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bodyguard (ft. lunachim)
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Lun 1 Juin - 11:19


bodyguard

@joachim hamilton

◊ ◊ ◊

Le dernier chien de garde de ton père n’a pas fait long feu. Tu as réussi à le semer il y a quelques jours alors que tu l’as trainé dans un centre commercial. Tu as prétendu vouloir aller aux toilettes, là où bien sûr il ne pouvait pas te suivre et te surveiller, et tu t’es échappée par la sortie de secours. T’as couru pendant de longues minutes et tu ne pouvais presque plus respirer tant tu riais. Ça t’a permis de t’offrir un après-midi tranquille, seule, sans que personne ne soit là pour te surveiller, pour te dire de faire attention où tu mets les pieds… Un après-midi de pure liberté. Et ça faisait longtemps que tu n’avais pas pu t’offrir ce petit luxe. Mais bien sûr quand tu es rentrée chez toi et que tu as enfin daigné regarder ton portable, tu as vu les dizaines d’appels manqués et les dizaines de messages laissés par ton paternel. Fou d’inquiétude, il avait déjà appelé ses sbires pour s’assurer que tu n’étais pas morte ou qu’on ne t’avait pas enlevée. Une connerie de ce genre quoi. Alors après avoir roulé des yeux comme tu sais si bien le faire, tu l’as rappelé pour le rassurer et lui dire que tu allais bien. Mais bien entendu, ce cher John –ton garde du corps- a été renvoyé après s’être fait passer un savon. Tu devrais quand même te sentir un peu coupable de faire perdre son travail à un homme qui ne t’a rien fait, qui a juste fait ce que ton père lui a demandé. Mais t’en as tellement marre qu’on te suive partout que tu n’as plus le moindre scrupule à faire tes petites manigances. Et puis en vrai, si John avait été un vrai garde du corps, un bon garde du corps, il ne t’aurait jamais laissé t’échapper. Au final c’est une sorte de test que tu leur fais passer à tous. Et aucun ne le réussit… Tant pis pour eux, tant mieux pour toi.

Aujourd’hui t’as prévu un programme bien chargé. Parce que ton père, à peine a-t-il eu  viré son ancien toutou, il en a engagé un nouveau. A croire qu’il en a une lignée complète qui attend sagement d’être appelé. Tu ne sais pas trop comment il organise tout ça et clairement, tu t’en fous totalement. Mais, aujourd’hui tu veux sortir et tu ne le feras pas seule. Parce que tu l’as vu le gars rôder autour de chez toi depuis deux-trois jours, tu l’as aperçu de loin, mais tu ne lui as jamais vraiment adressé la parole. T’as été surprise par son style, son look, très différent des autres gardes que ton père a l’habitude d’engager. Un look qui te plait assez, t’en es presque étonnée que ton père l’ait engagé en connaissant ton penchant pour les hommes tatoués… A moins que… il ne l’ait fait exprès pour que tu baisses ta garde. Oh, ton père en est bien capable. C’est un vrai fourbe, un vrai calculateur. Mais il devrait savoir que tu es très maligne et que tu ne te laisseras pas berner aussi facilement. Alors, lui, comme tous les autres, tu vas le faire tourner en bourrique et il va finir par se faire éjecter. T’as l’espoir qu’un jour ton père abandonne cette idée de te faire suivre et qu’il lâche l’affaire une bonne fois pour toute. Mais au fond de toi tu sais qu’il ne le fera jamais, t’es tenace, mais tu tiens ça de lui. Alors c’est un combat de longue haleine que vous allez devoir mener tous les deux. Et le pire, c’est que même quand ton père sera moins sur ton dos, tu sais que la relève sera assurée par celui avec qui tu es censée te fiancer. Un type d’un ennui mortel, toujours trop coincé, trop sérieux, et trop faux. Tu ne le sens pas ce mec là, il a rien de spontané, de naturel. Tu espères que lui aussi tu finiras par le rendre dingue au point qu’il te ramène lui-même chez ton père pour qu’il te récupère.

Pour le moment, tu te prépares pour ta journée, pour ta mission « largage de garde du corps ». Tu sais qu’il est déjà dehors et qu’il attend patiemment que tu pointe le bout de ton joli nez, mais tu traines depuis pas mal de temps maintenant. Première étape de ton plan, le faire poireauter très longtemps, piquer sa patience, tester sa patience. Et quand ça fait déjà bien une heure qu’il attend, tu ouvres enfin la porte de la grande maison que tu occupes seule, la grande maison que ton père t’a offerte. Tu vois le tatoué au loin et tu lui fais signe d’approcher. T’es encore en petite tenue, celle que tu mets pour dormir, un petit shorty et un débardeur. Deuxième étape de ton plan, le mettre mal à l’aise. Tu n’es absolument pas pudique, tu es très à l’aise dans ton corps et le découvrir un peu ne te dérange absolument pas. Quand il arrive près de la porte d’entrée, tu la tires un peu plus pour l’ouvrir en grand. « Vous êtes le nouveau garde du corps que mon père m’envoie c’est bien ça ? Bon, j’en ai encore pour un moment, vous pouvez entrer si vous voulez. » Tu disparais à l’intérieur de la grande maison en laissant la porte ouverte. Tu passes dans l’immense salon pour aller dans la grande cuisine ouverte et tu sors deux verres.  « Vous voulez boire quelque chose ? De l’eau, du jus de fruit, un café ? Mon père ne m’a même pas dit votre nom. Enfin, je propose qu’on se tutoie C’est plus convivial. Surtout si on doit passer beaucoup de temps ensemble. »Tu espères bien que ce ne sera pas le cas, qu’il craquera avant. Tu lui sers la boisson qu’il a choisie, pour toi ce sera un grand verre de jus d’orange frais. Tu en bois une gorgée et tu t’appuies sur le comptoir.  « Alors on a une journée chargée, je dois aller faire quelques emplettes au centre commercial, j’ai commandé un nouvel archet pour mon violon, ils ont dû le recevoir. Et puis je dois acheter quelques bricoles. En fin de journée je vais courir sur la plage, j’espère que t’es sportif, mais tu en as l’air… Ah ouais faut que j’aille aussi choisir une tenue pour la cérémonie de répétition pour mes fiançailles. Ça c’est chiant… » Tu lèves les yeux au ciel. Il peut bien le répéter à ton père et à ton futur fiancé, tout deux voient à quel point tout ça ne t’emballe pas, et tu ne fais rien pour le cacher.  « T’as des questions peut-être ?  Alors sache que si jamais t'as un truc à faire, tu peux t’eclipser j’en dirais rien à mon père… » T’as peu d’espoir qu’il accepte mais qui ne tente rien n’a rien.

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Lun 1 Juin - 19:43


Bodyguard
ft @LUNA FITZGERALD


Quand l'un de tes anciens collègues a prit son téléphone pour te contacter et te proposer un poste de garde du corps, tu as pris le temps de réfléchir. Il ne s'agit pas forcément du genre de mission que tu affectionnes. En général, il s'agit de prendre de gros risques, pour des personnes qui n'en valent même pas le coup. La première fois que tu as fait ça, tu t'es pris une balle dans l'épaule pour protéger un gosse de riche drogué jusqu'à l'os, sexiste, homophobe et raciste comme pas deux. Autant dire que tu as profité d'être blessé pour mettre fin à ton contrat. Avec un beau pactole en guise de remerciement parce que tu as pris la balle pour lui. Ta seconde mission du genre consistait à juste faire partie d'un groupe entier de gardes du corps. Tu t'es ennuyé tout le temps que ça a duré et tu ne t'es pas fait prier pour ne pas les suivre quand ils ont quitté la ville au profit d'une autre. New-York ne t'a jamais attiré. Le reste du temps, tu es vigile dans des salles de spectacles ou dans des grandes surfaces. Et ça te suffit amplement. Tu ne te fais pas des salaires dingues mais tu as au moins l'assurance du boulot qui dure dans le temps et qui ne te demande pas trop d'efforts. Soit, ce n'est pas le truc le plus intéressant qui soit. Mais toujours mieux que rien quand même.

