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(+18) one more drink [ft. billy]
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Lun 25 Mai - 20:00


one more drink

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Tu mets vraiment très peu de temps à t’endormir. Et aussi très peu de temps à sombrer dans tes cauchemars. Ceux dans lesquels tu vois cette ombre qui entre dans ta chambre et toi qui es incapable de bouger, de crier. Tu remues de plus en plus dans le lit, tu gémis doucement et t’entends des cris, des voix masculines. T’es à la frontière entre le sommeil et le réveil. Tu ne sais plus ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Mais ces cris, plus ça va, plus ils ont l’air réels, plus tu les entends. Et toi tu te débats parce que tu sais que tes en plein cauchemar, mais tu n’arrives pas à t’en sortir. Ce sont ces cris qui t’aident, ils sont comme une corde qu’on t’aurait envoyée pour te faire sortir du gouffre dans lequel tu es tombée en sombrant dans le sommeil. En nage, le cœur battant, les mains tremblantes, tu te redresses rapidement, assise dans le lit. Tu ne reconnais pas ta chambre, tu ne sais pas où tu es. Tu laisses échapper une petite plainte alors que les larmes coulent sur ton visage. Tu ne te souviens pas où tu te trouves. Puis tu entends un nouveau cri. Tu reconnais cette voix. Billy. Tu te souviens de tout à présent. Et tu portes ta main à ta gorge, d’un geste machinal. Tout te revient en mémoire, votre étreinte brutale, ton orgasme violent, sa main sur ta gorge, ses dents sur ta peau. Tu en frémis rien que d’y repenser. C’était intense, c’était parfait. Tu te souviens alors être allée te coucher dans la chambre d’ami, alors que Billy était déjà parti dans sa propre chambre. Tu te souviens t’être endormie, puis les cauchemars t’ont envahie. Tu n’es plus sûre d’avoir réellement entendu des cris par contre, tu penses les avoir rêvés, mais à nouveau t’entends cette voix qui crie. Tu sais que c’est Billy. Tu te mets à paniquer, t’as peur que quelqu’un soit entré dans son appartement pour le buter, ou juste pour le cambrioler. Tu n’as rien pour te défendre, pas d’arme, rien du tout.

Tu sors de ton lit, juste en petite culotte. Tu tires sur le drap pour l’enrouler autour de ton corps. Tu t’en fous de te trimballer à poil devant Billy, mais s’il y a des intrus, tu préfères être couverte. Tu balayes la pièce du regard, d’un air paniqué, cherchant désespérément quelque chose de lourd, qui pourrait assommer quelqu’un. Tu ne vois que la lampe de chevet, alors tu tires sur le fil pour la débrancher. Tu enroules le fil autour du pied et tu la brandis comme une batte. Tu marches sur la pointe des pieds, essayant de faire le moins de bruit possible et tu ouvres lentement la porte de ta chambre. Les cris reprennent, tu sais qu’ils viennent de la chambre de Billy. Tu longes le couloir, la porte d’entrée est pourtant fermée, tu trouves ça de plus en plus bizarre. Toujours d’un pas très lent et discret tu avances jusqu’à la porte de sa chambre. La lampe dans une main, l’autre se referme sur la poignée que tu tournes lentement et tu pousses la porte. En premier tu vois le lit vide, les draps complètement défaits, tu remarques le verre brisé sur le sol. T’es sûre qu’il y a eu une bagarre ici. Et tu tournes la tête pour voir Billy contre le mur. Complètement affolé, en train de regarder ses mains ensanglantées. Tu ne comprends rien de ce qu’il dit, tu ne sais même pas à qui il parle, parce qu’il y a personne ici ! Tu fronces les sourcils, tu ne comprends absolument rien. Tu jettes quand même des regards autour de toi, pour t’assurer qu’il n’y ait personne d’autre. Non, vous êtes seuls. Et tu comprends. Tu comprends ce qu’il a, parce que tu vis presque la même chose chaque nuit.

Tu laisses tomber la lampe par terre et tu avances doucement vers lui. « Billy ? Tu m’entends ? » Il est réveillé, il a les yeux ouverts pourtant il a l’air d’être dans un vrai délire. Tu t’avances très lentement jusqu’à être assez près pour le toucher. Tu essayes de lui parler d’une voix douce, pour ne pas le brusquer, pour qu’il ne se sente pas agressé. « Billy ? C’est moi Lily. Tout va bien Billy. » Que tu souffles d’une voix douce et que tu espères apaisante. Tu tends les mains alors que tu t’approches, comme tu le ferais si tu te retrouvais devant un cheval fou. Tu remarques qu’il s’est blessé avec le verre brisé, tu comprends alors d’où vient ce sang. Tu fais un dernier pas et tu poses tes mains sur chacune de ses joues. Tu le forces à te regarder. Il est en plein délire. Tu penses qu’il a fait un sale cauchemar et qu’il n’arrive plus à savoir s’il en est sorti ou non. A présent tu murmures, toujours dans le but de le calmer et de le rassurer. Tes doigts caressent son visage, t’as pas l’habitude de faire preuve d’autant de douceur. Mais tu sais que si tu lui fous une claque ça ne risque pas de le calmer. « Regarde-moi Billy. Calme-toi. C’était juste un cauchemar, calme-toi. » Ta voix se baisse de plus en plus et tu t’approches encore un petit peu pour passer tes bras autour de lui. Tu abandonnes son visage pour l’enlacer, pour le rassurer. Et tu murmures presque comme tu le ferais pour calmer un enfant qui vient de réveiller d’un mauvais rêve. « C’était juste un cauchemar. Tout va bien… »

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Nicholas Crain
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
➤ EMPLOI / ETUDES : Photographe professionnel. Ancien acteur. Très connu dans le milieu de la mode, de l'art et de la photographie.
➤ HISTOIRES : 600
Nicholas Crain
Lun 25 Mai - 22:08


one more drink.
ft @Lily Mayfair


Ils ne te laissent jamais tout à fait tranquille. Ils aiment bien trop te tourmenter. Ils attendent le jour où tu craqueras enfin  et les rejoindras dans cette tourmente qui est la leur et contre laquelle ils ne peuvent, eux même, tout à fait lutter. Tu refuses pourtant. Tu ne souhaites pas capituler aussi simplement. T'es plus fort que ça. Si tu ne l'étais pas, aucun doute que tu aurais déjà perdu la bataille depuis fort longtemps. Parce que ça semble déjà faire une éternité que cette lutte est engagée. Tu ne veux pas croire qu'ils finiront par t'avoir à l'usure, parce que ça ne t'arrange évidemment pas. Tu le sais pourtant, que c'est de pire en pire. Tu viens de prendre ton pied comme jamais parce qu'une jeune femme s'est totalement offerte à toi et t'a offert la possibilité de lui faire vraiment mal.  Encore un peu et elle perdait tout à fait la vie sous tes doigts bien trop forts et trop insistants sur sa gorge.  Parce qu'elle s'est laissée faire. Parce que tu avais vraiment sa vie entre les mains et que ça t'a beaucoup trop plu.  Beaucoup trop pour que ça ne participe pas au réveil de tes cauchemars sans doute. Tu te débats cette nuit encore, avec les démons qui te tournent autour depuis trop longtemps et qui font tout pour te faire capituler en te poussant tout à fait dans la folie la plus violente, la plus effrayante et la plus profonde qui soit. Et tu gueules sans t'en rendre tout à fait compte. Tu répètes les mêmes mots, sans en avoir la moindre conscience. Tu te débats avec tes mots. Tu les discernes sans trop de mal dans l'obscurité. Ils t'entourent. Ils sont là. Ils se rapprochent. Ils ne feront de toi qu'une bouchée.

