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fight for love (ft. robia)
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Lun 6 Juil - 19:28


fight for love

@robin hartwood

◊ ◊ ◊

Les jours passent et ton amour pour Robin ne fait que grandir de plus en plus. Tu ne pensais pas que tu pourrais être encore plus mais c’est le cas. Même si tu as eu quelques révélations qui t’ont un peu perturbée, il y a eu cette rencontre avec Rose au centre commercial. Tu as eu un autre aperçu de la personnalité de Robin. Tu as appris qu’il n’était pas que l’homme doux et aimant que tu connais. Tu as été choquée de voir le visage tuméfié de Rose. Il t’a expliqué ce qui s’était passé, il t’a expliqué qu’il s’est juste défendu. Et tu l’as cru. Comment pourrais-tu ne pas le croire ? Pour toi Robin est l’homme parfait. Tu sais à quel point il peut être aimant, doux et attentionné. Tu ne peux pas l’imaginer être violent, gratuitement. Tu te doutes que s’il en est venu à lever la main sur une femme c’est parce qu’il n’avait pas le choix de faire autrement. Tu ne caches pas que cette révélation t’a pas mal chamboulée, perturbée. Tu t’es posé pas mal de questions. Mais tu n’as pas voulu l’embêter plus que ça avec cette histoire. Tu as décidé de passer au-dessus de ça. Tu as décidé de le croire, et tu veux le croire. Tu ne veux pas que quoi que ce soit vienne gâcher votre parfaite petite vie, votre bonheur. Parce que tu n’as jamais été aussi heureuse. Vous êtes de plus en plus complices, de plus en plus amoureux. Tu le sens qu’il t’aime, il te montre tous les jours, même s’il ne te le dit pas autant que toi tu peux le lui dire. Et ça te va très bien. Tu préfères nettement qu’il te prouve, qu’il te démontre son amour, plutôt qu’il te le dise, ça a bien plus de valeur pour toi. Tu persistes à dire et à croire que rien ni personne ne pourrait venir gâcher tout ça. Tu refuses que ça arrive. Robin est l’homme de ta vie, il est l’homme parfait à tes yeux. Et jamais ça ne changera.

Quand tu te lèves ce matin, il n’est déjà plus là. Et ça te fait toujours un petit pincement au cœur quand tu ouvres les yeux et que tu vois la place à côté de toi dans le lit vide. Mais tu sais qu’il doit partir de bonheur pour ne pas avoir à rentrer trop tard. Tu te lèves donc, tu te prépares ton petit-déjeuner et tu te prépares pour aller en cours. Tu prends de plus en plus confiance en toi. Et c’est grâce à Robin, parce qu’il te fait te sentir belle, désirable. Et tu cherches tous les jours à le devenir encore un peu plus. Mais juste pour lui. Tu ne cherches pas à plaire aux autres, tu te fous du regard des autres hommes. Même si tu remarques également que les garçons à la fac semblent d’accorder un peu plus d’attention qu’avant. Tu t’habilles plus comme une femme que comme une adolescente aujourd’hui. Tu ne cherches plus à cacher tes formes sous des vêtements amples. Parce que tu aimes quand tu rentres le soir et que Robin pose son regard plein de désir sur toi. Tu aimes quand il prend le temps de te retirer chacun de tes vêtements avant de te faire l’amour passionnément. C’est uniquement pour lui que tu choisis de mettre une jupe, pas trop courte cependant, parce que tu dois aller en cours et que tu ne te sens pas à l’aise avec des vêtements trop sexy. Ta journée de cours se passe très bien, comme toujours tu obtiens de bons résultats, tes professeurs sont fiers de toi et te le font savoir. Tu profites comme chaque jour, de la pause méridienne pour envoyer un message tout doux à Robin dans lequel tu lui dis à quel point tu as hâte d’être à ce soir pour le voir. Tu es vraiment heureuse et ça se voit. Tu rayonnes, t’es souriante, t’es de bonne humeur. Tu te concentres sur tes cours, sur tes devoirs et quand tu divagues un peu, c’est pour penser à Robin, à votre vie si parfaite.

La sonnerie annonce la fin de ton dernier cours. C’est toujours avec cette bonne humeur que tu ranges tes affaires dans ton sac et que tu t’apprêtes à quitter la salle de cours pour aller rejoindre ton chauffeur qui arrive toujours à l’heure. Ton professeur te retient quelques minutes pour te féliciter pour ton dernier devoir, tu restes avec lui pour discuter un peu de ton avenir, de quoi te mettre encore plus de bonne humeur. Tu es la dernière à sortir de la salle et la plupart des étudiants se sont déjà précipités en dehors du bâtiment. C’est le week-end, ils ne se font pas prier pour déguerpir. Tu marches dans ce long couloir, impatiente de revoir ton Robin. Tu presses un peu le pas pour ne pas trop faire attendre ton chauffeur. Tu décides d’ailleurs de lui envoyer un texto pour le prévenir, tu sais que si tu es trop en retard il risque de prévenir Robin et il va s’inquiéter. Tu ranges ton portable dans ton sac quand tu entends des bruits de pas derrière toi. Tu ne t’inquiètes pas, tu penses que c’est un étudiant qui comme toi quitte le bâtiment mais tu sens une main t’agripper le pas et te pousser violemment contre le mur. Ton dos heurte le mur si fort que ça t’en coupe le souffle. Tu lances un regard apeuré au gars qui vient te pousser, tu ne comprends pas ce qui se passe. Il t’adresse un sourire mauvais alors qu’il s’approche de toi et qu’il passe sa main sur ta cuisse, il remonte jusqu’à passer sous l’ourlet de ta robe et toi tu pousses une petite plainte. T’es tétanisée par la peur. « Alors Murphy. On dirait que t’as de la thune maintenant. On dit que t’es devenue une pute de luxe. Tu penses que t’es trop chère pour moi ? » Tu secoues vivement la tête, tu protestes et tu essayes de te dégager de sa main, mais il te repousse contre le mur et il approche son visage du tien. « Arrête tes manières, ça marche pas avec moi, j’sais qu’t’es une belle p’tite pute, arrête de faire la sainte… » Tu sens les larmes te monter aux yeux parce que tu sens que ça va mal finir mais par chance, ton professeur sort de sa salle de classe et le gars s’éloigne comme si de rien n’était.

T’es vraiment bouleversée. Tu te retiens pour ne pas pleurer et tu te précipites à la voiture. Là tu craques, tu racontes absolument tout à ton chauffeur et tu fonds en larmes. Il te tend un mouchoir mais ne dit rien. Il se contente de te raccompagner jusqu’à la porte de la maison. Quand tu es à l’intérieur, tu fermes la porte à clé. Tu ne veux pas prendre le risque que quelqu’un ne rentre chez toi, chez vous. Tu montes rapidement à l’étage et tu t’enfermes dans la chambre. Là, tu fonds en larmes. Le choc, le contre-coup, la peur. Tu trembles. Tu imagines alors ce qui aurait pu se passer si ton professeur n’était pas sorti à ce moment-là. Qui sait ce qu’il t’aurait fait. Tu es terrorisée à l’idée d’aller en cours le lendemain. T’es déjà en train de te dire que tu vas faire croire que tu es malade pour ne pas y aller. Tu ne veux pas dire à Robin ce qui s’est passé. Tu ne veux pas qu’il s’inquiète. Tu ne veux pas qu’il voie à quel point tu es faible et fragile, parce que tu n’as pas été capable de te défendre. Tu décides d’aller prendre une douche et tu enfiles une tenue qui te met moins bien en valeur. Pour justifier ton état tu vas prétendre que tu te sens malade, ça te donnera une raison de ne pas aller en cours le lendemain. Tu n’aimes pas lui mentir, tu détestes ça même, mais tu penses que tu n’as pas le choix. Tu essayes de te concentrer sur tes cours, tu t’installes sur le canapé, ton livre sur les genoux, tu essayes mais il n’y a rien à faire, tu n’arrives pas à te concentrer. Tu refermes ton livre en soupirant. Tu as mal à la tête et tu te sens vraiment fatiguée. Tu décides de t’allonger sur le canapé, tes écouteurs dans tes oreilles. Cette histoire a foutu en l’air ta bonne humeur.

