S'assurer que tout va bien...

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Ethan ne savait pas ce que ça pouvait faire de perdre son travail du jour au lendemain, mais il pouvait comprendre que ce n’était pas totalement cool parce que le stress que ça engendrait était énorme. Alors, il pouvait comprendre lorsque Sarah lui dit que ça la hantait tous les jours. C’était une espèce de terreur qui lui tenait au ventre sans doute. Mais Ethan avait eu une idée et il ne voyait pas pourquoi le patron n’accepterait pas... Il pouvait bien sûr se tromper, c’était une certitude. Il voit qu’elle est nerveuse, qu’elle joue avec ses doigts. Puis, il lui parle de sa proposition et il voit sa tête se redresser doucement, comme si elle n’avait pas bien entendu ce qu’il lui avait dit. Son visage exprime la surprise et peut-être autre chose ? Il n’est pas certain. Alors, il lui parle du travail et la jeune femme a la bouche légèrement entre ouverte et un instant plus tard, elle est a genoux devant lui, sa chemise de nuit ayant glisser sur son épaule. Ethan la regarde surprise. Elle lui demande s’il ferait vraiment ça. Il lui offre l’un de ses rares sourires et lui dit :

«Pourquoi je ne le ferais pas ? Tu es à mes cotés depuis si longtemps... Te voir disparaitre serait... catastrophique pour moi.»

Aller Ethan, tu peux le faire. Il pouvait lui dire qu’il était tombé amoureux d’elle. Il pouvait lui dire qu’elle était celle qui comptait le plus dans sa vie, puisqu’il n’y avait qu’elle. Les mains de la jeune femme se posent sur les genoux d’Ethan et pendant un moment, il y a un espèce de va et vient dans son ventre. Comme... des papillons. Les questions de la brune fussent et le blond ne peut s’empêcher de continuer de sourire. Il est normal qu’elle se pose autant de questions alors il pose doucement l’une de ses mains sur l’une des mains de Sarah et doucement fait de petits mouvements avec son pouce, comme pour la rassurer.

«Je suis certain que ça peut marcher... Si j’apporte les bons arguments, le patron ne pourra rien dire. Et tu as ce qui faut, j’en doute pas une seule seconde.»

Il jeta un coup d’oeil autour de lui et rajouta :

«Même si je me doute que tu aimes cet endroit, avec ton nouveau salaire, tu pourras même avoir un appartement beaucoup mieux et surtout, mieux sécurisé.»

Il n’ose pas lui dire qu’il pensait surtout à ce qu’elle vienne le rejoindre dans son appartement... C’était trop tôt pour le lui dire... Il la regarda et continua :

«Pour l’instant, il faut déjà que j’en parle au patron. Mais j’ai bon espoir.»

Ethan continue doucement de lui caresser le dessus de la main avec son pouce en la regardant. Il a juste une envie, glisser son autre main contre sa joue, ses cheveux et se pencher pour l’embrasser. Elle est tellement belle là devant lui. Il est comme hypnotisé par sa beauté... Plus aucun son ne sort de sa bouche...

S'ASSURER QUE TOUT VA BIEN.

Sarah n’avait pas peur de relever ses manches et devoir apprendre un nouveau métier si ça lui permet de rester près d’Ethan et de pouvoir continuer à travailler. C’était tout ce qu’elle savait faire de sa vie et ignorait totalement comment elle ferait si tout devait s’arrêter du jour au lendemain. Le blond était son ange gardien et une fois de plus c’était lui qui prenait soin d’elle et de son futur, chose dont elle lui serait éternellement redevable. Dans sa joie sans mesure, elle ne laissait pourtant pas passer la petite révélation d’Ethan quand ce dernier lui dit que la perdre serait une catastrophe pour lui. Redressant son regard dans celui qui représentait tant pour elle, la brune pencha lentement la tête sur le côté, ses cheveux basculant tous sur son épaule encore couverte avant de lui confier à son tour, un peu plus bas. « J’ai aucune envie qu’on soit séparés. Je veux rester à tes côtés, peu importe comment. » Cette confession était baignée d’une sincérité débordante. Elle avait pour la première fois l’occasion de lui souffler à mi-mots toute l’importance qu’il pouvait avoir dans sa vie. Il avait toujours été là pour elle, que ce soit dans son ombre ou en pleine lumière, elle savait qu’il lui suffisait de se retourner pour retrouver son visage rassurant. En cet instant précis elle avait l’impression que son monde imaginaire se confondait avec la réalité, elle n’avait jamais été aussi proche d’Ethan que maintenant, que ce soit physiquement ou mentalement. « Si tu arrives à le faire, je te jure que je ferais tout pour que tu ne regrettes pas ta décision. »


