La tension est de plus en plus palpable à la maison ces derniers jours. Tu ne sais pas combien de temps Robin veut encore attendre avant de vous laisser l’opportunité de vous perdre l’un dans l’autre. Mais toi tu n’en peux plus. Parce qu’en trois jours, ça a été les montagnes russes. Vous n’avez pas arrêtés de vous tourner autour. Toi t’as tout fait pour lui donner envie et t’as bien cru à plusieurs reprises que ça allait marcher. Mais il a tenu bon. Et puis tu t’es retrouvée dans des situations dont tu ne savais pas comment te sortir. C’est comme si, ces derniers jours, tout avait été réuni pour que tu craques, mais toi en fait, il ne te faut pas grand-chose pour que tu aies envie de craquer. Ce n’est pas toi qui veux attendre, c’est Robin. Et malgré tes petits jeux de séduction, il a tenu bon. Trois jours ! Trois jours entiers et toi t’es à bout clairement. Surtout que tu as l’impression que parfois il fait exprès de s’exhiber devant toi, qu’il fait exprès d’être aussi beau et d’être aussi sexy. Alors que tu sais que ce n’est pas le cas, il est comme ça naturellement. Mais t’es tellement à bout que tu commences à te poser de sérieuses questions, tu vires un peu parano. Et tu commences à t’inquiéter aussi. Parce que malgré tout ce que tu as fait, il n’a pas craqué et toi tu ne peux pas t’empêcher de te dire que c’est parce qu’il voit quelqu’un d’autre. Et pourtant tu lui as promis que tu lui dirais si t’avais des doutes ou des inquiétudes, mais t’as tellement peur de paraître ridicule que tu le gardes pour toi. Tu ne veux pas qu’il pense que tu es de nature possessive et jalouse parce que ce n’est pas trop le cas, enfin tu penses… A vrai dire t’as jamais vécu de relation amoureuse avant… Mais quand tu repenses à toutes tes petites manigances qui n’ont pas abouti, tu ne peux que te poser des questions…
JOUR 1
Vous avez passé une superbe après-midi la veille. Ce pique-nique au bord de la piscine était une très bonne idée. Et la soirée avait été tout autant réussie, puisque vous vous êtes câlinés devant un film que tu avais choisi, un film romantique pas trop cliché. Tu l’as vu grimacer plusieurs fois, mais il n’a fait aucun commentaire. Et ça n’a fait que le rendre encore plus adorable et craquant à tes yeux. La nuit, tu l’as passée dans ses bras après une étreinte innocente et très douce. Tu as incroyablement bien dormi, parce que tu étais sur un petit nuage. Mais tu te réveilles et il n’est plus là. Tu l’as bien senti bouger à un moment mais tu étais trop fatiguée pour ouvrir complètement les yeux. Quand tu te lèves à ton tour, tu retrouves la maison vide. Tu fais une petite moue triste. Tu sais qu’il est parti travailler, mais t’aurais eu envie de lui dire au revoir avant qu’il parte. Alors tu vaques à tes occupations. Tu te prépares un petit déjeuner copieux parce que tu meurs de faim. Tu prends une douche et tu te prépares pour aller en cours. La vie continue, il faut bien que tu quittes ton petit nid d’amour pour aller étudier. Et au moins, ça t’occupera l’esprit. Tu es contente de retrouver ton chauffeur qui t’emmènes à l’université. Tu lui parles toujours de plein de choses. Et là tu es particulièrement de bonne humeur, tu es encore plus bavarde que d’habitude. Ta journée de cours se passe très bien, tu n’as pas vraiment le temps de penser à Robin, même si tu lui envoies quand même un sms sur le temps de ta pause du midi, dans lequel tu lui dis qu’il te manque avec un petit smiley triste. Mais ta journée passe très vite.
Et quand tu retrouves la maison, elle est encore vide. Tu ne t’en étonnes pas, Robin rentre toujours plus tard que toi. Depuis ces derniers jours il a fait particulièrement chaud. Le temps est assez sec et il n’a pas plu depuis longtemps. Tu as hésité une petite heure, tu as réfléchi, puis tu t’es dit que ça pourrait faire plaisir à Robin si tu te lançais dans un peu de jardinage. Histoire de fleurir un peu votre jardin, de lui apporter une touche de couleur. Certes, la pelouse est parfaite, bien entretenu par le jardinier. Mais ça manque de fleurs, de couleurs et d’odeurs. Tu hésites parce que tu n’as pas non plus envie qu’il le prenne mal et qu’il te trouve trop « sans gêne ». Mais tu finis par te dire qu’il faut que t’arrêtes de te poser des questions et que tu dois oser un peu plus, prendre des initiatives. Après tout, il t’a dit que tu étais chez toi aussi. Alors tu demandes à ton chauffeur de t’emmener dans une jardinerie, tu demandes des conseils aux vendeurs parce que tu n’y connais pas grand-chose. Tu n’as jamais eu de jardin, t’as toujours vécu en appartement. Tu écoutes attentivement et tu prends tout ce qu’il te faut : des outils, de l’engrais, de la terre, des plantes bien entendu. Ton chauffeur qui t’accompagne le pauvre, il se retrouve embarqué dans une séance shopping improvisée. Mais il a l’air plutôt ravi, parce que tu lui fais sentir les fleurs, tu lui demandes même son avis, pas sûr qu’il en ait l’habitude. Et il t’aide même à tout décharger et à tout ramener dans le jardin. Après lui avoir offert un café tu le laisses partir, il a bien mérité du repos le pauvre. Et toi tu te mets au travail. Mais avant, tu te changes, tu troques ton jean et ton tee shirt pour une tenue plus légère Tu n’oublies pas de mettre un chapeau pour éviter d’attraper une insolation… Et tu te mets au travail, à genoux, par terre, les mains dans la terre, tu plantes, tu arraches quelques mauvaises herbes. Tu ne sais pas depuis combien de temps tu fais ça, mais sûrement plusieurs heures, parce que ça commence vraiment à ressembler à quelque chose et ça te plait.
(c) oxymort
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Trois putains de jours depuis que vous vous êtes réconciliés mais que tu as posé quelques freins en ce qui concerne votre relation. Parce que tu n'as pas envie d'aller trop vite cette fois ci. Et surtout, parce que tu crains encore un peu que Mia ne fasse demi tour une fois de plus. Tu ne sais plus réellement à quoi t'attendre après la première mais violente déception que tu as eus à subir. Bien sûr que tu meurs d'envie de tout simplement la croire. Mais tu n'es pas assez naïf pour simplement accepter de rendre les armes de la sorte. Et tu oses espérer qu'elle comprend bien la chose et ne fait pas simplement semblant de comprendre, pour te faire plaisir. Tu as vraiment envie de croire qu'elle comprend ta démarche et surtout, qu'elle l'accepte. Tu n'es pas totalement certain que ce soit la chose à faire non plus, parce que tu n'es pas soudainement devenu expert en relation humain. Mais tu ne penses pas que ça puisse faire grand mal à ce que vous partagez tous les deux, non plus. Parce que t'es certain que lorsque vous commencerez à vraiment coucher ensemble, vous allez vous montrer bien incapable de vous contenir et de ralentir la cadence. Vous allez peut-être même vraiment passer tout votre temps à ça et oublier de penser à tout le reste. Ce qui serait franchement dommage, c'est certain. Parce que votre histoire elle a les moyens de devenir magnifique. Même toi qui n'es pas un grand rêveur, tu te surprends à avoir ce genre de pensée.
▬ Jour 1.
