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(+18) Russian landing {ft Irina}
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Joe Beckford
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Fonda ▬ Bad and crazy.
➤ LIEU D'HABITATION : Un petit studio minable du côté de Rogers Park.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu sors tout juste de tôle, après une peine de prison de trois ans. Tu cherches un petit boulot parce que t'es sous conditionnel.
➤ HISTOIRES : 430
Joe Beckford
Lun 8 Juin - 22:17
https://c-t-t-e.forumactif.com/t109-lost-boy#1355


Russian landing
ft @Irina Moskovskaïa


Tu tires la tronche. Tu devrais être en train de sourire, comme tout le monde. De rire, un peu. De trinquer, de temps en temps. Mais toi tu ne sais pas faire tout ça avec naturel. T'es incapable de ça, parce que tu n'es pas assez à l'aise pour te le permettre tout à fait. Tu sais que c'est idiot. Tu devrais être en train de t'amuser avec les autres clients et avec tes pseudos amis. Mais tu ne sais déjà plus pourquoi tu as accepté cette invitation. Il paraît qu'à ton âge il faut sortir de temps en temps. Il paraît qu'il ne faut pas constamment rester enfermé chez soi. Tu ne comprends pas bien pourquoi. Toi t'es bien dans ton petit appartement minable. Toi t'es heureux avec tes quatre murs rapprochés les uns des autres et ton toit. Toi t'es surtout très heureux du moment que tes doigts sont refermés autour d'une manette. Tu en connais les courbes par coeur. Comme tu connais presque par coeur les jeux auxquels tu joues jour après jour, nuit après nuit.  Voilà de quoi te rassurer de manière générale. Et c'est bien pour ça que tu ne fais que des choses que tu maîtrises depuis toujours. Parce que quand tu es à l'aise, tu es bon. Que tu n'es bon que quand tu es à l'aise. Et surtout, que tu ne te sens vraiment bien que quand tu es à l'aise. Bref, de manière générale c'est un peu le serpent qui se mord la queue ...

Installé dans un coin discret devant le comptoir, tu offres des sourires qui se veulent aussi polis que possible, à tes amis qui t'ont traîné là de force ce soir. Tu ne veux pas prendre le risque de perdre ces amitiés de lycée. C'est la seule raison pour laquelle tu acceptes encore, de temps en temps, de les suivre dans ce genre de délire alors même que ça ne te correspond pas du tout. Pour preuve, tu ne bois pas même de l'alcool. Tu as attendu que tes amis aient le dos tourné, pour demander un verre de coca. Depuis, tu fais comme s'il y avait du whisky mélangé à celui ci. Ce n'est pas que tu as honte de boire peu d'alcool et surtout d'éviter d'en boire en dehors de chez toi. C'est simplement que tu sais qu'ils pourraient te faire boire beaucoup plus juste pour t'obliger à te dérider. Pour t'obliger à faire la fête comme eux mêmes savent si bien le faire. Mais toi tu refuses parce que ça ne t'intéresse pas. Parce que tu ne veux pas être entraîné de force dans des choses qui ne te tentent même pas. Tu es d'ailleurs en train de fuir le regard d'une jeune femme qui vient de s'installer dans ton champ de vision. Une jolie rouquine au décolleté vertigineux qui tente de capter ton attention. T'en es conscient. Et pourtant, il en faut beaucoup pour que tu réalises ce genre de chose. C'est dire à quel point elle met le paquet.

Mais c'est encore pire. Parce que tu rougis comme un gamin et que tu fuis son regard. Parce que tu fais mine d'être plongé dans ton téléphone. Tes yeux clairs fixés sur l'écran alors que, de temps en temps, tu portes la paille à tes lèvres pour boire un peu de coca. Tu surveilles surtout l'heure. Tu guettes le moment où il sera raisonnable de s'en aller sans risquer d'être moqué d'une quelconque façon que ce soit. Mais encore une fois, si ça n'avait tenue qu'à toi, tu ne serais pas même venu. Tu te redresses pour te faire craquer les cervicales, quand ton regard est happé par l'extérieur.  Il pleut des trombes. Ce n'est définitivement pas le bon moment pour sortir. Mais le meilleur moment pour rentrer se mettre à l'abris en revanche. Et c'est justement ce que fait une jeune femme qui tire ce qui semble être une très lourde valise, derrière elle. Curieux, tu permets à tes yeux de s'attarder sur elle. Et ton coeur loupe un battement quand tu la reconnais. Lorsqu'elle retire la veste qu'elle avait placé au dessus de sa tête pour se protéger de la pluie. Tu n'as aucune idée de ce qu'elle fait là. Mais tu as vite fait de baisser une fois de plus la tête. Tu doutes qu'elle sache à quoi tu ressembles. Mais dans le doute, tu veux te faire aussi discret que possible. Tu ne tiens pas à ce qu'elle te voit.
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Mar 9 Juin - 11:56


russian landing

@gaspar moore

◊ ◊ ◊

Tu as commandé ton billet d’avion sur un coup de tête, comme toujours. Et te voilà à l’aéroport, en train de trainer ta grosse valise dans laquelle tu as fourré de nombreuses fringues ainsi que tout ce dont tu as besoin. Si tu as oublié quelque chose –et c’est certainement le cas- tu n’auras qu’à aller faire quelques emplettes, ce n’est pas comme si tu n’avais pas les moyens… Tu donnes ta carte d’embarquement et tu peux enfin monter dans l’avion, direction Chicago. T’es super excitée à l’idée d’entreprendre ce voyage. Et tous tes followers le sont aussi. Ta première story instagram à ce sujet attire de nombreux commentaires et likes. Pas mal demandent même à ce que tu passes les voir, tu trouves ça adorable. Tu le feras peut-être si tu en as l’occasion, mais pour l’heure, il n’y a qu’une personne que tu cherches à rencontrer. Gaspar Moore. Le pauvre ne savait pas qu’en te donnant son nom tu mènerais ta petite enquête. Et il n’a pas été difficile à trouver. Beau-gosse en plus d’être un très bon gamer, il te plait beaucoup. Tu sais que c’est complètement dingue de tout laisser derrière toi juste pour aller à la rencontre d’un gars que tu ne connais pas, mais ça ne te fait pas peur. Il t’en faut bien plus pour te stopper dans tes délires. Seulement une fois dans l’avion t’envoies un message à ton père pour lui dire que tu pars aux Etats-Unis pour une durée indéterminée. Tu ne sais pas combien de temps durera ton voyage, tout dépendra de l’accueil que te réservera Gaspar. Mais tu feras tout pour que ça se passe bien. Il n’y a pas de raison que ça ne soit pas le cas. Et très vite tu es bien obligée de couper ton portable pour que l’avion puisse enfin décoller. Tu as de longues heures de vol devant toi, tu vas pouvoir en profiter pour te reposer, il ne faudrait pas que le décalage horaire ait tout à fait raison de toi et que tu sois épuisée à ton arrivée à Chicago.