Elle sent la main d’Ethan se poser sur la sienne pour la caresser d’un doigt, ce geste peut sembler anodin mais c’est bien la première fois qu’il se montre aussi tactile et… tendre. La poupée se demande même si elle n’est pas plongée dans l’un de ses rêves où il est le protagoniste et si elle n’est pas sur le point de se réveiller dans son lit, en ayant tout imaginé. Non, son toucher est réel et le frisson qui la parcourt l’est tout autant. Le pouvoir qu’il a sur elle est total, un simple contact de sa part et elle ne contrôle plus son palpitant. La poupée sait qu’elle ne pourra jamais lui rendre tout ce qu’il fait pour elle mais se jure de ne pas le décevoir, de tout faire pour qu’il soit fier d’elle et ne regrette pas sa décision. En guise de remerciement, elle conduit ses lèvres jusqu’à la main d’Ethan pour y déposer un chaste baiser, comme on pouvait baiser la main d’un saint, fermant les yeux durant son geste en priant pour qu’elle ne soit pas en train de rêver.

Elle redresse la tête avec un petit sourire gêné quand il parle de son appartement. Il était loin d’être le plus luxueux mais c’était tout ce qu’elle pouvait se permettre malheureusement. Comme à son habitude, elle ne se plaint pas, elle pense à ceux qui n’ont pas de toit au dessus de leurs têtes et remercie chaque jour le seigneur de lui permettre de pouvoir dormir dans un lit. Elle pour sa part, elle pense surtout qu’elle pourra aider un peu plus sa famille avant toute chose qui son salaire venait à augmenter. La brune n’est pas vénale, elle pourrait se contenter de cet appartement mais il est vrai que la nuit, le quartier l’inquiète et qu’elle n’est pas tranquille quand elle doit rentrer seule. « Tu as raison … Ce sera plus agréable de rentrer sans avoir peur de se faire agresser à chaque coin de rue. » Elle avait eut de la chance jusqu’à maintenant, mis à part quelques sifflements et réflexions salaces, il ne lui était jamais rien arrivé.

Elle sent le regard du blond sur elle, comme s’il scrutait le moindre centimètre de son visage. La poupée affiche un petit sourire, légèrement embarrassée de se retrouver sans mot devant lui parce que la vérité, quand il la regarde comme ça, elle perd tout ses moyens. « Ethan je… » Rêve de toi. Pense à toi. Ne veux être qu’à toi. Dans ses rêves, il est le seul à avoir le droit de la toucher, de la posséder, il lui a appris ce que c’était de faire l’amour et à oublier ce que c’était que d’écarter les cuisses à des inconnus. Elle bloque elle aussi, le poisson rouge bouche bée est de retour et pourtant dans sa tête, les pensées ne cessent de défiler. Des images aussi, d’un futur peu probable où elle n’aurait plus peur de le prendre dans ses bras. « Tu… » Elle le fixe elle aussi, se plongeant dans le bleu de ses yeux envoûtants, pas étonnant qu’elle soit sans mot avec un regard pareil. « Tu es mon miracle à moi. » Sarah sait qu’il ne comprendra peut-être pas l’importance de ces mots pour elle qui est croyante et pour qui la notion de miracle est réelle, dans sa forme la plus pure et puissante. Elle a juste besoin de s’exprimer avec ses mots à elle, de lui faire comprendre que sans lui, elle ne serait rien. Elle ne fait plus attention à rien, ses pupilles plongées dans celle du blond face à elle, le monde autour n'existe plus, encore moins sa pudeur tandis que sa chemise fini de glisser totalement sur son bras d'un côté.
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Tout en la regardant, Ethan savait que Sarah ne serait pas du genre à baisser les bras si elle change de métier. Elle sera capable de remonter ses manches et d’apprendre le métier, de faire une formation s’il le fallait. Il n’avait pas de soucis à se faire de ce coté, il connaissait son coté travailleur. Alors qu’il lui dit que ce serait une catastrophe si elle n’était plus à ses cotés, la jeune femme penche la tête sur le coté, ses cheveux glissant sur son épaule encore couverte de sa chemise de nuit. Elle lui dit alors qu’elle n’avait aucune envie qu’ils soient séparé. Qu’elle voulait rester à ses cotés peu importait comment. Le coeur du garde du corps menace de s’arrêter battre à ces mots. Est-ce qu’il serait possible que la jeune femme voit Ethan autrement qu’en simple garde du corps ? Elle rajouta que s’il arrivait à le faire, elle lui jurait qu’elle fera tout pour qu’il ne le regrette pas sa décision. Le visage d’Ethan se détend un peu plus et il lui répond :

«Je sais. Tu ne m’as jamais déçue Sarah.»

