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Retrouvailles explosives - Joe
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Dim 20 Déc - 20:14
Retrouvailles explosives

Joe & Anna




T’es complètement désarçonnée parce que ton but, c’était de faire réagir Joe et certainement pas l’insulter, mais lui, il ne le comprend pas ça.
D’ailleurs, vous n’avez jamais vu vraiment aborder ce genre de choses, même quand il s’agissait de vos sentiments, vous préfériez les fuir que les laisser s’exprimer.
Vous vous êtes toujours tenus à l’écart de tout ça, mais dans le fond, tu y as cru quand t’es tombée enceinte.
Tu pensais que ça pouvait changer entre vous deux et pourtant, vous êtes encore au même point de départ.
La boucle ne se fermera jamais et quand tu lui dis que c’est un pauvre con, tu ne le penses pas vraiment.
T’as jamais cru ça de lui, tu étais un peu comme lui de toute façon.
Le problème réside dans le fait que vous vous voiliez la face sans jamais pouvoir mettre un mot sur votre histoire et en fin de compte, t’as préféré mettre un terme à tout ça, parce que Joe ne voulait pas de cette vie-là.
Toi aussi tu n’étais pas pour l’engagement, pourtant avec lui, t’étais prête à t’engager. Prête à fonder une famille.
Un risque que tu prendrais dans la vie, mais tu savais que tu fonçais droit dans le mur.
Jamais il n’aurait accepté que tu lui fasses un mioche dans le dos, ni même il aurait accepté d’élever ce gamin avec toi.
C’était déjà voué à l’échec.
Tu soupires d’agacement quand il te reproche de le traiter de con ou de connard.
C’était pas vraiment ça, mais t’as pas envie de te battre.
Il y a un gros problème entre vous, un truc bancal et tu n’as aucune idée de comment réparer ça.
Vous ne vous comprenez plus. Y a trop de choses qui remontent à la surface et l’abcès est coriace.
Il faut quand même le percer.
Joe semble tout autant agacé que toi.
Pourtant, t’es prise d’une folie passagère, cette envie qu’il s’exprime clairement pour une fois.
Qu’il se lâche et qu’il parle sans que tu n’aies à le faire à sa place, car oui, parfois il se comporte comme un con.
Il pourrait te dire les choses, te dire tout ce qu’il a sur le cœur, mais t’en as assez de devoir toujours lui tirer les vers du nez.
T’as jamais claqué la joue de quelqu’un. Pourtant, la baffe elle claque contre ta paume.
Tu y as mis de la force et quand il te repousse, tu perds légèrement l’équilibre, surprise par le fait qu’il fait preuve de retenue.
Joe n’a pas l’habitude de tendre la deuxième joue, lui.
Il aurait même tendance à rendre les coups, mais comme c’est toi, il ne te rend pas ta baffe.
Tu le sais que s’il faisait ça, il deviendra à son tour le monstre qu’il ne souhaite pas devenir.
Il a une parole d’or, Joe.
Jamais il ne touchera à une nana de cette façon.
Le ton est inflexible.
Tu regrettes ton geste, tu le regrettes vraiment, mais t’arrives pas à t’excuser.
Tu lui dois bien ça, mais tu voulais le faire réagir.
T’as assez donné. T’as assez donné et t’aimerais que pour une fois, qu’il explose.
Il est temps pour lui de le faire, car à force de garder tout en lui, ça va lui éclater à la gueule.
Et ça, ça risque encore plus de le tuer.
Le voilà le Joe que tu attendais.
Celui qui dit enfin clairement les choses.
Celui qui se dévoile.
Il ne voulait pas que tu partes et ça fait faire un bond en arrière à ton myocarde.
Il dérate même complètement alors qu’il manque quelques battements.
T’es touchée par ses mots, touchée de plein fouet, car il a toujours gardé ses sentiments pour lui et là, tu as l’impression d’être importante à ses yeux.
Il fait des efforts considérables pour toi. Pour lui. Pour vous deux.
Tu ne fais aucun commentaire, le laissant déballer tous les mots qui ne demandent qu’à sortir.
La soupape est au bord de l’explosion et après ça, le calme reviendra.
T’es scotchée, Anna. C’est la première fois que t’es confrontée à toute cette agitation.
L’amour qu’il te porte sans jamais te l’avoir dit.
Tous ses sentiments éteints alors qu’ils étaient au bord de ses lèvres.
Il ne t’a jamais oubliée et ça te fait chaud.
Tu déglutis en silence. Tout ton corps se mue dans un silence olympien.
C’est pas que tu ne veux rien dire, c’est qu’après ça, tes mots te paraissent bien insipides.
Tu t’attendais à ce qu’il te rembarre, qu’il te dise de foutre le camp sur le champ, mais même pas.
Alors quand le silence s’immisce entre vous, tu te rapproches de lui, tu viens chercher son regard tout en te faisant violence pour ne pas lui sauter complètement dessus.
Ce n’est pas l’envie qui te manque, ceci dit.
Tu voudrais venir l’embrasser, le réconforter parce que t’as plus envie de le quitter, t’as plus envie d’être de nouveau aux abonnés absents.
Pourtant, même si tu ne l’embrasses pas, il y a cette main sur sa joue, la fameuse joue encore rougie par ta claque, que tu viens caresser avec douceur.
— Je suis partie par amour, Joe. Je suis partie parce que je n’étais pas vraiment certaine que tu le veuilles ce gosse. Moi non plus, à vrai dire. Je t’ai toujours aimé et je crois même que je continuerai à t’aimer encore et encore. Même après toutes ces années d’absence, j’ai réalisé que je t’aimais encore, au moment où je t’ai revu.
Tu t’interromps alors que tu viens retirer ta main, venant te presser contre lui, l’enlaçant comme tu le faisais autrefois.
Ta tête nichée contre son torse.
— On ne s’est jamais dit tout ça. Nous étions si cons, putain. Moi je t’aimais comme une dingue en manque de médocs et je savais au fond que tu m’aimais, mais je n’avais aucune autre alternative. J’aurais du te le dire, peut-être qu’on aurait pu faire ça autrement. J’ai pas forcément envie de te passer la corde au cou, mais j’ai envie d’être avec toi. Ces années de galère ont été les plus belles. On s’en fiche après tout de l’argent, tant qu’on est ensemble.
Tu viens te serrer davantage contre son corps, parce que malgré tout, ce contact tu le chérissais depuis longtemps.
— Je regrette cette baffe, je regrette d’être partie, mais je suis là, Joe. J’ai plus envie de vivre si loin de toi. Je ferai ce qu’il faut pour me racheter, mais je veux galérer seule. Tu n’as pas besoin de me retenir, je le fais parce que j’en ai envie. J’ai compris mes erreurs, j’ai plus envie de faire cette putain de connerie.
Oui, c’était vraiment une putain de connerie de merde que t’avais fait là, Anna.
Tu t’en mordais les doigts et jamais tu n’oublieras. Lui non plus, probablement.
— Je voulais pas partir, j’avais peur que ce soit toi qui me jettes parce que tu aurais regretté de m’avoir accueillie chez toi. Mais j’ai eu tort de penser ça.
Tu gardes tes larmes muettes, car t’as pas envie de les lâcher, même si tu sais qu’elles te feraient le plus grand bien.
— Je t’aime, Joe. Vraiment, je t’aime. Je regrette le mal que je t’ai fait...
Oui, ta vie d’avant te plaisait parce que vous étiez ensemble contre le monde entier. Seuls à vous battre contre l’adversité.
Mine de rien, vous vous en sortiez pas mal.
Il sera sans doute difficile de retrouver ce que vous aviez avant que tu ne fuis, mais le temps pouvait parfois changer les choses.
Peut-être qu’il y avait moyen de repartir de zéro, d’établir des nouvelles bases.
Encore faut-il que Joe le veuille aussi...