Durant le voyage tu prends quelques photos, tu fais quelques siestes et tu t’occupes comme tu peux. Ça passe assez vite en fait. Et quand tu peux voir à travers le hublot les lumières de la ville, tu sens l’excitation monter encore. Tu es vraiment impatiente de rencontrer Gaspar. Même si tu ne penses pas qu’il te réservera un accueil des plus chaleureux, c’est qu’il a l’air très timide ou en tout cas il a l’air de tenir à garder son anonymat… Tu récupères ta valise qui te semble peser une tonne maintenant. C’est sûrement dû à la fatigue. Tu as quand même plus de dix heures de vol dans les pattes. Et d’ailleurs ça te fait du bien de pouvoir marcher et te dégourdir les jambes. Tu prends le temps de poster une photo de toi à l’aéroport sur les réseaux sociaux et tu pars à la recherche d’un taxi. Tu n’as pas besoin d’attendre bien longtemps qu’une voiture s’arrête à ta hauteur. Le conducteur en sort et fourre ta valise dans son coffre non sans te faire une petite remarque sur le poids qu’elle pèse. Ça t’amuse et tu lui réponds avec un grand sourire. Tu lui donnes alors l’adresse que tu as trouvée grâce à ta petite enquête et tu profites du trajet pour répondre à quelques commentaires de tes followers. Ils sont vraiment tous adorables avec toi, ils te souhaitent la bienvenue sur le continent américain. Alors tu leur réponds des petits messages avec plein de jolis smileys. Il fait déjà nuit dehors et le temps est en train de tourner, l’air est humide et lourd à la fois. Tu sens l’orage arriver, tu fais une petite grimace à cette idée. Tu espères que tu ne vas pas avoir trop de mal à trouver l’appartement de Gaspar et qu’il sera chez lui, parce que tu risques de mourir de froid sinon. Et même si tu n’as pas particulièrement peur de l’orage, tu préfères être à l’abri quand il éclatera.

Tu sors du taxi, tu récupères ta valise et tu remercies le chauffeur avant de te précipiter vers le premier bâtiment que tu trouves. Tu es ralentie par le poids de ta valise que tu dois trainer. A l’abri, tu cherches enfin le nom de Moore sur l’interphone et tu finis par le trouver. Tu appuies sur le bouton, aucune réponse. Tu appuies à nouveau, s’il est en pleine partie et qu’il a son casque sur les oreilles, il ne t’a peut-être pas entendue. Alors tu appuies encore et encore. Mais toujours rien. Il n’est peut-être pas chez lui, c’est bien ta veine. Alors tu te lances à la poursuite d’un endroit qui pourrait t’accueillir quelques heures, le temps qu’il rentre chez lui. Tu espères qu’il n’est pas parti pour plusieurs jours… Tu t’abrites de ta veste que tu tiens d’une main au-dessus de ta tête, ton autre main tirant déjà ta valise. Et enfin tu arrives devant un bar. Tu pousses la porte et tu y entres. Tu fais un sacré bazar avec ta grosse valise mais bon, attirer les regards ne t’a jamais dérangée. Une fois à l’intérieur tu retires ta veste de sur ta tête et tu remets de l’ordre dans tes cheveux. L’endroit a l’air chaleureux au premier abord, il y a pas mal de monde. Tu te sens bien toi quand il y a du monde autour de toi. Tu t’avances vers le comptoir du bar pour commander un verre quand ton regard se porte sur un homme qui semble subjugué par son téléphone. Tu le reconnais. Comment ne pas le reconnaitre avec son physique ? Un grand sourire étire tes lèvres alors que tu te diriges vers lui. « Gaspar ! » Que tu lances d’un ton joyeux avec ton fort accent russe qui fait rouler les r. Tu t’installes sur le siège libre à côté de lui. Ça te fait du bien de t’asseoir, t’es trempée et épuisée. « Je suis contente de te trouver là ! J’ai sonné chez toi et t’as pas répondu… J’espère que t’es content de me voir ? »

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Mar 9 Juin - 21:32
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Russian landing
ft @Irina Moskovskaïa


Tu peux difficilement te sentir à ta place quand tu te trouves dans ce genre d'endroit. Beaucoup trop bondé, joyeux et festif pour une personne dans ton genre. Tu n'es pas du tout à l'aise et tu ne sais même pas le planquer ça. De la même façon que tu ne sais pas donner le change et faire croire que tu peux au moins sourire et faire semblant de t'amuser. Ce n'est pas que tu ne veux pas faire d'effort. C'est simplement que ton mal être est beaucoup trop évident pour être étouffé ou calmé d'une quelconque façon que ce soit. Tout ce que tu sais faire quand tu es comme ça, c'est te replier toujours plus sur toi même. T'as bon espoir de finir par disparaître en continuant ainsi. Ce qui est idiot. Tu es trop grand, trop large, trop tatoué, trop barbu et trop chevelu pour passer totalement inaperçu. Tu le sais. Comme tu sais que c'est un style qui plaît beaucoup une jeune femme. Tu sais donc que tu n'es pas trop dégueulasse et que tu es même au goût de certaines femmes. Mais plutôt que de te rendre plus confiant que jamais, ça a surtout le don de te mettre plus mal à l'aise qu'autre chose. Parce que tu ne sais pas du tout gérer les femmes à qui tu plais. Et surtout, plus elles sont jolies elles mêmes, pire c'est. Ce n'est pas pour rien que même lors de tes jeux en ligne, tu évites de trop parler de toi.

Il ne faudrait pas que l'une ou l'autre de ces personnes rencontrées de la sorte, veuille te voir en personne. Sait-on jamais. Tu n'es pas plus fait pour les rencontres en ligne, que pour les autres genres de rencontres ...  Dans le fond, tu n'es doué que pour entretenir une relation très douce et très passionnée à la fois, avec ta solitude. Elle ne risque pas de te trahir elle. Et surtout, elle ne te met jamais mal à l'aise. Même  si tu n'es pas l'être le plus heureux de la terre, ni le plus joyeux qui soit. Tu penses être carrément d'un ennui mortel. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles tu fuis les gens comme la peste. Et tu penses relativement bien faire d'ailleurs. De quoi t'éviter bien des déconvenues. Parce que l'espèce humaine n'est pas la plus agréable ni la plus saine qui soit dans son genre. Alors raison de plus de tous les fuir autant que possible. Ce soir, tu prends comme tienne la mission qui consiste à éviter le regard d'une jeune femme installée dans ton champ de vision. Ce n'est pas que tu n'as jamais la moindre aventure. Mais tu es plus à l'aise avec des filles qui ne sont pas sûres d'elles, elles même.  Des filles très discrètes. Voire tout à fait transparents. Celles qui passent inaperçues. Qui ne sont pas timides au point de ne pas lancer une conversation avec toi. Mais qui ne sont pas suffisamment à l'aise non plus, pour te faire du rentre dedans de façon immédiate.

Tu donnes si peu d'informations sur toi quand tu joues en ligne, que tu ne comprends pas comment Irina a bien pu te trouver. Parce que c'est bien la Russe qui vient d'entrer dans le même bar que toi. Tu plonges ton nez dans ton téléphone avec plus d'insistance encore. Tu espères qu'elle ne te remarquera pas. Et en même temps, quelque chose te dit qu'elle est venue pour toi justement. Crainte qui se confirme quand, arrivée à ta hauteur, elle t'appelle directement par ton prénom. Tu te crispes de la tête aux pieds, tu pinces les lèvres et même, tu rougis de façon relativement démesurée. Tout ça parce qu'elle a parlé un peu trop fort et que tu es persuadé de maintenant sentir plusieurs regards se poser sur toi. Mais tu rougis aussi et surtout parce qu'elle est le type même de femme que tu fuis comme la peste. Parce qu'elle est belle. Parce qu'elle est sexy. Parce qu'elle n'aurait aucun mal à éveiller la flamme du désir chez toi. Or, tu ne peux accepter la chose. Tu n'es pas assez à l'aise pour ça. Tu ne le seras jamais. Malgré tout, tu ne peux pas l'ignorer alors qu'elle pose ses fesses sur le tabouret haut à côté du tien. Alors tu coules un regard dans sa direction. Tu ne comprends toujours pas pourquoi elle est là. Ni comment elle t'a trouvé ... Naïvement, tu ne penses pas qu'elle a carrément mener une petite enquête pour en savoir davantage sur toi.

