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(+18) the storm [Robia]
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Jeu 14 Mai - 21:19


the storm

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tu te refais le film de la nuit dernière dans ta tête alors que tu es sous la douche. Tu traines un peu. Tu profites du contact de l’eau chaude sur ta peau. Peau qui a été embrassée et caressée par Robin. Tu fermes les yeux à cette pensée. Cet instant était magique, tu voulais qu’il ne se termine jamais. Et maintenant te voilà à regretter. A te dire que c’était une mauvaise idée, que tu n’aurais pas dû te donner à lui si facilement. Ça ne sert à rien de regretter parce que tu ne récupéreras pas ce que tu as perdu cette nuit. Une fois sortie de la douche tu restes un instant à regarder ton reflet dans le miroir. Tu as l’impression d’être différente. Tu as l’impression que ça se voit sur ton visage. Tes lèvres sont encore légèrement gonflées d’avoir été embrassées si intensément, tes joues sont un peu plus roses que d’habitude. Tu te demandes si les autres le verront. Si quand tu rendras visite à tes parents, ils verront tout de suite que tu as perdu ta virginité. Pourtant tu veux éviter toute question. Tu ne veux pas parler de ce qui s’est passé cette nuit parce que tu as trop honte. Pourtant d’un autre côté quand tu repenses aux caresses de Robin tu frémis, parce que tu as adoré. Et c’est bien ce qui te fait aussi honte. Tu te sens idiote et stupide de t’être offerte si facilement, d’avoir pensé un seul instant que Robin pouvait être le bon.

Tu choisis une tenue simple, rien de trop moulant. Tu ne veux pas donner l’impression de vouloir le séduire. Tu ne sais même pas comment tu vas pouvoir te comporter avec lui. Tu ne veux pas le blesser ou le vexer mais tu ne peux pas faire comme si tout allait bien. Pas alors que tu te poses autant de questions. Tu décides d’aller prendre un peu l’air. Assise sur le canapé, la tasse brûlante entre les mains qui te réchauffe. L’air est frais et humide. L’orage de la nuit passée à tout trempé. Tu peux respirer la bonne odeur de l’herbe mouillée. Tu fermes les yeux. Tu essayes de te détendre, de penser à autre chose pour ne pas te laisser envahir par toutes tes questions. Mais tu entends du bruit qui provient de l’intérieur, tu te tends immédiatement. Ton cœur se met à battre très rapidement. Tu appréhendes le moment où vos regards vont se croiser. Comment tu pourrais faire comme s’il ne s’était rien passé alors que tu as vécu la plus belle nuit de ta vie ? Pourquoi il a fallu que tu craques pour Robin ? Tu soupires alors que tu entends des pas. Tu peux sentir l’odeur du café.

Tu as l’impression que tu vas te sentir mal. Et tout à coup tu te souviens d’un détail que tu avais oublié. Tu réalises que vous ne vous êtes pas protégés. Tu ne prends pas la pilule, tu n’avais aucune raison de la prendre avant cette nuit. Tu paniques. Tu ne veux pas risquer de tomber enceinte. Tu te dis que tu iras à la pharmacie quand Robin sera parti travailler. Tu demanderas une pilule du lendemain et tout rentrera en ordre. Presque tout du moins. Tu sursautes quand tu entends sa voix et tu tournes la tête vers lui. Bon sang qu’il est beau ! Tu le regardes quelques secondes et tout te revient en mémoire. Ça te fait rougir et tu détournes rapidement le regard. « Non ça va. J’avais envie de prendre l’air. » que tu réponds sans le regarder. Tu essayes de ne pas te crisper quand il pose sa main sur toi, en vain. Et tu ne réagis pas à son baiser, pourtant très tendre. Si tu oubliais toutes tes inquiétudes, tu le prendrais par le cou et tu l’embrasserais à ton tour. Mais tu n’en fais rien. Tu te contentes de porter la tasse de thé à tes lèvres et tu en bois une longue gorgée. Tu devrais lui dire quelque chose, lui dire ce que tu ressens mais tu n’en as pas le courage. Au lieu de ça, tu souffles entre deux gorgées de thé. « Faut que j’aille faire une course. Tu dois sûrement aller travailler ? » demandes-tu avant de terminer ton thé et de rentrer pour aller laver ta tasse. Tu ne peux pas risquer de croiser son regard, tu ne peux pas risquer de craquer encore une fois.