A moins que quelqu'un d'extérieur à tout ça ne vienne les en empêcher. Une voix féminine que tu ne reconnais pas tout de suite, tente de t'interpeller. De te ramener à la réalité. Ton regard fou passe sur elle sans réellement s'y attarder, le temps de quelques secondes. Le temps que tu parviennes à faire la mise au point. Le regard un peu moins flou. Tu la regardes quand même sans vraiment comprendre. Tu ne comprends pas ce qu'elle fait là. Tu peines à faire la différence entre la réalité et le cauchemar. Et elle qui s'approche tout en douceur de toi. L'animal panique. Tu recules un peu. Regard plus paniqué que réellement dangereux que tu gardes rivé sur elle. Tu ne saisis pas du tout ce qu'elle te veut. Tu ne comprends toujours pas. Elle approche. Elle est douce Lily alors qu'elle fait un pas de plus dans ta direction et qu'elle fait en sorte que tu prennes conscience de la réalité. Tout ça c'est réel. Tout ça, c'est vraiment en train de se produire. Un cauchemar. Que tu répètes d'une voix à peine audible, le souffle court. Ses mains sont sur tes joues. Tu n'as pas l'habitude de ça. Que l'on t'approche quand tu es dans cet état. Que l'on t'offre un geste relativement tendre. Ça fait de bien nombreux mois que Mandy elle même, n'a pas eut la moindre approche douce pour toi. Le moindre geste câlin. Y'a que nous ? Que tu demandes quand même pour être sûr. Elle continue de te parler avec douceur pour te rassurer et s'assurer que toute ton attention revient sur elle.  Elle n'a pas l'air d'avoir peur de toi. Elle ne semble pas envisager l'idée de prendre la fuite.

Au contraire, elle ne fait que se rapprocher toujours plus. Jusqu'à finalement enrouler ses bras fins autour de toi pour te serrer tout contre elle. Tu restes tout à fait immobile. Si ce n'est ton visage que tu viens perdre contre son épaule. Le temps de retrouver ton souffle et de permettre à ton coeur de se calmer également. Le temps de revenir tout à fait à toi. Mais quand tu te redresses et que ton regard se pose sur son visage, tu loges tes mains sur ses joues. Tâchant de rouge sa peau de porcelaine. Vision qui est loin de te dégoûter. Qui, au contraire, te fait même un certain effet. Et t'as beau savoir que ça n'a rien de normal et que ce n'est pas sain du tout, tu ne peux t'empêcher de laisser ta bouche échouer sur la sienne. Avec une certaine force, que tu ne peux contrôler. Tu te contentes d'abord de ça. De presser ta bouche contre la sienne et de maintenir son visage en place contre le tien. Ensuite tu l'embrasses vraiment. Comme un putain de désespéré. Comme un homme à la mort qui cherche une bouée à laquelle se raccrocher. La bouée en question semble être cette jeune femme qui s'est jetée à la mer pour te rattraper et te faire sortir la tête de l'eau. Tu ne sais pas quelle sera sa réaction. Tu n'es pas certain qu'elle ait très envie de ça de son côté.  Toi, t'es tout bonnement incapable de te garder sous contrôle. Incapable d'ignorer son geste relativement tendre pour t'extirper de l'emprise de tes démons.
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Lun 25 Mai - 23:02


one more drink

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

T’es surprise de le voir dans un tel état. Tu ne pensais pas le voir un jour aussi vulnérable, aussi terrorisé. Parce qu’il a l’air d’avoir sacrément peur Billy. Et tu ne pensais surtout pas que ça allait te faire quelque chose. Tu aurais très bien pu le laisser paniquer, te contenter de l’observer et de prendre ton pied à le voir paniquer, à le voir aussi faible et aussi vulnérable. Mais tu ne sais pas pourquoi, t’as envie de l’aider. T’as envie de le sortir de ses cauchemars. C’est peut-être parce que tu sais que trop bien ce que c’est de se retrouver piégé dans un rêve horrible et de ne pas réussir  à en sortir. Ça  t’arrive presque toutes les nuits. Et tu n’as jamais personne pour t’en sortir. C’est peut-être arrivé une fois où tu n’étais pas seule et que quelqu’un t’a réveillée. Et tu as été tellement heureuse. Tu t’es sentie tellement reconnaissante de cette personne qui t’a sauvée des griffes des monstres qui peuplent tes cauchemars et qui hantent tes nuits. Et tu as envie de faire la même chose pour Billy. Alors qu’à la base tu veux le voir dépérir, tu veux lui briser sa vie. Là, t’as envie de faire ça pour lui. De le sauver en quelques sortes. De le sauver de ses démons. Tu ne peux pas le laisser comme ça sans rien faire, c’est au-dessus de tes forces. Et tu t’ étonnes même à lui parler d’une voix douce, à essayer de le réconforter. Alors que tu ne fais jamais ce genre de choses. Tu n’es pas comme ça, toi t’es plus d’une genre à balancer des remarques d’un ton acerbe et violent. Là, il n’y a plus aucune violence en toi. Tu n’es que douceur et calme. Pourtant ton cœur bat vite. Parce que tu ne sais pas comment il va réagir si tu le touches, si tu t’approches trop de lui. Il a l’air d’être en plein délire, il peut très bien te prendre pour un être menaçant et te faire vraiment du mal cette fois, pas juste pour assouvir un fantasme un peu tordu.

Mais tu y vas quand même. Et il te répond. Tu saisis cette perche qu’il te tend. Tu te surprends même à sourire un peu quand tu vois qu’il est réceptif, rassurée de sentir que tu peux peut-être l’aider. « Oui Billy, c’est juste un cauchemar. » Que tu souffles tout en t’avançant d’un pas lent. Tu ne veux pas le brusquer. Tu sens qu’il recule jusqu’à ce que son dos heurte le mur. Tu ne veux pas le faire paniquer. Tu le vois bien regarder dans toute la pièce comme s’il voyait quelque chose. Lui aussi, il les voit, les créatures, les montres de la nuit. Seulement, lui il les voit même en étant réveillé, contrairement à toi. Alors tu hoches la tête et tu continues de t’approcher de lui. « Oui, il n’y a que nous deux, ils ne sont pas réels. Regarde-moi Billy, moi je suis réelle. » Et c’est à ce moment-là que tu t’approches davantage et que tu poses tes mains sur ses joues. Tu veux capter son regard, qu’il te voie vraiment, qu’il se rende compte qu’il n’a plus rien à craindre, que tu es là. Et quand tu sens qu’enfin il te regarde vraiment et qu’il te voit, tu lui adresses un doux sourire rassuré. Tu caresses ses pommettes saillantes de tes pouces et tu lui parles toujours avec ce ton très doux et réconfortant. « C’est ça, regarde-moi, calme-toi, tout va bien. » Tu es rassurée de voir qu’il est réceptif et qu’il commence à sortir petit à petit de sa transe et de sa torpeur. Tu ne sais pas de quoi il rêve mais tu ne peux qu’imaginer que ça soit assez horrible.

