Il meglio deve ancora venire @Zachary Thompson Elle doute quand même que le charmant jeune homme devant elle lui dise toute la vérité. Il n'aurait rien à gagner à dire la vérité, car il ne lui doit rien et elle serait étonnée de savoir que son fils puisse être assez intelligent pour faire de simples paris sportifs. « J'aimerais vous croire » qu'elle balance l'air de rien. Ils savent tous les deux qu'ils ne partent pas du bon pied, mais il va falloir ranger sa haine et surtout son égo pour pouvoir se parler et trouver un terrain d'entente. « Vous ête aussi mauvais menteur que barman »
En ce qui la concerne, elle se lance alors dans un monologue pour lui faire comprendre un peu qui est Lorenzo et l'excuser. Elle s'agace quand elle voit qu'il ferme ses jolies paupières, l'air de s'en foutre. Un manque de respect dans le genre aurait été réprimandé depuis belles lurettes si elle avait été en classe et lui un élève, mais elle doit serrer les dents, elle n'est pas en position de force. Pourtant, quand il semble vouloir s'en prendre à sa famille et particulièrement à la petite dernière de la tribu, elle voit rouge et n’hésite pas une minute à montrer les dents. Faire des menaces qu'elle ne va pas et ne pourra pas tenir de toute évidence.
Quand il interpelle dans un italien parfait, elle ne peut cacher un certain étonnement sur son visage. Il faut dire qu'il maîtrise la langue aussi bien qu'un natif de ce pays. Peut-être le serait-il ? Il semble connaître sa famille, mais elle ne le connaît pas du tout. « Vous savez très bien qui on alerte lorsqu'il y a un problème » la famille ou la mafia, parfois, c'est un savant mélange des deux. Elle aussi lui répond dans un italien parfait, évidemment. Et continue en italien « Aosta, Torino, Cuneo ? » elle qui vient de Barri, reconnaît un léger accent dont elle ne connaît pas la provenance et semble désireuse de savoir de quel coin de l’Italie il peut venir. Elle reprend néanmoins place sur sa chaise à la proposition suivante et sa petite Chiara hors de danger. Un rire franc se fait tout de même entendre dans la pièce. Elle ne peut pas le retenir. « Je préfère encore que vous vous en preniez à moi que d'avoir à vendre mon corps pour vos sales affaires » parce que c'est la seule raison valable qu'elle voit. Le seul boulot plausible qu'elle devine dans son business véreux qui pourrait lui être donné. CRIMSON DAY
Le vouloir, c'est déjà bien. Que tu prétends avec une ironie certaine. Tu continues de jouer au petit con avec elle. Parce que ça t'amuse pas mal de la voir plus ou moins réagir à chacun de tes mots. C'est vraiment plus fort que toi. Parce que de façon générale tu es déjà un sacré petit con. Tu prends trop de plaisir à tout ça, c'est une évidence. Et plus elle se tend ou s'agace tout à fait, plus toi tu es satisfait. Outch. Moi qui étais persuadé d'être bon menteur. Que tu fais mine de soupirer, fataliste et dépité. En réalité, bien sûr, tu t'en fous pas mal. Ce qui t'importe, c'est le fait de faire ce que bon te semble, quand bon te semble. Et de toute évidence, tu es en train de la foutre en rogne avec ton comportement de sale gosse. Le truc, c'est que plus elle se tend, plus tu t'amuses à ses dépends.
C'est presque l'apothéose pour toi quand elle affiche son étonnement à t'entendre parler en italien. Pas réellement ta langue maternelle, puisque tu es né aux Etats-Unis, mais presque quand même. Puisque ta mère est italienne et que depuis tout petit, tu pratiques. Prêtez bien attention à qui vous allez m'envoyer alors. Que ça ne soit pas quelqu'un que je connaisse aussi. Que tu continues, non sans un petit sourire tout à fait amusé. Difficile de savoir lequel des deux bluffes le plus et le mieux. Parce que toi tu bluffes. Tu as bien quelques membres de ta famille encore en Italie. Mais que tu saches, ils ne trempent pas dans les sales affaires comme toi. Torino. Que tu te contentes de lui répondre. Sans chercher à lui retourner sa question.
