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finally (ft.robia)
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Mar 26 Mai - 22:03


finaly

@robin hartwood

◊ ◊ ◊


JOUR 1

C’est pour ce genre de moments, de gestes tendres et de complicité que tu aimes Robin. Et ton avenir avec lui tu le vois fait que de ce genre de petits moments. Et c’est pour ça que tu ne pourrais pas être plus heureuse. Tu le trouves terriblement attirant et adorable quand il pose sa main sur son cœur et tu ne peux pas t’empêcher de rire franchement. Tu ne pourrais même pas expliquer ce que tu ressens pour lui, tellement c’est intense. Et tu ne peux t’empêcher de le toucher encore et encore, de l’embrasser encore et encore. Et t’as même essayé de l’attirer sous la douche avec toi, mais il n’est pas venu. D’un côté c’est pas plus mal, parce que s’il avait vraiment voulu ne rien faire, tu te serais retrouvée dans un de ces états, encore… Mais tu risques vite de te retrouver bien excitée par ce massage qu’il t’a promis. Et tu le savoures, tu gémis et soupires de plaisir quand tu sens ses mains sur ta peau, quand il appuie un peu plus fort là où tes muscles sont les plus tendus. Tu cherches à le toucher aussi, parce que tu ne peux pas rester près de lui sans poser tes mains sur lui. Et tu sens qu’il est torse-nu. Tu jettes un coup d’œil et tu relaisses ta tête tomber sur l’oreiller en grognant. Bientôt tu seras bien contente qu’il s’exhibe autant, tu le seras quand tu auras le droit de profiter de tout ce que son corps a à t’offrir. Et même quand il te parle de massage il est sexy, tu ne sais pas s’il y a des sous-entendus dans ce qu’il te dit mais ça te fait frémir un peu plus encore. Et dire qu’avant lui tu n’avais connu aucun homme, et dire qu’il ne t’a fait l’amour qu’une seule fois, et t’es déjà complètement accro… Tu comprends qu’il y ait des sex addict quand tu vois des hommes aussi sexy que Robin… Tu ris doucement.  « T’as pas intérêt à dormir tout nu. Comment je ferais moi ? » Que tu demandes en t’étirant un peu. « Tu voudras que je te masse après ? »

JOUR 2

Tu t’es laissée emporter et tu te sens un peu idiote maintenant. Gênée d’avoir agi de la sorte, parce que tu n’as pas réfléchi en fait, tu as écouté juste ce que ton corps réclamait. Tu ne pensais pas qu’un jour tu serais capable de réagir de la sorte et t’en as un peu honte oui. Mais tu lui avoues que c’est très dur pour toi, même si tu comprends très bien ce qui le motive à attendre. Tu desserres tes jambes d’autour de sa taille et tu passes tes bras autour de son cou pour transformer votre étreinte en une étreinte plus tendre, plus douce. Tu frottes ton nez contre son cou, tu respires son odeur. Une odeur de parfum mêlée à celle de sa sueur. Finalement tu redresses ta tête pour le regarder et tu fais une petite moue désolée. Tu hoches la tête sans rien dire puis tu finis par répondre. « Oui je sais… » Tu colles ton front contre le sien et tu déposes un baiser sur le bout de son nez. « Je suis désolée de m’être laissée emporter comme ça… C’est juste que te voir comme ça… Ça m’a rendue folle. Ça devrait être interdit d’être aussi sexy !  » Que tu grognes d’un ton faussement boudeur. Tu essayes de calmer tes ardeurs et de les transformer en tendresse. Ce n’est jamais bien difficile d’être tendre avec Robin, parce qu’il te donne toujours envie de le caresser et de câliner, encore et encore… Tu déposes un doux baiser sur ses lèvres et tu caresses son visage tout en douceur. . « Oui, on sera inséparables…  » Que tu souffles en le serrant un peu contre toi, lâchant un petit soupir. . « Je t’aime tellement…  » C’est la deuxième fois que tu le lui avoues, mais t’avais vraiment besoin de le lui dire. Tu ne cherches pas à ce qu’il te dise la même chose, tu sais que ce n’est pas encore réciproque, mais t’avais juste besoin de le lui dire. Encore.

JOUR 3

Tu ne veux pas te disputer avec lui. Surtout pas. Pourtant tout commençait si bien. Il a fallu que tu te vexes. Il a fallu que tu te montes la tête. Que tu te braques. Parce que tu continues de penser qu’il voit d’autres femmes. Et après tout, il ne t’a jamais rien promis à ce sujet. Il ne t’a jamais dit qu’il n’y aurait que toi. Toi, tu seras sa femme, la future mère de ses enfants, mais ça ne veut pas dire qu’il n’aura pas d’autres maitresses. Pourtant ça te brise le cœur de l’imaginer. Parce que toi tu l’aimes vraiment. Tu ne t’es offerte qu’à lui et tu ne comptes pas te donner à d’autres hommes. Jamais. Tu ne trouves pas ça juste. Et surtout ça te fait mal. Mais tu ne veux pas lui avouer tes craintes, t’aurais peur qu’il te rit au nez en te traitant d’idiote naïve.  Mais tu ne peux pas non plus te disputer avec lui pour ça. C’est vrai c’est qu’une histoire de sexe. Apparemment le sexe ça ne veut pas dire grand-chose, ce n’est pas très important. Mais pour toi ça veut dire plus. Ca voudrait dire que tu n’es pas la seule femme qui ait le droit de le toucher, de l’embrasser et tu ne peux pas supporter cette idée. Mais tu prends sur toi. Tu soupires. Tu baisses la tête. Tu ravales tes larmes parce que penser à ça ça te brise le cœur. Tu hoches la tête et tu t’avances rapidement pour venir te blottir dans ses bras. Tu ne veux pas que vous soyez fâchés. . « Je suis désolée. C’est juste que j’ai peur que tu ne me trouves pas assez sexy. Que tu n’aies pas envie de moi… J’ai peur que tu n’aies plus envie de moi un jour…  » Parce qu’il y a ça aussi, s’il voit d’autres femmes, il va en trouver une avec qui il prendra plus son pied, une femme plus expérimentée que toi. Qu’est-ce que tu deviendrais toi s’il finissait par ne plus vouloir te toucher du tout pour se réserver pour cette femme ?


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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mar 26 Mai - 23:13
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Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


▬ Jour 1.

Tu arrives à la faire rire. Ce n'est pas tout à fait la première fois. Mais à tous les coups, ça te fait un effet certain. T'en as vraiment le coeur qui s'emballe. Et un sourire sincère et tendre qui prend place sur tes lèvres. Parce que c'est bien vrai qu'elle te fait ce genre d'effet Mia. Si ça ne tenait qu'à toi, tu passerais ton temps à la faire rire. Juste pour le plaisir de la voir ainsi. Et d'entendre ce rire doux et chantant qui est le sien. Mais tu n'es pas la personne la plus douée qui soit en la matière. L'humour, ce n'est pas forcément ton truc. T'es même le premier à être surpris de voir que tu peux quand même le faire. Un minimum, certes. Parce qu'il n'est pas question de grands éclats de rire presque insensés. Mais c'est un rire quand même. Et à toi, ça te plait. Et ça veut dire beaucoup. Au passage, ça te donne une sacré envie de l'embrasser aussi. Mais pour cette fois tu te retiens. Parce qu'il ne faut pas craquer à tous les coups. Parce qu'il faut résister à ce genre de tentation, aussi fort que possible. Là où tu as un peu plus de mal, c'est quand vous vous retrouvez dans votre lit pour un message. Elle est totalement nue et toi, tu as pris le soin de retirer ton haut pour être le plus à l'aise possible. Et tu te concentres autant que possible sur les muscles de son dos que tu sens tout à fait noués. Tu fais en sorte de leur permettre de se relâcher et de se détendre en appuyant de tes pouces. Tu lui expliques vaguement pourquoi tu es aussi doué que ce qu'elle prétend. Sans sous entendu volontaire de ta part. Tu te contentes d'énoncer les faits tels qu'ils te semblent être. Tu rebondis davantage sur ses propres mots. Tu le sais bien que tu ne peux te permettre de dormir à nouveau nu tant que vous n'avez pas remis le couvert tous les deux. De même que tu ne supporterais pas qu'elle le fasse elle non plus. C'est bien pour ça que je me suis abonné aux caleçons depuis que t'es ici. Enfin ... Au début c'était pour ne pas t'effrayer si on venait à se croiser dans les couloirs la nuit ... T'imagines ? Petite vierge qui croise le loup au détour d'un couloir ... Toi t'imagines plutôt bien. Et pour le coup, l'image t'amuse assez pour t'arracher un semblant de rire. Soit, ton image est exagérée. Tu la vois hurler de surprise et de peur et s'en aller en courant. Et en même temps, elle semblait vraiment sur ses gardes les premiers jours. Pas du tout prête à passer à l'acte. T'en as encore la force ? On peut refaire ça un autre jour tu sais. Je voulais vraiment t'offrir ça. C'était pas pour que tu me l'offres ensuite. Que tu souffles en transformant ton massage en caresse délicate, sur sa chute de reins. Du bout de tes doigts.