Mais tu te fais chier depuis trop longtemps. Et tu ne pouvais décemment pas cracher sur la belle somme d'argent qui t'était proposée quand il a été question de rejoindre les "agents de sécurité" de la famille Fitzgerald.  Tu ne peux pas non plus te permettre de faire la fine bouche. Alors tu as commencé à rôder autour de la demeure démesurée de la famille. A t'assurer que rien ne clochait. A t'assurer qu'aucun danger ne se rapprochait où que ce soit. Quand on t'a ensuite demandé de surveiller la fille, tu n'as pas bien compris d'abord. Il était tout autant question de la "surveiller" que de "veiller" sur elle.  Tu as accepté, bien sûr. Mais tu n'as tout à fait compris que lorsque l'on t'a expliqué qu'elle était du genre à rendre dingue tous les gardes du corps. On te l'a chuchoté dans un coin de couloir. On t'a précisé qu'il te faudrait rester vigilent. Veiller sur elle, soit. Mais surtout, faire attention à ce qu'elle ne te fausse pas compagnie comme elle a pu le faire avec tous les anciens à ta place. D'autant plus qu'elle a tendance à les faire virer à la vitesse de la lumière. Tu oses espérer que tu seras plus fort que ça. Plus têtu qu'elle. Et moins idiot et facile à berner que les autres avant toi. T'es assez têtu pour faire ça il te semble. Assez tenace pour pouvoir tenir tête à une jeune femme capricieuse au possible. Et si vraiment ça te prend trop la tête, tu donneras ta démission.

Et elle commence fort Luna. Elle te fait poireauter depuis une heure, quand enfin elle daigne ouvrir la porte de sa maison démesurée. Lunettes de soleil sur le nez, bras croisés sur le torse et adossé à la voiture qui t'a été prêté par son père, tu patientes. Et quand elle apparaît dans ton champ de vision, ce n'est pas pour te rejoindre et monter en voiture. C'est pour te faire signe d'approcher. Ce que tu fais sans te faire plus prier que ça. T'as bon espoir que vous allez pouvoir bouger rapidement. Une fois à sa hauteur, tu ne prêtes pas attention à sa tenue. Ton regard est rivé sur son visage. T'attends qu'elle te dise ce qu'elle a à te dire. Qu'elle te fasse peut-être part de ses projets pour la journée. Oui, c'est bien ça. Que tu te contentes de lui confirmer en retirant tes lunettes pour ne pas paraître impolis. Et lorsqu'elle t'invite à entrer, tu obéis sans rechigner. Et prends le soin de refermer la porte derrière vous. Un verre d'eau m'ira très bien. Merci. Tu entres plus encore pour la suivre. Tu ne penses pas qu'elle ait pour projet de te laisser poireauter dans son entrée non plus. Joachim Hamilton. Et d'accord. Peu importe. Elle reste la fille de celui qui te paie une petite fortune pour la surveiller et veiller sur elle.

Tu la remercies encore, une fois qu'elle a remplis l'un des verres d'eau et refermes tes doigts tatoués et parés de bagues épaisses, autour. Même si tu ne te contentes que de quelques gorgées. Tu es habitué à te restreindre en boisson, pour éviter d'avoir besoin d'aller aux toilettes trop souvent. Tu ne peux te permettre de la perdre de vue trop longtemps. Tu tentes de rester concentré quand elle entreprend de te citer toutes les choses qu'elle a à faire au cours de la journée. Et effectivement, il est préférable que tu restes aussi alerte et disponible que possible. T'as beau prendre sur toi, tu ne peux t'empêcher d'avoir un petit sourire quand elle parle de ses fiançailles. Tu as cru comprendre que son père avait choisis son fiancé. Ça ne te regarde pas du tout mais tu penses comprendre qu'elle n'est pas tout à fait fan de l'idée. Rien de plus logique dans le fond. Aucun souci. Je te suis. Toute la journée, toute la soirée, tout ce dont elle aura besoin. Parce que tu n'as pas d'autre choix que celui là. Parce que tu es payé pour ça et que tu ne la lâcheras pas d'une semelle s'il le faut pour qu'elle ne t'échappe pas. Tu deviendras comme son ombre. Quitte à lui sortir rapidement par les yeux. Je n'ai rien à faire pendant mes heures de boulot. Que tu prends quand même le soin de la prévenir. Sourire qui flotte encore sur tes lèvres. Pas de question. Rien à redire. Je te suis. Tu le sais, elle va vite vouloir te tester.
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Lun 1 Juin - 20:24


bodyguard

@joachim hamilton

◊ ◊ ◊

Tu espères bien que tout se déroulera comme tu l’as prévu, comme ça se passe toujours. Qu’il ne va pas tenir plus longtemps que quelques jours avant que tu n’arrives à te faire la malle ou qu’il ne pète un plomb et craque à cause de tes caprices. Ça a marché toutes les autres fois, pourquoi est-ce que cela serait différent cette fois ? Et puis tu continues de croire qu’à force de faire tourner tout le monde en bourrique, ton père te lâchera un peu et te permettra de vivre ta petite vie tranquillement, comme tu l’entends. Tu te montres néanmoins polie et agréable avec ton nouveau garde du corps. Tu trouves tellement ça ridicule qu’on te force à sortir accompagnée comme si t’étais encore une enfant. Tu ne coures pas le moindre risque quand tu sors, à part peut-être à cause de tes petites maladresses et du fait que tu sois très casse-cou, mais c’est pas parce que tu vas te faire une foulure ou quelque chose du genre que tu vas mourir…  Mais bon, comme toujours on ne te laisse pas le choix, on ne te demande pas ton avis… Chose qui t’agace de plus en plus. Alors oui tu le fais patienter longtemps, trop longtemps, mais ça fait partie de tes petits coups bas pour les pousser un peu à bout. Quand il arrive à ta hauteur et que tu entends sa voix, tu te fais la remarque qu’il est quand même impressionnant. Ton père l’a bien choisi celui-là. Mais sera-t-il assez tenace et patient pour te supporter jusqu’au bout ? Rien n’est moins sûr. Tu lui sers donc son verre d’eau en relevant les yeux pour le regarder, il n’a pas l’air beaucoup plus amusant que les autres en tout cas, il parle à peine, il se contente de répondre à tes questions de manière concise. T’es presque déçue.

« Enchantée Joachim, ou Jo ? Tu préfères que je t’appelle comment ? » Parce que toi ça ne te dérange aucunement de te montrer un peu familière avec tes « nounous » comme tu aimes les appeler. Par contre tu es un peu étonnée qu’il accepte de te tutoyer aussi vite. D’habitude ils font tout un foin et préfère te vouvoyer parce que tu es la fille du boss, et qu’il faut qu’il y ait quand même un certain respect. Ce que tu trouves ridicule, ce n’est pas parce qu’ils te tutoient qu’ils ne te respectent pas. Mais toi tu n’as jamais vraiment rien compris à toutes ces règles de bienséance, ça te passe bien au-dessus de la tête tout ça. Et tu lui fais alors la liste des choses que tu as à faire dans la journée, autant dire que tu as fait exprès de charger ton emploi du temps pour tester sa patience et ses limites, que tu vas mettre à rude épreuve. Tu ne vas pas l’épargner lui non plus. Il ne semble pas ciller, il ne réagit un petit peu que lorsque tu lèves les yeux au ciel quand tu évoques tes fiançailles. Un léger sourire discret qui ne t’échappe pas. Et ça, ça te plait. Un garde du corps qui sourit, ça te fait plaisir, ça te change de d’habitude, ils sont toujours si coincés et raides comme des piquets. « Et bien, je ne savais pas que vous les gardes du corps, vous étiez programmés pour sourire. Je commençais même à me demander si vous étiez vraiment des êtres humains et pas des robots. » Que tu remarques en haussant les épaules avant de terminer ton jus d’orange et de mettre ton verre dans l’évier.

Une nouvelle fois tu hausses les épaules en soupirant, déçue. « Dommage, j’aurais tenté… Je te cache pas que je déteste être accompagnée et suivie toute la journée, c’est un délire de mon père… » Tu soupires en contournant le comptoir pour te retrouver face à lui. Il est quand même beaucoup plus grand que toi, et pas mal musclé, tu espères que c’est juste de la gonflette et que si l’envie te prend de courir pour t’échapper, il ne pourra pas tenir la distance… « Bon, je termine de me préparer et on y va. Je pense qu’on va commencer par la tenue pour la soirée, comme ça on sera débarrassés. » Que tu soupires avec mauvaise humeur presque. « Fais comme chez toi. Je vais prendre ma douche, je pense que mon père ne t’a pas demandé de me surveiller sous la douche, si ? » Tu le taquines, tu guettes sa réaction, voir s’il est plutôt du genre sérieux à toute épreuve ou s’il est capable de se dérider un peu. Ce serait quand même plus sympa s’il était du genre à sourire et à plaisanter. T’en as un peu marre des gens coincés, des gens qui se forcent à sourire et qui n’osent pas te dire les choses clairement et franchement. Parce que toi, t’es pas du genre à mâcher tes mots. Et souvent ta mère te fait des remarques à ce sujet, t’es trop grande gueule et ce n’est pas ce qu’on demande à une jeune femme, à une femme tout court… Mais si elle, ça lui plait de rester dans l’ombre de son mari et de dire amen à tous ses délires, c’est son problème. Toi tu n’es pas comme ça. Tu balayes la salle de séjour d’un geste de la main «Tu peux regarder la télévision, faire ce que tu veux. Je vais essayer de pas être trop longue mais je te promets rien… » Que tu lances d’un air faussement innocent avant de disparaitre pour rejoindre la salle de bain. Parce que oui, tu vas prendre tout ton temps, encore une fois.