T'es bloqué dans l'encadrement de la porte fenêtre, depuis de longues secondes maintenant. T'es perdu dans la contemplation de la jolie Mia qui ne craint pas de se flanquer à genoux dans la terre pour planter des fleurs. T'as d'abord été surpris de la trouver dans une telle position. Ensuite, époustouflé par sa beauté comme à chaque fois que tu poses les yeux sur elle. Encore ensuite, t'as contemplé et apprécié la vision de son corps moulé dans une petite tenue estivale. Sexy malgré les quelques tâches de terre et d'herbe ici et là. Et maintenant, tu souris de constater qu'elle prend suffisamment ses aises pour faire de ce jardin un endroit un peu plus à son goût. Ce qui, selon toi, veut clairement dire qu'elle est assez à l'aise ici pour se permettre tout ça. Qu'elle commence peut-être enfin à se voir rester ici. Et à se sentir chez elle surtout. C'est tout ce que tu veux et espères. Et parce qu'elle ne semble pas du tout consciente de ta présence tant elle est concentrée sur ce qu'elle fait, tu ne fais rien pour te faire remarquer. Tu continues de l'observer, le sourire sur les lèvres. Ce n'est que lorsqu'elle commence à se déplier un peu en redressant son buste, que tu fais acte de présence. En la sifflant comme l'un de ces stupides harceleurs de rue. Dis donc, c'est vraiment une tenue pour jardiner ça ? Que tu l'interroges en t'approchant d'elle.
Arrivé à sa hauteur, tu lui tends tes deux mains pour l'aider à se relever. Ca fait combien de temps que t'es accroupie dans la terre comme ça ? Que tu demandes en venant déposer un tendre baiser sur ses lèvres, une fois son chapeau relevé pour te glisser dessous. Depuis ta réponse à son message de ce midi, tu n'as pas eus l'occasion de lui envoyer d'autre. Un message dans lequel tu as promis de ne pas rentrer trop tard. Tu espères que vous donnez quand même le même sens à ce mot parce qu'il est déjà dix-neuf heures.C'est toi qui vas avoir besoin d'un massage aujourd'hui. Que tu fais remarquer d'une voix douce, en enroulant tes bras autour d'elle pour la serrer tendrement contre toi. Pour autant, tes mains ne restent pas tout à fait sages bien longtemps. Tu ne peux t'empêcher d'aller épouser la forme de ses fesses, beaucoup trop joliment mises en valeur par son micro jean. Tu devrais aller prendre une douche pour faire disparaître toute cette terre, pendant que je nous prépare un petit repas. Que tu proposes en la gardant pourtant contre toi, quelques minutes supplémentaires. Et il te faut bien du courage et de la force pour parvenir enfin à la libérer.
▬ Jour 2.
Comme le matin précédent, tu as ouvert les yeux sur son joli visage endormi. Une vision enchanteresse qui a fait naître un sourire sur tes lèvres. Et comme le matin précédent, tu es resté de longues minutes à la regarder dormir. Loin de toi la moindre envie de la réveiller en revanche. Tu ne veux pas la tirer du sommeil trop tôt, en sachant qu'elle doit enchaîner avec quelques cours dans la journée. Alors tu lui voles un tendre baiser et tu quittes aussi silencieusement que possible, le lit qui est désormais -tu l'espères- le votre à tous les deux. Cette fois c'est toi qui rentreras le premier. Tu le sais, parce que tu as appris par coeur son emploi du temps. C'est donc en début d'après-midi que tu es de retour. Tu risques de devoir repartir en fin de soirée alors tu fais en sorte d'être présent à un moment de la journée quand même, pour faire tout ce que tu as à faire et pour être là pour elle aussi au passage. Tu t'es promis de changer autant que possible ta façon de vivre. Tu ne l'as pas faite s'installer chez toi pour totalement l'ignorer ou être aussi absent que tu l'étais avant elle. En attendant son retour, tu t'installes dans ta salle de sport. Uniquement vêtu d'un pantalon de jogging, tu n'en sors que de longues heures plus tard. Quand tu réalises qu'elle est sur le point de rentrer. Tu quittes la salle à bout de souffle et la peau brillante de sueur, quand la porte s'ouvre sur elle. Tu n'avais pas prévu de l'accueillir ainsi. Mais soit.
Tu es tellement concentrée dans ce que tu fais que tu ne remarques pas qu’il est rentré. Tu n’hésites pas à plonger les mains dans la terre, même si tu te retrouves toute poisseuse. Au bout d’un moment tu finis par te redresser, sur les genoux et tu t’essuies le front de ton avant-bras. Tu as besoin d’étirer un peu ton dos et tes épaules alors tu bouges un peu la tête en soupirant. C’est à ce moment que tu entends un sifflement. Tu te tournes pour voir Robin qui arrive vers toi, et comme toujours, c’est avec un immense sourire que tu l’accueilles, véritablement heureuse de le voir. Tu hausses les sourcils et tu baisses la tête pour regarder ta tenue, c’est sûr que c’est une tenue très légère, mais t’étais toute seule à la maison. Tu hausses les épaules d’un geste innocent en relevant la tête. « Bah quoi ? Tu aimes pas ? » Que tu demandes d’un petit air boudeur ? Tu frottes tes mains l’une contre l’autre et tu attrapes les siennes pour te redresser. Tu fermes les yeux en souriant légèrement quand ses lèvres viennent à la rencontre des tiennes. « Hm, je ne sais pas trop mais au moins une heure et demi, peut-être un peu plus. T’es rentré il y a longtemps ? » Tu te laisses aller dans ses bras en ronronnant presque de plaisir. L’idée d’un massage est loin de te déplaire, t’as des petites douleurs qui se réveillent dans le haut de ton corps et puis tu ne dis jamais non à quelques caresses de la part de Robin. « Oh, tu me fais rêver là. Attention tu vas te salir, je suis pleine de terre. » Que tu souffles en souriant, mais c’est trop tard, t’es contre lui et ses mains se montrent déjà baladeuses, ce qui t’arrache un petit rire. Tu hoches la tête, en effet t’as bien besoin d’une bonne douche pour te laver mais aussi pour te détendre. Un petit sourire étire le coin de tes lèvres. Tu te mordille la lèvre inférieure. « T’as pas envie de venir avec moi ? » Après tout, tu tentes ta chance, et puis même si vous vous retrouvez tous les deux dans la douche, vous pouvez juste vous caressez comme vous l’avez déjà fait auparavant, sans pour autant faire l’amour. Tu hausses les épaules, ce n’est qu’une idée que tu lui soumets. Et tu déposes un doux baiser sur ses lèvres avant de traverser le jardin pour rentrer. Tu te tournes une dernière fois avant de disparaitre dans la maison, ce petit sourire toujours accroché à tes lèvres. Et une fois dans la salle de bain, tu laisses tomber tes vêtements et tu te glisses dans la cabine pour laisser couleur l’eau chaude sur toi. Les yeux fermés, tu masses un peu tes bras et tes épaules. Espérant bien sûr que Robin accepte ton invitation…
JOUR 2
Une nouvelle fois, tu te réveilles seule dans le lit. Tu t’étires et c’est là que tu te rends compte que sa place est vide. Ça te fait toujours quelque chose de ne pas le voir le matin. Mais tu vas devoir t’y habituer à force. En tout cas tu as parfaitement bien dormi dans ses bras, ils sont tellement confortables. Il est tellement parfait… Mais tu ne traines pas trop longtemps dans le lit, tu finis par te lever, parce qu’il est l’heure d’aller en cours et que tu as une journée assez chargée aujourd’hui, plein de devoirs à rendre, quelques examens. Tu sens que tu vas être épuisée quand tu vas rentrer. Peut-être que tu vas même t’octroyer une petite sieste en attendant que Robin rentre du travail. Comme tous les jours, c’est ton chauffeur qui t’emmène en cours. Tu te donnes à fond comme à chaque fois et tu sais que tu as brillé dans toutes tes épreuves. Tu es très fière de toi mais aussi épuisée. Physiquement et mentalement surtout. Tu n’as pas pris une seconde de la journée, même pas pour envoyer un petit message à Robin, ce que tu fais chaque midi normalement. Mais ce midi tu as grignoté sur le pouce tout en relisant tes notes une dernière fois avant ton examen. Un examen très important, puisqu’il représente un gros coefficient. Quand tu arrives devant la porte d’entrée de la maison, tu te dis que tu vas pouvoir enfin te reposer un peu, tu te vois bien t’allonger devant la télévision ou juste écouter un peu de musique. Mais quand tu pousses la porte, tu oublies ta fatigue, tu oublies la sieste. Parce que sous tes yeux se déroule le plus beau spectacle que tu aies jamais vu. Robin en sueur, torse nu. Tu marques une pause, vos regards se croisent. Et tu te mords la lèvre sans même t’en rendre compte. Tu ne dis rien, pas un mot, rien du tout. Alors que tu t’avances vers lui. Tu n’en peux plus d’être privée de sexe et lui il se balade comme ça sous tes yeux ? Comment tu ne veux pas craquer ? Tu t’avances d’un pas décidé, tu n’hésites pas une seule seconde alors que tu lèves les mains pour saisir son visage et l’embrasser à pleine bouche. Tu t’en fous qu’il soit tout transpirant, tu colles ton petit corps au sien et ta langue vient déjà caresser la sienne. Tu lui offres un baiser fougueux, un baiser brûlant, un baiser qui témoigne de ton envie de lui et de ton impatience qui grandit de jour en jour.