▬ Jour 2.

Très clairement, tu as énormément aimé sa réaction quand elle a posé les yeux sur toi. Tu ne peux qu'être très heureux du fait que tu lui fasses tant d'effet. Il te semble même que tu lui en fais de plus en plus au fil des jours qui passent. Ce n'était donc peut-être pas une si mauvaise idée que ça de lui proposer de prendre un peu son mal en patience. Même si c'est compliqué pour toi aussi. Même si c'est carrément une torture. A peine supportable. Inhumaine même. Mais si le résultat est celui là, tu ne vas pas t'en plaindre. Tout au contraire. Si c'était à refaire, tu referais exactement la même chose. Bientôt, vous vous en donnerez à coeur joie. Et elle osera comme jamais, initier de nouvelles folles étreintes. T'excuse pas pour ça ... J'ai surtout hâte qu'on s'y mette vraiment pour que tu recommences à me sauter dessus. C'est sacrément agréable je dois dire ... Que tu ne peux que commenter, d'une voix chaude qui en dit encore une fois long sur l'état dans lequel tout ça est en train de te mettre. T'es vibrant de désir pour cette jeune femme parfaite contre laquelle tu te trouves encore. Tu hoches positivement la tête quand elle te souffle que vous serez inséparables. C'est une certitude. Et oui, tu as réellement hâte. Comme tu as hâte d'être assez sûr de toi pour lui rendre ses mots d'amour. Comme ceux qu'elle te souffle là. Ces trois petits mots. Quatre cette fois. "Tellement". Elle t'aime "tellement". Ton coeur s'affole. Alors, mine de rien, tu attrapes l'une de ses mains pour la lui faire poser directement sur ta carotide. Que sous ses doigts, elle puisse sentir l'effet que ces mots ont sur toi. Et c'est plus fort encore à chaque fois.

▬ Jour 3.

Tu as un peu de mal à la suivre ce matin. Elle s'est emballée très vite Mia. Trop vite. Tu n'as pas eus le temps de voir le truc venir. Face à toi, elle se braque et se ferme. Et tu restes là à la regarder, sans savoir quoi lui dire. Quoi lui répondre. Tu n'es pas certain que lui rappeler la principale raison pour laquelle tu veux attendre encore un peu, soit une bonne idée. Aucun doute que, dans le fond, elle sait très bien que c'est elle qui été l'élément déclencheur. En parler n'aurait pour résultat que de raviver certaines peines. Or, tu n'as pas tellement envie de ça. En revanche, tu as promis d'être aussi honnête que possible. Et tu espères qu'elle est prête à en faire de même. Alors tu lui réponds le plus sincèrement du monde. Tu tentes donc de dédramatiser la situation. Ce n'est que du sexe. Tu oses espérer qu'il y aura beaucoup plus entre vous. Que ce n'est que le début. Que le sexe sera un supplément. Un supplément magnifique, intense, magique, puissant. Mais finalement elle craque Mia. Elle arrive en vitesse pour se coller à toi. Pour se jeter dans tes bras. Et toi, tu ne te fais pas prier pour enrouler tes bras autour d'elle. Pour la serrer fort contre toi et poser ta joue contre son crâne. Mia ... Tu es la plus belle femme que j'ai jamais vu. Je suis complètement sous ton charme. Bien sûr que j'ai envie de toi. Sacrément envie de toi ... Et ce n'est que le début. Ce sera e plus en plus fort, je te le promets.
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Mer 27 Mai - 1:00


finaly

@robin hartwood

◊ ◊ ◊


JOUR 1

Tu es bien obligée de te détendre sous les mains expertes de Robin, parce qu’il sait exactement où te masser et comment te masser surtout. Tu sens que tu pourrais même t’endormir tellement c’est bon. Tu te détends petit à petit. Tes muscles se détendent un par un et tu te sens toute molle comme si toutes tes forces t’avaient abandonnée. T’es même trop épuisée pour penser que les mains de Robin pourraient s’aventurer partout sur ton corps nu. T’es tellement détendue que t’en oublies que tu es nue d’ailleurs. Tu ne cherches même pas à le provoquer alors que tu t’es mis en tête que tu allais tout faire pour vite le faire craquer. Mais là tu es trop bien, ce moment est trop parfait. Alors tu ne gâcheras pas tout en le provocant et en risquant de foutre l’ambiance en l’air. Tu préfères profiter de cet instant tel qu’il est, à savoir parfait. Tout comme le corps de Robin, tout comme Robin. Et tu ris franchement, ton corps remue un peu alors que tu ris. Toi aussi tu t’imagines la scène, tu te serais sentie tellement mal, tellement gênée si c’était arrivé. « J’aurais fait comme si je n’avais rien vu, j’aurais fait demi-tour et je serais restée dans ma chambre pendant des jours… » Que tu réponds toujours en souriant, mais ce n’est pas complètement faux. Tu aurais probablement été très choquée, parce qu’avant Robin tu n’avais jamais vu d’homme nu, même pas à la télévision parce que tu détournais toujours le regard tellement ça te gênait. « Et puis j’aurais sûrement pris peur en la voyant… » Que tu souffles d’un ton tout innocent et un brin gênée. D’ailleurs tu caches vite ton visage dans ton oreiller, t’es bien contente qu’il ne te voie pas alors que tu parles ouvertement de son sexe. Tu plaques même tes mains sur tes yeux comme tu le ferais pour te cacher le visage alors que c’est inutile puisqu’il ne peut pas te voir. Tu lui proposes alors un massage en retour parce que tu as envie de lui faire plaisir toi aussi, mais tu dois avouer que t’es pas mal fatiguée et très ramollie par son massage. Tu soupires, quand même un peu déçue de ne pas pouvoir lui permettre de se détendre. « Alors je t’en fais un demain, promis ! » Et tu tiendras ta promesse. « Tu n’aurais pas envie qu’on se fasse un petit plateau et qu’on mange devant la télévision ? Et qu’après on se fasse un petit câlin ? » Que tu demandes d’une toute petite voix, parce que t’as bien envie de profiter de ses bras puissants et te blottir contre lui jusqu’à ce que tu t’endormes.

