the storm

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

A croire que l'électricité de l'air extérieur est venue s'installer dans cette chambre, entre vous. C'est puissant. Tu sens une force puissante t'attirer à Robin. Ce n'est pas possible de le décrire, c'est trop intense. Tu n'aurais jamais pu imaginer vivre quelque d'aussi fort. Le reste pourrait presque te paraitre fade par rapport à ce que Robin te fait ressentir en ce moment. Ce n'est pas juste de l'attirance physique, ce n'est pas juste un besoin primaire à satisfaire. C'est bien plus. T'as envie de te lier à lui, pour toujours. T'as envie que vos corps ne fassent plus qu'un. Même si ça te fait peur. T'es terrorisée mais ça ne se voit pas, parce que ton désir et ton excitation enveloppent cette peur pour être encore plus puissantes. Il n'y a plus de petite voix pour te dire que c'est mal, qu'il faut que tu te rhabilles et que tu retournes dans ta chambre. Le petit ange vient de taper dans la main du petit diable. Ils sont tous les deux d'accord pour te hurler d'aller plus loin avec Robin. Il n'y a plus de réflexion qui soit, c'est ton corps qui contrôle tout, c'est ton désir qui te dicte ta conduite. C'est pour quoi tu te montres plus entreprenante, que tu te permets même d'engager un nouveau baiser. Robin a l'air très réceptif à ce genre d'attention de ta part, tu gardes cette réflexion dans un coin de ta mémoire. Tu adores l'entendre pousser des petits grognements, ça a le don de t'exciter davantage. Tu veux l'entendre encore et encore exprimer son désir, son plaisir. Tu veux le voir lâcher prise, lui qui est toujours si maitre de ses émotions. T'as envie de prendre des risques et de réveiller la bête qui sommeille en lui, celle qu'il n'a encore jamais laissé sortir en ta présence.

Et tu sens qu'elle fait déjà un peu surface. Tu le vois dans son regard quand il te dévore des yeux. Quand tu te retrouves entièrement nue devant lui. Tu as l'impression d'être une petite biche sans défense qui se retrouve devant un prédateur affamé. Et au lieu de t'effrayer, ça te donne très chaud, une nouvelle nuée de papillons s'envolent dans ton ventre. Tu craignais tellement ce moment. Le moment où il découvrirait ton corps. Tu te demandais si tes petits seins, si ta silhouette toute menue lui plairait toujours autant une fois à nu. Il semble que ça soit le cas. Il n'y a qu'à voir la façon dont il te regarde puis ce compliment qu'il souffle tout naturellement. Tu sais qu'il ne le dit pas pour te faire plaisir. En tout cas toi tu n'es pas déçue en voyant le haut de son corps nu. Au contraire. Tu l'as imaginé à plusieurs reprises et t'étais très loin du résultat réel. Tout comme plusieurs fois tu t'es imaginé ce que tu pourrais ressentir s'il te touchait, s'il t'embrassait. Mais comment tu aurais pu imaginer ça ? Quand ses doigts se perdent entre tes cuisses c'est une explosion de plaisir qui t'éblouit. Quand tes lèvres ne sont pas scellées aux siennes, tu appuies ta tête contre l'oreiller et tu fermes les yeux. Tu te rends aveugle pour te concentrer sur le sens du toucher. Et son toucher à Robin il est parfait. Chaque mouvement de ses doigts te fait soupirer. T'es de plus en plus excitée et ton corps s'exprime. Tu frissonnes, tu sens l'humidité inonder ton intimité.