Et ils sont peu de personnes dans sa vie à qui il peut le dire. La jeune femme avait toujours fait son travail, ne cherchait pas les embrouilles. Elle était juste parfaite. C’était sans doute pour cette raison qu’il était tombé amoureux d’elle au fur et à mesure des années. Est-ce qu’il venait de se l’avouer ? Oui sans aucun doute. Sa main était posée sur celle de la jeune femme et il lui caressait doucement le dessus de la main avec son pouce tout en la regardant doucement. C’était bien la première fois qu’il se montrait aussi tactile, aussi attentionné... Peut-être est-ce que c’était à cause de cette histoire d’agression ? Pourtant, ce n’était pas Sarah qui avait été attaqué. Depuis des années elle travaillait avec lui, elle n’avait jamais été attaqué et c’était presque un miracle vu le quartier où elle vivait. Il ne s’attendait sûrement pas qu’elle vienne poser doucement ses lèvres contre le dessus de la main d’Ethan. Ce dernier eut un léger sursaut, mais il ne retira pas sa main pour autant. Il était juste surpris... et clairement, les papillons dans son ventre ne voulaient pas se calmer...

Il lui parla ensuite du salaire et du fait qu’elle pourrait changer d’appartement avec ce nouveau salaire. D’ailleurs, elle lui dit qu’il avait sans doute raison, qu’il serait plus agréable de rentrer sans avoir peur de se faire agresser. Il fronça les sourcils devant ces mots. Est-ce qu’il ignorait certaines choses ? Il allait lui demander ce qui n’allait pas, mais il ne pu rien dire. Leurs regards s’étaient épris l’un à l’autre. Sarah essaya de parler, prononçant son prénom. Il continua de la regarder, hochant la tête pour qu’elle parle. Il ne vit aucun geste brusque. La maintenant, sa main lui demandait presque de se perdre dans ses cheveux, que leurs lèvres se touchent doucement... Leurs regards ne se lâchent pas.

«Je ?»

Il a murmuré ce mot, attendant que la brune trouve le courage de lui dire ce qu’elle avait sur le coeur. Elle lui dit alors qu’il était son miracle à elle. Ethan continue de la regarder doucement, voyant clairement la manche de sa chemise de nuit glisser sur son bras, libérant son sous vêtement de couleur noir. Il ne regarde pas, il se contente de continuer à lui caresser doucement la main. De son autre main, il remonte doucement ses doigts sur son bras désormais nu, sentant les frissons sous ses doigts.

«Ton miracle ? Et qu’est-ce que j’ai fais pour vous miss Carter pour être ce miracle ?»

Il se penche un peu vers elle, leurs visages ne sont plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Il reste dans cette position, une main sur la main de la jeune femme, l’autre sur son épaule nue, cherchant dans ses yeux si elle partageait un semblant de sentiments avec lui...

S'ASSURER QUE TOUT VA BIEN.

Elle avait du mal à croire à sa chance la petite poupée. Celle-ci portait le prénom d’Ethan et bénissait le ciel chaque soir de l’avoir rencontré. Plus précisément, c’était lui qui l’avait trouvée et faite entrer parmi les Bloody Boys lui assurant ainsi la sécurité qu’elle n’avait pas lorsqu’elle travaillait d’elle-même en tant que prostituée. Sans lui dans sa vie, elle serait encore sur ces trottoirs sans doute abîmée par les années et par les coups qu’elle aurait pu subir. D’une certaine manière, elle lui devait la vie et la moindre des choses était d’être digne de tout ce qu’il avait fais pour lui jusqu’à maintenant. Sa simple réponse a le don de lui réchauffer le coeur à la poupée, elle aime savoir qu’il a une bonne image d’elle, qu’il est fier de ce qu’elle fait et qu’elle ne lui fait pas honte. Ce qu’il pense d’elle compte presque plus que ce qu’elle peut bien penser d’elle-même tant le pied d’estale sur lequel elle l’a placé est haut.

Chaque sourire qu’il lui fait est pour elle une victoire, elle sait qu’il n’est pas homme à le faire avec tout le monde. Etre l’exception lui plait, quand il déride son visage rien que pour elle, la poupée se sent unique et son regard brille de plus belle. Elle l’idolâtre presque, à ses yeux il est la forme la plus parfaite de perfection, à sa manière à lui. Bien sûr, de nombreuses fois elle se mord la lèvre de crainte qu’elle ne soit pas vraiment la seule à qui il accorde ses sourires et elle sait parfaitement qu’il donne son corps à d’autres mais elle a appris depuis des années à apprécier le peu qu’elle réussit à avoir de lui. Elle se délecte de chaque geste en sa direction, de chaque parole gentille à son égard qu’elle enferme au creux de sa tête, nourrissant ses rêves les plus fous. Quand revient le retour à la réalité, elle n’est plus aussi à l’aise que dans son imaginaire, les mots lui font défaut et elle a bien du mal à exprimer tout ce qu’elle peut ressentir pour lui. Elle pourrait le résumer en un mot ou deux : amour, admiration mais elle ne peut se permettre de lui avouer. Sa pudeur naturelle et sa crainte constante de se faire des idées la bloquent, étrangement la poupée a beaucoup plus de facilité à se mettre nue devant un étranger qu’à mettre son coeur à nu.