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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Lun 6 Juil - 23:06
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Tu as toujours autant de mal à te libérer plus de temps que par le passé, pour être plus souvent chez toi et donc en compagnie de Mia. Mais de plus en plus, tu fais en sorte de te dégager quelques heures par ci par là, pour les lui réserver. Quitte à, parfois, manquer de sommeil. Quand tu pars très tôt le matin pour essayer de revenir relativement tôt le soir. Principalement les jours où elle même est de retour tôt dans la journée. Et parfois, tu fais même en sorte de passer par surprise pour avoir quelques heures en sa compagnie, avant de repartir. Soit, des heures que vous avez encore la fâcheuse tendance à remplir d'étreintes pour le moins torrides. Mais vous n'êtes pas encore suffisamment rassasiés pour vous arrêter. Et vous n'avez surtout aucune raison de vous priver. Quand même, tu te rends bien  compte que tu as bien fait de vous faire patienter au départ. Pour vous laisser le temps de vous aimer sans être "déconcentrés" par le sexe qui fonctionne beaucoup trop bien entre vous. Maintenant, vous pouvez constamment vous en donner à coeur joie, sans éprouver la moindre once de culpabilité.  Parce que pour le coup, vous passez vraiment beaucoup de temps à baiser comme des fous. Il n'est pas rare que vous passiez une bonne partie de vos dimanches à dormir ensuite. Après des jours et des nuits passées à vous perdre l'un contre l'autre, l'un dans l'autre, vous finissez par vous écrouler, tendrement enlacés.

Il y a des jours où tu te dis que tu es vraiment fatigué. Mais à tous les coups, tu finis surtout par te rendre compte que tu es aussi et surtout très heureux. Tu sais maintenant ce que veut dire ce mot. Jusque là, tu ne l'étais finalement pas tant. Tu n'étais pas tout à fait malheureux non plus, soit. Mais tu es au delà de tout ça désormais. Tu t'es perdu dans un profond et épais nuage de coton en sa compagnie et ça te plaît.  D'autant plus que ton bonheur ne te rend pas plus idiot que la moyenne. Tu n'es pas devenu tête en l'air au point de parfois te mettre en danger dans ton "travail". C'est justement tout le contraire qui s'est produit. Tu es plus prudent que jamais depuis que tu sais qu'une personne compte sur toi pour rentrer sain et sauf. Ce n'est plus arrivé depuis très longtemps, que tu rentres en étant esquinté. Tu as parfois les poings rougis par les coups que tu infliges. Mais tu fais en sorte de les lui cacher. Depuis qu'elle sait que tu es capable de cogner une nana si tu as une bonne raison de le faire, tu fais tout ton possible pour ne pas laisser la violence s'inviter chez toi. Chez vous. Soit, tu es toujours aussi doux et tendre quand elle est près de toi. Mais tu ne veux pas lui faire peur alors tu évites de trop inviter cette vie de gangster, dans ta vie d'homme amoureux. Et, tu l'espères sérieusement, bientôt fiancé.

Mais pour le coup, il faut croire que "quelqu'un" veut t'obliger à mélanger les deux facettes de ta vie. Il a fallut que tu t'assois pour ne pas partir en courant, quand tu as reçu un appel de son chauffeur.  Il a ensuite fallut que l'on te retienne, pour que tu ne butes pas le type que tu avais sous les yeux à ce moment là. Qui ne méritait certainement pas tous les coups de poings que tu as infligé à sa tronche de camé. Il a fallut que tu prennes très fort sur toi pour ne pas te tirer trop vite. C'est toi qui décides. Tu en avais parfaitement le droit. Mais tu ne peux pas te permettre de faire tout et n'importe quoi non plus. Alors tu as pris le temps de faire ce que tu avais à faire, avant de reprendre le volant. Direction votre magnifique demeure pour retrouver Mia. Garé devant la maison, il te faut plusieurs longues minutes, avant de descendre. Le temps d'inspirer, expirer, inspirer encore ... Te calmer. Et enfin tu entres pour aller la retrouver. T'es pas mal soulagé de la trouver dans le salon. Plutôt que prostrée sur elle même dans votre chambre. Même s'il est évident qu'elle n'est pas bien Mia. A sa façon, elle s'est repliée sur elle même. Alors tu t'approches quand même avec douceur. Tu fais abstraction de ton poing rougit et éclaté par endroit, quand tu viens poser tes fesses sur le bord du canapé, tout près d'elle.

Tu ne dis rien. Pas encore. Mais tu viens tendrement déplacer les mèches de cheveux qui barrent son visage, pour les remettre derrière son oreille. La voir ainsi te fait un mal de chien. Tu as l'impression d'avoir échoué à la protéger. De n'avoir pas été présent au bon moment. Quand bien même cette histoire n'a rien à voir avec tes sales affaires. A moins que tu n'ais mal compris. Mia ? Tu veux me raconter ? Que tu l'interroges avec douceur. Tu ne veux pas lui mentir en faisant mine de ne pas déjà être au courant. Mais tu tiens aussi à lui offrir la possibilité de te raconter l'histoire d'elle même. Cette mésaventure qui t'a pas mal fait voir rouge sur le coup. Et qui risque de te rendre totalement dingue si elle te la raconte directement. Et pourtant, tu espères qu'elle va oser le faire. Parce que c'est important pour toi, qu'elle réalise qu'elle ne doit pas avoir de secret pour toi. Pas ce genre de secret là tout du moins. Tu as cru comprendre que dans un couple, il était normal et même obligatoire, d'avoir un jardin secret. Mais tu doutes fort que ce soit une bonne idée qu'elle ait ce genre de secret là. C'est en partie pour l'amadouer, que tu continues de caresser le côté de son visage. Tu sais qu'elle te connaît quand même assez désormais, pour savoir que tu risques de devenir totalement dingue. Au point, potentiellement, de démarrer au quart de tour pour aller trouver ce type et lui faire saisir ta façon de penser.  Et au passage, lui couper toute l'envie de recommencer ça. Et convaincre tous ses potes et autres connaissances, de ne pas s'essayer à ça non plus.
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Mar 7 Juil - 9:25


fight for love

@robin hartwood

◊ ◊ ◊

Tu es naïve au point d’imaginer que tu vas pouvoir cacher ce qui s’est passé à Robin. Pourtant quand tu montes dans la voiture, tu craques. Tu te mets à pleurer, tu trembles comme une feuille. Tu n’arrêtes pas de te dire que ça aurait pu être beaucoup plus grave, qu’il aurait vraiment pu te faire du mal si ton professeur n’était pas sorti de la salle de cours au bon moment. Alors bien sûr, t’as besoin d’en parler, t’as besoin d’expliquer à ton chauffeur pourquoi tu te mets dans cet état. Tu évites cependant de donner trop de détails, tu ne lui dis pas qu’il a passé sa main sous ta jupe par exemple, ni qu’il t’a plaquée contre le mur. Tu te contentes de lui dire qu’il t’a insultée, qu’il t’a traité de pute, qu’il t’a avoué que pas mal de personnes pensaient que étais une prostituée. C’est comme ça qu’ils expliquent le fait que tu as eu soudainement un chauffeur, des vêtements de marque et de qualité. Ils pensent que c’est en te faisant payer pour faire des saloperies que tu as pu te sortir de l’appartement minable de tes parents et mener ainsi une vie de princesse presque. Toi qui as toujours fait pour passer inaperçue, qui te plaisais à être totalement transparente pour les autres, voilà que tu attires à présent les regards sur toi, et pas de la bonne manière en plus. Pourtant tu ne fais rien pour étaler tout ce que Robin a à t’offrir. Certes, tu viens à la fac avec un chauffeur, mais tu restes simple, tu ne portes pas des bijoux et des vêtements clinquants. Tu restes toi-même. C’est juste que tu as l’air un peu plus sûre de toi, que tu es devenue un peu plus coquette aussi. Et tu commences à vraiment le regretter. Tu n’aurais rien dû changer, tu aurais dû continuer de faire comme avant, et c’est ce que tu feras à partir de maintenant. Tu vas essayer de te faire toute petite, de disparaitre presque, jusqu’à ce qu’ils t’oublient et passent à autre chose.