Tu te tends plus encore quand elle t'apprend tranquillement, qu'elle a sonné chez toi. Elle sait donc où tu vis. Et c'est bel et bien pour toi qu'elle se trouve là. Tu ne comprends vraiment pas du tout. Comment tu m'as trouvé ? La voix est à peine audible. Le ton incertain, hésitant. Tout chez toi respire la gêne et le malaise. Tu oses à peine la regarder tant elle est belle Irina. Sûre d'elle également. Sans avoir l'air superficielle pour autant. Juste survoltée. Et d'excellente humeur. Presque trop. Tu n'as jamais compris les gens comme ça. Mais tu les as toujours enviés, d'une certaine façon. Pourquoi t'es là ? Et en ce qui concerne sa question, qu'elle ne s'attende pas à recevoir une réponse claire, très prochainement. Parce que tu ne sais pas toi même ce qu'il en est. Tu n'es pas certain d'être si heureux que ça de la voir là. Mais tu n'as pas de quoi en être carrément malheureux non plus. A vrai dire, tu ne sais pas encore quoi en penser. Pour la simple et bonne raison que tu ne comprends toujours pas. Comment elle a bien pu te trouver, comment elle a su qui tu étais et pourquoi elle a tout fait pour te trouver. Parce que c'est bien ce qu'elle semble avoir fait. Elle a mené une petite enquête pour remonter jusqu'à toi. Chicago. Si loin de son pays natal, la Russie.
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Mer 10 Juin - 16:30


russian landing

@gaspar moore

◊ ◊ ◊

Tu es soulagée quand tu entres dans ce bar. Soulagée d’enfin pouvoir te mettre au chaud et au sec. Mais tu es aussi un peu inquiète que Gaspar n’ait pas répondu quand tu as sonné chez lui. Il ne manquerait plus qu’il se soit absenté pour quelques jours… Tu te trouverais bien bête avec ta grosse valise. Tu pourras toujours aller séjourner dans un hôtel, tu en as clairement les moyens. Mais toi si t’es venue ici, c’est surtout pour rencontrer Gaspar. Donc tu es encore plus soulagée quand tu penses l’apercevoir dans un coin du bar. Il a l’air d’être seul, il n’a pas l’air à l’aise et il a l’air subjugué par ce qui se passe sur l’écran de son téléphone portable. Toi tu ne montres pas le moins du monde discrète, tu ne l’es jamais à vrai dire. Et tu te fiches qu’on te regarde. T’aimes même bien ça. D’ailleurs il y a quelques regards qui se tournent vers toi et vers Gaspar par la même occasion alors que tu le salues bruyamment. Tu ignores les regards des autres et tu esquisses un grand sourire, ravie quand ton regard croise celui du tatoué. Mais Gaspar il détourne vite le regard de toi pour s’intéresser à nouveau à son portable. Pourtant tu sais que c’est lui et tu sais qu’il t’a vue. Et il t’a reconnue c’est évident. Alors après avoir commandé une bière, tu viens t’installer à côté de lui, espérant cette fois qu’il se montre un peu plus chaleureux et amical avec toi. Mais au lieu de ça, il répond à ta question par une autre question puis il t’en pose encore une autre. Et à aucun moment il ne t’adresse le moindre sourire ou ne te fait comprendre qu’il est content de te voir. Il a l’air plutôt étonné et même gênée par ta surprise.

Toi tu ne te formalises pas pour si peu. Il en faut bien plus pour gâcher ta bonne humeur et effacer ton grand sourire. Tu remercies d’ailleurs le barman qui t’apporte ton verre non sans te faire un joli sourire charmeur. Ce genre de choses t’arrive souvent. Tu sais que tu es jolie, tu sais que tu plais beaucoup aux hommes, et à certaines femmes, et toi t’es très libérée, en temps normal tu lui aurais même fait un peu rentre dedans à ce serveur, parce qu’il est pas mal du tout. Mais là, si tu es ici c’est pour Gaspar. Alors tu ne te détournes pas de Gaspar. Même si ce dernier n’a pas l’air aussi heureux de te voir. « Tu n’as pas été très dur à trouver. J’ai juste eu à chercher ton nom sur internet. J’aime bien tes photos d’ailleurs. Et j’ai fait quelques recherches et j’ai trouvé ton adresse. » Que tu réponds en haussant les épaules. Comme si c’était tout à fait normal de faire des recherches sur quelqu’un et de débarquer du jour au lendemain chez cette même personne. Toi ça ne te choque pas, la preuve, tu l’as fait. Mais en même temps, il n’y a pas grand-chose qui te choque… Tu prends ta pinte et tu en bois une gorgée avant de la reposer sur le bar et d’essuyer la mousse sur ta lèvre supérieure avec ta langue. « Je suis là pour toi ! Je voulais te rencontrer ! Je t’avoue que quand tu m’as dit comment tu t’appelais l’autre nuit, j’ai fait des petites recherches et je suis tombée sur tes photos… » Et ta main posée sur le bar glisser jusqu’à venir toucher son bras. « Et donc, j’avoue que je t’ai trouvé canon… Alors bien sûr, un mec aussi sexy et qui sait aussi bien jouer, j’avais envie de le rencontrer ! Donc me voilà ! » Que tu lances toujours avec ce ton joyeux et en prenant soin de lui montrer ta valise du doigt.

« Tous les ans je fais un voyage qui dure deux-trois mois, j’ai toujours rêvé venir aux Etats-Unis, alors j’ai fait d’une pierre deux coups. J’espère que tu as de la place pour m’accueillir ! » Que tu souffles d’une petite voix fluette en penchant la tête sur le côté et en prenant un petit air adorable. Parce qu’il ne va quand même pas te laisser dehors Gaspar. Il ne ferait pas ça, il a l’air beaucoup trop gentil pour ça. Tu t’incrustes, t’en as bien conscience, mais il n’y a aucune raison pour qu’il refuse de t’ouvrir la porte de son appartement. Tu lui as fait clairement comprendre qu’il te plaisait. Et tu sais que toi, il y a de grandes chances que tu lui plaises. T’es sûre de toi, t’es sûre de tes atouts physiques. Et rien que pour ça, il devrait t’accepter chez lui. Tu reprends déjà une nouvelle gorgée de bière et tu pousses un petit soupir. « Tu viens souvent ici alors ? Mais tu es seul ? Tu ne fais pas la fête avec des amis ? » Que tu demandes tout naturellement et innocemment. Parce que toi, tu ne vois pas trop l’intérêt d’aller dans un bar seul, un bar c’est fait pour se retrouver avec quelques personnes et discuter, boire et s’amuser. « Si tu as des bières chez toi on peut continuer la soirée dans ton appartement ? Je t’avoue que je suis trempée et que j’aimerais bien me changer pour enfiler des vêtements secs. Et prendre une bonne douche avant parce que j’ai très froid… » Il ne t’a même pas encore autorisée à rester chez lui, mais toi tu imagines déjà que c’est dans la poche. T’es à l’aise, un brin sans gêne aussi, mais tes vêtements humides te collent à la peau et il n’y a rien de vraiment agréable à ça. Et puis si Gaspar est seul ici, il ne verra sûrement aucun inconvénient à rentrer plus tôt pour toi, si ?