Elle n’arrive qu’après de longues secondes à faire une phrase, peut-être même pas claire pour lui exprimer son amour. Rien de bien éclairant pour le pauvre blond qui devait la prendre pour une excentrique un peu trop portée sur la religion. Petite poupée se fige de nouveau alors qu’elle sent une main chaude toucher son bras, qu’elle réalise être nu. Elle met du temps aussi à comprendre que si son bras l’est, une moitié de sa poitrine est à découvert, uniquement cachée par un sous-vêtement. Cette révélation l’effraie mais elle n’ose pas bouger, cette fois-ci elle n’a pas la force de briser le contact doux de sa peau sur la sienne. Elle a chaud soudainement et rêve que cette main ne se cantonne pas à son épaule mais tout au reste de son corps. Qu’elle navigue sur sa peau et en fasse sa propriété. « Tu as changé ma vie. » murmure t-elle sans avoir besoin de parler trop fort tant la distance entre leurs deux visages est infime. Presque intime. Sa poitrine se baisse et se soulève à un rythme un peu plus rapide tandis que son souffle se coupe un instant. La poupée ignore si son coeur parviendra à suivre bien longtemps, même s’il ne s’agit que d’une main. Quand il s’agissait d’Ethan, les contacts physiques étaient si rares que le moindre geste prenait des proportions incroyables. « Tu l’as aussi probablement sauvée en me faisant entrer dans le groupe. » Ajoute t-elle avec un immense sourire découvrant toutes ses dents blanches. Son regard dérive sur ses lèvres si proches des siennes, elle tremblerait presque tant le désir d’y coller les siennes est puissant. Elle n’est pas habituée à ressentir ce genre de choses, d’envies sauvages et ne comprend pas trop ce qui lui arrive. La poupée le désir de tout son être, de tout son corps qui semble se réveiller au contact des deux peaux. Elle hésite encore un instant avant d’approcher son visage, prise d’un courage soudain, son instinct prenant un instant la place de sa raison dans le contrôle de ses gestes. Elle n’est pas lâche et pourtant tandis que ses lèvres allaient atteindre leur but, elle dérive légèrement sur la droite pour les déposer sur la joue du blond, fermant ses yeux en se maudissant de son geste. Elle pouvait tout gâcher en risquant de se déraper et en se laissant aller et elle ne voulait pas, elle avait bien trop peur de le perdre, son précieux ange gardien.
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La tension entre les deux jeunes gens commencent à devenir perceptible. Si cette tension avait une couleur, la pièce aurait sans doute prit une teinte rougeâtre. Ethan continue de caresser doucement la main de la jeune femme et joue doucement avec ses doigts sur la peau nue de la brune. Le temps semble s’arrêter pour les deux jeunes gens. Il lui demande ce qu’il a fait et Sarah lui répond qu’elle a changé sa vie. Il hausse un sourcil. Changé sa vie ? Il n’avait rien fait d’autre que de la prendre sous son aile pour la protéger du monde cruel qu’était la prostitution. Les mots glissent sur la peau d’Ethan, ce n’était qu’un murmure, mais les mots sont fort et ils le sont encore plus lorsqu’elle lui dit qu’elle l’a probablement sauvée en la faisant entrer dans le gang. Le sourire de la jeune femme frappe de plein fouet Ethan qui la trouve encore plus jolie maintenant qu’elle se relâche un peu. Leurs visages sont si près qu’il peut sentit le souffle de la poupée contre son visage. Son regard a dévié et Ethan cherche à le récupérer. Elle est déjà en train de s’approcher de lui, de combler la distance qu’il y a entre eux. Alors que ses lèvres allaient toucher celles du garde du corps, Sarah dérive son baiser vers la joue du jeune homme et Ethan ne peut ressentir que de la déception. Il avait espérer, il avait pensé... Elle est si proche de lui. Sa main posée sur son épaule vient doucement se glisser contre son cou, sa nuque. Si elle ne prenait pas les devants, il allait le faire. Son autre main quitta la main de la jeune femme et doucement glissa vers sa joue. Le coeur du jeune homme bat trop fort dans sa poitrine qu’il est presque sûr qu’elle peut l’entendre... A moins que ce ne soit le coeur de Sarah. Cette dernière est toujours à genoux devant lui, il est toujours assis sur sa chaise bien qu’il se soit rapprocher.

«Sarah... Je...»