T’es quand même pas mal chamboulée par cette histoire. Tu n’arrêtes pas de te dire que ça aurait pu très mal finir pour toi. Et l’idée d’y retourner te terrorise. Tu redoutes aussi le moment où Robin va rentrer à la maison, parce que tu vas devoir lui mentir. Tu ne veux pas qu’il s’inquiète, qu’il s’emporte. Tu as bien vu ce que ça donnait, de quoi il était capable. Tu ne veux pas qu’il ait de problèmes, qu’il s’attire des ennuis. T’as trop besoin de lui, plus que jamais. Tu es allongée sur le canapé à écouter la musique depuis de longues minutes quand tu sens le canapé remuer légèrement. Tu n’oses pas ouvrir les yeux, le regarder en face. Tu ne sais pas comment tu vas pouvoir faire pour lui mentir. Tu détestes ça. Et quand il passe ses doigts sur ton visage tu soupires d’aise, mais ton cœur se serre. Tu as tellement de chance de l’avoir. Tu ne veux pas tout gâcher, tu ne veux pas le blesser en lui mentant, mais tu ne veux pas qu’il s’emporte et qu’il fasse quelque chose de grave. Mais quand tu entends sa question, tu comprends. Tu sais qu’il est déjà au courant. Tu aurais dû te douter que ton chauffeur lui raconterait tout. Tu refermes les yeux, tu profites de la douceur de ses doigts sur ta joue. D’un côté, tu es soulagée de ne pas pouvoir lui mentir, ça t’enlève quand même une sacrée épine du pied. Mais tu as peur de sa réaction. Vraiment peur. Pas pour toi, même pas pour le type qui t’a bousculée, mais pour lui. Il est capable de péter un plomb, vraiment, et de s’attirer de graves ennuis, tu ne veux pas ça. Tu finis par te redresser, tu t’assieds en tailleur sur le canapé, face à lui. Tu prends sur toi pour ne pas craquer, pour ne pas montrer à quel point ça t’a remuée tout ça, à quel point tu as eu peur. Tu vas essayer de minimiser ce qui s’est passé.

Tu baisses les yeux, un peu honteuse, un peu gênée. « A la fac, il y a des personnes qui pensent que je suis une pute. Que je me fais payer et que c’est pour ça que j’ai un chauffeur et des affaires de plus grandes valeurs… » Tu soupires, le visage blême, tes mains tremblent légèrement alors tu t’empresses de les planquer sous tes cuisses avant de reprendre. Tu ne vas pas tout lui raconter, tu vas essayer de ne pas envenimer les choses en lui avouant que ce mec t’a touchée, qu’il t’a poussée et t’a même fait mal. Tu relèves alors les yeux vers lui, le regard inquiet. « D’abord, promets-moi que tu ne feras rien s’il te plait.  » Tu le supplies presque du regard, tu espères qu’il ne fera rien de stupide. Tu soupires avant de poursuivre. « Je suis restée un peu après les cours avec l’un de mes profs, il voulait me féliciter. Quand je suis sortie dans le couloir, il n’y avait plus personne. Enfin, je pensais que j’étais toute seule. Mais y a eu ce gars qui m’a interpellée et m’a insultée. Et il m’a parlé des rumeurs qui circulent sur moi. » Tu n’en diras pas plus. Tu ne lui diras pas qu’il t’a touchée, qu’il t’a même demandé si t’étais trop chère pour lui. Tu ne veux vraiment donner aucune raison à Robin de sortir de ses gonds. « C’est de ma faute. J’avais mis une jupe un peu trop courte, j’aurais pas dû. » Tu essayes toujours de minimiser la gravité des actes de ce gars. Tu sais pourtant que ce n’était pas de ta faute, que tu as le droit de t’habiller comme tu veux, surtout que ta jupe n’était vraiment pas trop courte. Et Robin te connait assez pour savoir que tu ne t’habillerais jamais de manière provocante pour aller à la fac. Et que même si c’était le cas, ça ne justifie pas qu’on t’insulte. Tu détournes le regard en soupirant. « Je voulais pas te le dire, j’avais peur que tu pètes un plomb en apprenant qu’un mec m’a touchée… m’a insultée, je voulais dire, m’insulter oui. » Tu lèves un regard paniqué vers lui, tu espères qu’il ne relèvera pas ton lapsus. Tu ne veux surtout pas avoir à lui dire qu’il a passé sa main sous ta jupe, ça le rendrait dingue.

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Robin Hartwood
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Robin Hartwood
Mar 7 Juil - 19:44
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Rentrer tout de suite quand tu as appris la mésaventure de Mia, ce n'était définitivement pas la chose à faire. Tu sais que tu ne dois pas culpabiliser de ne pas l'avoir fait du coup.  Que tu as eus raison de d'abord bien te défouler sur la tronche  Sans quoi, tu ne sais vraiment pas dans quel état de nerf tu serais rentré chez vous. Sans doute sur des charbons ardents et prêt à partir aussi sec pour aller retrouver le gars qui semble lui avoir fait du mal. Tu ne connais d'ailleurs pas encore tout à fait les détails à ce sujet là. Mais tu comptes sur elle pour t'éclaircir un peu plus. Raison pour laquelle il va falloir que tu sois calme et patient d'ailleurs. Il faut que tu sois en mesure de rester sagement en place quand elle t'en dira un peu plus. Parce que tu comptes sur elle pour être claire et honnête. Parce que tu sais bien que tu ne pourras pas non plus lui arracher les vers du nez. Si elle ne souhaite rien te dire, tu ne pourras l'obliger à rien du tout. Dans l'ensemble toutefois, il te semble avoir compris qu'elle s'était faite insulter. Mais même ça, c'est beaucoup trop à ton goût. Personne n'a le droit de s'en prendre à celle que tu aimes. D'aucune façon que ce soit. Parce que t'es fou d'elle et que tu ne veux vraiment rien d'autre que de la voir et la savoir aussi heureuse que possible. Et tu pourrais tuer n'importe qui pour ça.

Quand tu entres chez vous pour la trouver allongée sur le canapé, t'as l'estomac qui se noue. Tu continues pourtant de te montrer aussi doux que possible. Mais beaucoup trop  concerné pour ne pas avoir l'air inquiet malgré tout. Alors que tu viens poser tes fesses sur le bord du canapé et te fait très tendre avec elle. Mine de rien, tu tentes de l'amadouer là. Alors que tu caresses son visage du bout de tes doigts et que tu l'interroges avec douceur. Tu veux qu'elle se confie à toi. Tu veux qu'elle te dise précisément ce qu'il en est. En espérant qu'elle sera honnête. Et qu'elle ne te cachera rien.  Tu te tournes un peu plus pour lui faire face quand elle même se redresse pour s'installer en tailleur à tes côtés. Tu la regardes avec beaucoup de sérieux mais reste silencieux. Tu veux qu'elle ait tout le temps du monde pour se confier à toi. Qu'elle soit suffisamment à l'aise pour se sentir la possibilité de tout te dire. Mais, sans trop de surprise, tu te tends aussitôt qu'elle commence son histoire. Elle s'est faite traiter de pute. Mais peu importe l'insulte dans le fond. Le fait est le même. Elle a été insultée et ça a le don de te foutre super en rogne toi. Tu dois vraiment prendre très fort sur toi pour ne pas déjà décoller du canapé et aller trouver ce type. Tu veux d'abord la suite de l'histoire. Et surtout, il te faut bien l'identité de ce gars pour le retrouver. Tu sais bien que je ne peux pas te faire ce genre de promesse ...  Que tu lui souffles tout bas, le plus honnêtement du monde. Tu ne peux pas promettre pouvoir te retenir.