JOUR 3
Cette fois c’est toi qui te réveilles la première. Tu restes à l’observer quelques minutes, tu regardes chacun des traits de son visage. Il est beau aussi quand il dort. En fait Robin, il est beau, peu importe la situation. Tu restes un moment, rêveuse, à le regarder, à l’admirer plutôt, t’as même envie de le toucher, de l’embrasser mais t’en fais rien pour le laisser dormir tranquillement. Tu te glisses hors du lit en douceur, tu ne prends pas la peine d’aller te doucher ou t’habiller tout de suite. Tu as enfilé un des tee-shirts de Robin la veille et tu adores sentir son odeur sur le tissu. Et il est assez grand pour retomber pile sous tes fesses. Tu as envie de profiter qu’il n’ait pas eu à se sauver de bonne heure pour pouvoir partager un bon petit déjeuner avec lui. Tu as envie de lui faire plaisir. Tu n’as pas cours ce matin, alors tu as tout ton temps. Tu te lances dans la préparation d’un petit-déjeuner bien copieux. Tu ne fais rien de bien difficile, pas de pancakes par exemple, parce qu’il ne t’a pas encore appris à réaliser la pâte. Alors tu coupes des fruits pour faire une salade de fruits bien généreuse. Tu commences déjà à faire couler le café et tes écouteurs dans les oreilles, tu remues vivement les fesses tout en cuisinant avec minutie. Tu chantonnes alors que tu laves et que tu coupes les fruits, que tu les mets dans le saladier. Tu coupes également des tranches de pain que tu mets dans le grille-pain afin de vous faire des tartines. Tu prépares tout ça en chantonnant et en dansant, tu ne sens pas que le tee-shirt remonte un peu et qu’on peut voir le bas de tes fesses. T’es trop concentrée aussi dans ce que tu fais pour entendre ou sentir qu’il y a un peu de mouvement derrière toi. Toi tu veux juste préparer le petit-déjeuner parfait pour faire plaisir à Robin. Et puis t’as besoin d’évacuer un peu d’énergie parce que tu commences à trouver le temps longs, c’est le troisième jour, tu espères que ça ne va pas s’éterniser encore très longtemps.
(c) oxymort
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Je dirais plutôt que j'aime un peu trop ... Quand tu lui réponds sans l'ombre d'une hésitation. Un petit sourire des plus satisfaits au coin des lèvres. Tu aimes d'ailleurs de plus en plus les choix de tenue qu'elle fait. Parce qu'elle ne semble plus vraiment hésiter à enfiler des fringues qui en dévoilent pas mal de son joli corps. T'es d'ailleurs attiré par elle comme un papillon par la lumière. T'es déjà à t'approcher d'elle et à lui proposer tes mains pour l'aider à se relever. Conscient qu'elle doit être dans cette position depuis assez longtemps pour que ses muscles se plaignent et lui fassent la vie dure. Tu laisses entendre un "hm" que tu étouffes contre ses lèvres douces que tu embrasses tendrement. Ca doit bien faire cinq minutes que tu j'te regarde jardiner. Que tu lui avoues, taquin. Parce que tu ne sais pas si l'idée d'être ainsi observée sans qu'elle ne s'en rende compte, lui plaise vraiment. Tu sais que ça peut être un peu gênant. Et ce, peu importe la relation qui est la votre désormais. Et en même temps, tu ne peux pas vraiment t'en empêcher. Elle est trop jolie pour que tu puisses t'en empêcher. M'en fous ! Que tu marmonnes contre ses lèvres que tu ne veux plus quitter des tiennes. Tu te fous pas mal de la terre qui risque de tâcher tes vêtements. T'as beaucoup trop envie de l'avoir contre toi. Tu grondes quand elle te propose de l'accompagner dans la cabine de douche. T'es forcément très tenté par cette idée. Mais tu sais que si tu fais ça, tu vas craquer et te perdre entre ses cuisses. Alors tu prends surtout ton temps dans la cuisine. Tu prépares un petit repas. Avant de finalement grimper à l'étage pour la rejoindre dans la salle de bain. Là encore, tu passes surtout un peu de temps à l'observer. T'as vraiment l'air d'un sacré pervers. De plus en plus. Quand elle quitte la cabine de douche, tu lui offres d'ailleurs un petit sourire qui en dit long sur l'état dans lequel elle te met. Et tu ne manques pas de dévorer son corps nu du regard. Massage ? Que tu proposes innocemment.
▬ Jour 2.
Elle n'a pas eut le temps de t'envoyer un message au cours de la journée. Tu ne lui en veux pas et tu ne t'inquiètes pas. Quand bien même tu as eus le temps de guetter l'arrivée de ce texto. Tu sais que c'est une journée relativement éprouvante pour elle alors de toi même, tu n'envoies pas de message non plus. Tu prends ton mal en patience. Vous vous retrouverez plus tôt ce soir, puisque tu fais en sorte de te libérer plus tôt. Tu as d'ailleurs l'intention de l'accueillir pour lui demander comment s'est passée sa journée. Ce qui n'était pas tout à fait prévu, c'est le fait que tu l’accueilles encore en jogging et en sueur de ta "petite" séance de sport. Hey ... Que tu souffles d'une voix tendre, un grand sourire sur les lèvres. Tu t'apprêtes à l'interroger sur sa journée, mais son regard planté dans le sien te coupe tout à fait la parole. Tu peux sans mal lire le désir dans ses grands yeux de biche qu'elle garde rivés sur toi. Ton coeur s'emballe. Il se fait fou furieux dans ta cage thoracique. Et t'es tout bonnement incapable de t'en détourner quand elle s'approche de toi. Démarche assurée. Elle fonce droit sur toi, littéralement. Et ça t'excite beaucoup plus que tu ne pourrais l'imaginer. Beaucoup plus que tu ne pourrais le dire. Très vite, son corps fin se colle au tien et ses mains se posent sur ton visage. Elle ne tourne pas autour du pot. Elle t'embrasse à pleine bouche. De quoi t'arracher un grognement animal. Tu t'emballes en retour, bien sûr. Tes mains se posent sur sa chute de reins pour attirer plus encore son corps au tien. Tu lui rends son baiser avec la même fougue passionnée. Vos langues se font autant l'amour que la guerre, pour ne pas changer. Mais c'est de façon presque inconsciente que tu la fais ensuite reculer. Et quand son corps rencontre le guéridon de l'entrée, tu l'attrapes par la taille pour la soulever de terre et la flanquer directement dessus. Ses cuisses écartées entre lesquelles tu loges ton bassin pour te frotter à elle, mine de rien.
▬ Jour 3.
Tu es seul dans le lit. T'en es suffisamment conscient pour rouler sur celui ci et t'allonger sur le flanc. Dos à la place désormais vide. Vous vous endormez dans les bras l'un de l'autre tous les soirs désormais. Et vous ne bougez que très peu au cours de la nuit. Ce n'est finalement que le matin que vos corps s'éloignent l'un de l'autre. Tu es rentré en pleine nuit ce matin alors c'est toi qui es venu te coller à elle. T'enrouler autour d'elle même, littéralement. Besoin de sa chaleur, de sa douceur, de son parfum délicat qui emplit tes narines quand tu perds ton visage dans ses longs cheveux clairs. Tu n'as aucune idée de l'heure qu'il est quand tu émerges enfin. Mais t'es bel et bien seul. Alors tu ne tournes pas longtemps dans tes draps. Tu quittes le lit, uniquement vêtu d'un caleçon et tu rejoins la salle de bain pour te laver le visage et les dents. Le temps à ton érection matinale de redescendre surtout. Il ne manquerait plus qu'elle trouve un moyen de t'exciter de bon matin, pour que tu perdes tout à fait le contrôle ... Et c'est justement ce qui arrive. Quand tu débarques dans la cuisine, c'est pour trouver ses jolies petites fesses. Dévoilées par le tee shirt t'appartenant qu'elle a enfilé pour dormir. Tu t'approches d'elle en silence. Et ne dévoiles ta présence que lorsque tu viens te coller à elle. Ton bassin à peine vêtu, directement contre ses fesses. Et tes mains sur son ventre plat. C'est bien vrai que je craque pour tes jolies petites fesses... Que tu viens grogner d'une voix chaude, à son oreille.