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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Jeu 14 Mai - 21:50
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Tu regrettes de ne pas la trouver à tes côtés quand tu émerges à ton tour. Mais tu n'es pas d'humeur à râler ni à la gronder. Au lieu de ça, tu choisis plutôt de te lever à ton tour et de faire un rapide passage par la salle de bain avant de quitter la chambre et descendre d'un étage. Tu as vite fait de la retrouver dans le jardin. Ce choix de lieu te surprend un peu de sa part. C'est qu'elle est quand même pas mal frileuse Mia. Mais tu l'y rejoins sans te faire prier. Tout à ta joie que tu es de la retrouver après ta déception au réveil. Bien sûr qu'elle rougit un peu quand elle croise ton regard. Tu mets ça sur le dos de sa timidité. Tu peux comprendre qu'elle peine à assumer le tout au réveil, en face à face. Elle s'y habituera avec le temps. C'est tout ce que tu te mets en tête alors que tu prends place à ses côtés dans le canapé. Mais c'est presque aussitôt qu'elle se lève pour te fuir. Parce que c'est bien ce qu'elle est en train de faire, tu t'en rends compte sans trop de mal. Elle évite consciencieusement ton regard et file déjà. Sans réellement te laisser le temps de lui répondre quoi que ce soit non plus. Et toi tu la suis des yeux sans trop comprendre. Tu comprends qu'elle soit mal à l'aise. Tu as un peu plus de mal à comprendre qu'elle t'évite à ce point. A faire en sorte de ne surtout pas croiser ton regard et à s'éloigner aussi rapidement de toi que toi, tu es arrivé. Ce n'est pourtant pas ton genre de rechercher le contact comme tu es en train de le faire avec elle.

Et tu insistes. Parce que tu n'attends qu'une poignée de secondes avant de te lever à ton tour pour regagner l'intérieur de la maison. Avant qu'il ne lui prenne l'envie de fuir au point de quitter les lieux avant que tu n'ais eus le temps de lui parler un peu. Juste pour comprendre ce qui ne va pas. S'il y a réellement quelque chose qui ne va pas. Dans le fond, tu ne sais pas. Tu te trompes peut-être et interprètes mal ses réactions et son silence. En fait je pensais plutôt qu'on pouvait passer la journée ensemble ... Que tu lui fais remarquer tout en douceur, une fois à moins d'un mètre d'elle occupée à laver sa tasse. Tu sais qu'elle n'a pas de cours aujourd'hui et de ton côté, tu peux sans mal te permettre de prendre une journée par ci par là quand bon te semble. Sinon quel avantage y'a-t-il à être ton propre chef ? Tu peux pas repousser cette course ? Que tu tentes en te rapprochant plus encore. Tu n'envisages pas l'idée qu'elle puisse vouloir te fuir d'aucune façon que ce soit. Qu'elle puisse regretter ce que vous avez partagé au cours de la nuit. Pour la simple et bonne raison que pour toi, rien ne cloche. Ce n'est pas comme si tu avais fait quoi que ce soit qui aurait été susceptible de la foutre en rogne ou de la mettre démesurément mal à l'aise. Pour le coup, tu as même longuement insisté avant d'aller plus loin avec elle. Pour être bien certain qu'elle ne finirait pas par avoir le moindre regret. Tu ne vois pas pourquoi les choses auraient changé au cours de la nuit.

Alors tu continues de croire qu'elle est juste gênée. Raison pour laquelle tu t'approches quand elle en a terminé avec la vaisselle. Tes doigts trouvent son visage quand tu te postes juste devant elle. Tout va bien ? Que tu l'interroges quand même avec tendresse. T'es prêt à l'entendre si elle a besoin de t'avouer que tout ça la met mal à l'aise et qu'elle peine à assumer. Tu sais que les choses ne sont ni simples ni parfaites pour elle. Que ça ne correspond pas tout à fait à l'idée qu'elle se faisait de sa première fois parce qu'elle espérait forcément être amoureuse et être aimée en retour. Tu comprends tout ça et tu as encore envie de croire que ça peut le faire. Que c'est juste temporaire et que tu trouveras les bons mots pour la convaincre de ne pas prendre la fuite comme elle est en train de le faire. Tu aimerais éviter de faire trois pas en arrière. Tu ne veux pas avoir à faire tout ça à chaque fois, pour la retrouver. Quand bien même tu sais que ça vaut le coup. Tu sais aussi et surtout que tu n'es pas forcément doué pour ce genre de chose. Les relations humaines ce n'est définitivement pas ton genre. Et pourtant, tu avais l'impression que tu ne t'en sortais pas si mal avec elle. Parce qu'elle semble prête à t'accepter tel que tu es Mia. A moins que tu ne te sois planté sur toute la ligne. Que tu sois finalement plus naïf que tu ne pouvais te l'imaginer.
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Jeu 14 Mai - 22:22