JOUR 2

Tu te détends contre lui, parce qu’il est doux avec toi, il est tendre. Et il ne t’en veut pas de t’être autant laissée emporter. Au contraire, il adore ça. Toi aussi t’as bien aimé te sentir comme ça. C’était bizarre. C’était la première que ça t’arrivait. Tu t’es emportée, tu t’es jetée sur lui comme si ta vie en dépendait. Mais maintenant tu essayes de retrouver ton calme. Parce qu’il le faut. Pourtant tu as terriblement envie de lui. Mais il te l’a dit, c’est encore trop tôt. Il faut que vous attendiez et c’est pour votre bien à tous les deux, à votre couple. Parce que c’est ce que vous êtes, un couple. Vous n’avez jamais mis de mot sur votre relation et pourtant c’est bien le cas. Et rien que de te dire ça te calme. Tu sens ton corps se détendre petit à petit. Et tu retrouves ta douceur. Tu caresses son visage, sa tempe, sa barbe parfaitement taillée. Tu plonges ton regard dans le sien. Et quand tu le regardes comme ça tu ne peux qu’avoir envie de lui dire que tu l’aimes. Parce que c’est vrai, parce que c’est incroyablement fort. Et tu lui avoues, pour la deuxième fois à quel point tu l’aimes. Même si pour toi ces mots ne sont pas assez forts pour exprimer ce que tu ressens pour lui. Mais t’as besoin de lui dire, t’as besoin qu’il le sache. Tu te laisses faire quand il prend ta main, tu ne sais pas ce qu’il a l’intention de faire mais quand tu sens son pouls battre sous tes doigts tu souris. Tu comprends. Tu comprends qu’il n’est pas prêt pour te dire ces trois mots, mais qu’il est aussi chamboulé que toi. Et c’est comme une déclaration, ça te fait le même effet que s’il t’avait avoué qu’il t’aimait aussi. C’est peut-être même plus fort parce qu’au final, tu sais que c’est vrai, il ne peut pas feinter. Alors tu n’as pas besoin de plus pour craquer et pour passer tes bras autour de son cou pour venir lui voler un tendre baiser. Un baiser passionné mais surtout très doux.

JOUR 3

Tu as littéralement pété un câble. Encore une fois tu as presque tout gâché. Tu espères qu’il n’est pas trop tard pour calmer le jeu, pour lui faire comprendre pourquoi tu t’es comportée comme ça. Mais tu ne peux pas lui avouer tes craintes, parce que tu as peur de sa réaction, tu as peur de ce qu’il te dira. S’il t’avoue que ça ne fait pas partie du contrat, que la fidélité n’est pas les clauses, tu vas t’effondrer tu le sais. Alors tu préfères faire l’autruche. Tu n’en parles pas, tu ne sais pas, donc ça n’existe pas. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire… Mais tu te précipites dans ses bras pour retrouver le réconfort dont tu as besoin. Tu poses ta joue contre son torse, tu peux entendre les battements de son cœur. S’il entendait les tiens il verrait comme tu es chamboulée, parce que tu as peur. Tu as peur de le perdre. Parce que tu l’aimes, tellement fort. Tu passes tes bras autour de lui, tu le serres fort. Et tu hoches la tête quand il fait tout pour te rassurer. Et ça marche, un peu, oui, tu te sens mieux, plus apaisée. Tu te détends et tu te décolles juste assez pour pouvoir lever la tête et le regarder. Tu lui adresses un doux sourire. « Merci. Merci de me rassurer… » Tout en t’écartant tu prends ses mains dans les tiennes. Tu t’en veux un peu quand même d’avoir réagi aussi vivement et de manière aussi démesurée. Tu as envie de te faire pardonner. . « Je n’ai pas eu le temps pour le petit-déjeuner mais je me disais que pour le goûter je pourrais faire un gâteau au chocolat, à ce qu’il parait mon gâteau est délicieux. On pourrait en manger un morceau en se câlinant dans le jardin et y rester tard pour voir le coucher du soleil hein ? »


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Robin Hartwood
Robin Hartwood
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Mer 27 Mai - 11:05
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Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


▬ Jour 1.

Tu te mords la lèvre inférieure, le sourire évident prenant tout naturellement place sur ton visage, quand elle même ne peut retenir un rire des plus francs. Tu aimes bien trop ça quand elle rit. Tu ne pensais vraiment pas avoir la capacité à faire rire qui que ce soit. Mais certes, tu ne vas certainement pas t'en plaindre. C'est bien trop agréable. C'est à ton tour de rire quand, après une petite remarque sur ton sexe, elle se planque derrière ses mains. Elle est tellement adorable Mia. Tu termines d'ailleurs ton massage et te laisses basculer sur le lit, allongé sur le flanc pour la regarder et une main toujours posée sur son dos. A ce point ? Je trouve pourtant que t'as plutôt bien réagis l'autre soir ... Tu n'as pas le souvenir d'une Mia terrifiée à la vue de ton érection. Sans doute trop occupée à te désirer et à anticiper la suite.  A l'entente de son plan prévu pour le reste de la soirée, t'en ronronnerais presque de plaisir t'es ravi. Excellente idée ! Et tu te lèves déjà pour aller préparer tout ça pendant qu'elle même se charge de se rhabiller un minimum.

▬ Jour 2.

Elle n'a qu'à sentir les battements frénétiques de ton coeur sous ses doigts, pour comprendre tout à fait ce qu'il en est. Tu ne sais pas si elle saisit à quel point t'es sous son charme. Mais tu espères que l'innocence de ce geste en dit suffisamment long sur tes sentiments pour elle, qui grandissent de jour en jour. En guise de réponse, Mia ne peut apparemment s'empêcher de te sauter une nouvelle fois au cou. Cette fois ci, pour un baiser tendrement passionné. Qui achève de faire s'emballer ton coeur, il est vrai.

▬ Jour 3.

N'en parlons plus, d'accord ? C'est pas si grave. Ca ne l'est pas, tant qu'il ne s'agit que d'une fois. Tu espères simplement que Mia réalise que la partie sexe dans votre relation, ne peut et ne doit pas être la seule chose qui compte. Elle enchaîne par une proposition fort alléchante, qui te fait tout de suite sourire et hocher vivement la tête de haut en bas. Du chocolat et des câlins ? Je suis plus que partant ! Que tu réponds avec une joie certaine et non feinte.

▬ Jour 3. Post-Rose.

Tu n'as aucune idée de où elle a bien pu aller se planquer Mia. Et tu n'as jamais autant regretté d'avoir une maison aussi grande. Même quand tu y vivais seul, tu pensais que ce n'était pas si mal finalement. Que c'était même chouette d'avoir tout ça rien que pour toi. Mais aujourd'hui tu te retrouves à foncer comme un dératé à l'étage. T'en oublies tout à fait Rose et ses pseudo-sentiments. T'en oublies ton frère et ses évidents problèmes psychologiques. Tu oublies tout ça et plus encore. Parce que tu n'as pas le temps de t'attarder sur la question. Elle ne se trouve pas dans votre chambre ni dans la salle de bain adjacente. T'as un moment de panique durant lequel tu envisages l'idée qu'elle se soit une fois de plus enfuie. Mais tu sais au fond que non. Tu n'as pas entendu la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer, avant que ça ne soit Rose qui passe le pas de cette porte. Et puis tu sais. Finalement tu sais où elle se trouve. Tu quittes ta chambre à bout de souffle et le coeur au bord des lèvres et tu traverses presque lentement le couloir. Tu as peur de l'état dans lequel elle peut se trouver. T'es certain qu'elle pleure. Et tu te sens responsable. Tu ne pensais pas que des larmes te feraient un jour un tel effet. Tu étais froid la dernière fois qu'elle pleurait devant toi. Parce qu'elle était en train de te faire un mal de chien. Tu ne pensais pas que tu lui rendrais involontairement la pareille. Mais si ça ne tenait qu'à toi, tout ça ne serait jamais arrivé. Tu prends enfin ton courage à deux mains -et pour le coup il t'en faut beaucoup plus que ce que tu sembles avoir en stock-. Et tu viens frapper à la porte de son ancienne chambre. Il n'y a pas de verrou, tu pourrais te contenter d'entrer sans prévenir. Mais tu ne veux pas la brusquer.