Tu es quand même assez sympa pour mettre fin à la torture au sujet de sa fille. A laquelle tu n'as pas du tout l'intention de t'en prendre. Si elle a l'air soulagée, elle va quand même un peu loin avec son rire qui te fait hausser les sourcils de surprise. Avant que tu n'enchaînes avec un levé de yeux au ciel. Je ne fais pas dans le proxénétisme. Que tu lui précises tout de suite. Ce qu'elle a quand même l'air de penser. Rien de trop surprenant là dedans ceci dit. Mais je vais y réfléchir. Je trouverai de quoi vous occuper. Ne vous en faites pas, je saurais où vous trouver pour vous faire savoir mes attentes vous concernant. Sourire faux qui prend tranquillement place sur tes lèvres. Et ton regard toujours sur elle. C'est presque dommage que tu ne fasses pas dans le proxénétisme. C'est quand même bien vrai qu'elle est sacrément sexy cette femme. Elle serait parfaite dans un rôle de dominante cinquantenaire, sûre d'elle et torride à souhait.
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Sam 16 Oct - 9:51
Il meglio deve ancora venire @Zachary Thompson Il est impertinent et il se joue de Giada. Ce qui a le don de l'énerver un peu plus, mais elle ne le montre pas spécialement. Elle ne veut surtout pas lui offrir ce petit plaisir, car c'est le genre de personnage qui pourrait se nourrir de la haine ou de la jalousie qu'il peut lire dans le regard de ses interlocuteurs. Elle soupire alors simplement et ce n'est pas l'envie de le piquer qui lui manque. « Très mauvais menteur, mais bon manipulateur » et elle ne le présume même pas, elle en est absolument certaine. Elle qui a de la facilité à cerner les gens, ne peut que s'en rendre compte avec pareille attitude.
Quant au fait qu'il parle l'italien aussi bien que la belle italienne qui se trouve en face de lui. C'est une surprise. Elle ne peut le cacher sur son visage qui transmet très facilement certaines émotions qu'elle ne peut cacher. Elle voit d'ailleurs la petite lueur de fierté dans les yeux du tatoué. Petit sourire narquois quant à sa mise en garde. « Ne faites pas votre malin Zac, vous pourriez le regretter » elle bluffe toujours, peut-être que lui aussi, mais elle en doute un peu. Après tout, il baigne dans le milieu de la délinquance. Contrairement à elle, il pourrait réellement avoir des connaissances dans le milieu de la mafia italienne dans leur pays d'origine. Et quand il avoue enfin être de Torino, elle sourit. « Votre accent vous trahit donc bel et bien » il n'a pas été difficile pour elle de deviner d'où il venait donc. À l'opposé de Barri, sa ville à elle.
Lorsqu'elle reprend place après son élan de courage insensé face à un homme comme lui. Elle aurait pu se faire tuer sur place, après tout, tenir tête à ce genre de personnage n'est pas la meilleure idée, mais le fait de parler de sa famille ou de son innocente petite fille, la met hors d'elle et la fait prendre des risques inconsidérés. Elle se rassied alors et lui fait comprendre qu'elle ne vendra jamais son corps pour lui. Heureusement, ça ne semble pas être son business. « Je suis censé être rassurée que vous ne fassiez pas dans le proxénétisme ? » dit-elle en levant les yeux au ciel. Pourtant, elle reste intriguée face à sa proposition. « Je ne suis pas un de vos larbins que vous pouvez mener à la baguette et faire sonner quand bon vous semble » ses bras qu'elle croise et son regard noir. « Dites-moi ce que vous attendez de moi pour que je puisse éponger cette dette. Faisons … Affaires » après tout, si elle doit transporter des colis ou mettre son cerveau à profit pour lui, elle en serait capable, si ça évite la mort à Lorenzo. CRIMSON DAY
Le sourire flotte toujours sur tes lèvres. Tu es tout à fait amusé par son comportement général. Par l'agacement que tu devines chez elle. Par sa façon qu'elle a de te lancer des coups d'œil mauvais, même. Elle tente encore et toujours plus de te tenir tête. Mais tu n'es pas si simple à convaincre. Tu es clairement un emmerdeur et tu n'as pas l'intention de lui faciliter les choses, d'une quelconque façon que ce soit. T'es un petit con qui peut parfois jouer avec les nerfs des autres et c'est là quelque chose qui t'amuse tout à fait. Et que tu assumes pleinement, bien entendu. Merci du compliment. Avec le sourire provocateur, les mots qui le sont tout autant. Tu joues avec ses nerfs. Du moins tu l'espères. Et quand elle insiste sur le fait que tu pourrais le regretter tout ça et le fait que tu fasses le malin, ça te fait surtout rire. Tu continues de bluffer, parce que dans le fond tu n'en sais rien de si oui ou non elle a des connaissances en Italie, qui pourraient se retourner contre toi. Apparemment, tu prends le risque.