C’est tout naturellement que tu le prends dans tes bras. Et tu soupires quand il obtempère et qu’il cache son visage contre ton épaule. Tu caresses avec beaucoup de tendresse sa nuque et tu te retrouves à le bercer, délicatement, doucement. Dans un geste protecteur, presque maternel. « Shhhh, calme-toi. C’est fini. Ils sont partis. » Que tu susurres à ton oreille en continuant de le garder dans tes bras. Quand il s’écarte et qu’il se recule, tu souris, tu comprends qu’il est réveillé, qu’il est conscient. « Ah te revoilà. » Que tu soupires, toujours en souriant presque avec tendresse. Tu t’attends à ce qu’il se sente vexé que tu l’ais vu dans cet état. Tu t’attends qu’il te repousse et qu’il te demande de sortir de sa chambre, peut-être même de partir de son appartement. Mais au lieu de ça il pose ses mains sur tes joues. Tu sens le liquide poisseux qu’il étale sur ton visage mais tu t’en fous. Tu gardes ton regard plongé dans le sien. Il n’est plus aussi froid que plus tôt dans la soirée, quand il t’a violemment prise sur le canapé. Tu soupires quand ses lèvres heurtent les tiennes et tu passes tes bras autour de lui et tu poses tes mains dans son dos que tu as bien malmené un peu plus tôt. Quand il se met à t’embrasser réellement, tu réponds à son baiser et tu t’accroches même à lui. Ta langue retrouve la sienne. Votre baiser est puissant, ses lèvres appuient fermement sur les tiennes et tu sens même tes dents qui les écorchent un peu. Tu passes tes bras autour de son cou et tu l’attires vers toi. Tu recules jusqu’à ce que tes jambes heurtent son lit. Tu le forces à se tourner pour que ça soit lui soit de dos au lit et tu le pousses pour qu’il s’y retrouve allongé. Tu ne lâches pas ses lèvres pendant toute la manœuvre et tu te retrouves vite allongée sur lui, les jambes écartées, les genoux de chaque côté de ses hanches. Tu es bien obligée d’interrompre le baiser pour récupérer ton souffle et tu mordilles doucement sa lèvre inférieure tout en caressant sa tempe. « Ça va mieux ?» Que tu demandes, le souffle court, un petit sourire au coin des lèvres.

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Nicholas Crain
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Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
➤ EMPLOI / ETUDES : Photographe professionnel. Ancien acteur. Très connu dans le milieu de la mode, de l'art et de la photographie.
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Nicholas Crain
Lun 25 Mai - 23:35


one more drink.
ft @Lily Mayfair


Tu mets un temps fou avant de réaliser que tout ça n'était effectivement qu'un rêve. Et en même temps, tu mets bien moins de temps que si la jolie brune en face n'était pas intervenue. Sans elle, tu serais resté dans cet état jusqu'au levé du jour. Tu aurais sans doute fini par te rouler en boule dans le coin de la pièce, à même le sol. Le visage planqué entre tes bras repliés. A supplier encore et encore et encore pour qu'ils te laissent enfin tranquille. T'y aurais sans doute laissé ta voix. Mais ce n'est pas arrivé. Parce qu'un regard doux et chaud est venu à la rencontre du tien. Et qu'une voix douce est rassurante s'est chargée de te rappeler à la réalité de façon plus sérieuse encore. Ce n'était encore jamais arrivé que l'on fasse ça pour toi. Et t'es le premier à en être très surpris. Tout autant par la main tendue qui t'es offerte que par la facilité -de ton point de vue- avec laquelle tu es revenu. Sa voix, encore, qui te confirme que ce n'était effectivement qu'un cauchemar. Qui te précise que tout va bien. Et t'as envie de la croire. Parce que pour la première fois, tu n'es pas seul dans ta lutte éperdue. Tu as beau la voir en face de toi, tu veux quand même être certain que tout ça n'était que dans ton imagination. Trop souvent, ils prennent un visage qui te semble fort réel. Trop souvent, tu as la sensation de sentir leurs doigts froids se poser sur toi. Pour t'attirer à eux. Pour t'entraîner dans les ténèbres. Pour te dévorer tout entier. Mais il n'y a que vous deux. Elle te le confirme avec beaucoup de douceur, encore. Et ses mains trouvent tes joues pour t'inciter à la regarder.

Tu ne sais pas pourquoi, mais toute la douceur dont elle fait preuve pour toi, atteint son but. Tu te calmes à vue d'oeil. Tu permets à ton corps de redescendre, lentement mais sûrement, en tension. Ton souffle se régule légèrement et ton coeur s'apaise. Le plus gros de la crise est passée. Il ne s'agit plus que de légères vagues acides qui viennent percuter ta semi-conscience. Et quand elle t'attire plus encore à elle pour t'offrir une étreinte tendre et rassurante, tu te détends un peu plus encore. Tu te permets de perdre ton visage au creux de son cou et de pousser un soupir de soulagement. Tu restes ainsi de longues secondes. A profiter de cette tendresse et de ses mots toujours plus rassurants. Parce qu'elle continue de te souffler des mots doux qui se font caresses. Tu respires de nouveau à un rythme plus normal et tu hoches positivement la tête pour lui faire saisir que tu entends ses mots. Qu'ils fonctionnent. Que t'es bel et bien en train de revenir à toi après cette crise pour le moins violente. Rien qu'une de plus dans ta vie. Mais pour quelqu'un qui ne connait pas ça, il y a de quoi en être surpris, tu le sais bien. Et tu t'attends à la voir s'en aller à tout instant. Quand tu te redresses et plantes ton regard bien plus éveillé désormais, dans le sien. Tu t'apprêtes à affronter des yeux brillant d'une certaine peur. Ou, pire que tout, d'une dose de pitié. Ce n'est pourtant pas ce à quoi tu te heurtes. Raison pour laquelle, sans doute, tu craques et poses tes mains sur son visage pour l'attirer au tien et trouver sa bouche de la tienne. Raison pour laquelle tu craques en ce sens plutôt que de lui ordonner de quitter ta chambre.

Et elle est réceptive. Ton corps jusqu'alors glacé par la peur panique qui t'a submergé, se réchauffe en un rien de temps. Les flammes du désir te lèchent de l'intérieur. Font bien vite bouillonner ton sang dans tes veines. Et tant pis si, de nouveau, t'as le coeur qui s'emballe et le souffle qui se fait irrégulier. Vos langues se trouvent et entament un ballet des plus endiablés et des plus sensuels. Vous ne vous êtes pas embrassés de la sorte quand vous vous êtes perdus l'un contre l'autre, plus tôt dans la soirée. Vous n'avez pas du tout eus ce genre de geste passionné l'un envers l'autre. Mais pour le coup, tu ressens le besoin de tout ça alors tu prends tout ce qu'elle veut bien te laisser obtenir d'elle. Vos dents esquintent un peu les lèvres et la langue de l'autre. Le baiser garde pourtant une grande part de sensualité. Sans doute parce que vos langues se cherchent avec passion et se caressent avec fougue. Tu ne réalises que vous étiez en mouvement, que lorsque ton dos heurte le matelas. Vos bouches toujours soudées l'une à l'autre. Son corps toujours étroitement pressé contre le tien. Son visage s'éloigne de quelques centimètres pour permettre à vos regards de se rencontrer. Ses dents taquinent ta lèvre inférieure et à sa question, tu hoches positivement la tête. Mieux. Que tu te contentes de répondre. La panique a quitté bleu de tes yeux au profit d'une flamme de désir que tu ne contrôles pas tout à fait. Désir pour cette jeune femme au corps fin qui se presse tout contre toi. Qui n'a pas reculé devant ta crise de démence/panique/folie. Qui, au contraire, est encore là.T'es encore là ... Que tu fais d'ailleurs le constat, d'une voix à peine audible. Ce n'est pas tant le fait qu'elle soit dans ton appartement qui t'étonne. Mais bien le fait qu'elle soit tout contre toi à te rendre ton baiser, malgré la "petite scène" qui vient de se jouer.
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Mar 26 Mai - 9:51