Mia ... Je vais entrer d'accord ? Tu lui offres quand même une poignée de secondes, avant de pousser la porte pour poser ton regard sur elle. Comme tu t'y attendais, elle est en larmes et prostrée sur elle même. T'en as le coeur qui se serre. Rien que de l'inhabituel chez toi. Tu n'avais jamais connu toutes ces émotions toi. Tu ne savais pas qu'on pouvait souffrir, en faisant mal. Mais toi, tu ignorais surtout ce que c'était que d'être amoureux avant aujourd'hui. Avant de passer des jours à la découvrir de plus en plus. Des jours à échanger des gestes tendres et des câlins relativement innocents avec elle. Des jours à l'entendre rire et à la voir sourire. Des jours à l'entendre te souffler des mots d'amour. Evidemment que t'es fou de cette fille là. Evidemment que même l'être le plus froid et le plus insensible, ne peut que tomber amoureux d'elle. La pierre autour de ton coeur, elle s'est plus que fissurée à présent. Elle s'est émiettée. Et comme jamais auparavant, tu peux le sentir qui bat plus fort que jamais. Mia ... Je pense qu'il faut qu'on en parle. Parce que tu ne  peux laisser les choses en l'état et te contenter d'espérer que ça passera. Elle est amoureuse de toi Mia. Mais elle doute d'elle. Tellement. A entendre Rose parler de votre unique étreinte et de ses sentiments pour toi, elle s'est probablement imaginée que tu venais déjà de la tromper. Ce qui n'est pas le cas. Du tout. Et il faut que tu lui dises. C'est juste un malentendu. Que tu ne laisseras pas s'immiscer dans votre relation toute neuve. C'est hors de question. Tu peux éviter ça, non ?
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Mer 27 Mai - 11:37


finaly

@robin hartwood

◊ ◊ ◊

Tu en as la tête qui tourne, des nausées. Tu te sens terriblement mal. C’est comme si tout s’écroulait sous tes pieds. Et c’est un peu ça, ton monde est en train de tomber en ruines. Ton cœur s’est serré tellement fort quand tu as entendu Rose qui clamait haut et fort qu’elle était amoureuse de Robin. Et ton cœur s’est totalement brisé quand elle a parlé de leur étreinte. Tu ne pouvais pas rester là. Tu ne pouvais pas affronter Robin. Non. Tu as eu besoin de te sauver, de t’isoler. Même la douleur qui te lance dans le genou après sa rencontre avec le coin de la table basse ne te fait rien, c’est rien comparé à ce que tu ressens là, dans ton cœur. Tu retrouves ta chambre. Tu ouvres la porte précipitamment et tu la refermes derrière toi avant de t’y adosser. Tes jambes n’arrivent plus à te supporter, tu te laisses glisser contre la porte et tu échoues par terre, assise, les jambes repliées sous tes fesses. Les sanglots remuent ton petit corps. Tu recouvres ton visage de tes mains alors que tu n’arrives plus à arrêter de pleurer. Tu ne pensais pas pouvoir aimer quelqu’un autant que tu aimes Robin. Tu ne pouvais pas non plus imaginer que ça te ferait tant souffrir. Parce que là tu as l’impression qu’on vient de t’arracher ton cœur et qu’on l’a piétiné avec toute la rage et toute la force du monde. C’est un trou béant que tu as dans la poitrine, une plaie à vif que tu ne réussiras probablement jamais à guérir. Tu comprends tout maintenant. Tu comprends pourquoi il arrivait à tenir si longtemps, à être maitre de ses envies, à ne pas craquer. Parce qu’il allait se perdre dans les bras de Rose, et sûrement d’autres femmes.

Avec difficulté, tu te relèves, les larmes inondent toujours ton visage, tu trembles comme une feuille. Tu as horriblement froid. Tu t’assieds sur le bord de ton lit, ton ancien lit. Celui dans lequel tu pensais ne jamais redormir, mais à partir d’aujourd’hui, cette pièce redeviendra ta chambre. Parce que tu ne vas pas partir, tu dois honorer ta part du marché. Mais rien ne sera plus comme avant. Tu ne pourras plus jamais être heureuse, tu le sais. Tu appuies tes coudes sur tes cuisses et tu caches ton visage dans tes mains pour pleurer encore plus. Tu ne peux pas imaginer ta vie sans tout ce que tu as vécu ces derniers jours. Les câlins, les baisers, les mots tendres, les caresses, les taquineries… Mais tu ne peux pas t’empêcher de te demander si ce que Robin t’a dit, si les mots doux qu’il t’a glissés à l’oreille, il ne les a pas dites à d’autres. Tu es sûrement trop naïve d’avoir pensé qu’il pourrait peut-être un jour t’aimer. Et tu sens comme un énième coup dans le cœur quand tu l’imagines dans les bras de Rose, quand tu l’imagines l’embrasser et la toucher comme il l’a fait avec toi. Et aussi quand tu l’imagines elle en train de toucher son corps parfait, ses douces lèvres… Un sanglot s’échappe de ta gorge alors que tu te tortures en t’imaginant tout ça. Tu manques d’air, tu suffoques. Tu te lèves pour aller ouvrir la fenêtre, t’as besoin d’air frais. Et c’est à ce moment-là que tu entends Robin derrière la porte. Tu te raidis et  à nouveau tu ressens un coup en plein cœur. Tu n’as même pas la force de lui dire de s’en aller. Mais tu ne veux pas lui parler, tu ne veux pas le voir, parce que tu vas continuer de l’imaginer avec Rose, et tu ne peux plus supporter ça.

Tu t’assieds sur le rebord de la fenêtre, les genoux repliés contre ta poitrine, tes bras entourant tes jambes et ta joue posée contre tes genoux. Tu regardes du côté de la fenêtre pour ne pas croiser son regard à lui. Le visage inondé de larmes tu l’écoutes.  « J’ai rien à dire… » Tu t’étonnes toi-même quand tu entends ta voix, elle est étrangement calme, mais ça ne reflète pas du tout ton état d’esprit. Tu resserres encore plus fort tes bras autour de tes jambes, t’aimerais pouvoir juste disparaitre, maintenant. Ne plus rien ressentir. Tu n’arrives pas à comprendre comment il a pu te mentir comme ça, comment il a pu te présenter Rose comme une simple amie alors qu’il a couché avec elle, ni comment elle, elle a pu venir l’autre jour et te parler comme elle l’a fait, l’air de rien. Tu comprends maintenant pourquoi elle semblait tant apprécier Robin. Toi, naïve, tu pensais juste que c’était parce qu’ils étaient amis et que Robin est un homme bien. Tu le penses toujours qu’il est un homme bien, seulement il vient de te briser le cœur. Mais encore une fois, tu te dis que tu as été trop bête, parce qu’il ne t’a jamais juré fidélité. Tu t’es emballée toute seule, à force de regarder des films à l’eau de rose débiles, tu en deviens toi-même très idiote. Tu reprends la parole, toujours avec une voix monocorde et très basse. « Je vais rester, je vais honorer ma part du contrat. Je vais t’épouser et t’offrir une famille, mais n’attends rien de plus de moi. Ce qu’il y avait entre nous c’est fini… » Et là ta gorge se serre et tu fonds une nouvelle fois en larmes. Tu caches ton visage contre tes genoux. Tu n’arrives pas à te dire que c’est fini, tu ne peux pas l’imaginer. Tu relèves la tête et première fois que tu le regardes, on peut lire la peine, la douleur, la tristesse sur ton visage et dans tes yeux. « J’aurais tellement voulu ne pas tomber amoureuse de toi… »