Ne me menacez pas, ça pourrait m'exciter ... Que tu continues toujours bien volontiers. En réalité, soit ça pourrait t'exciter, soit ça pourrait achever de te foutre en rogne. Dans un cas comme dans l'autre, tu auras toujours des réactions disproportionnées du genre. Parce que tu es ainsi. Pas tout à fait capable de te canaliser. Tu es toujours dans les excès en tous genres. Elle est en train de le constater à ses dépends, la charmante brune qui te montre toute sa colère. Elle est quand même vachement sexy. Et plus encore quand elle est énervée comme ça. Malgré tout, elle finit par se calmer et reprendre place de l'autre côté du bureau. Installée sur une chaise. Pas l'air plus rassurée que ça d'apprendre que tu ne fais pas dans le proxénétisme. Sa question te fait hausser les épaules. Pourquoi ? Finalement vous préféreriez vous faire sauter pour vous faire de l'argent et pouvoir me rembourser ?
Elle t'arrache un soupir quand elle insiste pour savoir tout de suite ce que tu es susceptible d'attendre d'elle. Quelle impatience. Un vrai tempérament d'italienne. J'ai un tas d'idées pour vous utiliser. Pour commencer, vous feriez une très charmante grid et ring girl. Ainsi elle devrait déjà avoir un peu de mal à ne pas saisir dans quel genre d'univers elle est en train d'entrer. Puisqu'il est déjà trop tard pour dire qu'elle va tout juste y entrer. Sans avoir à le faire de façon physique, elle est bien en train de passer un contrat avec toi. Pour sauver la peau des fesses de son fils. Vous pourrez prendre les paris, inciter à la dépense ... Tu réfléchis à voix haute. Tu pourrais, en clair, l'user jusqu'à la moelle.
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Sam 16 Oct - 20:05
Il meglio deve ancora venire @Zachary Thompson Elle a l'impression d'être à certains instants, devant son fils quand elle l'entend parler et surtout se comporter. Le fait de la remercier quand elle confirme qu'il est bon manipulateur n'a pour réaction de sa part, que de lever les yeux au ciel. La belle brune va bientôt y perdre la vue à ce rythme, mais le caractère désinvolte et dénué de sentiment de Zac la laisse absolument à court d'idée pour la suite. Il faut dire qu'il n'est pas le genre de patron de qui on pourrait avoir peur au premier coup d’œil. Mais c'est bien souvent les plus sages qui sont les plus dangereux. Elle laisse donc quand même un peu de retenue la guider, ne serait-ce que pour ressortir vivante de ce bureau. « Votre mère doit être fière de vous » qu'elle ironise à son tour. Fière d'avoir un fils comme lui.
Et quand il parle du fait que ses menaces pourraient l'exciter, elle ne s'attendait pas à moins de sa part de toute évidence. Il est manipulateur, joueur et il se fout vraiment beaucoup de ce que pourraient penser telle ou telle personne de lui à commencer par elle. Il lui doit pourtant le respect, chez les Italiens, c'est quelque chose d'ancré dans les veines, elle peine alors à imaginer qu'il est né sur les mêmes terres qu'elle. Ce doit être un enfant d'immigrés, mais ça, elle mènera l'enquête de son côté. Comme lui qui semble en connaître bien trop sur elle et sa famille. Par-contre la remarque suivante réveille un peu la lionne qui sommeil en elle et le manque de respect flagrant la pousse à se pencher, se lever et lui mettre une claque en pleine figure. Une claque qui retenti dans la pièce. La seconde d'après, elle est déjà à regretter, mais c'était plus fort qu'elle. « Et ça, ça vous excite aussi ? » dit-elle d'un ton condescendant. L'idée qu'il puisse dire qu'elle préfère se faire sauter pour le rembourser la débecte autant que ça la met dans un état qui la pousse à agir de la sorte.
