Tu sais qu’il faut que tu apprennes à être moins jalouse, à lui faire confiance et à te faire confiance. Il va falloir que tu fasses de gros efforts pour accepter que lui, contrairement à toi, ait eu une vie avant toi. Ce ne sera pas simple, parce que tu auras toujours cette petite crainte de ne pas le satisfaire autant que les autres femmes qui l’ont connu avant toi. Mais tu ne peux pas prendre le risque de le perdre juste pour ça. Tu t’en veux d’avoir réagi de manière aussi excessive mais tu as perdu la tête quand tu as entendu Rose le dire à haute et intelligible voix, qu’elle l’aimait et qu’elle avait couché avec lui. Le pire pour toi, c’est de savoir qu’il y a une autre femme qui est amoureuse de Robin. Au fond, ça ne devrait même pas t’étonner, Robin est parfait. N’importe quelle femme pourrait en tomber amoureuse. Et toi depuis plusieurs jours tu te tritures l’esprit en t’imaginant les pires scénarios, tu t’es montée la tête toute seule, une fois de plus. Et au lieu de lui en parler, comme tu avais promis de le faire, tu as tout gardé pour toi, tu as pensé que tu allais pouvoir supporter ce fardeau toute seule. Et c’est pour ça que t’étais si insistante sur le fait que vous ne couchiez pas ensemble. T’en avais envie, bien sûr, énormément, mais au fond tu pourrais te contenter de tous les moments tendres que vous avez passés ensemble. Seulement, Robin, il n’a pas compris que tu t’inquiétais, il n’a pas compris parce que tu n’as pas été claire avec lui. Et tu es presque là à lui en vouloir de ne pas l’avoir vu tout seul, alors que tu n’as pas le droit de lui en vouloir pour ça. C’est toi la fautive. Parce que t’as pas assez confiance en toi, et par conséquent t’as pas assez confiance en vous, en votre couple.
Et tu sens ton cœur se serrer très fort quand il évoque tes abandons, parce que c’est vrai, tu l’as abandonné, une fois déjà et là tu t’apprêtes à le refaire. A croire que ça ne t’a pas servi de leçon, pourtant ça souffert atrocement de ces quelques jours passés loin de lui. Tu t’es dit que plus jamais tu ne voudrais subir ça à nouveau. Alors pourquoi tu fais ça ? Même toi tu ne sais pas. Tu ne comprends pas pourquoi tu réagis de la sorte. C’est insensé. Tu baisses la tête, l’air coupable. Tu soupires. « Je ne veux pas t’abandonner… Je ne veux pas souffrir… » A chaque fois t’as fait pour te protéger, mais au final, tu en souffres encore plus. « Je ne veux pas t’abandonner… Je ne veux pas souffrir… » Tu soupires une nouvelle fois et tu lui avoues d’une toute petite voix. « Le truc c’est que j’ai besoin de toi pour ne pas souffrir… » Parce que sans lui tu es perdue, tu n’es plus rien, une coquille vide. Tu ne vois plus ta vie sans lui, c’est comme ça. Et parce que tu prends pleinement confiance du fait que tu as été trop loin, que tu lui as fait du mal et que tu ne peux te résoudre à ne plus l’aimer, tu te lèves. T’as besoin de le toucher mais tu n’oses pas, et il n’est pas réceptif quand tu poses une main sur lui. Tu sens à son regard qu’il est blessé. Tu as même l’impression de voir ses yeux briller. Tu aimerais te blottir contre lui mais ce n’est sûrement pas le bon moment, il n’en a sûrement pas envie. Et même quand tu lui avoues que tu ne peux pas partir, tu ne peux pas vivre sans lui, quand tu lui dis une fois de plus que tu l’aimes, il n’est pas réceptif. Et tu ne peux pas lui en vouloir même si ça te fait un mal de chien. Il ne va plus du tout te faire confiance. Tu as tout foutu en l’air Mia. Tu aurais dû te contenter de pleurer un coup ou même de faire comme si tu n’avais rien entendu. Tu aurais dû prendre sur toi et ne jamais lui dire à quel point ça t’affecte de l’imaginer avec d’autres femmes. Parce que t’as l’impression que c’est pas normal de réagir comme ça. T’as l’impression d’être la raison de tous vos problèmes et ça te pèse beaucoup.
Tu ne sais pas quoi lui répondre. Tu restes plantée devant lui, tu relèves tes yeux pleins de larmes pour le regarder dans les yeux, bien que tu te sentes très honteuse pour tout ce que tu vous fais subir. Tu aimerais lui dire que tu ne t’inquiéteras plus, que tu ne te poseras plus de questions, mais ce serait lui mentir, et tu ne veux pas, tu ne peux pas faire ça. « Le problème c’est que c’est nouveau pour moi. Je ne sais pas comment je dois faire, comment je dois réagir. Je ne sais pas si c’est légitime d’avoir peur que tu voies d’autres femmes que moi et d’avoir peur de ne pas te satisfaire autant que tes anciennes partenaires. Je ne sais pas si j’ai le droit de me poser toutes ces questions, si c’est normal…» Tu déballes tout, une nouvelle fois au bord des larmes. Tu pinces les lèvres pour retenir un nouveau sanglot, tu ne veux pas craquer, pas encore, pas maintenant. « Je ne supportes pas l’idée de savoir qu’une autre femme que moi te touche, t’embrasse… » Tu te passes la main dans les cheveux, nerveusement. « Quand j’ai surpris votre conversation, j’ai pas pu m’empêcher de vous imaginer ensemble et t’imaginer toi, lui dire les choses que tu m’as dites, l’embrasser comme tu m’embrasses… J’ai craqué… » Tu ne peux plus retenir tes sanglots cette fois, tu éclates, tu pleures à chaudes larmes et tu le regardes, les yeux pleins de désespoir. « Je veux pas être jalouse et t’étouffer. Mais comprends-moi. T’es le premier homme que j’aime, t’es mon premier dans tout. Je n’ai jamais vécu ça avant, alors je suis perdue. Qu’est-ce que je dois faire Robin ? » Entre deux sanglots, tu redemandes. « Qu’est-ce que je dois faire pour qu’on soit heureux ensemble ? Pour que TU sois heureux avec moi ? » Tu te frottes les yeux avant de poursuivre. « Je veux bien te dire toutes mes peurs, tous mes doutes, mais est-ce que tu ne vas pas finir par me trouver ridicule ou trop envahissante ? Est-ce que je suis censée te dire quand j’ai peur que tu ne m’aimes jamais comme moi je t’aime ? »
