Quand leurs corps s'emboitent aussi intensément, le monde pourrait être dévasté autour d'eux qu'ils ne s'en rendraient certainement pas compte. Bien trop captivés par le corps de l'autre, par ce désir qui les prend au creux des reins, par cette envie insatiable de l'autre au point de s'abandonner totalement.
Baiser devient leur quotidien, une drogue dure dont ils ne pourront désormais plus se passer.
Cercle vicieux qui les entraine malgré eux. Il la rend folle de désir et d'envie pour lui par ses caresses et ses coups de reins à la fois doux et violents. Elle le rend accro par son corps qui se déchaine sous les assauts virils et les gémissements toujours plus forts qui s'émanent de ses lèvres.
Et même si les baises s'enchainent, aucune ne se ressemblent. Le maitre mot semble être la surprise de leurs coïts. Vouloir toujours surprendre l'autre pour donner encore plus de plaisir. Ne pas se reposer sur une chose déjà acquise et en tester des nouvelles.

Et c'est encore une fois ce qu'il se passe là.
A l'apogée d'un orgasme, il entre en elle intensément comme il sait si bien le faire. Coups de reins secs et violents alors qu'elle agrippe ses fesses musclées pour y entrer ses ongles, voulant le sentir encore plus - si jamais cela est possible - en elle. Ongles qui griffent ensuite l'intégralité du dos et arrachant au suédois des grognements et jurons qui la rendent encore plus dingue. Orgasme saisissant alors qu'il se déverse en elle et qu'elle se cambre en criant son prénom. Orgasme qui la foudroie elle aussi, criant comme jamais son plaisir en se raidissant avant de se détendre et de caresser le dos lacéré de ses doigts comme pour apaiser la douleur qu'elle vient de lui infliger.
Croisée de regards encore embués de plaisir et de l'orgasme qui vient de les saisir tous les deux. Vice qui la domine encore de tout son corps puissant et qui se retire lentement d'elle. Baiser volé suite à un désir impulsif de légère tendresse alors qu'elle commence à le voir, un peu, différemment... Etrange sensation qui la prend aux tripes alors que les yeux clairs du chanteur semble la sonder bien plus profondément, pour la première fois.

Taste me.

Elsa & Vice

Quand ils se jettent l'un sur l'autre, c'est en étant parfaitement conscients et certains que la finalité vaudra le coup. Qu'ils jouiront vite et fort. Ensemble ou à quelques secondes d'intervalles. Ils ne cherchent même pas à ce que ce soit parfaits. Ils se laissent plutôt porter par l'envie brutale et franche de l'autre. Quand ils s'embrassent, s'attrapent et s'emboîtent l'un dans l'autre, ils ont tout l'air de vouloir se dévorer. Purement et simplement. Deux animaux affamés qui ne désirent rien d'autre que posséder l'autre aussi fort que possible. Et ça se termine en étreintes brutales et sauvages. Qui se répètent sans se ressembler. Les unes après les autres. Ils ne sont jamais tout à fait rassasiés. Et si ça lui convient à lui, il ne doute pas qu'il en va de même pour elle. Qu'ils ont les mêmes attentes relativement simples. Du sexe sauvage et sans attache.

Cette fois encore, il se déverse en elle sans chercher à fuir l'orgasme. Il se laisse plutôt submerger par le plaisir totalement dingue. Grognement animal alors qu'elle lui lacère le dos sans la moindre douceur. Pas plus que lui n'en met quand il l'empoigne trop vivement. Parfois, quand il l'étrangle. Il prend un évident plaisir à la dominer et à la malmener. Elle peut bien tâcher de se venger en le malmenant en retour. Au moins physiquement. Au cours des étreintes animales. Pour le reste, il est évident qu'il ne se laisserait pas faire. Qu'il aurait même vite fait de la remettre sèchement à sa place. Comme il sait si bien le faire, bien entendu. Enfin, l'animal cesse tout mouvement. A bout de souffle et la peau luisante de sueur, il demeure au dessus d'elle. Qui est maintenant en train de caresser son dos comme si ces gestes doux pouvaient effacer les marques ...

Parce que l'échange de regards commence à se faire trop sérieux et trop profond, il lui offre un sourire relativement ironique. Et vient flanquer un petit coup de langue sur ses lèvres. Juste avant de rouler dans le lit pour s'étendre de son côté. Il n'a pas l'intention de partir. Sans être tout à fait certain non plus du fait qu'il la sautera encore au cours de la nuit. Il ne sait pas. Et n'a pas l'intention de se pencher sur la question. Il verra au fil des heures. S'il se réveille au cours de la nuit avec l'envie de la sauter ou pas. Ou s'il souhaitera plutôt "prendre la fuite justement. Pour l'instant, il n'est pas contre commencer par un petit somme.

Du sexe sauvage et sans attache. Voilà tout à fait ce qui les caractérise tous les deux. Ce qui leur convient parfaitement aussi. Pas besoin de parler, pas besoin de faire d’efforts. Ils ne veulent que baiser ensemble et c’est toujours aussi parfait à chaque fois qu’ils le font. Bestial, incontrôlé, brutal… Ils se laissent aller à leurs envies les plus folles du moment, tels des animaux enragés qui ne souhaitent que posséder l’autre encore plus fort que la fois précédente. Ne se retenant en aucune façon des gestes impulsifs qui vont de pair avec leurs coïts enflammés. Morsures, griffures, coups de reins brutaux… Tout y passe et tout fait de l’effet. A l’un comme à l’autre.
Et l’effet ne tarde pas à se faire d’ailleurs. Dans un grognement animal qu’elle commence à connaitre et qu’elle affectionne, Vice se répand en elle alors qu’elle enfonce ses ongles dans son dos. Aucune douceur dans ce geste tout comme il n’y en a aucune non plus dans ses gestes à lui. Mais ce n’est pas ce qu’ils recherchent de toute façon. Ils veulent, et aiment, trouver plaisir dans le mal qu’ils s’infligent réciproquement. Pour mieux posséder l’autre, pour mieux marquer son territoire et avoir cette appartenance éphémère.

Orgasme une nouvelle fois saisissant pour les deux amants qui sont à bout de souffle et luisant de sueur. Elsa lui caresse le dos comme si elle voulait presque s’excuser des lacérations qu’elle vient de lui faire. Et un échange de regards se fait. Un échange qui pourrait presque mettre mal à l’aise. Enfin, les mettre mal à l’aise eux. Un regard qu’on pourrait qualifier de profond, qui vous transperce et vous fait regarder l’autre autrement. Et évidemment, pour les deux, ça en serait flippant. Surtout pour eux en fait. Qui ne cherchent rien d’autre que du sexe sans attache.
Sûrement pour ça que Vice semble se marrer et vient lui lécher la lèvre avant de se tourner sur le dos. Détourner la pseudo-gêne qui s’est installée. A moins qu’il n’y ai qu’elle qui ai ressenti ça. Ca n’en reste pas moins étrange, bizarre et presque dérangeant.
Encore dans ses pensées, elle s’assoit sur le bord du lit et secoue la tête pour enlever les interrogations qui émergent dans son esprit avant de boire de grandes gorgées d’eau en prenant la bouteille qui était près de son lit. Puis, sans rien dire, elle se rallonge et se permet de le regarder deux secondes avant de se tourner et de s’endormir, espérant presque que lorsqu’elle se réveillera, il sera parti.