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Mer 10 Juin - 22:00
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Russian landing
ft @Irina Moskovskaïa


Tu ne sais pas du tout pourquoi Irina se trouve là ce soir. Mais tu es au moins certain du fait que ce n'est pas tout à fait normal, ni logique. Tu sais que toi, ça ne te met pas du tout à l'aise. Tu as peur qu'elle n'ait fait le déplacement pour toi. Et si c'est le cas, elle va forcément être très déçue. Parce que tu sais que ton physique et ta personnalité ne sont pas du tout compatibles. Les nanas s'imaginent toujours que tu es un tombeur, que tu sais parler aux femmes, que tu es à l'aise dans ta tête et ton corps. La réalité est toute autre. Tu ne sais pas parler avec qui que ce soit, tu es mal à l'aise en toutes circonstances et toutes situations. Tu paniques pour un oui ou pour un non et surtout, tu es un gros feignant. La seule raison pour laquelle tu fais du sport, c'est le fait que ça te permet de conserver ton semblant de métier qui est aussi et surtout ton gagne pain. Parce que ce n'est évidemment pas par passion que tu fais ça. Ta seule passion à toi, ce sont les jeux vidéos. Et uniquement ça. Quand une nana t'aborde comme le fait Irina, tu ne sais plus où te mettre. Tu rentres ta tête dans les épaules et plonges plus encore le nez dans ton téléphone. Dans ... Un jeu. Sans grande surprise. Aucun doute qu'un paquet d'hommes rêveraient d'être à ta place. Mais toi ... Tu préférerais disparaître.

A défaut, tu interroges la blonde. Tu veux savoir comment elle t'a trouvé et pourquoi elle se trouve ici. Tu saisis bien, quand même, qu'elle est là pour toi. Que c'est toi qu'elle cherchait. Tu ne t'expliques simplement pas pourquoi. Mais pourquoi ? Que tu oses lui demander après ses explications. Et cette fois tu oses poser le regard sur elle. Pas trop longtemps toutefois. Parce qu'arrive évidemment le moment où ça ne te met que trop mal à l'aise de la regarder ainsi. Alors tu détournes le regard et de nouveau, te perds dans tout sauf elle. J'aurais pas du te dire mon nom. Que tu marmonnes dans ta barbe. Façon de lui faire comprendre que ce n'était pas du tout ton intention, surtout. Tu étais particulièrement fatigué, en plein milieu de la nuit. Et surtout, tu avais bu une bière ou deux avant. Tu ne tiens pas très bien l'alcool. Et tu te tends encore plus quand sa main vient se poser sur ton bras. Tu ne saisis vraiment pas pourquoi elle semble soudainement vouloir se rapprocher de toi. Tu ne lui as que très peu parlé durant ces derniers mois de jeux en ligne.  Tu pensais qu'elle comprendrait d'elle même que tu n'es pas du tout intéressant. Apparemment, ça n'a pas suffit. Est-ce que tu aurais du le lui dire de façon plus claire ? Lui avouer clairement que t'es ennuyeux à mourir et que ça ne vaut pas le coup de te rencontrer ?

Tu te crispes encore plus quand elle continue. Qu'elle te fait remarquer que tu es sexy. T'es carrément à deux doigts de prendre la fuite. Pour noyer ta gêne, tu portes ton verre de soda à tes lèvres et en termines le contenu. De quoi te piquer le nez et te faire brièvement larmoyer. Toi qui évites toujours de la regarder et qui préfères zieuter en direction de la porte. Non ... Que tu réponds un peu bêtement et naïvement, quand il est question de la place chez toi. Non, tu n'as pas de quoi l'accueillir chez toi, c'est évident. Ce n'est pas dans ton studio qu'elle pourra s'installer. Tu aurais mieux fait de boire de l'alcool toi aussi. Tu aurais été plus à l'aise pour lui répondre. Au lieu de ça, t'es là comme un con à rougir parce qu'une jeune femme incroyablement belle, semble attirée par toi. Et surtout, elle semble attendre quelque chose de ta part. Mes amis sont là. Que tu lui réponds, toujours tout bas. En désignant d'un vaguement mouvement de menton, une bande de potes dans laquelle se mêlent hommes et femmes en toute harmonie. Tu n'es pas particulièrement proche de chacun d'entre eux d'ailleurs. Certains ne sont même que des pièces rapportées au groupe auquel tu appartiens depuis le lycée. Tu es le seul à vivre encore comme un adolescent en retard.  Tu n'as pas une vie d'adulte toi.

Quoi ? Non ... Non tu n'as pas envie qu'elle vienne chez toi. Moins encore qu'elle s'étale et s'installe dans ton petit coin très privé. Dans ton espace ultra personnel puisque tu y passes vraiment tout ton temps. Enfin je veux dire ... Tu hésites. Tu ne veux pas paraître malpoli. Et surtout, tu n'es pas méchant. Or, tu serais un vrai con si tu la laissais se débrouiller toute seule alors qu'elle vient d'arriver de Russie. Et parce qu'il est relativement tard, tu ne peux quand même pas l'inviter à prendre un taxi pour s'éloigner et trouver un hôtel. Mon appart est minuscule ... Et pas rangé ... Carrément en bordel plutôt. Mais tu te sens quand même mal de la laisser se débrouiller seule. Tu hésites. Tu tournes mille fois le truc dans ton esprit. T'es mis au pied du mur quand même, c'est un fait. Alors finalement tu grimaces un peu, tu t'affaisses davantage et tu hausses les épaules. D'accord pour une nuit si tu veux. Que tu finis par capituler en lançant un coup d'oeil à tes amis. Qui n'ont sans doute pas même remarqué ton absence ces dernières heures. Alors tu glisses les doigts dans la poche de ton jean pour en sortir un billet une petite poignée de pièces que tu abandonnes sur le comptoir. Il y a de quoi payer ton verre, le sien et offrir un petit pourboire. C'est surtout tout l'argent que tu as sur toi. Tu ne roules pas sur l'or et tu n'as jamais beaucoup d'espèces dans tes poches. Tu ne roules pas sur l'or il faut dire.
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Jeu 11 Juin - 17:07


russian landing

@gaspar moore

◊ ◊ ◊

Il n’a pas l’air très à l’aise Gaspar, et il n’a pas l’air très ravi de te voir. Mais tu ne t’en formalises pas, il t’en faut beaucoup plus pour te vexer ou te démotiver. Il ne comprend pas pourquoi tu as cherché à le retrouver. « Parce que j’avais envie de faire ta connaissance ! Tu m’as intriguée… » Que tu réponds comme si c’était une évidence. Et ça l’est pour toi, Gaspar il t’a intriguée dès votre première partie ensemble. Tu as tout de suite voulu le connaitre, en savoir plus. Mais il a toujours été très discret sur sa vie, sur son identité. Jusqu’à ce fameux soir. Et d’ailleurs il a l’air de regretter. Il n’est pas très joyeux le tatoué. Tu n’imaginais pas votre rencontre comme ça, mais ça ne te décourage pas pour autant. Tu vas le dérider, tu as toujours beaucoup de facilité pour faire rire les autres, pour les aider à se détendre. Gaspar en a bien besoin on dirait. Alors tu hausses les épaules et tu t’exprimes toujours avec ce ton enjoué, cette voix un peu trop forte au fort accent russe. « Mais dis pas ça ! Je suis sûre qu’on va très bien s’entendre ! » Parce que tu restes persuadée qu’il s’est passé un truc entre vous quand vous avez parlé ce soir-là, le contact est bien passé entre vous. Tu n’as pas pu te tromper à ce point quand même. Et parce qu’il est vraiment tendu Gaspar, tu trouves bien d’essayer de le détendre en lui faisant un peu de rentre dedans. Tu la joues quand même un peu finie, mais pas trop. Tu lui dis clairement qu’il est à ton goût alors que tes doigts glissent sur l’un nombreux tatouages qui ornent son bras. Mais ça lui fait l’effet inverse, il se crispe, tu le sens sous tes doigts, alors tu romps le contact, tu ne cherches pas non plus à le mettre mal à l’aise, ce n’est pas ton but. Alors tu en profites qu’il termine son verre pour boire une nouvelle gorgée de ta bière.