(c) oxymort
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Tu étais à deux doigts de te laisser bêtement aller à quelques larmes. Mais tu sens que c'est en train de redescendre et ça te soulage quelque peu. A part les yeux qui brillent encore un peu, tu peux sentir que la chaleur dans ta tête redescend et que ta gorge se détend petit à petit. En revanche, la douleur qui semble continuer d'émietter ton coeur meurtrie, est encore là. Et elle ne te plaît pas davantage. T'es à bout de souffle encore. Comme si tu venais de te taper un sprint en plein hiver et que le froid mordant était en train de s'en prendre à tes poumons et à ton coeur. Tu es faible. Ou juste totalement amoureux. Et encore paniqué à l'idée qu'elle puisse s'en aller et te planter là comme un crétin. Alors que tu ressens tant de choses pour elle. Alors que t'en es fou. Alors que tu sembles seulement manquer d'une certaine logique en matière de relations. Avec ce qui se fait ou non. Ce qui se dit ou pas. T'es un incapable quand il s'agit des relations humaines. Mais tu as envie de croire qu'elle va finir par s'en rendre compte Mia. Et, peut-être, commencer à se faire à l'idée. Et accepter le fait que parfois tu fais des erreurs simplement parce que tu ne vois pas que tu en fais. Parce que tu penses agir normalement alors que t'as tout faux. Comme ça a été le cas avec Rose. Tu n'aurais jamais du lui permettre de venir te rendre visite en sachant que vous avez couché une fois ensemble. Tu pensais juste que ça passerait sans que Mia ne l'apprenne jamais. Parce que ça n'a pas eut la moindre espèce d'importance pour toi. Tu ne pouvais pas savoir que les choses prendraient une tournure aussi affreuse.
Mais tu souffres aussi en étant avec moi ... Que t'es bien obligé de lui faire remarquer. Que ça te plaise ou non. Et pour le coup, non, ça ne te plait pas du tout. Mais c'est un fait contre lequel tu ne peux rien faire. Tu le vois bien qu'elle souffre par ta faute. Que tu le fasses exprès ou pas, arrive toujours un moment où elle souffre. Comme là alors que les larmes n'ont pas même encore séché sur ses joues. Tu restes immobile quand elle s'approche davantage de toi et pose une main sur ton bras. Tu meurs d'envie de lui rendre son geste et même, tout naturellement, de la prendre dans tes bras. Bien sûr que t'as envie de la câliner aussi fort que possible. Et tendrement à la fois. T'as envie de perdre ton visage dans ses cheveux démesurément longs. T'as envie de déposer tes lèvres sur la peau humide de ses joues. T'as envie de la retrouver plus fort que jamais. T'as envie de lui faire de folles promesses. De lui dire que tout ira bien entre vous, que tout ça ce n'est pas grand chose et que vous passerez par dessus sans mal. T'as envie de lui dire ça et bien d'autres choses encore. Mais t'es de plus en plus craintif et hésitant à l'idée de commettre un énième faux pas et de la blesser encore. Tu ne veux pas faire de promesse que tu n'es pas certain de pouvoir tenir. Et tu n'as aucune idée de quoi sera fait demain. Alors tu ne vois pas bien comment tu pourrais lui faire la promesse que tout ira toujours bien désormais. Tu n'es pas devin. Malheureusement. Et tu n'as apparemment pas le contrôle sur grand chose non plus. Vu la tournure que tout ça a pris. Je te rappelle que c'est nouveau pour moi aussi ...
Parce qu'elle a tendance à l'oublier Mia. Tu as eus de nombreuses partenaires sexuelles au cours de ta vie, certes. Mais tu n'as jamais été amoureux. Tu n'as jamais ressenti la moindre tendresse sincère pour la moindre femme. Rien d'autre qu'une pure amitié plutôt. Comme ça a été le cas pour Rose par le passé. Mais même ça, ça vient de connaître une fin tragique et violente. Tu craques de façon immédiate quand elle éclate de nouveau en sanglots. T'as vite fait de te rapprocher suffisamment d'elle pour pouvoir enrouler tes bras autour de son corps secoué par les larmes incessantes et pour la serrer fort contre toi. Et tant pis si elle même a ravivé tes craintes et tes peurs concernant votre relation. Tant pis si, de nouveau, elle te pousse à tout remettre en question ou presque. Tu ne supportes pas de la voir dans cet état. Elle continue de souffler des mots qui te font mal. Elle ne te blesse pas. Mais ses craintes te font peur. Parce que tu doutes d'avoir la capacité à la rassurer comme il le faudrait et comme elle le mérite. Je suis heureux avec toi ... tellement heureux ... Que tu réponds doucement. Sauf quand tu paniques, que tu me repousses et que tu parles rupture. Mais ça, c'est évident. Avec douceur, tu recules juste assez ton visage pour pouvoir poser ton front contre le sien et loger tes mains sur ses joues pour t'assurer qu'elle reste tout à fait connectée à toi et aux mots que tu vas souffler. Malgré ses larmes, malgré sa douleur persistante. Je n'ai ni touché, ni même désiré, une autre femme que toi depuis que t'es ici. Je vais pas te mentir ... Avant ton arrivée j'étais loin de penser à la fidélité. Je ne pensais même pas sentiments ... Mais t'es arrivée et t'as tout changé Mia. Je ne sais pas comment te le dire pour que tu me crois. Mais c'est vrai. Tu retrouves le silence quelques secondes. Le temps de reprendre le souffle et de trouver de nouveaux mots à lui offrir. Tu penses vraiment que j'ai pu avoir ce genre de mots et de gestes pour une autre ? Si c'est le cas, c'est soit qu'elle ne t'a pas du tout cerné, soit qu'elle n'a vraiment pas la moindre confiance en toi.
