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(+18) one more drink [ft. billy]
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Jeu 21 Mai - 23:35


one more drink

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Tu avances très lentement avec Billy. Le psychiatre est très dur à percer, tu sens que tu vas avoir beaucoup plus de mal que tu ne le pensais pour mettre un pied dans sa vie. Au cours de vos différentes séances, il ne t’a jamais laissée la moindre chance de t’immiscer dans sa vie personnelle, il est bien trop professionnel. Alors t’essayes de continuer de jouer ton rôle à la perfection, Lily la petite poupée fragile et sensible mais avec un côté assez sombre pour être intéressante aux yeux du psy. A chaque fois que tu rentres d’une séance tu essayes de te rappeler tout ce que vous vous êtes dit. Et vous parlez beaucoup en une heure, surtout toi. Tu lui parles de tes cauchemars qui reviennent sans cesse. Des moments où tu te réveilles en sueur, déboussolée, en larmes. Tu évites de lui parler de ton père que tu appelles en larmes à chaque fois que tu te réveilles. Tu ne parles jamais de ton père, parce que ça te fait de la peine de devoir mentir à son sujet. T’as l’impression d’avoir honte de qui tu es, alors que ce n’est pas le cas. Alors tu préfères ne pas le mentionner, éviter de t’enfoncer dans de trop nombreux mensonges. Tu parles de ta vie de tous les jours, de tes relations conflictuelles avec les hommes. Parce que tu ne trouves jamais chaussure à ton pied. Mais la vérité c’est que tu ne cherches pas, tu cherches juste à manipuler quelques hommes pour qu’ils te couvrent de cadeaux ou te fassent de gros chèques.  Mais ça aussi, tu le gardes pour toi.

Et d’ailleurs ce soir, tu as prévu de sortir. Tu as besoin d’un peu de liquide, tes séances avec Billy te coûtent une jolie somme et tu y vas presque toutes les semaines depuis un peu plus d’un mois. Sans compter tes petites dépenses, parce que tu aimes les jolies choses. Alors tu passes un coup de fil, tu n’as pas besoin de le prier, Mike est plus que partant pour sortir boire un verre avec toi. Il a l’intention de conclure, parce que oui, t’es douée au point de leur soutirer du fric sans pour autant de donner à eux. T’as trop d’estime pour toi pour écarter les cuisses pour quelques billets. Mike ne sait pas à quel point il se met le doigt dans l’œil. Parce que tu l’invites pour avoir un peu d’argent mais surtout pour te conduire  dans un bar que tu n’as pas choisi par hasard. C’est du côté de Lincoln Park que tu veux sortir. Parce que tes petites séances d’espionnage t’ont appris que Billy traine dans les bars de ce quartier, quartier qu’il habite d’ailleurs. Tu ne sais pas s’il sera de sortie ce soir. Tu penses qu’il y a de grandes chances, parce que ton cher psy a un gros penchant pour la bouteille. Et tu as pu remarquer qu’il sortait assez souvent pour s’en jeter quelques-uns. Tu choisis ta tenue avec minutie, tu ne cherches pas à plaire à Mike, il te mange déjà dans la main. C’est à Billy que tu espères plaire. Peut-être que sous l’effet de l’alcool il oubliera toutes ces conneries de déontologie. Tu optes donc pour une petite robe qui met parfaitement tes formes en valeur.

Mike est à l’heure comme toujours. Il vient te chercher en bas de chez toi. Et comme d’habitude tu joues le rôle de la pauvre nana paumée qui n’a plus un sou et qui ne peut même pas payer son loyer. Tu inventes une histoire à propos d’une mère très malade à qui tu dois payer des soins hors de prix. Et ça marche parce que Mike te fait déjà un chèque avec trois jolis zéros. Tu déposes un baiser sur sa joue et il est content le bougre. Content de pouvoir t’aider et content parce qu’il pense qu’il gagne des points. Tu sais que tu vas bientôt devoir couper les ponts avec lui, il arrivera un moment où il ne voudra plus attendre et tu ne comptes pas aller plus loin avec lui. Il t’emmène au restaurant où tu dégustes un bon repas gastronomique et vous vous rendez au bar que tu lui indiques. Il ne cherche pas à comprendre pourquoi tu veux aller ici plutôt qu’ailleurs, tu lui dis juste que t’as envie d’y aller depuis longtemps et le tour est joué. Ca fait une bonne heure que vous êtes en train de boire des verres, Mike est déjà bien éméché, toi ça, tu as bu bien moins vite que lui. Tu n’arrêtes pas de balayer la salle du bar du regard. Et enfin, tu repères une silhouette au loin. Un homme seul devant son verre. Tu le reconnais. Et tu sens l’excitation qui t’envahit. Tu n’es pas venue pour rien. Tu dis à Mike que tu te sens mal et que tu vas appeler un taxi, il est tellement gentil qu’il te propose de te l’offrir –ce que tu acceptes- et il part le pauvre, la queue entre les jambes. Une fois seule, tu traverses la salle jusqu’à rejoindre la table de Billy. « Quelle drôle de coïncidence ! J’étais en train de boire et je vous ai vu, je n’étais pas sûre que c’était vous. » Tu t’installes en face de lui sans lui demander son avis. « Dure journée ? » que tu demandes en désignant les quelques verres déjà vidés.

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Nicholas Crain
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
➤ EMPLOI / ETUDES : Photographe professionnel. Ancien acteur. Très connu dans le milieu de la mode, de l'art et de la photographie.
➤ HISTOIRES : 600
Nicholas Crain
Ven 22 Mai - 11:53


one more drink.
ft @Lily Mayfair


Ils ne te laissent jamais tranquille bien longtemps. Arrive toujours le moment où ils surgissent plus fort que jamais. De façon plus sonore et plus vive. Le moment où ils se font entendre pour te rappeler qu'ils sont toujours là et n'ont pas la moindre intention de te laisser tranquille. Parfois, l'alcool te permet d'oublier tout ça. De les faire taire l'espace de quelques heures. Tu sais pourtant que le retour à la réalité est toujours très brutal. Trop brutal. A tous les coups tu renoues plus furieusement que jamais avec eux. La seule solution pour les faire taire de façon durable, serait sans aucun doute de toujours être ivre. Mais pour un tas de raisons plus logiques les unes que les autres, tu ne peux te permettre de sombrer à ce point. Tu ne tiens pas à perdre tout à fait la garde de ton fils. Or, ça ne fait aucun doute que Mandy utilisera ce penchant trop prononcé pour l'alcool, contre toi. Tu ne peux que comprendre la chose. Tu ferais la même chose si tu étais à sa place. Mais tu ne l'es pas justement. C'est toi qui es là à souffrir et à enchaîner bêtement les verres. Dans l'un des bars dans lequel tu as le plus tes habitudes. Tu n'as qu'à lancer un coup d'oeil au barman ou à la barmaid du soir pour qu'il ou elle rapplique avec la bouteille et remplisse ton verre. Tu en as déjà enchaîné un paquet. Et tu n'as pas non plus hésité à faire des mélanges pour atteindre plus rapidement la sensation d'ivresse.