Tu traines pas mal, tu passes pas mal de temps à choisir tes vêtements déjà. Tu optes pour une tenue décontractée. Si jamais tu dois te sauver en courant, il faut que tu sois à l’aise. Tu prépares aussi ton sac de sport pour ton jogging de fin de journée. Puis seulement après une bonne vingtaine de minutes tu files sous la douche. Là aussi tu prends ton temps. En tout tu mets bien une heure et demie à te préparer. Et une fois que tu es habillée, coiffée et maquillée tu reviens dans la salle de séjour pour retrouver ton nouveau garde du corps. «Je suis prête ! J’espère que je ne t’ai pas fait attendre trop longtemps ? » Que tu demandes toujours avec ton petit air angélique en rejetant ta chevelure blonde derrière ton épaule. Tu prends ton sac à main et tu passes devant lui pour aller jusqu’à la voiture. Tu n’attends pas qu’il t’ouvre la portière ou une connerie du genre, t’es assez grande pour le faire toute seule. Encore une fois, c’est le genre de manière qui t’exaspère. Tu t’installes sur la banquette arrière. « Donc direction le centre commercial. » Tu attaches ta ceinture et tu t’installes confortablement. Tu laisses s’écouler qu’une ou deux minutes de silence avant de te montrer un peu curieuse. « Alors, qu’est-ce qui t’a amené à bosser pour mon père ? J’imagine que quand on aspire à être dans la sécurité, on cherche pas à faire la nounou pour la fille d’un riche politicard… » Tu regardes dans le rétroviseur avant de croiser son regard.

(c) oxymort

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Lun 1 Juin - 22:19


Bodyguard
ft @LUNA FITZGERALD


Tu ignores si la jolie blonde est déjà en train de réfléchir à la meilleure façon de te manipuler pour te la faire à l'envers, ou pas encore. Tu ne sais pas si elle est sincère quand elle dévoile son envie de ne pas faire de chichi. Mais tu ne te fais pas prier pour accepter le tutoiement. Il n'est écrit nulle part que tu dois à tout prix la vouvoyer. Surtout en sachant qu'elle te l'a proposé elle même. Et que, par dessus le marché, elle est plus jeune que toi. On m'appelle plutôt Joachim. Mais si tu veux m'appeler Jo, ça me va aussi. Est-ce que je dos t'appeler par ton prénom aussi ? Autant lui demander confirmation avant de faire la moindre bourde. Peut-être que tu as le droit de la tutoyer mais pas celui de l'appeler par son prénom après tout. Ce que tu as tout à fait le droit de faire en revanche, c'est de la suivre bien gentiment tout au long de la journée. Tout en la surveillant et veillant sur elle de très près. Elle a prévu tout un programme. Cette fois, t'es presque certain qu'elle le fait exprès. Qu'elle veut te tester et voir si elle peut te rendre dingue en te traînant à gauche et à droite. Elle veut voir si tu vas finir par t'agacer et par perdre patience. Ou si, au contraire, tu vas tenir le choc. Tu sais déjà que tu vas supporter. Parce que tu sais te montrer patient. Et que tu pourras peut-être même t'amuser de la situation.

Tu affiches déjà un petit sourire que tu ne contrôles pas et ne cherches pas vraiment à retenir. Parce qu'elle t'amuse déjà un tout petit peu. D'ailleurs, elle ne manque pas de faire remarquer sa surprise à la vue de ton sourire. De quoi te faire hausser les épaules. T'es un être humain comme un autre. Je sais même rire ! Tu le balances sur le ton de celui qui n'est pas peu fier. Comme s'il s'agissait là d'une vraie fierté pour toi. Le fait est que tu plaisantes. Tu ne penses pas ne pas avoir le droit de le faire. Cela ne fait pas partie de ton contrat non plus. Tu n'as pas à te montrer exagérément sérieux, aux dernières nouvelles. Aucune clause dans mon contrat ne stipule que je n'ai pas le droit de sourire. Que tu précises, juste pour être certain qu'elle n'ira pas voir son père pour lui poser la question. Ce n'est pas parce que ce n'est pas écrit noir sur blanc, que ton employeur ne jugera pas que tu n'as pas le comportement adéquate. Or, il serait dommage de prendre un risque aussi stupide, de perdre ton boulot. Ce n'est pas qu'il compte beaucoup pour toi. Mais tu ne cracheras pas sur le salaire qui est le double de ce à quoi tu t'étais habitué depuis quelques mois. Ce qui est non négligeable à ton niveau.

Nouveau haussement d'épaules de ta part, quand elle te fait remarquer qu'elle espérait que tu lui fausses un peu compagnie au cours de la journée. Tu ne le feras pas. En tant que fille d'un riche homme politicien, elle risque quand même un peu sa vie. Qu'elle en soit consciente ou pas ne change rien à cet état de fait. Je peux essayer de me faire discret et me contenter de marcher plusieurs mètres derrière toi si ça t'arrange. Tu t'en fous. Du moment qu'elle ne te fausse pas compagnie. En revanche, si elle s'essaie à la moindre fuite, tu risques de changer ta méthode. Et alors il lui faudra bien accepter que tu restes à ses côtés. Pas tout à fait collé à elle non plus. Mais au plus près quand même. Tu la regardes sans ciller quand elle contourne le comptoir pour se poster devant toi. Elle semble maintenant te jauger avec insistance. Avant de finalement décider qu'il est temps pour elle d'aller se préparer. Ah, ça faut que je vérifie si ce n'est pas écrit en tout petit dans un coin du contrat. Pour l'instant on va partir de l'idée que ce n'est pas le cas, non. Soit, tu te permets un peu trop de plaisanteries. Tu n'es pas certain qu'il te faille continuer trop longtemps sur ce terrain là. Alors tu ne rajoutes rien. Et tu profites de son départ pour aller laver ton verre.

Ensuite tu commences à tourner un peu en rond. Il faut trois bon quart d'heure avant que tu ne te décides à t'asseoir. Prêt à partir quand même. Mais conscient que ça pourrait lui demander une éternité avant d'être prête. Une demie heure de plus et tu oses aller à la recherche des toilettes. Tu risques moins d'en avoir besoin plus tard ainsi. Le quart d'heure suivant, tu le passes assit sur un accoudoir de l'un des fauteuils. A tapoter le sol de ton talon et à siffloter doucement.  Et quand enfin elle se pointe, tu te relèves. Faussement sérieux. Tu fais au moins semblant tout du moins. Tu ne sais pas si tu dois rire ou non à sa question. Franchement ? Je suis habitué à être payé à ne rien faire. Ironie, encore. Haussement d'épaules désinvolte, de nouveau. Non, ce n'est pas encore le moment où tu vas craquer et perdre patience. T'es quand même soulagé quand vous quittez la maison et rejoignez la voiture dans laquelle elle prend place sans attendre. Toi même tu t'installes derrière le volant et lances le moteur.  Et tu prends la direction du centre commercial, sans plus attendre. Et mine de rien, tu n'es pas mécontent quand elle lance la conversation. Tu n'aimes pas tellement le silence qui s'éternise. C'est bien payé. Tu ne prétendras pas être motivé par autre chose que le salaire. Mais c'est pas forcément le genre de mission que j'affectionne. Que tu lui avoues également. Avant de lui lancer un coup d'oeil dans le rétroviseur. Apparemment tu as fait virer les précédents. Il paraît que tu es ... Originale.
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Mar 2 Juin - 11:04