Il cherche ses mots, mais il ne sait même plus ce qu’il veut dire. Il l’oblige doucement à le regarder dans les yeux, une main sur sa joue, l’autre contre sa nuque. Il cherche son regard, son accord. La tension est palpable. Alors il prend le risque. Le risque de tout gâcher, le risque de la perdre, le risque de lui faire peur. Le risque de se prendre un râteau monumental. Il se penche vers ses lèvres et pose doucement les siennes contre celles de la jeune femme, les pressant avec envie, comme si sa vie en dépendait, comme il l’avait toujours rêver. Son propre corps réagit de lui même. Là maintenant, il voudrait la prendre dans ses bras, la soulever et la poser doucement sur cette table. Qu’est-ce qu’il lui en empêchait ? Le fait qu’elle puisse prendre la fuite ? Qu’elle lui demande de partir ? Dans le cerveau du jeune homme, tout se passait trop vite pour qu’il puisse être raisonnable. Alors il laissa son corps parler. Il descendit doucement ses mains contre le corps de la jeune femme avant de les glisser contre ses hanches puis sous ses fesses pour l’obliger à se relever. Il continua de garder ses lèvres contre celles de Sarah, se levant à son tour pour la soulever et venir la poser doucement sur cette table. Il se glissa entre ses jambes, attrapant les mains de la jeune femme pour les poser sur ses épaules. Il colla son corps contre celui de la brune, stoppant le baiser en lui disant :

«J’arrête si tu ne veux pas... Je... Je me laisse emporter... Tu me rends fou...»

S'ASSURER QUE TOUT VA BIEN.

La poupée s’était toujours considérée comme courageuse jusqu’à aujourd’hui, où prononcer quelques mots lui semblait chose impossible. Autour d’elle, l’air s’était fais un peu plus pesant et elle s’entait que l’atmosphère était beaucoup plus électrique, sans doute parce qu’ils n’étaient qu’à quelques centimètres du dérapage. Des années qu’ils avaient travaillé ensemble sans échanger le moindre geste trop intime et en un instant, les événements s’étaient enchainés sans même que la poupée ne soit capable d’expliquer comment cela s’était produit. Ethan ne semblait pas plus à l’aise qu’elle, lui aussi maintenant commençait des phrases sans les terminer. Ce n’était pas sa faute, la poupée jouait avec lui sans le vouloir, lui faisant espérer un baiser alors qu’elle s’arrête pour dévier et le déposer sur sa joue. Elle a honte de le tourmenter de la sorte mais elle ne parvient pas à se laisser de sa peur, elle a peur de le perdre car elle sait qu’elle ne pourrait pas s’en remettre. Elle préfère aimer de loin mais être certaine de l’avoir toujours dans sa vie que de risquer de ne plus pouvoir le revoir.

Elle rouvre ses yeux en entendant la voix du blond l’appeler, sans doute pour lui dire de dégager. Elle ne serait même pas surprise au final, son geste était effronté elle savait que c’était une erreur. Pourtant elle la sent bien sa main venue se glisser dans sa nuque, lui arrachant des frissons incontrôlables, si elle avait voulu être discrète, c’était tout son corps qui la trahissait. Obligée par la main chaude d’Ethan, elle le regarde dans les yeux, oscillant entre l’envie de lui demander pardon et celle de le supplier de ne pas s’éloigner d’elle. Aussi proches qu’ils le font, son coeur a depuis longtemps maintenant commencé à lui faire mal à battre aussi fort, et cette sensation de chaleur qui l’enveloppe peu à peu lui donne envie d’arracher sa chemise de nuit et de se jeter dans un saut de glaçons tant elle se sent défaillir sous le regard du blond. Finalement, c’est lui qui reprend les reines de la situation, comprenant bien que la poupée n’est plus capable de rien. Cette fois-ci elle sent bien qu’elle est sur le point de s’évanouir quand elle sent ses lèvres se poser sur les siennes et il lui faut même quelques secondes où elle reste immobile pour comprendre la situation. Elle se rend compte que ce baiser était tout ce qu’elle désirait depuis le moment où elle l’avait vu au travers du judas ce soir. La partie la plus coquine de son cerveau avait tant espéré arriver à ce moment très précis. Ses mains glissent sur son corps et un léger soupir de soulagement s’échappe de ses lèvres, tant son corps avait attendu ce contact. Elle pourrait tout aussi bien tourner de l’oeil à l’instant tellement tous ses sens se réveillent en même temps, ne lui faisant comprendre plus rien. Elle sait juste qu’elle a besoin de le sentir contre elle et lui obéit docilement tandis qu’il la relève pour ensuite la placer sur la table.  Ethan est en train de l’embrasser, il la touche, il la désire. Elle sent son corps prendre feu quand il vient se coller contre elle. Ses mains aux épaules du blond viennent se plonger dans ses cheveux, appuyer légèrement pour intensifier le baiser qu’ils échangent et dont elle avait tellement rêvé. La poupée est sur un petit nuage et se sent littéralement flotter, tandis que le corps d’Ethan se faufile entre ses cuisses, l’une des jambes de Sarah allant l’entourer pour s’assurer qu’il y reste. Elle avait encore tellement peur qu’il lui échappe qu’elle n'était pas certaine que son coeur pourrait supporter une telle déception. Elle fronce légèrement les sourcils en sentant la frustration s’infiltrer en elle alors que le froid remplace la chaleur des lèvres d’Ethan sur les siennes. Ses yeux fermés se réouvrent brusquement, cherchant ceux de son ange gardien sans comprendre.