Elle se rassied néanmoins sur sa chaise, espérant qu'il ne réagisse pas vraiment plus que ça. Elle ne serait pas en mesure de se battre, mais elle est en mesure de défendre son image et surtout essayer de se faire respecter par un petit merdeux dans son genre. Son impatience comme il le dit, se faire ressentir la minute d'après. Ses jambes qui bougent en attendant sa réponse et quelle réponse. « Ai-je encore l'âge de faire ça, sincèrement ? » elle ne doute pas de sa beauté et de sa plastique tout à fait sexy. Mais, elle essaie de l'en dissuader, elle se voit mal pousser les gens à la dépense et se retrouver comme son fils, l'idée suivante lui plaît encore moins. Elle essaie pourtant de retourner un peu la situation comme elle peut. Faisant mine de réfléchir. « Je pense que je vous serais bien plus utile dans la gestion de … Votre patrimoine » parce qu'elle ne sait pas comment dire ''argent sale'' sans l'offusquer, même si elle doute qu'il puisse s'offusquer. « Je pense qu'il doit manquer quelques cerveaux ou neurones autour de vous » Elle n'en connaît pas un rayon là-dessus, mais heureusement ou malheureusement pour elle. Elle sait comment faire pour blanchir de l'argent, pour la simple et bonne raison que son mari travaillant dans le milieu de la finance et lui raconte certaines choses intéressantes dignes des plus grands films. CRIMSON DAY
Forcément qu'elle lève les yeux au ciel quand tu la remercies pour ce que tu veux voir comme étant un compliment. En réalité, tu sais bien que ce n'est pas du tout ça. Qu'elle pense plutôt t'insulter, même. Mais toi, ça ne te dérange pas outre mesure. En réalité, et comme tu le lui montres bien, ça t'amuse plus qu'autre chose. En réalité, tout semble t'amuser. Rien n'a l'air d'être grave. Sauf cet argent qui manque à l'appel. C'est une autre histoire ça. Elle n'a pas l'air trop malheureuse de m'avoir comme fils en tout cas. Que tu prends la peine de lui répondre. Comme si elle était vraiment en train de te faire la conversation au sujet de ta chère mère. Tu sais bien que c'était plutôt un constat ironique et un peu froid. Mais tu t'en fous pas mal. Comme de tout le reste donc. Et tu continues de jouer un peu aux dépends de la femme en face de toi. Toujours moqueur, joueur, ironique. Jusqu'à dépasser les bornes apparemment.
La gifle, tu ne l'as pas vraiment vu venir. Par contre, tu la sens bien des minutes après qu'elle ait claqué. Le visage encore tourné et la joue cuisante sur laquelle tu glisses le bout de tes doigts. Elle n'a pas fait semblant. Et elle a éraflé la peau avec l'une de ses bagues. Une italienne au tempérament brûlant. Comme tu les aimes. Lentement, tu te redresses et tournes de nouveau la tête vers elle pour poser les yeux sur son visage à l'expression vibrante de colère mal contenue. Toi, tu restes relativement calme. Vous voulez vérifier par vous même ? Que tu finis par répondre à sa question, te prenant la queue par dessus le pantalon, à pleine main. Regard provocateur. Curieux de savoir si elle va encore s'amuser à son petit jeu qui consiste finalement à se mettre en danger avec toi. Puisqu'après tout, elle ne te connaît pas et ne sait donc pas du tout de quoi tu peux bien être capable.