T’es horriblement mal. Tu as horriblement mal. Parce que dans ses mots à lui, tu ressens aussi qu’il est aussi mal que toi. Et si c’est le cas, c’est que tu t’es lourdement trompée. Tu pensais qu’il était juste attaché à toi, enfin, surtout à ta présence. Tu ne pensais pas que le fait que tu partes puisse à ce point le toucher. Tu ne sais pas si tu es juste aveugle, ou idiote, ou les deux. Mais tu n’arrives pas vraiment à savoir ce qu’il ressent pour toi Robin, tu n’arrives pas interpréter les signes. Parce que lui, il ne te dit pas vraiment les choses, et tu sais que c’est parce qu’il n’est pas à l’aise avec les sentiments. Mais souvent tu te demandes ce qu’il pense vraiment de toi. Tu remets tout en doute parce que tu te poses trop de questions et que tu n’as pas assez confiance en toi. Jusqu’à ce que tu finisses par te convaincre que tu vas finir par souffrir, quoi qu’il arrive et c’est là que tu craques. Mais tu commences à te reprendre. Dommage qu’il ait fallu que tu vides un peu trop ton sac et que tu lui fasses de la peine. Et quand tu entends sa remarque, tu fronces les sourcils et tu secoues la tête, vivement. « Non. Je suis heureuse quand je suis avec toi. C’est quand je me perds dans mes peur et dans mes doutes que je souffre. Mais c’est moi la fautive, c’est pas toi. » Ce n’est pas de sa faute si tu l’aimes, si tu es devenue folle amoureuse de lui et si ça te fait devenir un peu parano sur les bords. Ce n’est pas de sa faute si tu doutes de toi tout le temps. Parce qu’il a tout fait pour que tu te sentes bien Robin, il a tout fait pour mettre en confiance. Et tu le sais, tu le réalises. Tu es en train de réaliser la chance que tu as de l’avoir dans ta vie. Et tu réalises que tu es à deux doigts de tout foutre en l’air.
Et tu t’approches de lui, lentement, tu tentes une approche du bout des doigts. Mais contrairement à d’habitude il ne te répond pas, il ne te touche pas en retour, ni ne te prend dans ses bras. Et mine de rien ça te fait très mal. Alors tu laisses retomber ton bras le long de ton corps. Tu continues d’ouvrir ton cœur un peu plus, ton cœur encore blessé. Tu trembles encore comme une feuille, tu n’arrives pas à te calmer parce que tu as l’impression que tout est terminé. Que vous ne trouverez plus jamais votre complicité, que vous ne passerez plus de bons moments à rire ensemble et à vous câliner. Tu voudrais pouvoir revenir en arrière, recommencer cette journée, éviter votre petite dispute de ce matin alors que tu préparais le petit-déjeuner. Et empêcher tout ça d’arriver. Tu t’en veux horriblement. Et tu lèves un regard plein d’incompréhension sur Robin. Tu ne comprends pas en quoi c’est nouveau pour lui, parce que lui, il n’est pas amoureux de toi. Lui, il a déjà des femmes, il sait quoi faire pour plaire à une femme. Toi tu ne sais rien de tout ça, tu ne sais pas si tu fais les choses comme il faut. Et tu ne sais pas gérer tes émotions et tes sentiments lorsqu’il est question de lui. « Mais toi, tu sais qu’il n’y a eu que toi dans ma vie, dans mon cœur, et dans mon corps... » Alors, de ce fait, il ne devrait pas trop avoir à s’inquiéter, parce qu’il sait que toi tu n’as personne qui te tourne autour, tu n’as personne qui est amoureux de toi. Contrairement à lui avec Rose, et même s’il te dit qu’il ne la reverra plus jamais, qui te dit que ça ne finira pas par arriver et qu’elle ne cherchera pas à l’attirer dans ses filets ? Et voilà que tu recommences à te poser des questions. C’est plus fort que toi. Alors tu déballes, tu déballes tout, toutes tes peurs, toutes tes craintes. Et ta plus grande peur en vrai c’est de le perdre. De le perdre pour de bon. Et t’as l’impression que c’est que tu es en train de faire. Alors tu t’effondres, tu tangues même un peu parce que tu n’as plus la force de te soulever. Parce que tu imagines ta vie sans lui, sans Robin. Et une vie sans Robin, c’est une vie qui ne vaut même pas d’être vécue. T’essayes de cacher ton visage avec tes mains parce que tu ne veux pas qu’il te voie comme ça.
Et donc tu ne le vois pas s’approcher ni même venir te prendre dans ses bras. Tu les sens juste s’enrouler autour de toi et tu manques de t’effondrer pour de bon. Alors tu te rattrapes à lui et tu pleures encore plus fort. Tu caches ton visage contre son torse et tant pis si tu dois tremper son tee-shirt de tes larmes. Tu passes tes bras autour de sa taille. Tu te sens bien que quand t’es près de lui. Tu ne peux pas partir, parce que tu ne peux plus te passer de lui. Et quand il te répond qu’il est heureux, tu dois faire face à une nouvelle vague de sanglots. Des sanglots qui expriment à quel point tu l’aimes . Tu t’en veux parce que c’est toi qui fais en sorte qu’il n’est pas heureux, avec tes doutes, avec tes peurs. Et quand il se recule tu cherches au début à cacher ton visage parce que tu dois être pitoyable. Mais tu te retrouves contre son front et tu fermes les yeux en soupirant. Tu poses tes mains sur ses avant-bras. Ta lèvre inférieure tremblote légèrement parce que tu essayes de retenir tes larmes. Tu commences à caresser avec beaucoup de douceur ses avant-bras tout en l’écoutant attentivement. Tout ce qu’il te dit te fait du bien, te rassure et te met du baume au cœur. Et te fait surtout te rendre compte à quel point tu as été idiote de douter de lui. Tu as horriblement envie de l’embrasser et de te jeter dans ses bras pour partager une étreinte toute en douceur dont vous raffolez tant. A ton tour de poser une main sur sa joue et ça te fait tellement de bien de pouvoir le toucher à nouveau, parce que tu pensais que ça n’arriverait plus jamais. Tu le caresses avec toute la tendresse dont tu sais faire preuve. « Je me dis que non. Que tout ce que tu m’as dit, tu me l’as dit qu’à moi, parce que je veux croire que je suis unique, que tu n’as ressenti ça que pour moi. Je veux croire que je suis la seule qui réussis à te faire craquer avec ma moue boudeuse. » Tu ris doucement entre quelques sanglots. « Je veux croire que ce qu’on vit c’est autant unique pour toi que ça l’est pour moi. Mais… Des fois je me demandes si c’est possible, si je suis assez bien et assez spéciale pour que tu ressentes tout ça juste pour moi. » Tu poses ta deuxième main sur son autre joue, la lèvre toujours tremblotante, le corps fébrile, le cœur en miettes. « Robin, je suis désolée, je veux pas que ça s’arrête tout ce qu’on vit ensemble. Je veux pas te perdre. Pardonne-moi. » Et à nouveau les sanglots. Tu te réfugies vite dans ses bras, tu n’attends pas qu’il le fasse de lui-même. Tu caches ton visage contre son torse alors que tu craques une nouvelle fois, parce que ça te fait mal d’imaginer que tout pourrait s’arrêter ce soir.