Ses mots lui arrachent un sourire embarrassé et elle rougit cette fois-ci c’est certain. L’entendre dire qu’elle le rendait fou la surprenait au plus au point, il l’avait tellement bien dissimulé depuis des années qu’elle n’y avait vu que du feu. « Je.. Ce n’est sans doute pas très professionnel. » Elle se rappelle du sérieux du blond lorsqu’il s’agit de son métier et ne voudrait pas qu’il ait le moindre regret par la suite. « Et ce n’est certainement pas bien …. » les conséquences de cette étreinte la ferait souffrir elle en était certaine. Dans la situation actuelle le happy ending était difficilement envisageable. « J’en ai pourtant tellement rêvé…. Si tu savais comme j’ai rêvé de ce moment. » chuchote t-elle son aveux en faisant glisser ses mains des cheveux au torse du blonde, ses doigts se crispant légèrement autour du tissus qui l’empêchait de sentir sa peau brûlante sous sa paume. « Embrasse-moi, touche-moi, possède-moi, je t'en supplie. » Elle ose même les grands mots, au risque de se faire refroidir brusquement s’il ne s’agissait que d’un simple coup pour lui mais tant pis, elle est déjà à moitié nue devant le blond et n’a plus rien à perdre désormais, si ce n’était la raison.
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Dès le moment où les lèvres d’Ethan touchent celles de Sarah, il n’est plus professionnel. Il ne l’est plus depuis longtemps avec elle, elle hante ses pensées depuis tellement d’années... Et voilà qu’ils sont l’un en face de l’autre, les lèvres posées contre celles de l’autre et il se sent partir. Il perd pied, veut la posséder maintenant, oubliant le nombre d’hommes qui sont passés avant elle. Ils ne comptent pas, ce n’était que le travail. Les mains de la brune se plongent dans les cheveux du blond, le plaquant un peu plus contre ses lèvres. Il s’émise entre ses cuisses, elle entourne l’une de ses jambes contre sa taille pour le retenir. Il pourrait presque en sourire, mais il met fin au baiser, juste pour lui dire qu’elle le rend dingue depuis si longtemps... Le rouge monte aux joues de la jeune femme et il la trouve encore plus belle comme ça. Elle lui dit que ce n’était sans doute pas professionnel et Ethan ne peut qu’approuve d’un signe de la tête avant de lui dire :

«Je m’en fiche... ça fait trop longtemps que j’attends...»

Il lui avoue enfin malgré le fait qu’elle rajoute que ce n’est certainement pas bien, elle a raison bien sûr, mais est-ce qu’ils étaient vraiment raisonnables tous les deux ?

«Je ne veux pas te faire souffrir Sarah... Tu me rends dingue...»

La jeune femme lui dit alors qu’elle avait tant rêvé de ce moment, si souvent. Ses mains glissent contre les cheveux du jeune homme avant de descendre vers son torse, ses doigts crispés contre le tissu de sa chemise comme si elle se retenait à lui, comme s’il était sa bouée de sauvetage. Il la regarde dans les yeux alors qu’elle lui dit ces mots, ces mots qu’elle a si souvent prononcer dans ses rêves. Il cherchait son approbation, il vient de l’avoir. Doucement, il glisse ses mains le long de la chemise de nuit de la jeune femme et l’oblige à lever les bras pour la lui enlever. Elle est tellement belle. Il se serre un peu plus contre elle, reposa ses lèvres contre les siennes, osa approfondir le baiser en entrouvrant ses lèvres pour laisser passer sa langue et venir jouer avec celle de la brune. Elle n’a pas idée à quel point il a envie qu’elle fasse partie de sa vie. Son travail n’avait jamais été un frein pour lui, elle ne faisait que son boulot, vendre son corps pour gagner sa vie. Il glisse une main contre la nuque de la jeune femme, l’autre main contre sa hanche à présente dénudée. Il ne veut pas aller trop vite, il ne veut pas lui faire peur. Il attend ce moment depuis si longtemps... Il se contente pour l’instant de l’embrasser un peu plus passionnément, avec envie, la chaleur montant doucement en lui comme un volcan qui entrerait en éruption...

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Elle ne rêve pas même si sa réalité vient de prendre des tournures féeriques. Ethan qui l’embrasse de la sorte avec tant de désir, cela n’avait existé que dans ses fantasmes les plus profonds, des rêves dont elle se réveillait parfois la nuit en sueur et déboussolée. Pourtant en cet instant, elle sentait parfaitement ses lèvres sur les siennes se presser avec force et ses mains sur son corps quémandant plus encore. Il avait pourtant la décence de lui demander son avis, bien que le fait qu’elle soit enroulée à lui soit une première réponse évidente. Oh ce n’était pas bien et les complications ne tarderaient pas à pointer le bout de leurs nez une fois leur égoïsme satisfait et pourtant elle plongeait dans cette délicieuse erreur, incapable de se refuser à lui. Elle faisait taire la partie raisonnable de sa tête pour ne devenir qu’émotions et ressentis. Ses réponses confirment les pensées de la poupée : il est aussi foutu qu’elle et lui non plus ne parvient plus à se retenir après tant d’années sans le moindre geste l’un envers l’autre. Se retenir aussi longtemps n’était pas humain et aussi sainte qu’elle pouvait l’être parfois, elle n’était plus prête à contenir toute son envie de lui. « Je te fais confiance. » murmure t-elle avant que ses lèvres ne soient de nouveau prisonnière des siennes, pour son plus grand plaisir.