Tu fais une petite moue quand il te fait comprendre que non, il n’a pas la place pour t’accueillir chez lui. Il a l’air de plus en plus mal à l’aise Gaspar, il ne te regarde même pas dans les yeux, tu te tournes même vers la porte pour voir ce qu’il peut bien fixer comme ça. Mais il n’y a rien à voir. Tu ne comprends pas trop pourquoi il réagit comme ça. T’es à mille lieux de t’imaginer que c’est ta simple présence qui le gêne à ce point. Alors tu insistes, encore. Tu fais une petite moue suppliante pour tenter de le faire craquer. « Je te promets que je prends pas beaucoup de place… » Que tu supplies en penchant la tête sur le côté. Tu finiras bien par le faire céder, il a l’air gentil Gaspar, il ne va pas te laisser à la rue. Et tu apprends qu’il n’est pas venu seul. Tu fronces les sourcils d’incompréhension alors que tu regardes vers le groupe d’amis qui semblent s’amuser et rire. Puis tu reportes ton attention sur Gaspar.  « Pourquoi t’es pas avec eux ? » Que tu demandes vraiment curieuse, parce que c’est étrange de venir dans un bar avec des amis et de rester seul dans son coin.  « Tu veux pas me présenter à eux ? » Que tu demandes toute souriante, avec ta bonne humeur qui ne te quitte jamais. Toi c’est avec plaisir que tu irais saluer tout ce beau monde. Et puis t’as envie de découvrir la vie des Américains, quoi de mieux que de discuter avec eux pour en apprendre plus sur leurs us et coutumes. Mais tu n’es pas vraiment sûre que Gaspar en ait vraiment envie. En fait tu n’arrives pas trop à savoir ce qu’il veut ou pas, il a l’air super mal à l’aise ici alors c’est tout naturellement que tu lui proposes de continuer la soirée chez lui.

Mais il réagit vivement le tatoué. Tu as même un petit geste de recul quand il refuse catégoriquement. Tu fronces des sourcils et tu termines ta pinte alors qu’il poursuit. Il essaye de trouver des excuses pour que tu ne viennes pas chez lui, tu l’as bien compris, tu es loin d’être idiote. Mais il se contredit tout seul et il finit par accepter que tu viennes chez lui. Juste pour une nuit. Ton visage s’illumine d’un grand sourire, tu es ravie ! Ravie de pouvoir aller au chaud et enfiler des vêtements secs. Et surtout ravie de pénétrer dans son monde, dans le monde de cet homme qui semble si mystérieux. Parce que tu ne l’imaginais pas comme ça Gaspar, tu pensais qu’il ne voulait pas trop parler de lui quand vous jouiez ensemble parce qu’il n’était pas à l’aise tout simplement à cause du fait que tout cela soit virtuel. Et maintenant que tu es bien en face de lui, en chair et en os, il est toujours aussi gêné, voire plus. Toi, ça ne fais que t’intriguer davantage. Tu espères bien réussir à le faire se détendre quand vous serez que tous les deux. Tu es ravie et tu le montres. Tu te penches même vers lui pour déposer un baiser sur sa joue. Et taquine, tu passes tes doigts dans sa barbe. « J’aime bien, ça te va bien ! » Que tu lui avoues toujours avec ton air naturel et franc. Tu le vois sortir de la petite monnaie pour payer vos consommations et tu lui adresses un nouveau joli sourire.  « Spassiba ! » Que tu lances joyeusement. Et tu es déjà en train de te lever de ton tabouret pour aller chercher ta valise, t’es prête, t’es même très impatiente de découvrir son appartement, son chez lui. « Tu veux peut-être dire au revoir à tes amis avant ? » Tu ne penses pas qu’il va s’en aller comme un voleur quand même. Alors toi tu vas déjà vers la porte du bar, il n’a peut-être pas envie de te présenter à eux tout de suite, tu t’imposes déjà assez comme ça.

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Joe Beckford
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Fonda ▬ Bad and crazy.
➤ LIEU D'HABITATION : Un petit studio minable du côté de Rogers Park.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu sors tout juste de tôle, après une peine de prison de trois ans. Tu cherches un petit boulot parce que t'es sous conditionnel.
➤ HISTOIRES : 430
Joe Beckford
Jeu 11 Juin - 21:34
https://c-t-t-e.forumactif.com/t109-lost-boy#1355


Russian landing
ft @Irina Moskovskaïa


Tu as quand même vraiment peur de paraître malpoli alors que tu évites si consciencieusement le regard de la russe. Tu ne tiens pas à ce qu'elle te voit comme un enfoiré de première catégorie, alors que tu es "juste" une personne effroyablement ... Sur la réserve. Et encore, c'est évidemment peu de le dire. Tu es beaucoup trop timide pour ton propre bien. Et tu as pourtant atteint la trentaine d'années. Certains prétendent que c'est bien avant ça que les gens évoluent et qu'ils ne peuvent rester timide et discret à ce point. Mais j'parlais quasiment jamais ... Soit, apparemment elle s'est arrêté à ton physique. Aux quelques photos qu'elle a trouvé de toi et sur lesquelles elle s'est arrêté. Comme tout le monde, à aucun moment elle ne s'est imaginée que tu pourrais être le genre d'homme à être timide. Ton apparence offre un tout autre son de cloche et t'en es conscient. Tu regrettes d'avance le moment où la jolie blonde changera radicalement d'avis sur toi. Parce que tu ne doutes pas que ça finira par arriver. Quand elle va réaliser que tu es ennuyeux à mourir, sa voix ne sera plus aussi mélodieuse, son ton aussi enjoué et ses sourires aussi grands. Et d'avance, t'en es vraiment désolé. Pourtant, il n'y a rien que tu puisses faire pour éviter pareille désillusion. Tu es ce que tu es et rares sont les gens qui parviennent à supporter ça bien longtemps. Pas pour rien que tu n'as qu'une poignée d'amis.