Tu as envie de croire que de te voir encore calme, suffira à la rassurer. Même si c'est un semblant de mensonge. Même si tu attends juste le bon moment pour faire ce que tu as à faire. Parce qu'il est évident que ça ne peut rester impuni. Tu l'écoutes t'expliquer un peu plus ce qui s'est passé aujourd'hui précisément. Ce type qui semblait l'attendre à la sortie des cours pour l'insulter copieusement. Forcément, ça ne t'aide pas du tout à te détendre et à te calmer toi. Tu dois continuer de serrer les dents pour retenir la flopée de jurons qui a bien envie de t'échapper pourtant. Tu dois te contenir parce qu'il est hors de question que tu la brusques ou lui fasses peur. Non Mia !  Que tu grondes tout de suite en venant poser une main très douce sur sa joue. Aucun de tes gestes n'est aussi violent que la tempête qui fait des ravages dans ton cerveau. Tu prouves une fois de plus à quel point elle parvient à t'adoucir. Premièrement, je doute fort que tu ais porté une jupe si courte que ça ... Deuxièmement, même si ça avait été le cas, personne n'a le droit de te traiter de pute pour cette raison. Que tu prends quand même bien le temps de lui faire remarquer. En faisant encore preuve d'autant de patience que possible.

C'est quand elle lâche un lapsus que tu ne peux qu'entendre, que vrilles tout à fait. T'as le réflexe de te lever pour libérer la tension qui te tombe brutalement dessus, qui te retourne tous les organes et qui crispe tous tes muscles. Son regard paniqué suffit largement à te confirmer qu'elle ne s'est pas simplement trompée de mot.  Les faits sont plus graves que ce qu'elle tente de te faire entendre.  Rien que quelques secondes, tu fais les cent pas dans la pièce. T'es agité. T'as les poings encore endoloris de ta dernière rencontre brutale, qui te démangent et te collent une furieuse envie de remettre très vite ça. Pourtant tu reviens vers elle. Tu t'accroupies devant le canapé, devant elle. Pour être à hauteur de son corps. Tu poses ta joue sur sa poitrine. Tu cherches un peu de douceur chez elle pour apaiser la rage qui menace d'exploser. Retenir la bête féroce en toi qui  ne tardera pourtant pas à montrer les crocs. Dis moi Mia. Dis moi précisément ce qui s'est passé. Et son nom. Donne moi son nom. Tes bras s'enroulent autour de sa taille. Tu la serres tendrement contre toi. Et tu tentes de t'apaiser avec les battements de son coeur. Mais eux aussi sont frénétiques. Si je ne fais rien, d'autres s'y essaieront aussi. Et tu sais que je ne peux pas laisser passer ça ... Tu oses espérer qu'elle ne se fera pas trop prier. Qu'elle acceptera de te donner toutes les informations dont tu as besoin. Qu'elle voudra bien que tu te charges de régler ce "problème". Parce que tu ne peux laisser passer.
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Mar 7 Juil - 20:45


fight for love

@robin hartwood

◊ ◊ ◊

Tu redoutes vraiment le moment où Robin va rentrer à la maison, alors qu’il y a quelques heures à peine, tu étais vraiment impatiente de le retrouver. Tu ne sais pas ce que tu vas lui dire, tu ne veux pas lui mentir. Mais tu ne peux pas lui dire toute la vérité sinon il va péter un plomb. Tu sais qu’il veut te protéger, c’est bien pour ça qu’il a insisté pour que tu aies ton chauffeur. Tu n’imagines même pas de quoi il pourrait être capable s’il apprenait tout ce qui s’est passé aujourd’hui. Et quand tu sens sa main sur ta joue, tu te rends compte à quel point il te fait du bien. A quel point il arrive à te faire te sentir bien. Tu en oublierais presque tout ce qui s’est passé. Tu as presque envie de venir te blottir contre lui et lui dire qu’il ne s’est rien passé, tu as envie de passer à autre chose, de passer juste du temps avec lui, comme vous le faites tous les soirs depuis quelques mois maintenant. Mais il est au courant, tu le sens et tu le vois. Tu comprends tout de suite que tu n’aurais pas dû parler à ton chauffeur. Mais tu ne te voyais pas non plus tout lui cacher à ton Robin, tu ne veux pas lui mentir. Tu lui dis pour commencer le strict minimum, au fond, ça ne semble pas si grave que ça. Des gens qui en insultent d’autres, ça arrive tous les jours, ça n’a jamais tué personne. Mais tu le sens qui se crispe. Tu sens que ça le met en colère que quelqu’un s’en prenne à toi, même juste verbalement. Tu lui demandes de te promettre qu’il ne fera rien, tu ne peux pas tout lui dire en sachant qu’il risquerait de péter un plomb et de faire quelque chose de grave. Mais sa réponse te fait soupirer et baisser la tête. Tu t’y attendais au fond. Au moins, il est honnête avec toi. Alors tu te dois de l’être avec lui, c’est normal. Tu lui parles des insultes, à aucun moment tu ne mentionnes les gestes qu’il a eus envers toi. Ce serait trop pour Robin, tu le sais.

Il réagit vivement quand tu essayes de minimiser les choses en reportant la faute sur toi. Tu aurais eu un geste de recul, tu aurais même pris peur face à sa réaction s’il n’avait pas posé délicatement sa main sur ta joue. Tu relèves alors les yeux pour croiser son regard, tu soupires d’un air désolé. Tu hoches alors doucement la tête, bien sûr qu’il a raison. Tu pourrais même te trimballer à poil que ça ne donnerait le droit à personne de te traiter comme il l’a fait. Et encore tu n’as pas tout dit à Robin. Tu soupires une nouvelle fois et tu lui réponds d’une toute petite voix.   « Oui, je sais. Mais je ne veux pas que tu te mettes en colère. » Que tu lui avoues d’une voix douce et tremblante. Mais tu en dis trop. Tu te détestes pour avoir fait ce lapsus. Tu sais que c’est trop tard, qu’il n’y a pas de retour en arrière possible quand il se lève. Tu le suis de ton regard apeuré. Tu ne dis rien, ça ne servirait à rien de lui mentir, il lit en toi comme dans un livre ouvert. Tu sens ton cœur qui s’accélère de plus en plus alors que la panique t’envahit. Tu ne veux pas que ça dégénère, mais tu ne sais pas quoi faire pour le calmer. Tu es surprise quand il vient s’agenouiller devant toi et qu’il pose sa joue contre ta poitrine. Tout de suite tu passes tes bras autour de lui, tu poses une de tes mains sur sa joue que tu caresses avec beaucoup de tendresse. Tu espères un instant qu’il s’est calmé, que c’est terminé, que ça n’ira pas plus loin. Tu aimerais tellement que ça soit le cas. Mais au fond tu sais que c’est impossible. Tu soupires une fois de plus. Tu gardes tes bras autour de lui, tu le gardes dans tes bras. Tu paniques, tu te mets à trembler à l’idée qu’il fasse vraiment quelque chose de grave. Mais tu ne peux pas lui mentir. Alors tu prends une profonde inspiration avant de te lancer.

« Il m’a attrapée par le bras et il m’a plaquée au mur. Il… il a glissé sa main sous ma jupe, sur ma cuisse et il m’a demandé si j’étais trop chère pour lui. Quand j’ai essayé de me dégager il m’a repoussée contre le mur… » Ta gorge se serre. Tu as envie de pleurer mais tu te retiens. Tu ne veux pas en rajouter, tu ne veux pas montrer à quel point ça t’a affectée, mais il te connait si bien Robin qu’il va sûrement le sentir. Tu secoues vivement la tête. Il n’est pas question que tu lui donnes son nom, tu ne veux pas qu’il s’en prenne à lui. Tu ne veux pas prendre le risque que ça lui retombe dessus. « Je ne peux pas te dire son nom. » Tu passes ta main sous son menton pour lui faire lever le visage et le regarder dans les yeux. Tu poses chacune de tes mains sur ses joues et tu tentes de lui faire un sourire que tu espères rassurant. Tu voudrais tellement être capable d’oublier tout ce qui s’est passé. Et de le lui faire oublier surtout. « Oublions tout ça d’accord ? C’est pas grave. Je veux pas que t’aies des ennuis Robin. Je veux pas que tu fasses quelque chose de mal par ma faute. » Parce que c’est le cas, c’est de ta faute. Tu n’y es pour rien si un mec a décidé de s’en prendre à toi, mais c’est bien pour toi que Robin ait prêt à s’en prendre à lui. « S’il te plait, je veux juste qu’on oublie tout ça, je veux juste qu’on profite de notre soirée tous les deux, tu veux bien hein ? » Tu plonges un regard suppliant dans le sien. Et c’est à ce moment-là que tu vois l’état de sa main. Tu fronces les sourcils, et tu la prends dans ta main avant de le regarder d’un air horrifié. « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? Qu’est-ce qui s’est passé Robin ? »  Tu paniques, tu penses qu’il s’est battu, que quelqu’un s’en est pris à lui. Tu étais tellement obnubilée par ce qui t’est arrivé que tu n’as pas vraiment fait attention à lui et alors tu t’en veux. Tu prends ton visage dans tes mains, tu le regardes sous toutes les coutures, totalement paniquée. « Tu es blessé ? Tu as mal quelque part ? »