T'as besoin d'exprimer ton plaisir d'une autre façon. Tu l'attires à nouveau à toi. Baiser plus fougueux cette fois, tu t'agrippes à sa nuque tandis que ta langue entraine la sienne. Tes doigts tirent délicatement sur ses cheveux qui retombent sur sa nuque. Tu gémis contre ses lèvres. Tu adores l'ardeur avec laquelle il répond à ton baiser. Tu sens tes lèvres chauffer, parfois tu sens ses dents les heurter mais tu aimes ça, tu en redemandes toujours plus, c'est pour quoi tu n'interromps pas le baiser, pas tout de suite. Tu prends le temps de savourer. Mais t'as envie que ça aille plus loin. T'as envie de lui prouver ton désir de lui faire du bien. Tu es désireuse d'apprendre, de découvrir comment t'y prendre. Tu veux connaitre toutes les petites choses susceptibles de lui faire plaisir et de lui faire perdre la tête. Parce que tu veux qu'il soit dans le même état que toi actuellement. Quand tes doigts se posent sur son membre, à travers son boxer, tu te mordilles la lèvres inférieure. T'as envie de le voir, de le sentir, de le toucher... Et un bref instant, tu te demandes ce que tu ressentira au moment où il s'unira à toi. Est-ce que tu vas avoir mal ? Est-ce que tu vas autant aimer que lorsqu'il te caresse ? Tant d'interrogations qui te font peur, mais qui te donnent envie d'aller toujours plus loin avec Robin. Son regard plongé dans le tien, il repousse gentiment ton invitation. La pression qu'il exerce sur ta main te fait resserrer les doigts autour de la bosse et tu laisses échapper un petit soupir. Comment lui dire que t'as envie qu'il te fasse l'amour ? Parce que même si tu te montres plus entreprenante, ça te gêne quand même de lui dire à quel point t'as envie qu'il te prenne toute entière...

Mais tu n'as pas le temps de réfléchir, tu te retrouves à nouveau allongée sur le lit. Tes mains prisonnières se retrouvent bloquées au-dessus de ta tête. Tu lèves tes grands yeux pour le fixer. T'adores qu'il prenne le contrôle sur toi, qu'il te domine. Alors tu te montres docile, tu gardes les mains au-dessus de ta tête et tu viens accueillir chaleureusement le doux baiser qu'il vient déposer sur tes lèvres. Tu aimes cette douceur aussi. Tu tends le cou quand les lèvres de Robin descendent, tu fixes le plafond en poussant quelques soupirs de plaisir. Les douces caresses de ses lèvres sur ton corps te font frémir. Et tes yeux se referment quand sa bouche rencontre ton sein. Tu pousses une petite plainte quand ses dents malmènent ta pointe durcie, petite plainte qui exprime en fait un plaisir intense et un désir de toujours plus. Tu ne peux garder plus longtemps tes mains inactives, tes doigts se plongent dans ses mèches blondes que tu caresses avec beaucoup de tendresse. Et tu tires un peu dessus quand il te mord le sein. Le souffle court tu attends qu'il termine sa descente, chaque baiser est une délicieuse torture. Et le soupir qui s'échappe quand à nouveau ses doigts retrouvent leur place entre tes cuisses est bien sonore et exprime parfaitement ton contentement. Tu écartes un peu plus les cuisses et ton corps réagit sur le champ quand tu sens la chaleur et l'humidité venir titiller ton bouton de plaisir. Tu te cambres immédiatement, un peu brutalement et heureusement que Robin maintient ta cuisse écartée. Tu remues le bassin pour sentir un peu plus les va et vient de sa langue entre tes lèvres intimes. « Robin... »Tu gémis son prénom alors qu'une de tes mains vient agripper son bras qui s'acharne sur ton sein, tandis que l'autre s'agrippe aux draps sur lesquels tu tires violemment. Le plaisir est intense, bien plus intense que tout ce que tu as connu jusqu'à maintenant. Tu sens les battements de ton cœur jusqu'entre tes cuisses. Tu sens une puissante décharge inonder ton bas-ventre, alors que tremblante tu étires tes jambes et tu pousses un cri de plaisir. Tu viens de connaitre ton premier orgasme, le premier d'une probable longue liste. Mais ce n'est pas pour autant que ton désir a été assouvi, t'en veux encore plus, toujours plus. Tu parviens à ouvrir les yeux malgré le plaisir brutal et tu baisses les yeux pour voir Robin à l’œuvre. Tu ne peux voir son visage qui est enfoui entre tes cuisses mais tu caresses avec beaucoup de tendresse l'arrière de sa tête.  