T'es maintenant bien sonné par la quantité d'alcool qui se mêle à ton sang dans tes veines. T'en as la tête qui tourne et t'es plus ou moins inconscient de la foule de fêtards qui se presse tout autour. Qui encombre l'espace restreint du bar. Tes avant bras posés sur le bord de la table que tu occupes, tu refermes tes doigts autour de ton alliance. De plus en plus fréquemment maintenant, tu la retires juste pour voir ce que ça donne. Juste pour tâcher de t'habituer de plus en plus à son absence autour de ton annulaire. Tu la poses sur la table et la fait tourner sur elle même. T'es prostré sur cette banquette. Vêtu de ton costume cintré et guindé au possible. Tu ne ressembles que moyennement au psychiatre très stricte et très froid que tu sais si bien être lorsque tu te trouves dans ton cabinet. Tu n'es l'ombre que de toi même. T'es perdu dans tes pensées. Dans ta peine. Dans cette obscurité qui n'a de cesse que de t'engloutir toujours plus fort et plus en profondeur. Alors quand une voix féminine se fait entendre, tu lèves un regard surpris. Des yeux embrumés par l'alcool que tu poses sur le visage que tu commences à bien connaître. T'as un mouvement de panique sur le coup. Ta main gauche qui rattrape ton alliance qui menace de rouler et tomber de la table. Tu la récupères et ramènes tes mains sous la table pour la remettre à ton doigt. T'as l'impression d'être discret. La réalité est toute autre.

Lily ... Que tu souffles, un peu surpris. Tu n'as pas l'habitude de croiser tes patients. Parce que tu ne vis pas forcément dans le même quartier qu'eux. Et qu'ils ne sont pas aussi portés sur l'alcool que leur cher psychiatre. Dure vie. Que tu réponds trop spontanément. Ironie glaçante. Vérité frappante. Tu regrettes les mots aussitôt qu'ils se sont échappés. Pourtant, tu ne fais rien pour les rattraper. Tu n'as ni le courage, ni la force de le faire. J'allais partir. Que tu mens sans hésiter. Mais sans pour autant faire le moindre geste en ce sens. Parce que c'est faux et que tu t'enverrais bien quelques verres de plus. Mais qu'il te reste encore un minimum de conscience pour réaliser qu'il ne te faut pas le faire devant l'une de tes patientes. Surtout une aussi tordue que celle-ci semble l'être. Tu n'es pas du genre à juger les personnes qui se présentent à toi. Mais tu as bien remarqué que, de temps en temps, elle tentait de s'infiltrer pour comprendre ta vie privée. Tu doutes que ce soit uniquement pour compenser le fait qu'elle même se doit de tout te raconter. Tu ne peux permettre à l'une de tes patientes de trop se rapprocher de toi. Tu n'as pas le droit de faire ça et ça foutrait en l'air tout ton travail.
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Sam 23 Mai - 11:34


one more drink

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

L’homme que tu aperçois assis seul n’a presque plus rien à voir avec le psy que tu vois toutes les semaines. Tu restes sur ton tabouret, accoudée au bar et tu l’observes quelques secondes. Il a presque l’air pitoyable. Sans son costume, il aurait presque l’aor d’être un de ces mecs paumés qui a une vie tellement merdique qu’il se sent obligé de boire pour l’oublier. Peut-être que c'est le cas pour Billy. Après toi, il vient souvent ici, tu l’y as vu a de nombreuses reprises. Tu te dis que c'est l’occasion rêvée pour tenter d’avancer un peu plus dans ton plan. S’il a bu quelques coups de trop, il pourrait s’ouvrir plus facilement, laisser malgré lui la porte de sa vie entrouverte et te permettre de t’y faufiler. Alors tu t’avances d’un pas décidé, de ta démarche féline et assurée. Tu prends ton temps pour l’observer un peu. Perdu dans ses pensées, le regard qui se noie dans son verre. C’est une véritable chance qui s’offre à toi. Tu sens que le moment tant attendu, celui durant lequel tu vas pouvoir briser sa vie, s’approche de plus en plus. Tu sens l’excitation. Ton cœur se met à battre plus vite, plus violemment dans ta poitrine. Tu as un sentiment de satisfaction très intense. Mais il ne faut pas que tu t’emballes de trop. Rien n’est joué encore. Tu ne sais pas comment Billy peut réagir quand il est ivre. Peut-être qu’il sera encore plus fermé et qu’il ne voudra te laisser aucune chance de progresser avec lui. Tu penses à ça alors que tu approches, ça te remet les idées au clair. Tu ne dois pas te laisser emporter par tes émotions. C’est quelque chose qui a toujours été très difficile pour toi. Alors tu respires un bon coup, tu prépares ton entrée en scène. Parce que c'est de ça dont il est question, du théâtre, tu joues un rôle. Et tu comptes offrir une prestation parfaite ce soir.

Quand tu arrives à sa hauteur tu prends ton air le plus bienveillant et le plus doux. Tu joues la carte de la surprise. Et surpris, on peut dire qu’il l’est quand son regard de glace croise le tien. Tu remarques bien vite qu’il récupère son alliance dans un geste précipité et tu te retiens de sourire d’un air moqueur. Pas discret pour un sou le psy. Tu fais une petite moue quand il te répond tout en tirant la chaise pour t’installer. Quand sa main réapparaît sur la table tu en profites pour vite poser la tienne dessus et la serrer, de sorte que le bout de tes doigts effleuré t la paume de sa main. Tu sais que la dernière fois il n’a pas trop apprécié que tu le touches comme ça mais qu’il n’a rien fait pour se détacher, de peur de te vexer sûrement. Tu veux voir s’il est toujours aussi bienveillant en dehors de son cabinet et avec quelques verres dans le nez. Tu le couvres de ton regard le plus doux. Déjà s’il commence à te parler de manière un peu plus ouverte, comme il vient de le faire, tu ne devrais pas avoir trop de mal à obtenir quelques informations croustillantes à te mettre sous la dent. Et quand il essaye de te faire croire qu’il s’apprêtait à partir, tu ne bouges pas non plus. Tu ne retirés pas ta main de la sienne. Tu la resserres même un peu plus. « Vous êtes sûr ? Vous voulez qu’on en parle ? De ce qui rend votre vie si dure… » demandes-tu d’une voix très douce, presque dans un murmure, un murmure sonore pour couvrir les bruits alentours. Tu essayes de réfléchir, de prendre ton temps pour ne pas risquer de le braquer et de le perdre totalement. Ton but c’est de le mettre en confiance, peu importe la manière, de telle sorte qu’il lâche des informations, sûrement malgré lui.