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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mar 7 Juil - 23:26
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Tu as vu rouge quand tu as appris que ta douce Mia s'était faite agresser à la fac. Soit, tu pensais à ce moment là qu'il ne s'agissait "que" de quelques insultes. Mais c'était déjà beaucoup trop. En tout cas, bien assez pour que ça te rende dingue. Fou de rage, tu as cogné dans la gueule d'un pauvre type à t'en blesser les poings, avant de rentrer pour la retrouver au plus vite. Et maintenant que t'es devant elle et que tu la vois toute hésitante et toute repliée sur elle même, tu ne peux que laisser la colère te gagner de nouveau et prendre des proportions folles. Impossible que tu te calmes en laissant les choses en l'état. Tu vas faire quelque chose. Tu vas intervenir. Si tu ne le fais pas, d'autres se sentiront pousser des ailes et penseront qu'ils peuvent se permettre ce genre de chose avec elle. Tu sais très bien que j'ai été en colère dès l'instant où j'ai été prévenu.  Que tu lui souffles d'une voix chaude et douce. N'est-ce pas là l'évidence ? Bien sûr, ce n'est pas du tout contre elle que tu es ainsi énervé. Mais ça ne change rien au fait que tu dois intervenir dans les plus brefs délais et que c'est ce que tu vas faire. Même si elle espère tout le contraire. Pour ne pas exploser trop vite et trop fort, tu viens finalement te blottir tout contre elle. D'autant plus que tu veux tout savoir. Et ça ne fait aucun doute que tu vas finir encore plus en rogne en apprenant le fin mot de cette histoire.

Alors tu profites de la tendresse dont elle fait preuve en te câlinant avec toute cette tendresse qui est la sienne et qui ne semble jamais la quitter. Tu profites pour te ressourcer autant que possible. Te nourrir de tout ça. D'elle toute entière. Pour te garder aussi calme que possible pour l'instant. Quand elle entre davantage dans les détails. Parce que ça arrive, à ta demande. Et forcément, quand elle commence son récit tu te tends et te crispes de la tête aux pieds. Tu serres les dents, prends une profonde et sonore inspiration et la serres un peu plus contre toi. Pas au point de lui faire mal ni de lui couper la respiration. Mais assez fort pour qu'elle le sente malgré tout. L'image qui s'étale désormais dans ton esprit, te rend de nouveau fou de rage. Tu vois rouge. Alors quand elle refuse de te donner son nom, tu laisses entendre un grognement qui en dit long sur l'état dans lequel tu te trouves désormais. Tu n'adoucis ton regard que lorsqu'elle t'incite à relever la tête, avec des gestes tout à fait doux. Tu inspires de nouveau très profondément. Tu es clairement en train de serrer les dents et de refouler la haine qui continue de gonfler en toi. Et qui menace de t'exploser à la gueule à tout instant. T'es une bouteille de gaz dans une cheminée. Quand tu vas exploser, tu vas faire de sacrés dégâts ...

Tu ne réagis pas et ne réponds rien quand elle te demande d'oublier tout ça. Tu ne sais pas si elle te pense vraiment capable de faire ça aussi simplement ou si elle essaye juste par principe. Quoi qu'il en soit, toi t'es encore là à grincer de plus en plus fort des dents. Ton regard est orageux, tes lèvres pincées, tes mâchoires crispées, tes pupilles dilatées. Tu ne serais pas contre faire exploser une cervelle à l'heure actuelle, histoire de te libérer de ce trop plein de rage brûlante qui semble te brûler et te dévorer de l'intérieur. Mia ... Si je ne fais rien, d'autres personnes se croiront le droit de t'insulter de tous les noms comme ça. Et d'autres hommes tenteront ... De te toucher de cette façon ...  Que tu peines à gronder tout bas. Tu as énormément de mal à parler. Parce que la rage te cisaille de l'intérieur. C'en est physiquement douloureux. Si je ne fais rien maintenant pour calmer les choses, crois-moi, ce sera encore pire après. Moi je veux dire ... Je serai pire après ...  Si tu les cumules et restes en sourdine à tenter de te contrôler, il est évident que le jour où tu exploseras, tu feras des dégâts incroyables. Ce sera carrément un bain de sang. Mais ça, tu te gardes un peu de le lui préciser, pour éviter de lui faire peur pour de bon. Ce n'est toujours pas le but de tout ça, bien entendu.

Evidemment, Mia remarque surtout les blessures déjà un peu apparentes sur tes mains. Les rougeurs et les quelques éraflures. Mais toi, évidemment, tu t'en contre-fous de ça. Tu ne penses qu'à elle. A elle. Et encore à elle. Je te raconterai ça quand tu m'auras donné son nom. Oui, tu fais du chantage. Clairement. Et sans la moindre once de honte surtout. C'est même plutôt complètement assumé, compte tenu du fait qu'il te faut à tout prix la convaincre de te balancer l'identité de ce gars. Tu sais être têtu toi aussi. Sans doute beaucoup plus qu'elle. Et bien plus encore du fait qu'il soit question d'elle, de son bonheur et de sa sécurité toute entière.Je ne suis pas blessé Mia ... Mais ... S'il te plait. Son nom. Si tu dois le lui répéter des heures durant et même toute la nuit à venir, tu le feras. Parce que tu ne trouveras ni le repos ni le sommeil tant que tu ne sauras pas et ne seras pas intervenu pour faire en sorte que ce genre de situation ne se reproduise jamais plus. Tu ne comprends même pas comment elle peut croire que tu vas te contenter de laisser tomber simplement parce qu'elle t'en a fait la demande. Laisse moi intervenir. Laisse moi te protéger. Je te promets qu'il ne m'arrivera rien. Parce que tu finis par le comprendre ça. Qu'elle s'inquiète surtout pour toi. Ce n'est évidemment pas pour ce gars qu'elle s'en fait. Elle se doute que, dans le fond, il mériterait une bonne correction pour le comportement et les mots qu'il a eut à son encontre. Elle s'imagine juste que tu pourrais te faire avoir, attraper et coffrer ... C'est qu'elle ne sait pas encore qui tu es et de quoi tu es capable.
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Mer 8 Juil - 17:42