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Tu t'abandonnes sous les caresses, baisers et coups de langue experts de Robin. Tu fais le vide dans ton esprit, plus rien n'a d'importance en ce moment. C'est comme si le temps s'était arrêté, comme si tu te trouvais dans une bulle avec juste Robin. Il y a vous. Et puis c'est tout. Tu remues le bassin sous les assauts de sa langue. Elle se faufile, elle danse entre tes cuisses et ça te rend dingue. Tu sens que tu es sur le point de perdre pied quand il commence à suçoter ton bouton de plaisir gonflé à son maximum. Les décharges qui transpercent ton bas-ventre se font de plus en plus puissantes. Tu n'essayes même pas de te contrôler, d'intérioriser le plaisir qui te transperce. Même si tu voulais le faire tu n'en serais pas capable. Et alors que tu t'agrippes de plus en plus fermement au poignet de Robin, que tu tires violemment sur les draps, tu sens la jouissance qui te frappe de plein fouet. Ça te transperce de part en part. Ton corps est animé par un courant d'énergie violent. Le bas de ton dos se décolle du matelas, tu te cambres à ton maximum alors que ton cri de plaisir inonde la pièce toute entière. Tu n'as pas à le retenir ce cri, vos plus proches voisins se trouvent assez loin pour que vous puissiez même vous permettre de faire l'amour dans le jardin sans qu'ils ne vous entendent. Il faudra attendre que tu redescendes de ton nuage pour te sentir un peu gênée de t'être autant exprimée... Mais tu ne pouvais le retenir ce cri, il s'est échappé tout seul.

Haletante, grisée par ce pur bonheur, tu te laisses retomber sur le lit en poussant un long soupir. Tu te crispes une nouvelle fois quand Robin reprend ses coups de langue, malmène ton bouton de plaisir qui tente de se remettre de ses émotions et qui est bien sensible. Tu desserres tes doigts de son poignet sans pour autant le libérer totalement, tu veux garder le contact, tu veux continuer de le toucher. Ta main qui tirait violemment les draps retombe mollement sur le matelas. Tu gardes les yeux fermés, le visage tourné vers le plafond. Tu essayes de te concentrer sur les battements de ton cœur qui s'affolent dans ta poitrine. Tu souffles pour essayer de retrouver ton calme, pour que tes membres retrouvent leur force. T'as l'impression d'avoir été vidée de ton énergie. Tu ouvres lentement les yeux quand tu sens Robin remonter à ta hauteur. Tu ne le regardes plus avec ton regard innocent mais avec un regard brûlant. Le désir est toujours là. Il est encore plus présent. Un petit sourire étire tes lèvres qui sont encore rougies par les nombreux baisers que vous avez échangés. Tu lèves une main fébrile jusqu'à son visage, tu caresses tendrement sa joue, tu effleures sa barbe douce. « Je crois que c'est toi qui me rends comme ça. » Parce que tu ne t'es jamais sentie sexy, tu n'as jamais cherché à l'être pour qui que ce soit d'ailleurs. A présent, c'est différent, parce que tu veux voir ce regard aussi souvent que possible. Tu veux le voir te dévorer du regard comme ça à chaque fois qu'il posera les yeux sur toi.

Et tes yeux à toi se perdent vers l'espace qui se creuse entre vos deux corps quand il se redresse un peu. Malgré le peu de lumière, tu parviens à distinguer la forme de son sexe alors qu'il se débarrasse de son boxer. Et le peu d'innocence qui pouvait encore animer ton regard s'éteint tout d'un coup. Tu ne te caches même pas quand tu l'observes, comme si tu étais hypnotisée. Ta contemplation est interrompue quand Robin revient contre toi. Un nouveau soupir s'échappe de tes lèvres quand vos bassins entrent en contact. Et tu sens une petite décharge électrique quand sa verge tendue vient se glisser entre tes lèvres intimes encore humide de sa salive et du fruit de ton excitation. Tu passes ta langue sur tes lippes et tu fermes les yeux une demi-seconde. Tu n'oublies pas ton désir de lui faire plaisir, d'apprendre à lui faire plaisir. T'as envie qu'il t'enseigne tout, qu'il te façonne à son désir à lui. T'as tout à apprendre encore. Et tu seras bonne élève, attentive et pleine de bonne volonté. T'es déjà prête à t'y mettre dès maintenant, tu n'attends que ça toi. Tu ne veux pas te contenter de recevoir, tu veux aussi donner, donner beaucoup.