one more drink

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Tu mets un peu de temps à le calmer, à le faire revenir. Tu te montres patiente et douce. Deux qualités que tu ne pensais pas vraiment posséder. Ses cauchemars à lui ont l’air quand même plus tenaces que les tiens, parce qu’ils le suivent même une fois réveillé. Et quand son regard croise le tien. Que tu peux voir qu’il est revenu, qu’il est bel et bien là, tu esquisses un petit sourire. Ravie d’avoir pu l’aider. C’est que maintenant tu te mets à ressentir de la compassion pour un homme que tu veux détruire. C’est à ne plus rien y comprendre. Il a l’air perdu, vulnérable. Il n’a plus rien à voir avec l’homme qui t’a sauvagement prise un peu plus tôt. Mais au lieu de le trouver pathétique et de te sentir dégoûtée, t’as envie de faire en sorte qu’il aille mieux. T’as envie de lui apporter du bien. Et ça te perturbe beaucoup, parce que ça n’est pas toi ça. Du moins ça n’est pas celle que tu veux faire croire que tu es… Mais tu n’as pas le temps de te poser des centaines de questions parce qu’il  pose déjà ses mains sur toi et il plaque ses lèvres contre les tiennes. Tu n’as aucunement l’envie de le repousser, au contraire. T’es plus que réceptive. Tes mains retrouvent son dos, tu peux même sentir du bout des doigts les petites traces de griffure que tu as laissées un peu plus tôt. Vous vous perdez tous les deux dans un baiser fougueux. Tu te rends compte que c’est le premier baiser que vous échangez. Lors de votre baise sauvage vous n’avez pas éprouvé le besoin de vous embrasser. Toi, pour ta part, tu trouves ça trop intime, un baiser ça représente tellement, et tu n’embrasses pas tous les mecs avec qui tu couches normalement. Mais là tu sens que ce baiser, Billy il en a besoin, parce qu’il t’embrasse comme si sa vie en dépendait. Et toi tu adores ça en fait. Alors ta langue vient vite retrouver la sienne, tu sens l’envie qui se réveille dans ton bas-ventre. Tu le pousses jusqu’au lit et tu t’installes sur lui sans lâcher ses lèvres une seule seconde.

Mais quand tu interromps ce baiser, tu sens presque comme une sensation de brûlure au niveau de tes lèvres, tellement votre baiser a été fougueux. Tes joues sont recouvertes de quelques traces de son sang mais tu ne fais rien pour les essuyer, tu t’en fous. Dans un geste étonnamment tendre, tu caresses sa tempe. Tu le sens plus détendu, moins apeuré. Tu souris en gardant ton visage au-dessus du sien. Tu hoches la tête à sa réponse. Tant mieux s’il va mieux, parce qu’il a carrément déliré là. Tu n’as pas envie de lui demander de te parler de ses cauchemars, pas maintenant alors qu’il vient à peine de s’en sortir. Et puis aussi parce que tu te doutes que c’est très personnel, tout comme les tiens le sont. Toi, tu as dû les lui raconter parce qu’il était ton psy, mais sinon tu te gardes bien d’en parler à qui que ce soit. Tu restes silencieuse quelques secondes, tu glisses tes doigts sur son front pour le dégager d’une de ses mèches de cheveux qui y retombe. Tu fronces les sourcils quand il reprend la parole et tu penches la tête légèrement sur le côté en souriant.  « Bien sûr que je suis là. Tu as cru que j’allais partir ? » Une femme normale aurait pris la fuite depuis bien longtemps tu le sais. Déjà en voyant ses penchants tordus en matière de sexe, tu penses qu’il y en a beaucoup qui se serait barrée en lui hurlant dessus, en l’insultant de malade. Et là maintenant, cette crise en aurait fait fuir d’autres. Toi tu restes parce que tu le comprends, t’es comme lui en quelques sortes. Même si ça te fait chier de l’admettre, vous vous ressemblez pas mal tous les deux. « Je sais ce que c’est. Moi aussi j’ai mes monstres. Ils hantent mes nuits et ne veulent pas me laisser me réveiller. Et je sais ce que ça fait d’être seul après s’en être sorti… Je sais qu’ils ne partent pas tout à fait, jamais. » que tu lui souffles d’une voix très sérieuse, presque grave. « Je vais pas partir parce que t’es aussi cinglé que moi. » que tu ajoutes avec un petit sourire. Et tu te penches à nouveau vers lui pour souffler tout près de ses lèvres. « Et puis à la base si je suis restée, c’est parce que j’ai beaucoup aimé tout ce que tu m’as fait tout à l’heure… »

Tu ne sais pas si vous allez remettre ça tout de suite, tu ne sais pas s’il va en avoir envie aussi vite après ses cauchemars. Et tu ne vas pas le presser, tu peux attendre, t’es même prête à lui offrir une oreille attentive s’il veut te parler de ses cauchemars, même si tu doutes fortement qu’il le fasse. Par contre tu as envie de sentir le contact de sa peau contre la tienne. Alors tu tires sur le drap que tu as enroulé autour de ton corps et tu le laisses tomber par terre, te retrouvant juste en culotte. Tu reviens t’allonger contre lui, sur lui. Et cette fois c’est toi qui viens t’emparer de ses lèvres pour échanger un nouveau baiser fougueux mais beaucoup plus court que le précédent. Il ne faut pas abuser des bonnes choses sinon elles finissent par perdre de leur intérêt. Tu abandonnes sa bouche pour faire glisser tes lèvres dans son cou, tu lèches une de ses veines apparentes, qui bat encore à cause de la peur qu’il a ressentie pendant ses cauchemars. Tu poursuis ta descente, tu déposes un doux baiser sur la trace de morsure que tu as laissée sur son épaule. Et de ta langue tu continues de parcourir son torse. Tu décolles ton bassin du sien pour pouvoir descendre un peu plus et tu arrives à son ventre que tu couvres de baisers, son corps est couverts de petites traces humides laissées par tes lèvres et ta langue. Et à présent tu t’intéresses à sa blessure, sur son flanc. La coupure n’est pas profonde, ça reste superficiel. Tu déposes un doux baiser dessus, puis un autre plus appuyé qui lui fera un peu plus mal t’en as conscience, mais il aime ça après tout non ? Puis c’est ta langue qui prend le relai, tu lèches sa plaie entière. Tu sens le goût métallique du sang dans ta bouche mais ça ne te répugne pas. Tu la lèches encore et encore jusqu’à ce qu’il n’y ait plus la moindre goutte de sang. Et enfin tu reviens à sa hauteur, tu recolles ton bassin contre le sien et tu plonges ton regard dans ses magnifiques yeux bleus. « Ça devrait bien cicatriser maintenant… »

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➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
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Mar 26 Mai - 11:37


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ft @Lily Mayfair


Tu ne sais pas toi même ce qui te pousse à vouloir de ce baiser. Sans doute la panique maintenant apaisée par ses soins, qui se transforme en besoin véritable d'un peu de chaleur humaine. Parce que c'est ça, tu as besoin de sentir son corps féminin des plus parfaits, tout contre le tien. Tu as envie de ses courbes délicates contre ton corps de nouveau. Et tu as envie du réconfort offert par la fougue d'un baiser aussi intense que celui là. Tu sens que ça s'échauffe en toi. Que la chaleur vient réveiller tes membres qui se trouvaient engourdis par ta transe profonde et les cauchemars qui n'étaient pas loin de te paralyser tout à fait. Et parce que Lily te rend ton baiser sans hésitation apparente aucune, tu le poursuis. Tu gardes ton corps aussi soudé que possible au tien. Même quand elle te fait reculer pour te faire basculer sur ton lit, en restant au dessus de toi. Tu reprends vie contre ses lèvres. Les caresses de sa langue sur la tienne, semblent ramener la vie dans ton corps meurtri et ton esprit maintenant de moins en moins embrumé par le mélange que tu as subis ce soir. L'alcool, le sexe violent, le sommeil malmené, les cauchemars perdus dans ta réalité et qui ne voulaient aucunement te laisser tranquille.  Quand le baiser prend fin et que son visage se redresse pour permettre à vos regards de se rencontrer, vous êtes tous les deux à bout de souffle. Elle a les lèvres rougies, écorchées et gonflées par ce baiser fougueux et les morsures que tu as peu leur infliger un peu plus tôt dans la soirée. Mais plus que tout, elle a une joue recouverte d'une trace de sang séché. Et ça n'a l'air de déranger ni elle, ni toi.