Tu finis par reprendre le fil de la conversation puisqu'elle a l'air relativement impatiente. Tu lui expliques ce que tu as en tête. Et sans surprise, elle n'est pas du tout tentée par ce que tu cites là. Ce qui te fait lever les yeux au ciel. Vous êtes assez bandante pour faire ça en tout cas. Vraiment pas plus perturbé que ça par la gifle retentissante, tu choisis plutôt de continuer sur ta sacrée lancée. Quitte à recevoir un autre coup du genre. Quoi que le second risque d'être bien reçu. Ne vous en faites pas pour mon argent. A part quand des petits cons voleurs m'en piquent, je m'en sors très bien pour le gérer. Et tu n'as, de toute façon, pas la moindre confiance en elle. Je ne vais pas prendre le risque que sa mère tente de me la faire à l'envers aussi. Vous ferez ce que je vous dirai, donc. A moins qu'elle n'ait réellement envie que tu ailles au bout de tes projets concernant son fils.
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Dim 17 Oct - 12:55
Il meglio deve ancora venire @Zachary Thompson Il a tout le temps l'air amusé et surtout sûr de lui. Après tout, il le peut bien, les gens dans son bar doivent savoir à qui ils ont à faire, sauf Giada qui n'a de cesse d'essayer de le provoquer ou tout simplement de ne pas se soumettre à lui. Elle sait qu'avec ce genre d'individu la moindre faiblesse pourrait être une brèche afin qu'il en profite. Comme il a pu profiter de la faiblesse d'esprit de Lorenzo pour certainement l'inciter à parier et dépenser plus. « Vous avez été élevé en Italie ? » elle ne s'intéresse pas le moins du monde à lui. Elle cherche juste à recueillir suffisamment d'informations pour monter un dossier contre sa personne. Il a tout de même une longueur d'avance et connaît les Moretti visiblement. Il faut qu'elle brode à son tour.
Pourtant, elle trouve le moyen de se mettre en danger quand elle se lève pour lui mettre une belle claque qui rougit sa petite peau fragile. La seconde d'après, c'est avec ses doigts qu'il vient sentir cette gifle bien flanquée. Elle n'a pas hésité une seule seconde et elle doit quand même avouer, que ça fait du bien. Il est tellement hautain et sûr de lui, soupçons d'impertinence et beaucoup de nonchalance qui la mettent hors d'elle. Heureusement, il n'a pas l'intention de s'en prendre à elle. Mais, de la provoquer, encore une fois. Avec sa queue qu'il fait plus ou moins apparaître au travers de son jeans avec sa main qui l'empoigne. Elle soupire. « Je veux juste que tu fasses preuve de respect, ragazzo » les émotions en vrac, elle le tutoie finalement. Après tout, ils n’en sont plus à ça près. Le cœur encore palpitant de cette gifle et de la colère qui redescend néanmoins dans son corps.
D'autres émotions viennent parcourir son petit cœur plus tard quand il émet l'idée qu'elle soit une de ses filles peu vêtues et prêtes à inciter les gens à dépenser. Elle s'étonne de voir qu'il n'a d'ailleurs pas sa langue dans sa poche quand il dit qu'elle est bandante. Elle ne rétorque pas et lève simplement les yeux au ciel. La minute d'après, elle essaie de trouver une autre proposition, occupée une autre place que celle qu'il propose dans son foutu bar ou club. « J'ai une famille, je donne des cours à l'université et j'ai surtout une jeune adolescente à la maison, Qu'est-ce que les gens vont penser de moi ou l'image que je vais dégager s'ils me voient dans ton bar miteux à faire la pute ? » parce que pour elle, la différence entre une pute et une fille qui fait ce boulot qu'il propose, n'est pas très grande. Elle sait bien qu'il n'en a strictement rien à foutre. Mais, elle tente le tout pour le tout. « Je suis persuadée que tu as peut-être un autre travail à me proposer ? » en tout cas, elle l'espère. Sans quoi, elle sera obligée de se plier à ses désirs, tout ça pour que son satané fils ne finisse pas mort. CRIMSON DAY
Tu te fais tout de suite plus prudent quand elle te pose une question relativement intime. En soit, ça ne l'est pas tant non plus en vérité. Mais tu t'imagines tout de suite le pire. Elle n'a sans doute pas beaucoup apprécié que tu connaisses autant de choses sur elle et sa famille. Pourtant, tu ne laisseras pas la place nécessaire pour qu'elle en sache également plus sur toi, en retour. Qu'est-ce que ça peut vous faire ? Tu te montres moins gamin immature et beaucoup plus prudent et suspicieux maintenant. Ce que tu sais également être quand il le faut, bien entendu. Et ça ne peut pas te faire de mal de sortir cette carte là en cet instant. Regard sur elle. Jusqu'au moment où ton impertinence semble avoir raison de sa patience. La gifle qu'elle te flanque ne te fait pourtant pas l'effet qu'elle espérait. Sans doute s'attendait-elle à ce que ça calme ta folie légendaire et apaise ton envie de jouer avec elle. Loin de là. Tu en rajoutes plutôt une couche. Et une sacré.