Mais ce ne sera pas pour maintenant. L'invitation qu'il te souffle est bien alléchante. Tu ne peux pas la refuser. Pourtant tu n'es pas totalement rassurée. Tu as peur. Tu as peur de ce que tu vas ressentir quand il  te pénétrera de toute sa longueur, de ce que tu as pu voir et sentir, il a l'air plus que bien doté de ce côté là. Mais t'en as envie Mia. Même si ta petite conscience te souffle que ça pourrait attendre, que tu pourrais attendre un peu avant de te donner à lui, tu n'as pas envie d'attendre. Tu veux franchir ce dernier cap maintenant. T'en as envie. Et l'envie que tu lis dans le regard de Robin finit par te convaincre. Tu hoches doucement la tête. Tu te passes la langue sur les lèvres et tu lui réponds d'une petite voix. « Oui, je le veux toujours. » Et son mouvement de bassin t'aurait fait craquer si tu n'étais pas déjà prête à te lancer. Tu resserres légèrement tes cuisses autour de sa taille et timidement tu passes tes bras autour de son cou pour caresser sa nuque du bout de tes doigts fins. « Fais-moi l'amour Robin... » Tu le supplies presque alors que ton bassin remue légèrement pour appuyer un peu plus le contact entre vos deux intimités. Ton palpitant s'emballe à nouveau alors qu'il s'était un peu calmé, un mélange de peur et d'excitation, et finalement tu approches ton visage du sien pour venir lui voler un baiser plein de tendresse. Baiser tendre qui devient de plus en plus fougueux alors que ta langue revient danser avec la sienne. T'es prête, tu le sais. Tu es prête à l'accueillir.

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Baisers langoureux, caresses tendres, regards brûlants. Vous n'êtes plus ces deux individus qui osaient à peine échanger un regard. Toi parce que tu te méfiais et que tu étais trop gênée ; lui parce qu'il craignait probablement de t'effrayer davantage. A présent, vous jouez l'un avec l'autre. Vous êtes tendres l'un envers l'autre. Quand tu regardes Robin maintenant, ce n'est plus de la peur ou de la méfiance que tu ressens, c'est de la tendresse, de l'attachement, peut-être même un peu d'amour. Tu sens que tu pourrais finir par l'aimer Robin. Même très vite. Beaucoup plus vite que tu ne pourrais l'imaginer. Mais tu n'as pas envie de ressentir ça pour lui, pas pour l'instant. Parce que lui, il a été clair là-dessus, il n'aura jamais d'amour à te donner. Tu te refuses de penser à ça maintenant alors que tout est parfait. Que tu es prête à te donner à lui toute entière et qu'il est prêt à te prendre toute entière. Tu ne veux pas gâcher ce moment merveilleux. Tu préfères te concentrer sur ton plaisir. Plaisir qu'il te procure à l'aide de sa langue habile et coquine. Il te fait perdre la tête, tu sombres, tu plonges. Et c'est merveilleux comme sensation. Tu n'as jamais rien vécu de tel et tu ne penses pas que quelque chose d'autre au monde soit capable de te faire sentir aussi bien. Toute naïve que tu es, tu te dis même qu'aucun autre homme que Robin ne pourrait te faire autant de bien, alors que tu n'en sais rien, puisque tu n'as aucune expérience en la matière. Mais ça te plait de le croire. Tu veux croire que Robin c'est le bon, c'est l'homme que tu attendais, tu n'auras ainsi, aucun risque d'avoir des regrets de t'offrir à lui.

Il est taquin Robin, il est coquin au possible et tu adores ça. Tu aimes ses petits sourires, tu aimes quand sa langue vient taquiner ta lèvre inférieure qui finit par s'étirer en un joli sourire satisfait. Oui c'est pour lui que tu te feras femme fatale, pour lui, et uniquement pour lui. Même si t'es encore bien loin de l'être, tu es encore innocente, une innocente qui est sur le point d'offrir sa fleur. Il peut la cueillir quand bon lui semble, tu lui as donné ton approbation. Tu lui fais même comprendre que t'en meurs d'envie en remuant contre lui. Tes doutes, tes questions, tous s'envolent quand vous échangez un énième baiser passionné et fougueux. Tu t'agrippes à son cou, tu colles ta poitrine à son torse comme si ça te permettait de ne pas tomber. Tu ne ressens pas le besoin de lui faire part de ton appréhension quand il va entrer en toi. Tu ne lui demandes pas non plus d'y aller doucement pour t'épargner. Tu sais qu'il le fera de lui-même. Robin t'a prouvé à de multiples reprises qu'il était avenant avec toi, attentif à ton bien-être et maintenant à ton plaisir. Tu sais que tu n'as rien à craindre. Tu n'as pas de peur à avoir. Si jamais tu as mal tu n'auras qu'à le lui dire et il réagira en conséquence. T'es confiante Mia. Tu as plus que jamais envie qu'il vienne faire de toi une vraie femme.