the storm

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tu es très mal à l’aise. Tu es gênée parce que tu sens qu’il attend un geste de ta part, un regard ou peut-être même plus. Mais tu es incapable de lui donner quoi que ce soit. Parce que tu te le refuses. Tu veux te préserver de la souffrance qui t’attend si tu t’attaches trop à lui. Pourtant tu meurs d’envie d’aller te réfugier dans ses bras. Pendant une seconde tu te dis que tu pourrais lâcher prise et ne pas penser à plus tard. Te concentrer sur l’instant présent, sur ce dont tu as envie. Et tu as envie qu’il te prenne dans ses bras, qu’il t’embrasse. Tu as envie de le toucher. Tu as envie de te dire que tout va bien se passer et que tu t’inquiètes pour rien. Mais tu ne peux pas. Et c’est insupportable pour toi de rester assise à côté de lui, à quelques centimètres de lui sans te donner la permission de le toucher. C’est une véritable torture. Alors tu préfères fuir. C’est à ça que va ressembler ta vie dorénavant , fuir pour ne pas souffrir. Tu prends le prétexte d’aller nettoyer ta tasse, alors que ça aurait pu attendre, alors que tu aurais préféré te blottir contre lui pour qu’il te réchauffe. Tu sens son regard sur toi quand tu disparais dans la maison. Une fois à l’intérieur tu peux souffler mais tu te sens terriblement mal. Et quand tu nettoies ta tasse, tu trembles légèrement. T’as envie de pleurer tellement t’es mal. Mais tu prends sur toi parce que tu veux éviter toute conversation trop sérieuse. Et comme tu sens qu’il n’a pas l’air de se presser, tu en déduis qu’il ne travaillera pas aujourd’hui. Tu devrais t’en réjouir. Tu pourrais t’en réjouir. Mais c’est tout le contraire. Tu cherches à le fuir.

Alors tu lui expliques que tu dois aller faire une course. Devoir aller chercher cette pilule est une bonne opportunité en fin de compte, pour pouvoir te sauver. Et alors que tu finis de rincer la tasse, que tu t’essuies les mains, tu entends sa voix dans ton dos. Tes épaules se tendent, tu te crispes. Tu sens un nouveau pincement au cœur. Mais il faut que tu sois forte. Tu ne peux pas craquer, pas une nouvelle fois. Même si sa voix douce semble glisser le long de ton échine et qu’elle te fait frémir. Tu regrettes tellement les premiers temps quand il te faisait peur, quand tu n’étais pas attirée par lui. Les choses auraient été tellement plus simple si ça avait continué ainsi. « Oh, c’est une course très importante… » Oui elle l’est, mais tu pourrais très bien lui proposer de t’accompagner. Mais non, tu as besoin de te retrouver seule, de te retrouver loin de lui. Tu tardes à essuyer ta tasse, parce que tu sais qu’il est derrière toi et que tu n’échapperas pas à la conversation que tu redoutes tant. Et le voilà qui refait un pas vers toi, il semble avoir envie de passer du temps avec toi. Mais tu ne peux pas t’empêcher de te dire que c’est juste pour passer du bon temps avec toi. Que tu ne représentes pas vraiment plus que toutes les femmes qu’il a déjà mises dans son lit. A cette pensée tu ressens une pointe de jalousie. Alors tu secoues la tête, il va falloir que tu te montres forte et peut-être moins douce qu’à ton habitude. Après tout c’est ça qu’il aime chez toi, ta douceur, ton calme. Si tu fais le contraire de ce qu’il aime, il te laissera sûrement. « Non. Je peux pas remettre ça à plus tard. » que tu rétorques froidement.