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@robin hartwood

◊ ◊ ◊

Bien évidemment que tu le sais. Tu le connais ton Robin. Tu imagines qu’il a dû être fou de rage quand ton chauffeur l’a appelé pour lui raconter ce qui s’était passé. Du moins, ce que tu avais accepté de lui dire. Mais tu veux à tout prix l’aider à se calmer, faire en sorte qu’il se détende, qu’il se calme, qu’il redescende. Tu ne veux surtout pas lui donner de bonnes raisons de s’énerver encore plus et de vouloir s’en prendre à celui qui s’en est pris à toi. Mais tu n’as plus le choix que de lui dire toute la vérité et alors tu lui racontes tous, dans les détails. Sans préciser qu’il t’a fait mal quand il t’a poussée contre le mur, que tu as eu vraiment peur qu’il aille plus loin, qu’il te viole. Parce que oui, tu y as pensé, et c’est bien pour ça que tu t’es mise à pleurer dès que tu es rentrée à la maison. Tu évites de lui dire aussi que tu as versé de chaudes larmes. Tu fais tout pour minimiser ce qui s’est passé et même comme ça, ça ne suffit pas. Même avec tes caresses, il se tend. Tu soupires quand tu le sens te serrer un peu plus fort dans ses bras. Il ne se rend pas compte à quel point ça te fait du bien qu’il soit là avec toi, qu’il te prenne dans ses bras comme ça. Tu n’as pas besoin qu’il cherche à te venger ni à faire payer ses actes à ce pauvre type. Tu as peur pour Robin, parce que tu ne veux pas qu’il s’en prenne physiquement à ton « agresseur » et qu’il ait des problèmes. Alors tu fais tout pour lui faire entendre raison. Tu refuses de lui donner son nom. Tu lui demandes même d’oublier tout ça et de passer à autre chose. Tu lui fais un joli sourire, espérant ainsi lui montrer que tu vas bien. Après tout, il ne t’est rien arrivé de vraiment grave. Ça arrive tous les jours que des gars s’amusent à insulter d’autres personnes. Tu essayes de te convaincre toi-même, alors que c’est Robin que tu dois convaincre, parce que tu le sens qu’il est tendu, il est en colère.

Il grogne et ça ne te rassure pas. Tu continues pourtant de le câliner, de te montrer la plus douce possible pour essayer de faire redescendre la tension, sa colère surtout. En vain. Il ne lâchera pas l’affaire, tu le sais. Tu le vois à son regard qu’il est déterminé à faire quelque chose. Il ne laissera pas passer ça. Tu le couvres de ton regard doux et perdu surtout. Tu fais une petite moue en soupirant. Tu comprends ce qu’il veut dire. Tu sais qu’il a raison. Et c’est bien pour ça que tu es morte de trouille à l’idée de retourner à la fac. Tu as peur que la prochaine fois, il n’y ait pas ton professeur pour te sortir de là. Tu as peur d’y retourner. Et surtout, tu as peur de ce qui pourrait se passer si Robin venait à accepter de tout encaisser sans rien faire et sans rien dire. Il te fait bien comprendre que ce serait encore pire, qu’il serait encore plus en colère. Tu caresses son visage avec une très grande douceur, tu le couvres d’un regard plein d’amour. « OK. Mais s’il te plait ! Promets-moi que tu ne lui feras pas de mal. Tu peux lui faire peur, le menacer, ce que tu veux ! Mais ne le blesse pas s’il te plait ! »  Tu le supplies très sérieusement, tes mains toujours posées contre son visage, ton regard toujours planté dans le sien. Tu donnes l’impression de t’en faire pour ce mec, mais ce n’est pas du tout le cas. Tu t’en fiches, tu penses même qu’il mérite une correction, pourtant tu n’as jamais été pour la violence. Mais c’est pour Robin que tu t’inquiètes, uniquement pour lui. Le reste, les autres, tu n’en as rien à faire. Tu soutiens son regard, tes mains toujours posées sur chacune de ses joues. « Promets-le moi Robin. »

Tu vas finir par céder à son chantage, même si à la base tu acceptes de lui donner son nom juste parce que tu sais qu’il ne lâchera pas l’affaire. Il va continuer de ruminer, de repenser à cette histoire. Et tu ne veux pas qu’il se triture l’esprit. Tu veux qu’il soit apaisé, tranquille, comme lorsque vous êtes tous les deux. Tu paniques quand tu vois les traces sur ses poings, tu t’imagines qu’il s’est battu. Que quelqu’un s’en est pris à lui. Et alors tu paniques. Tu peux comprendre qu’il soit sorti de ses gonds quand il a appris que quelqu’un t’avait bousculée et insultée. Toi tu commences à le regarder de tes yeux apeurés, paniqués. Tu caresses son visage de tes doigts fins pour t’assurer qu’il n’est pas blessé. Peut-être qu’il a des blessures que tu n’as même pas remarquées, tu étais tellement préoccupée par toute cette histoire. Tu soupires et tu cèdes. « Il s’appelle Noah Cavendish. » Tu baisses les yeux tandis que ton visage prend un air sombre. Tu soupires. Et tu te mords la lèvre pour t’empêcher de pleurer à l’idée que Robin pourrait faire quelque chose de très grave. Tu relèves la tête, tu plonges ton regard brillant de larmes dans le sien et tu caresses sa tempe avec beaucoup de douceur. « Je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit ! Je ne veux pas que tu deviennes fou et que tu lui fasses du mal. Parce que je ne veux pas que tu te retrouves accusé de quoi que ce soit. » Cette fois, les larmes roulent sur tes joues, ton corps est secoué de quelques sanglots que tu peines à retenir. « Je ne veux pas te perdre. Qu’est-ce que je deviendrais moi si tu n’es plus près de moi ? » Tu te laisses finalement tomber du canapé, tu te glisses entre le canapé et lui pour venir te blottir contre lui. Tu resserres tes bras autour de lui, tu enfouis ton visage dans son cou et tu respires profondément son odeur. « Je préfère vivre ce que j’ai vécu aujourd’hui tous les jours plutôt que de vivre sans toi… » Que tu souffles entre deux sanglots. Tu ne peux tout simplement pas imaginer ta vie sans lui. Tu ne veux pas qu’il s’en prenne à ce gars et qu’il se retrouve en prison, loin de toi.  

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Robin Hartwood
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Mer 8 Juil - 22:01
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Tu es encore fou de rage à l'idée de cet homme qui s'en est prit à celle que tu aimes. Personne n'a le droit de faire ça. Or, si tu ne fais rien, d'autres prendront le droit de s'en prendre à Mia. Tu ne peux donc pas laisser passer. Tu ne peux pas juste espérer très fort que ça passera et que personne ne recommencera. Tu n'es ni idiot nia naïf au point de t'imaginer que c'est possible ça. Alors t'es bien décidé à aller le trouver ce gars pour lui signifier ta façon de penser. Et surtout, pour qu'il fasse passer le message. Ta petite amie est intouchable. Personne n'a le droit de s'en prendre à elle. Et surtout, elle n'a rien d'une pute. Elle a juste attiré le regard et l'attention d'un homme qui est riche. Autant dire que les deux n'ont franchement rien à voir. Parce qu'elle n'est pas intéressée Mia. Et parce que votre amour est on ne peut plus sincère. Et il est beau surtout. Incroyablement beau. Le genre d'amour qui rend tellement heureux ...  Mais qui peut également rendre jaloux. Tu sais que c'est l'un des risques que vous prenez à vous aimer aussi fort. Et encore, vous n'avez pas commencé à vous afficher très ouvertement. Tu veux encore y aller petit à petit. Ne pas précipiter ni brusquer les choses d'une quelconque façon que ce soit. C'est trop risqué. Or, tu es bien décidé à tout faire bien  comme il faut avec elle.  C'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne sait pas encore tout en ce qui te concerne. Elle ne connait pas le pire.

C'est évident que tu ne vas pas pouvoir t'empêcher d'aller lui refaire le portrait à cet enfoiré qui a osé l'insulter et la tripoter. Mais quand elle te demande de ne rien en faire, tu te tends et recules le visage pour la regarder. Pas bien certain de piger. Tu ne saisis pas la raison pour laquelle elle insiste à ce point pour que tu ne t'en prennes pas physiquement à lui. A croire quelle veut le protéger. Tu doutes pourtant que ce soit le cas. Pourquoi ... ? Que tu oses demander, un brin inquiet. Encore un peu et elle t'avouera qu'elle lui a fait des avances un jour et qu'elle se sent d'autant plus responsable de ce qui vient de se passer. Tu sais très bien que je ne peux pas te promettre ça non plus ... Tu refuses toujours autant de lui faire une promesse que tu n'es pas certain de pouvoir tenir. Tu n'as qu'une parole. Et il est hors de question que tu fasses tout ça autrement. Hors de question que tu promettes une chose pour aller totalement à l'encontre de celle ci. Elle est trop importante pour toi, pour que tu t'amuses à ce genre de petit jeu là. Tu sais que pour avoir une relation qui fonctionne, c'est un principe de base que de faire des promesses aussi sincères que possibles. Alors non, tu ne promets rien. C'est hors de question. Et tu ne capitules pas davantage quand elle réalise les dégâts que tu as toi même causé sur tes poings. Et qu'elle demande des explications.