C’est la première journée que tu as passée sans lui, depuis que vous vous êtes rabibochés, et il t’a horriblement manqué. Donc bien sûr, tu as un grand sourire sur ton visage quand tu le vois. Tu es vraiment heureuse. Et tu l’es encore plus quand il t’avoue beaucoup aimer ta tenue. Tu prends un petit air de chipie, petite moue et tête penchée sur le côté. « Je vais m’habiller plus souvent comme ça alors… » Tu ne te vois pas aller en cours dans cette tenue, mais pour rester à la maison avec Robin, ce sera sans problème. Premier baiser de la jouée et tu te rends compte à quel point ses lèvres t’avaient manqué, tout comme ses mains, lui, tout entier t’a manqué. Tu prolonges ce doux et tendre baiser qui te requinque d’un coup. « Han mais c’est pas très correct d’observer les gens à leur insu… » que tu souffles, avec toujours ce petit sourire aux lèvres. Tu adores ça en fait. Tu adores qu’il te regarde. Pourtant tu es le genre de personne qui aime passer inaperçue, mais le regard de Robin a beaucoup d’importance pour toi. S’il prend du plaisir à t’observer c’est que tu lui plais. Bon, tu n’as plus vraiment de doutes à ce sujet, parce que, ça se voit quand même assez clairement que tu lui plais, mais ça te fait toujours plaisir. Et son ton ronchon te fait rire doucement. Alors tu y vas franchement, tu passes tes bras autour de son cou et tu reviens capturer ses lèvres pour lui offrir un autre baiser tendre. L’un des premiers de la longue liste qui va suivre. Quand tu pars en direction de la salle de bain, tu espères qu’il va t’y rejoindre, mais tu as peu d’espoir, ça ne fait qu’un jour, tu sais qu’il veut encore attendre et tu sais que si vous vous retrouvez dans la douche, tous les deux entièrement nus, vous n’arriverez pas à vous contrôler. Et c’est bien pour cette raison que tu aimerais qu’il te suivre. Tu profites du contact de l’eau bien chaude, tu masses longuement ton cuir chevelu et tu soupires même d’aise, tellement cette douche te fait du bien. Quand tu sors de la cabine, tu sursautes en voyant Robin à l’entrée de la salle de bain, tout sourire. Tu ris doucement puis tu te rends compte que c’est la première fois que tu te retrouves nue, debout face à lui, en pleine lumière. La seule fois où tu as été nue en sa présence, c’était lors de votre première nuit ensemble, quand tu étais allongée dans son lit, dans la pénombre. Et là, tu es nue, de bout, trempée, tes cheveux dégoulinent sur ton corps. Et il a ce petit sourire Robin, ce petit sourire qui te donne très très chaud. Tu sens cette petite sensation très agréable dans le ventre, comme lorsqu’à chaque fois qu’il t’a regardée avec autant d’intensité. Tu finis par réagir et par prendre une serviette pour l’enrouler autour de ton corps. « Oui, avec plaisir… » Que tu réponds tout en te séchant un peu les cheveux pour que l’eau n’en coule plus. Tu t’approches enfin de Robin et tu fais courir tes doigts le long de ses bras. « Tu vas m’avouer que tu as une salle de massage ? » demandes-tu d’une petite voix taquine.
JOUR 2
Tu ne t’attendais pas à un tel spectacle en rentrant des cours. Tu ne t’attendais même pas à ce que Robin soit déjà rentré à la maison. En temps normal il rentre toujours bien plus tard. Et dans une situation normale, tu te serais sûrement jetée dans ses bras pour lui réclamer beaucoup de câlins, de baiser, le tout dans une immense tendresse. Mais là rien n’est normal. Parce que tu retrouves face à un homme, torse-nu, le corps parfait recouvert d’une fine couche de sueur qui fait briller son corps d’Apollon et le rend encore plus parfait. Et toi toute cette journée, elle t’a mise un peu les nerfs à vif. Même si tu as réussi tous tes exams, tu as dû rester concentrée toute la journée. Tu n’as soufflé que lorsque tu étais dans la voiture. T’as besoin d’évacuer tout ton stress. Et Robin vient de te donner une sacrée opportunité là. Tu ne lui réponds même pas, tu fonces sur lui. Et quand tes mains se posent sur son visage et que ton corps se colle au sien, tu soupires. Le soulagement que tu ressens n’est pas descriptible. Tu viens plaquer tes lèvres aux siennes pour échanger un baiser fougueux, sensuel. Deux jours. Deux jours et t’en peux déjà plus. Comment tu vas tenir s’il décide d’attendre une semaine, voire plus ? Alors tu te perds contre sa bouche, ta langue se perd dans sa bouche. Tu te laisses faire quand il te fait reculer jusqu’à ce que tes reins cognent dans un meuble, tu ne sais même pas lequel, tu es bien trop occupée à l’embrasser. Ton corps se soulève, tes bras glissent un peu autour de son corps en sueur et ça t’excite encore plus. Machinalement, tu resserres tes jambes autour de sa taille et quand tu le sens se frotter à toi, tu soupires bruyamment contre ses lèvres. Allez, cette fois c’est la bonne. Faites que ça soit la bonne… Tu ne peux pas t’empêcher d’espérer. Il ne peut pas ne pas craquer, là, il en a envie, tout autant que toi. Tu le vois, tu le sens surtout quand il se frotte à toi. Tu t’écartes de ses lèvres pour déposer une pluie de baisers sur son visage, tu suis la ligne de sa mâchoire et tu perds ton visage dans son cou que tu embrasses, que tu lèches et que tu mordilles. Tandis que tes doigts s’enroulent autour de ses mèches blondes. D’une voix cassée par le désir, tu souffles près de son oreille, un petit sourire aux lèvres. « Hey… »
JOUR 3
Tu essayes d’être de plus en plus active à la maison. Parce que tu as envie de te rendre utile, parce que tu sais que ça fait plaisir à Robin de voir que tu te sens concernée par ce qu’il se passe chez lui, chez vous et surtout parce que tu as besoin de t’occuper pour ne pas trop penser. Parce que c’est le troisième jour. Et clairement tu n’en peux plus. Hier soir quand tu t’es couchée seule dans le grand lit, tu as repensé à votre première et unique nuit d’amour. Et ça t’a beaucoup trop excitée. Tu as dû aller prendre une douche froide pour te calmer et tu as vraiment eu du mal à t’endormir. Et quand Robin est près de toi, c’est encore pire. Surtout quand il est peu habillé. T’as donc besoin de faire quelque chose, de t’occuper le corps et l’esprit. Alors tu te lances dans la préparation d’un gros petit-déjeuner. Tu deviens limite hyperactive à toujours vouloir bouger faire quelque chose. Ça n’entache pas ta bonne humeur pour autant. Parce que, à part ça, tout va pour le mieux avec Robin, vous êtes complices, toujours pleins de tendresse l’un envers l’autre. Alors tu danses et tu chantonnes. Et tu ne l’entends pas s’approcher de toi. Tu sais qu’il est là que lorsqu’il se colle contre ton dos. Un grand sourire illumine ton visage. « Mais dis donc t’es un pro de l’infiltration toi… » Que tu plaisantes en faisant référence aux nombreuses fois où il te surprend. Et pour lui répondre tu remues un peu les fesses contre son bassin. Après tout, il n’y a pas de raison qu’il y ait que toi qui sois toute excitée, et puis c’est lui qui veut attendre pas vrai ? Alors tu ondules exagérément les hanches pour bien te frotter à lui. « C’est vrai ? Je crois qu’elles t’aiment bien aussi… » que tu souffles d’une voix chaude. Tu laisses ce que tu étais en train de faire, tu relèves un bras pour le passer derrière sa nuque et tu relèves la tête en la tournant sur le côté pour pouvoir embrasser l’arête de sa mâchoire. « Tu as faim ? » Toi en tout cas, tu meurs de faim, mais il n’y a rien sur ce plan de travail qui ne puisse la rassasier…