Après quelques secondes de silence tu pinces son alliance de ton pouce et de ton index. Tu baisses les yeux sur vos mains jointes avant de les relever pour les plonger dans les siens. Regard un peu plus sombre que les fois où tu l’as vu dans son cabinet, tu le sais qu’il cache une part d’ombre. Tu le sais depuis le début. Mais tu ne sais pas encore quelle forme elle prend chez lui. « Vous avez des problèmes avec votre femme ? Vous pouvez m’en parler, à ce qu’il parait je suis très bonne dans le rôle de la confidente. Et vous n’avez rien à craindre, je ne dirai rien, même sous la torture. » Que tu ajoutes en plaçant ta main libre près de tes lèvres comme si tu lui confiais un secret. Un petit sourire doux se dessine sur ton visage. Et alors tu interpelles la serveuse pour qu'elle vous réserve une tournée. « Restez s’il vous plaît. Je déteste boire seule. » Tu ne sais pas si sa langue va se délier et tu te dis que peut-être qu’il faut que tu parles un peu avant pour qu’il se détende, psy un jour, psy toujours. Il devrait aimer t’entendre parler, que tu te confies à lui. Mais encore une fois, faut que tu sois méthodique, que tu ne lui rentres pas dedans trop tôt et de manière subtile, la première fois ça n’a pas fonctionné, tu n’es pas sûre que ça fonctionnerait aujourd’hui. Tu finis par lâcher sa main et tu t’adosses à ta chaise. « Je viens de me faire plaquer. J’ai eu envie de boire pour ne pas entrer dans une rage folle et aller lui rayer sa voiture. Il ne supportait plus mes petites manies, mes tiques. Il me trouve trop bizarre… Tant pis pour lui et bon débarras pour moi. » Que tu t’exclames en levant ton verre avant de boire une grande rasade.

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Nicholas Crain
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➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
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Nicholas Crain
Sam 23 Mai - 16:47


one more drink.
ft @Lily Mayfair


Tu es bien trop surpris par l'arrivée soudaine de la jeune femme en face de toi, pour te soucier de l'image que tu peux bien lui offrir. Tu n'as pas le courage de remuer non plus alors qu'il te faudrait sans doute prendre, littéralement, la fuite. T'en es incapable alors que tu la regardes en silence. Tes mains dissimulées sous la table le temps de remettre en place ton alliance à ton doigt. Lorsque tu la ramènes sur la table, elle pose la sienne dessus. Sans que tu ne parviennes à réagir pour la repousser comme tu devrais pourtant le faire. Il faut dire que tu n'es pas pleinement conscient de ce qui est en train de se jouer dans le silence de cette rencontre imprévue. Mais tu sais qu'il ne faudrait pas qu'elle en apprenne trop sur ta vie privée. Aucun de tes patients ne doit trop en savoir sur toi. Et surtout, sur le fait que tu sois encombré par les problèmes. Surtout, personne ne doit être au courant des démons qui jonchent tes nuits et tes jours. Tu tentes de te convaincre toi même qu'il te faut partir, quand tu affirmes qu'il te faut partir. Mais tu n'es sans doute pas suffisamment convaincant. Elle te propose de te propose de parler. De te livrer à elle sans doute. Tu fronces les sourcils et t'enfonces plus confortablement encore dans la banquette de cuir sur laquelle tu te trouves.

Non. C'est tout ce que tu lui réponds, en hochant négativement la tête. Et avant de porter ton verre à tes lèvres pour en avaler le contenu. Trop d'un seul coup sans doute. Tu ne fais qu'empirer l'état d'ivresse dans lequel tu te trouves déjà depuis quelques minutes. Ou même heures. Peu importe. Tu peux boire beaucoup plus que ça avant de t'écrouler. Tu fais d'ailleurs un bref signe au barman qui arrive déjà pour remplir ton verre. Tu le remercies mollement et le portes déjà à tes lèvres pour une nouvelle gorgée. Ton autre main toujours sous la sienne. Ce que tu sembles avoir oublié. Mais tu les sens ses doigts qui s'attardent autour de ton alliance. Tes yeux sombres finissent par se loger dessus. Tu sembles tout juste te rendre compte de la présence de sa paume chaude sur toi. Tu ne saisis pas la raison de ce geste. A vrai dire, il y a pas mal de choses que tu ne saisis pas du tout chez elle et qui te semblent encore bien trop floues. Et ce, malgré les nombreuses séances au cours desquelles elle s'est un peu livrée à toi. Pourquoi je raconterais ma vie à l'une de mes patientes ? Ta question est relativement sérieuse pour le coup. Tu ne vois pas du tout pourquoi tu en viendrais à faire une chose pareille.  Vous n'êtes pas amis et ton rôle de psychiatre fait que vous ne le serez jamais.  Tu ne peux le permettre. Et même ivre, tu te rappelles de ce "détail".

C'est à son tour d'interpeller l'une des serveuses pour qu'elle remplisse une fois de plus vos verres. D'accord. Parce que tu as envie de boire encore un peu. Et non pas pour elle, bien sûr. Vous n'allez pas discuter de tout et de rien comme deux parfaits inconnus qui apprennent à se connaître. Vous n'allez pas faire connaissance. Tu ne vas pas lui confier ta vie et tes soucis. Normalement. Dans le fond tu n'en sais rien. Tu as vraiment beaucoup bu. Un rire léger t'échappe quand elle te raconte un pan supplémentaire de sa vie. Un trop récent pour qu'elle ait pu t'en parler lors de l'une de vos séances. Et si elle l'avait fait dans ce contexte là, il est certain que tu n'aurais pas eus ce rire bref et à peine audible. Tu n'aurais pas eus la moindre réaction pour le coup. Mine de rien, tu profites du fait qu'elle ait libérer ta main, pour la ramener sur le bord de la table. L'autre toujours refermée autour de ton verre. C'est un motif de rupture ça ? Les manies et les tics ? Tu ne sais pas si tu poses sérieusement la question ou non. Tu sais, en revanche, que t'es curieux de connaître ces tics et ces manies qu'elle mentionne.  Et s'ils sont la vraie raison pour laquelle elle vient de se faire larguer. Parce que toi même tu es bourré de tocs en tous genres et ce n'est pas du tout à cause d'eux que tu t'es fait larguer il y a quelques semaines de ça.
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Sam 23 Mai - 18:50