(c) oxymort
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Tu peines un peu à redescendre de la peur panique que tu as ressenti à l'idée que Mia décide finalement de s'en aller. Ce n'était pas tout à fait dans ses projets. Mais c'était bien pire encore. Parce qu'elle était prête à accepter le mariage et les enfants, sans qu'il ne se passe plus rien de sincère et de tendre entre vous. Or, tu ne peux plus te passer de tout ça. Tu ne peux plus envisager de vivre sans son amour. Tu n'as jamais été aussi heureux que depuis que tu as cette fille là à tes côtés. Qui passe son temps à t'offrir des gestes tendres, des baisers aussi passionnés que délicats et qui n'hésite jamais à te souffler qu'elle t'aime. Tu ne sais toujours pas ce que tu as bien pu faire pour mériter tout ça. Mais t'es bien loin de t'en plaindre. Parce que t'es bien quand elle te regarde avec amour et tendresse. Parce que tu ne demandes rien de mieux que de pouvoir profiter de tout ça plus longtemps. Tu ne sais trop comment digérer ses différentes annonces et confessions pourtant. Quand elle t'explique qu'elle ne souffre qu'à cause d'elle même dans le fond. Qu'elle précise que ce sont ses propres peurs qui font qu'elle finit toujours par souffrir. Tu ne sais comment réagir parce que ça signifie bien que tu ne peux rien faire pour la sauver de tout ça. A part lui répéter tous les jours qu'il n'y a qu'elle et que tu l'aimes. Mais pour ça, encore faudrait-il que tu trouves le courage de les lui dire ces fameux mots là. Or, tu n'es pas certain que ce soit le bon moment pour ça. Dans le fond, tu crains qu'elle ne s'imagine que tu ne les dise que pour la rassurer. Pour étouffer ses craintes et endormir sa méfiance. Tu ne veux pas les faire tomber n'importe quand. Ils sont trop importants pour que tu te permettes une telle erreur.
En attendant, tu tentes de lui rappeler que pour toi aussi, tout ça est nouveau. Ce qui semble la surprendre. A croire qu'elle t'imagine être le genre d'homme à s'essayer aux relations sérieuses, tous les quatre matins. Je n'ai jamais eus d'histoire sérieuse Mia. Je n'ai jamais vécu avec une femme. Je n'ai jamais. Éprouvé. Le moindre sentiment. Pour aucune femme. Si elle ne comprend toujours pas en quoi toute cette situation est inédite pour toi et si elle ne comprend pas non plus à quel point tu es "attaché" à elle, tu ne vois pas bien ce que tu pourrais faire ou dire de plus. Mais s'il te faut décrocher la lune pour elle, tu le feras. Tu veux seulement qu'elle soit heureuse Mia. Et si seulement elle pouvait être heureuse en ta compagnie ... C'est que ouais, ça t'arrangerait pas mal. Parce que tu n'es pas du tout prêt à la perdre Mia. Elle est beaucoup trop importante pour toi. T'es bien trop accroché à elle. Plus que ça, t'es amoureux d'elle. Même si les mots ne viennent toujours pas. De nouveau, Mia fond en sanglots. T'as le coeur qui se serre encore. Qui se serre beaucoup trop fort. De quoi te faire un mal de chien, de nouveau. Tu n'hésites pas bien longtemps avant de refermer une fois de plus tes bras autour d'elle pour la serrer contre toi. Aussi fort que le permet son corps fragile. T'as la sensation qu'elle pourrait s'écrouler à tout instant tant son corps fin est secoué par les sanglots. Et ça te tue. Pour sûr que ça te tue ... Si seulement il y avait un moyen pour mettre fin à ses larmes. A sa peine toute entière si possible. Elle reste un bon moment à pleurer de cette façon, tout contre ton torse. A tremper ton tee shirt. Il te faut finalement reculer le visage pour retrouver son regard du tien.
De toutes les façons possibles, tu tentes de la rassurer. Tu ne parviens qu'à esquisser un semblant de sourire quand elle glisse une toute petite plaisanterie entre ses crises de larmes. Je ne suis pas le seul à être idiot dans cette histoire en fait ... Que tu soupires tout bas, sans la quitter des yeux. Quand bien même ça continue de te serrer le coeur de voir ses trop nombreuses larmes. Je n'ai jamais eus d'histoire sérieuse Mia. Je n'ai jamais vécu avec une femme. Je n'ai jamais. Éprouvé. Le moindre sentiment. Pour aucune femme. Elle s'emballe de nouveau Mia. Quand elle est prise de nouveaux sanglots et vient se réfugier tout contre ton torse une fois de plus. Tu la serres contre toi. Quelques secondes de plus. Peut-être des minutes, tu n'en sais rien. Tu ne vois pas tout à fait le temps qui passe. Mia ... y'a que toi qui arrives à me calmer quand je suis énervé ou tendu. Y'a que toi qui arrive à me faire rire. D'ailleurs, y'a que toi que j'arrive à faire rire ... Y'a que ta moue boudeuse que je trouve adorable. Y'a que toi Mia. Pour toutes ces choses là et un tas d'autres. Tu la serres un peu plus fort contre toi. Tu refuses de la lâcher tant qu'elle est dans cet état. Tant que tu n'es pas parvenu à apaiser ses pleurs. A les arrêter tout à fait, même. Je supporterais pas de te perdre Mia. Y'a aucune autre raison pour laquelle je ne t'ai pas fait l'amour depuis des jours, que celles que je t'ai déjà cité. Je ne te mens pas. Et si tu dois le lui dire et le lui répéter tous les jours, tu le feras. Parce que votre avenir ensemble est bien plus important que tout le reste. Qu'elle est arrivée en tête sur la liste des personnes qui comptent pour toi. Même si tu ne le lui dis pas encore, t'es fou d'elle et tu pourrais bien en arriver à buter toute personne qui se mettrait entre vous. Même si elle n'est évidemment pas prête à l'entendre.