T'es surpris de constater qu'elle est encore là. Et surtout, qu'elle reste là. A te regarder sans broncher et à t'offrir quelques nouveaux gestes tendres. Jusqu'à venir repousser une mèche de cheveux perdue sur ton front, du bout des doigts. Aucun geste brusque de sa part alors que, quelques heures plus tôt à peine, tu ne te faisais toi même pas prier pour la prendre avec une violence pas contenue du tout. Alors forcément que t'es surpris. Et tu ne manques pas de marquer cette surprise par des mots que tu chuchotes.  Et des mots qui la font réagir. Finalement, elle semble surprise que toi tu sois surpris. Je suis surpris oui ... Parce que tu veux bien croire qu'elle soit pas mal tarée elle aussi. Mais au point d'encaisser ta violence et de, ensuite, vouloir t'offrir de sa tendresse ? Oui, tu es très surpris et tu ne peux pas le lui cacher. A vrai dire, il n'y a qu'un mélange d'apaisement, de surprise et de chaleur dans ton regard actuellement. Un regard qui, tu le sais, est un livre ouvert sur tes émotions quand tu n'y prends pas garde. Et justement, ta garde est baissée à cet instant. Parce qu'elle n'a pas reculé et qu'elle fait tout pour te ramener pleinement à la réalité. Avec une tendresse que tu découvres. Et qui te plait énormément, c'est un fait.  Elle t'offre une réponse plus claire et tout à fait honnête. Qui fait naître un petit sourire sur tes lèvres.Tu pourrais avoir peur que j'empire ta propre folie ... Que tu lui fais tout naturellement remarquer. Parce que c'est réel ça. Il y a une possibilité que vous vous entraîniez l'un l'autre, toujours plus profondément dans l'obscurité la plus totale qui soit. Mais pour ça, il faudrait certainement passer un peu plus de temps. Il faudrait entamer une vraie relation. Ce qui n'est aucunement à l'ordre du jour.

Tu souris plus encore quand elle précise et te rappelle qu'elle a beaucoup aimé ce que tu lui as fait "subir" un peu plus tôt dans la soirée. Tu ne t'en rappelles que trop bien toi aussi. Et à vrai dire, t'en es toujours aussi surpris. Elle est bien la première à encaisser aussi bien. Et à apprécier aussi fort la chose surtout. Sourire, encore, quand elle se redresse un peu pour pouvoir tirer sur le drap qu'elle avait enroulé autour de son corps. Elle s'en débarrasse tout à fait et tu ne manques évidemment pas de loger tes yeux clairs sur ses courbes fort alléchantes. Qu'elle a quand même vite fait de faire disparaître de ton champ de vision, quand elle se penche pour t'embrasser une fois de plus. L'une de tes mains se perd dans ses cheveux bruns pour la maintenir ainsi en place contre toi. Le temps que ça dure.  Tu te laisses faire quand, ensuite, elle laisser glisser sa bouche au creux de ton cou. Et qu'elle entreprend de descendre toujours plus bas. Elle t'arrache d'ailleurs un frisson quand elle s'attarde sur la morsure qu'elle a laissé sur ta peau. La pointe de douleur ne manque pas de te plaire. Tout comme la tendresse qu'elle offre ensuite à ta peau quand elle reprend sa descente. Elle embrasse et glisse sa langue sur ta peau. Tu redresses d'ailleurs la tête pour la suivre du regard. Tu t'apprêtes toutefois à ramener ta tête sur le matelas, quand elle s'attarde sur la plaie superficielle sur ton flanc. Tu prends une profonde inspiration quand elle embrasse. Un second baiser qui t'arrache un grognement à mi parcours entre le plaisir et la douleur. Elle sait très bien ce qu'elle fait. Elle prend d'ailleurs le soin de nettoyer la plaie de sa langue et de ses lèvres. Elle se comporte véritablement en animal qui prend le temps de nettoyer la plaie de son partenaire ou de son enfant, de sa langue. Et quand elle revient à toi, ses cuisses toujours de part et d'autre de ton bassin et son intimité logée sur la tienne, elle ne peut que constater à quel point l'effet sur toi est saisissant. Ce sont les animaux qui lèchent les blessures comme ça ... Que tu ne manques d'ailleurs pas de lui faire remarquer, un brin amusé. La seconde d'après, tu la fais soudainement basculer sur le matelas pour plaquer plus encore ton bassin contre le sien. En appuie sur tes mains pour la surplomber. C'est vraiment sexy.
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Mar 26 Mai - 12:19


one more drink

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Tu prends beaucoup trop de plaisir à te montrer douce avec lui. Chose qui ne t’ait jamais arrivé avant aujourd’hui. Mais tu veux effacer cette frayeur sur son visage, dans son regard. Parce que toi, quand tu fais tes horribles cauchemars, tu aimerais que quelqu’un vienne t’en sortir, qu’on te sauve en quelque sorte. Et tu sais que tu aurais besoin qu’on te rassure en te disant que tout est fini, qu’ils sont partis, que tu es en sécurité. Comme on le ferait avec un enfant qui vient de faire un vilain cauchemar, comme on chasserait les monstres imaginaires de la chambre d’un enfant. Vos monstres à vous, ils n’ont rien d’imaginaire tu le sais, ils sont dans votre esprit, dans vos souvenirs. Tu ne sais pas ce qu’a vécu Billy, tu ne sais d’où viennent ses monstres à lui, mais tu sais qu’ils sont violents et effrayants, tu as pu le voir dans son regard. Alors tu fais exactement ce que tu aimerais qu’on fasse pour toi, au risque de te faire repousser s’il se sent trop blessé dans son égo. Parce que tu sais aussi, trop bien, qu’on n’apprécie jamais que quelqu’un nous voie dans un tel état. Surtout que Billy a toujours été clair avec toi, il ne veut pas parler de lui, de sa vie, de tout ce qui lui est personnel. Et il n’y a rien de plus personnel que les cauchemars et les montres. Mais tu prends le risque et ça a l’air de fonctionner. Tu t’en féliciterais presque. Et tu ressens un immense soulagement quand tu le vois sortir de sa torpeur alors que tu devrais n’en avoir rien à faire. C’est quelque peu dérangeant de ressentir ça pour quelqu’un, qui plus est pour la personne dont tu cherches à te venger depuis des années. Et pourtant t’es là à l’embrasser avec fougue, comme tu n’as jamais embrassé personne en fait. Et ça te plait, ça te plait autant que ça te dérange. Tu te laisses aller contre lui, tu lui offres ton corps comme réconfort, il peut s’y accrocher s’il en a besoin.