one more drink

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Sa réponse ne t’étonne aucunement. Tu savais qu’il n’allait pas s’ouvrir à toi aussi vite, ça aurait été trop simple. Ça n’aurait pas été drôle… Mais tu ne désespères pas, après quelques autres verres, après lui avoir raconté quelques anecdotes personnelles, l’avoir mis en confiance, tu penses qu’il y a de grandes chances pour qu’il s’ouvre un peu plus. Mais tu sais que ça ne va pas se faire facilement. Et toi tu aimes la difficulté, ça tombe bien… Mais tu arbores quand même une moue un peu déçue, décontenancée, par sa réponse. Son non ne laisse place à aucune discussion. Il doit s’attendre à ce que ça te décourage et que tu abandonnes, que tu lâches l’affaire et que tu le laisses continuer de boire tout seul. Mais c’est mal te connaitre. Il est hors de question que tu te laisses aussi facilement démonter, tu ne vas pas lâcher le morceau. Tu as plusieurs tours dans ta manche… Alors tu commences par te montrer tactile parce que tu sais que ça le dérange. Encore une fois, il ne fait rien pour retirer sa main quand tu poses la tienne dessus, que tu remues délicatement le bout de tes doigts contre sa paume, dans un geste que tu espères être rassurant, doux. Tu n’as pas vraiment l’habitude de faire ce genre de choses, parce que clairement, en temps normal tu te fiches de ce que les autres ressentent, ça te laisse de marbre de voir une personne triste ou paumée. Tu n’es pas empathique pour un sou. Tu les méprises même ces personnes, celles qui se plaignent ouvertement, sans aucune pudeur, sans aucune honte. Billy n’est pas comme ça. Il n’a pas envie de se confier à toi et il te le fait bien comprendre. Seulement, il ignore à quel point tu es coriace et déterminée à ce qu’il s’ouvre à toi. Il ne va pas se débarrasser de toi aussi facilement.

Tu hausses les épaules en prenant ton verre pour en boire une petite gorgée. Tu ne veux pas t’enivrer, pas ce soir, alors que tu peux franchir un nouveau cap avec lui. Tu ne veux pas être trop saoule pour garder le contrôle de la situation et ainsi pouvoir le manipuler comme tu sais si bien le faire. Tu plonges ton regard dans le sien, un regard sérieux, un regard assez doux, encore une fois pour le mettre à l’aise, pour le réconforter un peu. « Vous voyez un psy et sa patiente là ? Moi je vois juste un homme et une femme qui discutent autour d’un verre. Il faut que vous pensiez à vous un peu ; c’est bien de penser à votre travail, à vos patients, mais il faut que vous pensiez à vous, c’est le plus important. Il faut bien que quelqu’un vous écoute. Et ça ne me dérange pas du tout d’être cette personne.  » Tu lui libères sa main et tu lèves les tiennes en l’air. « En tout bien toute honneur bien sûr ! Je ne suis pas le genre de patiente timbrée qui fantasme de baiser avec son psy, je suis timbrée mais pas comme ça… » que tu le rassures avec un petit sourire un brin amusé mais aussi très sérieux. Même si pour être honnête, en d’autres circonstances, Billy pourrait être le genre d’homme qui t’attire. Tu aurais pu clairement l’accoster lors d’une soirée comme celle-ci, si seulement ce n’était pas lui qui avait jugé ton père responsable de ses actes… Si seulement tu n’avais pas ce besoin de te venger. Donc non, bien sûr, tu ne vas pas tenter quoi que ce soit avec Billy, à moins que ça ne soit la seule solution pour en apprendre un peu plus sur lui. Au moins, tu pourrais joindre l’utile à l’agréable. T’es pas le genre de femme qui ressent ce besoin d’être amoureuse pour partager le lit d’un homme. Il faut juste que l’homme en question soit à ton goût.

Et tu trouves le moyen de le faire rester un peu plus longtemps. Il suffit de lui proposer de prendre un nouveau verre, et tu sais qu’il va y en avoir même plusieurs après. Toi tu vas rester raisonnable, tu vas boire doucement et très peu. Tu vas te contenter de l’écouter et de le regarder boire. Tu vas attendre le meilleur moment pour passer complètement à l’attaque. Et pour ce faire, tu improvises une petite histoire de rupture, ça justifie le fait que tu aies envie de boire un verre avec quelqu’un, lui en l’occurrence. Et puis, tu te dis aussi que si tu lui racontes ce genre d’histoire, il pourrait éventuellement penser à te parler de ses problèmes de couple. Tu hoches lentement la tête en haussant les sourcils. « Eh oui ! Mais je pense que c’est plus une excuse… Je suis un brin excessive dans mes émotions je le sais, j’essaye de travailler ça, mais je peux vite passer d’une colère noire à une explosion de joie. Et puis je suis très perfectionniste et lui il était du genre à baisser les bras et à ne pas chercher à s’améliorer et à prendre des risques, je ne supportais pas ça. Je pense qu’il avait trop de pression avec moi. Et il me trouvait cinglée, c’est lui qui l’a dit… » que tu ajoutes en secouant la tête d’un air nonchalant. Tu le vois finir son verre d’une traite, tu fais vite signe à la serveuse pour qu’elle revienne et tu lui demandes de laisser la bouteille. Tu serres un verre à Billy en lui lançant un regard inquiet. « Vous habitez loin d’ici ? Parce qu’il est hors de question que je vous laisse rentrer en voiture après…  » Tu ne voudrais pas qu’il aille se tuer en voiture, ce serait trop rapide, trop doux comme fin pour lui. Il mérite de souffrir avant… « Alors. Je vous ai vu retirer votre alliance. Votre mariage tombe à l’eau ? Je pense que ça ne doit pas être facile de faire votre métier et de rentrer le soir indemne, de ne pas ramener les problèmes de vos patients à la maison. Je me trompe ? »

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Nicholas Crain
Sam 23 Mai - 20:20


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Tu oses espérer que sa main ne restera pas sur la tienne trop longtemps. Parce que ça te met relativement mal à l'aise. Mais que l'alcool te rend trop amorphe pour que tu puisses te contenter de la retirer. Tu ne sais pas s'il y a une réelle raison à ce geste de sa part. Tu ignores si elle veut juste être gentille et te montrer à sa façon qu'elle est là pour toi. Et en même temps, tu ne vois pas d'autre raison à ce geste. Elle t'a clairement fait comprendre que tu ne l'intéressais pas vraiment. Pas d'attirance de sa part alors tu n'as pas à craindre qu'elle se permette des gestes trop insistants et trop appuyés. Tu le sais alors c'est certainement pour ça que tu ne fuis pas réellement. Que tu ne prends pas la fuite pour quitter ce bar au plus vite. En revanche, tu auras tout le temps plus tard de mettre fin à vos séances parce que vous aurez quand même connu un rapprochement que vous ne pouvez vous permettre. Que, toi, tu ne peux te permettre. Elle est ta patiente. Il ne faudrait pas que tu empires son état psychologique.  Elle insiste. Tu soupires. Tu relèves ton bras pour venir te pincer l'arrête du nez. Un brin fatigué. Un bras lassé par l'ensemble de ta vie. Tu ne supportes pas d'être vu dans cet état. Surtout par l'une de tes patientes. Parce que quoi qu'elle en dise et quoi qu'elle répète, elle est ta patiente. J'ai l'air si pathétique que vous n'imaginiez pas que je puisse avoir des amis pour ça ?

