordé de mes lèvres comme les larmes ont débordé de mes yeux, c’est parce que j’ai perdu ce précieux contrôle. Pourquoi ? Parce que lorsque les yeux de Caleb cherchent et trouvent les miens, je n’arrive pas à y trouver la moindre malice. Pas une once de méchanceté. Pas même de la pitié. Seulement de l’incompréhension, de la surprise. A croire que je porte si bien mon armure habituellement que, finalement, les gens me croient réellement intouchable. Pour ce que j’en sais. La vérité, c’est que la guerrière est au sol avec son armure décomposée autour d’elle. La seule certitude c’est qu’en cet instant, en face de moi, ce n’est pas l’ennemi qui essaye de voir ce qu’il a réussi à faire comme dégâts. Bien au contraire, même. Lui-même est en train de s’installer au sol, de façon probablement plus confortable. Comme si, finalement, c’était normal comme situation. Assis l’un et l’autre par terre, l’un face à l’autre. La tension dans l’air qui n’est certainement pas celle que l’on imaginerait.

Surtout lorsqu’il me demande s’il peut faire quelque chose, Caleb, pour stopper les larmes, pour juste, faire en sorte que ça aille mieux. Et je ne peux pas lui en vouloir d’essayer. Certainement pas. Je peux juste me mordre l’intérieur de la joue pour retenir quelques larmes supplémentaires. Il n’a pas idée. « Il n’y a plus rien à faire pour moi. Je l’ai déjà fait moi-même. » Je constate d’une voix neutre, fixant finalement le sol. Personne ne peut rien pour moi, sauf moi. J’en suis persuadée et je l’ai appris de la façon dure. Certains ont dit que j’avais fait le plus dur déjà et moi, je me demande si c’est bien vrai, souvent. Parce que je peine à voir ce jour ou je pourrai baisser la garde. Retrouver ses émotions légères, rire de façon insouciante. Ne plus avoir peur de laisser les gens approcher. Comme Caleb est proche et pourtant encore loin, tenu à distance par je ne sais quel miracle. Peut-être seulement les larmes que j’efface, pour de bon je l’espère. « Mais… Merci. » Parce que je n’ai pas été élevée je ne sais où. Parce que, dans le fond, rien ne l’oblige à être là, proposer d’écouter, d’aider. Il pourrait simplement en profiter pour se foutre de ma gueule, Caleb. Pour me rabaisser, comme on l’a déjà fait par le passé.

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Caleb Williams
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Caleb Williams
Lun 3 Jan - 23:17
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@Maeena Alqahtani


Cette Maeena, tu ne sais pas comment la gérer. Tu n'as pas à le faire, d'ailleurs. Elle ne te demande rien. Elle se contente d'être, d'exister et de se laisser envahir par une multitude d'émotions qui, de toute évidence, la dépassent autant qu'elles te dépassent. Tu tâches donc d'agir en toute fidélité avec toi-même, avec qui tu es et avec les principes qui régissent depuis toujours (et pour toujours tu l'espères) ton comportement. T'essayes d'être le mec bien sous tout rapport. Le mec qui fait de son mieux et qui reste suffisamment à distance sans non plus disparaître à l'horizon. Tu essayes d'être là. Pour Maeena. Pour celle qui, pourtant, t'a maintes et maintes fois fait comprendre que ta présence n'était pas désirée. Sans pourtant non plus être trop catégorique sur le sujet. Tu es, avec elle, dans le flou le plus total. Alors tu y vas à tâtons. Prudent mais assez téméraire pour continuer sur ta lancée.

Y a-t-il quelque chose que tu puisses faire pour elle ? Tu en doutes fortement. Tu tentes pourtant. Parce que tu veux lui laisser la possibilité de te tendre la main. Sans dire que tu mises tout là-dessus évidemment. Mais tu lui montres que tu es là. Parce que c'est qui tu es. La personne qui est là. La personne qui tend la main sans attraper celle des autres de gré ou de force. Si elle veut, elle peut saisir cette main tendue. Et tu te dis que c'est ce qu'elle fait... Au moins un peu. Elle n'a, sans aucun doute possible, jamais été aussi proche de le faire en tout cas. Parce qu'elle ne t'envoie pas chier. Parce qu'elle finit même par te remercier.

Tu lui souris légèrement, conscient qu'elle ne te regarde de toute façon pas. « D'ailleurs on a même du café en salle de pause si cela peut te requinquer », tentes-tu de nouveau en espérant détendre un tant soit peu l'atmosphère. Le café, quelle drôle d'idée quand on voit l'état dans lequel elle est. Pas complètement effondrée, mais assez repliée sur elle-même pour faire fuir le plus brave des hommes. Tu restes là pourtant. Fidèle au poste.

« Je te proposerai bien, sinon, de ne pas payer ton prochain mois d'abonnement... Mais la salle n'y survivrait pas... » Cette fois, tu plaisantes pour de bon. Parce que c'est ce que tu sais le mieux faire. Faire rire les autres. Plaisanter pour faire disparaître l'orage ou au moins dissiper les nuages. Tu ne sais pas vraiment si Maeena est réceptive à ton humour, parce qu'elle n'a pas eu milles et une occasions de l'entendre. En tout cas, ton sourire espiègle la mettra sur la bonne voie et la fera réaliser que tu ne fais que plaisanter. Tu l'espères en tout cas. Parce que ce n'est définitivement pas le bon moment pour la froisser - qui sait quelle pourrait être sa réaction.