Tu as du mal à contenir tes pleurs, tu as du mal à ne pas te laisser submerger par tes émotions parce que tu as peur que tout ça se termine. Tu as peur de ne plus pouvoir voir le visage de Robin quand tu te lèves le matin ou ne plus te réveiller seule dans son lit et enfouir ton visage dans son oreiller pour respirer son odeur. Tu as peur de ne plus le retrouver le soir après le travail, tendu et fatigué, et ne plus pouvoir le masser ou lui raconter ta journée pour lui permettre de se détendre. Tu as peur de ne plus pouvoir regarder des films d’amour avec lui et le voir grimacer à chaque scène qu’il juge trop clichée. Tu as peur de ne plus pouvoir le taquiner et voir son joli sourire. Tu as peur de ne plus entendre sa douce voix qui semble à chaque fois te caresser la peau dès qu’il te parle avec tendresse. Bon sang, ce que tu as peur de perdre tout ça ! Parce que tout ça, c’est ta vie à présent. Ta vie, elle est avec Robin, avec personne d’autre. Ce sera lui ou personne. C’est avec lui que tu vas vivre jusqu’à la fin des temps. T’en es certaine, il n’y a plus de doute à avoir. Et peu importe les épreuves que vous aurez à traverser. Peu importe les peurs auxquelles tu vas devoir faire face. Tant que tu es avec lui, rien ne peut t’arriver. T’en es bien certaine à présent. T’en es encore plus quand il t’assure que tu es sa première histoire sérieuse. Parce que si c’est sérieux pour lui c’est qu’il a des sentiments pour toi, peut-être pas encore de l’amour, mais t’es sûre à présent que ça viendra avec le temps. Il faut lui laisser le temps d’apprendre à aimer, d’apprendre à t’aimer.
Et tu le crois, tu sais qu’il est sincère, tu peux le voir dans ses yeux. Tu ne doutes plus. Tu ne veux plus te laisser bouffer par tes craintes. Tu hoches la tête sans rien dire. Mais tu le crois, tu le crois très fort. Et tu finis par craquer alors que tu ouvres complètement ton cœur. Il veut que tu sois transparente avec lui, alors tu lui dis absolument tout. Tu lui parles de toutes tes peurs, tu lui dis que tu veux être spéciale pour lui, comme il est spécial pour toi. Et ça finit par te briser complètement parce qu’en énumérant tout ça tu réalises à quel point tu es terrorisée à l’idée de le perdre et qu’en ayant peur tu finis par petit à petit l’éloigner de toi. Et si tu continues comme ça, tu risques vraiment de tout foutre en l’air. Ce que tu ne peux supporter. Alors tu te laisses aller dans ses bras, tu viens à la recherche de tendresse et de gestes doux. Parce que ça aussi tu ne peux pas t’en passer. Tu as besoin qu’il te témoigne son attachement pour toi avec toutes ces petites attentions. Tu pourrais presque te passer des trois fameux mots, tant qu’il n’arrête jamais de te serrer dans ses bras et de te regarder avec ce merveilleux sourire. Tu t’accroches à lui, désespérément, comme si ta survie en dépendait. Tu t’agrippes à son tee-shirt. T’es en souffrance là. Ton cœur souffre. Et les mots de Robin te font l’effet d’un remède miracle. Tu cesses de sangloter pour l’écouter, petit à petit tes doigts relâchent le tissu de son tee-shirt pour juste poser tes mains dans son dos. Ton cœur se met à battre à une vitesse folle, t’as peur qu’il ne finisse par trop s’emballer et par sortir de ta cage thoracique. Il ne prononce à aucun moment les trois mots Robin, mais c’est une putain de déclaration d’amour qu’il te fait là. Et tu t’en rends compte. C’est sa façon à lui de te dire qu’il t’aime. Il t’aime à sa façon.
Alors tu finis par réussir à calmer tes sanglots, grâce à lui, grâce à ses paroles, grâce à son étreinte. Tu t’écartes doucement de lui, tu caresses ses bras alors que tu recules jusqu’à ce que tes mains retrouvent les siennes. Et tu les serres doucement. Tu regardes vos mains jointes quelques secondes. Et tu relèves la tête pour le fixer. Tu t’efforces de sourire malgré les sillons tracés par tes nombreuses larmes. Mais tu sais que c’est terminé. C’est fini de douter. C’est fini de t’inquiéter et de ne pas lui en parler. Tu lui diras tout à partir de maintenant. Tu ne lui cacheras plus rien. « Tu me perdras pas Robin. Jamais. » Tu souffles presque en souriant un peu plus. T’as encore envie de pleurer, mais cette fois ce sont des larmes de soulagement qui menacent de s’échapper. Mais tu les contiens, tu as assez pleuré pour la journée. Tu te retrouves un grand sérieux. « Je te promets que je ne douterai plus. Et si j’ai des interrogations, je viendrais te voir. Jamais, plus jamais je ne douterai de toi, ou de nous. Parce que je sais qu’on est faits l’un pour l’autre. J’en suis sûre à présent. » Tu finis par esquisser un léger sourire avant de revenir vers lui. Tu poses tes mains sur chacune de ses joues et tu te hisses sur la pointe des pieds pour l’embrasser tendrement. Un baiser chaste, un baiser doux, tendre. Quand tu l’interromps tu poses ton front contre le sien. « Et je m’en fiche si tu veux attendre qu’on aille plus loin, je veux juste qu’on refasse comme avant, qu’on soit bien tous les deux et qu’on partage des moments merveilleux comme on le fait depuis plusieurs jours. » Tu frottes ton nez contre le sien en soupirant. Soulagée. Tu te sens soulagée parce que maintenant, tu n’auras plus peur de te confier à lui.