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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mer 27 Mai - 13:35
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ft @Mia Murphy


Vous venez de passer quatre jours tout bonnement incroyables, tous les deux. Et tu sais, même si ça a été terriblement compliqué de tenir sur la durée, que tu as bien fait de repousser le moment de vous perdre pour de bon dans les bras l'un de l'autre. Pour la simple et bonne raison que vous avez ainsi pris le temps de discuter ensemble, de rire ensemble, de passer tout un tas de moments très agréables ensemble. Vraiment rien que tous les deux. Dans cette jolie bulle qui n'appartenait qu'à vous. Tu étais alors bien loin de t'imaginer que quelqu'un viendrait planter une foutue aiguille dans cette bulle magnifique. Et moins encore qu'il s'agirait de Rose. C'est que tu n'as pas suffisamment de relations humaines normales, pour être en mesure de voir arriver ce genre de pseudo-drame. A aucun moment, ni dans le passé ni quand tu l'as revu, tu n'as imaginé que Rose pourrait nourrir ce genre de sentiments pour toi. T'es bien trop habitué à penser que tu ne peux être aimé de cette façon. Que l'on te désire, c'est une chose. Mais que l'on t'aime de cette façon, ça te dépasse. Pourtant, tu peux vivre avec la chose sans que ça ne soit un réel problème pour toi. Que Rose le vive mal, c'est son problème même. Mais que Mia se mette à douter, à paniquer et potentiellement à vouloir encore te fuir, c'est hors de question. Pas après tout ce que vous venez de partager et de construire ensemble. Pas après tout ça. T'es surpris par l'avalanche d'émotions qui te tombe dessus. T'es sonné par la douleur que tu sens juste là, dans ta cage thoracique. Par la sensation de ton coeur qui se serre. Et tout ça parce que tu t'imagines qu'il n'y a rien à faire, qu'elle va se tirer et te laisser en plan. Et tout ça, aussi, parce que tu la trouves effectivement repliée sur elle même. Elle refuse jusqu'à te regarder quand tu entres dans la pièce.

Tu pinces les lèvres pour retenir un soupir quand elle affirme n'avoir rien à dire. Moi oui. Que tu te contentes de souffler en t'approchant lentement d'elle. Tu ne supportes pas cette situation. Plus que tout, tu ne supportes vraiment pas de la voir dans cet état. Rien que pour ça, Rose mériterait que tu te charges toi même de la faire retomber dans la drogue. Que tu la pousses jusqu'à l'overdose. Parce qu'elle l'ignore Rose qui prétend être amoureuse de toi. Mais c'est toi ça. Quand tu as des mots durs, que tu deviens fous, que tu te fais sournois et que tu menaces de mort, c'est toi. Tu préfères baisser la tête quand elle prend la parole pour te signifier que c'est terminé. Tu peines à comprendre pourquoi et comment les choses peuvent aller aussi vite dans son esprit. Tu ne comprends pas pourquoi il lui faut tout de suite atteindre une conclusion aussi brutale. Et surtout, cette douleur est insupportable. Mia ne fait pas ça. Que tu souffles d'une voix à peine audible. Si tu n'avais pas une telle fierté et si tu ne craignais pas d'être ridicule, tu serais déjà en train de la supplier. Et pourtant, tu ne penses pas avoir fait quoi que ce soit de mal. Tu ne penses pas avoir merdé dans l'histoire. Ta seule erreur réelle, a été de ne pas retirer ton invitation à passer quand elle le désirait, à Rose. T'étais juste à mille lieux de vraiment réaliser en quoi conserver cette amitié avec cet écart qu'il y a eut entre vous, pouvait être une mauvaise idée. Et même être dangereux. Plus encore, tu ne pouvais t'imaginer que Rose était tombée amoureuse de toi. Tu peines encore un peu à imaginer la chose. Mais soit. Tout ce qui importe, c'est le fait que Mia ait entendu ces mots et se soit imaginé des choses.

T'as l'impression que, comme la première fois, elle fout de l'acide directement sur ton coeur quand elle émet des regrets. Tu relèves la tête pour croiser son regard. Tu ne sais pas si tes yeux expriment autant de choses que les siens en cet instant. Mais tu souffres au moins autant qu'elle. Peut-être plus encore, parce que l'idée de lui faire mal te fait, en retour, un mal de chien. Et si la meilleure chose à faire pour elle, était que tu la laisses s'en aller ? L'espace d'une seconde, tu envisages la chose. Mais l'idée de la perdre te plonge d'avance dans un océan de douleur. Et tu ne peux pas faire ça. Tu ne peux pas te permettre de prendre un tel risque. J'ai couché avec elle une seule fois. Et c'était des semaines avant toi. Avant nous. Pourquoi est-ce que ça prend une telle tournure ? C'était rien pour moi. Rien du tout. Tu ne veux pas insister sur le fait que tu ne comprennes pas du tout pourquoi elle s'est emballée aussi vite et aussi fort. Tu ne tiens pas à la faire culpabiliser alors que la situation n'est simple en rien du tout. Alors que toi même tu as totalement perdu le contrôle des choses.  Si tu avais su qu'une simple conversation avec Rose prendrait une telle tournure, tu ne lui aurais pas permis de parler de Ashton. A vrai dire, tu ne lui aurais sans doute pas laissé l'accès libre à ta maison. Tu ne lui aurais pas permis de s'approcher de Mia. Ne me laisse pas tomber pour ça ... "Et ne regrette pas d'être tombée amoureuse de moi". Que tu te gardes bien d'ajouter dans la foulée. Tu ne veux pas paraître trop idiot. Trop accro à elle. Pourtant tu l'es. Et pas qu'un peu. T'es fou d'elle et il aura fallut un drame de ce genre, pour que t'en prennes pleinement conscience. Que tu réalises que tu ne pourras plus être sans elle. Elle ne reviendra pas. Jamais. Elle pourra bien essayer. Elle ne sera pas la bienvenue. Et elle s'en doute forcément.
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Mer 27 Mai - 14:08


finaly

@robin hartwood

◊ ◊ ◊

Le pire dans tout ça c’est que tu ne lui en veux pas à lui, tu t’en veux à toi. Tu t’en veux d’être aussi naïve et d’être aussi idiote. Tu t’en veux d’avoir cru que vous alliez vivre une parfaite histoire d’amour. Il te l’a dit pourtant, qu’il n’y croyait pas en l’amour. Mais toi tu pensais pouvoir lui faire changer d’avis. Pff, idiote. Tu te détestes là, t’es folle de rage, mais contre toi. Parce que tu ne peux pas être en colère après Robin, tu l’aimes trop pour ça. Et t’es encore en train de lui trouver des excuses en te répétant qu’il ne t’a jamais rien promis de ce côté-là, vous n’en aviez jamais parlé. Mais en même temps, pour toi ça te semblait évident. Jamais tu n’irais voir ailleurs, tu n’y as pas pensé une seule seconde, jamais. Parce que c’est lui que tu veux. Lui seul. Et c’est lui que tu cherches à avoir depuis des jours, et c’est lui qui te repousse depuis des jours. Pour le bon de votre couple qu’il disait, mais tu comprends maintenant que la réalité était bien différente. Tu repenses à toutes ces fois où tu te couchais seule et qu’il rentrait très tard, au beau milieu de la nuit. Toi tu pensais qu’il travaillait. Mais il devait se perdre entre les cuisses d’autres femmes. Tu n’arrives pas à croire comment tu as pu être aussi idiote. Alors oui, quand il rentre dans la chambre et qu’il te dit qu’il veut parler, qu’il a des choses à dire, tu ne réponds rien. Tu restes silencieuse. Et finalement tu lui annonces que tu resteras mais que ce ne sera plus comme avant vous deux. Et ça, ça suffit à te faire craquer. Tu te mets à pleurer à chaudes larmes, ton corps secoué par de violents sanglots. Comment les choses ont-elles pu déraper aussi vite ? Comment vous avez pu passer de merveilleux moments encore hier et vous retrouver là, dans cette situation.