Tu lâches un profond soupir contre ses lèvres lorsqu'il se guide jusqu'à toi, lorsque son membre se fraye un chemin entre tes lèvres intimes. Tu te concentres pour ne pas te crisper, ça ne ferait que rendre les choses plus compliquées. Tu te concentres sur ta langue qui poursuit sa danse endiablée avec celle de Robin. Tes bras se resserrent autour de son cou et tu lâches une petite plainte quand finalement tu le sens entrer en toi. Tes yeux se ferment, tes sourcils se froncent. Tu ne peux pas l'ignorer la douleur quand par ses va et vient il brise ton hymen. Tes doigts se resserrent contre sa nuque et tu tires légèrement ses cheveux avec un peu plus de brutalité quand il s'enfonce toujours un peu en toi. Un nouveau gémissement s'échappe de tes lèvres pour venir s'écraser sur les siennes. Un gémissement mêlant douleur et plaisir. Parce que la douleur est toujours présente mais elle s'estompe pour laisser sa place à du plaisir, plaisir encore timide pour le moment. Tu te montres toujours docile, tu relèves ta jambes pour que ta cuisse vienne retrouver sa taille et tu plie un peu le genou pour t'y accrocher, ton mollet venant s'appuyer contre ses reins. Tu sens le frottement de son membre contre tes parois intimes, ça chauffe, ça passe difficilement mais il est en train de te former pour l'accueillir, lui et lui seul. Ta deuxième jambe vient elle aussi s'enrouler autour de sa taille que tu emprisonnes à présent.

Tu dois finalement libérer ses lèvres pour reprendre ton souffle. Tu te mords la lèvre, bien plus fort que précédemment quand il entame des va et vient lents et doux. Tu sens que tu commences à t'habituer à sa présence en toi. Ça devient de plus en plus agréable. Et ses doigts qui viennent titiller ton bouton de plaisir qui a à peine eu le temps de se remettre du traitement que lui a réservé la langue de Robin. Ses caresses t'arrachent un gémissement alors que tes mains quittent lentement sa nuque pour descendre vers ses omoplates puis dans le haut de son dos que tu commences à malmener gentiment avec tes ongles qui tracent des sillons clairs sur sa peau. Vous n'êtes plus que souffles, soupirs et gémissements. Tu te laisses aller pour de bon. Et le plaisir vient à toi, ça y est, tu n'as plus mal, tu ne ressens plus aucun gêne, que du plaisir. Et tu commences même à venir remuer ton bassin à un rythme qui se calque à celui de Robin. Ta tête posée sur l'oreiller, ton dos qui se soulève légèrement, les lèvres qui s'entrouvrent pour exprimer ton plaisir et ton bonheur. Tu colles ton front contre celui de Robin et ton nez vient frotter le sien alors que de temps en temps ton visage se déforme sous l'assaut de ses coups de reins. Joueuse, tu viens à ton tour titiller sa lèvre inférieure à l'aide de tes dents et de ta langue. Tu tires légèrement dessus, toujours en douceur avant de venir la caresser de ta langue comme pour la soulager du mauvais traitement que tu viens de lui infliger. Et parce que tu sais qu'il ne fera rien sans ton approbation, tu prends les devants et tu souffles contre sa bouche. « Tu peux y aller plus fort... » Ton lubrique, sourire salace, tu te plais à jouer ce rôle avec lui.

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Vos corps ne font plus qu'un. Tu laisses Robin te posséder toute entière. Tu ne désires rien d'autre que ça. La jeune femme timide disparait pour laisser place à une jeune femme avide de caresses et de baisers, avide du corps de Robin. Parce que toi aussi tu voudrais le goûter tout entier, même si tu ne sais encore pas comment t'y prendre. Mais ça viendra. Il t'apprendra. Tu le lui demanderas. Tu lui redemanderas. Car ta première requête a été momentanément balayée. Il veut se concentrer sur toi et tu ne vas pas t'en plaindre. Parce que tu ne t'es jamais sentie aussi bien. Tu comprends alors l'importance que le sexe peut avoir dans la vie de certaines personnes. Tu sens que toi-même tu pourrais vite devenir accro. Mais contrairement à beaucoup de personnes, ce n'est que dans les bras d'un seul homme, c'est-à-dire Robin, que tu te perdras. Tu ne veux pas te donner à un homme autre que lui. Et comment tu pourrais même en éprouver l'envie alors qu'il vient de te faire vivre un premier orgasme absolument divin et qu'il s'apprête à t'en faire vivre un nouveau très rapidement.