Inquiète toi plutôt de l'éducation que tu as donné à tes gamins avant de t'intéresser à la mienne. Que tu rétorques, un brin agacé maintenant. Et utilisant du tutoiement aussi. Parce qu'il n'y a pas de raison pour qu'elle te tutoie et pas l'inverse. Ce n'est pas parce qu'elle est plus âgée que toi, qu'elle a tous les droits. Et elle se rend déjà bien compte du fait que tu ne fais pas de différence sous prétexte qu'elle a quelques années de plus. Ok, plus que ça. Elle pourrait sans doute être ta mère. Bien qu'un peu jeune. Mais il te semble qu'elle est également un peu jeune pour être la mère de Lorenzo. Alors soit elle ne fait pas tout à fait son âge, soit elle a commencé pas mal jeune. Ce dont, dans le fond, tu te fous pas mal. Ce qui importe pour l'heure, c'est ce que vous allez être amenés à faire ou non ensemble tous les deux. Puisqu'elle veut te rembourser à la place de son fils.
Tu ris quand elle se ferme tout à fait aux idées que tu proposes quant à la meilleure façon de "t'aider". Apparemment, elle a peur pour sa réputation la charmante maman italienne. Tu imagines ton bon p'tit mari traîner dans ce genre d'endroit ? J'imagine que non. Alors pourquoi les autres personnes de votre classe sociale, viendraient dans le coin ? Selon toi, elle n'a pas trop à s'inquiéter. Personne n'en saura rien. Du moins, personne qu'elle ne connaît plus ou moins, de sa vie de tous les jours. Non, rien d'autre à te proposer. Et puis tu m'as convaincu. Tu sauras recadrer ceux qui en ont besoin. Que tu ajoutes, de nouveau le sourire sur les lèvres. Tu fais évidemment mention de cette gifle retentissante qu'elle n'a pas hésité une seule seconde à t'offrir. Sur cette joue sur laquelle sont de nouveau en train de courir tes doigts.
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Lun 18 Oct - 18:04
Il meglio deve ancora venire @Zachary Thompson Elle se doutait bien qu'il n'allait pas lui offrir une réponse positive quant à savoir si oui ou non il est né en Italie. Alors forcément, sa réponse ne l'étonne pas plus que ça. Elle lèvre une nouvelle fois les yeux au ciel. « C'est pour savoir si nous sommes réellement compatriote ou non » après tout, il peut simplement avoir appris parfaitement l'italien et être un simple petit américain qui s'intéresse à la langue. Mais elle doit quand même avouée que s'il sait parler une autre langue que l'anglais, ça fait de lui quelqu'un d'un peu plus éduqué que les autres américains qui ne savent parler que la langue de Shakespeare.
En ce qui concerne sa répartie ceci dit, elle risque de bientôt atteindre la limite du supportable en ce qui concerne la personne de Zachary. Il est vraiment borné et imperméable à toute discussion. « Mes gamins ont eu une très bonne éducation. Contrairement à la tienne, si je peux me permettre » il la touche quand même dans son ego. Elle a fait de son mieux pour élever Lorenzo et s'il est devenue le guignol qu'il est aujourd'hui, c'est certainement pas la faute de Giada. Mais des choix de vie qu'il a préféré prendre. Elle s’agace et ça peut se lire sur son visage. Elle bouillonne de plus en plus, mais une nouvelle gifle serait une très mauvaise idée. Ce serait clairement du suicide, même si l'envie ne lui manque pas. « C'est la dernière fois que je t'entends parler de mes enfants, c'est clair ? » pour peu que la fermeté de Giada l'excite ...