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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Ce n'est pas toi qui iras te plaindre si l'envie de porter ce genre de tenue assez mini, lui prend. Au contraire, tu ne pourras qu'apprécier la chose. Parce qu'elle est diablement sexy Mia, tu ne peux pas le nier. Et tu oses espérer qu'elle s'en rend de plus en plus compte. Mais surtout, pas au point de vouloir tester ses charmes sur d'autres que toi. Ce dont tu doutes. Mais quand même, la crainte pourrait finir par arriver. Parce qu'elle n'a jamais eut l'occasion de réaliser l'étendu de son pouvoir sur la gente masculine, elle qui était encore adorablement vierge quand vous vous êtes connus. Mia elle n'est qu'à toi et ça te plait de façon relativement démesurée. Oh oui je veux ! Que tu confirmes sans te faire prier, concernant sa soudaine envie de porter plus souvent des tenues de ce genre. Tu sais qu'elle en possède pas mal dans son dressing pour le moins impressionnant. Tu sais qu'elle n'aura donc aucun mal à trouver de quoi faire. Soudainement bien câlin, tu la serres tout contre toi et lui offres une étreinte tout à fait innocente. Tu l'embrasses encore, surtout. Parce que t'es tout bonnement incapable de te passer de ça. De ses baisers aussi tendres que brûlants. Aussi doux que passionnés. Et elle te les rend bien pour le coup. Elle qui s'amuse de ta réaction quand tu marmonnes dans ta barbe parce que tu ne veux pas que la terre sur ses mains et ses fringues, soit un frein pour ça. Parce que c'est correct d'être aussi jolie et aussi sexy en toutes circonstances ? Que tu fais mine de râler en retour. Avant de l'inciter à filer direction la douche. C'est compliqué de résister à la tentation de la suivre pour te perdre tout contre elle sous l'eau chaude. Mais tu sais que c'est un mal pour un bien. Tu sais que tu ne peux te permettre de faire ça, sous peine de craquer beaucoup plus tôt que prévu. Tu ne veux pas faire ça. Alors tu passes le temps en préparant un repas que tu n'auras plus qu'à réchauffer. Avant de la rejoindre. Tu te pointes dans la salle de bain sans prendre la peine de prévenir. Et tu l'observes autant que tu le peux. Jusqu'à la découvrir pleinement nue et trempée, quand elle quitte la cabine de douche Si elle est surprise au point de sursauter dans un premier temps, très vite elle rit. Toi, un peu moins. Tu te tends à mesure que ton regard glisse sur ses courbes découvertes. T'as une envie furieuse de glisser ta langue sur cette peau caressée par de fines gouttes d'eau. A défaut, tu parles massage. Tu ne détournes pas le regard quand elle enroule une serviette autour de son corps fin et en prend une autre pour se sécher les cheveux. En revanche, quand elle s'approche et fait courir ses doigts sur tes bras nus, tu fermes les yeux et laisses entendre un sourire aussi ravi que torturé. Hm pas du tout ... Va falloir faire ça sur notre lit, à l'ancienne. Tu entrouvres les paupières pour couler un regard coquin sur elle. Mais c'est une bonne idée. Je ne savais pas en quoi transformer ton ancienne chambre ... C'est surtout que des chambres d'amis, il y en a bien assez comme ça. Enfin tu te remues. Tu l'attrapes par la main pour rejoindre la votre de chambre. Et parce qu'hier tu m'as parlé massage, j'ai investis ... Tu sors une huile de massage de la table de nuit. Et pour le coup, c'est un réel investissement. Ces trucs là coûtent un bras. D'autant plus que tu as, évidemment, choisis la meilleure qui soit. Qui imprègne suffisamment la peau pour ne pas être salissante et qui ne collera pas aux draps non plus. Tout un art apparemment. Je te préviens, je suis novice en massage. Mais très inspirée par elle.
▬ Jour 2.
Tu ne t'attendais pas à ce que ton corps luisant de sueur, lui ferait un tel effet. Tu sais que ça peut avoir un petit quelque chose de très sexy au premier abord. Mais tu ne pensais pas que ça fonctionnerait aussi fort sur elle. Au point de la faire réagir au quart de tour. Tu la vois s'approcher, sans ciller, sans avoir l'air hésitante, sans trembler, sans détourner le regard. Et quand elle est à ta hauteur, c'est pour t'offrir un baiser des plus fougueux. Auquel tu réagis au quart de tour. T'es en train de vriller tout à fait. Tu peines à faire la part des choses et même à te rappeler que tu es supposé continuer de lutter de toutes tes forces. T'es déjà en train de l'asseoir sur un meuble pour te frotter à elle. Un vrai pervers incapable de se contrôler. Tu sens ses bras autour de toi, ses mains sur ta peau, sa langue gourmande qui se frotte sensuellement et fiévreusement à la tienne. Et tu n'en peux vraiment plus. Tu fermes les yeux et laisses entendre un profond grognement quand elle entreprend de déposer une pluie de baisers sur ton visage. Bien sûr, tu te laisses faire sans rechigner. Les yeux clôt et un sourire bienheureux accroché à tes lèvres. Tu gémis tout à fait quand elle perd son visage au creux de ton cou pour malmener avec tendresse ta peau plus que réceptive. Qu'est-ce qui vient de se passer ? Que tu fais mine d'interroger pour lui signifier à quel point t'es le premier surpris par l'escalade de la passion et de la tension entre vous. J'ai l'impression d'être une bombe à retardement avec toi ...
▬ Jour 3.
Tu adores quand tu la surprends en train de chantonner, ta jolie Mia. Parce que ça signifie qu'elle est de très bonne humeur. Et toi, si elle est de bonne humeur, t'es tout simplement heureux. Alors tu ne te fais pas prier pour t'approcher d'elle par derrière et pour venir te coller à son corps des plus tentants. Plus tentant encore, à cause de ce tee shirt qui ne dissimule plus grand chose quand elle tend les bras ou remue de trop et que le tissu remonte pour dévoiler ses fesses. Un vrai prédateur qui attend le bon moment pour sauter sur sa proie. Que tu lui réponds chaudement, au creux de l'oreille. En attendant, c'est la proie qui se joue du prédateur. Elle n'hésite pas à frotter ses adorables fesses contre son bas ventre. De quoi faire réagir ton corps au quart de tour. C'est toi qui as commencé. Et c'est toi qui repousses le moment fatidique. Mais quand même. T'es en train de devenir dingue. Attend que je m'occupe d'elles ... Que tu grognes en lui répondant par un petit coup de reins provocateur et évocateur. Tu la laisses remuer tout contre toi. Enrouler un bras autour de ta nuque et déposer un baiser sur ta mâchoire. De toi ? Toujours. Réponse tout aussi provocatrice que l'ensemble même de la situation. Il n'empêche qu'il te faut faire l'effort de reculer ton bassin pour éviter de perdre tout à fait le contrôle. Tu nous préparais un petit déjeuner ?