Tu ne sais pas bien comment le prendre autrement en tout cas. Mais l'image qu'elle a de toi ne te semble pas être très glorieuse. Et tu  viens certainement d'empirer ton cas, à être en train de t’enivrer seul dans un bar. Une fois de plus elle précise que ce serait en tout bien tout honneur. Insistant sur le fait qu'elle ne fantasme pas sur toi. Répétant ainsi des propos qu'elle a déjà tenu. Et qui, effectivement, ont le don de te rassurer. Il ne s'agit pas du genre de situation dans laquelle tu aimes beaucoup trop trouver. Il est toujours compliqué de devoir repoussé les avances d'une jeune patiente persuadée qu'elle est tombée amoureuse. Et surtout, de le faire sans la blesser dans la manœuvre. C'est presque impossible. Dire de vous même que vous êtes timbrée, c'est très péjoratif. Vous ne devriez pas parler de vous en ces termes. Que tu souffles tout bas. Parce que même avec tout cet alcool dans le sang, tu as des réflexes de psy. Tu fais ça depuis si longtemps maintenant, que ça fait partie intégrante de ta personnalité. Et de toi tout entier. Et elle est justement en train de te parler d'elle ta jeune patiente. De préciser qu'elle sort tout juste d'une rupture et que c'est la raison pour laquelle elle n'est pas contre l'idée de boire un verre. Tout plutôt que d'aller s'en prendre à son nouvel ex d'une façon ou d'une autre. Tu l'écoutes sans afficher beaucoup d'expression.  Le regard embrumé par le trop plein d'alcool. Les réactions inexistantes.

De toute évidence, ce n'est pas une grande perte ... Que tu commentes lorsqu'elle retrouve le silence. Tu te permets de commenter cette rupture et tout ce qu'elle implique, parce que tu oublies de plus en plus les filtres. Tu regretteras plus tard. Pour l'heure, tu n'es pas en état pour ça. D'autant plus que c'est à ton tour de veiller à ce que ton verre ne reste pas vide trop longtemps. Cinglée... Que tu répètes sans réellement t'en rendre compte. C'est tout à fait le genre d'adjectif que peut utiliser ton épouse pour parler de toi. Mais ça, tu te gardes bien de le dire. J'habite à quelques rues de là. Je rentre à pied. Parce que tu n'as pas la moindre intention de te tuer non plus. Tu as un fils à élever et tu comptes bien te battre pour partager sa garde avec sa mère. C'est sans doute parce qu'elle mentionne ton épouse au moment où tu penses à tout ça, que tu n'hésites pas à lui répondre. Que tu ne réfléchis même pas aux potentielles conséquences. Vous n'avez même pas idée. Tu portes ton verre  à tes lèvres pour une trop profonde gorgée. Encore. Elle m'a fait la surprise de vider notre appartement de la moitié de nos affaires et de laisser les papiers du divorce en évidence sur l'un des derniers meubles restant, en mon absence. Tu ne devrais pas lui raconter ça. Tu ne devrais même rien lui dire du tout. Tu devrais déjà être en train de quitter ce bar. J'ai droit aux mêmes compliments que vous apparemment. Cinglé, taré, fou, dangereux.
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Sam 23 Mai - 21:19


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@billy reynolds

◊ ◊ ◊

T’as envie de lever les yeux au ciel, mais tu n’en fais rien. Pourquoi est-ce que les gens aiment se compliquer la vie comme ça ? Tu lui as juste proposé de l’écouter, d’être là pour le réconforter, et il s’imagine que tu le trouves pathétique… Ca te donnerait presque envie de te lever et de le chopper par le col de sa chemise et de le secouer un bon coup pour lui dire de se reprendre. Mais tu prends sur toi, tu n’oublies pas qui tu es censée être, tu es censée être la Lily douce, gentille, bienveillante et adorable. Et chiante à mourir surtout ! Mais bon, tu pourras bientôt dévoiler ton vrai visage, parce que tu sais qu’après cette soirée, Billy ne voudra plus de toi comme patiente, s’il accepte de te parler et de s’ouvrir à toi, il mettra fin à vos séances. Alors il faudra que tu trouves une autre façon d’entrer dans sa vie et t’as déjà une petite idée en tête. Alors tu secoues la tête en gardant un air sérieux et une voix douce. « Je ne vous trouve pas pathétique. Juste humain. Et malheureusement, les vrais amis sont rares, je n’en ai pas, je l’avoue. Pas d’ami à qui j’irai raconter mes vrais problèmes, c’est pour ça que je viens vous voir. Et parfois, on a pas envie de se confier totalement à nos amis. Et je ne suis pas votre amie, mais je peux vous écouter, ça n’aura aucune incidence sur notre relation puisque nous ne sommes pas proches. Au moins, vous pouvez être franc avec moi, je ne vous jugerai pas et ça ne changera pas l’opinion que j’ai de vous. » Tu lui adresses un sourire presque tendre, très bienveillant. Il faut qu’il se confie à toi, il faut qu’il se laisse aller. Et tu aimerais quand même éviter d’avoir à le saouler complètement, qu’il ait encore les idées claires…

Tu lèves les yeux au ciel en souriant, là tu peux te le permettre parce que ce n’est pas méchamment que tu fais ça. Tu secoues la tête. « Eh, ne me demandez pas de vous payer à la fin de notre conversation hein, on n’est pas dans votre cabinet, Billy… » Tu soupires, tu bois une petite gorgée et tu hausses les épaules en reposant ton verre. « Je sais que j’ai des problèmes, on a en a tous. Mais je sais que je ne suis pas vraiment comme les autres. Mais ça me va, je le vis bien. Je me dis que ça me donne un certain charme… » que tu plaisantes en riant doucement. « J’ai des petites manies, des réactions qui ne plaisent pas aux autres mais je m’en fiche. On ne peut pas plaire à tout le monde de toute façon. Et je me fiche de ce qu’on pense de moi. Donc ce n’est pas péjoratif quand je dis que je suis timbrée, j’aime être timbrée. Et ça, ça prouve que je suis timbrée, non ? » Tu ris une nouvelle fois. Pour le coup tu parles sincèrement là. Tu n’as jamais accordé d’importance à ce que les autres pouvaient penser ou dire de toi. Et tu n’as jamais cherché à cacher tes petits troubles du comportement et ton côté borderline, en fait t’en es incapable … Mais tu te dois de mentir un peu pour avoir plus de chances de gagner sa confiance. Tu souris légèrement en entendant sa remarque, tu sens qu’il commence à baisser sa garde, à retirer sa casquette de psy pour devenir l’homme qu’il est réellement. « En effet, je pense qu’il m’a rendu un énorme service en me plaquant. » Tu t’approches alors de lui et tu lui souffles sur le ton de la confidence. « En plus, pour être honnête, c’était pas un très bon coup… » Tu secoues la tête en grimaçant, le nez plissé, avant de rire doucement d’un air moqueur.