Et tu continues de te montrer douce et compréhensive. Tu souris quand il exprime son étonnement, toi-même t’es étonnée d’être aussi tendre avec un homme. Mais par contre tu n’as eu à aucun moment l’idée de partir parce qu’il t’effrayait. Entre quelques gestes tendres et quelques paroles rassurantes tu lâches un petit rire sarcastique mais aussi amusé. Oui tu pourrais avoir que sa folie déteigne sur toi. Mais tu n’y crois pas trop, il faudrait déjà que vous vous fréquentiez pendant pas mal de temps pour qu’il y ait un quelconque risque. Ce qui ne sera pas le cas, parce qu’après cette nuit, vous ne vous verrez presque plus, tu continueras de réaliser ton plan diabolique mais tu le feras loin de lui. C’est de sa famille dont tu vas t’approcher. Mais tu secoues la tête pour lui répondre. « Je prends le risque. Mais peut-être que c’est ma folie qui va t’atteindre… » Parce que tu n’es pas mieux que lui. Quel genre de femme, qui a subi des violences sexuelles étant enfant, adore qu’on la maltraite comme il l’a fait avec toi ? Quel genre de femme se ressent incroyablement attirée par un homme parce qu’il est probablement fou et dérangé ? T’es vraiment pas nette et tu le sais. Et tu n’en as pas honte. Pourquoi ? Pourquoi tu devrais avoir honte de celle que tu es ? C’est ce que tu as vécu qui t’a rendue comme ça, ton passé, tes épreuves, et sans le savoir Billy il a contribué à ta folie, avant même que vous vous ne connaissiez. Mais pour le moment tu ne penses pas à ta vengeance. Tu ne penses qu’à vous, qu’à vos deux corps que tu as très envie d’unir à nouveau. Le peu de sommeil que tu as eu t’as quand même permis de récupérer un peu. Et tu t’aventures le long de son corps, avec tendresse et quelques petites pauses plus brutales, plus douloureuse. Quand tu le sens frémir sous tes baisers, ça t’excite encore plus. Quand tu l’entends grogner de douleur encore plus encore.

Tu t’attardes sur sa blessure. Là encore, une personne normale ce serait contentée de désinfecter la plaie et de la panser. Toi tu la lèches, encore et encore. Comme le ferait un animal. Et avant de revenir à sa hauteur tu y déposes un dernier baiser. Tu ris doucement à sa remarque. Tu ris parce que ça t’amuse d’être comparée à un animal, parce que tu en es de toute façon. Et tu ris parce qu’il te fait cette remarque comme si c’était presque un reproche alors que tu sens qu’il est dur entre tes cuisses. Et d’ailleurs tu appuies un peu ton bassin contre le sien pour ressentir un peu cette bosse contre ton intimité. « Nous sommes des animaux non Monsieur le scientifique ? » que tu demandes d’un ton taquin en référence à ce qu’il t’a dit plus tôt, qu’il était un homme de science, contrairement à sa femme qui était très croyante. « Et puis baiser comme on l’a fait tout à l’heure, c’est purement quelque chose d’animal non ? » Cette fois tu poses cette question avec un air un brin provocateur et ta voix chaude. Mais tu n’as rien le temps d’ajouter qu’il te fait déjà pivoter. Tu te retrouves allongée sur le dos, tes cheveux dispersés autour de ta tête. Tu écartes davantage les cuisses pour le sentir contre toi. Et ça te fait soupirer. Tu plonges un regard brûlant dans le sien. Ca y est la bête est réveillée, vos bêtes sont réveillées… Tu te passes la langue sur les lèvres tout en déboutonnant son pantalon. Une de tes mains tire sur l’élastique de son boxer tandis que l’autre s’y glisse pour venir le caresser sur toute sa longueur. Tes doigts fins se resserrent autour, fermement alors que tu commences à aller et venir très lentement. Ta main libre vient appuyer sur le creux de ses reins pour que son bassin soit au plus proche du tien. Ainsi lorsque tu le caresses, lorsque ta main bouge dans son boxer, tu peux sentir tes propres caresses contre ton intimité encore recouverte de ton unique vêtement. « Si tu me trouves aussi sexy, qu’est-ce que tu attends ? Prends-moi ?» Que tu gémis presque, stimulée par tes propres caresses.

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Nicholas Crain
Nicholas Crain
Nicholas Crain
Fonda ▬ Little rich boy.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
➤ EMPLOI / ETUDES : Photographe professionnel. Ancien acteur. Très connu dans le milieu de la mode, de l'art et de la photographie.
➤ HISTOIRES : 600
Nicholas Crain
Mar 26 Mai - 19:08


one more drink.
ft @Lily Mayfair


Tu n'as aucune idée de la raison pour laquelle Lily est en train de faire ça pour toi. Mais tu ne peux quand même pas nier que c'est plutôt très agréable. Et que, pour le coup, tu es juste très tenté de te laisser faire avec plaisir. Parce que ça te fait un bien certain d'avoir quelqu'un qui semble soucieux de ton bien être. Même si tu ne saisis pas pourquoi c'est le cas. Et surtout, de sa part. Tu n'es rien ni personne pour elle. Mais plus que tout, tu viens quand même tout juste de l'étrangler en la prenant. De l'étrangler vraiment très fort. Jusqu'à lui faire frôler le malaise. Rien que pour ça, elle ne devrait pas s'approcher de toi avec cette tendresse. Elle ne devrait pas accepter de prendre le risque. C'est pourtant ce qu'elle fait. Et toi tu te laisses faire. Parce que c'est bon et que tu n'as pas l'habitude de tout ça. Parce que, petit à petit, tu reviens sur terre. Tu la regardes dans les yeux sans ciller. Comme si tu t'attendais à la voir changer d'avis à tout moment. Mais ce n'est pas le cas. Elle reste là à te regarder en retour et semble tout à fait sûre de ne pas vouloir bouger. Alors soit, tu ne vas pas non plus te plaindre de ça. Au contraire. Tu te laisses faire pour le coup. Parce que ça te fait du bien et parce qu'elle a l'air de sincèrement souhaiter tous ces échanges entre vous. Rien que pour tout ça, tu ne vois vraiment pas pourquoi tu te priverais dans le fond. A moins d'être idiot. Ce que tu ne penses pas être. Même si pour le coup, tu es loin de la cerner correctement la jolie brune qui a soudainement décidé de prendre soin de toi, d'une façon ou d'une autre.

Elle va jusqu'à accepter ton baiser plein de fougue et d'ardeur. T'es certain que, tout comme toi, elle n'a pas pour habitude d'accepter ce genre d'échange que tu juges bien trop intime. Tu t'es laissé emporter par un besoin soudain. Besoin d'autant de contact humain que possible. besoin de tendresse brûlante et de douceur érotique. Besoin de la sentir réchauffer ton corps amorphe du sien, qui te paraît nettement plus vivant tout à coup. Et surtout, fort désirable. Je doute que ce soit vraiment possible ... Que tu lui réponds tout bas. D'une voix à peine audible. Tu doutes fort de pouvoir être atteint par sa folie. Ne serait-ce que parce que tu penses être déjà pas mal atteint dans ton genre. Tu doutes qu'il soit possible de faire pire que ça. De faire plus grand. Mais dans le même temps, il est vrai que le peu de séances que vous avez eut tous les deux, ne t'a pas permis de te faire une véritable idée de sa folie à elle. Tu t'es même persuadé qu'elle n'était pas si folle que ça. Simplement une gamine un peu perdue et pas mal esquintée par la vie de façon générale. Comment aurais-tu pu t'imaginer qu'il était possible de faire bien pire que ça encore ? Tu n'es pas infaillible il faut croire. Tu es encore capable de te tromper dans tes pronostiques. Parce que certaines personnes sont tout simplement très douées quand il s'agit de faire semblant et de se faire passer pour quelque chose qu'ils ne sont pas. Et que toi, tu n'as rien d'un devin non plus. T'es un homme de sciences, comme tu n'as pas manqué de le faire remarquer à Lily. Et elle te le rappelle quand tu la compares à un animal. C'est que sa façon de nettoyer la plaie superficielle de ton flanc, te pousse à constater à quel point elle peut en être un, d'animal. Un fauve, à n'en pas douter.