Tu prends notes en hochant la tête d’un air sérieux. De toute manière, tu comptes user de toutes les stratégies pour le faire craquer le plus vite possible. Alors à partir de maintenant, dès que tu rentreras à la maison tu enfileras une petite tenue qui semble tant lui plaire. Et à force que peut-être qu’il craquera… Tu l’espères en tout cas. Tu te perds dans ses bras, dans ce baiser langoureux et tendre. Tu prends le risques de salir ses vêtements mais tant pis, ça te fait tellement de bien ce genre d’étreinte, surtout après toute une journée passée loin de lui. T’es en train de devenir accro, une vraie droguée. Et si ce matin tu ressentais une grande tristesse en te retrouvant seule dans la maison, tu comprends que ça vaut le coup, parce que quand vous vous retrouvez le soir, c’est magique. Tu ris doucement, près de ses lèvres, ça te fait toujours autant plaisir quand il te complimente sur ton physique. Parce que tu n’es pas encore totalement sûre de toi, de tes capacités de séduction. Et tu as du mal à te voir comme une femme sexy. Alors bien sûr quand il te le dit, que tu es sexy pour lui, tu te sens un peu confiante. « Je fais pas exprès…» que tu souffles d’une toute petite voix toute mignonne, avec ta petite moue adorable, celle qu’il adore. Parce qu’il te l’a dit, il adore quand tu joues les innocentes, alors tu ne vas pas t’en priver. Mais c’est pas un regard innocent que tu lui lances avant de partir pour prendre une douche. Et son regard à lui est tout sauf innocent quand il t’observe quand tu sors de la cabine de douche. Tu n’es pas super à l’aise encore pour te balader toute nue devant lui. Et ton cœur s’emballe un peu quand tu vois ses yeux glisser le long de ton corps nu. Tu ne peux pas t’empêcher de te demander si ça lui plait, si tu lui plais. Tu penses que oui. Et après t’être séchée les cheveux tu le suis dans votre chambre. « Ah oui, bonne idée. Elle ne sert plus à rien maintenant. » Parce que tu comptes passer toutes tes nuits dans le même lit que lui maintenant. Tu souris en voyant la bouteille d’huile de massage et tu hoches la tête. « Je vois que Monsieur pense à tout. » que tu réponds sur le ton de la plaisanterie. Tu hausses les épaules. « Je suis sûre que ça sera parfait, tu es très doué de tes mains… » Tu en as fait l’expérience… Et sans prendre le temps de trop réfléchir, tu laisses tomber la serviette à tes pieds. Un peu anxieuse tout de même, mais tu essayes de ne pas le montrer, pour avoir l’air sûre de toi. Tu t’avances lentement vers le lit et tu t’y allonges sur le ventre, le cœur tambourinant ta poitrine. « J’ai mal partout, absolument partout… » Que tu souffles en croisant les bras et en posant ta tête dessus.
JOUR 2
C’est la première fois que tu t’emportes autant. Tu ne réfléchis pas une seule seconde, tu écoutes tes envies, c’est comme une pulsion. Ton corps est attiré par le sien, tu ne peux rien y faire. Alors tu avances machinalement vers lui et tu t’empares de ses lèvres. T’as besoin de le sentir, de le toucher. Tu veux qu’il te touche aussi. Et vous vous retrouvez embarqués dans une étreinte passionnée et brûlante. Tu ne cherches pas forcément la tendresse là, c’est de la passion que tu veux. Et Robin il est réceptif, il te témoigne toute sa passion en t’entrainant jusqu’au guéridon et en te soulevant rapidement. Tu te perds dans son cou et quand tu entends son gémissement, tu sens ton bas-ventre se contracter. Tu ne vas plus tenir, tu ne vas plus pouvoir te retenir, c’est trop dur. Tu resserres encore plus tes jambes autour de sa taille pour coller ton bassin au sien, tu regrettes là de porter un jean et non pas un bas plus léger, ça te permettrait de le sentir encore plus. Tu regrettes que vous soyez habillés et que vous ne puissiez vous unir complètement. Tu regrettes de devoir attendre, encore et encore. A bout de souffle, la palpitant qui s’emballe, tu caches ton visage dans son cou. Tu tentes de reprendre ton calme et ton souffle, mais ce n’est pas évident. « Il vient de se passer que te voir comme ça m’a rendue folle…» Tu frottes ton nez contre son cou et tes doigts caressent son dos avec délicatesse. Le désir est tellement intense que ça en devient presque douloureux de ne pas pouvoir le satisfaire pleinement. Tu fermes les yeux. « Et tu n’imagines même pas à quel point je suis prête à exploser… » Tu remontes tes mains dans sa nuque, tu t’y agrippes et tu remues à ton tour le bassin pour te frotter à lui. Tu redresses ton visage, tu plonges ton regard dans le sien, il est plus sombre que d’habitude, tes grands yeux brillants ont pris une teinte plus sombre, à cause du désir. « Fais-moi l’amour maintenant… » que tu le supplies presque.
JOUR 3
Vous arrivez à un stade où vous croiser provoque chez vous des réactions vraiment extrêmes, vous n’arrivez plus à vous regarder sans avoir envie de vous toucher. Tu n’arrives plus à contrôler tes pulsions, il n’y a qu’à voir comment tu as réagi la veille en le voyant torse-nu, en sueur. Alors quand tu le sens dans ton dos, son bassin contre tes fesses, bien sûr que tu imagines tout de suite que ça te ferait s’il te faisait l’amour là maintenant, dans la cuisine. Et ses paroles ne font que te donner encore plus chaud. Tu remues encore plus tes fesses pour te frotter à lui, tu veux le sentir durcir contre toi. Même si en faisant ça tu prends le risque de ne plus réussir à te contrôler. « Qu’est-ce que tu attends alors ? » Tu demandes que ça qu’il te saute dessus, qu’il te saute tout court en fait… Et tu lâches un petit gémissement quand il te donne un coup de reins, tu te mords la lèvre. Ta voix devient rauque, à cause du désir. « Occupe-t-en maintenant alors, elles sont toutes à toi…» Que tu souffles d’une voix brûlante. Bizarrement tu n’as plus du tout envie de manger ce petit-déjeuner, c’est lui que tu veux dévorer maintenant, juste lui. Et sa réponse ne fait qu’augmenter ta faim. Mais quand il se recule, tu fais une petite moue. Tu baisses la tête en soupirant. Tu commences vraiment à te demander ce qu’il attend pour passer à l’étape supérieure. Tu sens que ta bonne humeur s’envole, parce que tu es trop frustrée. Mais tu n’as pas envie de gâcher votre matinée ensemble. « Oui, une salade de fruits et des toast, avec du café pour toi. J’aurais bien préparé des pancakes mais je ne sais pas faire la pâte. » Et parce que tu sais que si tu le regardes, tu risques encore plus de craquer, tu lui tournes le dos pour revenir à ta préparation. Tu soupires un bon coup. Si ça doit vraiment durer encore longtemps, tu ne sais pas si ça va pas finir par causer des tensions…
(c) oxymort
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Tu ne peux t'empêcher de gronder tout contre ses lèvres que tu n'as de cesse d'embrasser avec tendresse, quand elle se défend et te rappelle qu'elle ne fait pas exprès d'être aussi jolie et aussi sexy. Tu sais que c'est vrai. Tu sais qu'elle est juste naturellement comme ça et ce n'est vraiment pas fait pour te déplaire. Et toi non plus tu n'y peux pas grand chose si elle est à ce point parfaite. Tu n'y peux rien non plus si l'attraction entre vous est à ce point intense. Mais de ça non plus tu ne vas pas t'en plaindre. Quand bien même ça représente un vraie torture pour toi depuis que tu t'es décidé à résister aussi fort que possible à la tentation. Elle ne te rend pas la chose facile. Mais tu sais que c'est pour le bien de l'avenir de votre relation. Alors tu vas tenir bon coûte que coûte ! Même si tu fonds quand vos lèvres se trouvent de cette façon. Tu m'rends dingue quand tu fais ça ... Que tu grognes quand elle s'amuse à faire sa petite moue des plus adorables. Elle te fait totalement fondre. Mais c'est à un point où tu hésites fort entre la serrer contre toi pour lui offrir un câlin tendre au possible, la mordre tant elle te fait craquer et l'embrasser à en perdre haleine. Bref, comme d'habitude, elle te retourne le cerveau et toi même tu ne sais plus comment réagir. Tu ne sais même plus qui tu es quand tu vois le déferlement de sensations et d'émotions qui te submergent. Mais pour l'heure, tu profites surtout de quelques nouveaux baisers, avant de la laisser filer pour aller prendre une douche. Tu as quand même vite fait de la rejoindre dans la salle de bain pour lui proposer ce fameux massage que tu as promis. Qui sera d'autant plus intéressant que tu as prévu de l'huile de massage. C'est que j'ai pris très au sérieux ton idée des massages ... Que tu lui réponds d'une voix douce. Finalement elle se débarrasse de sa serviette et rejoint le lit. De ton côté, tu te débarrasses de ton polo pour être plus à l'aise. Tu prends le risque que vous ayez tous les deux trop de peau découverte. D'autant plus que, tout comme elle même a pu le faire quand vous étiez au bord de la piscine, tu viens t'installer à califourchon au dessus de ses fesses. Tu verses de l'huile dans l'une de tes mains et prends le temps de les frotter l'une contre l'autre, avant de les poser sur elle. Tu commences par ses épaules, que tu prends le temps de masser avec autant d'insistance que de douceur. Tes pouces appuient sur ses omoplates pour dénouer tous ses muscles. Et ensuite tu descends pour t'occuper du reste de son dos. Elle est bien assez étroite pour que tes mains puissent recouvrir de grandes surfaces et se placer approximativement de partout à la fois. Ainsi tes pouces se chargent de sa colonne vertébrale, de bas en haut puis de haut en bas.