bodyguard

@joachim hamilton

◊ ◊ ◊

Le fait qu’il ait aussi détendu et aussi ouvert au fait que tu te permettes quelques familiarités te plait autant qu’il te dérange. Parce que ce sera toujours plus agréable de pouvoir parler avec lui comme tu le ferais avec une personne normale, mais d’un autre côté, ça veut dire qu’il sera un peu plus compliqué de le mettre mal à l’aise. Et ton objectif ce n’est pas de faire ami-ami avec lui mais bien de le pousser à bout jusqu’à ce qu’il commette une erreur ou qu’il décide de se barrer de lui-même. C’est que tu peux être très agaçante quand tu t’y mets. Tu te demandes s’il est trop poli pour te dire qu’il n’aime pas qu’on l’appelle Jo, dans le doute, tu comptes bien l’affubler de ce petit surnom. Tu verras bien à la longue si ça semble le saouler ou pas. « Oh oui s’il te plait. Surtout pas de mademoiselle ou de conneries de ce genre, je ne supporte plus ! Si on doit passer des journées, voire des soirées entières ensemble, autant s’appeler par nos prénoms. Je ne suis pas comme mon père, je demande pas qu’on se mette au garde à vous dès que j’entre dans une pièce… » Tu exagères, ton père n’exige pas ça de ses employés, mais il n’apprécierait certainement pas que l’un d’eux l’appelle par son prénom ou le tutoie. Mais tu as beau l’adorer, tu es le total opposé de ton père. Tout comme tu ne ressembles pas du tout à ta mère. C’est à se demander si t’es bien leur fille. Une chance que tu aies passé plus de temps avec des nounous qu’avec eux, ça t’a permis quand même d’être un peu plus simple qu’eux et surtout plus tolérante. Parce que de ce côté-là, on ne peut pas dire que les Fitzgerald soient un exemple. Entre ton père qui est macho, raciste, homophobe au possible et ta mère qui ne supporte pas de voir des pauvres…  

Ta réaction pourrait paraitre disproportionnée, mais tu n’es encore jamais tombée sur un garde du corps qui se permet de plaisanter ni même de sourire. A part les sourires polis et forcés au possible. Jamais de sourire franc, sincère. Jamais de plaisanteries. Et surtout jamais le moindre mot qui pourrait te froisser. Quand tu leur demandes leur avis sur tes achats par exemple, tu peux leur montrer un truc horrible, ils vont te dire que ça te va très bien. Surtout que tu le vois à leur regard, ils mentent très mal… Alors oui, t’es plutôt ravie quand tu vois Joachim sourire alors que tu te plains un peu de devoir aller choisir une tenue pour ta fête de fiançailles. Alors tu entres dans son jeu, tu portes une main à ton cœur comme si tu venais d’apprendre une nouvelle qui allait changer ta vie. « Mon dieu mais je ne savais même pas que c’était possible ! » Tu retrouves un semblant de sérieux et tu hausses les épaules. « Bien sûr que non ! Mais les gens qui ont travaillé avec mon père avant vous n’étaient pas très souriants… Ça en devenait presque déprimant à la longue. C’est pas parce que vous allez sourire de temps en temps que vous n’allez pas être efficace. » Au contraire même, parce que ça pourrait presque te donner envie de ne pas le faire virer, pas tout de suite du moins. Parce que pour le coup, il t’intrigue Joachim, tu te demandes bien quel genre de garde du corps il va être. S’il sera comme les autres quand tu te montreras agaçante et chiante comme tu sais si bien le faire ou s’il n’hésitera pas à te remettre en place. Parce que parfois c’est juste ce que tu cherches, qu’enfin quelqu’un te dise que t’es une sale gosse capricieuse.

Tu lui fais part de ton agacement quant au fait d’être suivie tout le temps, d’être surveillée sans arrêt. Il te propose de te laisser un peu d’espace en t’observant de loin. Tu fais une petite moue alors que tu réfléchis, dans tous les cas, il sera là à te surveiller et c’est bien là le problème. « J’apprécie déjà ta proposition. Mais je sais que chaque jour tu feras ton rapport à mon père et qu’il saura ce que je fais, absolument tout. C’est bien ça le problème. Mais bon, c’est ton boulot, j’peux pas t’en vouloir… » Alors peu importe qu’il marche à quelques mètres derrière toi ou à côté de toi, ce sera la même chose pour toi. Tu ris franchement à sa réponse, il a de l’humour et il se permet de l’utiliser avec toi, ça te plait. « On va faire ça ! Va vite falloir vérifier ce contrat alors ! » Que tu lances en souriant tout en tournant les talons pour aller dans ta chambre pour préparer tes affaires. Et s’en suit une longue longue longue préparation. Tu n’as pas besoin d’autant de temps pour te préparer normalement. Tu n’es pas comme ta mère, même si t’es coquette et que tu aimes les jolies choses. Mais ce n’est pas ton truc de te recouvrir de maquillage jusqu’à ce que tu ressembles à une poupée de porcelaine. C’est le truc de ta mère ça. Donc quand tu reviens dans le salon, tu retrouves Joachim assis. Il se lève dès que tu entres dans la pièce, ce qui te fait lever les yeux au ciel. Et encore une fois il réagit calmement, il ne semble pas agacer par le fait que tu l’aies fait poireauter, ou du moins il le cache très bien. Tu ris une nouvelle fois à sa réponse. « Ah, que veux-tu ! Les riches aiment jeter leur argent par les fenêtres ! Au lieu d’aller le donner à ceux qui en auraient besoin… » Tu lèves les yeux au ciel une nouvelle fois. T’es pas une sainte, loin de là, mais contrairement à ton père, tu donnes pas mal d’argent pour des associations qui te tiennent à cœur. Notamment pour les enfants, parce que ça te touche pas mal. Ton père le fait aussi parfois, mais c’est juste pour soigner son image, pas pour le plaisir.

Quand tu t’installes sur la banquette arrière de la voiture, tu restes un peu silencieuse. Mais pas bien longtemps. Tu es très bavarde et ça Joachim va vite s’en rendre compte. Tu peux parler pendant des heures, de tout et de rien, jusqu’à vraiment fatiguer ton interlocuteur. T’en as eu plusieurs à l’usure de cette façon. Mais Joachim se démarque une nouvelle fois des autres gardes du corps qui se sont chargés de te surveiller. T’es frappée par sa franchise et ça te plait beaucoup, en témoigne ton petit sourire amusé. « T’es franc, j’aime bien. Ca va me changer tiens… » Et tout en gardant tes yeux rivés sur le rétroviseur tu poursuis ton petit interrogatoire. « Et c’est quoi le genre de mission qui te plait ? J’imagine que ce sont celles qui te procurent un peu plus de sensations fortes.  » Parce que tu te doutes bien qu’un homme qui choisit de travailler dans la sécurité cherche à ressentir un peu d’adrénaline. Et que ce n’est pas en restant collé aux basques d’une fille à papa qu’il va être totalement épanoui… Enfin il relève les yeux vers le rétroviseur et vos regards se croisent. Tu lui adresses un petit sourire mi-amusé, mi-fier. Apparemment on lui a parlé de toi et de tes exploits. Tu t’enfonces un peu sur ton siège, toujours avec ce petit sourire vissé à tes lèvres. « Bah, c’est juste qu’ils n’ont pas été à la hauteur… Originale ? Je ne sais pas, si avoir envie de vivre une vie simple et normale comme toutes les femmes de mon âge c’est être originale, bah oui je le suis. » Et tout en gardant ton regard rivé sur le sien tu retrouves un peu de sérieux. « C’est pas parce que je suis une Fitzgerald que je suis comme mes parents. J’ai rien à voir avec eux en fait. Et j’aimerais juste qu’on me laisse vivre la vie que j’ai envie de mener. Sans chercher à me suivre ou à me surveiller. S’il doit m’arriver un truc, bah c’est la vie. Mon père n’a qu’à pas être un sale con, personne ne chercherait à nous faire du mal si ce n’était pas le cas. » Tu te passes la main dans les cheveux en soupirant et u dévies enfin ton regard pour jeter un œil à l’extérieur. « Je sais que tu vas te dire que je suis une sale gamine capricieuse, mais je te jure que parfois, souvent même, j’aimerais juste être une fille banale, que personne connait. Juste pour savoir ce que ça fait… » Et parce que tu trouves que cette conversation devient un brin trop sérieuse et personnelle, tu changes de ton et tu souris en haussant les épaules et en levant les paumes vers le ciel. « Mais bon ! Je suis la fille d’un politicien et j’ai plein de fric à dépenser alors ! Allons profiter ! D’ailleurs ce midi je t’invite à manger un truc si tu veux ! J’aime pas manger seule en sachant que mon garde du corps grignote un sandwich dégueulasse à quelques mètres… »  