Certains plus que d'autres ... Que tu ne peux que lui répondre, avec une certaine évidence dans la voix. Parce qu'il est vrai que l'être humain est animal parmi tant d'autres. Mais il est surtout vrai que vous êtes des animaux particulièrement sauvages tous les deux. Au vu de la façon bestiale avec laquelle vous vous êtes jetés l'un sur l'autre et avez baisés. Deux gros prédateurs désireux de se dévorer aussi fort que possible. Quitte à se faire un peu -beaucoup- mal dans la manoeuvre. C'était bien le but premier de cette étreinte après tout. Et tu ne tardes finalement pas à perdre quelque peu patience. Quand tu la fais soudainement basculer sur le lit pour te retrouver au dessus d'elle. Ton bassin fermement collé au sien qui en dit long sur ton désir qui vient de renaître de ses cendres. Elle même n'hésite pas à glisser ses doigts sur la braguette de ton pantalon pour l'ouvrir. Et ce, en se passant la langue entre les lèvres, d'une façon pour le moins suggestive. Tu oublies totalement le fait que tu ne devrais pas succomber de cette façon. La seule chose que tu as en tête désormais, c'est à quel point tu as envie d'elle. Et à quel point tu veux encore sentir ses ongles dans ta peau. T'en as le souffle coupé quand, finalement, elle attrape ta longueur tout en remuant le bassin pour s'y frotter encore et toujours plus. Elle est bel et bien en train de te retourner le cerveau une fois de plus. Et toi, tu ne peux que te laisser faire. Parce qu'elle est bien trop tentante. Bien trop sexy. Bien trop brûlante. Tu te redresses dans un grognement. Mais ne t'éloignes d'elle que le temps de te débarrasser tout à fait de ton pantalon et de ton boxer cette fois. La minute d'après, tu es contre elle de nouveau. Ton bassin logé entre ses cuisses. Tu ne cherches pas à entamer les moindres préliminaires qui ne seraient qu'une perte de temps de ton point de vue. Tu préfères te guider en elle. Et t'y enfoncer d'un coup de reins sauvage. Tes mains de nouveau en appuie sur le matelas quand tu offres un coup de bassin aussi brusque que le premier. Tu vas et vient de toute ta longueur. Laissant quelques secondes entre chaque mouvement pour n'être que plus brute encore quand tu te plantes en elle, à chaque fois. Ton regard rencontre le sien. Les veines de tes tempes palpitent, à l'image de ton coeur qui s'affole déjà. Tu veux la voir et la sentir plier tout à fait et perdre les pédales à son tour.
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Mar 26 Mai - 20:09


one more drink

@billy reynolds

◊ ◊ ◊

Il te sous-estime Billy. Ou alors il s’imagine être le pire des monstres. Tu ne connais pas assez bien son histoire, ni son véritable état mental, mais t’es sûre que Billy n’est pas un monstre. Il est juste hanté par des montres. Et c’est ça qui lui fait perdre la tête, c’est ça qui le fait sombrer dans la folie petit à petit. Enfin c’est ce que tu penses toi, mais tu n’en sais pas grand-chose au final. Billy est peut-être un psychopathe super dangereux. Mais tu en doutes. Le fait qu’il apprécie étrangler ses maitresse ne fait pas de lui un homme dangereux. Et il ne sait pas non plus à quel point tu peux l’être à ta manière, dangereuse. Tu ne tues pas, tu ne blesses pas physiquement, tu fais ça de manière plus sournoise. Toi, tu entres dans la vie des gens, tu y fous le bordel et tu disparais. C’est comme ça que tu fonctionnes. Et c’est bien ce que tu avais prévu pour Billy. Enfin, ce que tu as prévu, parce que c’est toujours d’actualité. Ce n’est pas parce que tu t’adonnes à quelques parties de baise sauvage avec lui que ça va changer quoi que ce soit. De toute façon, demain ce sera de l’histoire ancienne tout ça. Tu ne t’éterniseras pas ici, tu partiras et retrouveras ta petite vie tranquille jusqu’à ce que tu trouves le bon moment pour revenir dans la sienne et y foutre un joyeux bordel. Mais ce n’est pas le moment de penser à ça, tu veux pouvoir t’octroyer une petite soirée de répit, tu n’en as pas vraiment eu depuis des années, parce que tu étais toujours trop occupée à réfléchir à ton plan, trop obsédée par cet homme qui t’avait enlevé ton père. Et cet homme tu es actuellement en train de le caresser et de le lécher, d’en prendre presque soin. Jamais tu n’aurais pu imaginer que ça se passerait comme ça…

Et quand tu te retrouves à sa hauteur, que tu te passes la langue sur les lèvres, tu souris. Vous êtes de sacrés animaux oui. Et comme des animaux vous ne pensez qu’à votre plaisir. Vous ne baisez que pour votre plaisir. Rien à foutre de la bienséance, si vous avez envie de baiser salement vous le faites. C’est ce que vous avez fait tout à l’heure, et c’est que vous allez faire à nouveau. Parce que ça ne l’a pas laissé indifférent ton petit psy de te voir le lécher. Il est déjà en train de te faire basculer et toi tu souris. Le voilà le mâle dominant. « Je dirais même qu’il y a des animaux et il y a des bêtes… » Que tu souffles tout bas, parce que vous, vous faites clairement partie de la deuxième catégorie. Des bêtes assoiffées de sexe, de plaisirs charnels, de brutalité même. Et tu te retrouves bien vite avec ta main dans son boxer pour aller le saisir entre tes doigts fins. Tes doigts qui remuent pour le faire grandir encore un petit peu, pour attiser la flamme. Tu relèves les yeux pour plonger ton regard dans le sien. Tu peux les voir prendre une teinte plus sombre bien qu’ils restent toujours aussi clairs. Un regard comme tu n’en as jamais vu honnêtement. Un regard dans lequel tu pourrais facilement te noyer. Mais là tu veux juste y lire son désir, tu veux voir la lueur se raviver. Et ça arrive, très vite. Tu esquisses un sourire satisfait. Tu as réussi à réveiller la bête après avoir fait disparaitre les montres. Tu retires ta main quand il se redresse. Et quand il se débarrasse de ses vêtements, tu t’empresses de te redresser sur le lit pour faire glisser ta culotte le long de tes jambes et la balancer sur le sol, avant de te laisser retomber sur le lit. Complètement à sa merci.