(c) oxymort
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Tu as déjà eus la désagréable occasion de voir pleurer Mia. Mais jamais ça n'a été à ce point violent. Sans doute parce qu'elle panique fort à l'idée que tu ne la laisses tomber une bonne fois pour toutes, de toi même. Mais tu en es bien incapable pourtant. T'es beaucoup trop dingue de cette nana qui passe son temps à flipper à l'idée que tu trouves mieux qu'elle. T'es bien trop amoureux pour avoir la moindre envie de la laisser te filer entre les doigts. Tu ne la laisseras partir que le jour où, réellement, elle sera malheureuse à tes côtés. C'est pour ça que tu as à ce point eus peur ces dernières minutes. Parce que tu fais de sacrés efforts pour te contenir, depuis des jours. Que tu fais tout aussi bien que possible. Pour qu'elle ne panique pas, pour qu'elle ne souffre pas par ta faute non plus. Mais qu'elle vient quand même d'être prise de panique. Tu ne saisis pas tout à fait pourquoi ni comment. Mais elle n'a plus l'air de vouloir partir. Dans le fond, peut-être qu'aimer aussi fort quelqu'un, c'est supposé faire aussi peur et aussi mal que ce qui semble être en train de vous tomber dessus. Elle surtout. Qui ne peut s'empêcher de s'imaginer que tu vois d'autres femmes. Que tu finiras par trouver mieux qu'elle. Ce que tu trouves tout à fait insensé. Tu n'as jamais rencontrer une femme aussi drôle, intéressante, captivante et belle qu'elle. Et t'as pourtant eus l'occasion d'en rencontrer des centaines. Des milliers, même. Et tu en vois des tas tous les soirs dans ton milieu. Sans que tu ne sois particulièrement tenté de les sauter à tout bout de champ. T'es plutôt doué quand il s'agit d'ignorer les tentations des corps féminins. Et tu penses avoir eus l'occasion de le lui prouver ces derniers jours. Alors qu'elle s'imaginait que tu n'étais simplement pas assez attiré par elle. Le fait est que tu sais faire la part des choses et résister, même quand ça te demande de gros efforts.
Tu ne sais pas si elle est réellement calmée alors qu'elle continue de pleurer à chaudes larmes et qu'elle trouve refuge tout contre ton torse. Tu as besoin de croire que tu parviens effectivement à l'apaiser. De penser que tu peux avoir un peu de pouvoir sur elle. Alors que de son côté elle n'a de cesse que de t'apporter toute la tendresse et toute la douceur dont tu pourrais avoir besoin. Elle a énormément de pouvoir sur toi et tu ne fais plus rien pour t'en cacher. Tout au contraire. A quoi bon ? Si c'est pour prendre le risque de la perdre, tu n'en vois pas l'intérêt. Tu ne veux surtout pas qu'elle t'échappe Mia. T'es bien trop heureux à ses côtés et tu n'as pas peur de le lui dire de la façon la plus claire qui soit. Tu finis par souffler des mots que tu ne pensais pas souffler un jour. T'es encore trop "frileux" pour lui dire les fameux trois petits mots qu'elle même n'hésite plus à te souffler avec chaleur et tendresse. Mais tu oses espérer que tes confessions auront le même impact sur elle que si tu prenais enfin ton courage à deux mains pour lui dire ceux qu'elle attend. Elle semble finalement se calmer tout contre toi. Ses sanglots ralentissent. S'apaisent tout à fait. Et quand elle se recule et laisse glisser ses mains le long de tes bras, tu la laisses faire. Ton regard sur son visage. Elle t'affirme que tu ne la perdras pas. Jamais. T'as envie de la croire, forcément. Elle a l'air sincère. Elle a l'air de se rendre compte qu'il vous faudra faire des efforts, à tous les deux, pour que vous puissiez avancer ensemble. Parce que tu fais déjà tout ton possible pour la contenter Mia. Mais que tu ne peux pas aller jusqu'à rassurer ses craintes dont tu n'as même pas conscience.
Quand elle te souffle l'évidence selon laquelle vous êtes faits l'un pour l'autre, t'as le coeur qui s'emballe. Furieusement. Tu ne pensais pas entendre de tels mots. Mais ils sont incroyables. Tu ne pensais pas que ça pourrait te faire un tel effet. Mais ça te retourne vraiment le cerveau et ça fait furieusement s'emballer ton coeur. C'est vrai ? Dans le fond, tu la crois. T'as juste envie de l'entendre les répéter ces jolis mots. Parce qu'ils te plaisent beaucoup. Autant que lorsqu'elle te souffle qu'elle t'aime. Tu ne savais pas que tu pouvais prendre autant de plaisir à entendre quelqu'un te souffler des mots d'amour de ce genre. Mais c'est d'elle dont il s'agit. Alors tout est différent. Tout est plus intense. Parce que tu es toi même amoureux fou d'elle. Elle ne tarde pas à revenir plus près de toi pour poser ses mains sur tes joues et t'offrir un baiser aussi tendre que passionné dans le genre. Baiser que tu lui rends évidemment sans te faire prier, en posant tes mains sur sa taille fine. Tout le temps que ça dure. Et tu hoches positivement la tête quand elle te parle sexe. Tu oses espérer qu'elle est d'accord pour attendre. Parce que comme pour les mots d'amour, tu ne veux pas vous offrir ça n'importe quand, n'importe comment. L'étreinte aura toute son importance pour la suite de votre relation. Elle aura une signification toute autre. Et ça te convient. Tu as forcément une hâte folle de vivre tout ça avec elle. Ca me va ... Je veux juste qu'on soit bien tous les deux. Ensemble ... Que tu lui souffles d'une voix tendre. Avant de la ramener tout contre toi pour la serrer contre ton corps. Et si on s'offrait une petite sieste non crapuleuse ? Que tu demandes avec douceur. Toutes ces émotions m'ont épuisé ... C'est un fait. Ce n'est pas parce que tu ne t'es pas laissé aller aux larmes, que tu n'as pas connu les mêmes émotions qu'elle. T'en es encore tout retourné, c'est évident pour toi.