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Mar 2 Juin - 18:58


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ft @LUNA FITZGERALD


Tu n'as pas la moindre idée de ce que peuvent bien être ses plans en ce qui te concerne. Mais pour toi, ça ne fait aucun doute qu'elle a l'intention de tout faire pour que tu te fasses virer. Comme tous ceux qui sont passés dans ce rôle de garde du corps, avant toi. Elle a peut-être commencé son fameux plan. Pourtant tu peines à prendre comme tel, les familiarités qu'elle propose. Tout comme l'attente qu'elle t'a déjà fait subir. Tu en doutes, parce qu'il en faut quand même beaucoup plus pour te faire sortir de tes gonds. Il faut être horrible et gratuitement méchant et mauvais, pour ça. Or, pour l'heure, elle parvient juste à te faire sourire et à t'amuser. Tu te contentes d'accepter le tutoiement et le surnom. Et tu prends la peine de lui demander si toi aussi tu dois l'appeler par son prénom. Sa réaction, encore une fois, est tout ce qu'il y a de plus spontanée. Aucun problème. C'est noté. Dans le fond tu t'en fiches un peu. Même s'il est évident que ça t'arrange de pouvoir la tutoyer et l'appeler par son prénom. Ne pas avoir l'impression d'être en compagnie d'une petite princesse coincée au possible. Même si vous n'allez certainement pas devenir amis pour autant. Tu ne peux pas non plus te permettre de nouer un lien de ce genre avec elle. Mais vous pouvez plaisanter ensemble. Ce que vous êtes déjà en train de faire d'ailleurs. Parce qu'elle exprime sa grande surprise à la vue du petit sourire que tu affiches. Tu sais qu'elle exagère quand elle affirme que tu ne pensais pas ça possible de la part d'un garde du corps. Toi tu ne souris que plus encore et lèves les yeux au ciel.

C'est sans doute pour ça que je dois veiller sur vous et non pas sur lui. Parce que tu es trop souriant, trop détendu et que ton style ne peuvent coller à l'image que veut renvoyer son père. Tu sais porter des costumes quand il le faut, mais tu ne peux tout à fait cacher la totalité de tes tatouages. Pour l'heure, c'est sur elle que tu dois veiller. Tu cois savoir qu'elle déteste ça, avoir quelqu'un constamment sur le dos. Alors tu proposes une alternative. Qui ne semble encore pas la satisfaire. Tu ne peux rien faire de plus pour elle. Tu dois veiller sur elle et tu le feras. Que ça lui plaise ou non. Je suis supposé lui faire un rapport du moindre de tes faits et gestes, sans jamais lui mentir ? Je ne suis pas au courant. Que tu fais remarquer dans un haussement d'épaules. Façon de lui faire comprendre que tu n'as rien contre cacher quelques petits trucs, voire carrément mentir. Du moment qu'elle ne te fausse pas compagnie et qu'elle ne vous met pas inutilement en danger en faisant quoi que ce soit, tu ne vois pas de raison de vite aller trouver son père pour tout lui dire. Tu n'es pas une balance. Et toi aussi, comme elle aujourd'hui, tu as été jeune. Et tu sais comme à cet âge là on aime l'idée de pouvoir faire ce que bon nous semble. Alors non, tu ne t'amuseras pas à la balancer pour un oui pour pour un non. Et avec un peu d'espoir, ça la convaincra qu'elle n'a pas besoin de te fausser compagnie. Tu as envie de croire qu'un sentiment de confiance s'installera entre vous et qu'elle acceptera que tu évolues gentiment et discrètement dans son ombre.

Tu n'hésites d'ailleurs pas à plaisanter concernant, encore une fois, ton contrat. Tu sous entends qu'il est peut-être noté dans un coin de celui ci, que tu dois la surveiller jusque dans sa douche. Parce que vous savez très bien tous les deux, que ce n'est pas le cas. Son rire fait une fois de plus naître un petit sourire sur tes lèvres. Ton regard se fait pétillant de malice d'ailleurs. Elle t'a l'air déjà bien détendue en ta compagnie la blonde. Pour autant, tu sais que tu ne dois pas baisser ta garde. Ce n'est peut-être qu'un jeu. Un mensonge. De la comédie pure et dure. Elle te met un peu plus encore le doute, quand elle disparaît pendant une bonne heure et demie. Soit disant pour se préparer. Tu commences vraiment à penser qu'elle a envie de te rendre dingue. Quand elle revient, ça fait donc deux heures trente, cumulées, que tu tournes en rond et l'attends aussi patiemment que possible. Et tu ne manques pas de lui faire remarquer que tu es donc payé à rien faire. A sa remarque, tu penches légèrement la tête sur le côté, regard sérieux posé sur son visage. Tu ne sais pas si elle même est vraiment comme ça ou non. Sa réaction te semble ironique. Un peu agacée peut-être même. Mais qu'importe dans le fond. Ce qu'elle fait ou non de son argent, ne te regarde pas du tout. Tout ce qui t'importe, c'est que bous bougiez enfin. Pour rejoindre la voiture dans laquelle vous prenez place. Il ne faut qu'une poignée de minutes à la jeune femme, avant qu'elle ne prenne la parole. Et toi, franc comme toujours, tu lui réponds sans tourner autour du pot et surtout sans mentir. Faut me le dire si je vais trop loin. Je peux aussi me taire. Enfin ... Je crois. Ironique de nouveau.

A vrai dire je préfère les missions tranquilles. Surveiller une salle de spectacle ou veiller à la sécurité d'une boutique ou d'une grande surface. Je me sens plus utile. Que tu lui confies simplement. Sans préciser pourquoi tu aimes si peu le fait de devoir veiller une personne. Souvent une personne beaucoup trop riche pour son propre bien. Et qui se révèle donc être ennuyeuse à mourir, entre autres. Quand ton regard rencontre le sien, brillant de fierté, tu ne peux t'empêcher de sourire. Elle n'a pas l'air mécontente d'être "originale" et d'avoir fait virer ces autres types. Tu espères quand même qu'ils ont bien rebondis après elle. Elle ne réalise pas la merde dans laquelle peut se retrouver une personne qui perd son boulot. Et tu ne tiens pas à lui en faire la remarque tout de suite. Sans doute même que tu ne la feras jamais. Tu n'as pas non plus envie de te prendre la tête avec elle et de rendre votre situation plus compliquée encore. Tu ne dis donc rien et attends juste qu'elle ait terminé son petit discours. Tu l'écoutes avec beaucoup d'attention et un vrai intérêt. Tu es surtout bien soulagé d'apprendre qu'elle n'a rien à voir avec son père. C'était ta seule crainte. Devoir veiller sur une jeune femme raciste, homophobe et autres horreurs de ce genre. Malheureusement, tu subis les choix et la vie de ton père. Que tu confirmes tout bas. Elle n'a pas choisit mais elle doit faire avec. Je suppose que tous les autres avant moi ont tenté de te faire entendre raison ? En te faisant remarquer qu'il ne veut que ton bien et tout le bordel ... Tu ne poses pas la question. Tu t'en doutes fort. Mais tu sais, à part le fait que je doive te garder à l'oeil, c'est comme si tu avais une vie "normale". Tu fais ce que tu veux, je te suis sans commenter et aussi discrètement que possible. Soit, tu n'es pas certain d'être si discret que ça, ne serait-ce que par ton apparence. Mais tu feras tout ton possible pour l'être. Quant au fait qu'elle ait envie de t'offrir le déjeuner, ça ne te perturbe pas plus que ça. Du moment que tu ne me proposes pas un restaurant quatre étoiles où je ne serais pas franchement à ma place ... Tu te fous des regardes des autres. Mais tu ne serais quand même pas si à l'aise que ça.
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Mar 2 Juin - 21:51


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@joachim hamilton

◊ ◊ ◊

Il est différent des autres gardes du corps que tu as eus Joachim. Très différent. Déjà il a l’air d’être moins coincé et de faire moins de chichi, ça, ça te plait beaucoup. Et tu entames déjà bien la conversation avec lui, ça peut se faire très naturellement parce qu’il te répond et qu’il participe activement à votre échange. Pas comme les autres, qui se contentent de hocher de la tête et dire oui à tout ce que tu vas leur raconter. Pourtant tu le lances sur pas mal de sujets, tu te plains même un peu de ton père, de ta famille en général. Tu râles aussi lorsque tu évoques tes futures fiançailles qui ne t’emballent vraiment pas. Et t’es étonnée de voir qu’il te répond, que même parfois il sourit. Mais il sourit franchement, pas juste poliment. Tu plisses un peu les yeux en le toisant d’un regard méfiant. Oui en effet, s’il doit te surveiller toi ce n’est pas un hasard. Déjà ton père n’est pas friand des tatouages, il pense qu’il ne faut pas entacher le travail de Dieu, parce que oui, il est croyant aussi… Alors que c’est tout à fait hypocrite, quand on voit que ta mère s’est fait refaire les seins et le nez, entre autres… « Ouais, je pense que mon père t’a pas choisi pour rien… Il savait que tu me plairais et il s’est dit que ce serait sûrement un bon moyen pour que je ne fasse pas ma chieuse avec toi… » Tu hausses les épaules en souriant. « Oui, je craque assez facilement pour les tatoués taquins, donc… » Que tu ajoutes en levant les yeux au ciel. Mais qu’il ne se fasse pas d’idée, c’est pas parce qu’il a l’air sympa et qu’il est beau-gosse que tu vas l’épargner. Tu lui réserves le même sort qu’aux autres. Comme les autres, il finira par partir d’une façon ou d’une autre.