T’es pourtant du genre à prôner ton indépendance, à crier que tu es libre de faire ce que tu veux, que jamais personne ne t’obligerait à faire quoi que ce soit, que tu ne te laisserais jamais dominer par un homme. Et malgré ça, tu adores la sensation que ça te procure de savoir que c’est lui qui va te contrôler pendant votre partie de baise. Parce que tu aimes ça qu’il prenne les rênes et qu’il te domine. Tu peux bien laisser de côté ta petite fierté le temps d’une étreinte sauvage. Oh oui tu peux, et tu vas le faire. Parce qu’il est déjà en train de revenir vers toi. Et il ne s’attarde pas avec les choses sans importances Billy. Tu adores ça. T’en as connu beaucoup trop qui cherchaient absolument à faire durer encore et encore les préliminaires et toi ça finissait par t’ennuyer. T’as pas ce problème avec Billy, c’est peut-être aussi pour ça que tu aimes tant baiser avec lui. Tu lèves un regard brûlant vers lui, tu te demandes à quelle sauce tu vas être dévorée cette fois. Tu te mords la lèvre quand tu le voix se diriger vers toi, en toi. Tu pousses un long gémissement quand il te pénètre violemment. Ton corps en est même poussé en arrière. Tu t’agrippes aux draps, prête pour un deuxième coup de reins. Mais il tarde à venir. Et tu cries presque quand il recommence. Tu rejettes la tête en arrière, dévoilant ton cou encore marqué par ses mains. Tu remues le bassin d’un geste impatient. Mais il tarde encore à revenir en toi. Nouveau coup de rein, nouveau gémissement. Ton regard se plante dans le sien. Et là, c’est la bête en toi qu’il a fait se réveiller. Tu ne lui laisses pas l’occasion de revenir en toi, tu te redresses et tu attrapes sa main pour le tirer vers le lit. Tu le pousses pour qu’il se retrouve allongé à nouveau. Et une nouvelle fois tu viens t’installer au-dessus de lui. A part que cette fois, tu ne te contenteras pas de petites caresses. Tu le guides en toi avant de t’installer totalement. Et quand il est bien installé entre tes lèvres tu commences à remuer le bassin, lentement pour commencer. Tu te penches vers lui pour attraper le lobe de son oreille entre tes dents. « A mon tour… » Que tu souffles d’une voix rauque. Avant de te redresser, toujours sur lui. Tu poses tes mains sur son torse dans lequel tu enfonces lentement tes ongles avant d’entamer de longs va et vient. Ton bassin remue lentement pour commencer, pour le titiller un peu avant d’accélérer un peu. A son tour de devenir fou.

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➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Dans une maison de type manoir. Imposante et lumineuse.
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Nicholas Crain
Mar 26 Mai - 22:09


one more drink.
ft @Lily Mayfair


Dans le fond, tu ne sais pas du tout à quel point la jolie Lily est atteinte par la folie. Parce que toi, tu continues de penser qu'elle exagère un peu la chose. De croire qu'elle est simplement une jeune femme sacrément abîmée par la vie. Ce qui, en soit, n'est déjà pas si mal du point de vue du psychiatre que tu es. Et tu avais sincèrement envie de l'aider lorsqu'elle était ta patiente. Il faudra pourtant qu'elle trouve une autre solution. Parce que plus le temps passe et moins il y a de risque que tu acceptes encore de la rencontrer pour de nouvelles séances. Elle en sait maintenant beaucoup trop sur toi. Et vous en savez beaucoup trop sur le corps de l'autre, également. Surtout ça. Sans parler des traces que vous avez fait sur le corps de l'autre également, au passage. Ses dents et ses ongles ont laissé pas mal de trace. Et tu n'as pas franchement été en restes. Le pire étant la marque de tes doigts encore bien visible sur sa gorge fragile. Tu n'as pas fait semblant de l'étrangler la gamine. Et elle a pris son pied. C'est tout ce qui importe. Il semble que c'est presque pour contre balancer cette violence, qu'elle se retrouve à nettoyer la plaie que tu t'es fait seul, comme un grand, en son absence. Animal qui nettoie le sang en espérant que ce sera suffisant pour soigner. Tu doutes fort que ça fonctionne. Mais le geste est bien assez érotique pour te filer tout un tas d'images des plus chaudes dans ton esprit détraqué. Tu ne sais pas si c'est une bonne idée. Mais tu ressens de plus en plus le besoin de mouler une fois de plus ton corps tout contre le sien. Tu as envie de vos souffles erratiques qui se rencontrent au cours d'une étreinte brûlante. Et de vos coeurs battant à l'unisson.

Tu affiches un petit sourire quand elle te fait remarquer qu'il existe les animaux, certes. Mais également les bêtes. Impossible pour toi de ne pas deviner ce qu'elle entend par là. Il n'est pas utile non plus de lui demander dans laquelle de ces catégories elle vous met. Aucun doute que vous faites partie de la seconde, de son point de vue. Et tu dois bien admettre que tu es plutôt du même avis. Vous êtes deux bêtes tout à fait incontrôlables. Acharnées, affamées, assoiffées. Vous êtes deux dingues également. Mais ça, c'est une toute autre histoire. Le résultat reste le même. Vous êtes incontrôlables. Et vous êtes sur le point de le prouver une fois de plus. Vous vous apprêtez à vous posséder une fois de plus. A vous déchirer, vous écorcher, vous dévorer l'un l'autre. Tu ne doutes pas que ton regard brille de la même lueur que le sien. C'est le même désir que vous ressentez tous les deux et qui vous pousse à vous chercher une fois de plus. Qui te pousse, toi, à la plaquer sur le lit pour la surplomber de ton corps. Elle se laisse faire, bien sûr. Ses jolis cheveux bruns éparpillés sur le drap. Que t'as bien envie d'empoigner une nouvelle fois. Plus fort encore. De tirer dessus en la prenant en levrette. Fort. Très fort. Mais pour l'heure, tu te concentres surtout sur l'idée de la prendre dans cette position. Toi qui prends à peine le temps de te séparer enfin de tes vêtements, avant de te perdre entre ses cuisses ouvertes juste pour toi. Tu ne tournes vraiment pas autour du pot. Tu vas droit au but. Et ton but, c'est bien de t'enfoncer vite et fort en elle. Coup de reins rageur qui te fait entrer pleinement. Profondément.

Et tu continues de cette façon. Tu te recules toujours trop loin pour revenir toujours plus fort et violemment en elle. Et à tous les coups, elle réagit. Elle sur-réagit même. Elle exprime vivement son plaisir et s'accroche à tout ce à quoi elle peut s'accrocher. Elle tire sur les draps, tant bien que mal et bascule la tête en arrière. Toi, t'en profites pour prendre le temps de la dévorer du regard. Ses jolis seins secoués forts à chaque fois que tu lui flanques un coup de reins. La trace de morsure est d'ailleurs bien apparente sur l'un de ses monts de chair. Sans parler des marques laissés par tes doigts autour de sa gorge qu'elle dévoile pleinement dans cette position. C'est tout juste bon à t'exciter toujours plus ça. Tu continues d'ailleurs de gonfler et de te durcir en elle. T'es beaucoup trop excité pour ton propre bien, c'est une évidence. Et elle aussi apparemment. Elle qui ne tarde pas à inverser la tendance. Elle prend vivement le dessus. De quoi faire naître un petit sourire plutôt pas mécontent sur ton visage. Et un soupir qui t'échappe de suite. Ton regard qui s'enflamme davantage encore. Seulement si t'es à la hauteur ... Que tu souffles d'une voix chaude. Provocateur au possible. Parce qu'à cet instant très précis, il n'y a que ce désir puissant entre vous, qui compte vraiment. Aucun doute que ce sera la dernière étreinte que vous partagerez. Elle disparaîtra au lever du jour. T'en es conscient et t'es bien loin de t'en plaindre. A vrai dire, tu dirais plutôt que ça t'arrange. Parce que vous ne pouvez vous lier d'une quelconque façon que ce soit. Parce que ce n'est pas du tout ce que tu désires et que ce n'est surtout pas ce dont tu as besoin. Tu le sais. Mais tu sais aussi qu'elle t'excite beaucoup trop pour son bien. Alors qu'elle remue de la façon la plus sensuelle qui soit, sur ton bassin. Ton regard descend et prend encore plaisir à découvrir ses courbes quand elle se redresse. Et plante ses ongles dans ta peau. Tu frissonnes, ravi par cette pointe de douleur qu'elle t'offre. Plus fort Lily ... Que tu grondes tout bas. Encore un peu et t'en arriverais même à la supplier. Tu vibres déjà de désir. Tu trembles d'envie.
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