C’est dur pour toi de le regarder, parce que tu repenses à tout ce que vous avez vécu ensemble, à toutes les merveilleuses choses qu’il t’a fait ressentir. Et quand tu le vois tu n’arrives plus à t’ôter ces images de ta tête, lui, avec cette jolie blonde, plus vieille que toi, plus expérimentée que toi. Avec cette femme qui le connait mieux que toi. Cette femme qu’il t’a présentée comme une amie, rien de plus. Tu aurais aimé qu’il te dise avant qu’il s’était passé quelque chose entre eux. Est-ce que ça aurait changé quelque chose pour toi ? Oui, parce que c’est lui qui te l’aurait appris. Et oui, tu aurais été un peu jalouse, mais tu sais que lui il a connu plein d’autres femmes avant toi. S’il te l’avait dit ça n’aurait pas pris de telles proportions. Et surtout s’il ne te l’a pas dit, toi, tu imagines que c’était pour une bonne raison. Il te ment. Il t’a peut-être déjà menti à plusieurs reprises. Tu n’arrives plus à croire ce qu’il te dit. Même lorsqu’il t’avoue qu’il a couché qu’une seule fois avec elle et que c’était avant que tu n’entres dans sa vie. Tu aimerais le croire, oh oui tu aimerais y croire. Mais tu n’y arrives pas. Tu ne lui fais plus confiance. Parce qu’il t’a trahi, il t’a menti. Quand tu penses qu’il te fait payer depuis des jours le fait que tu aies voulu partir parce que tu as eu peur de souffrir, qu’il te punit depuis des jours parce qu’il n’arrive plus à avoir confiance en toi… Comment toi tu veux pouvoir te relever de ça ? Comment tu veux pouvoir lui refaire confiance un jour.

Tu détournes le regard quand il te demande de ne pas le laisser tomber. Tu soupires et tu regardes par la fenêtre sans vraiment faire attention à ce qui se déroule sous tes yeux. Mais tu fais tout pour fuir son regard parce que tu sais que tu pourrais craquer en le regardant. C’est même sûr. Tu es tellement amoureuse que tu serais prête à le croire et à essayer de tout oublier. Mais tu sais que tu ne peux pas oublier et que même si tu décidais de vous redonner une chance, rien ne serait plus jamais pareil. Alors tu te confies à ton tour, toujours en regardant ailleurs, en faisant tout pour fuir son beau regard. « Tu m’as menti, tu m’as dit que c’était juste une amie, alors que tu as couché avec elle… » Tu es obligée de fermer les yeux pour retenir une nouvelle flopée de larmes. « Tu l’as invitée et tu as tenu à me la présenter, comme une amie, juste une amie, alors que tu as couché avec elle…» que tu répètes, la voix brisée par le chagrin et les sanglots. « Depuis des jours tu refuses de me toucher soi-disant pour notre bien, parce que t’as besoin de temps. J’ai pas arrêté de me dire que tu voyais peut-être d’autres femmes et que c’était pour ça que tu n’avais pas envie. Je t’en ai pas parlé parce que je voulais pas avoir l’air ridicule et être jalouse. Mais en fait j’avais raison.» Et à nouveau tu tournes la tête pour l’affronter, même si c’est dur, même si ça te serre encore plus le cœur. « Mais c’est de ma faute. J’ai cru qu’on était dans un film d’amour, et que mon histoire d’amour c’était toi. Mais tu m’as rien promis toi. J’ai été idiote de croire qu’on pouvait vivre une vraie histoire d’amour tous les deux. » Tu marques une pause parce que tu manques de souffle, tu te sens de plus en plus mal, de plus en plus faible. « Je suis pas assez forte pour t’aimer. Pardon. Je peux pas. » Tu n’as pas les épaules pour assumer une vraie relation avec un homme comme Robin, tu t’en rends compte maintenant que ton cœur est brisé en mille morceaux. Tu t’en rends compte bien trop tard…


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Robin Hartwood
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Mer 27 Mai - 15:14
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Tu as beau n'être que trop conscient de la douleur qui continue de rendre les pulsations de ton coeur absolument insupportables, tu refuses de croire que toute cette histoire est à ce point sérieuse. C'est que tu ne penses pas avoir fait une si grosse connerie qui mériterait qu'elle te laisse tomber pour de bon. Parce qu'elle a beau accepter de t'épouser et de te faire des enfants comme c'était ton choix au départ, ce n'est pas suffisant. Tu veux encore sentir tout l'amour qu'elle a pour toi. Tu veux te sentir aimé, choyé, désiré. Et il n'y a qu'elle qui t'a offert tout ça à la fois durant des jours. Sans jamais te faire douter de la sincérité de ses sentiments. Et ce, même quand tu étais toi même incapable de lui rendre la pareille. Tu peines à croire que tu peux vraiment avoir gâché tout ça. Parce que tu ne comprends pas tout à fait l'étendu des dégâts que tu as causé. Tu penses qu'il faut seulement éclaircir la chose et lui expliquer que tu n'as couché avec Rose qu'une seule fois et que c'était avant que votre histoire à vous ne démarre. Soit, c'est une vérité un peu à retardement. Mais tu n'avais pas du tout l'impression de lui mentir. Or, ce sont ses mots actuels. Tu lui as mentis et elle ne supporte pas ça. Tu ne trouves rien à répondre sur le coup. Tu manques de mots. Je ne savais pas que c'était si important ... Je veux dire ... Pour moi c'était juste un détail. Je la connais depuis qu'on est gamins. On a couché ensemble une fois et c'était tout. Je ne ressens rien pour elle. C'était juste une fois. Et tu insistes là dessus parce que ça rebondit bien assez sur des mots que tu as pu avoir déjà le matin même. Ce n'est que du sexe. Non. Tu avais tort. Je n'ai couché avec personne d'autre depuis des semaines. Il n'y a que toi Mia.

Mais là encore tu as été idiot et tu n'as rien vu. Tu n'as pas réalisé qu'elle pouvait avoir ce genre de crainte. Parce que vous n'avez jamais parlé de fidélité.  Alors même que ça t'a semblé évident quand vous  avez commencé à vous rapprocher l'un à l'autre. Quand tu as réalisé que toi aussi, comme toute personne normalement constituée, tu étais capable de t'attacher. Quand elle est devenue une obsession pour toi et que l'idée de toucher à une autre ne t'effleurait même plus l'esprit. C'était nouveau pour toi d'éprouver tout ça. Alors tu n'as pas pensé qu'il faudrait le lui dire de façon claire. Qu'il te faudrait lui préciser que tu ne toucherais plus à aucune autre femme. Malgré tes mots, Mia continue de te faire mal. Tu ne sais pas si elle le fait exprès ou non. Tu ne sais pas si c'est toi qui interprètes mal ses mots ou si elle est réellement en train de te souffler des regrets véritables en plein visage.  En te regardant droit dans les yeux. Pourquoi est-ce que tu refuses de me faire confiance ? Tes mots sont à peine audibles. Tu fais un pas en arrière. Mia passe son temps à te repousser. Et toi ça te fait paniquer. Parce qu'elle a raison, c'est dur de t'aimer. C'est même impossible.  Si tu continues de penser qu'elle est faite pour toi, tu sais que toi tu n'es pas fais pour elle. Tu t'en veux de la retenir contre son gré. Encore. Je sais pas c'que j'dois faire. Je sais pas c'que j'dois faire. Que tu répètes d'une voix à peine audible, en faisant un nouveau pas en arrière. T'as besoin qu'elle t'aide. Qu'elle te dise quoi faire. Mais tu sais très bien ce qu'elle veut Mia. Elle attend de toi que tu la libères.  Elle ne veut plus t'aimer. Elle n'accepte de rester que parce qu'elle s'y sent forcée.