Mais tu n’es pas au bout de tes surprises avec lui. Tu en viens même à te demander si ton père l’a pas formé pour qu’il te dise tout ce que tu as envie d’entendre et que ça te rende plus docile. Il en serait bien capable de ce vieux fou. Et si ce n’est pas le cas, eh bien, Joachim pourrait vraiment être un garde du corps sympa. Mais ça ne change rien, toi ce que tu veux, c’est de ne plus avoir de garde du tout. Plus de nounou, plus rien. « C’est vrai ? Donc, si jamais je vais à une soirée et que je me mets très mal, genre au point de vomir toute la nuit. Et que le lendemain mon père te demande comment ça s’est passé, tu ne lui diras pas la vérité ? » Que tu demandes toujours en plissant légèrement les yeux, parce que tu te méfies de plus en plus. C’est qu’il est trop parfait pour être honnête Joachim. Parce qu’il plaisante, il taquine même, il est ironique, tout ce que ton père n’est pas, et tout ce que toi tu es en fait. Tu médites là-dessus quand tu files prendre ta douche en prenant tout ton temps pour bien le faire poireauter. Toujours dans l’optique de tester ses limites, tester sa patience. Et quand tu reviens, prête pour aller faire tes emplettes et lui mener un peu la vie dure, tu le vois qui attends patiemment. Tu guettes ses réactions, mais il n’a pas l’air d’être du tout agacé, il garde la même bonne humeur que quand tu es partie. Ce n’est pas une super bonne nouvelle, parce que tu réalises que tu ne vas pas pouvoir le faire craquer de cette manière. Ça aurait été beaucoup plus simple… Dommage.

Et quand tu prends place dans la voiture et que tu commences à lui poser des questions auxquelles il n’est pas obligé de te répondre, il le fait, et ce, avec beaucoup de franchise. Tu lui fais part de ton étonnement et sa réponse te fait sourire franchement. « Oh non surtout pas, reste comme ça, c’est bien plus sympa que d’être avec quelqu’un qui ne décroche pas une parole. Je suis très bavarde, je pense que tu as dû le remarquer, donc toi, n’hésite pas à me dire si je parle trop. » Tu ne sais pas s’il oserait. Peut-être après tout, il a l’air d’avoir la langue bien pendue comme toi. Avec un peu de chance, il sera plus direct que les autres, ça te plairait beaucoup à vrai dire. Tu l’écoutes alors te parler des missions qu’il affectionne plus, tu hoches la tête. Tu pensais qu’il préférerait quelque chose avec un peu plus d’action, mais à vrai dire, ça lui va plutôt bien, il a l’air d’être assez posé et détendu comme gars. Tu te demandes ce qu’il en est quand il est en colère ou agacé. Peut-être que tu ne tarderas pas à la savoir… Et tu en reviens à parler de ton père, à t’en plaindre une nouvelle fois, plutôt. Tu hoches à nouveau la tête quand tu entends sa remarque. Il a vu juste. Il te plait de plus en plus le petit Joachim, belle gueule, amusant et en plus il en a dans la tête. « Oui, tous. Ils sont tous prêts à manger dans la main de mon père. De vrais petits chiens bien élevés par leur maitre. Je ne supporte plus ça… C’est pour ça que je me pose des questions sur toi Jo. Je me demande si t’es vraiment sincère avec moi. Si tu joues pas un rôle pour m’amadouer et me faire rentrer dans le rang… » A nouveau ton regard revient se poser dans le rétroviseur. Tu le verras peut-être à son regard s’il te ment ou pas.

Tu soupires en levant les yeux au ciel. Certes, il peut être la personne la plus discrète du monde, toi tu sauras toujours qu’il est là à te regarder, tu ne pourras pas être vraiment tranquille. Tu soupires une nouvelle fois. « Mais tu pourrais même être l’homme invisible que je pourrais pas vivre une vie normale. Quand on est normal, on peut se casser la gueule sans qu’un mec baraqué se précipite pour voir si tout va bien et si rien n’est cassé… » Tu sais que tu fais tes petits caprices d’enfant gâté, mais ça te tient tellement à cœur de pouvoir faire un peu ce que tu veux sans avoir à rendre de compte à personne… Mais parce que tu sens que tu peux avoir des conversations intéressantes avec lui et que surtout tu as envie de savoir si tu peux vraiment te fier à lui. Et aussi parce qu’il faut que tu apprennes à le connaitre un peu mieux pour mieux anticiper ses réactions quand tu voudras te faire la malle, tu lui proposes de l’inviter manger un morceau avec toi pour le déjeuner. Sa réponse te fait doucement rire. Tu te grattes la nuque, un peu gênée pour le coup, parce que toi t’as l’habitude de fréquenter des restaurants gastronomiques. « Bah en fait, je ne connais que ça moi… Mais si tu connais un endroit qui fait de la bonne nourriture, je suis preneuse ! Je veux bien tester quelque chose de nouveau ! » Parce que toi, t’as toujours été manger dans des restaus gastronomiques, t’as toujours fait tes achats dans des boutiques de luxe… T’es une gosse de riches et tu vis comme telle. « Et tu faisais quoi alors avant de bosser pour mon père ? »

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Mar 2 Juin - 22:35


Bodyguard
ft @LUNA FITZGERALD


Au constat qu'elle fait concernant le fait que tu sois susceptible de lui plaire, tu ricanes un peu. Tu ne t'en doutais pas plus que ça. Mais ça explique tout, en effet. Elle n'a peut-être pas tort. Et le but de son père serait donc vraiment qu'elle n'ait pas le courage de te repousser parce que tu lui plais. Pourtant, quelque chose te dit que ça ne la ralentira pas du tout. Que tu lui plaises ou non, ton but est de veiller sur elle et de la surveiller dans le même temps. Alors forcément, elle continuera de faire tout son possible pour que tu te barres. Ou pire, que tu te fasses renvoyer comme tous les autre. Ce à quoi elle ne s'attend pas, c'est que tu sois du genre à savoir anticiper quelques mauvais tours. Tu t'amuses souvent à en faire toi même. La seule différence, c'est  que ce n'est en rien méchant. Pas comme elle qui est bien décidée à rendre dingue tous ceux qui voudront la surveiller. Ou plutôt, qui auront pour mission de le faire. Mission offerte par son père, moyennant finance. T'es sûre que c'est pas pour te torturer un peu plus ça ? Te faire surveiller par un type susceptible de te plaire alors que tu vas épouser quelqu'un ? Et quelque chose me dit que c'est le genre BCBG coincé au possible. Tu te trompes peut-être, certes. Mais tu imagines assez bien la situation. Tu penses avoir compris que son père lui avait choisit son fiancé. Et au vue de la dégaine du père tu t'imagines que celui qu'il lui a choisit, sera du même genre. Et là pour le coup, tu la plains vraiment. Il est tout ce que toi même tu détestes. Tout à fait le genre de personne que tu évites à tout prix. Et c'est le genre de personne qui te déteste tout autant en retour.