Parce que si les premiers va et vient sont douloureux et pas forcément agréables au départ, ils deviennent de plus en plus exquis. A mesure que ton corps s'habitue à sa présence, à sa longueur, à sa largeur, tu te sens vite emportée par un nouvel élan de plaisir. Et tu le souffles ton plaisir, tu l'exprimes avec ton corps qui remue, avec tes soupirs et tes quelques gémissements ; mais aussi avec tes gestes, avec tes lèvres qui se montrent joueuses et taquines, avec tes doigts qui se montrent eux curieux, toujours plus désireux de parcourir ce corps si parfaitement sculpté. Tu n'as pas encore eu la chance de le voir entièrement nu, de le voir parfaitement du moins, vos positions ne te le permettaient pas. Tu as hâte de pouvoir le contempler une fois que vous aurez terminé. Même si tu sais que tu risques de rougir sous ce spectacle que tu sais déjà très agréable. Tu sais qu'après ce que vous êtes en train de vivre, tu ne pourras plus le regarder sans éprouver l'envie de t'emparer de ses lèvres ou qu'il ne vienne s'emparer des tiennes. Il va falloir que tu affrontes ton désir et les fantasmes que Robin va faire naitre dans ton esprit. Et tu sais qu'ils vont être nombreux et qu'ils vont être de plus en plus salaces.

Tu aimes entendre ses grognements, tu aimes l'entendre prendre du plaisir, et te dire que c'est en étant en toi qu'il y parvient. Tu aimes te dire que tu as ce petit pouvoir sur son plaisir. Quant à lui, le pouvoir qu'il a sur toi, il est immense, à la moindre caresse, au moindre baiser et maintenant au moindre coup de reins, il peut te faire perdre pied. Dorénavant, il n'aura plus qu'à te regarder de manière un peu trop lubrique ou te toucher pour que tu lui donnes tout ce qu'il désire. Et pour le moment c'est lui qui te donne. Beaucoup. Mais t'en veux plus, tu te sens prête à recevoir tout ce qu'il a à te donner. Alors tu le lui dis, tu accompagnes tes paroles d'un sourire et d'un regard que tu espères coquins. Sa réaction ne se fait pas attendre et elle t'arrache un petit rire discret. Tu aime le sentir si réceptif, si prêt à aller plus loin avec toi. Et cette caresse sur ta joue, elle te fait fermer les yeux. Tu adores encore plus ces petits gestes qui témoignent d'une certaine douceur et tendresse. Tu l'aimes tendre, tu l'aimes plus sauvage. Tu aimes toutes les facettes du Robin coquin. Et tu tournes la tête pour venir déposer un doux baiser sur la paume de sa main avant qu'elle ne s'échappe pour attraper tes poignets et les plaquer au-dessus de ta tête. Tu réagis, tu te mords la lèvres et tu le fixes d'un regard avide, brûlant. Tu aimes beaucoup trop quand il fait ça, quand il te surplombe de tout son corps et qu'il te domine.