Tu te retournes alors et t’es à deux doigts de craquer quand tu te retrouves face à lui. Quand ton regard croise le sien. Quand tu peux lire la douceur dans ses yeux. Et quand il pose ses mains sur tes joues, t’es à la limite de t’excuser et de te jeter à son cou pour l’embrasser. Mais tu restes raide comme un piquet. Tu prends sur toi et c’est dur. Très dur. Tu poses tes mains sur les siennes mais pas dans un geste tendre comme tu aurais pu le faire, comme tu aurais aimé le faire. Tu repousses ses mains de ton visage. Un peu plus brutalement que tu l’aurais voulu. Tu te mords l’intérieur de la joue pour ne pas faiblir, pour ne pas craquer. Et tu t’éloigne de lui, tu lui tournes le dos. Lâche petite Mia. Ce sera plus facile pour toi de le repousser si tu n’as pas à croiser son beau visage et son doux regard. Tu sais que tu vas être obligée de te montrer un brin méchante pour avoir une chance de le faire fuir. Alors toujours dos à lui, tu réponds à cette question d’une voix froide qui ne te ressembles pas du tout. « Non ça va pas. Hier soir j’ai fait une grosse erreur. J’ai eu peur de l’orage et t’en as profité pour faire de moi ce que tu voulais. T’as abusé d’un moment de faiblesse. » Tu fermes les yeux en prononçant ces mots que tu ne penses pas du tout. Mais tu sais que c’est le seul moyen pour le repousser. Ça te brise le cœur de l’accuser de quelque chose qu’il n’a pas fait. Mais tu ne peux pas lui dire que tu es en train de tomber amoureuse de lui et que tu as peur pour la suite parce que lui ne t’aimera jamais.

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Robin Hartwood
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Jeu 14 Mai - 22:44
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Tu n'es pas bien certain de savoir si elle te fuit de façon tout à fait volontaire ou si elle a réellement quelque chose d'important à faire. Tu hésites un peu mais finalement tu entres à ton tour pour tenter de la convaincre de rester pour la journée, mine de rien. Tu as envie de croire que tu peux la convaincre de rester à tes côtés, ici chez toi. Chez vous, d'une certaine façon. Parce que vous avez passé la nuit dans les bras l'un de l'autre, tu ne vois pas ce qui pourrait clocher. Ce n'est sans doute que la gêne qui l'anime. Une soudaine incapacité à affronter ton regard sans rougir. Raison pour laquelle elle l'évite aussi consciencieusement. Là encore, c'est ce dont tu te convaincs tant bien que mal. Quand tu prends de nouveau la parole, c'est pour tenter de la convaincre de remettre à plus tard cette course qu'elle semble avoir à faire. Tu ne vois pas ce qu'elle peut avoir de si urgent à faire alors tu tentes le tout pour le tout. Un peu taquin, un peu jour. Parce que ça fait presque parti de toi désormais, ce genre d'approche et de comportement général. Tu fais un peu la moue quand elle affirme qu'il s'agit d'une course importante. Et te tends, tout bonnement, quand elle reprend la parole en usant d'un ton froid au possible. Tu ne doutes maintenant plus du fait qu'un truc cloche entre vous. Sans, encore une fois, parvenir à mettre le doigt dessus.

La douce et délicate Mia qui prend ce ton pour s'adresser à toi, ça ne peut définitivement pas être bon signe. Malgré tout t'es encore là. A lui faire face et à tenter une nouvelle approche. Geste tendre à l'appui. Tes doigts qui viennent gentiment frôler sa joue. Lorsque ses mains se lèvent, tu t'imagines le temps de quelques secondes, qu'elle capitule. Mais tu es bien loin du compte à vrai dire. Son geste est brusque lorsqu'elle te repousse. Tu te figes sur place et ton visage s'assombri. Tes mâchoires se crispent, tu serres les dents pour ne pas l'apostropher trop sèchement. Tu ne veux pas perdre patience. Tu ne veux pas la brusquer. Et pourtant, de son côté, elle ne se fait pas prier. L'accusation fouette brutalement l'air soudainement chargé en électricité. Pas de tension sexuelle. Tout au contraire. Une flambée de colère monte en toi. Sans que tu ne saches pour autant quoi faire ni quoi dire. Tu ne dois pas la brusquer. Tu ne dois pas la brusquer. C'est la seule chose que tu parviens à te répéter mentalement. Quand bien même tu es heurté de plein fouet dans ta fierté, dans ton ego, dans tout ce qui fait de toi que tu es toi. Tu n'as jamais eus à forcer aucune femme pour avoir des rapports. Tu ne l'as pas fait non plus avec elle. Tu n'aurais jamais rien fait de tel. Qu'elle t'accuse presque de l'avoir fait avec elle, a de quoi te faire vriller. Pourtant tu serres les dents. Encore. Aussi fort que possible pour retenir les mots qui menacent de t'échapper.