Tu te sens désolé pour elle, d'avance, quand elle affirme que vous allez bien vous entendre. Tu sais que vous n'allez pas vous prendre la tête, c'est sûr. Parce que tu n'es pas colérique et que tu ne supportes pas les disputes. Mais tu sais aussi et surtout que tu ne vas pas parvenir à te dérider et te défendre suffisamment pour qu'elle se sente bien accueillie chez toi. Tu refuses d'ailleurs, dans un premier temps, qu'elle vienne loger chez toi. Même s'il ne s'agit que d'une nuit ou deux, ce sera forcément trop à ton goût. Et tu ne sais pas comment lui dire non autrement que ... En lui disant non. Purement et simplement. Et tu sais que c'est malpoli. Elle a fait un long voyage pour te rencontrer. Et même si tu ne comprends toujours pas bien pourquoi, c'est un fait et tu ne peux pas la laisser se démerder toute seule. Ce serait vraiment méchant de ta part. Or, tu ne penses pas être quelqu'un de méchant et / ou carrément mauvais. Bien sûr, elle est encore pleine de vie et de bonne humeur Irina. Quand elle insiste en te faisant remarquer qu'elle ne prend pas beaucoup de place. Tu n'en doutes pas. Mais c'est l'idée même d'avoir une jeune femme comme elle dans ton tout petit appartement, qui suffit à te foutre dans tous tes états. T'es terriblement gêné. Et tu n'es même pas certain qu'elle ait encore compris ça. Qu'elle ait compris que tu n'as rien contre elle. Que tu es juste naturellement toujours ainsi.

Pour preuve, tu t'es assez vite éloigné de ta bande de potes en début de soirée. Parce qu'ils font trop de bruit et parce qu'ils ont été rejoints par tout un tas de personnes que tu ne connais pas forcément. Et que tu as finis par te sentir de trop et franchement pas à l'aise. Tu t'es promis de ne pas quitter la soirée trop rapidement, pour ne pas leur donner l'impression que tu les plantes tout à fait. Et c'est la seule raison pour laquelle tu es encore là. J'sais pas. Parce que c'était devenu trop ... J'sais pas. Tu hausses les épaules et te tais. Tu ne vois pas pourquoi tu lui raconterais ta vie. Surtout que ça ne va certainement pas l'intéresser. Tu ne sais même pas pourquoi elle t'interroge dans le fond. Aucune doute qu'une soirée ça lui suffira à réaliser que t'es idiot et peu intéressant. Tu aimerais être autrement, pour sûr. Mais tu ne peux changer. Tu as déjà essayé et ça a été en vain. Pourquoi faire ? Sans doute parce qu'elle te trouve déjà peu intéressant et qu'elle espère déjà rencontrer des personnes qui le seraient davantage. L'avantage c'est que tu n'aurais plus à prendre fort sur toi pour parvenir à lui faire un tant soit peu la conversation. C'est que tu n'aurais plus à être tellement gêné que tu es rouge pivoine depuis la première minute.

Mais elle a vraiment l'air de vouloir terminer sa soirée chez toi. De quoi te faire paniquer. Avant que tu ne réalises que ta réaction n'est pas franchement sympa. Raison pour laquelle tu tentes de t'expliquer. En vain. De nouveau tu capitules. Et tu regrettes encore très vite. Quand elle vient déposer un baiser sur ta joue. Et qu'ensuite elle perd le bout de ses doigts dans ta barbe parfaitement taillée. Juste de quoi te faire rougir plus encore et t'inciter à détourner une fois de plus le regard. Finalement vous vous levez ensemble. Tu lui accordes un bref regard gêné quand elle s'emballe encore ouvertement. Elle en fait trop. Ou pas. Dans le fond, t'es juste mal à l'aise parce que tu passes encore moins inaperçu avec une jeune femme comme elle à tes côtés. raison pour laquelle ça t'arrange bien quand elle décide de s'éloigner pour que tu puisses dire au revoir à tes amis. Ainsi, tu n'as pas besoin de leur donner des explications et ils ne peuvent s'imaginer quoi que ce soit à la vue de la blonde. Assez vite d'ailleurs, tu la rejoins à l'entrée. Si le vent fait des ravages à l'extérieur, la pluie s'est à peu près calmée. Il n'empêche que tu fonces en direction de l'immeuble dans lequel tu vis. Avant de t'arrêter, brutalement. Tu ne lui demandes pas son avis, tu te rapproches d'elle pour attraper sa valise. T'es bien élevé quand même. C'est sans un mot que tu reprends ta marche à pas rapides pour t'engouffrer bien vite dans l'immeuble. Et rejoindre ensuite ton appartement à l'étage. Un studio plutôt. Avec une pièce principale, un coin cuisine et une alcôve qui accueille ton lit. La salle de bain est là. Que tu lui indiques tout bas, en lui montrant la porte entrouverte. Tu rejoins le placard mural pour attraper une serviette que tu lui tends. T'as besoin de quelque chose d'autre ?
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Ven 12 Juin - 9:59


russian landing

@gaspar moore

◊ ◊ ◊

Les réactions t’amusent, tu les trouves toutes aussi amusantes que touchantes. On dirait presque qu’il n’a pas l’habitude de parler à une femme. Il n’y a qu’à voir la façon dont il détourne le regard et la jolie teinte rosée que prennent ses joues quand tu te montres un peu trop tactile. Tu n’as pas envie de le mettre mal à l’aise, mais plus il réagit comme ça, plus t’as envie de continuer, parce que tu trouves ça chou. Et une fois de plus tu ris doucement alors qu’il ne semble toujours pas comprendre pourquoi tu t’intéresses à lui, comme si c’était si exceptionnel qu’on lui accorde de l’intérêt. « Mais justement ! J’ai adoré jouer avec toi et quand j’ai vu que tu étais aussi mystérieux, ça m’a donné encore plus envie d’en apprendre plus sur toi. » Avant même de savoir qu’il était aussi canon, t’avais envie d’en apprendre davantage sur lui, tu ne caches pas que son physique a été l’ultime détail qui t’a poussée pour de bon à commander un billet d’avion pour Chicago. Et toi tu ne comprends pas pourquoi Gaspar a l’air si étonné. Pourtant tu l’as vu sur ses photos, il a l’air plutôt sûr de lui, il a l’air de prendre soin de lui, et tu te doutes qu’il doit plaire à beaucoup de femmes. Mais tu as un presque un doute, est-ce qu’il le sait lui ? Parce que depuis que tu l’as accosté, tu as l’impression que s’il le pouvait il se roulerait en boule et disparaitrait… Et ça t’étonne vraiment beaucoup. Alors tu essayes de le mettre un peu à l’aise en parlant de ses amis, amis dont il reste à l’écart, là encore tu ne comprends pas. Il est étrange Gaspar, mais ça te plait. Et même quand il essaye de t’expliquer pourquoi il n’est pas resté avec eux, il a du mal. Ce n’est pas clair du tout. Et toi tu continues de le regarder avec les sourcils légèrement froncés, le regard interrogateur. Mais tu n’insistes pas, tu te contentes de hausser les épaules. Et tu lui proposes même qu’il te les présente et là il a l’air étonné. Tu hausses les épaules une nouvelle fois, parce que ça te semble évident. « Je pensais que tu voudrais leur présenter ta nouvelle amie. » Grande sourire aux lèvres, tu ne te vexes pas s’il refuse de te les présenter pour le moment. Tu seras patiente, même si ce n’est pas vraiment ton fort.