T'as le cerveau en ébullition et le coeur en morceaux. Bouffée de chaleur qui  te fait rougir. Désespoir qui te fait paniquer. Gorge serrée qui te fait suffoquer. T'as le coeur qui cogne durement jusque dans tes tempes. Tu sais de quoi il s'agit. Tu n'es pas complètement idiot non plus. T'as déjà eus la sensation des larmes qui veulent s'échapper mais tout ton corps qui lutte contre. T'as perdu ton père. T'as refusé de pleurer. Mais ça ne veut pas dire que tu n'as pas eus à lutter contre l'envie de le faire. Contre le besoin de ton corps d'évacuer. Mia j'ai tout fait comme il fallait. Si tu peux pas ... Si tu veux pas ... T'es incapable de finir tes mots. De les trouver. T'es toujours sonné. Beaucoup trop. T'as mal. Tellement mal. Tu ne veux pas la perdre. Tu ne peux pas la perdre. Mais tu ne veux pas non plus qu'elle soit malheureuse en restant à tes côtés. En sachant que tu ne mérites pas tout ça. Tu ne la mérites pas.  Tu paniques toujours plus. Tu ramènes tes mains sur ta nuque. Geste nerveux. Tête que tu bascules un peu vers l'arrière. Un peu dans l'espoir que les larmes qui commencent à faire briller tes yeux clairs, acceptent de se tirer et non pas de te trahir pour de bon en coulant sur tes joues. Il ne manquerait plus que ça. Que tu lui fasses pitié et qu'elle ne daigne rester qu'à cause de ça. Je comprends pas c'que j'ai fait de mal. Que tu insistes, la voix toujours à peine audible. T'es persuadé que c'est la seule façon pour ne pas fondre en larmes comme un parfait idiot ridicule.  Si tu parles trop fort. Ou si tu reposes les yeux sur elle, tu vas achever de te ridiculiser devant elle. Parce que c'est bien connu que les hommes ne doivent pas pleurer. C'est ce qu'on vous apprend dès le plus jeune âge. Et jusqu'à présent tu t'en es bien tiré. Parce que tu ne ressens rien. Ou plutôt, tu ne ressentais jamais rien avant elle.
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Mer 27 Mai - 15:56


finaly

@robin hartwood

◊ ◊ ◊

L’amour tu ne savais pas vraiment ce que c’était avant de rencontrer Robin, avant de t’attacher à lui et de finalement en tomber amoureuse. Tu n’avais aucune idée de ce que ça pouvait impliquer le fait d’aimer quelqu’un. Tu ne savais pas que tu allais aimer Robin aussi fort. Tu serais prête à tout pour lui, tu ferais n’importe quoi pour qu’il puisse être heureux. N’importe quoi. T’as changé depuis qu’il est entré dans ta vie, tu as essayé de devenir plus attirante, plus charmeuse, pour toujours lui plaire un peu plus. Et là, tout te retombe dessus, tout. Tu es persuadée que ta vie telle que tu la vivais ces derniers jours est terminée. Et tu ne sais pas quoi faire, tu ne sais pas comment réagir. Peut-être que tu réagis de manière excessive. Il ne comprend pas ce qu’il a fait de mal, il ne comprend pas que tu lui en veuilles autant qu’il ne t’ait pas parlé de son aventure avec Rose. Il ne comprend pas parce qu’il n’est pas à ta place. Toi tu n’as connu personne d’autre que lui. Toi, tu es amoureuse de lui. Il est la première personne que tu aimes aussi fort. Alors oui, ça te brise le cœur quand tu entends une femme parler de ses sentiments pour lui et d’une de leurs étreintes. Il t’assure qu’il n’y en a eu qu’une, tu finis par le croire. Il a l’air sincère et même si tu évites de le regarder, et même si tu te montres distante, ça te fait un mal de chien de le voir comme ça. Parce qu’il a l’air perdu, aussi perdu que toi. Tu ne l’as jamais vu comme ça, enfin si, une fois, et c’était encore à cause de toi. Au final tu commences à te dire que c’est toi qui lui fais du mal. T’as l’impression que t’es en train de devenir folle. Parce que tu ne sais pas quoi faire, tu ne sais pas quoi lui répondre. Tu ne sais pas comment on est censé réagir dans un moment comme celui-là. Et quand il t’assure que ce n’était qu’une fois, tu ne peux pas t’empêcher de lever les yeux vers lui, l’air triste. « Avec moi aussi c’était juste une fois… » Parce que c’est vrai, vous ne vous êtes perdus l’un dans l’autre qu’une seule fois et même si au fond, tu peux très bien être heureuse avec lui sans sexe, c’est cette peur qu’il trouve de quoi se satisfaire ailleurs qui te fait mal. « Mais t’as pas compris que si ces derniers jours j’essayais te faire craquer c’est parce que j’avais besoin de voir que je te faisais envie, j’avais besoin d’être sûre que tu ne trouvais pas ton bonheur ailleurs. Parce que moi, je sais rien faire, parce que moi j’ai connu que toi… » Tu baisses la tête et tu prononces ces derniers mots d’un ton très bas.

C’est une torture de le voir tourner en rond dans la chambre, parce que t’as vraiment la sensation que tu lui fais du mal et toi tu ne veux pas lui faire du mal. Tu veux qu’il soit heureux. Mais tu n’es même pas sûre de pouvoir lui donner ce qu’il veut. Parce que tu auras toujours des doutes sur toi, sur tes aptitudes à le satisfaire, quand tu sais que lui, il a plus d’expériences que toi. Quand tu sais que lui, il est beau comme un dieu et que par conséquent, il doit avoir plein de femmes qui lui tournent autour. Tu ne veux pas devenir la petite amie jalouse et possessive qui lui fera des crises à chaque fois qu’il s’absentera trop longtemps. Tu ne veux pas devenir cette personne. Et tu as peur que ça finisse par arriver, parce que tu l’aimes trop. A un point que ton amour frôle la folie. Robin est devenu ce qu’il y a de plus cher dans ta vie, tu ne veux pas prendre le risque de le perdre. Pourtant tu t’apprêtes encore à le repousser complètement. Tu lèves les yeux pour croiser les siens, ses beaux yeux bleus dans lesquels tu adores te perdre. « C’est en moi que j’ai pas confiance… Je crois que je t’aime trop fort et ça me rend dingue. » Tu passes ta main dans tes cheveux d’un geste presque désespéré. « J’ai peur de ne pas te suffire, j’ai peur de ne pas être assez bien, assez jolie, assez sexy, assez expérimentée pour te plaire. J’ai peur que tu réalises un jour que je ne suis pas celle qu’il te faut et que tu ne veuilles plus de moi. » Tu baisses la tête et de nouvelles larmes coulent sur tes joues, des larmes silencieuses. « J’ai peur que tu m’abandonnes… » Que tu souffles d’une voix à peine audible. Parce que c’est ça le fond du problème, l’histoire avec Rose n’a été que le coup de pied dans la fourmilière, le problème c’est que tu n’as pas confiance en toi et que tu peur de perdre Robin. Parce que tout ça c’est nouveau, parce que tu ne sais pas ce que tu es censée faire, tu ne sais pas ce qu’on est censé faire dans un couple. On ne peut pas dire que tes parents aient été un modèle pour toi, et ce que tu vis avec Robin c’est quand même beaucoup plus fort. Et puis, tu es jeune, bien plus que lui, tu n’as pas eu le temps de te forger un passé, une histoire qui te permette de prendre du recul.