Tes doigts se replient sur les siens. Un nouveau gémissement s'échappe alors qu'il te mordille la joue. Mais ça aussi tu adores. Il te rend littéralement folle de désir. Tout ce qu'il fait, le moindre de ses gestes te fait perdre la tête. Tu meurs d'envie de venir caresser son visage, de te montrer tendre toi aussi avec lui, mais tu ne peux pas, tu es prisonnière de sa main qui te maintient dans cette position, bras au-dessus de la tête. Frustration mêlée à l'excitation. Tu gémis son nom quand il se montre plus bestial. Ça te surprend la première fois, il te faut quelques petites secondes pour t'habituer à ce nouveau rythme. Mais une fois que c'est fait, tu soupires d'extase. Tu préfères quand il est plus sauvage, quand ses coups de reins se font plus brutaux. Ton corps remue à chaque fois que son bassin entre en collision avec le tien. Et Robin qui vient te souffler des mots coquins à l'oreille. Tu te sens de plus en plus excitée, en route pour un nouvel orgasme. Tu t'en approches à grands pas. Il t'y conduit parfaitement.  Tu ne comptes même plus le nombre de fois que son prénom s'échappe de tes lèvres. Tu tournes la tête sur le côté pour lui permettre de poursuivre ses baisers comme bon lui semble. Tu es à lui, tu veux le lui montrer. Il peut t'utiliser comme bon lui semble. Tu es parfaitement soumise à ses moindres désirs. Nouvelle décharge électrique quand à nouveau il vient s'enfoncer profondément en toi. Ces coups secs mais rapides te font tourner la tête. Les muscles de tes bras et de tes jambes se crispent. Tes cuisses se resserrent autour de sa taille et tes doigts resserrent encore plus les siens. Un nouveau cri vient accompagner ses soupirs et les bruits de vos corps qui s'entrechoquent. Ce nouvel orgasme te propulse encore plus loin. Le corps perlé de sueur, tu soupires une nouvelle fois quand ton dos se cambre légèrement pour retomber sur le matelas. Tu rouvres les yeux et tu libères une de tes mains pour qu'elle vienne se poser sur sa joue. Tes doigts suivent la courbe de sa mâchoire alors que tes lèvres se scellent aux siennes. Nouveau baiser brûlant et sauvage, tu kidnappes sa langue pour jouer un peu avec elle alors que tu remues frénétiquement le bassin. A bout de souffle, tes lèvres se perdent contre sa joue alors que ton front se pose contre sa tempe. « C'est trop bon... » Que tu souffles en souriant.

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Un coup féline, un coup câline, tentes diverses approches pour le combler au maximum. Tu sens qu’il aime autant l’une ou l’autre facette. Tout comme tu apprécies autant le voir doux et tendre que bestial et sauvage. Une nouvelle fois transportée jusqu’à l’extase grâce à ses coups de reins puissants, tu cries son prénom à nouveau. Fébrile, à bout de souffle, tes gestes se font plus doux, plus tendres. Tu te plais à caresser tendrement son visage tout en lui exprimant ton plaisir. Sa réponse te fait frémir et ton cœur s’emballe encore plus. Tu aimes savoir que tu lui fais cet effet là. Tu aimes savoir que c’est réciproque parce que lui aussi te met dans tous tes états. Il n’a qu’à poser les yeux sur toi pour que tu sentes une incontrôlable envie de l’embrasser et de le toucher. Du bout des doigts tu caresses sa joue, puis sa tempe avant d’y déposer un doux baiser. Tu gardes tes bras autour de son cou tandis que vous poursuivez votre danse sensuelle, brûlante, un brin sauvage. Et ça te plaît. Beaucoup même. Tu pensais que tu serais plus adepte des coïts tout en douceur et en tendresse. Tu t’étais trompée. Et même si toi tu as déjà atteint le plaisir ultime, les coups de reins de Robin t’arrachent toujours des petits soupirs et gémissements de plaisir. Tu sens le corps de Robin se mouvoir contre toi, tu sens ses muscles se tendre sous tes doigts aventureux qui quittent son visage pour aller se perdre entre ses omoplates.

Ton bras se resserre autour de son cou alors que tu le sens se tendre et grogner de plaisir. Tu aurais aimé voir son visage quand il atteint la jouissance, tu imagines à quel point il doit être encore plus beau qu’en temps normal. Et toi ça te plaît de l’entendre grogner de plaisir. A aucun moment tu réalises que vous n’avez pas pris vos précautions, tu paniqueras certainement plus tard. Pour le moment, tu es trop grisée par ton plaisir pour te poser la moindre question. Tu  enfouis tes doigts dans ses mèches blondes alors que tu essayes de retrouver ton souffle, de calmer les battements de ton cœur. Tu le libères de ton étreinte quand il remue pour s’allonger à tes côtés. Tu fixes le plafond, encore à bout de souffle, encore tremblante et vibrante. Ce moment que vous venez de partager il était magique. L’ombre d’un sourire satisfait se dessine sur tes lèvres, tu ne t’es jamais sentie aussi bien de ta vie. Tu n’as pas pu toi, donner autant de plaisir qu’il ne t’en a donné. Tu aurais aimé le toucher plus, le caresser, le mener à l’extase grâce à tes caresses ou à tes baisers. Mais tu sais que ce n’est que partie remise. Tu sais que vous vous reperdrez très vite dans les bras l’un de l’autre. Tu es déjà impatiente que ce moment arrive. Mais pour le moment tu es à bout de force, tu es éreintée, exténuée. Tu as l’impression d’être légère comme une plume, toute légère. Et ça te fait du bien de te sentir comme ça.