Malgré tout, elle a quand même l'air de plus en plus surprise la blonde, quand elle réalise qui tu es vraiment. Et, sans surprise aucune, elle peine à te croire sérieux et sincère. Alors que tu affirmes que tu ne diras rien à son père si elle fait des trucs qu'elle n'est pas supposée faire. C'est un regard surpris que tu poses sur elle quand elle insiste en citant le genre de scène à laquelle tu pourrais être confronté avec elle. T'as pas le droit de te cuiter à ce point ? Tu ne cherches pas à la cacher ta surprise grandissante. Parce que tu n'avais pas vraiment réalisé que les restrictions étaient à ce point. Tu pensais qu'elle pouvait presque tout faire mais n'avait simplement pas le droit d'aller n'importe qui. Et surtout, jamais rester bien longtemps sans surveillance. Tu osais quand même un peu espérer pour elle, qu'elle avait droit à un minimum de vraie liberté. Ce qui n'est apparemment pas le cas du tout donc. Je ne vois pas pourquoi je lui en parlerais. Que tu précises même si ça te semble toujours aussi évident à toi. Tu réalises que tu es à mille lieux d'avoir bien saisit l'importance de ta mission. La surveiller pour qu'elle ne soit jamais seule, c'est une chose. Mais lui interdire de faire de grosses conneries ou la balancer carrément à son père quand vraiment elle en fera ? Tu ne penses pas avoir signé pour ça. Et tu n'as pas besoin de te faire bin voir par ton employeur non plus. Surtout pas ce genre de type. Il paie bien mais tu ne supporteras pas de bosser pour lui bien longtemps. Tu as même eus honte de parler de cette mission à ta famille. Qui n'ont pas manqué de te pousser à profiter du fric de cet imbécile. De prendre tout ce que tu pourras prendre.

Arrive finalement le moment où la jeune femme décide de te fausser temporairement compagnie. Un peu trop longtemps à ton goût, certes. Mais tu fais avec. Parce que c'est à ça que risque de consister ton contrat, pour les prochaines semaines. Voire mois, si ça ne fonctionne pas trop mal.  Alors tu prends ton mal en patience et finalement, elle est prête et vous pouvez prendre la direction du centre commercial qu'elle vise. Mine de rien, tu veux quand même t'assurer que ta franchise n'est pas un trop gros problème pour elle. Elle te confirme que non. Et précise dans la foulée qu'elle même est une grande bavarde. Ce à quoi tu réponds par un simple sourire amusé. Inutile de lui dire quoi que ce soit. Elle sait parfaitement ce qu'il en est et tu n'es pas assez menteur pour lui affirmer le contraire. Oui, elle est bavarde. Mais pas au point d'être ennuyeuse. Pas encore tout du moins.  Parce qu'elle parvient encore à t'amuser pour l'instant. Elle continue quand même de se méfier de toi. Coûte que coûte. Tu profites d'un stop pour lui offrir un nouveau regard via le rétro. Je suis bien payé pour veiller sur toi. C'est tout ce qui m'intéresse. L'argent que je vais gagner et ta sécurité. Quant à son père ... Tu t'abstiens d'avouer trop clairement à quel point tu peux le détester. Tu ne le connais pas personnellement. Mais pour tout ce qu'il représente, tu ne peux évidemment pas l'apprécier. Et tu ricanes encore au petit exemple qu'elle donne. Attend c'est pas le rêve de toutes les nanas de voir un gros costaud tatoué qui débarque pour jouer au héros ? Tu ironises encore. Mais dans les faits, tu ne sais pas à quel point tu es supposé la surveiller. Au point de la sauver d'elle même quand elle fera des mauvaises chutes ? Si elle est du genre casse cou, t'es mal barré. Bientôt tu vas me dire que tu n'as jamais mangé dans un fast food. Tu plaisantes, persuadé que tu exagères le trait. Avant ? J'enchaînais les petits boulots payés le stricte minimum. Vigile dans des salles de spectacle ou des grandes surfaces. Videur en boîte aussi. Pas le genre qu'elle fréquente elle, à n'en pas douter. Et mine de rien, à force de discuter aussi simplement, vous arrivez vite au centre commercial qu'elle visait. Et tu as vite fait de te garer sur une place de parking placée à l'ombre. C'est tout bon. On y va ?
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Mer 3 Juin - 11:16


bodyguard

@joachim hamilton

◊ ◊ ◊

Il n’a peut-être pas tort Joachim. Tu fronces légèrement les sourcils, en y réfléchissant bien, c’est peut-être un moyen que ton père a trouvé pour te punir en quelques sortes d’avoir fait la maline avec les autres gardes du corps. Et tu ne serais pas étonnée d’apprendre qu’il a pu comploter ça avec celui que tu es censée épouser. Rien qu’à les imaginer tous les deux rire de bon cœur en se frottant les mains ça te donne envie de vomir. Tu grimaces un peu. Mais en y réfléchissant bien, tu n’es pas sûre qu’ils s’amuseraient à jouer à ce petit jeu. Disons que tu ne te prives pas d’aller fricoter à droite et à gauche, après tout tu es encore libre, tant que tu n’as pas été fiancée tu t’estimes totalement libre. Et puis, ce mec ce n’est pas toi qui l’as choisi. Alors qu’on ne vienne pas te reprocher d’avoir envie d’aller t’amuser ailleurs. « Honnêtement ? Je pense pas qu’il ferait ça. Il me connait trop bien, il sait que je suis une vraie tête de mule et que je vais ce que je peux. Il aurait trop peur que j’en profite pour me taper mon garde du corps, juste pour les faire chier lui et l’autre coincé là. » Quand tu parles de lui tu ne peux pas t’empêcher de lever les yeux au ciel, c’est plus fort que toi. Tu détestes cet homme et tout ce qu’il représente. Il a beau être gentil avec toi, tu détestes le voir tout mielleux. Et tu sais très bien qu’il ne tient pas plus à toi que toi à lui. Toi t’es juste un arrangement avec son père, un bon moyen de pouvoir réunir vos deux familles. Ce mec tu le sens, il est pas net, il a beau faire le mec parfait, tout poli, tout gentil, tu sens que c’est faux. « Mais je te rassure hein, je vais pas te draguer ou quoi que ce soit. Faut être un minimum professionnel… » Que tu lances avec ironie, mais oui, tu n’as pas l’intention de le draguer ou de chercher à te le taper, tout simplement parce que c’est ton garde du corps et qu’il ne va pas le rester assez longtemps pour que t’aies envie de tenter quoi que ce soit.

Il a beau être cool et bien plus sympa que les autres, tu ne lui fais pas encore totalement confiance. Parce que tu te doutes qu’il va aller tout balancer à ton père, comme l’ont fait les autres avant lui. Quand tu vois son expression choquée, tu fronces les sourcils. Il semble sincèrement étonné que tu n’aies pas le droit de boire au point de gerber partout. Et tu finis par sourire légèrement, tu ne t’attendais pas du tout à cette réaction de sa part. « Bah disons que ça la fout mal si dès le lendemain on voit la fille du grand Fitzgerald à la une des torchons de tabloïds en train de vomir ses tripes…  » Parce que tu dois vivre avec ça aussi, les pseudo journalistes, les photographes, tous ces charognards qui sont toujours à la recherche d’un petit scandale à se mettre sous la dent. Et il faut dire que tu leur en as donné par mal des scandales. Parce que t’es fêtardes, t’aimes t’amuser, t’aimes boire, fumer un pétard ou deux à des soirées. T’es sage dans le sens  où tu ne consommes aucune drogue dure, mais ton père, ce puritain, ne supporte pas que sa fille s’affiche avec un verre à la main et un joint dans l’autre. Dans tous les cas, même si Joachim dit vrai et qu’il n’ira pas te balancer auprès de ton père, tu sais qu’il finira par être au courant de tes déboires, il sait toujours tout. Alors sur ces paroles tu disparais de longues minutes avant de revenir pour partir au centre commercial.

Tu l’interroges un peu et tu lui fais  même part de tes doutes le concernant, parce qu’il est presque trop parfait pour être réel Joachim. Et c’est bien la première fois que tu te retrouves avec un garde du corps qui est prêt à te laisser faire ce que tu veux sans aller en parler à ton père. Alors toi, tu lui dis honnêtement que t’as des doutes concernant sa franchise et sa sincérité. Tu guettes sa réaction dans le rétroviseur, afin de voir s’il se trouve d’un coup bien mal à l’aise ou pas. Mais ça n’a pas l’air d’être le cas. Il te répond encore avec beaucoup de franchise. Tu ne baisses pas pour autant tes gardes, peut-être que Joachim est un excellent menteur et un grand manipulateur. Comme ton père. « OK, merci de ta franchise. Je vais essayer de ne pas te rendre la vie trop dure, mais je te promets rien. » Petit sourire malicieux aux lèvres, bien sûr que tu vas lui rendre la vie aussi dure que possible. Comme tu sais si bien le faire. Tu fais une petite moue en levant les yeux au ciel. C’est vrai que dans d’autres circonstances, tu pourrais trouver ça sexy qu’un beau mec tatoué vole à ton secours, mais pas quand il vient juste parce que tu as un peu glissé par maladresse, t’as pas besoin de héros pour ça. Mais tes gardes du corps ont tellement peur de perdre leur boulot si jamais la petite fifille à son papa se casse quelque chose, qu’ils en deviennent trop collants.  « Si tu viens me secourir parce que je suis vraiment en danger, ouais ça pourrait être sexy, mais si tu accoures dès qu’il y a le moindre risque que je me casse un ongle, ça devient chiant… » Parce que t’as beau avoir l’air d’être une vraie petite princesse, t’es quand même pas mal casse-cou et pas douillette du tout. T’es très dure au mal, tu peux te casser la figure, t’érafler les genoux, les bras, n’importe quoi, tu vas te relever dans la seconde et repartir comme si de rien était.