Après avoir pas mal insisté, tu réussis à le faire craquer. Gaspar accepte finalement de t’héberger pour une nuit seulement, mais tu te doutes bien que tu réussiras à gratter quelques nuits supplémentaires. Tu ne comptes pas t’installer définitivement chez lui, mais assez de temps pour que vous puissiez faire connaissance et devenir amis, tu l’espères. Mais tu sens que ça risque d’être plus compliqué que tu ne l’imaginais. Parce que si Gaspar est toujours aussi distant avec toi, ça risque d’être périlleux. Mais toi tu n’as jamais reculé devant la difficulté, au contraire… Tu décides de l’attendre devant la sortie du bar, le temps qu’il dise au revoir à ses amis qu’il te présentera sûrement un jour. Et c’est en silence que tu le suis jusqu’à l’entrée de son immeuble. Le vent soulève les pans de ta veste et tu dois lutter un peu pour pouvoir avancer droit. Quand tu arrives au pied de l’immeuble tu t’arrêtes en voyant Gaspar qui devient soudainement immobile. Tu esquisses un petit sourire quand il prend ta valise. « Merci Gaspar. » Que tu ronronnes presque avant de le suivre et d’entrer dans le bâtiment. Tu es surexcitée à l’idée de découvrir où il vit. Et quand tu mets un premier pas dans son appartement tu es surprise par la petite taille de l’endroit. Tu as presque l’impression d’être dans le studio d’un adolescent, ça t’amuse un peu. Tu le suis quand il t’indique la salle de bain. « Merci, ça devrait aller. » Tu lui adresses un joli sourire alors que quelques gouttes de pluie coulent encore sur ton visage. Et tu te diriges vers ta valise que tu traines jusqu’à l’entrée de la salle de bain pour y récupérer quelques affaires. Tu n’es pas du tout pudique, donc c’est sans aucune gêne que tu dévoile toutes tes affaires, même tes sous-vêtements.

Tu t’enfermes alors dans la salle de bain et tu te glisses sous l’eau chaude de la douche. Tu soupires d’aise parce que tu étais glacée jusqu’aux os, ça te fait un bien fou. Tu te détends un peu mais tu ne prends pas trop de temps non plus, tu veux passer le plus de temps possible avec Gaspar. Alors une fois que tu as terminé de te laver corps et cheveux tu ressors de la douche. Tu te sèches complètement, tes cheveux restent juste légèrement humides. Et tu enfiles un tee-shirt large à l’effigie d’un de tes héros de jeux vidéo préférés, Link. Tee-shirt qui descend juste en dessous de tes fesses, en dessous tu portes une culotte assez simple, pas trop sexy. Le but n’est pas de faire fuir ou d’effrayer Gaspar. Tu en profites pour démêler tes longs cheveux et te brosser les dents, tu ne te maquilles pas, ça ne sert à rien, il est tard, tu ne vas pas ressortir et tu as plutôt bonne mine. Et puis même tes followers et fiewers ont l’habitude de te voir démaquillée. D’ailleurs tu prends un petit selfie que tu partages sur sa story et tu sors enfin de la salle de bain. Tu t’étires un peu avant de revenir vers Gaspar, avec tes vêtements encore humides. « Est-ce que je peux les étendre quelque part ? » Que tu demandes poliment. Tu as vite compris qu’il fallait que tu prennes des pincettes avec Gaspar, il a l’air assez sensible et assez réservé, alors tu ne vas pas trop le brusquer. Même si toi t’as envie de te montrer tout de suite très amical et peut-être même un peu trop intime avec lui. Mais t’es comme ça toi, tu ne passes pas par quatre chemins. Il va juste falloir que tu fasses preuve d’un peu plus de tact avec lui. Du moins, tu vas essayer… « Tu veux que je dorme sur le canapé ? Ou on peut dormir dans le même lit si tu veux, ça ne me dérange pas. » Bon. Décidément le tact ce n’est pas ton truc… Mais c’est plus fort que toi…

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Sam 13 Juin - 11:22
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Tu as évidemment entendu parler de l'attirance de certaines, pour le mystère que peut dégager un homme.  Et tu sais que ça explique parfois la raison pour laquelle certaines s'approchent de toi  et tentent ouvertement de te tourner autour. En général, elles abandonnent assez vite quand elles réalisent que ta réserve et ton côté mystérieux sont, en réalité, une timidité profondément ancrée en toi. Elles sont rares celles qui ont suffisamment insisté pour finalement partager ne serait-ce qu'une nuit avec toi. Et en général tu fuis tout de suite dans la foulée parce que quelques heures passées ainsi, ne te rendent pas forcément plus loquace. Et que tu n'as pas du tout envie de te ridiculiser en leur permettant de s'en rendre compte. Tu préfères nettement disparaître en leur laissant la sensation qu'elles ont au moins gagné ça. Même si tu ne penses vraiment pas être un cadeau. Il ne faut évidemment pas exagérer la chose. Tu n'es en rien un cadeau. Tu te vois davantage comme un sacré boulet que doivent supporter tes parents ainsi que tes amis. Qui, sans aucun doute, ne continuent de t'inviter que parce que tu fais partie de la bande d'amis depuis un paquet d'années. Dans le fond, ils n'ont pas tellement envie de te voir, t'en es à peu près certain.  Et aucun doute que c'est d'elle même que la russe voudra finalement prendre la fuite. Elle ne va pas supporter bien longtemps ton silence et tes regards très brefs et toujours gênés.

Tu ne le veux pas du tout, mais tu sens d'avance que tu risques de la vexer. Tu le penses un peu plus dès lors que tu refuses de la présenter à tes amis. Parce que tu n'en vois pas l'intérêt. Vous n'êtes pas amis tous les deux. Vous vous connaissez à peine et venez tout juste de vous rencontrer. Et tu n'es pas bien certain non plus que vous allez avoir l'occasion de vous connaître plus encore. Aucun doute qu'elle ne va pas s'attarder longtemps chez toi. Euh ... Plus tard ... Peut-être ... Que tu réponds tout bas, dans l'espoir de la rassurer et de ne pas sembler trop méchant ni trop fermé à elle et à cette nouvelle rencontre. Parce que tu n'as rien contre et parce que tu la trouves vraiment gentille. Mais beaucoup trop jolie, trop peu discrète et trop sexy pour que ça te mette pleinement à l'aise. Elle est encore là malgré tout. Mais pour combien de temps ? T'es bien certain qu'elle ne va pas supporter ça très longtemps. Elle est sans doute trop habituée à ce que les hommes la courtisent tout de suite. Malgré tout, elle parvient à te faire entendre raison et à te faire accepter l'idée qu'elle dorme une nuit chez toi. Tu peux bien lui rendre ce service en sachant qu'elle a, apparemment, fait ce long voyage en partie pour toi. Tu ne te l'expliques toujours pas mais elle a l'air sérieuse et sincère sur ce point.

Alors tu capitules et c'est bien ensemble que vous vous dirigez en direction de ton appartement, après que tu ais brièvement pris le temps de saluer tes amis. Tu ne vas pas beaucoup leur manquer pour le reste de la soirée, c'est une certitude. Tu es terriblement gêné à l'instant même où tu trouves la porte qui donne sur ton studio. Tu es aussi gêné par sa taille, que par le fait que tu ne sois pas un as du rangement. Une pile de documents par ci, une pile de fringues propres mais pas rangés par là ... Tout est sans dessus dessous et pourtant, tu tentes de faire mine de rien. Tu lui proposes déjà de rejoindre la salle de bain qui, là aussi, va forcément lui sembler bien encombrée. C'est que pour un homme, t'as quand même un sacré tas de bijoux et de produits de soin. Une certaine partie pour la peau. Mais surtout une bonne partie pour tes cheveux et ta barbe. Si ce n'est pas maintenant qu'elle prend la fuite, tu ne vois vraiment pas quand ça pourrait être. Quant à toi, il suffit qu'elle ouvre en grand sa valise et laisse apparaître quelques bouts de dentelle dans ton champ de vision, pour que tu te détournes en rougissant. Fort heureusement, elle disparaît assez vite dans la salle de bain. Toi, tu prends le temps de ranger un peu et surtout, de changer les draps de ton lit. Parce qu'il est hors de question qu'elle dorme sur le canapé.