▬ Jour 2.
C'est une vraie décharge électrique qui vient de péter dans l'ensemble de ton corps. Elle est partie du creux de tes reins. Et elle te provoque des pulsions folles. Qui t'ont poussé à l'embrasser avec cette fougue totalement folle. Déjà de base elle te rend bien trop fou. Mais à se jeter ainsi sur toi ... Tu n'es pas un surhomme non plus. Impossible pour toi de te contrôler complètement. Arrive forcément le moment où tu craques un peu. Tout en gardant dans un coin de ta tête que tu dois te maîtriser. Et le fait qu'elle se frotte à toi comme elle est en train de le faire, ne risque certainement pas de te calmer. Bien au contraire. Tu grondes tout bas. Tu vibres d'un désir totalement fou. Et tu souris un peu, parce que ça te fait un bien fou de la sentir te désirer à ce point. Elle te semble loin cette époque au cours de laquelle tu craignais de ne pas du tout être à son goût. Tu n'as plus le moindre doute désormais. J'aime que tu deviennes folle de cette façon ... Que tu ne peux que constater, le plus sincèrement et honnêtement du monde. Parce que c'est un fait. Elle est tellement sexy quand elle perd la tête de cette façon ... Elle s'enroule plus encore autour de toi et semble incapable de se retenir de se frotter davantage encore. Son bassin remuant pour sentir un peu mieux ton désir. Et quand vos regards se croisent, tu es relativement surpris de constater comme ses yeux ont foncé tout à coup. Pupilles dilatées, témoin d'un désir des plus violents. Que tu ne comprends que trop bien. Mia ... Encore quelques jours ... Juste un ou deux ... Toi aussi, tu supplies presque. Tu n'as pas envie qu'elle t'en veuille pour ça. Parce que le but n'est certainement pas de la rendre malheureuse et de la frustrer au plus haut point. Tu t'y prends peut-être mal mais ton but est vraiment de faire en sorte que ça fonctionne entre vous. Avant de vous perdre dans des étreintes fauves ...
▬ Jour 3.
Et tu n'es pas beaucoup plus décidé à craquer quand le troisième jour arrive. T'es pourtant en train de te frotter à elle comme un véritable affamé. Tu sais que ton corps chante des chansons radicalement différentes de celles que peut chanter ton esprit, à ta jolie Mia. Tu sais qu'au fond, elle commence à être suffisamment frustrée pour t'en vouloir peut-être un peu. Mais ce n'est pas du tout ce que tu penses. Tu es persuadé de faire ce qu'il faut faire. Et ça semble être la seule chose sur laquelle tu as encore un tant soit peu de contrôle en ce qui concerne votre relation. Parce que tu n'as rien contrôlé la première fois, quand elle s'est tirée. Et que tu ne contrôles rien du tout non plus en ce qui concerne tes sentiments pour elle qui ne font que grandir de jour en jour. T'es très tenté de répondre à ses petite supplications, même voilées. Pourtant tu n'en fais toujours rien. Et t'es certain de la voir se tendre quand tu te recules un peu. Quand elle comprend que tu n'es toujours pas décidé pour ça. Tu grimaces un peu quand elle t'offre une réponse tout ce qu'il y a plus claire, en prenant le soin de te tourner le dos. M'en veux pas Mia. C'est une torture pour moi aussi ...
Tu esquisses un petit sourire satisfait, tu aimes tellement l’entendre grogner de cette façon, tu ne sais que trop bien ce que ça signifie. Parce que tu le connais à force, tu arrives à déceler quelques petites réactions chez lui. Alors tu en joues, tu refais la même moue et tu pointes ton propre visage avec ton index ? « Quand je fais ça ? » Que tu demandes avec un air presque innocent mais avec l’ombre de ce petit sourire malicieux. Tu déposes un énième tendre baiser sur ses lèvres. « Je sais… C’est pour ça que je le fais souvent… » Que tu avoues sans te défaire de ton sourire et en frottant le bout de ton nez contre le sien. Après lui avoir offert une douce caresse sur le visage tu le laisses seul dans le jardin. Tu n’es pas peu fière du travail que tu y as accompli, encore une ou deux cessions de jardinage et ce sera vraiment très joli. Mais pour le moment tu as besoin de te détendre. Et ça commence avec une douche bien chaude et enfin un massage bien mérité. Un massage réalisé par Robin en plus… Tu souris, parce qu’une fois de plus il a cherché à te faire plaisir, ça arrive de plus en plus souvent. Il est tellement bienveillant et attentif à tout ce qui pourrait améliorer ton quotidien. Tu le regardes avec beaucoup de tendresse et un joli petit sourire. Ce n’est que de l’huile de massage en fait, mais c’est le fait qu’il ait pensé et qu’il ait pris le temps d’en acheter qui te fait plaisir. Même si avait été une huile bon marché, ça t’aurait fait autant plaisir. Tu t’allonges sur le lit après avoir laissé tomber sa serviette de bain. Couchée sur le ventre tu pousses un long soupir. Rien que le fait de t’allonger te fait beaucoup de bien. Et quand tu le sens s’installer sur toi, tu comprends que ça va être très dur de rester sage. Tu soupires quand ses mains rencontrent ta peau et tu gémis même un tout petit peu quand il appuie sur des zones bien endolories par tes heures de jardinage. « On dirait que tu as fait ça toute ta vie… » Que tu souffles d’une petite voix, paupières à moitié closes. Tu enlèves tes bras de dessous ta tête et tu les étends le long de ton corps. Une de tes mains s’aventure un peu alors que tu caresses l’une des cuisses de Robin. Tu remontes un peu pour arriver à ses hanches et tu tournes la tête le plus possible pour voir qu’il est torse nu. Tu grognes en laissant retomber ta tête contre l’oreiller. « Faut que tu arrêtes d’exhiber ton corps parfait… » Parce que tu n’en peux plus toi…
JOUR 2
Ce n’est que le deuxième jour et pourtant tu es à fleur de peau. Tu as l’impression de sombrer dans la folie quand tu te retrouves près de lui. Parce qu’il te fait perdre la tête, tu deviens folle de désir pour lui. Encore plus quand tu le vois tout transpirant et torse-nu. Et tu te retrouves bien vite emportée jusqu’au guéridon, les cuisses resserrées autour de sa taille. Ça devient une obsession. Tu n’arrêtes pas d’y penser et tu n’arrêtes pas de multiplier les tentatives de le rendre fou pour qu’il craque, comme toi t’as envie de craquer. Mais il est plus fort que toi à ce jeu-là Robin. Parce que même si là tu sens que c’est la bonne, que cette fois il ne va pas te frustrer et aller jusqu’au bout des choses, c’est encore la douche froide… Pourtant sa voix est brûlante, son regard est assombri par le désir. Tu sais qu’il a envie de toi. Mais il ne cède pas, pas encore. C’est trop tôt. Et même si tu ne peux pas cacher ta déception en soupirant et en baissant la tête, tu peux comprendre. Tu peux bien lui laisser quelques jours de plus. Tu appuies ton front au sien en soupirant. Le souffle court, le cœur battant très fort. Tu caresses sa nuque et tu soupires à nouveau. Tu ne lui en veux pas. Tu ne peux en vouloir qu’à toi-même en fait. Tu caresses sa nuque du bout des doigts d’un geste presque distrait. « Oui, je sais… Mais c’est une torture de devoir attendre… » Que tu souffles d’une voix plaintive. Parce que tu le désires tellement. Tellement fort. Alors tu caches ton visage dans son cou et tu soupires, toujours accrochée à lui. « Tu me fais perdre la tête… »
JOUR 3
Le troisième jour, ton état n’est guère mieux. Si en te levant tu étais de bonne humeur, prête à vous préparer un petit déjeuner copieux pour que vous puissiez partager un bon moment tous les deux, voilà que tu vas te mettre à broyer du noir, si ça continue. Ta bonne humeur s’est envolée. Tu n’en peux plus d’être repoussée sans cesse. Tu as l’impression qu’il ne te désire plus. Pourtant c’est contradictoire avec ce que son corps laisse penser. Mais tu préfères ne pas te retourner pour ne pas le regarder. Parce que tu sens les larmes qui te montent aux yeux. T’es sur les nerfs depuis trois jours. Au début, c’était supportable mais là ça va de plus en plus mal. Et tu as peur que ça finisse par ternir votre relation. Et c’est bien la dernière chose que tu souhaites. Tu te mords l’intérieur de la joue, tu pinces tes lèvres alors que tu termines de beurrer les toasts, sous le poids des nerfs et du stress, tu écrases même une tartine en deux. Tu la laisses tomber sur le plan de travail et tu files te laver les mains. Tu restes quelques secondes devant l’évier, tu essayes de te calmer pour ne pas t’emporter, parce que tu ne veux pas tout gâcher. Et tu te retournes pour lui faire face. « J’ai l’impression que tu ne me désires pas autant que moi je te désire… J’ai l’impression que t’as plus envie de moi. Qu’est-ce que j’ai fait ? » Que tu demandes d’une petite voix, au bord des larmes. Tu sais ce que tu as fait, tu as failli tout foutre en l’air. Mais tu t’es excusée non ? Combien de temps ça va durer ? Et puis tu ne lui en parles pas, mais tu n’arrêtes pas de te dire qu’il voit sûrement d’autres femmes et que c’est pour ça qu’il peut tenir si longtemps sans te toucher… Et ça, ça te brise le cœur.