Et parce que tu entends à sa voix qu’il serait prêt à te laisser partir, à te dire de prendre tes affaires et t’en aller, tu craques une fois de plus. Tu essayes de pleurer en silence mais parfois quelques sanglots t’arrachent de légères plaintes. Tu ne veux pas partir toi. Tu ne veux pas que ça soit fini. Mais tu ne sais pas quoi faire. Tu paniques. Parce que tu ne veux pas qu’il te dise de partir, tu ne veux pas qu’il pense que tu n’as plus envie d’être avec lui, parce que c’est faux. Alors tu remues sur le rebord de ta fenêtre, tu te relèves lentement. Tu sens une douleur dans ton genou, tu vas sûrement avoir un beau bleu, mais ça n’est pas très important pour le moment. Tu regardes Robin qui tourne comme un lion en cage. Tu n’as jamais eu autant envie qu’il te prenne dans ses bras. Qu’il t’embrasse et qu’il te promette que tout va bien se passer. Tu as besoin qu’il te rassure et te réconforte. Mais tu sens qu’il en a besoin aussi. Parce qu’il est mal, tu le vois, tu le sens. Il ne fait pas semblant. Tu restes debout, un peu chancelante, près de la fenêtre sans bouger, sans rien dire. Tes pensées se bousculent, c’est un vrai foutoir dans ta tête, tu ne sais pas comment tu dois réagir. Est-ce que tu dois laisser cette histoire derrière vous et essayer de faire comme s’il ne s’était rien passer ? Et prendre le risque de devenir une femme jalouse et possessive ? Ou est-ce que tu dois mettre un terme à cette histoire pour le préserver de tout ça mais risquer de vous rendre tous les deux malheureux ? Tu sais que tu ne peux pas vivre sans lui, c’est un fait. Tu sais que tu ne supportes pas de le voir comme ça, et tu n’imagines même pas ce que ça lui ferait si tu décidais de partir. Parce qu’il tient à toi non ? Sinon il ne serait pas là à essayer de te retenir. Tant pis pour toi, tant pis pour tes inquiétudes, tu vas prendre le risque. Tu garderas pour toi tes craintes, tes doutes, ça va sûrement te faire du mal, mais pas autant que de le perdre. Alors tu t’avances d’un pas lent, peu assuré et tu lèves une main hésitante pour lui toucher le bras. « Je veux pas que ça soit fini. Je t’aime trop. Je peux pas vivre sans toi Robin… » Que tu lui avoues avec une voix basse et une mine triste. Tu ne peux tout simplement pas te résoudre à vivre loin de lui. Même si un jour il te fait du mal, même si un jour il te brise le cœur, tu ne pourras jamais partir. Parce que t’es accro à lui. Plutôt mourir que vivre sans lui.

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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mer 27 Mai - 16:50
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Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Pour l'instant c'était qu'une fois ... On est supposés avoir le restant de nos vies pour remettre ça ... "Supposés". Parce que t'as l'impression qu'elle veut encore te fuir Mia. Parce que t'as l'impression qu'elle est sur le point de te laisser tomber une fois de plus. Une fois de trop. Pour de bon. Or, tu sais que tu ne pourras pas le supporter. Tu ne peux pas. Elle est dans ta vie depuis si peu de temps Mia. Et tu as pourtant l'impression que ça fait une éternité. Qu'elle a même toujours été là. A tes côtés. Mais tu sais pourtant que ce n'est pas tout à fait le cas et que vous n'êtes encore qu'au commencement de votre relation. Il est simplement dommage que ça s'avère à ce point compliqué. Apparemment, aimer et vivre une relation amoureuse, ça n'a rien de simple. Non j'ai pas compris ... Que t'es bien obligé d'admettre, tout bas. T'as été idiot. Mais rien de bien surprenant là dedans. Tu es toujours aussi peu doué lorsqu'il s'agit des relations humaines. Tu ne sais pas gérer parce que tu ne comprends même pas. Tu ne vois pas les mêmes choses que tout le monde. T'es à côté de la plaque. Tu viens de le prouver une fois de plus avec elle. Et tu es pourtant fou de cette fille là. Toi tu pensais juste qu'elle passait son temps à te provoquer et à te tourner autour, parce qu'elle avait envie de toi. Purement et simplement. De la façon la plus basique qui soit. Tu ne pensais pas qu'il te faudrait réfléchir à ce point. Tu pensais que t'étais juste supposé te laisser aller à tout ça. Mais surtout au bien être que tu ressentais à être tout contre elle. A l'aimer à ta façon un peu maladroite mais sincère. Tu pensais que c'était la bonne façon de faire que d'éviter que vous ne vous perdiez trop rapidement dans les bras l'un de l'autre. Mais c'est parce que tu étais persuadé qu'elle te faisait confiance Mia ...

Elle tente de t'expliquer Mia. D'inverser la tendance. De te faire comprendre que le gros problème, c'est plutôt ce qu'elle pense d'elle même et ce qu'elle ressent. Le problème, c'est qu'elle craint de ne pas être assez pour toi. Et tu sais qu'il n'y a rien que tu puisses faire ou dire pour inverser la tendance. Tu ne peux pas l'obliger à penser d'une façon ou d'une autre. Tu peux seulement assister à tout ça, complètement impuissant. Et ça te tue. Parce que tu ne veux pas la perdre. Tu ne le supporterais pas. Pour l'instant c'est toi qui passes ton temps à vouloir m'abandonner ... Que tu lui fais remarquer. Elle doit bien s'en rendre compte que de vous deux, c'est elle et toujours elle qui tente de prendre la fuite. De se débarrasser des sentiments qu'elle a pour toi et de limiter votre relation à la base que tu proposais de prime abord. Tu commences à en être persuadé qu'elle finira par te fuir pour de bon. Si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera plus tard. Mais elle se répétera que c'est trop dur. Elle se montrera incapable de passer outre le fait que, contrairement à elle, tu as un passé. Pas amoureux, pas affectif. Mais tu as connu bon nombre d'autres femmes avant elle et il n'y a rien que tu puisses faire contre ça. Tu ne peux pas effacer ces nombreuses années de vie sexuelle. Et tu sens que ce sera toujours un problème. Comme son incapacité évidente à te faire confiance. Si ce n'est pas après ces quelques jours au cours desquels tu as tout fait pour lui prouver qu'elle pouvait te faire confiance, tu ne vois pas quand ça pourra changer. Tu ne vois pas comment ça pourrait changer.

Tu laisses retomber tes bras le long de ton corps quand elle s'approche et loge une main sur ta peau. Tu évites encore de la regarder. Juste le temps que les perles salées disparaissent tout à fait. Quelques clignements d'yeux pour pouvoir reprendre ta pleine contenance et faire mine de rien. Autant que possible. Combien de temps ? Combien de temps avant que je ne fasse un truc qui te blesse suffisamment pour que tu paniques et décides une fois de plus de me quitter ? Parce qu'il y aura forcément d'autres faux pas de ta part. D'autres erreurs que tu ne verras même pas parce que t'es à mille lieux de raisonner de la même façon qu'elle. Il y aura d'autres erreurs et si à chaque fois elle réagit de cette façon, tu ne vois pas comment ça pourrait bien se terminer. Est-ce que je vais devoir passer mon temps à me demander s'il y a une crainte ou un doute que tu ne partages pas avec moi ? Et attendre que tu te mettes suffisamment à paniquer à cause de ça, pour vouloir encore partir ? Tu sais que si tu dois accepter de souffrir de façon régulière pour être avec elle, tu le feras sans l'ombre d'une hésitation. Mais tu sais aussi que le risque de la voir vraiment aller au bout de son besoin de fuite, est réel. Que tu ne t'en remettras pas. Et que l'idée qu'elle souffre par ta faute d'une façon ou d'une autre, ne te plaît pas non plus. Tu ne veux pas qu'elle souffre Mia. Et moins encore par ta faute.
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