Codage par Libella sur Graphiorum
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Joe Beckford
Joe Beckford
Joe Beckford
Fonda ▬ Bad and crazy.
➤ LIEU D'HABITATION : Un petit studio minable du côté de Rogers Park.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu sors tout juste de tôle, après une peine de prison de trois ans. Tu cherches un petit boulot parce que t'es sous conditionnel.
➤ HISTOIRES : 430
Joe Beckford
Lun 21 Déc - 0:07
https://c-t-t-e.forumactif.com/t109-lost-boy#1355
RETROUVAILLES EXPLOSIVES
Il y a tant de rancoeur entre vous, que t'es pas bien certain que les choses puissent un jour s'arranger. Au contraire, t'as plutôt l'impression que ce sera de pire en pire. Parce que vous n'avez jamais été bien doués pour les conversations sérieuses et profondes. Et parce que tu préfères prendre sur toi plutôt que de lui exploser en pleine figure. Tu sais que ce n'est pas la meilleure chose à faire. Tu sais qu'il est parfois préférable de parler et de se dire les choses. Quitte à faire mal. Mais t'y arrives pas. T'y arrives vraiment pas. Toi t'es bloqué sur ton truc. Bloqué sur les souvenirs d'un passé déjà peu glorieux. Vous étiez heureux sans tout à fait l'être ensemble. Avec la sensation que votre histoire allait prendre fin du jour au lendemain pour une raison ou pour une autre. Parce que vous n'étiez pas tout à fait ensemble. Mais pas séparés non plus. Fidèles sans se l'avouer. Amoureux aussi, sans se le dire. Sans trop se le montrer non plus, si ce n'est en se retrouvant nuit après nuit dans le même lit. Si ce n'est en prenant des habitudes ensemble, de vrai petit couple.