C'est une plaisanterie Mia ? Je me suis assurée que tu étais d'accord. J'ai insisté pour être certain. Si tu prends encore sur toi, la colère transparaît dans le ton de ta voix. Tu peines un peu à réaliser ce qu'elle est en train de t'envoyer en pleine tronche, sans l'ombre d'une hésitation. Elle n'assume pas même assez pour te regarder dans les yeux. Tu réalises ce que t'es en train d'insinuer Mia ? Elle mentionne un abus, clair et net. Elle le dit sans l'ombre d'une hésitation. Elle t'accuse d'avoir ouvertement profité d'elle. Est-ce que c'est sa méthode pour se débarrasser de toi ? Est-ce qu'elle a l'intention d'aller se réfugier chez son père pour lui raconter que tu as profité de sa petite fille chérie ? Tu ne peux le croire. Elle doit forcément se douter du fait que tu as bien trop de pouvoir pour qu'une telle histoire puisse réellement te causer le moindre mal. Mais ce n'est pas tant ça que le fait que ce soit elle qui t'accuse, qui te heurte de plein fouet. Tu pensais réellement que vous étiez sur la même putain de longueur d'ondes. T'étais persuadé d'être en train de vivre un truc dingue. Un truc magique, pour reprendre son propre mot. Mia si j'avais voulu profiter de toi, je l'aurais fait quand t'étais à moitié ivre. Que tu soupires, un brin excédé. Tu te passes une main sur le visage pour tenter d'effacer les tensions qui s'y sont installées. Tu ne le penses pas ... Retire ce que tu viens de dire et on oublie ça, ok ? Tu essaies encore parce que tu refuses toujours de croire qu'elle soit tout à fait sérieuse et sûre d'elle et de ses dires. Tu ne veux pas croire qu'elle soit manipulatrice ou carrément sans coeur. Ce n'est pas Mia. Du moins, ce n'est pas ce que tu imagines d'elle ...
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Jeu 14 Mai - 23:16


the storm

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tu vas être obligée d’être tout ce que tu détestes. Tu vas être obligée d’être mesquine, virulente et tout ça de manière injuste. Tu ne sais pas encore comment t’y prendre. T’as aucune idée de la manière dont tu vas procéder quand tu te retournes. Et pourquoi est-ce qu’il est si doux avec toi ? Pourquoi est-ce qu’il fait comme s’il pouvait tenir à toi ? Ça rend les choses encore plus difficiles pour toi. Ça te fait presque faire machine arrière. T’es presque en train de te dire qu’il t’aime peut-être un peu. Qu’il peut s’attacher à toi. Et même s’il ne t’aime jamais comme tu aimerais l’être, peut-être qu’il pourrait t’aimer d’une autre façon. Ça pourrait être possible. Tu peux toujours tenter le coup. Mais non. Y a cette voix dans ta tête qui te hurle que tu ne peux pas être aussi stupide et naïve. Jamais ça ne marchera. Robin ne sera jamais ton prince charmant. Il t’a achetée , à ton propre père. Il t’a traitée comme un objet et il compte continuer ainsi durant tout le temps que tu passeras avec lui. T’essayes de te convaincre que ce sera le cas. C’est plus facile pour faire ce que tu t’apprêtes à faire. Même si ton cœur lui se fend en deux, même s’il reste persuadé que Robin est un homme bien et que tu peux peut-être dompter la bête qui sommeille en lui. Tu n’en peux plus d’avoir ces différentes voix dans ta tête. Ces différents sons de cloche aussi contradictoires. C’est pour ça que tu repousses ses mains violemment. Parce que tu es en train de craquer. T’es en train de te faire du mal toute seule. Mais c’est inévitable. Tu vas devoir passer par là pour éviter que la chute ne soit encore plus douloureuse plus tard. Quand tu seras véritablement amoureuse de lui, ce sera trop tard. Alors tu dois agir.