Tu te rends compte que ton histoire avec Robin est bien plus intense et bien plus belle que toutes les histoires d’amour des films que tu as pu voir. Et dire qu’au tout début, tu pensais que tu allais être malheureuse avec cet homme… Et dire que tu l’as même détesté le premier jour. Mais très vite, tu t’es attachée à Robin. Tu as appris à l’apprécier. Et ça n’a pas été bien compliqué, parce que Robin, c’est un homme incroyablement attachant, prévenant, doux et il te fait tellement de bien ! Il te fait te sentir tellement bien ! Robin est devenu, en l’espace de quelques semaines, ta bouteille d’oxygène, il est devenu ton tout. Tu le sais maintenant, c’est une évidence pour toi. Tu n’as plus le moindre doute quant à ton avenir avec Robin. Et peu importe si tu dois avoir peur de le perdre, si tu dois être jalouse parce que forcément, il doit attirer beaucoup de femmes. Peu importe s’il doit y avoir des désaccords, des petites disputes, parce qu’il y en aura forcément, comme dans tous les couples. Peu importe tout ça, t’es prête à vivre tout ça, tant que c’est avec lui que tu les vis. Parce que tu sais que tout ce que tu pourras vivre avec Robin sera merveilleux. Et tu sais que même si vous devez vous disputer, ça ne fera que vous rapprocher davantage. Parce que c’est comme ça que tu vois ta relation avec Robin. Vous formez une paire inséparable. Vous êtes très différents l’un de l’autre mais c’est ce qui fait votre force, tu en es certaine. Vous vous complétez parfaitement et vous savez tellement vous détendre et vous apaiser l’un l’autre. Et d’ailleurs ses mots te réconfortent et te calment. Tu pleures de moins en moins, tu renifles encore un peu mais quand tu es dans ses bras tu te sens tellement bien que tu pourrais presque oublier tous tes soucis. Quand tu es avec lui, tu as l’impression de vivre dans une bulle, à l’abri de toutes les choses négatives.
Et voilà, il a fallu qu’un élément extérieur à votre nid d’amour vienne chambouler votre petite vie parfaite. Mais c’est de ta faute aussi, tu n’as pas été transparente avec Robin, tu ne lui as pas fait part de tes inquiétudes. Si tu l’avais fait, les choses se seraient sûrement passées différemment. Peut-être qu’il aurait évité d’inviter Rose ou qu’il t’aurait dit au préalable qu’ils avaient couché une seule fois ensemble. En fait, tu réalises qu’il faut que tu sois honnête avec lui pour qu’il puisse l’être tout à fait avec toi. Si tu te montres trop méfiante, il risque de ressentir le besoin de te cacher des choses pour te protéger, pour vous protéger et tu ne veux pas que ça en arrive là. Alors t’es bien décidée à changer tout ça. T’es prête à tout pour lui, tu pourrais même aller jusqu’à décrocher la lune pour lui, pour vous permettre de vivre votre idylle. Parce que vous êtes faits l’un pour l’autre, c’est une évidence dont tu lui fais part. Et sa réaction ne manque pas de te toucher, énormément. Tu vois son sourire, tu vois la petite lueur briller dans ses beaux yeux bleus. Tu caresses sa joue avec énormément de tendresse, tes doigts se perdent dans sa barbe parfaitement taillée. « Oui, c’est évident. On est faits pour être ensemble, parce qu’ensemble on est heureux. » Que tu souffles d’une petite voix encore émue et cassée par les sanglots. Ton visage s’illumine d’un doux sourire même s’il reste encore bien humide de larmes. Mais tu le sais au fond de toi, que ce n’est pas pour rien que Robin t’a choisie toi, il a senti que tu pouvais être une femme douce et tranquille, le genre dont il avait besoin dans sa vie. Mais toi tu restes persuadée que c’est plus complexe que ça, c’est son instinct ou son subconscient qui savait déjà que vous seriez faits l’un pour l’autre. « Je suis vraiment heureuse que tu sois venue me chercher chez mes parents. C’est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée…» Et oui, qui l’aurait cru hein ?
Et parce que tu es restée bien trop longtemps sans l’embrasser, sans te perdre dans une étreinte passionnée dont vous avez le secret, tu te hisses sur la pointe des pieds pour venir l’embrasser avec beaucoup de tendresse. C’est presque un baiser désespéré que tu lui voles. Tes lèvres appuient bien fort contre les siennes tout en faisant preuve de beaucoup de douceur. Tu soupires quand tu sens ses mains sur tes hanches, juste ça, ça suffit à te détendre complètement. Et quand tu recroises son regard, il peut voir que tu te sens mieux, grâce à lui. Tu hoches la tête. « On le sera. Heureux. Tous les deux. Pour toujours. » T’en es certaine, y a rien qui pourra venir vous séparer, tu ne laisseras jamais rien se dresser entre vous deux. Son invitation est des plus charmantes, parce que toi aussi tu te sens à bout. Tu as trop pleuré, tu as dû faire monter ta tension à son maximum. Tu sens que tu as un peu mal à la tête, mal dans tout le haut du corps, tellement tu étais tendue, crispée. Et t’as envie de pouvoir t’allonger dans ses bras, de le sentir se détendre contre toi, respirer calmement. Tu prends sa main et tu esquisses un petit sourire, amusée par la sieste « non crapuleuse ». «Oui, je pense qu’on a bien mérité du repos. » Sa main dans la tienne, tu l’invites à te suivre pour quitter cette chambre qui restera inoccupée, parce que ta chambre à toi, maintenant c’est celle de Robin et tu n’iras plus jamais dormir dans ce lit seule. Quand vous retrouvez enfin votre chambre, tu te débarrasses de tes vêtements, tu restes juste en sous-vêtements pour être plus à l’aise pour dormir et puis aussi parce que tu as envie de sentir la peau de Robin contre la tienne. D’ailleurs tu t’approches de lui et tout doucement tu attrapes le bas de son tee-shirt pour le tirer vers le haut. « J’ai envie de sentir ta peau contre la mienne. » Que tu murmures presque alors que tu dévoiles son torse parfait et que t’en soupires tellement il te fait rêver. Tu le tires par la main pour que vous puissiez enfin rejoindre votre lit, pouvoir vous blottir l’un contre l’autre et vous détendre pour revenir dans votre petite vie parfaite.