Elle panique Mia. Mais ce n'est pourtant rien en comparaison de ce que toi tu ressens quand tu penses à ce qu'elle vient de vivre et d'encaisser. Elle a tout juste le temps de te souffler tout bas le nom de ce type, que tu es déjà en train de récupérer ton téléphone dans l'une des poches de ton jean. T'es bien décidé à envoyer un sms à l'un de tes gars pour qu'il se charge de te trouver son adresse. Mais Mia te coupe, en cherchant ton regard du sien. Tu la laisses faire et pinces une fois de plus les lèvres à la vue des larmes qui font briller ses jolis ses yeux noisettes. Tu l'écoutes sans intervenir. Tu ne bouges pas quand elle commence à pleurer. Parce que tu ne sais pas tout à fait quoi faire. Tu as envie de la câliner, de lui souffler que tout ira bien et de lui répéter à quel point tu l’aimes. Mais tu sais aussi qu'il va te falloir aller au bout de cette histoire là. Et tu sais aussi qu'il est grand temps de lui avouer quelques autres "petites choses" te concernant. Elle finit par se laisser tomber du canapé pour se placer entre celui ci et toi. Tu la laisses faire, toujours sans la quitter des yeux. Mais de nouveau, tu ne tardes pas à refermer tes bras autour d'elle pour la serrer aussi fort que tendrement tout contre toi.

Mia, tu n'as toujours aucune idée de qui je suis ... C'est plus un constat qu'une question finalement. Tu ne pensais pas qu'elle était aussi éloignée de la vérité. De ta vérité. Qu'elle ignorait autant le fait que tu es plus ou moins intouchable. Tout en haut de l'échelle alimentaire même ... Et tu la forces à reculer la tête pour retrouver son regard du tien. Personne. Ne m'éloignera. Jamais. De toi. Que tu souffles à articulant chacun de tes mots et en forçant sur chacun d'eux pour qu'elle les saisisse bien. Tu ne réalises pas à quel point je suis intouchable. Si ça ne tenait qu'à moi, je te ferais découvrir l'envers du décors. Mais j'ai trop peur de te traumatiser. Mais tu le sais que je ne suis pas seulement le Robin que tu connais et qui heureux avec toi. Tu sais que je fais des trucs bien plus dangereux, la nuit, qu'aller foutre mon poing dans la tronche d'un gamin qui s'en prend à toi ... Non ? Si elle ne le sait pas, au moins elle devrait s'en douter. Et donc, savoir que tu ne seras pas à ton coup d'essai et que tu pourras t'en sortir sans le moindre mal. Sans avoir à craindre de te faire attraper surtout ...  Tu es bien au dessus de ça mais il semblerait qu'elle ne se rende pas compte de combien ça peut être vrai. J'ai vraiment beaucoup de pouvoir Mia. En plus de tout l'argent que je possède. Je peux te protéger. Je vais te protéger ... Même si ça te fait peur. Tu prends le risque de lui souffler ces quelques derniers mots. Tu agiras, que ça lui plaise ou non ...
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Jeu 9 Juil - 15:19


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@robin hartwood

◊ ◊ ◊

Tu fais tout ton possible pour ne pas céder et ne pas lui donner les informations qu’il te réclame. Tu veux avant t’assurer qu’il ne fera rien de dingue. Parce que tu sens qu’il est vraiment en colère, et tu sais qu’il peut se révéler être très violent quand c’est le cas. Enfin, tu n’as même pas idée de ce dont il est capable en fait. Toi, tu continues de le voir comme ton Robin doux et tendre. Tu ne peux le voir que comme l’homme avec lequel tu vis depuis des mois. Tu ne peux pas l’imaginer capable de faire du mal à quelqu’un. Parce qu’avec toi, il n’est que tendresse et douceur. Bon, il sait mettre sa douceur de côté lorsque vous vous laissez emporter dans une étreinte un peu trop mouvementée, mais tu ne l’imagines pas chercher à blesser quelqu’un. Pourtant, tu n’es pas naïve au point de ne pas te douter que s’il veut des informations sur ce type qui t’a insulté, ce n’est pas juste pour lui toucher deux mots. Tu sais que ça va aller plus loin, qu’il risque de faire quelque chose de grave. Et tu veux éviter ça. Tu lis la surprise dans son regard, il ne comprend pas pourquoi tu cherches à protéger cet idiot. Mais ce n’est pas le cas, tu ne veux pas le protéger lui, mais Robin. Tu lui réponds alors avec toute la douceur dont tu sais faire preuve. « Parce que je m’inquiète pour toi. » Tu caresses délicatement son si beau visage alors que tu plonges tes yeux noisette dans les siens. C’est toujours pour lui de toute façon, tout ce que tu fais, tu le fais pour lui. Tu baisses les yeux en soupirant. Au fond, tu t’y attendais. Il ne peut pas te faire une telle promesse parce qu’il a l’intention de s’en prendre physiquement à lui. Et ça t’inquiète de plus en plus, tu sens un vent de panique qui te frappe de plein fouet. Tu ne sais pas ce que tu pourrais faire pour le résonner, tenter de le calmer.

Mais tu finis par baisser les bras et céder. Il ne laissera pas passer une telle chose. Il ne te laissera pas tant que tu ne lui auras pas donné ce qu’il te demande. Alors tu cèdes, parce que tu veux passer à autre chose toi. Tu espères encore pouvoir passer une soirée tout à fait normal avec ton Robin, tu espères encore pouvoir profiter des quelques heures qui suivent pour le câliner, l’embrasser et lui dire à quel point tu l’aimes. Mais il est déjà prêt à agir Robin, tu le vois qui sort son téléphone de sa poche. Et c’est là que tu paniques complètement. Tu te mets à pleurer à chaudes larmes parce que tu as peur qu’il ne fasse quelque chose de grave et qu’il se fasse arrêter. Tu te laisses tomber du canapé pour venir te coller à lui, pour qu’il te serre dans ses bras. Tu ne pourras plus jamais vivre sans lui et tu lui souffles tout ça, entre deux sanglots qui secouent ton corps. Tu ne comprends pas ce qu’il te dit, tu ne sais pas pourquoi il te dit ça. Et tu es forcée de reculer la tête pour recroiser son regard. Ton visage est baigné de larmes, tu plonges tes yeux humides dans les siens alors qu’il tente de te rassurer. Et tu l’écoutes alors sans rien dire, sans l’interrompre. Il semble vouloir se dévoiler un peu plus, te révéler certaines choses. Bien sûr que tu sais qu’il n’est pas juste cuisinier, et qu’il n’est pas seulement l’adorable et attentionné Robin que tu connais et que tu aimes tant. Il te l’a dit tout ça dès les premiers jours que vous avez passés ensemble. Mais tu as préféré ne plus penser à tout ça. Tu étais tellement heureuse, tellement bien, perchée sur ton petit nuage. Tu ne voulais pas penser aux aspects les plus sombres de sa vie. Tu n’as jamais posé la moindre question, et tu n’y as même presque plus pensé. Tu préfères le voir uniquement comme il est à tes yeux, parce que c’est tout ce qui compte pour toi. Peu importe ce qu’il fait, tant qu’avec toi, il ne change pas.