Elle se ferme d'ailleurs à l'idée d'être une de ces femmes qui incite les autres à jouer, une de ces femmes qui s'habille relativement osée. Ce n'est pas son genre, elle qui est toujours très classe et bien habillée. Elle s'énerve, mais n'a vraisemblablement pas d'autre choix que d'accepter ceci, sinon son fils ne sera plus. « Il faut être relativement dingue pour venir dans ton fichu bar, c'est un fait » il y a donc peu de chance qu'elle y retrouve ses amis, collègues ou même mari. Les bras croisés cette fois, tant elle aimerait mille fois ne pas être ici et discuter avec lui. Elle ne discute pas vraiment d'ailleurs, elle n'a tout simplement pas le choix. Ses mains sur sa joue pour se rappeler ce qu'il vient de vivre la fait tout de même sourire un peu, l'air fière d'elle et visiblement cette claque , joue en la faveur de Giada, contre toute attente et pour son plus grand malheur. « Je décide de la tenue que je porte et de la manière dont j'incite ces pauvres gens à venir parier dans ton bar » ce n'est pas une option pour Zac. Elle est ferme et décidée. Même si l'envie de venir jouer à l’escorte ici ne lui dit rien de bien bon. Elle essai de garder la tête haute. « Et ne compte pas sur moi pour tenir tes troupes, tu devrais être capable de le faire seul » il ne faudrait pas quand même qu'il ait le beurre, l'argent du beurre et le cul de Giada, tient. CRIMSON DAY
Tu ne piges pas vraiment l'intérêt qu'elle aurait à savoir si tu es né en Italie ou non. A part mener une petite enquête pour toi. Ce qui est évidemment hors de question. Raison pour laquelle tu n'en dis pas plus. Que tu refuses catégoriquement de lui répondre. Ce qui lui fait lever les yeux au ciel. J'pense pas que ce soit si intéressant que ça à savoir ... Que tu te contentes de faire la remarque, en guise de conclusion désintéressée. En effet, toi tu ne penses pas. Alors tu n'en diras pas plus, point barre. Puisque c'est toi qui mènes vos échanges, que ça lui plaise ou non. Et il ne fait aucun doute que ça ne lui plaît effectivement pas. Que ça a surtout le don de l'agacer. Elle qui a un sacrément tempérament dans le genre. Tu trouves ça aussi sexy que casse couilles. Comme son comportement de maman, pur et dur. C'est tout juste bon à te faire ricaner quand elle insiste sur le sujet de l'éducation. Elle te fait même carrément rire quand elle conclut par un "si je peux me permettre".
Ecoute, ce que je peux faire c'est passer le mot à ma mère, elle sera ravie de savoir qu'elle a raté mon éducation. Non, tu n'en feras rien, bien entendu. D'autant plus que ce n'est pas l'éducation que tu as reçu, le vrai problème. Mais plutôt les fréquentations que tu as eus tout au long de ta vie et qui t'ont fait entrer dans un chemin des plus sombres et périlleux. C'est ça qui cloche en réalité. Mais tu ne te vois pas en discuter plus longtemps avec la femme qui se tient fièrement debout devant toi. Avec une assurance qui vient avec les années. Dommage qu'il y ait ce côté casse couilles aussi, avec. Elle est livrée avec tout ça apparemment. Mais tu es là à cause de l'un deux. Bien sûr qu'on en parle. Et tu roules exagérément des yeux pour lui faire saisir ce que tu penses de ses emportements disproportionnés.
Peu à peu, elle réalise qu'elle n'aura pas de choix fous quant à ce qu'elle fera à tes côtés. Elle n'aura pas de choix du tout en réalité. Parce que c'est encore toi qui prends les décisions. Et elle va faire avec. Elle est en train de capituler. Même si ça ne lui plaît évidemment pas et qu'elle tranche sur certains points qui te font hausser les épaules. Si ta façon de faire porte ses fruits, d'accord. Mais si ça ne fonctionne pas, ce sera à ma façon ... Et elle se doute bien de ce que ça peut signifier. A savoir, moins de fringues et plus de provocations. T'occupes pas de mes troupes. Que tu conclus froidement. Qu'elle ne s'inquiète pas, en effet, de ta capacité à gérer tout ce beau monde. Bien. On se donne rendez-vous ici, demain, à treize heures. Et ce n'est ni une question ni une invitation.
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