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
T'es bien incapable de retenir un nouveau bref grognement qui en dit long sur l'état dans lequel elle te met, quand elle t'offre cette fameuse petite moue. Elle s'amuse à te provoquer et ce n'est vraiment pas fait pour te déplaire. Tout au contraire. C'est bien vrai que l'effet qu'elle a sur toi est saisissant. C'est bien vrai qu'elle te retourne toujours plus le cerveau et qu'elle fait battre ton coeur comme aucune autre n'a jamais su ni pu le faire. D'ailleurs, tu poses une main sur ton coeur quand elle t'offre une fois de plus sa petite moue légendaire en se montrant du doigt. Oh mon Dieu, encore ... Tu plaisantes ... N'empêche que t'es sérieux en même temps. Tu fais passer la chose avec une plaisanterie mais elle t'atteint vraiment en plein coeur Mia. Et plus encore quand elle t'offre cette fameuse petite moue. Parce que l'effet est saisissant et te touche réellement. Son innocence te rend de plus en plus mielleux et il n'y a rien que tu puisses faire contre ça. Surtout, tu ne le souhaites pas. Parce que tu aimes vraiment la façon rapide avec laquelle évolue votre relation. Tu sens que tu vas rapidement oublier d'avoir peur. Et elle conclut sa petite taquinerie en venant frotter son nez contre le tien. Non vraiment ... Comment tu es supposé ne pas craquer ? Et quand tu te montres incapable de faire autrement que de profiter de la vue de son corps nu, comment t'es supposé résister à l'envie de la prendre ? T'es vraiment intenable, c'est fou ... Et tu t'en veux un peu pour ça. Mais c'est plus fort que toi. Comme de te foutre torse nu pour être plus à l'aise et t'installer au dessus d'elle, totalement nue, pour la masser. Tu prends le temps de faire les choses aussi bien que possible. Tu veux lui faire du bien. Beaucoup de bien. Et à défaut de le faire en lui faisant l'amour, tu le fais de cette façon. Et ça ne lui déplaît apparemment pas du tout vu la plainte de plaisir qu'elle laisse très vite entendre. Il suffit de masser là où ça fait mal. Et de ne pas hésiter à y aller fort. Il ne s'agit pas de simples caresses. Le but est vraiment de dénouer ses muscles qui se sont forcément tendus tout au long de cette heure qu'elle a passé à jardiner. Tu laisses entendre un rire doux mais sincère quand elle te fait une remarque, après avoir découvert de ses doigts puis de ses yeux, que tu ne portais plus de haut. Attend ... Je fais déjà un effort dingue en ne dormant pas nu !
▬ Jour 2.
Tu as été surpris par la soudaineté avec laquelle elle s'est jetée sur toi Mia. A peine rentrée et les yeux à peine posés sur toi, elle accourait pour t'offrir un baiser des plus brûlants. Le genre que tu n'es vraiment pas prêt d'oublier pour le coup. Tu sais que c'est un peu de ta faute. Tu aurais du surveiller l'heure et quitter la salle de sport bien plus tôt. Tu aurais du prendre une douche et te rhabiller pour ne pas la tenter autant que tu la tente là. Tu sais que, tout comme toi, elle a la sensation que ces quelques jours s'étirent à l'infini pour en réalité être des semaines entières. Tu as l'impression de ne pas lui avoir fait l'amour depuis bien longtemps. Beaucoup trop longtemps. Après quelques mots soufflés du bout des lèvres, elle enfouit son visage au creux de ton cou. En retour, tu enroules tes bras autour d'elle et la serres tendrement contre toi. C'en est une pour moi aussi ... Mais je sais que ça aura valu le coup d'attendre un peu. Tu le sais aussi, non ? Tu me fais confiance ? Parce qu'il s'agit surtout de ça. Qu'elle veuille bien et parvienne à te faire suffisamment confiance pour se laisser aller à tout ça, sans trop paniquer et sans se poser mille questions. Bientôt, on sera incapables de se décoller l'un de l'autre ...
▬ Jour 3.
Tu n'aurais sans doute pas du t'amuser à ce petit jeu de provocations dès le matin. Tu ne l'as pas vraiment prémédité pour le coup. Comme un papillon attiré par la lumière, tu as été attiré par les jolies rondeurs de ses fesses et tu n'as pu t'empêcher de venir t'y coller, tout naturellement. Mais parce que tu finis par te reculer comme tu le fais à tous les coups depuis quelques jours, Mia se ferme. Elle te tourne le dos et semble refuser catégoriquement de te regarder de nouveau. Et tu peux sans mal voir et sentir qu'elle se tend de plus en plus. Il faut que tu prennes la parole et lui demandes de ne pas t'en vouloir, pour qu'elle daigne enfin pivoter et te regarder de nouveau. Tout en t'offrant une réponse. Qui te tend de la tête aux pieds toutefois. Mia ... Ca fait seulement quatre jours ... Et je passe mon temps à te le prouver que j'ai très envie de toi et que c'est compliqué pour moi aussi de me contenir ... Que tu ne manques évidemment pas de lui faire remarquer. Tu tâches de garder ton calme, parce que le but n'est pas de vous disputer. Surtout pour un truc pareil. Mia c'est "juste" du sexe.J'espérais qu'on pourrait construire notre relation sur d'autres bases ... Et tu ne pensais pas que ce serait toi qui jouerais ce rôle dans votre histoire. Tu ne pensais pas, surtout, que ce serait l'adorable et ancienne jeune fille vierge, qui aurait le plus de mal à se contenir. Il faut croire que tu t'es trompé sur toute la ligne. Et tu ne t'en plains pas vraiment, parce que ça veut quand même dire que tu ne seras pas à plaindre en ce qui concerne ta future vie sexuelle avec elle. Mais pour l'heure, tu aimerais éviter que vous ne vous disputiez pour un truc pareil ... Parce que votre relation vaut quand même plus que ça. C'est en tout cas ce que tu oses penser et espérer.
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