La poupée se fait chiffon tandis qu’elle se laisse guider sans broncher pour se retrouver presque totalement nue devant ses yeux, Elle lui laisse même le loisir de la contempler à sa guise, elle est sienne et veut le lui prouver. Son corps se presse volontiers contre celui d’Ethan, sa langue joueuse répondant avec fougue à la sienne, le poids de la frustration d’années d’attente se faisant ressentir dans ce baiser dont il était difficile de réfréner le rythme. D’habitude, elle savait exactement quoi faire avec un homme, elle avait appris par coeur chaque geste à voir, chaque expression faciale à adopter, elle savait quand gémir et comment, à quelle force mais elle savait que pour lui elle devrait se réinventer. Il la voulait elle Sarah et pas la poupée et elle brûlait d’impatience de découvrir ce qui lui plaisait à lui. Incapable de séparer se bouche de la sienne, elle laisse pour l’instant ses mains glisser sous le haut du blond, dessinant chaque muscles qui passaient sous ses mains habiles. Elle le découvrait avec délice, sa deuxième jambe enroulant à son tour ses hanches pour pouvoir le presser un peu plus contre elle. Au fond d’elle, elle se sentait bouillonner, son corps mourant d’envie de plus de contact encore. Elle n’y tiens plus et s’en prend au tissus lui cachant le torse du blond, le faisant passer par sa tête en l’obligeant à cesser le baiser un court instant. Ses yeux glissent jusqu’à son torse parfaitement dessiné et prennent le temps de savourer la perfection qui s’expose à elle. Son souffle est court et désordonné, sa poitrine se soulevant au rythme effréné de son pauvre coeur. Cette simple vision lui provoque une décharge de désir puissante en elle qui lui fait perdre la tête. Elle s’aide de ses cuisses fermement ancrées autour d’Ethan pour se redresser et se plaquer de nouveau contre lui, son corps brûlant de désir collé contre son torse nu, sa poitrine s’écrasant contre le sienne. Elle laisse échapper de nouveau un soupir de bien être, ses doigts trouvant leur place dans le dos libéré de tout tissus. Elle le touche, caresse, elle pale chaque millimètre de ce corps qui la fait fantasmer depuis tellement de temps. Grisée par tant de désir, elle laisse parler ses envies primaires et part explorer de sa bouche le cou d’Ethan, s’extasie sur le goût délicieux de sa peau, se drogue de lui.
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«Je te fais confiance.» Ces mots résonnaient dans la tête d’Ethan actuellement. S’ils ne s’étaient pas fait confiance dès le début, le jeune homme doutait qu’il aurait pu tomber amoureux d’elle. Mais ils s’étaient tout de suite bien entendu, avaient maintenu la distance employeur/employer. Jusqu’à ce soir. Ce soir, Ethan ne pouvait plus tenir. Sans doute parce qu’il venait de vivre quelque chose de traumatisant pour lui. Il n’avait jamais échoué et il n’avait pas envie d’échoué avec Sarah. Elle était tellement belle, c’était une personne géniale. Leurs lèvres se retrouvèrent au moment où Ethan disait que la brune le rendait dingue. Et encore plus lorsqu’elle glissa ses mains sous sa chemise, découvrant son torse de ses doigts, ce qui eut le don de faire frissonner encore plus de plaisir le jeune homme. La deuxième jambe de la brune entoura aussi les hanches du blond pour le rapprocher plus près de lui. Il gronda légèrement contre ses lèvres lorsqu’elle s’attaque à sa chemise qu’elle fait finalement passer au dessus de sa tête, stoppa le baiser momentanément. Elle le détailla de ses yeux et le jeune homme eut un petit sourire en coin :

«Tu profites bien de la vue ?»

Leurs souffles étaient courts, le rythme n’était pas bon, mais les deux brûlaient d’envie et de désir pour l’autre. Sarah s’aida de ses cuisses pour se redresser et se plaquer contre le corps d’Ethan, ce dernier plaquant ses mains contre le dos presque nu de sa jolie poupée. Il ne pouvait pas l’appeler comme ça d’ailleurs puisqu’il ne la considérait pas comme ça... Les doigts de la brune se glissent dans son dos, le faisait frissonner doucement et le phénomène s’accentue lorsqu’elle glisse doucement sa bouche contre son cou. Il ferme les yeux, ressert ses mains contre son dos pour l’empêcher de partir, mais au vu de comment elle a entouré ses jambes, elle n’a pas l’intention d’aller bien loin. Il soupire doucement, glissant ses doigts au niveau de son soutien gorge pour en détacher les agrafes doucement. Il a envie de la voir, de l’observer, de la goûter. Une fois fait, il fait glisser doucement les bretelles du sous vêtements contre ses bras et l’envoie un peu plus loin. Il la regarde un petit moment. Elle est juste parfaite. Il glisse doucement une main de son dos vers son cou avant de descendre doucement contre sa poitrine et il lui murmure :

«Tu es parfaite...»