Ton cœur commence à s’emballer encore plus quand il évoque les choses dangereuses qu’il peut avoir à faire. Voilà pourquoi tu as préféré occulter ce qu’il t’a dit, voilà pourquoi tu as préféré ne pas te poser trop de questions. Parce que tu sais que tu vas t’inquiéter pour lui, c’est plus fort que toi. Tu sais que si t’es au courant de tout ce qu’il fait, tu ne vas pas pouvoir t’en empêcher. Tu t’inquiètes déjà pour lui, la preuve, tu as totalement paniqué quand tu as vu les marques sur ses poings. Alors qu’il ne semble même pas blessé. Apparemment, c’est celui sur qui ses poings se sont écrasés qui a dû morfler. Et ça ne te plait pas que Robin use de la violence, tu as toujours détesté ça toi. Pour toi, ce n’est pas comme ça qu’on règle les problèmes. Dans ton monde du moins, mais dans le sien, c’est une autre histoire il semblerait… Tu déglutis et tu hoches doucement la tête. « Oui je le sais. Mais je veux pas y penser. Sinon, je vais toujours m’inquiéter pour toi… » Parce que tu continues de penser à lui, et non pas à ceux à qui il peut s’en prendre. Tu ne penses qu’à lui de toute façon. Il n’y a que lui qui compte. Et même quand il te dit qu’il peut être dangereux, tu as peur pour lui. Tu ne veux pas que les choses horribles qu’il a à faire aient raison de lui. Tu ne veux pas qu’à force, il devienne un homme tout à fait différent de celui que tu connais et que tu aimes. Tu ne veux pas qu’il perde son humanité et sa douceur. Tu réalises alors qu’il a certainement beaucoup plus de pouvoir que tu n’aurais pu l’imaginer. C’est beaucoup à encaisser pour toi. Il faut que tu acceptes qu’il n’est pas que ton Robin, il est aussi un homme influent et dangereux apparemment. Et tu n’aimes pas ça. Tu secoues la tête en fronçant les sourcils. Et c’est peut-être la première fois que tu te montres aussi catégorique, que lui tiens autant tête. « Non ! Je n’accepterai pas que tu fasses du mal à quelqu’un pour moi ! Pour me défendre. Je refuse. Si tu t’en prends à ce mec, ne dis pas que c’est pour moi que tu le fais, parce que je ne suis pas d’accord. » Tu peux paraitre un peu dure dans tes propos, mais tu ne cherches qu’à le protéger, tu cherches juste à le convaincre de ne pas s’en prendre à Noah. De ne pas se salir les mains, parce que ça n’en vaut pas la peine.

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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Jeu 9 Juil - 23:14
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Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


L'espace d'un instant, tu t'inquiètes quand même un peu du fait qu'elle tienne tant à ce que tu ne t'en prennes pas à Noah. Tu as le temps de t'imaginer que c'est pour lui qu'elle s'en fait, avant qu'elle ne te rassure en affirmant que c'est bien toi qui l’inquiète.  Elle craint "simplement" que tout ça ne te retombe dessus d'une façon ou d'une autre. Tu comprends ses inquiétudes évidemment. Parce qu'elle ne réalise pas à quel point le vrai danger c'est toi. Elle ne sait toujours pas que t'es le vrai monstre de l’histoire et que tu peux sans mal te protéger de tout. Même de la justice en elle même. Ou surtout de la justice. Elle ne sait pas que tu es très haut placé et que tu as des liens avec la plupart des politiques de la ville. A commencer par le maire lui même. Elle ne sait pas tout ça parce que tu continues de la protéger de la vérité, d'une façon ou d'une autre. Et que tu sais qu'elle n'est pas prête à tout entendre. Toujours pas.  Et peut-être même qu'elle ne le saura jamais dans le fond.Tu n'as vraiment pas à t’inquiéter pour moi Mia ... Que tu tentes quand même de lui faire entendre. Sans doute en vain. Parce qu'elle n'est pas en état d'entendre quoi que ce soit finalement. Seulement en mesure de s'en faire pour toi, quoi que tu fasses et quoi que tu dises pour tenter d'atténuer la chose.

Arrive finalement le moment où elle semble enfin entendre raison, puisqu'elle daigne te donner le nom de ce type qui s'est amusé à l'insulter et à la toucher un peu trop à ton goût. Evidemment qu'elle ne te donne pas cette information avec joie. Mais elle fait quand même et c'est bien là tout ce qui importe. Alors toi tu réagis au quart de tour et t'es prêt à envoyer un sms, quand elle intervient. Elle a tout l'air d'être vraiment prise de panique maintenant. Elle descend du canapé pour te faire face et se coller à toi. Surtout, elle pleure maintenant à chaudes larmes. De quoi te retourner et te serrer très fort le coeur. Trop fort. Pourtant, tu ne peux pas t'arrêter en si bon chemin. Impossible de te faire si facilement entendre raison. Tu vas devoir aller au bout des choses. Même si tu sais bien et vois parfaitement qu'elle va avoir beaucoup de mal à digérer la chose. Tu sais ce que tu as à faire. Et tu sais que ça ne peut pas être fait pour lui plaire évidemment. Parce qu'il est question de violence et qu'elle est tout à fait non violente Mia. Tu la connais maintenant bien assez pour savoir tout ça. Tout comme tu ne doutes pas que c'est l'amour qui fait qu'elle s'inquiète autant pour elle. Tu le sais oui ... Mais ça ne change toujours rien. Que ce soit avec ou sans son accord, tu vas intervenir dans cette sale histoire. Tu n'accepteras jamais qu'on s'en prenne à elle ...

Pourtant, il va bien falloir que tu t'y fasses Mia. C'est ce que je fais de mes nuits et de certains de mes jours. C'est ce que je fais de ma vie depuis toujours et je ne vais pas arrêter. Il faut que tu t'y fasses mais il faut aussi que tu comprennes que je ne suis pas autant en danger que tu l’imagines. Je ne prends pas de risques inutiles. Et moins encore depuis que tu es entrée dans ma vie. Je suis très prudent. j'ai bien l'intention de rentrer te retrouver tous les jours ... Tu veux bien la protéger de ta vraie vie, Mia. Mais tu e peux pas la laisser s'imaginer des choses fausses et se mentir à longueur de journée. Tu ne peux pas te permettre qu'elle aille s'imaginer tu ne sais quoi, encore et toujours plus. Qu'elle croit que tu n'es qu'un doux agneaux qui ne fait rien d'illégal de ses nuis et de ses jours. Il faut qu'elle accepte l'idée parce que ça fait partie intégrante de toi depuis très longtemps, effectivement. Et parce que c'est plus que présent dans ta vie actuelle surtout. Même si ça ne lui plait pas. Même si ça lui fait peur ... Mais ça ne m'empêchera jamais d'être Ton Robin. Je suis totalement différent avec toi et ça ne changera pas. Justement parce que c'est plutôt à son contact que tu as changé et évolué en ce sens. Et que tu t'es pas mal adoucis ...

Mais pour la première fois depuis que vous vous fréquentez, elle prend des airs et un ton un peu plus durs Mia. Elle n'hésite pas à te répondre assez sèchement, quand elle refuse catégoriquement que tu dises intervenir pour elle. C'est pourtant ce que tu fais. Et encore une fois, tant pis si elle n'est pas d'accord. Tu le feras quand même. Pour que jamais plus personne à la fac ne s'amuse à ce genre de petit jeu avec elle. Ils doivent savoir que c'est dangereux de jouer ainsi avec Ta petite amie. Au risque de provoquer une nouvelle dispute entre nous et de te foutre en rogne, je vais quand même aller au bout ... Que tu finis quand même par souffler. Et avec beaucoup de douceur quand même, tu l'invites à se relever et à prendre place sur le canapé. Après quoi, tu envois ce message que tu n'as pas encore pu faire. Il ne faudra qu'une poignée de minutes avant qu'on ne te donne l'adresse de ce Noah. Alors tu ne veux pas venir avec moi ? Que tu l'interroges quand même. Qu'elle soit d'accord ou pas et qu'elle vienne ou non, toi tu iras quand même au bout. Parce qu'ils doivent tous entendre parler du petit ami dangereux de Mia. Histoire de ne jamais plus s'amuser à ce genre de jeu avec elle. Que jamais plus personne ne soit ne serait-ce que tenté de la provoquer. Elle ne te fait sans doute pas assez confiance pour te croire quand tu affirmes que tu vas t'occuper de tout ça sans risquer quoi que ce soit derrière. Pourtant, tu vas lui faire une petite démonstration. Même si elle est totalement contre. Et bien sûr que tu sais qu'elle l'est. Elle vient de te le prouver bien  comme il faut ...
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