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Lun 17 Jan - 20:02

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@Caleb Williams -- KANYE WEST • Moon

Le ridicule de la situation est complexe. Parce que je ne laisse jamais mes émotions déborder. Parce que je ne laisse jamais personne me voir dans cet état. Vulnérable. Sans le moindre contrôle. Pourtant, c’est bien ce qui est en train de se produire. Là, assise sur le sol, face à Caleb. Caleb qui semble justement prendre tout ça de façon légère maintenant. Comme si c’était ridicule, justement. Et peut-être que c’est le cas. Je suis ridicule. Stupide de croire que je peux avoir la main sur tout. Que je peux tout maîtriser. Et dans le fond, si un peu de café suffisait à me requinquer, ça ferait longtemps que je serais déjà sur pieds. Je lui soufflerai bien, à Caleb. Mais il ne comprendrait pas. Il ne comprendrait pas, parce qu’il ne sait pas. Que pour survivre à ces nuits courtes, ponctuées de rêves ou de cauchemars, je bois de la caféine à ne plus savoir quoi en faire. Et que si je viens dans sa salle de sport, le plus souvent, c’est pour m’épuiser. Pour que le corps soit assez épuisé pour prendre le contrôle du reste. Qu’il évacue tout ce que le cerveau peine à gérer. Pour aller ensuite me glisser dans des draps frais. Recommencer le lendemain. Et tous les autres jours après. Alors, oui, c’est ridicule, tout ça. Je suis ridicule. Parce que je continue de me persuader que l’attaque est la meilleure des défenses, garder les gens à distance est le meilleur moyen d’être proche. Superficialité des relations.

Finalement, j’en rigole. De tout ça. De ses propositions. Le visage que je relève enfin dans sa direction. Prunelles claires qui cherchent les siennes noir de jais. La tête que je secoue doucement, comme si tout ça n’était qu’une blague. Et peut-être est-ce le cas. Pour ce que j’en sais. Et ça doit en être une, maintenant qu’un sourire déforme son visage. Joli sourire qui provoque le mien. « Vraiment ? » Je me mords les lèvres, un pli léger qui s’installe sur mon front parce que je fronce les sourcils. Pourtant, le corps qui se détend à peine, qui s’avachit à peine. « Caleb, combien sont-elles, les femmes prêtes à payer pour un cours privé avec toi ? » Nombreuses. Je le sais. Parce qu’il est séduit. Charmant aussi, par certains aspects. Mais je sais, aussi, que ce n’est pas spécialement son genre. Je me contente seulement de le taquiner un peu. Peut-être, de voir si ça le met mal à l’aise. Sauf s’il décide de s’en amuser. « À moins que tu sous-entendez que la salle ne survivrait pas à l'absence de ma présence solaire ? » Et ce coup-ci, c’est à mon tour d’avoir un humour douteux. Sans nul doute.
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Caleb Williams
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Caleb Williams
Mer 2 Fév - 20:52
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@Maeena Alqahtani


Au départ, tu ne sais tout bonnement pas comment gérer la situation. Parce que tu n'attendais pas à une telle réaction de la part de Maeena. Et pour cause : elle a toujours fait preuve, en ta présence, d'un self control à toute épreuve. D'une force d'esprit à en faire pâlir plus d'un. Forcément, tu aurais pu en rester béat. Ce que tu ne fais. Parce que sur ce coup-là, c'est toi qui irais totalement à l'encontre de qui tu es et de ce que tu représentes. Sans dire que tu es toujours dans le contrôle, tu restes en tous les cas fidèle à toi-même. Assuré. Cette présence confiante qu'on a tous et toutes plus ou moins envie d'avoir à ses côtés. Cette épaule fidèle sur laquelle se reposer.

Enfin, tu n'oserais pas croire que Maeena pourrait en arriver là. Ce n'est pas parce qu'elle vient d'avoir un instant de faiblesse, que tu t'attends à ce qu'elle plie définitivement devant toi. Oh non, tu ne te fais pas d'illusions.

D'ailleurs, tu as le sentiment qu'elle est en train de reprendre du poil de la bête. Et cela te rassure plus que cela ne te donne envie de prendre la fuite. Même si elle a parfois ce côté revêche qui aurait plus d'une fois dû te faire prendre tes jambes à ton cou, tu la "préfères" ainsi. Droite sur ses guiboles. Fervente défenseuse de sa liberté et de son indépendance. Et prête, sous certains aspects et jusqu'à un certain point, à plaisanter avec toi. Dans tous les cas, tu profites de cet aspect là tant qu'il est présent. Et tu ris légèrement, en entendant les quelques plaisanteries qu'elle se permet de lâcher.

Non, tu n'es pas gêné face à sa question. D'ailleurs, tu te permets même une petite flatterie sous-entendue (accompagnée d'un regard entendu) : « Aucune qui m'intéresse... » Mais tu te rattrapes vite, ne souhaitant pas, là encore, brusquer Maeena : « Enfin, pas que je sache en tout cas. » Tu préfères jouer sur la légèreté, et ne pas trop t'enfoncer dans une dérive séductrice. Ce n'est pas le moment. Maeena vient de te montrer un aspect de sa personnalité auquel tu ne t'attendais pas. Tu ne souhaites pas, donc, aller trop loin et repousser pour de bon ses limites.

« Je... Oui, on peut dire ça », réponds-tu sobrement avant de hausser les épaules, un sourire amusé collé aux lèvres. « Clairement en vérité ! Qui accepterait encore de venir ici si tu n'étais plus là ? » Tu penches légèrement la tête sur le côté, les yeux plantés dans les siens. Pas séducteur cette fois-ci, juste rassurant et flatteur (en tout bien tout honneur).

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