Tu fronces un peu les sourcils quand tu l’entends répéter le mot cinglé d’un air pensif et un peu perdu. Tu sens qu’il va bientôt craquer et tu testes en lui demandant s’il habite loin, et il te répond. Première petite victoire, tu te retiens de sourire. Tu attends un peu, mais tu lui proposeras de le raccompagner, prétextant que tu vas t’inquiéter pour lui si tu ne t’assures pas qu’il est bien rentré. Et tu essayeras même d’entrer chez lui, mais tu n’y es pas encore… Tu sens qu’il y a une chance pour qu’il se confie alors tu lui parles de son mariage, tu n’es pas sûre qu’il soit vraiment réceptif mais à ta grande surprise, il te répond très spontanément. Dans ta tête, tu te frottes les mains, là. Le jeu va vraiment pouvoir commencer. Tu l’observes en silence, et tu fronces les sourcils légèrement, comme le ferait une personne qui se sentirait mal pour lui, ce qui n’est pas ton cas, tu t’en fous royalement. Au contraire, ça te fait même plaisir… Par contre ses dernières paroles te font tiquer. Tu fronces les sourcils et tu lui lances un regard interrogateur. « Mais, pourquoi est-ce qu’elle irait vous dire de telles choses ? Vous n’avez rien d’un cinglé, et encore moins d’un homme dangereux ! » Tu lui remplis une nouvelle fois son verre, l’invitant à poursuivre, à continuer de te parler. « Je suis vraiment désolée pour vous. Je vous avoue que je suis une vraie catastrophe au niveau des relations amoureuses, donc je ne pourrai pas vous donner de conseils. » Tu marques une pause et tu ris doucement. « Et je pense pas que c’est ce que vous cherchez… Mais, pourquoi elle pense ça de vous ? Vous êtes vraiment quelqu’un de bon, ça se voit. Et vous m’avez l’air sain. Alors oui, j’ai bien vu que vous étiez maniaque, mais si ça ça fait de vous un cinglé, alors moi qu’est-ce que je suis ?! » Un nouveau rire s’échappe de ta gorge. Et à nouveau tu poses ta main sur la sienne, cette fois tu te montres un peu plus douce, plus tendre. Tu ne sais pas si c’est ce qu’il attend, s’il a besoin de se perdre dans les bras d’une femme pour se sentir mieux et après se confesser sur l’oreiller. Tu tentes, tu prends la température, voir si c’est ce qu’il souhaite. Si ce n’est pas le cas, tu retireras ta main l’air de rien. « Vous êtes mariés ensemble depuis longtemps ? »

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Nicholas Crain
Nicholas Crain
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Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
➤ EMPLOI / ETUDES : Photographe professionnel. Ancien acteur. Très connu dans le milieu de la mode, de l'art et de la photographie.
➤ HISTOIRES : 600
Nicholas Crain
Sam 23 Mai - 21:57


one more drink.
ft @Lily Mayfair


Tu ne sais trop que penser de cette confession qu'elle glisse entre deux tentatives pour te faire entendre raison. Elle affirme ne pas avoir de vrais amis. D'une certaine façon, ça te pousse un peu plus à t’interroger à ce sujet là. Tu as bien quelque relations qui se veulent amicales. Des connaissances plus ou moins importantes. Mais de vrais amis à qui tu peux confier tes plus sombres secrets, tu ne penses pas. A vrai dire, ton épouse était la seule personne à tout savoir de toi. Jusqu'à connaître tes démons. Malheureusement, elle n'est pas la plus à même de comprendre et d'accepter la chose. Pour preuve, ce divorce en cours. Et c'est sans doute parce qu'elle est la seule personne à te connaître tout entier, que tu t'accroches à ce point et refuses encore d'accepter l'idée que tu es sur le point de la perdre. Tu refuses de tomber dans le panneau alors qu'elle insiste pour te faire parler. Tu te contentes de hocher la tête de gauche à droite. Et quand elle te fait remarquer qu'elle ne va pas te payer, tu ne peux retenir un nouveau bref rire. Qui t'échappe tout à fait. Si vous insistez pour me faire parler, c'est moi qui vais devoir vous payer. Que tu te contentes de lui faire remarquer. Sans pour autant, encore, être capable de lui livrer quoi que ce soit en ce qui te concerne. Tu refuses toujours catégoriquement de te raconter. Tu ricanes encore un peu quand elle insiste sur le fait qu'elle est timbrée. Elle semble être sûre d'elle à ce sujet. Et dans le fond, tu ne la connais pas assez pour savoir si elle se juge mal ou non.

Vous me posez des questions trop compliquées pour l'heure qu'il est. Ou plutôt, pour le taux d'alcool que tu as dans le sang. Mais ça, malheureusement elle peut s'en rendre compte d'elle même. Aucun doute qu'elle a remarqué que tu n'avais déjà que trop bu. Ne me demandez pas de réfléchir. Que tu conclus avec l'ombre d'un sourire sur les lèvres. Mais avec tout ça, tu oublies peu à peu de rester sur tes gardes. Tu mets de côtés tes bons vieux réflexes de psychiatre. Tu oublies la distance que tu es supposé garder avec elle. Tu réponds réellement sans plus réfléchir. N'hésitant pas non plus à donner ton avis sur des choses qui, pourtant, ne te regardent pas outre mesure. Nouvelle ébauche de rire à peine audible quand elle pense utile de préciser que son ex était un mauvais coup. Dans c'cas là fallait aller voir ailleurs. Ce n'est définitivement pas le meilleur conseil que tu lui auras donné. Mais tu n'as toi même pas toujours été très fidèle. Pas tout à fait parce que tu étais dans le même cas qu'elle. Avec une partenaire qui n'était pas "un bon coup". Tu t'es contenté de trouver refuge dans d'autres bras que ceux de ta chère et tendre quand tu broyais du noir. Des étreintes bien moins tendres, sans sentiments. Des défouloirs que tu ne parviens pas tout à fait à regretter. Parce qu'elles ne sont pas réellement la cause de votre rupture dans le fond. Parce que dans ces moments là c'était précisément ce dont tu avais besoin.