Il plonge doucement son visage dans le cou de la jeune femme après avoir dégager doucement les cheveux de la brune qui bloquait son passage, ses lèvres glissent doucement contre sa peau parfaite. Il l’embrasse doucement, lui mordille doucement la peau du cou sans lui faire mal. Sa main qui est contre sa poitrine joue doucement avec l’un de ses seins, joua avec la pointe qui prouve tout le désir qu’elle ressent actuellement. Il continue de l’embrasser dans son cou, sentant le désir monté en lui autant qu’en elle...

S'ASSURER QUE TOUT VA BIEN.

« Je me régale… » Elle avoue sans aucune honte qu’elle profite, un petit sourire malicieux sur les lèvres. Elle s’en mord même la lèvre inférieur de cette vue magnifique. Au diable les convenances et les bonnes manières, la brune ne pense plus qu’à une chose : savourer cet instant au maximum, après des années d’attente. Elle connait ses charmes et en joue pour le simple plaisir du blond face à elle, elle veut le séduire, entrer dans sa tête et prendre toute la place pour que plus jamais il n’ait envie d’une autre qu’elle. C’est égoïste certes mais elle ne pourrait pas le supporter. Dans sa précipitation, elle envoie voler le haut d’Ethan au sol, juste à côté de sa chemise de nuit qui avait connu le même destin quelques secondes avant. Elle essayait tant bien que mal de prendre son temps pour embrasser le cou du blond, ses jambes serrées autour de lui mais elle avait énormément de mal à se retenir de lui arracher le reste. Elle le voulait tellement que sa patience commençait à s’effriter doucement et pourtant elle se forçait à être lente dans ses gestes, minutieuse, sachant que cette opportunité pouvait très bien ne plus jamais s’offrir à elle.


Lorsqu’elle sent les mains d’Ethan s’affairer à la dénuder un peu plus, elle le laisse faire, profitant de son occupation pour aller dévorer son torse si tentant de sa langue. Elle l’aide légèrement à faire glisser son sous-vêtement hors de ses bras avant de plonger son regard dans le sien, séparant quelques secondes sa bouche de son torse brûlant. A son compliment elle lui offre une petite moue coquine, l’effet du regard d’Ethan sur elle l’électrise et la fait se sentir puissante et désirable. Unique presque. Elle se sent belle et forte, sûre d’elle grâce à quelques mots de sa part. A son tour, il vient lui arracher de petits gémissement en venant maltraiter avec douceur la peau de son cou, premier point sensible découvert par son assaillant. A peine sent-elle ses lèvres se poser à cet endroit que son corps a un petit sursaut et elle sourit la poupée, encore et toujours, enivrée par le parfum de son ange qui s’étale petit à petit sur sa propre peau. Elle frissonne de nouveau, le contact sur sa pointe durcie par le désir lui arrache un nouveau gémissement, la force à se mordre la lèvre. Elle sent bien que ni l’un ni l’autre ne parvient à se contrôler réellement, faute à trop d’attente sans doute. Pourtant la poupée prend le temps de profiter, elle ferme les yeux, presque lassive, savourant chaque caresse sur son sein, ressentant chaque soubresaut que ce contact provoque en elle. Elle a presque peur pour la suite en voyant comment son corps réagit déjà énormément, se demande même si ce plaisir à venir ne l’effrayait pas un peu pourtant il était hors de question pour elle de revenir en arrière. Elle ignorait jusqu’à maintenant les réels plaisirs de la chair, les passes ne lui ayant jamais procuré la moindre sensation. A part la première, sa virginité marchandée à bon prix lui laissant un souvenir cuisant de la douleur. Si les caresses étaient agréables, elle n’avait cependant jamais goûté aux joies de l’orgasme. Il serait en quelques sortes, sa vraie première fois et bizarrement, elle en avait presque un peu peur. Se laissant totalement consommer par ses envies, elle s’attaque avec un peu plus de fougue au pantalon de celui qui lui fait perdre la raison, l’ouvrant d’une seule main experte avant d’y glisser sa main pour y attraper le membre dressé qui commençait à se sentir étouffé dans le jean. Elle le caresse avec douceur, rouvrant les yeux pour pouvoir déguster la moindre petite réaction de sa victime consentante. Sa main est déjà en action, caresse son sexe sans lui laisser de répit, désireuse de lui faire atteindre un premier palier de plaisir.
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