Elle sait que t'es bien capable de garder le silence pour ne pas trop en dire et trop en dévoiler, Anna. C'est sans doute pour ça qu'elle te secoue jusqu'à te faire sortir de tes gonds. Gifle retentissante qui fait naître une flambée de colère en toi. Tu la pousses pour lui faire saisir qu'elle est allée trop loin. Et en même temps, l'effet est immédiat puisque tu daignes lui répondre avec la rage au bide, la rage qui éclate, la rage qui s'exprime. Tu finis par les libérer les mots que tu retiens plus ou moins depuis trop longtemps. Tu parles plus que tu ne l'as jamais fait du temps de votre relation atypique. T'avoues des trucs que t'aurais clairement gardé pour toi en temps normal. Mais tu le fais parce qu'au fond de toi t'as la certitude que tu ne pourrais plus te passer d'elle. Que t'as besoin d'elle dans ta vie, d'une façon ou d'une autre. T'es plus honnête que jamais. T'es surtout pas mal paniqué à l'idée que ça ne suffise pas. Que tu ne suffises pas.

C'est quand tu retrouves le silence, le souffle un peu court après ton total emportement, que tu réalises qu'elle ne parle plus. Qu'elle n'a plus ouvert la bouche depuis l'instant où toi t'as commencé à parler. A gueuler même. T'es à bout de souffle et ton regard sombre est planté dans le sien. T'as le coeur qui panique et bat frénétiquement à l'idée que t'en ais finalement trop dis. Tu sais pas en fait. T'as aucune idée de ce qui se dit et de ce qui ne se dit pas. T'as pas l'habitude des trucs comme ça. T'es lâche quand il s'agit de sentiments. C'est bien pour ça que vous avez passé des années ensemble sans vous dire les vérités. Même les plus jolies. Surtout les plus jolies. Et ton coeur ne se calme pas non plus quand elle s'approche et pose sa main sur ta joue encore cuisante. T'as envie de la repousser. T'as envie de fuir ce moment qui ne te ressemble pas. Mais tu sais que ce sont ces sales habitudes qui ont eut raison de vous une première fois. Qui ont fait que tu l'as perdu.

Mais quand elle enroule finalement ses bras fins autour de toi, t'as plus la moindre envie de lutter ou de prendre la fuite. Au contraire. Tu t'apaises pour la première fois depuis un bon moment. Tu fermes les yeux et enroules tes bras autour d'elle en retour. T'as le palpitant qui continue de faire des siennes. Mais un soupir soulagé qui t'échappe. Parce que c'est bon de la retrouver. Parce que tu pourrais rester dans ses bras sans mot dire, des heures durant. Tu restes silencieux alors qu'à son tour elle déballe son sac. Et tu le sens que le poids sur ton torse se fait un peu moins lourd. T'iras pas jusqu'à dire que tout est effacé, que tout va de nouveau parfaitement bien et que t'es heureux au possible. Mais au moins t'entends ces mots qui rassurent. Et ouais, savoir qu'elle est amoureuse de toi, ça signifie beaucoup plus que ce que tu t'étais toi même imaginé. T'as été con de croire, pendant toutes ces années, que des sentiments de ce genre pouvaient faire peur.

Tu recules le visage pour retrouver le sien. Pour poser ton front contre le sien. Paupières closes, une main sur sa joue. Tu restes silencieux. Et finalement, en guise de réponse, t'attrapes sa main et l'entraînes avec toi, en direction de ton lit. T'as pas l'intention de te perdre dans une étreinte torride avec elle. Pas tout de suite. Pas après tout ça, comme ça. Mais tu l'entraînes avec toi sur le matelas. Et comme la veille au soir, tu l'incites à s'éteindre contre toi, sous la couverture. A la différence que cette fois t'attires son visage contre ton torse. Et t'enroules tes bras autour d'elle. Tu cherches le réconfort dans ses bras tendres. Dans ses bras aimants. Parce que t'as jamais connu tout ça que contre elle. Ce sentiment de bien être total. De plénitude absolue. T'es qu'un gamin qui a grandit sans amour et qui ne savait pas, avant de la connaître elle, ce que ça faisait que d'être aimé. Et d'aimer en retour.

CODAGE PAR AMIANTE
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