Les confessions se sont de plus en plus poussées et précises. Sans doute parce qu'elle s'assure que ton verre ne se finisse jamais tout à fait. Tu bois sans remarquer que la quantité ne descend jamais tout à fait. Tu n'as plus la moindre conscience de l'alcool que tu continues de boire. Sans t'arrêter. Sourire froid qui étire tes lèvres quand elle affirme que tu n'as pas l'air d'un cinglé. Vous ne devriez pas vous fier aux apparences Lily. Tu n'as pas besoin de lui en dire plus. T'es plutôt bien placé pour savoir que les apparences sont très souvent trompeuses. Et pas uniquement parce que c'est le cas avec toi. Tu en vois des tas, des personnes trompeuses de ce genre, dans ton cabinet. Tu sais donc que c'est fréquent. J'ai eus l'occasion d'en rencontrer énormément, des personnes dites "cinglées". Vous êtes encore loin du compte. Quant aux précisions qu'elle te demande concernant les raisons pour lesquelles tu te fais toi même traiter de cinglé, tu n'es pas encore prêt à les lui donner. Lorsqu'elle pose de nouveau sa main sur la tienne, tu es bien plus conscient de sa chaleur et de sa douceur. Et cette fois tu te prends à imaginer sans trop de mal, te perdre contre son corps joliment mis en valeur ce soir. Mais tu sais, au fond de toi, qu'il ne faut pas. Dix ans. Réponse courte. Et tes doigts qui remuent. A la recherche de plus de contact, de plus de tendresse. Tu en prends conscience. Alors tu retires ta main pour attraper ton verre et le porter à tes lèvres. D'une gorgée tu le termines et tu le reposes sèchement sur la table. Je vais y aller. Je paye pour ça. Que tu précises doucement, en désignant son verre et la bouteille. Et sans plus attendre, tu te lèves. Certes, un peu difficilement. Mais tu finis par te remettre sur tes deux pieds et par rejoindre le bar, sans perdre une seconde de plus.
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Sam 23 Mai - 22:30


one more drink

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Sa langue se délie. Tu approches du but. Tu fais preuve d’un calme olympien alors qu’au fond de toi tu es super excitée. Tu sais que rien n’est joué, qu’il peut se braquer d’une seconde à l’autre et partir précipitamment. Alors tu fais très attention à ce que tu dis et à la façon dont tu le dis. Tu continues de jouer un rôle et de mentir, mais tout en gardant ton naturel. Tu sens que tu as de moins en moins besoin de faire semblant d’être la Lily adorable. Tu laisses de plus en plus la vraie Lily ressurgir, la Lily cinglée, la timbrée. T’es sûre que ça lui plait au fond. Et il est plus à l’aise avec toi, la preuve, le voilà qui se met à plaisanter et même à lâcher un petit rire. Tu te fais la remarque qu’il a d’ailleurs un joli sourire. Ah, dommage que tu doives briser sa petite vie qui a l’air plus minable que tu ne l’aurais pensé. Parce que plus tu parles avec lui, plus tu le regardes et plus tu lui trouves du charme à Billy. Et plus tu souhaites presqu’il faille que tu te donnes à lui pour lui soutirer des informations. Ça te permettra de satisfaire ton envie tout en te disant que tu le fais pour la bonne cause… Tu laisses échapper un doux rire cristallin à sa plaisanterie et tu secoues la tête. « Ah c’est pas bête, je vais peut-être songer à vous envoyer la note… » que tu réponds en plongeant ton regard dans le sien. Tu lui aurais bien proposé de s’arranger et qu’il te paye en nature, mais c’est trop tôt, si tu fais ça il va prendre la fuite. Tu ne veux pas prendre ce risque stupide alors que tu es sur la bonne voie. Il ne faut pas que tu te laisses contrôler par tes désirs, il ne faut pas que tu perdes de vue ton objectif.

Tu le perds un peu avec ton long monologue, tu te laisses encore embarquer dans tes pensées farfelues et ça va encore très loin. Alors tu ris franchement quand tu entends sa réponse. Là, il vient de te prouver qu’il avait fait tomber ses barrières. Le psy n’est plus là, c’est l’homme que tu as en face de toi. Et donc, ça devrait être plus facile pour le manipuler, parce que tu sais comment procéder avec les hommes. Seulement tu n’as pas conscience à quel point Billy est différent de tous ceux que tu as fréquentés. Tu te passes la main dans les cheveux en riant doucement. « Ah excusez-moi, je m’emballe un peu trop ! » Et après ta petite révélation quant aux prouesses sexuelles de ton ex inventé de toute pièce, tu es surprise d’entendre son conseil. Tu ne caches pas ton étonnement, ta réaction n’est pas jouée ni surjouée là. Tu hausses les sourcils et tu laisses échapper un petit rire amusé. « Eh bien… Je ne savais pas que vous étiez du genre à prôner l’infidélité… » Tu te mords la lèvre, tu viens de déceler une nouvelle facette de sa personnalité. Et donc tu peux en déduire que ce cher Billy n’est pas aussi froid et insensible aux charmes de jolies femmes qu’il voudrait le faire penser. Alors tu hausses les épaules. « C’est bien ce que j’ai fait… Ce n’est pas parce qu’on est en couple avec quelqu’un qu’on doit arrêter de voir ailleurs. Il n’y a rien de mal à chercher à vivre d’autres expériences avec d’autres personnes… » que tu souffles d’un ton très équivoque. Il est libre de comprendre que tu n’es pas totalement fermée à l’idée de te perdre dans les bras d’un homme juste pour une nuit…