La remarque de Robin fait naître un sourire sur tes lèvres. Tu hoches doucement la tête. « Moi non plus ! C’était magique… » Que tu t’exclames avec beaucoup d’enthousiasme. Tu passes ta main sur ton front alors que ta poitrine continue de se soulever et de s’abaisser rapidement. Soudain tu entends un grondement à l’extérieur. L’orage. Il est loin à présent. Et alors tu lâches un petit rire amusé. « Je ne me souvenais même plus qu’il y avait de l’orage. » Avec tout ça, tu n’y pensais même plus, alors que c’est pour cette raison que tu es venue te réfugier dans les draps de Robin. Tu te tournes sur le côté, appuyée sur ton coude. Tes yeux se perdent sur sa silhouette musclée, s’attardent quelques secondes sur son membre encore un peu éveillé. Timidement, tu fais glisser tes doigts sur son ventre. Tu plonges ton regard dans le sien. « Est-ce que ça te dérange si je restes dormir avec toi ? » demandes-tu d’une petite voix. Tu n’as pas envie de regagner ton lit, tu veux pouvoir te glisser dans ses bras et y rester jusqu’au petit matin. Pour accompagner ta requête, tu t’approches de lui et tu poses ta tête contre son torse. Tu passes ton bras autour de lui et tu soupires d’aise. Tu peux entendre les battements de son cœur. Ils sont rapides comme les tiens. Tu sens déjà tes paupières devenir lourdes, bercée par les battements de son cœur. Tu espères qu’il ne te demandera pas de quitter son lit, parce que t’es très bien là. Et tes yeux se ferment déjà, tu ne te sens même pas plonger dans un profond sommeil.

Tu ne sais pas quelle heure il est quand tu ouvres les yeux. Tu es déboussolée, il te faut du temps pour réaliser où tu te trouves. Quand tu sens le corps chaud de Robin contre toi, tes doutes s’envolent. Toute la nuit passée te revient en mémoire. Maintenant que tu es redescendue de ton petit nuage, tu te sens mal. Pas parce que tu n’as pas pris de plaisir, bien au contraire ! Parce que tu en as trop pris. Tu as vraiment aimé ça. Mais à nouveau tu te mets à réfléchir. A penser à tes sentiments. A ce que tu ressens pour Robin. Et tu sais que jamais ce ne sera réciproque. Tu vas souffrir, parce que jamais il ne t’aimera comme toi tu pourrais l’aimer. Tu viens de te donner à un homme qui n’aura aucun amour à t’offrir. Tu es bien loin de ton rêve. Toi qui pensait t’offrir qu’à ton prince charmant. Tu essayes de faire le moins de bruit possible quand tu te lèves et que tu enfiles ta nuisette. Tu sors discrètement de sa chambre et tu files dans la tienne pour aller prendre une douche et t’habiller. Tu n’as pas envie de te trimballer dans cette tenue que tu trouves soudainement beaucoup trop légère. Une fois douchée et habillée tu descends à la cuisine pour te préparer un thé. Tu appréhendes le moment où Robin se lèvera. Tu ne sais pas comment tu dois te comporter avec lui. T’es en train de regretter ce qui s’est passé cette nuit parce qu’il ne sera jamais le prince charmant que tu attendais. Pourtant, tu serais prête à l’aimer de tout ton être toi, tu le sais. Mais lui, non. Et c’est ça qui te fait du mal. Tu sens ton cœur se serrer. La main tremblante tu saisis la tasse brûlante et tu t’installes dans le jardin. Perdue dans tes pensées. Dans ce flot d’émotions contradictoires. T’es perdue. Et si la nuit dernière tu te disais que tu ne t’étais jamais sentie aussi bien, à présent c’est tout le contraire. Tu te sens horriblement mal.

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