Tu le fuis, tu lui tournes le dos. Tu ne peux pas le regarder en face alors que tu l’accuses d’avoir abusé de ta faiblesse. C’est le seul moyen que tu as trouvé pour le provoquer, pour frapper là où ça fait mal. Et pourtant tu n’es pas comme ça. C’est tout le contraire de toi. Tu détestes faire du mal aux autres. Tu sais que tu fais du mal à Robin en l’accusant à tort. Tu ne penses pas lui faire du mal en t’éloignant de lui parce que tu ne penses pas avoir une quelconque importance à ses yeux. Mais c’est très grave ce que tu fais là. Et à peine l’accusation lancée, tu regrettes. T’as un goût amer dans la bouche. T’en as des vertiges. Tu te sens mal. Tu as les jambes flageolantes. Et la réaction de Robin ne fait rien pour arranger ta peine. Tu aurais tellement préféré qu’il ne cherche pas à avoir d’explications, qu’il se contente de claquer la porte et qu’il se mette à te détester pour de bon. Ce serait tellement plus simple. Tu te mords les lèvres, fort, assez pour te faire mal. Tu serres les poings, tu ne te sens pas capable de mener ce combat jusqu’au bout. Mais maintenant que tu as lancé les hostilités, t’es obligée d’aller jusqu’au bout. « J’avais peur et t’en as profité. Tu savais que j’étais vierge et que je me réservais pour le grand amour. Mais t’en as rien eu à faire. Parce que toi t’y crois pas à l’amour. » C’est la colère que tu ressens contre toi-même qui t’aides à être aussi virulente. Mais Robin ne mérite pas ça.


Finalement tu arrives à rassembler assez de courage pour te tourner et lui faire face. Les yeux brillants, les larmes qui menacent de couler. Si tu pleures tu pourras toujours prétendre que c’est parce que tu regrettes la nuit passée et que tu t’es sentie abusée. Alors que c’est parce que t’as mal Mia. Ça te fait mal. Ah ça oui ! Ça te fait mal de lire l’incompréhension sur son visage. Ça te fait mal de le voir si… vulnérable. Parce que c’est de ça qu’il a l’air. Oh toi t’as envie de courir vers lui, lui présenter tes excuses et l’embrasser encore et encore pour te faire pardonner. Mais au lieu de ça tu ripostes, tu enchaînes les attaques. Malgré toi. « Mais qui me dit que ça n’a pas été le cas ? Peut-être que je m’en souviens pas… » Tes poings sont tellement serrés, que tu sens tes ongles s’enfoncer dans ta paume, traçant ainsi des petits croissants de lune sur ta peau. Et voilà Robin qui t’offre une porte de sortie. Il est prêt à oublier ce que tu as dit, à effacer l’ardoise pour repartir sur de bonnes bases. T’as tellement envie de saisir cette chance, de t’y jeter désespérément. Mais c’est trop tard. Tu ne peux plus reculer. Tu secoues la tête. « Si je le pense. » Ta gorge se noue, ton cœur se serre. Cette fois les larmes tu ne les retiens plus. C’est la seule chose de sincère dans toute ta petite mascarade. « Je le savais depuis le début que tu ferais ça. T’as bien été capable de m’acheter. Alors ça devrait même pas m’étonner… Quel genre de montre faut être pour faire ça… » Ta voix se brise et tu ne parviens pas à retenir quelques sanglots. Bon sang que ça te fait mal de devoir dire tout ça ! Pourquoi est-ce qu’il ne part pas ? Pourquoi est-ce qu’il continue de faire semblant de vouloir que ça s’arrange ?

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Robin Hartwood
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Ven 15 Mai - 15:56
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Tu n'as vraiment aucune idée de ce qui a bien pu se produire au cours de la nuit ou au saut du lit, pour que son comportement change à ce point. Un mauvais rêve ? Idiot ! Une soudaine prise de conscience ? Apparemment… Et toi qui étais persuadé d'avoir tout bien fait comme il faut, tu sens que tu vas t'en mordre les doigts. Tu savais qu'il était trop tôt pour passer à cette étape ci. Bordel pourquoi t'as fait ça ? Sans doute parce que tu pensais qu'elle était sûre d'elle. Complément. Parce que tu as cru que le courant était vraiment bien passé entre vous. Tu t'es dis qu'elle était en confiance avec toi. Tu ne pouvais t'imaginer qu'elle viendrait te balancer de telles horreurs en plein visage par la suite. Comment tu aurais pu le croire ? Elle a parfois l'air si mature Mia… Tu t'es apparemment trompé sur toute la ligne en ce qui la concerne. Et tu regrettes évidemment ça. Tu regrettes de t'être montré naïf pour la première fois de ta vie. D'avoir voulu faire confiance. D'avoir voulu y croire. Tout était apparemment calculé de sa part. Tu ne sais simplement pas encore pourquoi toute cette mascarade. Jusqu'à où elle compte aller comme ça. En attendant, elle insiste vraiment sur le fait que tu as soit disant profité de sa peur. Je t'ai dis que je te libérerais le jour où tu trouverais le soit disant amour de ta vie. Tu pensais quoi ? Que j'allais pas finir par vouloir te sauter ? Tu commences à t’impatienter et tu peux difficilement t'en cacher. Elle a tapé en plein dans le mille en prétendant que tu as profité d'elle. Tu n'arrives pas même à t’émouvoir lorsqu'elle pivote pour te faire face et que tu rencontres ses yeux brillant de larmes.