Quand elle sort de la salle de bain, tu parviens au moins à lui offrir un petit sourire. C'est que même si elle est encore très attirante dans son style geekette sexy, elle t'impressionne un peu moins avec son visage dénué de maquillage et ses cheveux encore humides de la douche. Alors tu parviens déjà à te détendre un peu plus. Et tu rejoins le placard mural pour en sortir l'étendoir à linge. Ca devrait faire l'affaire. Que tu lui souffles en le lui mettant en place. Si tu penses pouvoir être un tout petit peu plus à l'aise avec elle, elle a finalement des mots qui te font rougir plus fort que jamais encore. Parce que l'idée de dormir dans le même lit qu'elle, ne va évidemment pas te mettre beaucoup plus à l'aise. Loin de là. T'as de nouveau l'envie de fuir. Ce qui risque d'être compliqué à faire compte tenu du fait que vous vous trouvez chez toi. J'ai préparé le lit, tu peux y dormir. Tu ne précises pas "seule" mais le mot te titille. Je vais prendre une douche. Je te laisse faire comme toi. Si tu veux boire ou manger un truc. Tu te contentes d'un bref signe en direction de ton coin cuisine pour le lui indiquer. Il devrait rester de quoi grignoter. Tu hausses les épaules parce que tu n'es pas même certain de ça. Mais surtout, tu ne te fais pas prier pour disparaître à ton tour dans la salle de bain.
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Sam 13 Juin - 15:31


russian landing

@gaspar moore

◊ ◊ ◊

Plus il a l’air réservé et timide, plus Gaspar t’intrigue. Tu n’as pas l’habitude qu’un homme soit comme ça avec toi. Tu as l’habitude que les hommes te draguent, te séduisent, ou quand c’est toi qui fais le premier pas, tu as l’habitude qu’ils soient très réceptifs et acceptent tes avances avec grand plaisir. Mais Gaspar il est très différent de tous ces hommes. Il fuie ton regard, il est même sur le point de t’envoyer balader quand tu lui demandes de rester chez lui. Il rougit quelques fois et tu trouves ça terriblement attirant et adorable. Pourtant, tu ne l’imaginais pas être du genre à rougir de la sorte. Sûrement parce qu’il a quand même une certaine carrure, avec ses tatouages, ses longs cheveux et sa barbe, tu t’attendais à un homme plus sûr de lui, plus séducteur. Et ça ne te déçoit pas vraiment qu’il soit tout le contraire. C’est toujours très facile pour toi, les gens te mangent dans la main, les hommes –ou les femmes- te courent après. Alors tu n’as pas contre un peu de challenge. Et Gaspar est un très beau challenge à vrai dire. Et tu souris quand il te fait comprendre qu’il te présentera peut-être une prochaine fois à ses amis. Tu ne doutes pas que vous aurez bien l’occasion de vous voir un de ces jours. Tu ne comptes pas lâcher l’affaire très facilement. Si Gaspar pense qu’il va se débarrasser facilement de toi, il se goure totalement. A moins qu’il te dise clairement que tu n’es pas à son goût, qu’il ne te trouve pas belle, ça peut arriver, on ne peut pas plaire à tout le monde. Ou alors à moins qu’il te dise qu’il est gay, c’est possible aussi après tout. Tu serais très déçue c’est vrai, parce que tu lui trouves énormément de charme à Gaspar, mais tu accepterais et tu n’insisterais pas, ça ne servirait à rien.

Et quelques minutes après avoir quitté ce bar, tu te retrouves dans son appartement. Tu t’y sens à l’aise, c’est simple, et t’aimes bien ça toi. Mais tu ne prends pas non plus le temps de découvrir tout son appartement, même s’il n’a pas l’air bien grand, car tu te diriges tout de suite vers la salle de bain pour prendre une bonne douche chaude. Quand tu en ressors, tu le retrouves et il est un peu différent Gaspar, il te sourit, pour la première fois de la soirée. Tu lui souris en retour parce que ça te fait super plaisir de le voir plus à l’aise et puis surtout tu le trouves carrément craquant quand il sourit comme ça. Tu lui demandes alors où tu pourrais étendre ton linge pour qu’il sèche et tu attends qu’il te sorte un étendoir. « Merci. » Tu étends donc tous tes vêtements avec soin et quand tu reviens vers lui c’est pour parler de l’organisation que vous allez mettre en place pour la nuit à venir. Tu veux bien dormir sur le canapé, tu n’y vois aucun inconvénient. Mais tu lui souffles aussi l’idée que tu n’es pas contre le fait de dormir dans son lit, avec lui. Et là il rougit encore plus Gaspar et toi tu souris de toutes tes dents parce que ça t’amuse et que tu trouves ça toujours aussi mignon. D’ailleurs tu fais un pas vers lui et tu caresses sa joue d’une de tes mains. « C’est très charmant quand tu rougis, j’aime bien. » Tu sais que ça risque de le mettre encore plus mal à l’aise, ce n’est vraiment pas ton but, mais tu es comme ça toi, quand quelque chose te passe par la tête, tu le dis. Et il n’a pas à être gêné, c’est un compliment que tu lui fais là. Tu hoches la tête en laissant retomber ton bras le long de ton corps. « On dort ensemble alors ? Je suis frileuse je pourrais venir me mettre dans tes bras si j’ai froid. » Que tu poursuis en prenant un air très innocent. Ce n’est pas très sympa de ta part, t’en as conscience, le pauvre, il va être vraiment gêné. Et s’il ne veut vraiment pas que vous dormiez ensemble, tu n’insisteras pas plus.

Tu l’écoutes et tu hoches la tête en le remerciant alors qu’il t’invite à faire comme chez toi. Et très vite, il disparait dans la salle de bain. T’en profites alors pour faire un petit tour, tu regardes ses affaires, sa collection de jeux ou encore ses vêtements qui trainent par ci et par là. Tu t’assieds sur le lit pour en tester le matelas et tu es plutôt satisfaite, tu devrais bien dormir ici. Mais tu t’ennuies vite, tu n’aimes pas rester trop longtemps à rien faire. Tu ouvres alors la porte de la salle de bain et ty l’y rejoins. Il est toujours sous la douche, tu ne peux pas le voir parce qu’il y a le rideau de douche qui le cache. Tu prends appui sur tes mains pour t’asseoir sur la machine à laver, tu es face à la douche, tu seras la première chose qu’il verra quand il en sortira. Mais tu lui fais vite part de ta présence en engageant rapidement la conversation. « Si t’es pas fatigué, on pourrait faire une partie après ? Qu’en dis-tu ? J’ai envie de jouer avec toi. » Que tu souffles d’une voix un peu trop chaleureuse et qui pourrait laisser sous-entendre que tu parles d’un tout autre genre de jeu… Mais tu le fais exprès. Parce que tu veux savoir comment il va réagir Gaspar. Et surtout tu te demandes toujours s’il t’évite parce qu’il est réservé ou parce que tu ne l’intéresses pas. Tu risques de bientôt lui poser franchement la question. Tu n’es pas du genre à tourner autour du pot pendant des heures et des heures. Mais avant ça, tu veux le tester un peu parce que c’est toujours adorable et drôle de voir ses réactions. « Je vois que tu as pas mal de produits, c’est bien tu prends soin de toi. Oh d’ailleurs, je me demandais, tu as des tatouages partout ? Absolument partout ? »

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