Tu te trouves une nouvelle fois un peu bête quand il te parle de fast food, parce que non, t’y as jamais mis les pieds. Ta mère est vegan et porte une attention presque obsessionnelle à sa ligne. Ton père lui raffole de la viande mais lui il se régale avec des morceaux de choix, des morceaux de luxe, pas des vulgaires steaks et encore moins les steaks d’un fast food. Tu te mordilles la lèvre en haussant les épaules. « Bah… je n’ai jamais mangé dans un fast food… » Que tu avoues un peu gênée, parce qu’il est évident qu’il pense le contraire, t’as capté son petit ton ironique. Et quand il te parle de ses précédents boulots, tu hoches la tête. Il t’avoue donc qu’il n’était pas très bien payé. « Je comprends pourquoi tu as accepté de bosser pour mon père alors… » D’un coup tu te dis que ce n’est peut-être pas très sympa de ta part de t’amuser à faire virer ce gars, parce qu’il a l’air d’avoir besoin de ce travail, de cet argent. Mais tu ne peux quand même pas accepter qu’on te suivre partout, tout le temps sans rien faire. Tu ne réponds rien, pas la peine d’en rajouter. Quand la voiture s’arrête, tu détaches ta ceinture. « Allez, c’est parti ! » Tu ouvres la portière de la voiture et tu en descends.  « Bon on va commencer par cette foutue robe pour la fête de fiançailles. » Et tu te lances déjà  vers l’entrée du centre commercial, ce centre que tu connais par cœur pour y avoir beaucoup trainé. Tu t’arrêtes devant une boutique qui vend des robes et des accessoires à des prix exorbitants. « Est-ce que si je te demande de m’accompagner et de me donner ton avis tu le ferais ? Mais genre, me dire vraiment ce que tu penses. » Tu te plantes devant lui, la tête relevée, le regard interrogateur.

(c) oxymort

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Mer 3 Juin - 19:33


Bodyguard
ft @LUNA FITZGERALD


Pour l'heure, tu ne la trouves pas si emmerdante que ça la blonde. Tu penses que les anciens ont un peu exagéré la chose. A moins que tu ne sois pas encore au bout de tes "surprises". Elle t'attend peut-être elle même au courant et a l'intention de te faire tourner en bourrique plus tard. Peut-être même qu'elle est déjà en train de mettre son plan à exécution. Elle t'a fait poireauter une heure devant chez elle avant de daigner pointer le bout de son nez après tout. Ce qui ne te gêne pas. Pas encore tout du moins. Tu verras plus tard. D'autant plus que pour l'instant, vous vous interrogez sur le choix qu'a fait son père. Tu sembles être le genre d'homme de la blonde et, tout comme toi, elle se demande pourquoi il a fait ça. Parce que ça ne fait aucun doute que de son côté, tu es l'exemple même du type qu'il ne peut pas se voir. Le côté rebelle ne peut définitivement pas lui plaire, entre autres. Et pourtant, tu as déjà eus le temps de faire tes preuves dans le domaine de la sécurité. Aucun de tes anciens employeurs ne s'est plaint de toi, aux dernières nouvelles. Mais peut-être qu'il n'y a aucune raison bizarre et / ou tordue à tout ça. Peut-être qu'il a fait confiance à ton CV et à ce qui a été dit sur toi. Peut-être que pour la première fois de sa vie -à n'en pas douter-, il ne s'est pas fié à l'apparence de la personne en face. Mais comme elle te le fait remarquer, il aurait trop craint qu'elle tente de flirter ou coucher avec toi, pour qu'il te choisisse pour ton apparence. Tu as sans doute juste épuisé le stock de gardes du corps en costume, froids et surprotecteurs.

C'est une vraie possibilité ça. Parce qu'il te semble bien avoir compris qu'elle avait effectivement un peu exagéré à ce niveau là. Quand elle tente de te rassurer sur le fait qu'elle ne te draguera pas, tu ne réponds rien et te contentes d'un petit sourire. Tu ne t'es pas posé la question à vrai dire. De la même façon que tu ne t'es pas interrogé sur les choses qu'elle avait le droit, ou pas, de faire. Parce que tu ne piges pas l'intérêt de la surveiller à ce point là. C'est juste une jeune femme dans sa vingtaine, forcément désireuse de profiter de sa jeunesse. Ce serait quand même dommage qu'elle ne puisse le faire, sous prétexte qu'elle est "fille de". Oh mais dans ce cas je dois surtout te protéger des paparazzis. Pas de toi même. C'est le genre de truc que tu penses effectivement pouvoir et devoir faire. Tu préfères ça que d'empêcher une petite jeunette, de se bourrer la gueule de temps en temps pour profiter de ses soirées et de sa vie toute entière. Bref, tu n'as vraiment aucune envie de la couper en plein élan. Elle a le droit de s'amuser. Comme tout le monde. Et ce n'est pas son problème si son père ne comprend pas ça. Tu continues de penser à toutes ces questions que vous venez de soulever, quand elle s'éloigne et disparaît pour se préparer. Une préparation qui dure une éternité et demi au moins. Tu t'ennuies, bien sûr. Mais tu sais quand même prendre ton mal en patience. Tu es habitué à devoir faire ça alors ça ne te demande pas tant d'effort que ça. Tu tournes un peu en rond. Mais tu es patient. Et quand elle revient, tu es dispo pour partir en sa compagnie.

Direction le centre commercial. Et là encore, vous profitez du trajet en voiture pour discuter un peu. Toujours aussi honnête et direct, tu lui avoues sans tourner autour du pot la raison pour laquelle tu as accepté cette mission. Tu lui parles du salaire, sans entrer dans les détails. Tu ricanes quand elle affiche un petit sourire qui en dit long sur ce qu'elle a vraiment l'intention de faire. Tu doutes qu'elle ait soudainement envie de se calmer et de se tenir à carreau. Tu continues plutôt de penser qu'elle va te faire la vie dure, à toi aussi. Tu le sais bien assez pour te préparer à cette idée. Tu feras évidemment avec. Ce n'est pas comme si tu avais un autre choix que celui là. Oui ne promet pas. On ne sait jamais ... Tu n'as pas tellement peur de la suite malgré tout. Tu ne veux pas croire que ça peut être terrible à ce point. Les autres étaient sans doute juste trop vieux et trop sérieux pour pouvoir supporter une nana en pleine force de l'âge et un peu en crise d'adolescence. Une gosse de riche que trop étouffée par son père surprotecteur. Finalement, t'es peut-être bien taillé pour ce rôle ... Promis, je te laisserai te casser la gueule, t'abîmer un ongle et te cogner contre des trucs, sans accourir, totalement en panique. Promesse qui, tu le sais, ne te demanderas pas tant d'efforts que ça. Il faudra vraiment qu'elle soit à terre et se soit fait très mal, pour que tu débarques et tentes de l'aider. Mais avec un peu de chance, ce genre de truc n'arrivera même pas. Et alors vous êtes en train d'en parler, pour rien du tout.

Vous êtes en train de prévoir l'heure du déjeuner, quand tu apprends qu'elle n'a effectivement jamais mangé dans un fast food. Elle semble gênée en t'avouant la chose. Toi, t'es super surpris et tu ne peux définitivement pas le lui cacher. Tu retrouves d'ailleurs son regard du tiens, via le rétro. On peut y manger ce midi si tu veux. Genre un Mcdo ... Je trouve l'endroit, tu invites. Bon deal. Et ça ne devrait pas lui coûter trop cher pour le coup. Ce dont elle se fout, tu le sais bien. Elle est trop riche pour son bien. Alors que toi, tu ne roules pas sur l'or et ne le vis pas si mal que ça. Même si tu n'es pas assez idiot pour cracher sur un contrat comme celui là. Et tu ne manques pas de le lui avouer. Enfin vous arrivez et tu te gares avant de descendre de voiture. Mais avant toute chose, elle vient se planter devant toi pour te poser une question qui a l'air très sérieuse dans sa voix. Apparemment, elle manque d'avis sincères. Bien sûr pas de problème ! J'ai une soeur, je pense relativement bien maîtriser le sujet.
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