Elle n'hésite pas à t'envoyer une nouvelle horreur en plein visage. Comment, avec ça, pourrais-tu être désolé de la voir dans cet état ? C'est impossible, pour sûr. T'es même plus agacé qu'autre chose parce que t'es certain de n'avoir rien à te reprocher. C'est elle qui n'assume plus du tout le fait qu'elle se soit ainsi donnée à toi. C'est elle qui ne sait pas gérer une fois le jour levé, le fait qu'elle ait couché avec un homme duquel elle n'est pas amoureuse. Arrête tes conneries Mia. T'as pas suffisamment bu pour avoir tout oublié. Tu sais très bien qu'on est allés se coucher chacun de notre côté. Que tu grognes, maintenant un brin menaçant. Tu ne peux la laisser te traiter ouvertement de violeur, sans rien rétorquer. Tu ne vas pas te laisser faire. Tu n'as rien d'un innocent et tu le sais. Mais tu n'es pas non plus un monstre. Et surtout, avec elle tu n'as rien été de tel. Tu t'es montré aussi doux, patient et attentionné que possible. Et elle en profite pour se retourner contre toi et te renvoyer le tout en pleine tronche. C'est quand même de façon un peu naïve que tu tentes ensuite de la faire revenir en arrière. Tu veux qu'elle arrête ses conneries et qu'elle admette qu'elle ne pense pas tout ça. Tu crois encore que tout ça n'est qu'une stupide histoire de panique. Mais les derniers mots qu'elle a avant d'éclater en sanglots, te font voir rouge pour de bon. Putain ! Que tu pestes fort en serrant les poings et en crispant les mâchoires. Tu ne lèveras jamais la main sur elle mais tu es tenté de foutre ton poing dans quelque chose. N'importe quoi.

T'es une sacré salope Mia. Tu t'es invitée dans mon lit, tu t'es frottée à moi comme une pute et tu viens maintenant me sortir la carte de la petite vierge déboussolée ? On sait très bien tous les deux que t'étais pas mécontente quand je te faisais couiner de plaisir. J'ai aucune idée de ce que sont tes plans mais tu t'en sortiras pas comme ça. T'es une putain de bonne manipulatrice mais je te promets que t'arriveras rien avec moi. Rageur, tu préfères t'en aller maintenant. Avant d'aller trop loin. De menacer de buter un membre de sa famille pour la punir, de lui promettre de l'enfermer ici chez toi jusqu'à ce qu'elle revienne à de meilleurs sentiments et autres jolis mots de ce genre. Tu préfères t'en aller tant qu'il est encore relativement temps. Alors tu fuis, un peu, de ta propre maison. Attrapant chaussures et veste au vole pour les enfiler avant de mettre les pieds dehors. Tu ne préviens pas ton chauffeur ni ton V-P supposé veiller sur ta sécurité de près ou de loin. Tu prends des risques un peu. Mais tu n'as pas la patience d'attendre plus longtemps avant de t'éloigner d'elle. Te voilà déjà à bord de l'une de tes voitures pour filer aussi rapidement et loin que possible de la gamine qui vient de te heurter en plein coeur. Elle s'est infiltrée dans la brèche de ton lâche de coeur qui s'est faite à son contact pour y foutre de l'acide sans la moindre pitié apparente. Tu ne piges pas comment t'as pu te faire avoir comme ça. T'aurais du te méfier de ses grands yeux de biche adorable. Tu pensais faire entrer une adorable gamine chez toi. T'étais à mille lieux de t'imaginer qu'il s'agissait d'une manipulatrice de la pire espèce.
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