La conversation prend une tournure plus sérieuse quand tu lui affirmes qu’il n’a pas l’air dangereux. Et tu le penses. Tu imagines bien qu’il cache quelque chose de sombre, mais pas qu’il soit dangereux. Et tu dois admettre que le fait de l’imaginer comme tel le rend encore plus intéressant et attirant à tes yeux. T’as toujours été attirée par le danger… « Vous l’êtes alors ? Dangereux ? » Tu ne penses pas qu’il répondra à ta question mais tu tentes quand même, on ne sait jamais. Tu te retiens de rire parce qu’il ne sait pas à quel point tu peux être cinglée, même si tu l’es sans doute moins qu’un psychopathe ou qu’un pédophile par exemple. Mais t’es pas mal atteinte. La preuve, regarde ce que tu es en train de faire pour lui faire payer ce qui est arrivé à ton père, alors qu’en fait, le seul fautif, c’était ton père lui-même. Mais ça, tu ne l’admettras jamais. Et tu te décides à passer à l’étape supérieure, voir s’il est réceptif. Et il l’est. Parce que tu sens sa main remuer sous la tienne. Tu lui adresses un joli sourire tendre et charmeur. Et tu caresses le côté de sa main de ton pouce. Mais il s’écarte vite, comme s’il réalisait que ce n’était pas bien. Il se lève sous ton regard interrogateur. Et quand tu le vois s’écarter, tu jures discrètement. Merde ! Il t’échappe. Il ne faut pas que tu le laisses partir, sinon ce sera foutu pour de bon. Alors tu te lèves à ton tour et tu te lances à sa poursuite. Tu le rejoins près du bar et tu passes ton bras en dessous du sien. « J’ai envie de marcher, je vous raccompagne. Je ne serais pas tranquille si je ne suis pas sûre que vous ne soyez pas bien rentré… » Et tu lèves l’index en secouant la tête avant de poursuivre. « Et ce n’est pas négociable Billy ! » Tu poses ta main contre son bras, celui-là même sous lequel ton bras à toi est accroché et tu le caresses très délicatement en plongeant ton regard dans le sien. Tu as bien vu tout à l’heure que tu ne le laissais pas insensible, tu comptes bien jouer de tes charmes avec lui. Joindre l’utile à l’agréable…

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Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
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➤ HISTOIRES : 600
Nicholas Crain
Sam 23 Mai - 23:11


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ft @Lily Mayfair


Tu ricanes encore quand elle émet l'idée de t'envoyer "la note" plus tard. Tu ne penses pas qu'elle le fera. Ne serait-ce que parce qu'elle fait tout son possible pour que tu acceptes de te confier un peu à elle. Tu ne saisis toujours pas bien pourquoi. Tu ne penses pas qu'elle soit juste une jeune femme très sympathique qui veut vraiment être là pour toi. Tu ne penses pas non plus qu'elle soit plus intéressée par toi que la moyenne. Que ce soit par toi en tant qu'homme ou pour ton argent. Mais dans le fond, tu n'en sais pas encore suffisamment sur elle pour pouvoir en tirer de vraies conclusions. Et tu ne sais pas si tu auras l'occasion d'en savoir plus. Parce que tu sais déjà qu'il lui faudra renoncer à vos séances. Et tu penses qu'elle est suffisamment lucide et intelligente pour être déjà en train de se préparer à cette idée. Tu as suffisamment insisté sur ce point depuis le début, pour qu'elle n'en soit pas trop surprise. Quand elle entame un long monologue, tu tentes de rester concentré sur ses mots pour bien tout entendre. En vain. Tu ne peux que décrocher. Trop d'alcool. Trop de fatigue mêlée à ça aussi, sans doute. Et tu n'hésites pas à le lui avouer, d'une certaine façon. De quoi lui arracher un rire des plus spontanés. Qui, en retour, te fait sourire plus encore. Tu n'avais encore pas remarqué à quel point elle est belle Lily. Des pensées que tu t'empêches d'avoir quand tu te trouves en séance avec une patiente. Pour une raison tout à fait logique, bien sûr.

Tu grimaces un peu quand elle te fait remarquer que tu prônes l'infidélité. C'est pas tout à fait ce que je voulais dire. Que tu soupires tout bas. Mais sa réponse spontanée, par la suite, te fait sourire. Je pense seulement qu'il est normal de chercher ailleurs ce que la relation n'apporte pas ... Tu n'es donc pas tout à fait sur le même principe qu'elle qui parle de cumuler les aventures et les partenaires. Mais loin de toi la moindre intention de juger sa façon de vivre ses relations amoureuses et purement sexuelles. Tu n'as jamais été du genre à juger qui que ce soit. Si tu étais ainsi, aucun doute que tu ne ferais pas le métier que tu exerces depuis un paquet d'années maintenant. Tu es bien conscient que chaque personne est différente et unique à sa façon. Une fois de plus, tu te surprends à beaucoup trop parler de toi. Et de ton mariage désormais en ruines. Tu ne sais pas du tout pourquoi tu dis tout ça. Mais tu le dis. Tu avoues que ton épouse te voit véritablement comme un monstre. Sans pour autant utiliser ce mot. Bien trop fort et trop violent de ton point de vue. Mais elle te pense dangereux, entre autres. Et ça semble capter toute l'attention de la brune qui t'interroge. Qui veut en savoir plus. Tu ne sais pas bien pourquoi. Tu ne sais même pas s'il y a réellement une raison à ça ou non. Evidemment, tu ne souhaites pas du tout lui répondre. Elle commence à en savoir un peu trop à ton sujet déjà.

Et surtout, elle semble se rapprocher de toi de façon douce et sournoise à la fois. Sa main sur la tienne provoque plus de chose que les fois précédentes. Et elle n'hésites pas à t'offrir quelques douces caresses de son pouce, quand elle s'en rend compte. Tes yeux clairs quittent les siens pour aller se poser sur sa bouche ornée d'un très joli sourire. Déglutir te semble soudainement compliqué. Alors tu t'échappes. Soudainement. Sans prévenir. Tu sais que c'est la seule chose à faire. Avant que tu ne fasses une connerie plus grosse que toi. Tu penses être sorti d'affaire quand tu files flanquer quelques billets dans la main de l'un des serveurs. Mais Lily te rattrape déjà. Le contact soudain de son bras qui s'enroule autour du tien, t'arrache un long frisson. Et tu plantes un regard pour le moins surpris et sonné dans le sien. Elle est décidée à te raccompagner. Et elle te le fait bien comprendre que tu n'as pas d'autre choix que celui de faire avec de toute façon. Elle ne compte apparemment pas te laisser tranquille de sitôt. Soit. Ton regard s'attarde sur elle alors qu'elle en rajoute une couche en caressant ton bras de sa main libre. Tu ne sais que penser de tout ça. Mais tu capitules. Tu hausses les épaules et c'est donc en sa compagnie que tu quittes le bar. Tout juste arrivé dans l'air frais de l'extérieur, tu attrapes ton paquet de cigarettes de ta poche. De ton pouce tu en fais dépasser une et de tes dents, tu files la récupérer. Tu lui en proposes une avant de ranger le paquet dans ta poche et en sortir ton briquet. Tu ne fais rien pour libérer ton bras du sien. Cette étreinte ne t'empêche pas d'allumer ta cigarette alors tu fais avec. Vous n'avez vraiment rien d'mieux à faire que d'raccompagner un ivrogne chez lui ?
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