(c) oxymort
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Après les flots de larmes qu'elle n'a pu retenir, elle ne se fait pas prier pour venir se blottir tout contre toi. Et ça te convient amplement. Tu dirais même que ça te rend très heureux, de sentir qu'elle trouve un peu de réconfort contre toi. Que finalement, les choses ne vont pas si mal. Parce que vous êtes bien d'accord sur le fait qu'il est hors de question de se perdre dans tout ça. Vous n'avez que trop besoin l'un de l'autre pour continuer d'avancer tant bien que mal. Ensemble. Parce que même si votre relation n'est pas parfaite. Même si votre chemin sera certainement semé d'embûches. Le résultat en vaudra forcément la chandelle. Il suffit de voir comme vous êtes déjà heureux actuellement, malgré les épreuves qui n'ont de cesse de se présenter à vous. Désormais, il te faudra simplement apprendre à relativiser et à ne pas paniquer quand elle même prendra peur pour un oui ou pour un non et remettra toute votre relation et vie de couple en question. Parce qu'il ne faut pas que tu oublies que, d'une certaine façon, elle est fragile Mia. Surtout, elle doute énormément d'elle. Ce que tu ne comprends toujours pas alors que tu la trouves toi même absolument parfaite. Tu peines à réaliser qu'elle puisse à ce point douter d'elle. Elle qui est tellement belle. Elle qui est terriblement désirable aussi. Qui te rend fou avec de simples sourires ou une petite moue boudeuse craquante au possible. Tu ne te savais pas sensible à tout ça. Mais le fait est que venant d'elle, tout est forcément plus beau. Et plus intense. Parce que tes sentiments sont désormais de la partie et que tu ne peux décemment pas les nier. Tout au plus, tu peux les taire parce que tu ne sais pas comment les lui dire. Tu n'es pas encore tout à fait prêt. Mais tu sais que ça arrivera tôt ou tard.
Tu ne sais pas si elle lit dans tes yeux à quel point tu te sens soudainement heureux. Tout ça parce qu'elle te fait remarquer que vous êtes faits l'un pour l'autre et que ça te fait un effet certain et immédiat. Tu ne peux rester froid face à de tels mots. Très heureux. Que tu ne peux que lui confirmer en hochant positivement la tête. Alors que de son côté, elle t'offre des caresses très douces. Tu n'étais pas même fan des gestes tendres de ce genre avec elle. C'est dire à quel point tu changes à son contact. Ou plutôt, toutes les choses que tu acceptes et apprécies de sa part mais que tu n'apprécieraient certainement pas si elles t'étaient offertes par une autre personne. C'est elle. C'est simplement elle. Il n'y aura personne d'autre. Jamais. Et honnêtement, tu fonds un peu plus encore quand elle te fait remarquer que le fait que tu sois allé la chercher chez ses parents, c'est la meilleure chose qui lui soit jamais arrivé. Tu souris, encore. C'est plus fort que toi. Et c'est sans doute le truc le plus dingue que j'ai fait ... Ou pas. T'en as quand même fait des trucs totalement barrés au cours de ta vie. Comme de foutre en l'air deux gangs pour monter le tien. Comme de buter ou faire buter des personnes qui se mettaient en travers de ta route. Comme d'avouer toute la vérité sur toi, à ta famille toute entière. Même à ton frère le flic. Ouais, t'en as fait des trucs dingues. Et pourtant, aucun ne t'a rendu aussi heureux que ce que tu es en train de vivre avec elle. Elle, elle te rend heureux. Elle te rend même fou de bonheur. Par ses sourires, sa tendresse et l'amour qu'elle te porte.
Et tu ne tardes pas à gronder de plaisir tout contre ses lèvres quand elle t'offre un baiser qui te fait un effet plus que certain. T'en tremblerais presque de bien être et de soulagement tant t'as été secoué par une flopée dingue d'émotions. Et pas que des positives pour le coup. Tu ne fais que hocher positivement la tête quand elle t'assure que vous serez heureux pour toujours. Ce qui ne signifie pas que vous n'allez pas connaître quelques bas de temps en temps. Tu sais que parfois vous allez vous disputer. Comme tous les couples normaux. Tu ne sais pas tout des histoires d'amour mais tu sais que ça ne peut être toujours beau et toujours rose. Même avec tous les efforts et les compromis du monde. Mais pour l'heure, il semble que les tensions sont retombées. Alors tu proposes une sieste. Tu veux juste sa tendresse, sa chaleur, son corps tout contre le tien, ses baisers tendres et réconfortants, sa peau ... Elle accepte sans se faire prier. Elle attrape ta main de la sienne et t'entraîne hors de cette chambre de malheur. Direction la votre. Tu la regardes faire quand, une fois dans votre chambre, elle entreprend de se débarrasser de ses vêtements. Tu profites même trop du spectacle pour faire quoi que ce soit d'autre que ça, la regarder. La dévorer du regard, pour être plus précis. Une fois en sous vêtements, elle s'approche de toi et attrape l'ourlet de ton tee shirt. Et tu ne te fais pas prier pour lever les bras et ainsi lui permettre de te débarrasser tout à fait de ton haut. J'aime bien quand tu me déshabilles ... Tu aimes la sensation de son empressement. Et le soupir qu'elle semble incapable de retenir une fois ton torse offert à sa vue. Enfin vous rejoignez le lit dans lequel vous prenez déjà place. Tu tires sur le drap pour vous en recouvrir, histoire d'offrir une réelle apparence à votre petite bulle de bonheur. Rien qu'à vous. Après quoi, tu l'incites à prendre place tout contre toi. Vos visages proches l'un de l'autre pour permettre à ta main de caresser sa joue et pour la contempler avec une tendresse évidente. Et une sacrée dose d'amour en même temps.
Accueil
